Et dans votre nage paniquée, trainant la carcasse de Diego dans les flots vous la sentez, cette déflagration d'énergie négative alors que le jour vient laisser place à la nuit, que la lune pleine vient supplanter le soleil de sa lueur froide. Mais vous ne pouvez vous inquiétez, car une seule chose compte gagner le coeur de la montagne pour vous sauvez, vous et surtout Diego dont le corps laisse une traînée écarlate dans l'eau le tunnel sous marin, lui procurer de l'air pour qu'il résiste au trajet. Et finalement vous y arriver, vous bustes émergeant dans le lac sous terrain devant les ruines de l'antique Ashala. Et elles sont là, les quelques sirènes survivantes, et sur leurs visages, se lit déjà la panique.
Et vous courrez, vous courrez vers cet objectif que l'on vous a imposé, l'entrée du tunnel, et tel des fous vous débouler devant le flanc de la montagne, comme à l'unisson alors que Chris émerge des fourrés pour vous rejoindre avec cet même air de dément sous le clair de lune. L'entrée est bouchée, mais ce n'est certainement pas ce qui va vous arrêter.
Allez-y mes amis le temps vous est désormais compté.
Ordre de poste du premier tour : Abigail - Damaz - Kota - Drake - Chris - PNJ - Diego
♦ ♠ ♦ ♠
Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Lun 21 Avr - 23:04
Abigail Phoibos
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Lorsque Abigail émergea de l'eau, elle se greffa directement aux sirènes, ces nymphes sauvages pétrifiées comme des statues de sel. Comme si la peur rongeait leurs écailles, agrippait leurs poitrines éructante, des soupirs, des feulements presque inaudibles qui s'extirpaient de l'abysse de leurs yeux.
_ On a besoin de vous, s'il vous plaît, mettez Diego à l'abris, je vous en supplie...je vous en supplie, on a trop peu de temps...
C'était presque une complainte désespérée qui pourfendait l'air, Abigail se sentait dépassée mais tentait de garder cette contenance qui retournait son ventre. Elle avait su le faire pour la disparition de Bob, elle saurait le faire pour là aussi.
Elle n'avait pas le choix – une armée furieuse serait bientôt sur le seuil, prêts à les briser dans leur sillage, laissant une marée de sang. Un génocide aurait presque pu trouver ça attendrissant mais Abigail sentait une fureur aussi l'animait – l'auteur de tout ça, l'orchestre de toute cette tragédie subirait le courroux de sa colère. Et la haine d'Abigail se répandait dans son cœur chaud et brûlait, on s'était prit à ceux qu'elle chérissait le plus, on avait voulut du mal à ses frères et ça, Abigail ne le tolérait pas. Ca bouillonnait avec la puissance ardente d'un volcan, la violence des torrents dans son ventre et dans ses yeux. Elle sortit de l'eau en rampant, toujours prisonnière de cette tige d'écaille, ses mains frictionnèrent le sol avec un désespoir – et un éclair de sagesse lui pourfendit le visage, appaisant les tumultes de son désespoir et de sa panique. Et dans un élan, sa voix rugit son prénom, dans un cri presque suppliant, Abigail, cette femme devenue sirène échouée sur le flanc d'Ashala.
_ SYLLA, on a besoin de toi !!
Elle frappa le sol.
_ On peut mettre un terme à tout ça, mais on a besoin de toi. Ils sont trop forts, bien trop forts et nous seront incapables de supporter leurs assauts et les sirènes non plus si tu ne nous aides pas. Tu l'as senti toi aussi cette énergie, pas vrai ? Elle s'est répandu dans l'océan comme une gangrène. Il faut que tu nous aides, je t'en prie...
Ses épaules se tournèrent vers Damaz, les pas de l'armée furieuse résonnaient comme le son d'une Apocalypse. Abigail échangea un regard entendu avec lui et ils se tournèrent vers les sirènes, une autre stratégie s'était ficelée dans leurs deux esprits. Damaz était l'âme sœur de combat, ils étaient à eux deux un cœur sauvage, une volonté de fer lorsqu'ils étaient confrontés à affronter des adversaires. Elle le regarda à nouveau.
_ Tu sais ce qu'il nous reste à faire pas vrai ?
Les jambes d'Abigail se mirent à réapparaître, sa nudité éclata à nouveau comme le bourgeon timide d'une fleur. Mégaira apparut à ses côtés en souriant, elle s'agenouilla pour faire face à la jeune Pégase. Et dans une étreinte, elle fût engloutit par le ventre d'Abigail. Et une tenue s'esquissa sur le corps de la jeune fille – une tenue offerte par les Erinyes pour la soutenir dans son combat. Tisiphone apparut face à Damaz et déposa un baiser sur sa joue et ponctua le tout d'un clin d'oeil enjoué.
Abigail se releva, les sirènes s'alignèrent derrière Abigail et Damaz. Ils seraient le rempart, cette muraille de volonté contre lequel les coups s'abattraient. Un courroux d'un cœur qui s'est empalé sur les parois de la vie, un esprit qui s'est brisé l'orgueil brisé, une femme qui s'est insinué dans l'âme des pégases au profit d'une vengeance néfaste.
