Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Dim 11 Jan - 10:39
Uriel Rudraksha
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Mar 13 Jan - 20:25
Bacchus Groh
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Trois jours pour tout changer
Uriel Rudraksha
Un rang. Une identité. Tu hésites. Devrais-tu vraiment lui dire qui est l'être choisie? Qui est l'élue qui t'as fait figer sur place quand tu l'as croisé quand t'es allé évacuer la merde qui te poussait dans le derrière? Tu as vu son visage dans un journal, tu l'as vue et tu l'as aimée d'un simple regard ,d'une seule main et de quelques secondes. C'était jouissif que de l'imaginer. Personne ne t'a fait cet effet-là et c'est pourquoi tu as lancé cette mission et que t'as envie de la rencontrer sans avoir honte de toi-même pour une fois. La honte, c'est pas ce qui t'a retenu auparavant, mais cette fois, juste pour cette fois tu es prêt à faire ces efforts et rencontrer cette biquette comme il se doit, comme la noblesse de sa hauteur l'exige. Tes mains sur tes hanches, tu avances un peu ta tête pour ressembler à une poule, ta voix parvint à trouver son chemin:
" Elle se nomme Elena Vandervald. C'est une haute-gradée du Conseil la poulette, tu comprends maintenant? "
Elle n'est pas juste belle, mais elle pétille la grâce. Toi, t'es qu'un barbare sorti d'un tonneau de bière qui n'a probablement aucune chance. Tu ne l'as jamais vu en vrai, tu ne connais pas son véritable visage, sa véritable expression froide et sérieuse. Tu l'images souriante à tes côtés, tu vois ce noeud papillon à ton cou et sa robe de mariée déjà et pourtant, tu ne lui as même pas parlé. Tu te dis que l'affaire est dans ta poche alors que rien n'a avancé depuis son apparition dans le journal. Tu t'en fous des coutumes différentes qu'il pourrait t'enseigner, ce que tu veux, c'est bien paraître. Il te dit qu'être habillé comme tu es ne fera que te nuire. Tu arques un sourcil et te regarde le bide à l'air. Tu ne comprends pas pourquoi il dit ça. Tu te tapes le ventre pour montrer que c'est aussi dur que de la pierre.
" Et pourtant... À voir des abdominaux aussi découpés et dur, je pense plutôt qu'on m'envierait pour avoir les mêmes! C'est sexy, non? Qui est-ce qui voudrait pas un corps pareil? "
Dans ta tête tu as raison. Personne ne t'arrive à la cheville pour un état physique aussi musclé que le tiens. T'en es tout fier et t'hésite pas à te caresser publiquement pour lui montrer que c'est doux aussi. T'as beaucoup de chemin à faire et tu pars à reculons. Tu repenses à ces ressources financières. Quatro Cerberus a de l'argent mais pas assez pour en jeter par les fenêtres. Refaire ta garde-robe ne pourrait pas te nuire et ça ne serait que plus utile et ce, pour tout le monde! Du moins, ceux qui font ta grandeur à la guilde...
" Tch! C'est pas l'argent qui me fait peur! "
Il te parle du mode de paiement et tu viens de lui dire que t'as de l'argent... peut-être pas la meilleure des idées, mais il parait qu'il accepte d'autres moyens possible pour être payé. Tant mieux, ça pourrait te coûter moins cher que ce que tu penses! Tu croises les bras, puis tu lui tends la main pour conclure le marché. Tu te souviens que ni lui ni toi sait le nom de l'autre. La situation impose donc quelque chose de plus officiel.
" Bacchus Groh... ravi de faire affaires avec toi. "
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Lun 26 Jan - 4:57
Uriel Rudraksha
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Mer 28 Jan - 14:24
Bacchus Groh
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Trois jours pour tout changer
Uriel Rudraksha
Vulgaire. Il a dit que ton nom est vulgaire. Il te traite de gros vulgaire mal élevé... mais tu ris. C'est pas le premier qui te le dit, mais c'est le premier à se méprendre avec ton nom de famille. Tu as envie de lui montrer du doigt cette erreur, tu en as envie, mais tu as assez fait peur aux vendeuses comme ça. Depuis ton arrivée dans la boutique que tu fais le singe, il y a tout de même des limites à tout. Tu en es conscient, mais tu aimes provoquer, c'est ça qui fait vibrer ton âme. C'est ça qui te fait sourire, rire et qui te pousse à lever le poing vers autrui, tantôt une chaise, une table, jusqu'à foutre le bordel tout autour de toi.
