Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz]
Sujet: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Sam 26 Mar - 1:55
[PNJ] Carbuncle
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Once upon a time the 4th door.
Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Mar 5 Avr - 17:50
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Fourth Door
event « Les Neuf » with Juvia, Arzel, Abigail, Damaz & Orihime
Respiration haletante. Sueur perlant sur ta tempe. Couteau rangé dans son étui mais tâtonnements furtifs pour t'assurer qu'il Y était encore. Ton style vestimentaire avait changé depuis la dernière alerte aux terroristes, mais tu restais toujours aussi farouchement opposée à eux, et ce n'était pas parce que ton habit se retrouvait immaculé de blanc que tu allais devenir plus tendre. Tu courais, évitant les arbres. Tu courais, en entendant les grondements de l'orage au dessus de toi. Tu courais, à en perdre haleine. Tu courrais...
Des racines sur ton chemin te faisaient vaciller par moment, et lorsque tu arrivas dans le parc, tu râlas... Parce que cela faisait déjà dix bonnes minutes que tu étais passée par là, tu le savais car cet arbre portait encore la trace de ton couteau contre lui. Mais tu tournais en rond, en continuant d'avancer. C'était horrible, un véritable labyrinthe.
Alors tu t'arrêtas, et tes mains sur tes genoux, tu courras l'échine pour souffler un long moment, pour récupérer de ta fille course. Parce que tu avais cru à un danger immédiat toi, aussi avais tu sprinté. Trois. Deux. Un. Et c'était reparti !
Tes jambes te transportaient le plus loin possible de l'entrée du parc, tu te dépêchais, mais encore une fois, tu ne trouvas plus ton chemin au milieu de tous ces arbres. Et tu t'arrêtas lorsque de hâte, ta cheville se bloqua dans une racine fourbe qui t'envoya contre le sol la tête la première. Et dans un Aouch ! assourdissant, tu terminas ta course au pied d'un chêne en le frappant de ton petit poing.
T'étais perdu. Et t'avais peur. Peur que cela fasse comme la dernière fois. Parce que tu ignorais qu'il s'agissait de démons. Pour toi, ce n'était qu'une autre tentative d'Ajatar Virke de détruire le monde. Tes dents se serraient de rage, et tu hurlas un bon coup avant de te remettre sur pieds. Tu inspiras, tu expiras, et tu analysas.
Tu étais coincée. Étais tu si gourde ou etait ce un sort ? Tu n'en avais aucune idée.
Et pendant que ton esprit cherchait une solution au probleme, tous tes sens te rappelaient l'horrible défaite que tu avais essuyée la dernière fois. Tous ton corps sembla te dire que tu avais mal, et c'était comme s'il appuyait sur les endroits douloureux, comme s'il voulait que tu te rappelles ce qu'était la douleur d'une fausse couche provoquée par une catastrophe. Parce que la dernière fois, tu avais faut la maligne. La dernière fois, tu t'étais crue plus forte. La dernière fois, tu t'étais faite avoir... Parce que la dernière fois, tu étais une potentielle ennemie - les gens ne savaient donc pas que le gothique était à la mode ? -.
Désormais, tu avais la possibilité de rattraper tes erreurs, et de retourner celle de l'ennemi contre lui. La puissance de la tempête t'indiquait que tu te rapprochais, mais sans doute n'était ce pas un outil que tu pouvais utiliser pour te retrouver. Qui se servait des désastres naturels pour se espérer ? Qui avait l'audace de regarder les tornades pour dire « Le Nord est par ici ! »... Non... On utilisait les étoiles depuis la nuit des temps, et ton statut de l'âge ne te permettait pas de faire confiance à ton instinct et à la magie dans l'air... Du moins pour le moment.
Les étoiles ! Mais bien sûr ! Ton esprit fut éclairé de la lanterne divine, et tu soupiras en souriant, levant les bras pour finalement mimer quelqu'un qui attraperait la voute céleste.