Cette femme pour qui Abigail alimente un mépris étroit et une foudroyante colère.
Et c'est dans les tréfonds de sa gorge que s'élève à l'unisson un chant. Ce chant qu'ont les sirènes quand elles veulent envoûter.
Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Sam 26 Avr - 15:57
Damaz Elandez
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Titre : Chaton frisé Crédit : Bebebe Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23560/35000) Mérite: (855/1600)
"Battle Royal"
Abigail & Damaz
Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Dim 27 Avr - 11:34
Le glas sonnait dans un écho désespéré. Rythmant les pas du corps meurtri d'Hirata Kôta, l'annonce d'une mort imminente s'engouffrait dans ses pensées pour le tétaniser par l'horreur de la destination finale. Il rompait l'espace et le temps en bondissant tel un furieux au travers de la forêt, jungle luxuriante dont toutes les âmes s'étaient désormais cachées avec la venue prématurée de la froide nuit. Derrière lui suivait Drake Fulgur, lui aussi automatisé et prêt à tuer, lui aussi envouté par le charme insoluble d'une sorcière damnée qui s'acharne sans fin sur les pégases. La détresse avait laissé sa place au silence, à la quiétude, car Kôta avait fini par comprendre qu'il ne pourrait plus rien faire à part contempler des actions qu'il n'aurait jamais imaginé tenter. Il ne pouvait même plus parler.
Il n'était plus que le spectateur de sa mort prochaine.
Lui qui adorait parler, lui qui voulait communiquer avec l'entourage, le voilà condamné à afficher une mâchoire brisée, et l'intensité de la douleur qui aurait du l'assaillir depuis de longues minutes était aussi sourde que sa voix était éteinte. Cette absence de douleur ne rendait que plus dramatique son absence d'humanité. Il n'était plus homme, il n'était que pantin. Il ne savait même plus quel était le dernier mot qu'il avait prononcé.
Aaron... Il y avait encore Aaron, quelque part dans la forêt. Et Chris, comment avait-il fait face à la sorcière ? Kôta n'avait jamais voulu faire ce Battle Royal, mais il avait suivi la majorité. L'avait-il sentie arriver, la tournure tragique des évènements ? Non - pas une seconde il aurait imaginé devoir vivre une telle apocalypse.
Ils arrivèrent devant un pan de montagne, et une entrée qui semblait mener dans ses profondeurs était obstruée par de nombreuses roches fraichement plantées là pour leur empêcher le passage. Kôta leva le bras devant Drake, comme pour l'empêcher de tenter quoi que ce soit, puis il s'avança, seul, devant la cavité bouchée. Ses paumes touchèrent les premières pierres glacées qui leur empêchait le passage. Il resta quelques secondes à se concentrer dessus, Kôta n'ayant aucune idée de ce que son corps faisait. Puis il se recula, déterminé, les bras toujours tendus vers les gravats. Le garçon sentit la magie affluer en lui puis jaillir contre la roche. Telle une explosion, tous les gravats voltigèrent dans tous les sens, comme explosant de l'intérieur, et laissèrent ainsi le passage libre aux deux possédés.
Comment avait-il réussi à faire ceci ? Kôta comprit alors que ce n'était qu'avec la simple utilisation de Modulation. Il avait concentré à un seuil critique toutes les particules magiques de son entourage dans les roches, et l'excès tuant, les roches s'étaient vues détruites par l'Ethernano mortel. Kôta se tourna vers Drake, comme pour l'inviter à rentrer dans le souterrain, dans le tunnel qui les mènerait à la destination finale, quand il vit une silhouette émerger de la forêt derrière Drake.
C'était Chris. Chris est vivant, hallelujah - mais à la réflexion, ce n'était peut-être pas aussi louable que ça. Chris s'avançait devant eux, guidé lui aussi par une incarnation extérieure, et son imposante présence confirma un soupçon d'anxiété qui venait de croître dans l'esprit du jeune pégase : Chris avait lui aussi succombé aux charmes de la sorcière. Désormais ils étaient trois à la représenter. Trois à s'allier contre le duo de mage réfugié dans la Montagne, cherchant la protection d'une dernière barrière face à la férocité des possédés.
Diego était déjà mourant. Imaginer Damaz et Abigail mourir sous leurs mains effraya le jeune garçon.
Dernière barrière désormais brisée. Les derniers gravats roulèrent aux pieds des trois jeunes hommes, laissant la voie libre pour qu'ils entrent tous les trois au sein de l'antique refuge des sirènes.
Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Lun 28 Avr - 19:19
Drake Fulgur
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Titre : La lumière qui met du temps à s'allumer Crédit : Moi Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11605/30000) Mérite: (512/800)
Destination Finale
Battle Royal
Courant vers ce but de manière machinale, attiré par une mystérieuse soif, celle de rejoindre le lieu démontré dans ce fameux flash, je lève les yeux pour voir la lune se rapprocher lentement du soleil. Cela n’annonce rien de bon. C’est comme si les astres nous prévenaient d’une rencontre fatale, que deux grandes forces allaient s’affronter et provoquer un phénomène extraordinaire. Une éclipse, une absence de celui dont on a l’habitude de voir tout le jour, de quelque chose de primordial, du soleil lui-même alors que la lune vient s’intercaler entre lui et nous. Mais d’un autre point de vue c’est comme s’ils fusionnaient, que de leur deux corps lumineux en ressort quelque chose de bien plus ténébreux. Je ne sais pas quelle théorie est la bonne, mais généralement lorsqu’une éclipse arrive, c’est souvent la terreur qui s’installe en premier, le sang qui boue, les muscles qui se raidissent et l’esprit qui devient tourmenté par la petitesse de nos vies, par le fait que rien n’y personne ne pourra empêcher ce qui est destiné à être fait et que nous, êtres futiles, nous ne sommes que spectateurs.
Au final, si j’avais le contrôle de mon corps, je resterai toujours qu’un spectateur, je ne peux accomplir de grands miracles comme celui-ci, je ne suis ni responsable des éclipses ni de ce qui peut arriver sur cette île puisque je ne suis qu’un homme. Et le cœur lourd, la raison attristée par mon sort je me permets d’admirer le ciel encore, jusqu’à ce que stoppés sur place, se regardant l’un l’autre avec Kôta, nous nous retournons pour voir un autre membre de la guilde parmi nous. Nous, nous, je ne sais pas si je dois attribuer à notre groupe une considération assez grande pour nous appeler par « nous ». Au final nous ne sommes que victimes, forcés un par un et retenus dans cet enclos que forme cette sorcière, nous jetant un par un dans cette prison mentale aux soifs perverses. Trois, c’est bientôt la moitié des mages qui se voit touchée par la malédiction et je commence à perdre espoir concernant ma survie, la leur, à tous. Elle nous tuera de toute manière une fois notre tâche accomplie alors autant dire ce que j’ai sur le cœur à mes camarades, j’y songerai.
Kôta s’avance vers le tunnel maintenant bloqué et par sa magie il parvient à rouvrir le passage. C’est là que tout va se finir, c’est là que le sang va couler, que les flammes vont s’éteindre une bonne fois pour toute. Une sorte d’amertume s’empare de moi alors que nous entrons tous trois. Je dois leur dire. Brusquement, je me retourne vers eux alors qu’au loin plusieurs voix se font entendre,
Bon je suis peut-être inconnu à vous, à toi Kôta, à toi, Chris. Mais c’aurait été le plus beau rêve pour moi que de faire partie de votre guilde…
Je grimace et baisse les yeux en relativisant, en repensant au fait que nous allons tous mourir ici, en ce lieu où cette sorcière contrôle tout.
Vous avez l’air d’être géniaux, sympathiques et affectifs, je crois que je m’y serai vraiment plu parmi vous. Mais je commence à croire que mon futur risque de se limiter à demain.
Et là j’entends ces voix se faisant de plus en plus fort, chantant une chanson qui me transperce intérieurement. Moi, dans cette prison invisible, je sens la douceur des paroles peu à peu illuminer mon esprit qui pourtant semblait si sombre et obscur.
Qu’est-ce ? Une vision à nouveau ?
La sorte de voile ténébreux qui enveloppait ma conscience semble se dissiper petit à petit et je me dirige vers le bout du tunnel, courant malgré la douleur venant s’installer sur mon flanc. Douleur ? Cela fait longtemps que je n’en ai pas ressentie, est-ce que… ? J’ai réussi à me retourner pour parler à Chris et à Kôta, est-ce la fin de la malédiction, est-ce là que je vais mourir pour avoir failli à ma mission ? Je tourne la tête tout en continuant d’avancer, regarder ce qu’il en est de mes camarades puis je vois une vision, celle de la mer. Elle veut qu’on s’en aille, elle veut nous ordonner de partir, très bien je m’opposerai et je continuerai de courir vers les profondeurs de la montagne jusqu’à ce que je ne puisse plus, jusqu’à ce que les voix que j’entends se présentent à moi pour que je les remercie. Mon corps s’entoure d’un halo vert, je peux enfin utiliser ma magie, du moins toute ma magie. J’étais restreint à utiliser une qui n’était mienne, plus noire, plus destructrice. Là, je me sens bercé par les caresses créées par les afflux de magie autour de moi, sortes de courants d’air agréables me faisant oublier la douleur causée par les plaies, chaleur digne de celle d’une mère qui nous porte, la lumière créée par mon corps se reflète sur les parois rocailleuses afin d’éclairer mon chemin.
