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Alouarn Grimgorson
 MessageSujet: Alouarn Grimgorson   Alouarn Grimgorson EmptyMar 17 Juin - 18:57

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

Indépendant Légal

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♠ Grimgorson Alouarn ♠
♦ feat Renji Abarai ♦



♦ Généralités ♦
♠ Identity ♠
Nom : Grimgorson.
Prenoms : Alouarn.
Sexe : Masculin.
Age : 28 ans.
Date de naissance : 4 janvier 763.

Lieu de naissance : Oshibana
Activité(s) : comédien, chercheur, aventurier.
Guilde : Aucune, pour le moment.
Statut : Mage indépendant.
Surnom : Le Joyeux Petit Joueur de Légendes.
♠ ♦ ♠ ♦




♠ Psychologie ♠


Grand-Père disait souvent que ce qui manquait le plus au monde, c’était le rire. Paix à son âme. Il est mort une nuit d’été, en silence, dans un sommeil paisible. Je lui avais promis de ne pas pleurer. Les larmes c’est pour les pleutres et les poltrons, m’affirmait-il avec un demi-sourire. Il aurait aussi du me glisser à l’oreille que le rire ne pouvait pas exprimer certaines douleurs, et que le chagrin pouvait être le meilleur dans l’expression de la souffrance.

Le monde est une grande scène de théâtre dont nous sommes les acteurs. Et les meilleurs personnages sont ceux qui apportent un peu de joie et de bonne humeur dans ce royaume où la noirceur du cœur des heures danse avec la malveillance des sabres de guerre. J’ai suivi le chemin de ces costumes colorés qui, à chaque spectacle de rue, enchantent petits et grands. Nous avons tout dansé : les traditionnelles comme les nouvelles, les pirouettes et les galipettes, les figures acrobatiques et les ballets de grimaces. Nous avons beaucoup raconté : les contes et les légendes, les histoires qui empreintent quelques notes à la légèreté et celles qui prennent une tournure dramatique, les récits des grands héros mais aussi ceux des petits paysans, nous avons entendu, nous avons transmis, et il y a encore tant à apprendre et à parcourir pour voir un petit sourire sur un visage, et les yeux des enfants briller devant tant d’aventures extraordinaires où la fin est une infinité de possibilités !

***

Mes amis, quelque soit l’horizon d’où vous venez, approchez ! Et ceux que je ne connais pas encore, venez aussi ! Laissez-moi vous raconter une histoire, la fable d’un homme qui parcourait le monde à la recherche de connaissances. Il est l’heure de faire la peinture de ce vagabond au cœur grand comme la main.

C’était un individu des plus ordinaires qui, après avoir promis à son Grand-Père de ne plus jamais pleurer, avait oublié comment les larmes roulaient sur les joues. Son plus grand secret avait été de trouver une recette magique : celle qui avait le pouvoir de mettre un peu de baume de gaieté sur les âmes du peuple. Cette potion n’est point compliquée : il suffit d’un errant, d’un mendiant, d’un misérable ou d’un voyageur, d’un peu d’imagination, de quelques tours de passe-passe et d’une bonne histoire. Mélangez le tout et vous obtiendrez un spectacle qui ravira petits et grands. Et avec le sourire, je vous prie.

J’aime ce que je fais. J’apprécie les routes, les forêts et les montagnes, les lacs et les rivières, les petits ruisseaux d’été et les mares gelées d’hiver, la compagnie de mes semblables le temps d’un voyage, ou la solitude des grandes plaines. Quoi de mieux que de partager les dernières nouvelles avec mes camarades, les nouveaux comme les anciens, comme de travailler mes dernières créations, seul, assis dans ma caravane de bois. Je suis connu pour ma franchise et mon honnêteté, pour mon calme et ma douceur. J’ai rarement un mot plus haut que l’autre, hormis durant les spectacles de rue (ou de foire) où les personnages que j’incarne demandent de la voix et de la passion. J’ai passé ma vie sur les chemins, qu’il neige, qu’il pleuve, ou qu’il vente. Les intempéries, les travaux au sein de la communauté des comédiens vagabonds et les voyages ont permis à mon corps de se développer et, bien que je n’atteigne pas les montagnes de muscles de nos combattants à mains nus (spectacles de combats pendant les foires), je suis quand même assez fier de ma musculature. Oui, oui, je suis un tantinet orgueilleux, mais, que voulez-vous, les hommes aiment à montrer combien ils sont forts ! Un peu d’autodérision ne me fera jamais grand mal !

Les routes ont toujours offert des bons et des mauvais jours. Il faut faire avec. Lorsque les roues des caravanes se cassent ou restent coincées (dans la boue les jours de pluie notamment), lorsque les chevaux refusent d’avancer, lorsque les routes sont impraticables pour les plus faibles d’entre nous, lorsque la nourriture se fait rare, lorsque les brigands sillonnent les forêts et s’en prennent à nos familles et à nos amis, nous ne pouvons compter que sur les membres de la troupe. Un grand sens du partage et de la protection s’est ainsi développé au sein de ce que nous pouvons appeler une famille : peu importe que nous ne venions pas du même monde, du même horizon ; peu importe si nous ne parlons pas bien les différentes langues natales qui se croisent et s’entrecroisent ; peu importe que nous ne soyons pas du même sang ; amis ou étrangers, nous sommes tous uniques, nous sommes tous liés, nous sommes tous des frères et sœurs, nous sommes une famille.