" Bonne blague! Mais c'est mon nom de famille quand même... "
Sourire amusé, la tête tendue vers l'avant, t'es fébrile d'excitation pour la bagarre... mais il n'y en a pas. Fausse alerte, rentre les crocs et les griffes le cerbère, ce sera pour une autre fois. Il ne connaît pas cette fleur orgasmique. Quel dommage parce que lui aussi aurait un oeil dessus et là, tu aurais pu te battre. T'arrives plus à te retenir, le rire au fond de ta gorge craque. Tu ris un bon coup avant de t'arrêter. T'es bien en retard pour rire d'une blague aussi pourri quand même... Le gars te dit que tu as peut-être une chance avec cette Vandervald... Ça doit être pour ça que tu rigoles comme un abruti. T'es content de constater que tout n'est pas perdu et que tu pourras peut-être goûter à cette minette des hauts-quartiers. T'en meurs d'envie pas vrai? Lui aussi, ton ami, en meurt d'envies...
Puis, le rouquin essaie de t'expliquer que se comporter en gentilhomme est la meilleure façon d'amadouer Elena. Te cacher ta perfection derrière tes vêtements serait comme lorsqu'on offre un bonbon à quelqu'un. L'emballage fait pétiller les yeux, quand on le déballe, on salive de tous les orifices possible. On en raffole, on a soudainement plus faim que la normale que ça en est malsain. Tu aimes ça. Tu acceptes intérieurement de te faire habiller comme un bonbon... et tu rêves déjà de la voir saliver lorsqu'elle te déshabillera. Oh oui... ça t'excite. Pas vrai Groh? Et là... le gars fait l'erreur de vouloir s'informer sur sa personne. Tu ne peux pas t'empêcher d'ouvrir la bouche pour lui répondre. C'est plus fort que toi. Juste à lui parler de la situation, Vandervald t'obsède.
" Tu... Vous? Voulez savoir qui elle est hein? Elle est chaude comme le désert, mais aussi humide que l'océan... Oh ouais... fraîche comme la forêt... Sublime comme le ciel... Oh ouais.... comme ça... je le jure... "
Tu te laisses emporter par ton excitation. Tu prends une table littéralement et fais des mouvements de de va-et-viens avec ton bassin, faisant grincer le bas de ses pattes contre le plancher. Ça dure... au moins une minute avant que tu te réveilles, que tu tousses pour faire comme si rien ne vient de se passer, tu te caches le bas du corps d'une main et de l'autre, tu te prends la hanche. Les vendeuses sont encore plus effrayées par ton attitude... Ce doit être pour ça qu'Uriel te propose de faire ça ailleurs... Tu te diriges vers la porte et enlève la table d'un geste brusque pour la remettre à sa place. Tu ouvres la portes et envoies la main aux jeunes femmes
" À la prochaine mes coquines! "
À voir le regard effrayé dans leurs yeux, elles ne veulent clairement pas te revoir de sitôt. Tu marches côte à côte avec le gars et tu lui demandes enfin:
" On va où maintenant? "
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Lun 23 Fév - 17:58
Uriel Rudraksha
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Sam 28 Fév - 22:27
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Trois jours pour tout changer
Uriel Rudraksha
S'habiller... s'habiller... Tu te regardes toi-même et pourtant, tu te trouves pas mal. Tu t'es toujours promené avec ton armure et ça n'a dérangé personne jusqu'ici. Tu te demandes à quoi ça sert de bien s'habiller si tout est pour être retiré sauvagement en fin de soirée? À quoi ça sert de bien s'habiller mis à part dépenser pour avoir l'air riche en public? Bien s'habiller, c'est pour ceux qui veulent faire bonne figure, qui veulent avoir l'air frais, qui veulent qu'on pense qu'en claquant des doigts, leur gonzesse aura une bague en diamant au doigt. S'habiller c'est pour éviter de faire des jaloux quant à la taille de ton sexe. Tu sais qu'ils t'envient tous, tu sais qu'ils sont là à s'en mordre les lèvres quand ils regardent tes muscles bien définis dans cette armure. T'habiller, tu l'as jamais fait pour toutes ces raisons... et c'est exactement pour ça que tu vas le faire.