Et alors que je cours pour fuir la sorcière je me demande si Kôta et Chris m’ont suivi, si eux aussi ont lutté contre l’emprise pendant tout ce temps. Après tout la mienne a longtemps été menacée, grâce à Abigail, à Damaz, à Kôta et à Diego. Je ne voulais pas leur faire de mal et ils ont réussi à me repousser sans pour autant s’en prendre à moi, ils ont tout fait pour mon bien, leur bien. Je crois que ça m’a aidé, beaucoup. Et alors que je pense à eux, je les vois, là, chantant de leurs voix de sirène alors que la lune plonge le lieu dans une ambiance onirique. Je m’avance, lentement, docilement vers toutes ces créatures, une lueur d’innocence dans les yeux alors que la magie opérant sur mon corps s’atténue puis disparaît. Guéri de ce maléfice pour une durée indéterminée, de ces plaies, seul le sang séché tâche ma peau sur quelques endroits et je sens la fatigue prendre place. Et avec culpabilité, je cherche du regard Diego mais je n'y arrive pas, seule l’eau salée où baignent les sirènes se présente à mes yeux. Les voilà, les fameuses sirènes. Je veux les prévenir mais pour ainsi faire il me faudrait stopper leur chant, interrompre leur communion, ce que je décide de ne pas faire tant que les deux mages ne se montrent pas. Je veux être sûr qu’ils soient libérés tout comme moi, et qui sait cela pourrait me faire sombrer dans la démence à nouveau. Et je les vois, méfiants surement, en particulier les sirènes qui ne me connaissent pas et qui reconnaissent seulement l’énergie qui s’était installée en moi, libérée il y a peu, flottant dans l’air au-dessus de ma tête alors qu’elle se dirige vers la lune pour ne plus jamais revenir, du moins je l'espère. Pourquoi me craignent-elles ?
Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Sam 24 Mai - 17:40
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Destination Finale Les répercussions
Sylla, la femme monstrueuse – si l’on peut nommer ceci une femme. Une femme d’un physique ravageur et d’une magie destructrice. Des lèvres mystérieuses et envoûtantes. Envoûtantes ; c’est ça le mot. Oui, elles sont envoûtantes, capiteuses, douces et délicates ; je suis envoûté. Ainsi, sans savoir pourquoi, sans savoir où, sans savoir comment, je me dirige vers la forêt. Mes pas s’effondrent sur le sable, ils marchent sous des yeux brumeux, des yeux plongés dans un noir profond. Et j’avance par petites enjambées, gardant un appuie forcé sur mes genoux. Finalement, mon corps entre dans les bosquets de la forêt. Je me fraie un chemin parmi les branches, le bois, les feuillages. Un doux son dans le vent se fait entendre et tint à mes oreilles. La brume danse à mes pieds et une femme s’incarne. La déesse commandée ou commandante – à philosopher le fait de qui commande qui entre nous deux – prend forme, là, devant moi. Mes pas s’arrêtent d’une seule traite. Ses doigts fins et mes ongles longs s’amusent avec les déchirures de mon haut, attendant de caresser mon buste glabre. Elle semble tellement féminine qu’elle pourrait perdre sa crédibilité de déesse sauf si elle serait celle de l’amour, ce qu’elle n’est pas. Son visage est magnifique. Le haut de son corps est à envier. Le bas est d’une brume épaisse, laissant deviner des jambes fines et longues, accessoirisées sûrement d’une paire d’espadrilles rouges qui ajouterait une nouvelle pointe de féminité à la belle. Au final, sa main monte de niveau et désire caresser mes lèvres. Par habitude, par reflexe, j’aurais fait un pas en arrière. Mais mon corps désire continuer tout droit. Ce pas en arrière, je l’aurais justement fais pour ça.
« Ne me touche pas, Inari. Nous pourrions créer une réaction néfaste au déroulement de cette journée. »
Je suis envoûté par Sylla. Ou celle qui s’est fait appeler comme ça. Cet envoûtement se fait ressentir par l’aspect maléfique de la chose. Si Inari me touchait, ne serait-ce qu’un de ses ongles qui frôlent ma peau, la réaction entre la divinité des cieux et le démon des fonds se ferait un plaisir fou de détruire ce qui se dégage autour de moi, en commençant par l’intérieur de mon corps. Détruire l’envoûtement, certes. Détruire mon corps, une question à se poser…
« Tu sais très bien que je pourrais couper ta tête d’un salut de ma main, Illunar. Alors que je souhaite te dépasser de ce néfaste, tu oses me contredire ? C’est la deuxième fois que tu as osé aujourd’hui. A la troisième, ta tête tournera au sol… »
Tu sais très bien qu’il n’y a toujours une troisième fois si la deuxième a osé exister, Inari. Mais personnellement, je veux savoir pourquoi mon corps bouge tout seul. Je peux penser, je ne peux pas bouger. De moi-même en tout cas. Je ne laisserai pas le sacre de tes ongles tomber sur moi avant de savoir pourquoi nous avons été utilisés. Tu souris et tu disparais de ta forme humaine pour reprendre une forme brumeuse. Le bruit de vent semble au requiem doux. En effet, l’appel de la mort hurle aux vents. Je souris, je lève les yeux, baisse mes paupières ; il ne nous reste que quelques heures.