La vie au sein d’une troupe de théâtre ambulante offre de multiples avantages. Les questions sont rarement posées. Les crimes commis (vols, viols, crimes, …) contre ou par un membre de notre communauté sont sévèrement punis par les doyens. La paix est l’un des moteurs de notre vie au sein de notre compagnie. Néanmoins, je vous avoue que ma kleptomanie m'a posé de nombreux problèmes par rapport à certaines lois de notre compagnie. Et puis, nous voyageons ! La vie n’est certes pas simple tous les jours, mais c’est largement compensé par toutes les rencontres que nous faisons, les fabuleux paysages que nous croisons, et les connaissances que nous acquérons. Pour ne rien vous cacher, chacun d’entre nous possède des petits comme des gros secrets. Ces derniers sont souvent partagés avec le reste du groupe, pour un bon fonctionnement de l’équipe. Certains sont juste plus durs à accepter que d’autres car difficiles à comprendre et à gérer.

Par exemple, je suis schizophrène. Et oui, cette maladie mentale c’est déclarée alors que nous venions de fêter mon dix-huitième anniversaire. Elle est transmise depuis plusieurs générations déjà dans ma famille. Etrangement, le dernier cas connu avant moi était mon grand-père. Mes parents avaient longuement prié les Dieux pour qu’elle m’épargne aussi. Les Dieux ont été sourds à leurs appels. Au fur et à mesure qu’elle se mettait à ronger mon esprit, mes parents s’éloignèrent peu à peu de moi, mon père ne pouvant supporter l’idée de s’occuper d’un nouveau schizophrène, ma mère n’avait pas la force de voir son fils dans un état aussi instable. De ce fait, lorsque la Cérémonie du Don de Soi (cérémonie traditionnelle de la troupe qui consiste à ce qu’un individu donne tout ce qu’il possède à la compagnie, et en échange, chaque membre de la troupe donne un objet à celui qui effectue la cérémonie. Les doyens ont pour habitude d’offrir une roulotte à l’individu en question pour qu’il puisse pleinement faire parti de la troupe en tant que comédien. Généralement, cette cérémonie se déroule au cours de la vingt-et-unième année) fut effectuée, Linus Baxter, médecin, vint habiter avec moi sur décision des Anciens et de mes grands-parents. L’un de nos chefs avait de nombreuses relations avec les écoles de médecine et ceux ou celles qui cherchaient des stages (ou un premier « job ») pouvaient accéder à ce poste.

Je parle, je parle, mais vous n’êtes pas plus avancés sur l’étendue de ma maladie psychologique. Les trois premières années ne furent pas vraiment troublées, ce qui laissa champ libre à ma schizophrénie qui fit alors des ravages. J’avais juste des impressions d’étrangetés sur le monde, pensant parfois que les gens qui m’étaient pourtant bienveillants voulaient absolument me faire du mal (pourtant, on s’en prendrait à deux fois avant de chercher querelle avec moi). Les mois passèrent, et ce sentiment de persécution s’accentua, en même temps que d’étonnants intérêts (comme manger des cornichons avec de la confiture, parler à des objets inanimés, …). Puis vinrent les troubles d’attention et de concentration, je n’étais plus capable de suivre correctement une conversation, ma mémoire me faisait défaut et mes fonctions exécutives firent alors des leurs dans la vie de tous les jours (par exemple, je n’arrive plus à être autonome et à m’adapter à certaines situations, comme me préparer à manger, ou à aider pour les tâches journalières du campement). Mon état se stabilisa pourtant grâce au théâtre et aux multiples inventions et stratagèmes que je confectionnais dans ma roulotte. Linus Baxter me faisait faire de nombreux exercices pour que je réapprenne la vie avec ma maladie psychologique.

Puis, au cours de ma vingt-et-unième année, alors que des diagnostics prometteurs avaient été engagés, je fis une nouvelle descente aux enfers. Ce fut d’abord les hallucinations auditives, je crus alors devenir complètement fou. Etrangement, lorsque je pus associer les voix à des personnages (hallucinations visuelles), mon état se stabilisa à nouveau et je devins beaucoup plus calme. Ces crises hallucinatoires ne sont pas permanentes. Elles surviennent souvent durant les périodes de grands stress, les longs moments de solitude (lorsque mon médecin qui est aussi devenu mon ami part chercher des plantes pour certaines décoctions de son invention et qui calment certaines de mes hallucinations), lors de violents orages et lorsque quelque chose que je ne comprends pas (ou que je comprends différemment à cause de ma maladie) me heurte de plein fouet. Je dois vous avouer que des personnages récurrents se font une joie de me rejoindre dans mes délires hallucinatoires et auditifs, entre autre Natsu Dragneel, puissant mage de Fairy Tail. Il est devenu presque une idole. Je ne l’ai, certes, jamais vu et mes espoirs de le rencontrer un jour, ont été réduits à néant de par la honte que je me porte. Je suis persuadé qu’il ne s’intéressera jamais à un petit mage saltimbanque comme moi mais il n’en reste pas moins un modèle héroïque et de cool attitude auquel je veux à tout prix ressembler.

