Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Sujet: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Dim 29 Juin - 9:22
Ethan Faun Bloody HellRp Libre ~
Cela faisait trop longtemps. Trop longtemps que les paysages ne changeaient plus. Trop longtemps que les conversations tournaient autour des mêmes sujets. Trop longtemps que tu fréquentais les mêmes endroits et pourtant, tu y restais à chaque fois. Tu fréquentais toujours ces mêmes auberges horribles et pouilleuses, sentant autant le pet du dernier client dans le couloir que le moisie. Les hommes étaient vraiment sales. Tu avais un avis néfaste sur cette espèce et pourtant le destin t'as lié à elle contre ton gré. Le destin est une fille de joie. Nous sommes d'accord sur ce terme toi et moi et pourtant, tu fréquentes toujours les mêmes endroits. Non pas par choix car tu pourrais trouver autre chose de mieux qu'une niche humaine mais par obligation. Tel était ton sort. Personne ne savait, personne ne pourrait comprendre pourquoi tu as une vie aussi dégradante. Tu pourrais faire quelque chose et te servir de tout cela, pour rendre service mais non, tu restais là en attendant que le jugement finis retentissent enfin et que l'on te pardonne pour ton orgueil. Tu attendais depuis trop longtemps maintenant. Tu avais fuis les grandes villes pour arriver à Fiore en passant par des champs, des petites ruelles à la nuit tombée car tu n'avais pas le choix. Qui pourrait comprendre ce que tu vis ? Nous vivons dans un monde entouré par la magie et par les choses inexplicables mais ton sort était quelque chose que personne ne pourrait comprendre. Tu n'es pas un homme....Tu n'es pas un animal non plus pour autant. Alors qu'est-ce que tu es ? Une sorte de monstre ? Un croisement entre ces deux là. Ces deux faces de ta vie qui en font la nuit et le jour. Le jour...Voilà qu'il se lève tandis que tu reprends forme humaine, nu. Tes cheveux blonds sont tout applatis par la force de l'oreiller même si tu as dormis en boule. Tout ce qui pourrait paraître curieux chez toi, ce sont ces marques sur ton visage. Six rayures. Trois à droite et trois à gauche. Les gens penseront sans doute que c'est un tatouage ou un autre fantasme. Le genre humain est connu pour être aussi stupide que ses pieds. Tandis que tu enfiles un jean délavée et un sweat pour sortir, tu prend un sac sur ton dos. Tu avais appris que rien ne se passait normalement dans une journée et que tout pouvait arriver. Oui absolument tout. Une fois sortie de la moisissure et de l'odeur de pet du dimanche, tu pris le grand air en faisant attention où tu mettais les pieds. Tu avais horreur des rencontres au détour d'une rue. Tu avais horreur de t'exposer. Capuche sur la tête, on pouvait dire que tu ressemblais à un dealer cherchant des clients et les regards ne firent même pas attention à toi. Après tout, tu n'existais pas. Tu n'étais rien ni personne. Tu étais...Juste...Un nouveau genre de monstre. Et tandis que tu avances dans l'allée principale, tu te retrouves cerné par la foule. Tes poils se hérissent et tu comprends qu'il n'y a aucun échappatoire à ceci. Advienne que pourra. Tu passes la foule à 4 pattes, les enfants se demandant ce que tu faisais en te croisant. Tu jonglais entre les jambes douces et luisantes d'une jeune fille puis les grosses cuisses bien grasse d'un homme d'âge mur. Charmant. Le genre de journée tout à fait plaisante que de se retrouver à ramper devant le genre humain. C'est alors que cette petite fille mangeant sa glace te percutes et dans un « pouf » inexpliqué et dans un nuage de poussière, tu pris les lanières de son sac entre les dents et tu fuis la foule à 4 pattes...Littéralement. Tu te retrouves, à bout de souffle, au détour d'une ruelle à attendre de reprendre forme humaine encore une fois et tandis que tu sens le moment arrivée, tu te rends comptes que tu as perdu ton sac quelque part...Dans ta course folle, il a dû s'agripper à quelque chose et tu n'as pas fait attention. Merde. De l'homme au renard...Du renard à l'homme. Tu reprends forme en regardant que personne ne t'ai vue puis tu sors dans la rue sous les regards choqués des gens mais tu gardes ta fierté. Tu avances droit, le buste en avant tel un coq sous les « Mon dieu... » des gens te croisant.. Puis vient la fatalité, un homme te percuta sans vraiment faire attention et tu te retrouves nu face à cet inconnu. « - Maudit enfer.... » Bienvenue dans le monde mon ami.