Les étoiles, elles voyaient tout elles... Parce qu'elle étaient si lointaines qu'elle ne voyaient Earthland que comme une petite bille. C'était comme cela que tu y eus pensé. Tu fermas les yeux, et sous tes pieds, un L en cases d'échecs apparut. Tu l'orientas suffisamment, pour finalement disparaître, et tu réapparus dans un arbre quelques pas plus loin. Pas assez loin. Alors tu choisis de faire cela à l'envers et tu levas les pieds au ciel - tu étais dans une position assez inconfortable dans ce foutu arbre - pour recommencer. Et tu te teleportas cinq mètres au dessus.
Là... Là, tu allais pouvoir voir ton chemin. La seule chose qu'il fallait faire désormais était d'ouvrir l'œil... Et de te préparer à recommencer... Parce que tu étais cinq mètres au dessus du sol Orihime, et que tu allais y rester si tu ne te dépêchais pas de refaire un magnifique saut du chevalier...
Mais au moins, tu saurais où aller...
electric bird.
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Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Sam 9 Avr - 5:24
Juvia Loxar
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Titre : La poupée gonflable à Gris ♥ Crédit : RM² pour "Waterwoman", Arthuria pour le jolie avec marqué "Juvia" et inconnu pour le dernier celui avec Silver et Grey pour le reste Lya (simplicité ? Connais pas o/) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11300/35000) Mérite: (410/800)
Juvia in Wonderland
Juvia ne sait pas ce qu'elle fait là, elle n'a pas vraiment de but. Elle avait quitté la guilde en suivant son instinct. Pourquoi ? Parce que Grey n'est pas rentré à la guilde et qu'elle souhaite retrouver sa trace. Elle avance dans Hosenka, cette charmante ville dans laquelle elle avait déjà suivit Grey et leurs amis. Quelque chose dans l'air a changé depuis qu'elle est entrée dans cette ville et elle cherche à deviner ce que ça pourrait être, mais en vain, elle ne trouve rien. Les rues sont plus où moins déserte, quelques habitants de la ville et des touristes se promènent, mais on peut tous les compter sur les doigts d'une main. Juvia marche dans cette ville qui lui semble triste et arrive rapidement à une fontaine. L'air est chargé en énergie négative. Toute les molécules d'eau qu'il continent semble être étrangères pour Juvia qui a l'habitude de les sentir autour d'elle. La fontaine aussi est bizarre. Quelque chose semble peu courant à la mage d'eau. Elle s'approche et pose un doigt sur la surface aqueuse. Visiblement, il n'y a rien au touché. Juvia commence à s'éloigner lorsqu'elle sent une présence venant de derrière elle. Elle se retourne brièvement et tombe sur quelqu'un lui ressemblant étrangement mais qui contrairement à elle n'est qu'un amas d'eau avec des yeux d'une étrange couleur. Juvia s'avance et demande.
- Qui es-tu? - Qui es-tu? répond le reflect.
Juvia la regarde ahurie. Est-elle tombée sur une copie conforme d'elle? Pourquoi quelque chose ne semble pas aller dans cette ville? Serait-il tous devenus fous? Le clone la regarde avec un regard empli de provocation. L'eau qui le compose est maléfique. Juvia ne peut lui faire confiance. Alors elle décide de tenter quelque chose. Elle envoie une légère attaque sur la fontaine et attends de voir ce que son ennemie potentielle va faire. Comme Juvia s'y attendait, le double lui renvoie la même attaque que Juvia esquive gentiment. Mais c'est quoi ce bordel?!
(c) AMIANTE
Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Mar 19 Avr - 16:56
[PNJ] Carbuncle
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Once upon a time the 4th door.
Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Mer 20 Avr - 12:47
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
dans les entrailles du démon
❝crouching tiger, hidden dragons❞
À l'intérieur, une bombe à la place du cœur. Respiration à retardements. Le vide d'une galaxie dans le creux du ventre et ses poumons expirent un nuage froid qui sonne comme un soupir. Ses jambes s'échauffent comme de l'acier brûlant quand sa course s'accélère – le temps ne doit pas se perdre.
Comment te sens-tu ?