Voici quelques minutes que je me tiens à côté de Kôta et d’une blondasse. Drake, qu’elle s’appelle. C’est un homme, mais je ne sens que du mépris face à lui. Est-ce parce que la divinité m’a raconté ce qu’il s’est passé à quelques mètres de ma position antérieure sur l’île ? Est-ce parce que les vents ne m’ont pas inspirés confiance lorsque mon regard s’est posé sur lui ? Est-ce parce que je suis envoûté et que ma perception peut sembler faible ? Je ne sais pas. Mais rien n’est positif face à lui. Et soudain, un cri. Alors que nous étions dans cette caverne ouverte par Kôta où les rochers restant aurez pu survivre, portés dans une cargaison, lancée sur la salle face de Sylla, un chant lourd et puissant se fait entendre. D’un claquement de doigt, j’annule les effets du bruit charmé à la hauteur de mes oreilles, invitant à un autre claquement à faire la même chose pour les tympans du deuxième pégase. Le blond, lui, semble avoir été touché. Ce chant a donné quelque chose de sensible au vent. En effet, il semble bénéfique. J’aurais voulu l’entendre, mais apparemment, l’envoûtement arrive à avoir accès à mes organes magiques. Le blond semble avoir repris ses esprits. De notre côté, nous avons accès à un antre bercé d’une rivière sous la montagne. Des sirènes, telles que celles qui m’ont offert la puissance il y a quelques minutes contre Sylla. Je regarde Kôta d’un air morne. Mon bras se lève, droit. Le chant des sirènes est capturé par l’air en contrôle. Il l’absorbe. Et d’un relâchement horrible, l’air hurle le chant, le modifiant, faisant saigner les tympans du blond jusqu’à la mort, lui rappelant qu’il ne doit pas détruire son envoûtement, qu’il faut écouter Sylla. Et finalement ce bruit s’étouffe dans l’eau qui aspire l’air contrôlé, invoquant coalescence dans cette grotte où les bulles s’accrochent aux parois rocheuses. Si les sirènes ne font pas quelque chose, l’envoûtement de Sylla pourrait bien servir à me faire faire exploser l’entière rivière souterraine, le corps des sirènes, la grotte rocheuse… nous serons tous tués par l’éboulement.
Ils déboulent devant vos yeux, font leur entré dans la cavité où le chant inonde et abonde, mêlant vos voix et vos magies dans une union sacré, une mélodie pour tenter à votre tour d'envouter.
Brisée alors que l'attaque fuse, dévastatrice alors qu'elle combine l'air et l'eau, change les sons et fait vibrer la terre, l'eau s'agite et dans l'antre des sirènes et la montagne tremble en son coeur et en son être sous la rafale de magie.
La Montagne grogne, meurtrie.
Puis d'un coup, tout semble se stabiliser, tout semble se figer, stopper dans le temps. Semble alors que soudain la Montagne vient vibrer en son coeur, vient trembler de tout son être alors que de la roche jaillie l'énergie aux couleurs du printemps, que la lumière verte fuse pour fracasser le sol devant les corps raides et dressés des protecteurs des sirènes. Se modèle alors que la lumière prend les formes de la féminité, dessine la chevelure brune tombant en cascade dans son dos. Yeux noirs de jais alors qu'elle s'impose là, portrait craché de la cause de votre trépas. Syla.
Ses bras s'ouvrent comme un don à offrir au ciel et à la terre, la magie s'active et s’illumine, verte et vive, tel une étincelle de vie, elle irradie. Iradie de ses mains et de son corps entier, irradie en une puissante onde de venant se propager. Et alors que la lumière se répand, qu'elle embrase de son toucher, tu le sens Abigail, oui tu la sent l'énergie affluer en ton être, tu sens la fatigue et la douleur s'effacer, oui tu le sens Damaz, tu sens cette douce chaleur vive et apaisante, tu sens les plaies lentement de refermer en insufflant à ton être une énergie qui commençait à manquer.
Irradie alors que l'onde se propage, vient envelopper la carcasse agonisante de Diego, que lentement sur son corps les plaies commencent à se refermer, que le souffle de vie vient regorger ses poumons d'une énergie nouvelle chassant la mort rampante.
Oui tu le sens Drake, tu le sens en toi et dans ta chaire, l'envoutement s’évaporer, que ton corps retrouve sa taille habituel, que ton visage retrouve ses traits apaisés malgré la douleur, tu la sens cette liberté avant de tout simplement t'effondrer sous la force du contre choc que t'infliges l'éviction du poison, corps incapable de supporter tout les efforts et la magie dépensée depuis des heures.
Et l'onde se propage, tente d’envelopper les deux silhouette encore présente, tente alors qu'elle ne peut les toucher, que se dresser autour de leurs corps une aura noire et flamboyante, brulante alors qu'à son contact la lumière verte se meurt et disparait.