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Dim 6 Juil - 23:25
Uriel Rudraksha VIDEOUN « HEUREUX » HASARD
« AU FOND DE TON REGARD IL Y A CETTE CHOSE QUE LES AUTRES N'ONT PAS : QUELQUE CHOSE D'ANIMAL »
« C lover. Une petite ville à taille humaine enclavée dans la montagne et entourée par la forêt. Que demander de mieux pour un homme qui préfère les grands espaces dégagés aux labyrinthes inextricables des villes surpeuplées ? Il faisait froid pour la saison, et cette ville n'avait pas énormément de choses intéressantes à voir pour qui ne supportait pas le calme isolé. Évidemment, c'était un point de vue totalement biaisé en ce qui me concernait, ma crinière et mes yeux rouges écarlates balayant l'espace urbain qui se portait à mon regard inquisiteur. La montagne et la forêt étaient le théâtre de choses que les humains ne soupçonnaient parfois même pas. Mais ce n'était ni pour explorer ni pour jouer l'ermite misanthrope que j'étais venu jusqu'ici. Non, c'était pour autre chose, de bien plus intriguant. Je passais non loin et mes pas m'avaient conduit jusque dans ce lieu, guidé par une des puissances invisibles qui m'accompagnait, afin de vérifier quelque chose et, j'en étais sûr maintenant, c'était ici. Ma vie partait en vrille. Je ne contrôlais plus rien. Depuis ce jour où on nous avait séquestré pour passer six années à nous pomper notre énergie, quelque chose à l'intérieur était différent. L'espèce de mascarade qui me servait de façade avant et qui ornait le visage de l'Uriel qui croyait savoir ce qu'il faisait avait disparu. J'avais l'impression de voir le monde autour de moi d'une manière différente, comme si on m'avait ôté un filtre, avec une netteté accrue. Mais j'avais aussi la terrible sensation de ne plus maîtriser cette chose à l'intérieur que je ne comprenais pas, cette espèce de furie qui jaillissait parfois et qui semblait animée de sa volonté propre. Il m'avait fallu plusieurs heures pour me rendre compte, dans le Palais Royal, que ce n'était plus un rêve, mais que j'étais bel et bien de retour dans la réalité. Mais après six années passées dans des rêves, je me surprenais parfois à me le demander encore : est-ce que c'est vrai ? La rencontre avec Amaterasu et la vision d'Orochi emplissant le ciel tout entier m'avait marqué également et, plus que le fait de rencontrer un dieu, c'était cette hargne féroce qui grossissait chaque jour un peu plus envers mes semblables. Quelque chose est en train de déconner dans ma tête, je m'en rends compte, mais je n'arrive pas à dire quoi. Pire encore, j'ai l'impression de m'en foutre, d'être en pleine métamorphose, et de devenir étranger à moi même. Je monte tranquillement la rue principale en pente, un sac à dos sur l'épaule, avant de m'arrêter. Je hume l'air. Ça pue. Les effluves artificielles, de crasse et d'humain. J'écoute cette espèce d'écho qui flotte, mon instinct ne trompe pas : c'est par là. Il y a un peu de monde ce matin, le marché non loin hurle ses éclats de voix et ses odeurs de nourriture. Ça ne va pas être facile. Je poursuis ma marche. Un peu plus rapidement. C'est proche, de plus en plus, même. L'adrénaline s'infiltre doucement dans mes veines à mesure que la tension monte et je m'engage dans la foule un peu plus dense à cet endroit. J'observe, ça et là, mais je n'arrive pas à trouver un signe, quelque chose qui m'indique quoi. Et puis des cris de surprise, là juste à côté. Un petit mouvement de foule, les gens s'écartent. Je tourne la tête et je vois entre deux personnes une petite fille et sa glace par terre, l'air passablement contrarié, un tas de vêtements et la couleur rouge orangée caractéristique qui s'enfuit, avec... Un sac ? Mais pas le temps de réagir. Je me précipite, aussi vite que possible, mais je suis ralenti par les personnes qui passent là et qu'il faut esquiver. Je bouscule une ou deux personnes un peu fortement et j'entends vaguement quelques protestations. Je profite de ma haute taille pour dominer la foule mais ça n'est pas vraiment un avantage : la chose à quatre pattes s'enfuit avec l'agilité d'un chat. Là, je le perds de vue et je proteste, frustré, mes yeux parcourant les jambes qui vont et viennent mais non, l'éclair rouge a disparu. Toutefois, le sac qu'il portait est là, et je le ramasse comme s'il était mien. Je jette un coup d’œil rapide à l'intérieur : des affaires, vêtements, pas spécialement grand chose qui puisse me renseigner. Bordel. Je serre la lanière de cuir dans mon poing. Si près. Je marche encore un peu au hasard, intrigué, au cas où. J'écoute cette âme qui résonne en moi et me guide. Je suis proche, mais la précision de ce sixième sens n'est pas très grande, surtout dans ce cas précis on dirait. C'est plus une sensation floue, incertaine, comme un bourdonnement dans l'air. Je cherche ici et là, et soudain la sensation s'intensifie brusquement. Et puis le choc, brusque, inattendu, qui manque de nous propulser à terre. Et, l'espace d'un instant, une résonance étrange avec la personne dans laquelle je suis rentré dedans. Il jure, je reste une seconde ou deux. Je sens cette affinité particulière qui vibre comme si elle répondait à quelque chose. Un instant passe qui semble durer une éternité, puis je lui réponds._ Euh... Salut ? » Je le détaille rapidement de haut en bas. Oui, bon, il est à poil. Ce n'est pas très attendu comme ça en pleine rue. Mais ça explique la chose. Je suis surpris, je ne m'attendais pas à ça. Et puis ces trois marques étranges sur les joues, est-ce que ce serait un des fils d'Okori ?