« C'était un accident la table! Je me suis laissé emporter par ce que je ressentais! Si c'est pas de l'amour ça, je me demande bien ce que c'est! »
À entendre tout le monde en parler, tu te dis que l'amour, on la vit tous de façon différente, à des degrés différents. Ton amour pour Elena te fait enculer une table en public, te force à te toucher en lisant le journal et que sa tête est en première page, te fait baver juste à l'imaginer défiler devant toi, descendre les marches de façon tout à fait sexy et envoûtante. Tu y penses très souvent et on dit que lorsqu'une personne nous hante, c'est qu'il doit y avoir de l'amour dans l'air. Tu le sens cet amour, il t'habite jour après jour, toi et ton mini-toi, vous vous entendez sur le même sujet. Vous êtes d'accord sur toutes les facettes de son corps oui, elle est plus que désirable... Tu la veux rien que pour toi.
En route vers le tailleur, il parle de ta poésie... toi? Poétique? Bah si, tu en as fait tout un paragraphe pendant que tu maltraitais la pauvre à quatre pattes devant toi... Il te donne des exemples à dormir debout, mais pourtant tu restes figé, à l'écouter avec attention même si tu ne comprends pas grand chose de sa poésie à lui. La tienne est bien plus directe et sensée! Tu prends une pose pour penser, tu réfléchis avant de te dire qu'il suffit simplement de suivre les étapes qu'il a énoncées. Étape 1: Dire un truc coincé et pas forcément vrai. Tu tousses dans ton poing et tu te lances:
« Attends attends, je vais essayer! Ô très chère dame! Je n'oserais pas le dire, mais mes testicules semblent s'échanger leur mauvaise haleine! »
C'est un truc de coincé pour dire que de dire que tes testicules seraient tellement écrasées dans ton pantalon qu'elles arrivent pas à respirer l'une à l'autre. Et pour le pas forcément vrai: sous ces pantalons, elles se déplacent comme elles veulent, rien pour les retenir, ni pour les soutenir. Tu t'es toujours dit qu'à force de pas arriver à contrôler ton membre et d'être coincé dans ce que tu portes, aussi bien ne rien porter, non? Non. C'est dégueulasse en effet. Avec le temps, tout ça te pendra aux genoux et plus personne voudra te regarder d'un oeil normal. Et tu continues avec la deuxième étape de ses conseils: Avoir l'air sincère et pas regarder ses attributs, mais ce qu'elle porte. Dur pour toi qui a toujours les yeux rivés sur la poitrine des dames:
« Vos chaussures sont si basses qu'elles me forcent à vous regarder droit dans les yeux! »
Et... c'était subtil ça. Bien joué Groh, bien joué. Plutôt que de parler de sa généreuse poitrine et de dire que c'est ça que t'évites de regarder, tu t'en es porté à ses chaussures. Tu prends un air tout fier. Tu le sens que Vandervald ne pourra pas échapper à ton charme digne d'un gladiateur...