Aujourd’hui, je vis avec mes hauts et mes bas, mes craintes et mes souffrances, mes joies et mes peines. Même si les larmes ne coulent plus, mes yeux savent exprimer toute ma détresse face à ce monde en plein mouvement, ce corps et cette âme qui sont miens mais dont j’ai encore si peur. J’ai honte de ce que je suis, de cette différence qui épouvante les enfants de la troupe, de ces regards pesants sur ma nuque, de ces yeux qui me dévisagent comme si j’étais une bête de foire. Je ne peux en vouloir à la troupe : la différence a toujours fait peur aux hommes. Elle leur broie les intestins, leur fait remonter des cauchemars qu’ils croyaient avoir oublier à tout jamais. Oui, la crainte est effrayante, la frayeur est sueur dans le dos, l’effroi est le reflet même de l’âme du commun des mortels. Non, je suis chez moi. Nous sommes une famille. Et nous avons tous des gros secrets que la troupe se doit de partager. Même si certains sont plus durs à accepter que d’autres. Il paraît que le temps adoucit les mœurs. Mais le temps est une notion si abstraite, si lointaine. Le temps… personne ne peut jamais l’attraper !

Ah, et puis les petits secrets. Nous n’en avons pas beaucoup parlé… Vous voulez savoir le mien ? Mais… promis, ça reste entre nous ? Imaginez un peu le scandale que cela produirait si mes parents apprenaient que je suis homosexuel en plus d’être schizophrène. C’est déjà assez dur pour eux de m’accepter avec cette maladie, alors en plus si mon orientation sexuelle n’est pas dans la « norme ». Ma famille est très ouverte d’esprit sur beaucoup de choses… Il est dommage que je fusse tombé sur les mauvaises ! A dire vrai, je n’ai jamais eu de relations stables. Non, je l’admets, je n’ai jamais eu de relations tout court. Etre encore puceau à mon âge… Je n’imagine pas les commentaires qui se feraient si ça venait à se savoir ! J’ai pourtant essayé ! Plusieurs fois, même ! Mais rien à faire ! Je me suis rapidement rendu compte que je n’appréciais pas vraiment être dans les bras d’une femme, bien au contraire ! Pour les quelques fois ou Linus m’avait poussé à le faire, j’étais resté complètement bloqué, tétanisé ! Je n’avais même pas passé l’étape de me retrouver complètement nu à leurs côtés ! Et puis Linus avait pris les choses en mains, trouvant cela bien triste que je reste seul jusqu’à la fin de mes jours ! Je découvris bien malgré moi qu’il aimait le sexe, et que tout ce qu’il y avait à connaître sur les relations sexuelles, il le savait ! Je dois admettre que c’est un très bon professeur ! C’est là que je compris que je préférais la présence d’un homme à mes côtés. Bien qu’il n’est pas encore réussi à me mettre dans son lit pour un quelconque rapport, il ne me pressait pas pour autant ! Il m’apprit alors les caresses et les baisers, les gestes qui excitaient et ceux qui faisaient lâcher prise ! Il me fit comprendre que le corps n’était pas un démon, et qu’il était tout à fait normal qu’un homme ait des besoins à assouvir. Linus n’était nullement gêné par tout ce qui concernait le sexe, et n’en parlait sans être embarrasser le moins du monde. De ce fait, durant nos « leçons » hebdomadaires, il n’hésitait pas utiliser son propre corps pour m’expliquer : et, selon ses propres dires « pour que je m’entraines » ! Heureusement que nous étions seulement tous les deux tellement ça me mettait mal à l’aise ! Il aimait me répéter : « Si tu ne vois pas en grandeur nature, et si tu ne t’entraines pas, tu ne pourras jamais vraiment savoir ! Les rapports, c’est comme toute chose, ça s’apprend ! Et ce n’est pas qu’avec de la théorie que tu vas apprendre ! ». Ce que j’aimais dans ce genre de relation, c’est que Linus ne me pressait jamais et il s’adaptait toujours à mon rythme : il ne se mettait jamais en colère, et ne cessait de me dire que j’aurais le déclic, un jour !

Passons donc à des choses plus joyeuses. Bien que, je le conçois, certains de mes défauts prennent énormément de place, je n’ai pas totalement changé. Enfin, si, je me suis en quelque sorte métamorphosé. Mais il reste quand même un peu de l’ancien moi… Quelque part. On raconte souvent que la confiance est un met exquis, précieux et rare, mais qu’une fois que nous l’avons trouvé, elle est un délice pour les papilles. Ceux de la troupe, malgré les évènements de ces dernières années, ont obtenu la mienne bien que, de leur côté, ils ne savent pas trop où se positionner pour m’accorder la leur. Cette confiance est précieuse puisqu’elle permet à chacun de s’accomplir pleinement. La famille fait parti de mon petit monde, réel ou irréel. Malgré mes difficultés à rester très longtemps concentré sur le même travail (hormis pour les spectacles et la confection d’objets dans ma caravane), les besognes que l’on me demande de faire sont réalisées, certes plus doucement, mais accomplies correctement jusqu’au bout. Quoi qu’il arrive, la vie est bien trop courte pour regretter le passé. Je ne peux plus le changer : à moi de faire en sorte que mon avenir soit le plus beau et le plus heureux possible.