_ Il me semble que ceci est à toi ? » Je montre le sac que je tiens en évidence dans la main droite. Je l'observe intensément. Oui, il y a quelque chose de familier chez lui, un peu comme avec l'homme bête des bois de l'autre nuit, mais d'encore différent._ Est-ce que tu as besoin d'aide ? » Il y a comme une sensation invisible dans l'air, je guette sa réaction. J'espère qu'il ne va pas s'enfuir. A mon cou est visible un tatouage, noir, qui forme une bande de quelques centimètres d'épaisseur tout le long, un peu comme un collier. Et neuf pointes y sont dispersées, à intervalles réguliers. Seulement, il semble luir d'un reflet étrange sous certains angles. »
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Mer 9 Juil - 8:17
Ethan Faun Bloody Hell Rp Libre ~
♣ Ton monde s'était envolé en l'espace de quelques secondes. Il était vrai que ce n'était pas facile de se balader nu dans les rues de Clover mais qu'était-ce comparer au fait de voir un étranger face à vous alors que vous aviez toujours fuis le contact humain ? Avec le temps tu ne savais même plus faire la différence entre la politesse ou la sauvagerie, de toute façon c'était du pareil au même au fond. Tu le regardais tandis qu'il te salua, te tendant tes affaires et alors que tu étais intrigués par son image tu sentis quelque chose de particulier...Quelque chose qui te fis dire que cet homme n'en était pas un. Tu ne saurais décrire ce que tu ressentais ni ce que tu pouvais comprendre à ceci car c'était bel et bien la première fois que quelqu'un se donna la peine de te courir après pour te rendre tes fringues que tu pris et enfila immédiatement. Finalement aujourd'hui tu te passeras de la mode tonneau et noix de coco. « - Merci...Pour mes fringues » C'était tout ce qui comptait. Au fond tu ne savais pas vraiment comment le remercier car oui tu pouvais le remercier, il venait de sauver ton début de journée qui s'annonçait apocalyptique sans tes fringues. Soudain cet inconnu sortit de nul part, te demanda si tu avais besoin d'aide et tu masquas un léger sourire. Quelle ironie...Tu aurais eu besoin d'aide il y a de cela quelques temps maintenant, avant que tout ceci ne se produise, avant que tu ne retrouves à jouer à l'animal et à renifler des fesses pour dire bonjour mais bon, il fallait avouer qu'il y avait certains avantages à pouvoir faire sa toilette...On était plus flexibles et c'était plus avantageux pour atteindre certaines zones. « - Je pense que ça ira. C'est plutôt rare que quelqu'un me ramène mes affaires, je pensais que je leur aurait dit au revoir dés que le clochard du coin serait passer par là...Et puis euh...tu me suis ? » Aaah les clochards...Ce sont les éboueurs des temps modernes. Ils ramassent tout ce qui trainent sur leur passage c'était assez impressionnant. Une chaussette? Hop là! Elle est ramassée est empilée avec d'autres objets aussi divers et variés les uns des autres. Habituellement, il est plutôt rare de pouvoir te rattraper à la course surtout quand tu es à quatre pattes, même les chats du voisinages sont jaloux dans vos jeux et pourtant cet homme a pratiquement ratisser toute la ville pour te rendre ton sac. Un homme normal l'aurait même pas ramasser ou alors il serait partit avec ce qui est NORMAL mais non, lui il est venu te le rendre ce qui t’intrigua encore plus. Pourquoi ? Pourquoi il vient te rendre tes affaires ? La nature humaine est vraiment étrange. Tu remis ta capuche sur ta tête pour cacher ton visage au public car quel homme se balade avec de telles marques sur le visage ? Quoi que..Le monde dans lequel tu vis est fous, il ne fait pas attention à des êtres comme toi. Personne ne fait attention à toi d'habitude. Voilà que tu réfléchis. Trop certainement. Tu ne pouvais pas seulement accepter le fait qu'on puisse t'aider, tu cherches à comprendre pourquoi ? Pourquoi on t'aide ? Tu avais l'habitude d'être pris pour un pigeon, d'être trahis et tromper et tu étais devenu méfiant envers le genre humain et il n'échappa pas à la règle. Il fut un temps où tu lui aurait serrer la main et où tu serais partit la queue entre les jambes, dans le sens propre du terme mais voilà que tu lui fait face, sans vraiment le regarder mais pourtant tu le fixes. Ça t'intrigue et tu n'aimes pas ça. Tu n'aimes pas ce côté curieux en toi car tu ferras tout pour satisfaire ta curiosité. Quel genre de spécimen d'homme est-ce là ? Quelle espèce ? C'était étrange. L'homme était étrange...Les roux plus particulièrement.