« Pas mal hein? Je devrais devenir auteur avec autant de mots poétiques! T'es dis quoi? »
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Mer 25 Mar - 11:43
Uriel Rudraksha
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Ven 3 Avr - 23:20
Bacchus Groh
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Trois jours pour tout changer
Uriel Rudraksha
Une catastrophe? A-t-il seulement bien compris ce que tu viens de dire? N'a-t-il pas ressenti cette poésie comme toi tu l'as ressentie? Comment une chose aussi parfaite peut-elle être perçue par ce gars-là comme de la merde? Tu fais la gueule. Tes yeux sont déformés par la déception, ta bouche est ouverte plus grande d'un côté, tes sourcils suivent le mouvement de la vague de ton incompréhension. Tu y as mis toute ton âme dans ce vers des plus gracieux et délicats. Qu'est-ce qu'il manquait pour plaire à ce type qui sort de nulle part? Il parle de la poésie comme un art subtil... Subtil. Tu te répètes ce mot dans ta tête. Tu te moques intérieurement parce que la subtilité c'est pour les faibles et les hypocrites. Tu as toujours préféré aller droit au but, foncer sans passer par quatre chemins. Il te propose aussi de tirer des vers d'un livre. Tu soupires et c'est de ton air blasé que tu lui réponds:
" C'est pas très wild tout ça... "
Serais-tu capable pour une fois dans ta vie de faire abstraction de ce côté sauvage de ta personnalité? De mettre toute cette excitation dans un placard et ne pas en tenir compte juste pour cette fois et la fois où tu verras Vandervald? Toi qui a vécu presque toutes les années de ton existence dans ce chaos intérieur, cette personnalité volatile et enflammée, ce coeur de lion qui bat dans ta poitrine, cette langue fourchue qui ne s'est jamais empêchée de prononcer un quelconque mot pour qui que ce soit. Les plus prudes t'ont répondu d'une claque au visage et les autres t'ont arrosé. Tu te dis que c'est peut-être pour ça que ton succès est aussi à chier et la source de cette virginité encore bien pure... Tu te grattes la nuque et tu grognes.
" C'est tout un défi, la poésie... mon âme vibre juste à l'idée de le relever! "
Ta gorge fait vibrer un rire. Tes poings s'appuient contre tes hanches, le haut de ton corps se courbe vers l'arrière et tu éclates de rire. Rien de plus alléchant que de savoir que le prix à relever ce défi, n'est nulle autre qu'une chatte en chaleur bien fraîche... Tu te délectes d'une langue passée sur tes lèvres avec la plus grande perversité. Tu y penses... tu y penses un peu trop fort aussi et ton membre se durcit malgré toi. D'où vous êtes, il te signale que le magasin de vêtements est tout près et que bientôt, ce sera une transformation digne de ce nom que tu subiras. Cette armure, tu devras la mettre de côté... comme ces petits souliers et ce pantalon trop ample. Bientôt, tu deviendras un homme un vrai, bientôt tu n'arriveras pas à te reconnaître face à un miroir. Tu ravales ta salive parce que tu ne t'es jamais séparé de cette armure depuis des lunes. Elle est pour toi ta meilleure amie. Elle t'a suivi partout là où tu es allé et elle te suivra encore et encore...
Sa main se pose sur la porte et pourtant il ne l'ouvre pas. Il préfère se tourner vers toi et t'avertir que cette boutique te servira de pratique pour jouer les nobles. Il faut que t'aie l'air prétentieux, que tout dans cet endroit te dégoûtera. Tu n'es même pas entré que tu vois dans la vitrine ces vêtements de riches. Ils ne te plaisent pas et ils ne t'ont jamais plus... ce ne sera pas difficile. Le plus difficile ce sera de justement retenir tes pulsions wild. Ce sera difficile s'il y a une fille à l'intérieur... mais il suffira de jouer les désintéressés, les inaccessibles: chose que tu n'as jamais faite.
" C'est bon je te suis! Ce sera un jeu d'enfant! Bwahahaha! "
Vous pénétrez la boutique et c'est cette odeur de vêtements neufs jamais nettoyés qui inonde votre nez. Ça aussi, ça t'aide d'avoir cet air de prétentieux. Tu grimaces, l'air maussade et de mauvaise humeur qu'on te force à faire du shopping. À peine entrés qu'un bonhomme vous interpelle et c'est le rouquin qui répond en te faisant passer pour un prince des terres barbares de l'ouest. Ton sourire s'agrandit parce que le gars sait flatter ton égo. Puis cette odeur de parfum féminin qui te fait regarder à gauche et à droite avec rapidité pour repérer la beauté tout au fond. Tout sourire dans le but de t'engager pour lui parler, c'est Wesson qui te force à contourner sa position pour t'enfoncer plus loin dans la boutique. Vous vous reverrez sûrement puisqu'elle a l'air d'une employée bien banale.