La femme reste stoïque et droite, impassible alors qu'elle sent jusqu'en dans sa chaire l’œuvre de sa propre sœur. Sa voix s'élève, d'outre tombe, cinglante et obsédante à l'intension des deux silhouette dans son dos.
" Puisque ma soeur aime changer les règles il suffisait de les rétablir. Néanmoins je ne peux lever l'envoutement frappant ces deux là, il est bien trop direct, bien trop puissant. Une partie de vos forces vous ont été redonnées, vos deux autres amis sont maintenant hors de Danger, ne vous en fait pas pour eux, je les protégerai tout en maintenant la montagne."
Et ses mots elle disparait, se dissipe en faisceau d'énergies verts enveloppant les corps inconscients de Drake et Diego, ses derniers disparaissant alors que la lumière viens réintégrer la roche.
Ordre de poste du premier tour : Abigail - Kota - Damaz - Chris - Kota - Abigail - Chris - Damaz et ainsi de suite (en gros arrivé à Damaz on repart du début Abigail etc)
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Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Dim 29 Juin - 14:01
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
Leurs silhouettes ombrageaient l'allée du tunnel, leurs pas résonnaient comme un rugissement de foudre. Les iris d'Abigail devinrent grisâtre, comme si ses yeux bleus s'étaient éteints. Alors que leur chant se contorsionnait dans l'air, distordu par un sortilège de Chris, elle sentit le tremblement sinistre de l'eau et une femme apparût face à elle. Cette même femme qu'elle avait vu – elle se propagea dans une étincelle émeraude, et Abigail sentit ses plaies se refermer, une nouvelle force insufflée à ses muscles et à son âme. Mais les lésions qui tatouaient son esprit ne furent pas soignés : C'était horrible, de faire face aux gens de sa propre guilde, aliénés par l'envoûtement d'un baiser réclamant vengeance.
Syla éclata en fragments d'énergie et enveloppa Drake et Diego, avant de ne former plus qu'un avec la roche. Abigail resta debout, stoïque. Ses jambes tremblaient. Elle avait peur, les crépitement de son cœur lui meurtrissait la poitrine tant ils étaient violents. Elle avait peur de les perdre – peur de ne jamais les revoir – peur qu'ils ne restent que les pantins d'une entité qui se refuserait de les libérer. Abigail ne s'imaginait pas pouvoir les attaquer au profit d'une bataille entre deux sœurs. Non, elle ne voulait pas égarer ses coups sur eux, qu'elle considérait comme ses propres frères.
_ Chris, Kôta... c'était un murmure ténu, presque brisé dans sa gorge. S'il vous plaît, reprenez-vous. Vous êtes beaucoup plus forts que ça, vous ne pouvez pas vous laissez avoir comme ça. Vous ne -
Elle se mordit la lèvre férocement. Pourquoi cela devait-il se passer comme ça ? Elle savait que ses phrases ne changeraient rien. Il y eut juste ce sourire compatissant et triste qui ombragea son visage.
_ On va fous faire revenir.
Elle soupira, avant d'écarter les bras.
_ Ouranos : Caelestam plagam.
D'un coup, tout vibra autour d'eux. Et du haut de la montagne, un faisceau lumineux et enflammé apparut face à Abigail dans un grondement sinistre. Une chevelure de flamme qui incendiait les rétines, deux yeux d'ambres qui fixaient avec cette éclat luisant et carnassier. Tisiphone, la vengeance sinistre était à genoux devant Abigail. Elle se redressa et éclata en deux orbes de vents qui vint se poser dans ses paumes de mains. Un déglutissement pour avaler cette boule abrupte qui s'érigeait dans sa gorge, Abigail scella ses paupières, élabora un décompte.
0.
Elle s'élança vers eux, aussi rapide et agile qu'une amazone. Elle rejoignit ses deux mains ensembles pour faire fusionner les deux sphères de vents, il y eût comme une implosion et elle le lança vers Chris et Kôta. Ce fût comme deux tornades qui s'élevèrent comme un rempart violent, prêt à s'engouffrer contre leurs carcasses. Ils n'avaient pas d'autres choix que de se reclure dans le tunnel s'ils ne voulaient pas finir découper en rondelle par les deux tornades.
Quand elle remarqua qu'ils étaient suffisamment éloignés dans le tunnel, Abigail révoqua son sort et murmura.
_ Ventus.
Une aura verte épousa son corps, elle devenait plus rapide et beaucoup plus forte. Elle marqua un puissant élan, laissant dans son sillage un nuage de poussière et s'engouffra à son tour dans le tunnel, son poing se braqua en arrière et vint se plonger dans une des parois du tunnel, elle en déchira une partie du mur, des pierres abruptes, qui surgirent et foncèrent à nouveau sur Chris et Kôta. A moitié essoufflée, elle se pencha pour récupérer son souffle.