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Ven 11 Juil - 4:03
Uriel Rudraksha VIDEOL'ODEUR DES BOIS
« QUI FLOTTE SUR TA PEAU COMME LES RELENTS D'UN SECRET QUE TU CACHES »
« I l y avait un je-ne-sais-quoi de maladroit qui flottait dans l'air entre nous deux tandis qu'il se rhabillait, sous les regards indignés de la plupart des passants qui passaient par là, le marché non loin brassant un flot ininterrompu de monde. Et même à l'écart dans cette petite rue simple, il n'en manquait pas un pour souligner d'un sourcil haussé la scène embarrassante. D'ici à ce qu'on croit qu'il s'agissait d'un trafic de prostitution, il n'y avait qu'un pas, et même si j'étais légèrement gêné d'avoir en face de moi ce jeune homme dans son plus simple appareil, il n'était nullement question de prestations sexuelles ici. En fait, ce qui semblait le plus étrange, c'était que le blond ne semblait nullement gêné par sa nudité, mais par quelque chose d'autre. Comme s'il était gêné par, moi-même ? Le saugrenu de la pensée m'empêcha de la considérer sérieusement, et j'avais du mal à l'imaginer timide alors qu'il était à poil en pleine rue. Et toujours, dans sa proximité, cette sensation familière, comme une odeur qu'on connaissait si bien mais qui ne serait pourtant présente qu'en demi teinte. Il me remercie. J'essaie de faire un sourire sympathique, ce qui m'arrache plus la gueule qu'autre chose. J'ai toujours eu des facilités à simuler l'intérêt pour les choses qui ne m'intéressaient pas, mais dès qu'il fallait être sincère et le montrer, c'était un calvaire pour faire quelque chose de correct. Il avait l'air plutôt suspicieux, dans la façon qu'il avait de me demander si je le suivais. Bon, sa question était plutôt pertinente, et peut-être qu'il m'avait vu avant que je ne vois l'étrange scène se dérouler. Dans tous les cas, un type d'un mètre quatre vingt dix avec un sac à dos et deux épées sur le côté et qui tirait une gueule fermée, ça n'aidait pas. J'essaie de me détendre un peu et de rester sincère dans ma réponse._ Non. » Bon, c'est raté. Mais je vais éviter de le déranger plus avant avec cette histoire et tenter d'aller au plus simple. Faisons comme si de rien n'était pour le moment, autant rester à l'aise._ Je t'ai vu dans la foule, tu es passé à côté de moi, j'ai été distrait et l'instant d'après j'ai pas compris ce qu'il s'est passé qu'il y avait ton sac par terre et impossible de te retrouver. » Oui, ça semble plutôt une bonne version des faits. C'est presque la vérité. Presque. _ Une chance que j'ai pu te retrouver avec tout ce monde. Enfin, surtout pour toi... » J'observe avec un intérêt approximatif les marques qu'il a sur son visage, elles sont trop artificielles pour être naturelles, surtout dans leur position et droiture. Mais je ne m'en offusque pas plus que ça. Après tout, j'ai bien les cheveux rouges et, surtout, les yeux. Moi-même je suis bien incapable de donner une explication à ce fait, et j'en ai déduis que c'était dû à notre magie, à moi et Altiel. Je souris. Il va peut-être pouvoir me servir le petit._ T'habites ici ? En fait, je viens d'arriver dans le coin et c'est la première fois alors je cherche un guide. De la ville et des environs directs, trouver où dormir, où manger, le genre de trucs bêtes mais utiles pour quelqu'un qui ne connaît pas. Tu ne saurais pas m'orienter par hasard ? » Et puis je me rends compte à quel point j'ai fait les choses dans le désordre et je lui tends une main qui se veut amicale, pour la politesse mais aussi la curiosité de toucher son âme et ce frisson étrange. C'est bien de lui que venait cette sensation inconnue que m'a transmise mon mentor. Ça ne peut signifier qu'une seule chose, mais je me garde de conclusion hâtives pour le moment._ Moi c'est Uriel. » »
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Ven 11 Juil - 10:13
Ethan Faun Bloody Hell Rp Libre ~
VIDEO
♣ Tu l'observas tandis qu'il te racontait son histoire, t'ayant croiser dans la rue, au hasard comme ça. Tu n'avais pas fait spécialement attention, pourtant tu aurais dû car un homme de sa stature, ça se remarque. A côté de lui, tu pourrais ressembler à un enfant. Tu n'étais pas spécialement grand ni spécialement petit, tu étais un homme d'environ un mètre quatre-vingt et des poussières. Tu n'étais pas différent du boulanger du quartier et de n'importe quel homme si l'on faisait abstraction de ses marques sur ton visage mais au fil du temps, cela était plus une représentation de ta fierté que celle d'un handicap. Nombreux sont les curieux qui se sont intéressés à ce que c'était, si c'était de naissance etc et à peu tu avais répondu avec franchise. La plus part du temps tu te contentas de dire que c'était les représentations de ta motivation. Motivation dans quel but ? Tu n'en avais aucun. Comme n'importe