C'est la voix de Tisiphone qui résonne comme un mirage éclaté alors que les éclairs déchirent le ciel. Elle sent ses poumons qui s'embrasent, comme calcinés par un souffle de dragon. « Ça va... Ça va aller. » Silence platonique alors que le grondement du ciel lui fait lever les yeux au ciel. « Tu en es sûre ? » Abigail pose le dos de sa main pour s'essuyer les quelques perles d'eaux qui glissent sur son front. « Oui. - Bien, alors trouve la cause de ces ravages. La nature ne s'éveille jamais sans raison. Il y a toujours symptômes aux maux et je sens que nous nous rapprochons de la source, alors reste éveillée. »
Un silence qui perfore de part en part, alors qu'elle continue de parler, un sourire carnassier se dessinant sur ses paroles.
« Je sens que d'autres choses se rapprochent. Fais attention à toi, Abigail, ceux qui se passent ici, c'est différent d'Ajatar Virke et je ne les sens pas se lier à ce genre de pratiques mystiques. »
Sans que sa course ne s'arrête, Abigail contourne les ruelles avec rapidité sans ne plus distinguer ni le contour des murs ni les briques qui les dessinent. Son cœur perd sa mécanique et se cogne avec la violence d'un amant délaissé contre sa poitrine. Elle esquisse un rictus. Puis sa course se ralenti avant de se stopper net, coupée dans son élan.
Là-haut, en face d'elle, un enfant. Que faisait-il ici ? Elle soupire, préférant s'attarder sur des détails plus pertinents, mais alors que sa vue oublie la vision du garçon pour continuer sa route. Un réflexe la pousse à le scruter de nouveau. D'enfant, il passe les affres de l'adolescence pour presque s'oublier dans l'adulte. Abigail ne comprend pas mais sait qu'il est sûrement ce qu'elle cherche. Il la capte, et lui pose une question.
Méfiance, méfiance, méfiance.
Ca sonne dans son esprit comme le phare d'un port. Méfiance, sa peau s'hérisse en frissons quand il la regarde – parce qu'elle ressent quelque chose, peut-être y est elle sensible, aux auras qui se colle comme un ombre aux dos des personnes. Mais celui-là ne paraît pas homme. Il paraît dangereux. Elle n'arrive pas à mettre le doigt pourquoi. Elle répond à son sourire.
« Bonjour,
puis s'avance vers lui.
Je m'appelle Abigail. Et toi, puis-je connaître ton prénom ? »
Elle réfléchit et lui sourit. « Je suis désolée, je ne suis pas très douée en dessin. »
Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Mer 20 Avr - 20:01
Damaz Elandez
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Titre : Chaton frisé Crédit : Bebebe Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23560/35000) Mérite: (855/1600)
" Welcome in Wonderland "
Damaz, Orihime, Juvia & Abigail
Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Jeu 21 Avr - 18:15
[PNJ] Carbuncle
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Once upon a time the 4th door.
Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Mer 27 Avr - 23:19
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Fourth Door
event « Les Neuf » with Juvia, Arzel, Abigail, Damaz & Orihime
Le corps endormi, probablement à un endroit bien tranquille de la forêt, ou peut être autre part. Tu ne le savais pas, tout ce que tu voyais était que tu ne pouvais t'échapper. Coincée dans ce petit bout de forêt, incapable d'avancer, tu t'arrêtes. Si tu t'en retournais toujours au même endroit, l'illusion existait.
Dans ce monde, sans doute devais tu être une friandise pour l'homme - ou la femme. Sans doute étais tu regardée, surveillée, jugée. Tu n'avais pas été en mesure de te libérer de la cage dans laquelle tu te retrouvais. Mais si illusion il y avait, alors la blessure permettrait de t'en sortir. Si tu te faisais mal, tu serais capable, peut être, de te réveiller.
Malheureusement, tu n'allais pas le faire. Tu n'étais pas là pour résoudre une énigme, mais pour épater ton adversaire. Pourquoi ? Parce qu'il te prenait pour son jouet. Tu étais un cobaye pour l'ennemi, et un cobaye intelligent part très vite... ou reste à jamais coincé. En revanche, le cobaye qui parviendra à épater son possesseur sera en mesure de manifester plus d'intérêt, et à la longue, survivra... C'était une loi de la nature. C'était la loi de la nature humaine. On aimait la surprise, on reniait l'intelligence si elle devenait trop grande pour nous, on tuait la bêtise et on se moquait de l'incapacité.