Mon rêve ? Je vous ai parlé de mon rêve ? Non, vraiment ? Comme depuis des générations dans ma famille, nous sommes des magiciens, ayant plus ou moins de puissance. Selon certaines études des anciens et des plus âgés de la troupe, il semblerait que j’ai de grandes aptitudes de ce côté-ci, mais ma maladie contrebalance quelque peu le développement de cette magie. Mais, j’ai promis ! Et une promesse est une promesse. Vous avez déjà tous entendu parlé de Fairy Tail ? Arrêtez, je ne vous crois pas ! Vous devez forcément connaître cette guilde de magiciens. Ah, vous voyez ! Et bien, un jour, je serais aussi puissant qu’eux ! Enfin, ne vous méprenez pas ! Tout ce que je fais c’est être fort pour pouvoir faire le plus beau spectacle d’illusionniste qui soit ! Oui, monsieur ! Oui, madame ! Je suis un mage illusionniste… Et pas de n’importe quelle illusion ! Non, mademoiselle ! Ma spécialité est les illusions par le son ! Ne vous inquiétez pas, je vous en dirais plus mais plus tard car nous nous éloignons trop du sujet. Bon. Fairy Tail. Alors, il y a Monsieur Natsu. Il est fort et courageux. Ses cheveux sont un peu… disons que je les trouve étranges. Le rose un peu violet, c’est véritablement sa couleur de cheveux ? Ce n’est pas très grave après tout. Entre nous, je pense qu’il est tombé dans la marmite de barbe à papa quand il était petit pour que cette couleur de cheveux soit aussi… euh… soit aussi jolie ! Il y a aussi Monsieur Gray. Lui, il est rigolo… Ne vous méprenez pas, il est aussi très fort et très courageux. Mais bon, il est rigolo… Vous voulez savoir pourquoi ? Non, tant pis, je vous le dit quand même : il se promène toujours habillé d’un caleçon… Enfin, vous voyez ce que je veux dire ! Vous vous rendez compte ! Il ne porte que ça ! Vous croyez que c’est une nouvelle technique de drague ? Ça attire beaucoup de monde ? Les autres aussi sont très forts et très courageux. Je vous avoues que je les trouve moins cools que monsieur Natsu et monsieur Gray. Mon dieu, mais j’ai failli oublié mademoiselle Lucy. Mademoiselle Lucy, la jolie mademoiselle Lucy. Vous ne trouvez pas que son prénom possède de jolies consonances ? Je suis sûr que c’est une princesse. Comment je le sais ? Les princesses sont jolies et attentionnées. Comment je le sais ? Et bien, je le sais, c’est tout. Les rencontrer ? Non, jamais vu de toute ma vie. Comprenez moi bien, des mages aussi puissants que ceux de la guilde Fairy Tail ne s’intéressent pas à des mages d’aussi bas niveau que moi… un saltimbanque de surcroit ! Je ne pense pas que je sois leur genre de fréquentations. Ils ont beaucoup mieux à faire… comme sauver le royaume ou un truc du genre ! C’est ce que racontent les histoires en tout cas. Et puis, il y a aussi la guilde de Blue Pegasus ! Même si c’est l’une des plus grosses guildes, je ne vous en veux pas si vous ne la connaissez pas ! Je ne les aime pas eux… Pourquoi ? Et bien… Pour de vrai, ce ne sont pas mes amis ! Comment ? Fairy Tail non plus ? Si… Enfin, un petit peu. Bon, d’accord, pas du tout ! Mais bon, je ne les aime pas quand même ! Il y a Monsieur Daryan. Il porte des chemises pas belles ! Quoi ? Comment ça je pars dans un jugement trop personnel ? Mais ce n’est pas de ma faute si c’est lui qui vient m’embêtez. Comment je sais qu’il porte des chemises ? Mais, je ne le sais pas. Je suppose que pour un dirigeant de guilde, il faut avoir la classe. Et que, depuis que je voyage, les hommes des villes trouvent que la chemise, ça fait classe. A qui je parle ? Et bien, au monsieur juste là ! Comment ça il n’y a personne ? Ah… bon… Euh…

Pfiou, de toute façon, les puissants mages des grandes guildes, ils sont tous bizarres ! Non, non, non, même les gens normaux sont étranges !

Note : Alouarn est un chercheur dans le sens où il passe énormément de son temps à libre à étudier les livres, les hommes et la nature pour trouver et apprendre de nouveaux sons (nature), pour acquérir de nouvelles façon de raconter et transmettre les histoires et les mythes (livre, homme), pour comprendre comment fonctionne et pense le monde (livre, homme, nature), mais aussi rechercher des nouvelles techniques pour s’améliorer dans la confection d’automates (nature, homme). Toutes ces recherches n’ont qu’un seul but : tenir la promesse qu’il a faite à son grand-père, c’est-à-dire amener un peu de rire et de bonne humeur dans un monde qu’il estime bien trop triste. Sa magie ne sera pour lui qu’un moyen d’atteindre son objectif. Au contact de Linus, Alouarn c’est intéressé un peu à comment marche la psychologie. De son point de vue, il a combiné l’étude de la psychologie aux « méchants » des histoires. Je m’explique : ce qui l’intéresse vraiment dans la psychologie, c’est de savoir pourquoi les hommes font ce qu'ils font.