lequel de ces animaux que tu avais fréquentés, tu airais sans objectif. Que peux-t-on faire alors que l'on ne sait pas ce que l'on est réellement ? Un homme ou un animal..Un genre d'hybride. Une moitié de chacun. Protéger les animaux de la forêt du coin serait un but de base mais cela ne t'intéressais pas, pas depuis que tu t'étais fais virer du terrier du lapin dans lequel tu avais trouver refuge il y a de cela quelques temps. Sale hypocrite de lapin et les humains osent penser que ce sont de petites et innocentes créatures toutes mignonnes. Non ce sont des créatures sournoises et perfides, vaniteuses qui ne manquent jamais de prendre des paris avec vous sur les courses lapines du jour. Oui les courses lapines...Y'a pas des courses hippiques à ce que je sache ? Soudain, tu finis de te rhabiller complètement et le roux ou rouge enfin le mec en face de toi t’interrogeais comme si tu étais une sorte de guide touristique. Dans la forêt sans doute tu aurais pu lui trouver une souche où dormir ou des insectes à bouffer mais en ville...Tu étais loin d'avoir le sens de l'orientation, surtout en venant d'arriver dans celle là. « - Tu penses que j'ai la tête d'un guide touristique ? Je me serais pas retrouvé au milieu de cette rue, nu, si c'était le cas. » Il était vrai que si tu avais eu connaissance du terrain auparavant, tu aurais certainement pris un itinéraire te permettant d'éviter le plus de monde possible. La foule c'est moche. La foule ça pue. Puis il tendis une main amicale vers toi. Voilà que les choses sérieuses commencent. Tu étais de nature agressif, non pas pour le faire exprès mais tu te protégeais des hommes et de leur sournoiseries. Tu avais trop donner à ce monde pour continuer à le faire. Tu hésitas, regardant sa main tendue pendant quelques secondes. Lui ferras-tu confiance ? Pourquoi pas ? Au fond de toi, tu songeas au fait que c'était certainement un chouette gars car après tout, il t'avait ramener tes affaires. Tu aurais plus tendance à faire confiance au clodo du coin qu'à un rouquin armé mais bon..chacun ses préférences comme on dit. Tu finis par saisir sa main, d'une poigne ferme et effaçant toute trace d'hésitation qui aurait pu paraître. Uriel...Nom étrange pour gars étrange. « - Ethan... » Tu sortis ce nom comme si tu te poignardais le cœur à chaque fois. La dernière personne ayant prononcer ton nom t'avais mis dans une drôle de position et tu le lui redevait mais un jour viendra où tu croiseras la route de cette femme. Un jour viendra... « - Donc..Uriel c'est ça hein ? Pour te remercier je t'invite à bouffer d'une parce que j'ai la dalle et de deux parce que j'en ai marre de me retrouver épier par les mémés du quartier donc on va se balader en amoureux à travers le marché mec. » Dis comme ça, c'était étrange. Tu analysas alors ta phrase et un mot revenu « en amoureux ». Merde...Tu n'étais pas ce genre...Enfin pas vraiment...Enfin c'était confus avec le temps car avec ce mélange d'espèce en même temps c'était particulier. Mais bon, toutes les expériences de la vie sont bonnes à prendre comme on dit. De plus les humains avaient l'habitude de dire « en amoureux » pour dire « en tête à tête », ça devait être trop long à dire pour qu'ils le remplace par ça. Tu ouvris la marche en partant devant, te laissant guider par ton flaire à la recherche de l'odeur que tu voulais. Il y avait là un mélange de tellement de chose que c'était compliquer de faire le tri avec tout ce que tu sentais mais avec le temps, tu avais su améliorer cette capacité et tu fis presque la séparation entre le coin épices et bouffe du marché. Toi tout ce qui t'intéressais...C'était le côté fruit et légume..
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Ven 11 Juil - 21:22
Uriel Rudraksha VIDEOTOURNANT LENTEMENT...
« DÉGOUTTANT GRAISSE ET FUMET »
« S a réplique m'arrache un léger sourire, devant la verve dont il fait preuve. C'est sûr qu'avec sa dégaine de jeune à capuche et cette façon d'être à poil dans la rue, non il n'avait pas l'étiquette d'un guide touristique pour mamies en vadrouille sur les traces du Moyen-Âge. En même temps, si j'avais voulu découvrir comment on faisait du torchis où bien quel était le nom de l'andouille qui avait construit le premier sa maison boueuse ici, je me serais adressé à TransFiore, plutôt que d'aborder un nudiste à moustaches en sweat._ En fait, je ne fais pas vraiment de tourisme tu sais. » L'histoire avait son importance, les attrape-gogos moins. Et faire l'imbécile dans des tours groupés où il faut supporter des explications ânonnées d'une voix monocorde et ennuyante, le tout sous la chaleur violente d'un soleil impassible, je préfère autant prendre mes deux jambes et aller me perdre quelque part pour découvrir ces trucs par moi-même. L'Histoire ne se regarde pas, elle se