Les ténèbres allaient envahir Hosenka, Fiore, Earthland... Alors tu ne devais plus traîner. Tu t'assis en tailleur, par terre, à même le sol, la terre, l'herbe. Et tu matérialisas le plateau d'échecs. Le géant plateau d'échecs. La partie de la Vie. Et alors il arriva, tout droit sorti de ta dimension parallèle. Chaque case faisait deux mètres par deux mètres. Chaque case était habillée d'une pièce d'échec. Exceptée deux d'entre elles. La case de la reine noire était presque vide... Presque... Tu te trouvais assise dessus. Et la case du roi blanc était tout aussi vide. Tu attendais l'hôte de ta cage.
Sors de ta cachette. Je jouerais à ton jeu si tu joues au mien...
Ta technique était inoffensive pour le moment... Ta technique n'était agressive qu'à la fin de la partie... Et pas que pour le perdant. Grâce à elle, tu allais sortir de l'illusion par la douleur. Ou alors tu allais gagner et il arrêterait. Ou alors il allait te soumettre à un autre jeu. Cet assaillant était un joueur. Aussi, tu avais de grands espoirs qu'il réponde à ton appel. Parce que tu étais une joueuse. Ta magie était basée sur le jeu. Sa magie lui permettait de jouer.
Tu avais les yeux fermés. Tu semblais méditer. Tu l'avais appelé. Sans doute n'était ce pas le comportement qu'il aurait voulu voir, sans doute n'était ce pas ce qu'il espérait de toi. Il devait avoir bien ri quelques instants auparavant. Désormais, tu imaginais bien son sourire. Allait il venir ? Tu avais choisi de résoudre ton énigme d'une étrange manière.
Le jeu coulait en chacun de vous. Si tu ne t'étais pas trompée sur ton opposant, le jeu coulait dans vos veines à tous les deux. Le jeu était votre être.
Ce Gallagher - tu ignorais son prénom, sa forme, son image... -, son statut de joueur allait devoir le solliciter. Répondre cet appel allait de la fierté de ceux en qui le jeu avait confiance... Parce que c'était le cas de ces personnes qui vivaient dans un jeu éternel. Vous étiez parts du jeu... Et le jeu allait bientôt commencer.
Les règles étaient simples : tu gagnais, tu pourrais peut être t'en sortir, s'il était honorable. Ou au moins passer au problème suivant. Tu perdais, et tu devrais repartir dans son énigme première, si la douleur ne t'en sortait pas.
Alors tu attendais. Tu attendais qu'il réponde. Tu attendais qu'il joue. Tu attendais qu'il prenne sa place parmi les blancs, qu'il se positionne sur la case du roi blanc, qu'il commence le jeu. Parce qu'aux échecs, les blancs commençaient toujours.
Alors que la partie commence.
electric bird.
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Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Lun 2 Mai - 21:42
Juvia Loxar
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Titre : La poupée gonflable à Gris ♥ Crédit : RM² pour "Waterwoman", Arthuria pour le jolie avec marqué "Juvia" et inconnu pour le dernier celui avec Silver et Grey pour le reste Lya (simplicité ? Connais pas o/) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11300/35000) Mérite: (410/800)
Juvia in Wonderland
Juvia soupire. Elle est plutôt déçue par ce qu'elle vient de faire... Une attaque dans le vent qui n'a servit à rien. Lorsque Juvia lève la tête et qu'elle s'aperçoit que son double la regarde de la même façon qu'elle, la mage ne cherche plus à comprendre. Elle fait un mouvement, deux et s'aperçoit que la masse d'eau fait la même chose qu'elle. Serait-elle un simple reflet ? Juvia soupire et traverse la masse d'eau qui ne réagit pas. Ce n'est rien de très important, Juvia peut éviter de perdre son temps avec une chose aussi futile.