♦ Magie : Illusion par le son ♦

« Mon cher petit,

Il est temps pour toi de prendre ton envol et de trouver ta magie. Chérie-là jusqu’à ta mort, prends en soin comme si c’était la chair de ta chair, apprends-la comme si ta survie ne dépendait que d’elle-seule. Avant de rentrer dans le vif du sujet, sache qu’il existe une infinie de magie, comme il existe une infinie de façon de l’utiliser : la tienne se trouve quelque part dans cette immensité. Sois assez curieux pour la chercher, sois assez imaginatif pour l’apprivoiser, sois assez fort pour l’utiliser. Tu trouveras si joint mon carnet de notes concernant les magiciens illusionnistes. Prends en grand soin.

Ton Grand-Père. »

Carnet de notes de Grand-Père.

Mon petit-fils grandit bien vite. Son esprit est vif et son imagination bien acérée. J’espère de tout cœur qu’il ne les perdra jamais en grandissant. Je ne le verrais sans doute jamais devenir le grand mage qu’il tend à être, mais je ne doute pas de lui, pour sur qu’il en sera un grand ! Je le sens, je le sais. Et même si sa maladie lui mettra des bâtons dans les roues, il a de quoi devenir l’un des meilleurs illusionnistes du son.

Pour quelques notes d’histoire.

Selon les dictionnaires, une illusion est « un effet obtenu par le moyen de l’art, de l’artifice, du truquage et qui crée le sentiment du réel ou du vrai. » (définition du Larousse).

Il existe une multitude de magie, et encore un plus grand nombre de moyens de l’utiliser. En ce qui nous concerne, il existe plusieurs grandes familles d’illusions. Chez les saltimbanques, les deux plus répandues sont : l’illusion par le son et l’illusion par l’image. Il est bien rare que ceux qui utilisent l’une de ces deux magies est un second pouvoir, non pas qu’ils n’en ont pas les capacités, mais parce que les traditions et les mœurs ont voulu que cela se fasse ainsi.
Tu comprendras bien vite que ce pouvoir est grand. Il ne règne que deux grandes limites à cette sorcellerie : ta maitrise magique et ton imagination. Fais en sorte de les travailler chaque jour, entretiens-les comme si c’était tes propres enfants, pour devenir plus puissant.
Mets-toi bien ça dans le crâne. L’utilisation des illusions est un don. Ne la gâche pas pour des idioties. Beaucoup de mages se sont perdus dans les méandres de leur orgueil : ils n’ont jamais compris. Et ils ne comprendront jamais. Ce cadeau des dieux est fait pour louer la vie, pour défendre les petits et les grands, pour abattre le chagrin et la violence. Ne l’utilise jamais pour blesser quelqu’un ou pour faire couler le sang. Les illusions ne servent pas à ça. Elles amènent la paix sur ce monde en peine. Soit de ceux qui sont doux et humbles, recherche la connaissance et la sérénité. Non, mon petit-fils, ne soit pas de ces grands guerriers qui usent de leurs pouvoirs par la violence : ils connaissent leur travail, apprends le tien correctement. Ta magie n’en sera que plus puissante. Ta capacité à t’adapter à un grand nombre de situations sera ton meilleur atout. Si tu arrives à combattre sans qu’aucun de tes amis ou ennemis ne soit blessé, alors tu auras atteint ton plein potentiel en terme de magie de combat. Si tu parviens à ce que ton assemblée meurtrie par les tourments de ce monde reparte avec des étoiles plein les yeux et des rêves merveilleux emplissant leurs têtes, alors tu auras accompli ce qu’il y a de meilleur en terme de magie passive. Soit fier de ce que tu fais mon petit-fils. Voilà comment doit penser un mage illusionniste. Ne l’oublie jamais. Jamais. Tel est le destin qui t’attendra si tu embrasses cette voix.

***

Approche, mon garçon, approche ! Immergeons-nous une dernière fois dans les méandres du monde des essences.

Règle numéro 1 : L’illusion ne peut-être créer qu’à partir de ce qui existe déjà.


Comme tu as pu le constater durant nos nombreux entraînements, chaque illusion est le fruit de ton imagination ET de la réalité. L’un et l’autre ne peuvent être dissociés. Les illusions par le son demandent un très haut niveau d’exigence, surtout si tu veux, un jour, atteindre la perfection durant tes spectacles. Il te sera souvent demandé de faire appel à trois compétences : ton endurance, ta résistance et ta maîtrise magique. Plus tu les développeras, plus tes créations seront imposantes et travaillées.

L’endurance est la capacité de maintenir dans le temps un certain niveau d’intensité exigée. Par exemple, l’endurance d’un magicien pourra être évaluée par le temps et la puissance de sa technique ; les détails, même les plus petits, pourront être amenés à être jugés.