" Alors ici, nous avons la collection de dernier cri avec les couleurs à la mode et un scintillement digne d'un bijou poli! Les lignes verticales de ces modèles embelliront votre silhouette et fera de vous le plus charmant des princes! "
" Tu te fous de moi? J'ai vraiment besoin de ces lignes à deux balles pour une silhouette de dieu comme la mienne? Vous manquez cruellement de sens de l'observation, bonhomme... Serviteur, vous connaissez mes goûts, enseignez donc à cet incompétent les goûts d'un prince de l'ouest! "
Et maintenant, il devra se démerder avec le vendeur. Pendant ce temps, tu disparais, tu fais comme si tu es désintéressé par ce qu'il a à dire. Tu contournes les tables avant d'arriver côte à côte avec cette dite beauté dont tu ignores le nom. Tu souris comme un séducteur et tu respires cette fierté. Cette flamme de désir de possession dans tes yeux croise les siens. Tu élèves la voix juste assez pour qu'elle t'entende pendant que les deux autres sont occupés à te trouver des vêtements.
" Coucou bébé... tu veux voir mes bijoux royaux? "
" Que... Quoi? PAPAAAAA! "
" Pa...? Bordel! C'était juste une blague! Ha! Ha! Allez ris! Ris pour le prince de l'ouest! RIS J'AI DIT! "
Reste à voir si son cri de détresse s'est rendu jusqu'à eux...
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Lun 27 Avr - 21:55
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus] Jeu 30 Avr - 14:34
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Trois jours pour tout changer
Uriel Rudraksha
Un cri? Pourquoi elle crie celle-là? Tu ne l'as même pas touchée! Il faut croire que tu fais jouir la gente féminine de ta simple voix et que la fille est excitée par son père si elle a prononcé son nom en criant comme ça... Non en fait, t'as mal saisi. Elle n'a pas joui, mais elle a eu la peur de sa vie en voyant ta tronche de merde se présenter et tenter ne serait-ce qu'un instant de la séduire. Elle a compris ce que tu voulais faire, elle a saisi qu'il ne s'agissait pas d'une blague pourrie ou d'un cinéma. Son cri a eu comme résultat de ramener toute la cavalerie du magasin. Wesson et ton serviteur n'ont pas l'air de bonne humeur. T'as envie de la gifler parce qu'elle n'a pas ri comme tu lui as demandé de le faire. Tu es un putain de prince de l'ouest et ces sous-merdes ne sont pas foutues de rire comme tu le souhaites? Tu boudes.
T'as envie de rétorquer, de lui dire que jamais dans 100 ans tu l'aurais touchée sa pucelle... une pucelle qui vit encore chez papa. Ça t'intéresse royalement pas. Ça te prend une fille indépendante, de ton âge et wild si tu veux partager ton trône... T'es coupé sèchement par monsieur le serviteur qui tente de sauver la mise en t'excusant. C'est vrai qu'un prince barbare ça manque de manières et ça, il aurait du s'en rendre compte avant le Wesson quand le rouquin t'a présenté officiellement. Un malentendu qui t'a fait croire que la femme est de la marchandise? En fait, c'est exactement comme ça que tu penses. De la marchandise, des femmes qui ne savent qu'obéir à des hommes leur jappant des ordres: c'est ça ton monde idéal. Là où la femme n'a pas de droits, là où la femme se situe en bas de l'échelle, te baise les pieds avant même que tu l'aies demandé, celle qui te prépare ton sandwich et ta bière dès que tu viens de rentrer: c'est ça la vraie vie.
« Oui oui! Désolé pour ce malentendu très chère demoiselle... »
Tu t'inclines à contre-coeur. La tête penchée, faisant face au plancher, t'en profites pour grimacer. Quand tu te relèves, tu affiches cet air excusé et te gratte le derrière de la tête. Une autre question t'est posée. Des fraises et des collants? Tu arques un sourcil. Tu regardes autour de toi et tu ne vois ni fraise ni guimauves. Tu attends que ces deux-là prennent une distance pour mettre la fille en sûreté avant de t'approcher de ton serviteur pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille:
« Yo... y'a pas de fraise ou de bonbons ici.. De quoi tu parles, merde? »
C'est pas dans ton vocabulaire à toi. Tu n'as rien saisi et tu ne sais surtout pas ce qu'il mijote. En toute innocence, tu l'as laissé mener la chose. Tu t'es dit qu'il sait de quoi il parle et qu'il sait où il s'en va avec ses idées de grand costumier.
« Finissons-en serviteur... »
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Sujet: Re: Trois jours pour tout changer [PV Bacchus]