Alors elle avance et traverse la petite place entourant la fontaine, sans regarder si ce double la suit. Elle a perdu beaucoup de temps, elle qui était si pressée d'en finir de peur de ne pas pouvoir continuer l’itinéraire précis qu'elle avait planifié. Alors Juvia se met à courir suivant son instinct en direction de la forêt. Elle sent, grâce à l'eau présente dans l'air, une puissance magique très élevée et menaçante. Tellement menaçante que Juvia se sentait opressée alors qu'elle etait encore loin de son propriétaire. Plus Juvia s'approche, plus elle se sent étouffée, elle a besoin de respirer. Elle arrive devant des arbres et aperçoit deux silhouettes. Une femme blonde et une sorte d'homme au cheveux rouges. Juvia s'approche lentement d'eux, pas forcément pour savoir qui elle se doit d'attaquer mais plutôt pour essayer de cerner le danger.
(c) AMIANTE
Sujet: Re: Welcome in Neverland or maybe in the Hell [4rth Door] [Abigail-Juvia-Orihime-Arzel-Damaz] Mar 3 Mai - 13:16
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
dans les entrailles du démon
❝crouching tiger, hidden dragons❞
Elle a le cœur des braises des ruines de Pompéi, Abigail, cité déchue ensevelie sous les étreintes de cendres d'un volcan furieux. Elle se voit, constamment, entourée par les flammes de Légion, prête à céder sous les affronts de ses propres chimères. Mais ses paupières battent quand elle voit une aura animer Gallagher et qu'il souffle ses mots – il n'a pas besoin d'en dire plus, Abigail sait qu' il est fait des enchantements de Zeref. Un démon dont les traits sont façonnés dans le plus innocent des visages, pourtant l'éclat de l'enfer semble faire prendre feu sa chevelure. Alors qu'il s'avance, elle ne bouge pas, le scrutant, il n'a pas l'air menaçant ni méchant. Juste comme un enfant égaré avec une quête. Sa tête se penche vers le dessin de Gallagher.
_ Qu'est-ce que tu dessines ? Tu t'es perdu ?
Abigail se fige dans un moment de panique. Statue en argile, elle serre les lèvres pour sceller les hurlements de son âme en alerte, les pensées qui se bousculent dans sa tête sont comme ses frissons, ils déchirent sa cheville pour serpenter et semer ses baisers jusqu'au haut de ses cuisses. Comme elle est troublée, Abigail. Parce que sur le grain de papier – là où son pinceau caresse, là où récit s'esquisse en prenant la forme que lui assujettie l'encre marine, se distingue comme une sonorité qui lui est propre - les traits de Damaz lui explosent à la rétine. Son cœur rate deux ou trois battements et ses lèvres s'écartent, alors que ses yeux, pétillants d'une fureur ancestrale, se dressent vers Gallagher. Son ton s'élève, aussi cassant et brisant que le blizzard. Son index se pose, inquisiteur, sur le dessin animé.
_ Il s'agit d'un de mes amis, Gallagher. Il est très important pour moi, je ne veux pas que tu lui fasses du mal. Je ne veux pas te détester s'il venait à lui arriver quelque chose.
Elle secoue la tête comme si elle était prise en pleine tempête.
_ Tu as le pouvoir d'arrêter ça, avant qu'on ne puisse faire machine arrière, arrête tout ça. Je sais ce que les livres disent sur vous, mais je pense, qu'on peut essayer de vivre ensembles sans essayer de s'entre-tuer, pour une fois.
Sa mâchoire se crispe d'un coup.
_ Ou du moins, je l'espère. Ce n'est pas bien ce que tu fais. Ne montre pas que j'ai tort en continuant dans cette voie, s'il te plaît.
Ses propos sont justes, Abigail est lasse de devoir jeter sa haine à la face du monde – ce sentiment intime, comme une marée qui emporte tout sur son passage, qui n'a aucun rapport avec la colère. C'est quelque chose qui anime nos cœurs comme des automates et qui mécaniquement, déclenche l'engrenage de la violence. Alors Abigail essaie de conjuguer cette haine avec cette pureté qu'elle sait encore enfouie en elle, pour tenter de garder sa lucidité, c'est comme si elle jouait au bord du gouffre, proche de sombrer et pourtant elle se tient encore là, au bord. Ne l'oblige pas à sombrer encore là dedans, Gallagher. Ne l'oblige pas à détester à nouveau. Ne l'oblige pas.