vit. Il me sert alors la main après quelques secondes. Il a l'air un peu étranger aux contacts sociaux, presque farouche. Ou alors c'est juste qu'il est de mauvais poil à cause de ce qu'il s'est passé. Je ne lui en tiens pas rigueur mais note cette observation dans mon dossier mental désormais nommé Ethan. Il me propose alors d'aller manger, et en toute honnêteté, je ne m'y attendais pas et j'accepte sa proposition avec plaisir. Il n'y a ni heure ni lieu pour manger, et comme ça ça me donnera l'opportunité d'aborder les choses un peu plus en profondeur avec lui. Un sourire carnassier naît sur mes lèvres et je le tiens à l’œil pour éviter de le perdre de nouveau._ Ok chéri, je te suis. » Déjà il était parti, moi sur ses talons, à s'enfoncer plus avant dans cette foule qui s'épaississait à mesure que l'on se rapprochait du marché. Malgré mon effort de concentration pour le suivre avec application et éviter de se disperser, j'avais du mal à ne pas dévier mon regard sur ces gens qui s'affairaient à leurs achats et à reluquer ces étals pleins de fruits, viande, épices, olives, poissons, j'en passe et des plus alléchants. Pour parler comme les roturiers, j'étais en train d'avoir carrément la dalle ! Un coup d’œil, un réflexe, je l'attrape alors d'une main par le col en manquant de l'étrangler en arrière tellement il marche vite. Mais ce que je viens de voir est un trésor pour les yeux et les sens. Je le ramène vers moi et passe mon bras autour de son cou pour le pencher en avant dans la même direction et lui faire voir ce que moi je vois, coincés entre deux culs de grosses dames, avec juste ce qu'il fallait d'ouverture vers ma cible._ Regarde ça bordel. » Un poulet rôti bien dodu en train de dorer sur sa broche, laissant échapper des odeurs à faire frétiller les narines et saliver n'importe qui. Il y avait de quoi mettre même le plus stoïque hors de contrôle et c'est comme si la sauvagerie au fond de moi venait de se réveiller en grondant pour m'intimer de sauter dessus et de s'en emparer sans ménagement._ C'est bon le poulet rôti non ? Qu'est-ce que t'en penses ? T'aimes le poulet rôti ? J'ai faim... » »
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Ven 11 Juil - 21:49
Ethan Faun Bloody Hell Rp Libre ~
VIDEO
♣ Te voilà au devant du groupe tandis qu'il t'appela « Chéri » ce qui ne manqua pas de te faire sourire à ton tour. Il jouait le jeu, pas mal pour un inconnu. Il venait sans doute de marquer un point dans ta confiance mais pouvait-il seulement marquer tout les autres sans faire la gaffe humaine la plus prévisible ? Cela restait à voir. Sans mal, tu te faufilas agilement entre les mamies, les enfants, les couples et tout les autres types de gens que tu pouvais croiser. Éviter les obstacles était un véritable jeu pour toi surtout quand il s'agissait d'aller chasser le repas même si là, il suffisait simplement de l'acheter ce qui enleva l'aspect jeu à ta vie sur le moment. Tu te laissas porter par le courant de la foule quand une main, t'attrapant par le col, te tira en arrière. Même un chat n'oserait pas faire ça à ses chatons. Quel sauvage...Uriel t'avais attraper comme si de rien n'était pour te plaquer devant un stand de poulet rôti entre deux fessiers de vieilles dames. Il te posa diverses questions alors sur la possibilité du goût plus ou moins délicieux du poulet rôti. Tu ne pouvais pas vraiment lui répondre car tu t'étais habitué au poulet rôti comme au poulet crû et pas vraiment déplumer. Un bras sur toi, tu te retournas et tu te contentas de lui sourire en haussant les épaules n'ayant pas vraiment de réponse à lui fournir. Et tandis que vous saliviez tout les deux sur ce qu'il y avait en face de vous, ce qu'il y avait à côté de vous était plus que gênant. « - Mesdames, auriez vous l'amabilité de partir plus loin pour vous racontez vos ragots ? Voyez vous vous gênez la clientèle de se stand et vous osez obstruez ma vue avec vos gros derrière qui sentent le choux de Bruxelles à plein nez. J'ai la nausée rien que d'y penser donc zou ! Aller papoter plus loin » Tu dis cela avec une aisance que tu ne reconnaissais pas. C'était étrange. Tu avais l'habitude d'éviter le contact humain mais tu pris la parole. En même temps, le repas était en jeu et tu eus alors une idée tandis que les clientes protestèrent en allant plus loin. Tu passas un bras savant entre les épaules d'Uriel et eut une légère étincelle de malice dans les yeux. C'était le moment de jouer mon ami. « - Faisons un pari. Le premier qui attrape le poulet rôti paye le repas ce soir. Alors t'en dis quoi...Chéri ? » Tu n'attendais pas une seconde de plus que tu sentis alors une queue rousse et poilue derrière toi. En remarquant se petit détail remuer dans tout les sens, tu souris intérieurement. Jouons chéri tu oseras bien relever le défi non ?