La résistance est la capacité d’une personne à résister aux épreuves physiques ou morales ou la capacité d’un être vivant à résister à des conditions de vie extrême. Par exemple, ta résistance a été mise à l’épreuve durant ton entraînement lorsque je t’ai demandé de braver le froid d’une nuit d’hiver, simplement vêtu de ta tenue. Plus ta résistance sera grande face aux éléments extérieurs, mieux tu sauras t’adapter aux milieux hostiles.

Règle numéro 2 : Chaque objet, animé ou inanimé, est porteur d’une essence.


Selon le Larousse en ligne, l’essence est « la nature propre à une chose, à un être. Elle représente ce qui les constitue fondamentalement. » Il ajoute que pour les littéraires, c’est « le principe, le contenu fondamental de quelque chose. »

Ainsi, pour un mage illusionniste par le son, cette essence correspond à la nature profonde de l’objet. Nous pourrions la comparer à une âme, mais cela serait bien caricatural. Prenons un exemple pour être sûr que tu saisisses bien cette notion qu’est l’essence.

Le seau. Tout le monde voit ce que c’est, un seau ! Il sert à puiser l’eau, à stocker des liquides, enfin, bref, le seau est un récipient fort utile de bien des manières. Les scientifiques te diront que le seau est composé de molécules, et que c’est ces molécules qui te permettent de voir, de prendre, de toucher le seau. Les illusionnistes par le son rajoutent un élément à cette définition : ils estiment que ces molécules ne peuvent former un seau que si elles sont liés par l’essence-même de l’objet. Si nous devions traduire cela sous la forme d’une formule, voilà ce que ça donnerait : molécule + essence = seau. Les molécules te permettent donc de pouvoir toucher le seau. L’essence permet à l’objet d’être un seau.

Règle numéro 3 : Qu’on le sache, l’essence est un être vivant.


Maintenant que nous avons pris connaissance de la définition de l’essence, nous allons entrer dans le vif du sujet. L’essence est un concept assez compliqué à saisir, alors n’hésite pas à poser les questions nécessaires pour que, lorsque je ne serais plus de ce monde, tu ne te retrouves pas seul, comme un con, fasse à tes incertitudes et tes interrogations. Les notions qui suivent sont un peu plus complexes, et il est nécessaire d’avoir bien compris ce que représentait une essence. Es-tu prêt ?

L’essence, quelque que soit l’objet qu’elle habite, est considérée comme un être vivant.

Les hommes ont classé les objets en êtres animés et inanimés. Ces deux classes ont un point commun : l’essence. Les illusionnistes par le son partent donc du principe qu’un objet (animé ou inanimé) ne peut exister s’il ne possède par sa propre essence. Nous admettrons dés maintenant que ce qui est animé possède une conscience qui lui est propre (essence impure), et que ce qui est considéré comme inanimé n’a pas de volonté propre (essence pure).

Reprenons notre exemple du seau. Il va de soi que le seau est considéré comme un objet inanimé. Nous nous accordons donc à dire que l’essence qui l’habite ne possède pas de volonté, c’est-à-dire que le seau ne peut pas penser de lui-même. Son essence est donc jugée comme pure car elle n’existe que par et pour elle-même : elle n’est pas tâchée par ce qui l’entoure. L’essence du seau restera toujours l’essence du seau, quelque soit les évènements qui l’entourent. Rien ni personne ne peut influencer une essence pure.
Prenons l’exemple d’un être animé maintenant : l’arbre. Ce dernier est considéré comme animé puisqu’il possède un « sang » (la sève) qui lui permet de naitre, de grandir, de vieillir et de mourir. Pour les illusionnistes, il est donc habité d’une conscience, et possède donc une essence impure. En effet, comme tu pourras le constater, tu ne trouveras pas un seul arbre ayant rigoureusement la même forme. Ainsi, il en a été déduit que l’essence-même de l’arbre lui donnait une forme qui lui est propre, en fonction des évènements qui l’entoure. Ainsi, contrairement à la forme du seau qui ne dépend que de lui-même, la forme de l’arbre dépend des évènements et d’autrui.

Note : Si nous reprenons ça sous forme de formule mathématique, voilà ce que cela donnerait :
• Etre animé (un arbre) = essence une volonté propre donc prend la forme qu’il souhaite. Ne dépend de personne.
• Etre inanimé (le seau) = essence ne possédant pas de volonté propre donc dépend de la volonté d’un autre pour prendre une forme.
C’est une nuance subtile mais très importante qu’il faut saisir dés maintenant. Lorsque vous atteindrez un haut niveau de maitrise magique, il sera trop tard pour intégrer cette notion car toutes vos bases, ou du moins une partie, auront été construites sur un socle bancal.

Règle numéro 4 : Les essences sont puissantes, considère-les comme telles.