L'adrénaline faisait pulser ses veines à travers sa peau, elle ignorait comme exorciser ces deux automates. Il fallait qu'elle trouve un moyen, la clé qui permettrait de les faire revenir. Et dans le tunnel, sa bouche se fendit en un cri de sirènes. Un cri horrible, abominable qui résonne dans les tympans comme une injure, avec l'écho du tunnel et les vibrations, l'amplitude serait plus forte. Cela pourrait les déstabiliser, le temps que Damaz puisse faire quelque chose.
En tout cas, elle espérait et scellait les deux perles de nacres qui luisaient près de ses paupières.
Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Dim 29 Juin - 15:08
Un malaise se fit ressentir et se répercuta sur les parois abruptes du tunnel – c’était le chant des sirènes, ces créatures mythiques qui les narguaient pour mieux les contrôler. Si les paroles envoutantes ne produisaient qu’un simple dérangement à Kôta, qui n’en prenait pas réellement compte, Drake fut lui irrésistiblement attiré et se rua vers l’avant. Chris et Kôta restaient muets face à cet appel inutile – Kôta fit l’analogie avec la manière dont Drake avait été manipulé, non par contact avec la sorcière alors qu’eux deux avaient goutés ses lèvres, ce qui rendrait le contrôle sans doute plus puissant.
Ils débouchèrent dans la cavité au centre de la Montagne, là où Abigail et Damaz s’étaient stoppés, prêts à les intercepter. Le cœur de Kôta battait lentement mais seul son corps connaissait ce calme absolu car son âme qui n’était pas entravée par le maléfice était toujours plus malmenée par cette situation insupportable. Rapidement apparu entre eux la silhouette angélique d’une femme, sosie de la sorcière, mais qui rayonnait d’une beauté cette fois pure. Son aura envahi la pièce, s’attaquant à tous ceux qui s’y trouvaient et enveloppant les corps d’Abigail, Damaz, Diego et Drake, qui s’écroula, libéré de son sort. Mais l’aura bienfaisante de l’apparition fut repoussée par l’émanation ténébreuse qui s’échappait des corps de Chris et de Kôta.
« Puisque ma sœur aime changer les règles il suffisait de les rétablir. Néanmoins je ne peux lever l'envoutement frappant ces deux-là, il est bien trop direct, bien trop puissant. Une partie de vos forces vous ont été redonnées, vos deux autres amis sont maintenant hors de Danger, ne vous en fait pas pour eux, je les protégerai tout en maintenant la montagne. »
Kôta, écoutant les paroles de la femme, sœur de la sorcière, apprécia ses paroles réconfortantes, qui laissaient apparaitre une possibilité de victoire pour ses amis. Le duo qui avait fait rage au tournoi d’Angel’s Sky avait senti ses forces leur revenir et le jeune garçon se dit que finalement, ils auraient peut-être la force de maitriser les deux Leader incontrôlables. La silhouette disparut. Ne restèrent sur place que le quatuor, l’élite de Blue Pegasus, les dernières forces de la guilde déchue. Pour un ultime combat.
Abigail s’avança la première emportée par sa grâce naturelle et ses paroles réconfortantes. L’instant était grave – tout le monde était conscient qu’ils allaient devoir se frapper entre eux et sans doute à mort, mais chaque Pégase semblait vouloir néanmoins réconforter les autres. Kôta tenta de parler à son tour mais sa mâchoire pendait toujours lamentablement et ne laissait échapper qu’un hululement dérisoire. Il ferma les yeux, se concentrant pour pouvoir supporter ce qui allait arriver. Ce qui était imminent.
La Dame de Fer invoqua une silhouette féminine, c’était la première fois que Kôta contemplait ce versant de la magie de son amie et il en fut impressionné – il aurait voulu la féliciter mais encore une fois fut contraint de ne pousser qu’un cri sourd en guise de mots. L’imposante amazone entra en mouvement, créant deux bourrasques de vent qu’elle envoya voltiger vers les deux garçons. Kôta se rendit compte que ses bras étaient déjà transformés en ailes d’aigle, et il pivota sur lui-même pour créer une mini-tornade qu’il envoya se confronter avec l’autre attaque frontale. Les deux manifestations venteuses explosèrent l’une contre l’autre, forçant les garçons à reculer de quelques pas, se réfugiant dans le tunnel, pour éviter tout dégât, mais au moins ils étaient saufs.
Saufs ? N’aurait-il pas fallu qu’ils soient touchés et vaincus ?
Du nuage de poussière émergea la combattante, rayonnant d’un éclat verdâtre, celui de sa fidèle magie. Elle frappa les parois rocheuses et propulsa les débris à toute vitesse vers eux. Mais en termes de vitesse, Kôta était sans doute aussi rapide qu’elle – et son visage déjà métamorphosé à son tour en fier tête de rapace, il cria pour envoyer une onde supersonique devant lui, l’onde brisant les débris en simples gravats avant qu’ils ne touchèrent les deux garçons. Retrouvant forme humaine, Kôta fonça en avant, bravant la poussière, les mains tendues face à lui pour envoyer une multitude de salves d’énergie pure histoire de se frayer un passage, et il émergea du tunnel en se transformant intégralement, volant vers le haut de la Montagne pour se laisser finalement choir de l’autre côté de la zone, dans le dos d’Abigail et Damaz.