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Ven 11 Juil - 22:30
Uriel Rudraksha VIDEOMAÎTRE RENARD, PAR L'ODEUR ALLÉCHÉ
« LUI TINT À PEU PRÈS CE LANGAGE »
« C e qu'il y avait de bien avec ce petit, c'est qu'il comprenait vite les choses essentielles de la vie. Son sourire trouva écho dans le mien et concernait à peu près le même objectif. Oui, pendant un bref instant nous étions sur la même longueur d'onde. Il se permit alors des paroles totalement déplacées à l'encontre des pauvres madames qui faisaient leurs courses ici et qui souffraient d'une obésité morbide localisée au niveau du fessier. C'était assez peu galant et allait à l'encontre de toutes les règles de la bienséance, et si j'étais un peu gêné de potentiellement provoquer un esclandre gratuitement, lui ne semblait pas s'en soucier le moins du monde. Ah, tout ceci manquait cruellement de subtilité. Une chose délicate et fragile sur laquelle il venait de sauter à pieds joints comme un gros mongoloïde attardé. Néanmoins, l'odeur de poulet me titillait toujours les narines et mes pensées furent rapidement recadrée sur le sujet premier. Jusqu'à... Jusqu'à ce qu'il ait le malheur de me défier et, quand il s'agissait de nourriture, rien n'avait plus d'importance pratiquement. C'était sacré et hors de question de gâcher. Ce qu'Ethan ignorait néanmoins, c'était qu'autant faire preuve de franchise et être direct pouvait payer, autant passer par des moyens détournés pouvait payer encore plus. Je fronçais les sourcils devant sa proposition et mes traits se refermèrent dans leur expression. Sévère, mais pas hostile. Je le regardais avec gravité._ Tu veux qu'on... Le vole ? » J'ai l'air de plus en plus hésitant et toute trace d'amusement à quitté mon visage tandis que je commence à retirer mon bras d'autour de son cou._ Désolé, je ne suis pas de ce genre là... » Je détourne alors les yeux mais, plutôt que de me redresser, c'est par surprise que je lui rentre dedans avec une hargne digne des catcheurs professionnels de la WWE et que je le saisi à bras le corps, portant tous mes efforts vers le haut dans ce corps à corps inattendu pour le soulever de terre comme un vulgaire sac à patates. Bordel, c'est qu'il est lourd le salopiaud. Je le tiens sur mon épaule en un équilibre précaire et en soufflant pour supporter l'effort et les gens autour nous regardent, surprise, pensant au début d'une altercation. C'est là que je remarque alors la queue de renard et je souris au type grassouillet mais plein de bonhommie qui tient le stand de poulets et nous regarde, mi-surpris mi-mécontent. Je m'adresse alors à lui avec autant de normalité qu'une telle situation me le permet._ Holà mon brave monsieur, j'aimerais vous acheter ce poulet là, entier. Je paie cash, vous pouvez me l'emballer s'il vous plaît ? » Je rigole comme un demeuré qui vient d'attraper son repas du soir, et je claque la fesse du blondinet sur mes épaules avec entrain._ Alors, qui est-ce qui va payer le repas de ce soir hein mon cochon ? » J'en perdais jusque mon langage et ma réserve, c'est dire. Mais j'étais résolu et il était hors de question de voler ce truc là ou de se faire remarquer, mais également hors de question de le laisser gagner son petit jeu. Rira bien qui rira le dernier. En tout cas, je le tenais avec fermeté et je n'avais pas l'intention de le laisser s'enfuir. »
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Ven 11 Juil - 22:52
Ethan Faun Bloody Hell Rp Libre ~
VIDEO
♣ Te voilà pris de cours une nouvelle fois par cet homme totalement imprévisible. Tu pensais pouvoir gagner à ce petit jeu, tu pensais pouvoir prendre ce poulet plus rapidement que lui mais voilà que tu te retrouvas percher sur ses épaules comme un sac de riz, un vulgaire sac de riz. N'as-tu pas un peu de fierté pour protester malgré le fait que tu gigotes dans tout les sens en hurlant et en ordonnant de te lâcher ? Exprime toi mon gars. Fait quelque chose. Mais alors que tu tentas ta chance, il finit par acheter le poulet, de manière civilisée et humaine et te mis une claque sur les fesses en t’appelant « mon cochon ». Ta fierté d'homme se retrouva bafouée et violer dans tout les sens du terme. Tu redressas la tête et les oreilles à l'instant où sa main percuta avec force et ferveur ton postérieur tandis que tu restas immobile. Tu ne protestais même plus. On eut beau te faire toutes les crasses du monde et te faire subir les pires immondices que celle là était certainement...Le coup de grâce à ce qui te resta d'humanité à cet instant. Tu veux jouer comme ça mon grand ? On va jouer. Tu te penchas alors légèrement en avant pour lui croquer un bout de sa fesse droite sans pitié et sans remords quitte à lui arracher un bout de caleçon au passage, ce que tu fis sans hésitation. Il était vert avec des nounours dessus. C'était mignon. « - Par contre ça...ça n'a pas le goût de cochon , dis-tu en lui crachant le bout de tissu à la figure » Il était hors de question qu'il s'en tire comme ça. Il était hors de question que tu payes son repas ce soir surtout après avoir perdu ton âme dans cette fessé. Cette fessé était symbolique...C'était comme perdre ton âme même si tu n'avais aucune pudeur c'est à cet instant que tu eus une idée. C'était une idée comme une autre après lui avoir mordu la fesse. « - Psstt !! Gamin ! Vient par là ! » Un enfant tenant un panier plein de légumes et autres bricoles se tenait là, juste devant toi. Tu lui piquas son panier sans remords tant que cela pourrait servir d'armes à ta vengeance. « - Généralement un cochon...On le farcie avant de le manger ! Dis-tu en écrasant des tomates dans ta main et en les faisant couler dans son caleçon en tirant sur l'élastique qui dépasser » Tu versas presque l'intégralité du panier dans le pantalon de cet homme sournois et barbare tandis que ce dernier se remplissait comme si il venait de se faire dessus. Hmm charmant. « - Et ça..C'est pour ma fessé ! » Tu pris deux œufs et tu lui étalas sur la tête. Il paraîtrait qu'un shampoing aux œufs c'est bon pour les cheveux. Il t'en dira des nouvelles. « - Maintenant pose moi par terre où je te mords l'autre fesse jusqu'au sang ! » Et tu étais largement capable de le faire. Après tout le monde est cruel alors pourquoi serais-tu gentil ?