Il va de soi que plus l’objet est imposant, plus l’essence s’adaptera à la corpulence de son hôte. Il faut donc que tu prennes conscience de ce monde qui est invisible à l’œil nu. De ce fait, il est important que l’illusionniste par le son est un esprit fort car, c’est par l’esprit et le son que ce monde lui sera révélé. Tu pourrais alors me demander comment cela est possible ?
Il existe un grand nombre d’exercices qui t’a permis de renforcer ton esprit. Il va de soi que ton esprit est alors considéré comme l’essence même de ton être et que, par conséquent, il est possible d’avoir accès, en passant par lui, à ce monde. Ce qui est plus difficile à admettre c’est que ce monde d’essence n’est perceptible que dans un monde dit mental, c’est-à-dire que le monde est accessible que par ton esprit, et ne pourra jamais être atteint autrement. Ainsi, chaque nouveau combat que tu effectueras pour « attraper » une nouvelle essence ne pourra être qu’un combat mental entre l’essence que tu veux capturer et toi.

Note : La puissance d’une essence est jugée par sa capacité à s’adapter au monde, mais aussi à pouvoir utiliser les propriétés qui lui sont propres en toute circonstance. Ainsi, l’essence de petite taille peut prendre le dessus sur sa congénère de grande taille, l’essence inconsciente peut être victorieuse face à une essence conscience. Tout compte fait, tout n’est qu’une question de connaissance de soi, de ses qualités et de ses défauts. La victoire n’est jamais gagné d’avance, tout comme la défaite.

Pour les captures d’essences, se référer à la règle numéro 7.

Règle numéro 5 : Les essences de la Triade.


Les essences de la Triade sont assez spéciales puisqu’elles sont considérées comme des esprits libres à part entière. Ces essences, contrairement aux basiques, ne sont contenues dans aucun corps animé ou inanimé. Ainsi, elles ne doivent répondre d’aucune loi. Aussi étrange que cela paraisse, les mages qui se lancent dans les illusions par le son se voient automatiquement attribuer un « exemplaire » de chaque essence de la Triade, c’est-à-dire que, lorsque le mage atteint le niveau nécessaire pour accéder à chacune des trois essences de la Triade, il ne pourra trouver qu’un exemplaire unique de chacune des trois essences de part tous les royaumes.

La Triade du son est composée des trois essences suivantes : Silence (accessible à partir de 6 000 points de maitrise magique), Parole (accessible à partir de 12 000 points de maîtrise magique) et Musique (accessible à partir de 18 000 points de maîtrise magique).

Le mage les obtient de la même façon que les essences simples : se référer à la règle numéro 7.

Règle numéro 6 : Les jeux de cartes.


Le jeu de cartes le plus connu dans notre profession est celui du Chapelier Fou. Il est indispensable à tous mages débutants. En effet, votre maitrise magique et votre ethernos étant encore trop faibles pour puiser et utiliser directement une essence d’un objet, vous devez d’abord vous entrainer avec des objets contenant déjà des essences d’autres objets. Il existe différents supports permettant la capture et l’utilisation d’essence, mais les cartes sont les réceptacles les plus faciles à utiliser et les plus rentables au niveau achat. De plus, depuis quelques années, l’accès aux réceptacles d’essences a été très réglementé et seul le jeu de cartes du Chapelier Fou est encore en vente, les autres étant devenus trop encombrants au niveau de la paperasse et des nombreuses autorisations à posséder pour prétendre avoir accès à ces réceptacles.

Le jeu de cartes du Chapelier Fou, comme tout objet magique, se vend dans n’importe quelle boutique d’objets magiques. Bien entendu, leur obtention est néanmoins réglementée par la loi : en effet, certains mages ont détourné l’utilisation des essences pour en faire des objets hallucinogènes instables (plusieurs vols et explosions ont été causés par ces engins). De ce fait, les autorités délivrent des autorisations aux mages légaux utilisant ce jeu de cartes. Cette autorisation est à renouveler tous les cinq ans.

Son utilisation, bien que simplifiée au maximum, est assez complexe pour les novices. Chaque carte ne peut contenir qu’une seule essence. Une carte déchirée est inutilisable puisque l’enveloppe recouvrant la carte et permettant à l’essence de rester « enfermée » dans cette dernière, est rompue : de ce fait, l’essence est libre de retourner dans la nature.

NOTE : Lorsque l’essence est libre à cause d’un défaut de sa prison, elle retourne automatiquement dans son enveloppe d’origine. Par exemple, si c’est l’essence d’un arbre, elle reviendra forcément dans cette enveloppe-là, et pas une autre, même si l’arbre se trouve à des milliers de kilomètres de son emplacement.

L’utilisation de ce jeu de cartes dépend de plusieurs choses :
→ Le niveau de maîtrise magique : plus le mage possède une maîtrise magique élevée, plus l’essence contenue dans la carte pourra produire une longue et complexe illusion.
→ La Technique d’Emile Hemingway : cette technique est propre aux chercheurs d’essence des sons. Plus le niveau de cette technique est élevé, plus il sera facile au mage de reconnaître les vibrations des essences des sons et ainsi savoir quelle essence est contenue dans tel réceptacle.
→ La Technique du Monde du Chapelier fou : plus le niveau de cette technique est élevée, plus le mage sera capable d’utiliser des essences complexes. A partir de 15 000 points de maitrise magique, cette technique permet d’accéder aux essences même des objets inanimés pour faire des illusions.

Règle numéro 7 : La capture des essences.


Bien que les essences sont aussi nombreuses que les objets animés et inanimés de ce monde, elles ne sont visibles que depuis le plan spirituel.

NOTE : Les êtres vivants possèdent aussi une essence qui leur est propre. Néanmoins, selon les traités passés par les mages illusionnistes par le son et utilisant les essences dans leurs techniques, ils ont tous accepté de ne JAMAIS utiliser les essences des êtres humains, plus par éthique que par leur capacité à utiliser toute essence à leur disposition.
ATTENTION : Il est tout à fait possible que les mages noirs ne suivent pas ces traités.

Ainsi la technique d’Emile Hemingway a vu le jour. Cette technique liée à l’âme, au corps et au réceptacle, peut être dévastatrice et puissante.
Pour plus d’informations, se référer à la technique d’Emile Hemingway développée ci-dessous.

Dans l’un des manuels d’apprentissage pour mages aguerris, voilà ce que nous pouvons lire :

« L’utilisation de la technique d’Emile Hemingway est, comme vous l’avez appris dés le plus jeune âge, interdite sur les êtres vivants. La violation même du traité est passible de sentences allant de la prison à la peine de mort. En effet, la moralité veut, qu’une fois la ligne franchie, le mage fautif bascule irrémédiablement du côté obscur. Il va de soi qu’une essence doué d’une volonté propre (bien qu’il existe d’autres cas de puissantes essences que nous verrons plus tard), surtout dans le cas de l’âme humaine, est un apport non négligeable de puissance.

Contrairement aux autres essences, l’essence d’origine humaine ne peut et ne pourra jamais se dédoubler : en effet, cette dernière va à l’encontre de toute logique puisqu’elle aura la même taille de sa création (formation au premier jour de grossesse) à sa mort (mort de l’individu). Cette essence se nourrit exclusivement de la connaissance de son porteur. Lorsque l’essence est séparé de son porteur plus de 20 minutes, le corps est alors déclaré mort cérébralement : cette règle s’applique également à la technique d’Emile Hemingway.

Rappel : La pensée (et le cerveau) fonctionne beaucoup plus rapidement que ce qui peut se passer dans la réalité. De ce fait, 20 minutes dans la réalité, correspondent à plus ou moins 2h dans le monde des essences. Néanmoins, pour contrer ce décompte mortel, il vous a toujours été conseillé de ne pas pratiquer la technique d’Emile Hemingway sans la présence d’un maitre ou d’un médecin pour que, si votre âme se perdait dans les méandres du monde des essences, une personne puisse vous ramener dans la réalité, avant que mort cérébral s’ensuive.

L’utilisation d’une essence d’origine humaine peut engendre un déséquilibre important. En effet, les réceptacles assez puissants pour accueillir une essence d’une telle puissance sont rares et très couteux. Certains mages noirs utilisent leur propre corps (le corps humain a été conçu pour résister à la puissance d’une telle essence) comme réceptacle pour accueillir cette nouvelle essence : cela leur permet d’avoir accès librement à la source de la puissance. Je tiens à souligner que le corps humain n’est pas un réceptacle à essences et, ainsi, n’existe que pour accueillir l’âme et la pensée de son porteur. L’utilisation trop récurrent du corps humain en tant que réceptacle peut entrainer de graves lésions du cerveau, la perte importante voir complète de la mémoire, la perte partielle ou totale de la raison, et, dans de très nombreux cas, la mort lente et douloureuse du corps humain.

L’essence humaine, même puissante, n’est ni une arme ni une source de puissance. Elle est un équilibre entre le corps et ce qui l’entoure. Jouer avec reviendrait à jouer avec la vie. L’essence humaine, ainsi que celles de la Triade, composent les seules exceptions qui confirment la règle.

Note : La règle concernant les êtres humains concerne aussi les animaux. Toutes les autres essences sont assimilées à la règle dite normal des essences.

Rappel : Il n’est pas possible de parler directement avec l’esprit lorsqu’il est séparé du corps puisque seul le réceptacle du corps pouvait permettre qu’on entende la voix de l’esprit : en effet, la bouche et les cordes vocales sont le seul et l’unique moyen pour entendre une essence humaine. Lorsque cette dernière est séparée du corps, seule la technique d’Emile Hemingway permet d’entrer en contact avec elle puisqu’elle ne prend forme complètement, sans aucune aide extérieure, seulement dans le monde des essences.

Il a été plusieurs fois question d’éthique lorsque des mages, voyant le corps de leurs congénères dépérirent, séparer leurs âmes du corps pour les transférer dans des automates pour qu’ils soient éternellement côte à côte. Mais, comme dit précédemment, ces réceptacles, aussi puissants soient-ils, sont très peu nombreux et nous avons donc très peu de données dans ce domaine-là. Les hommes ont tous une fin, en soi, même si la mémoire peut les porter dans la postérité. A notre connaissance, jamais personne n’a tenté de mettre une âme humaine dans une arme, mais il est tout à fait probable que des expériences de la sorte ont été tentées du côté de la magie noire. »
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 MessageSujet: Re: Alouarn Grimgorson   Alouarn Grimgorson EmptyVen 4 Juil - 14:31

Alouarn Grimgorson
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