Avec une allure dédaigneuse il contempla ses deux adversaires.
Seuls ses yeux exprimaient une crainte profonde de ce qui allait se passer.
Sujet: Re: 11h20 - Destination Finale [Abigail, Damaz, Diego, Drake, Kota & Chris] Dim 29 Juin - 15:37
Damaz Elandez
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Titre : Chaton frisé Crédit : Bebebe Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23560/35000) Mérite: (855/1600)
"Battle Royal"
Abigail & Damaz
" Déchirement "
Le trouble, la rage, la peur. Tant d'émotions contradictoires, l'espoir ? Désespoir alors que leur chant se brise sous l'influence de Chris émergeant de son aura sombre. Qu'indubitablement il le sait, le sent dans ses os et ses tripes, ils n'ont plus le choix.
Un regard triste versé à Kota, son état pitoyable alors qu'il inspire profondément. Moment ou elle choisit de se manifester, sublime pour les envelopper de cette aura verte, effaçant les plaies, effaçant la fatigue, comme une seconde vie alors que Drake s'effondre, qu'elle engloutie sa silhouette et celle de Diego. Rassurante, il y'a peut-être encore une chance, un envoutement c'est ça ? Bien. Il ne comprend pas tout les tenants et aboutissants, en cet instant il s'en moque a vrai dire alors que cette intervention malgré toute l'horreur de la situation leur redonne une chance. Un regard triste, mais pourtant déterminé jeté à Abigail. Elle apparait, celle dont le regard résonne en son coeur, celle dont l'âme hurle et pleure et la vengeance. Il le sait, il le sent dans ce regard, le sait car il le connait que trop bien, il fait partie de lui. Mais là ce n'est pas la vengeance qui parle, non cette haine, cette rage ce n'est pas la vengeance qui la créée, c'est ce destin qui les happés, qui veut les forcer à s'entre-tuer. Mais il était hors de question qu'il les perde aussi, pas une seconde fois, non jamais, peut importe comment ils les sauveraient. Ensemble, peut-être leur meilleur chance après tout alors que dans le combat leur lien s'est tissé, frères d'armes, complémentaires, connectés.
Qui croirait qu'un simple tournois aurait put faire naître un lien si fort ? Une confiance aveugle dans l'autre face à la mort ? Et les vents s'élancent, brutales et violents. Et dans leur suite Abigail lance l'assaut. Son aura écarlate implose alors qu'il prend sa suite dans la magie venant imprégner son âme, la hyène s'y logeant alors qu'il impulse sa puissance et sa force dans ses muscles, ses yeux prennent la couleur des ténèbres. Tout commençait maintenant. Alors que Kota contre Abigail avec une facilité étrange, il s'en moque alors que c'est sur Chris que se braque son regard de ténèbres aux lueurs de morts. Il se fige, nul besoin de plus après tout alors que son regard vrillé dans le sien il rit. Le rire détonne, strident et carnassier, le rire de la hyène comme une complainte funèbre adressait à Chris alors qu'il le plonge dans la malédiction. Qu'en même temps que sa magie se déverse son corps craque, passif incontrôlable alors que le feu entre ses jambes vient changer ses attributs de masculins en féminin, la douleur dans sa poitrine alors que les seins pousses, que tout son corps s'affine, se féminise. Car à chaque rire son sexe devait changer. Et pendant qu'il devient femme la complainte funèbre s'abat sur Chris.
La complainte des suppliciés alors que les ténèbres noient tout autour de lui, que ne reste qu'un noir obsédant, profond et carnassier ou retentit un cri. Un cri puis un autre alors que les silhouettes éthérées se dessinent devant ses yeux. Ceux qu'il a perdu, ceux morts pas sa faute, ta culpabilité devenant ton pire ennemie Chris alors que tu la vois, cette blonde disant que tout est ta faute. Que dans le même temps ceux que tu as tué, ceux dont tes mains ont privé de vie apparaissent à leurs côtés, criant dans un râle d'agonie strident, criant la mort et a vengeance. Tu le sens Chris alors qu'ils t’encerclent dans ces ténèbres absolue, tu l'entends alors que tous, à l'unanimité te désignent seul et unique responsable de leur mort. Toi et uniquement toi, tu les as tués Chris, ils sont morts à cause de toi Chris et ils s'approchent, criant leur douleur et leur haine. Ton jugement qu'ils attendent, car leurs fins ils ne la doivent qu'à toi Chris. Morts à cause de toi. Morte à cause de toi alors que la blonde, cette enfant te ressemblant te regardent avec de grands yeux pleins de larmes, son spectre comme à moitié brulé, carbonisée. Elle te regarde, et sa voix que tu reconnais s'élève douce et sans appel.
" Pourquoi ? J'avais confiance en toi... J'avais confiance et tu m'as laissé seule... Tu m'as laissé là...