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha] Sam 12 Juil - 0:15
Uriel Rudraksha VIDEOSUBTILITÉ
« N. F. (LATIN SUBTILITAS) : CARACTÈRE DE QUELQU'UN, DE QUELQUE CHOSE QUI EST SUBTIL, PÉNÉTRANT, INGÉNIEUX. ANTONYME : ETHAN FAUNE. © LAROUSSE FIORE »
« I l gigotait là comme un gros poisson frétillant, hurlant au scandale pour que je le lâche. Mais rien à faire, tu as voulu parier, je ne vais pas m'arrêter, pas si près du bout. Et puis, ce n'est pas grand chose. J'aurais pu t'assommer, par exemple. Ou juste te balancer sur un autre étal, oui parfaitement. Le bonhomme me tend le sac en papier dans lequel je peux sentir d'ici l'odeur alléchante et la chaleur de la nourriture. Il a fait ça en un temps record, mais je pense qu'il se doute qu'avec les énergumènes qu'il a sous les yeux plus vite ils dégageront et mieux il se portera. Et là, ce fut le drame. Je ressentis une vive douleur au niveau de la fesse droite qui me fit presque perdre l'équilibre et lâcher mon fardeau, mais je tins bon malgré tout, serrant mon athlétique fessier d'acier pour résister à la douleur en serrant les dents. Ce crétin tentait de m'arracher le muscle ou quoi ? Je lui enfonçais les ongles dans la chair de sa cuisse histoire de faire bonne mesure. N'oublie pas mon gros, moi aussi j'ai ton cul à la hauteur de la tête. Bon, j'étais bon pour racheter des sous vêtements. Je commençais à m'éloigner aussi vite que possible sans éclater la tête de tout le monde avec ses pieds quand je le sentais fouiller dans mon caleçon avec autant d'impudeur et d'intimité que si on était un vieux couple d'amants. Et puis tripote moi le sexe aussi je ne te dirais rien. Alors je compris, en sentant le froid coulis couler le long de ma cuisse, l'hérésie qu'il venait de commettre. Il s'amusait à m'y coller fruits et légumes comme un enfant faisant un caprice, mais je le tenais fermement, et il n'allait pas s'en tirer comme ça, ooh non. C'était presque tolérable, jusqu'à ce que je sente le visqueux des oeufs dans mon cou. Non seulement on se donnait en spectacle, mais en plus il ruinait le peu d'habits que j'avais. Si, extérieurement, je paraissais aussi stoïque que la pierre, intérieurement, la casserole était sur le point d'exploser. Je murmurais pour moi-même._ Bordel de merde. » Mon âme frémit l'espace d'un instant et ma pupille se fendit en un trait vertical noir et inhumain. J'inspirais un bon coup avant de refouler cette pulsion._ Mon gars recommence ça encore une fois et je te brise les jambes. Je vais te poser, mais avant... » Je portais le sac en papier contenant le poulet chaud à ma bouche et le tins avec mes dents. J'allais faire la pire hérésie qu'il était possible de faire à un renard, et il n'allait certainement pas apprécier. Moi, si. De la main gauche, je tirais sur sa queue touffue pour l'étirer bien en long jusqu'au bout d'une façon aussi désagréable que possible et, de la main droite, je saisis la chose à son extrémité et remontais l'appendice à rebrousse poil d'un grand coup sec pour tous les lui remettre à l'envers. La sensation était aussi agréable que de se décoller du chewing gum des cheveux en tirant bien fort. Alors je m'approchais du premier stand venu, un étal de poissonnerie, et c'est avec une perversité certaine que j'exécutais la suite des choses._ Tu veux que je te lâche ? Je vais te lâcher. » Et, faisant basculer le corps du blond en profitant de son poids pour gagner de l'élan, je me penchais en avant pour lui mettre les fesses les premières dans un tonneau de bois plein de glace, la queue comprise, et l'y coller dedans si fort que ça allait être un vrai challenge pour l'en sortir. Un gros crac se fit entendre et la poissonnière ouvrit des yeux ronds comme ceux de sa marchandise et devint rouge sang, la moutarde lui montant au nez. Le tonneau n'était pas cassé, les cercles de fer l'empêchant de céder. Par contre, j'en connaissais un qui était littéralement encastré dedans. Et ça devait faire mal. Furieux, je lui jette un regard noir et toutes les saloperies qu'il a vidé dans mon caleçon, à la figure. Aubergine, carotte, restes de tomate comprises, avant de récupérer mon poulet à la main. _ Content ? » Je me détournais alors, avant de lui lancer par dessus l'épaule :_ Au fait, fais gaffe, c'était écrit "crabes" sur le tonneau. Faudrait voir à pas abîmer une si jolie queue... » Et dans mon œil écarlate, la pupille se fend. L'espace d'un instant, juste un fragment de seconde, c'est l'air qui ondule autour de moi et laisse entrapercevoir dans ces turbulence une silhouette inhumaine qui se dresse là, tout autour de moi, m'enveloppant comme un linceul sur un mort. Et ce sourire narquois qui étire ses babines, et ces six queues qui ondulent, insolentes, provocation lancée à la figure. Personne d'autre ne semble se rendre compte de la chose, et c'est presque dans son âme que je lui chuchote, tandis que c'est l'air lui-même qui semble vibrer de puissance._ ...Surtout que tu n'en n'as qu'une. » Tout s'arrête, et je disparais. Direction la fontaine juste à côté, il faut que j'aille me débarbouiller. »
Sujet: Re: Bloody Hell [Pv : Uriel Rudraksha]
Sujets similaires
Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum