C'est avec brio que vous esquissez l'assaut, et alors qu'il recule c'est une certaine satisfaction qui s'empare de votre ennemi, celle que rien ne serait trop facile contrairement à la première impression. Celle que contre tout attente un combat honorable et magistrale pouvait sortir de tout ceci. Et c'est pourtant presque de la tristesse qui peut se lire dans son regard alors qu'il recule, cette tristesse issue d'un seul fait, dans votre détermination, votre refus de l'abandon c'était la mort qui viendrait frapper et par votre nature même cela le peinait. Mais soit, il devait faire ce qui doit être fait.
Et alors qu'il se recule désarmé, un sourire laisse place à cette tristesse affichée l'espace de quelques instants. Et alors qu'il tend la main dans le vide l'épée brisée puis disparue vient à nouveau réapparaître dans sa main, entière, comme si rien ne l'avait jamais frôlée, froissée. Intacte et luisante. Et alors que l'attaque dévastatrice fait jaillir les lames de la terre en sa direction il ne scille pas, bouge pas, reste droit. Les lames explosent la terre jusqu'à toi, explosent la terre pour finalement se figer devant toi alors que la dernière émerge, se figeant à quelques centimètres de te transpercer. Le signe flagrant qu'ils n'avaient pas encore compris que tenter de les retourner contre toi était totalement inefficace, voir même dangereux pour le survie.
La salve arrive dans l'instant suivant l'arrêt des lames. Une explosion alors que les lames se sont extirpées de terre pour la barrée avant de devenir poussière. Un instant alors que la surprise s'empare de Zulria pour la première fois, que le brun ailé est là, décochant son bras pour tenter de le frapper au visage. Et c'est dans un mouvement d'une agilité stupéfiante que son corps se courbe en arrière en un instant, que le poing vient le frôler par le dessus et qu'alors que ses mains retombent souplement au sol, son pied droit s'en décroche pour venir te frapper en plein visage Kota avant que souplement son corps ne continue totalement sa rotation en suivant le mouvement, une roue exercée en un instant alors qu'il est déjà debout devant vous.
Et alors que la fée devient fauve et que la gamine envoie sa chose protéger les pégases c'est comme si la terre grondait. Grondait depuis le château, que ce dernier tremblait de la libération rapide et brutales de plusieurs magies. Et c'est un sourire qui vient se dessiner sur tes lèvres, ils sortent déjà le grand jeu ? On peut dire qu'ils n'auront pas mis longtemps, il semble qu'ils aient tous sous-estimé leurs adversaires, mais la victoire n'en sera que plus belle.
Et vous le sentez ce déchainement des puissances au sein du château vous entourant. Comme si dans l'aile à côté du jardin la terre se bousculait et tremblait, que là bas, plus loin vous pouvez apercevoir une voute de pierre trembler pour commencer à s'écrouler.
Un sourire alors qu'il recentre son attention sur vous.
" Il semble que vos amis ont quelques problèmes. "
Déjà son visage et son corps recommence à changer sans qu'il ne prononce un mot et que l'épée dans ses mains disparait. Sa crinière d'argent devenant d'un brun profond, sa peau basanée se couvrant sur ton son corps de tatouages runiques aux couleurs dorées, ses yeux devenant entièrement blanc, immaculé alors que dans sa main le cor de guerre ouvragé se matérialise, cerclé d'or et de motifs macabres gravés dans le bois.
" J'aimerai simplement savoir une chose. Pourquoi donc vous battre alors que tout ceci ne vous concerne pas ? "
Et c'est le bruit de milliers d'ailes qui vient répondre à la question alors que des milliers de papillons violet apparaissent de l'intérieur du palais pour obstruer les immenses baies vitrées explosées. Et c'est comme en réponse à leur explosion soudaine qu'il porte le cor de guerre à ses lèvres et que dans un souffle le bruit puissant et guerrier retentit provoquant une onde de choc venant vous percuter de pleins de fouet pour vous propulser plusieurs mètres en arrière. Et lentement il s'avance vers vous de sa stature presque divine.
" A quoi bon poursuivre un combat que vous ne pouvez gagner ? "
Le cor vient trouver à nouveau ses lèvres alors qu'il souffle dans le cor, mais vers le haut cette fois et que c'est une véritable déflagration sonore qui se répand dans le jardin, faisant trembler les arbres et la pierre alors que vos corps se trouvent à nouveau projetés avec violences sur plusieurs mètres par la puissance de l'onde de choc.
" Il n'est pas encore trop tard pour vous sauver. "
Spoiler:
Ordre de poste : Lisana Strauss - Ohatsu Takumi - Hirata Kôta – Chris Illunar – Zulria
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Sujet: Re: A cælo usque ad centrum [Groupe I] Mer 20 Aoû - 0:24
Lisanna Strauss
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Titre : Jesersàrienmaisjaimebien Crédit : Lucy Feuille de personnage Maîtrise Magique: (14435/35000) Mérite: (820/800)
Lisanna
« Dites leurs de ne jamais abandonner!»
lumos maxima
Sujet: Re: A cælo usque ad centrum [Groupe I] Lun 25 Aoû - 9:01
Ohatsu Takumi
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Titre : Prettiest Queen Feuille de personnage Maîtrise Magique: (7310/35000) Mérite: (300/400)
Je vous soutiens!
★ Palais D’Ajatar Virke
Feat
Event RP ~
...
Un jour, la brume se disspera et laissera place au soleil.
Bouge … Bouge … BOUGE !!! Son corps refusait de bouger, peu importe le nombre de fois qu’elle le lui ordonnait, seuls quelques tremblements la parcourait, causée par ses bruits effrayants, cette magie fulgurante, puissante et ce pouvoir … démoniaque. Les yeux écarquillés, Ohatsu était complètement paniquée et perdue, elle ne savait pas quoi faire, elle ne savait pas comment réagir, elle voulait les aider, les aider tous et sortir d’ici pour leur permettre de « rentrer à la maison ». Mais comment ? Elle était si faible … Elle n’arrivait à la cheville d’aucun d’entre eux…
Ce fut la fée qui la sortit de son état de panique, la faisant grimper sur son dos, Ohatsu reprit peu à peu ses esprits en s’accrochant au pelage de la féline pour ne pas tomber. Toutefois, Zulria ne leur laissait pas le temps de faire quoi que ce soit, les voilà toutes deux, déjà projetée contre un mur. La constellationniste lâchait un cri d’effroi, de douleur, tandis qu’elle s’apprêtait à percuter le mur. Elle fermait fortement les yeux, s’apprêtant à encaisser le choc. Lors de l’impact, ce n’était pas le mur qu’elle percutait, la fée, s’était mit entre, permettant à Ohatsu à encaisser beaucoup moins de dommage qu’elle n’aurait dû. Elle fut surprise d’abord par ce geste… Elle ne la connaissait pas, elle ne l’avait jamais vu … pourtant, elle venait de l’aider. Est-ce cela un mage de Fairy Tail ? Les rumeurs disent donc vrai … ? En guise de remerciement, elle hocha légèrement la tête. Pas le temps pour les paroles, il leur fallait continuer de protégé les deux chevaux ailés. Bondissante et rapide, la féline allait attaquer le puissant ennemi… Tandis qu’à arriver à sa limite de cinq minutes, Bouboule disparut dans un halo blanchâtre qui fermait le portail. Ohatsu titubait légèrement, le souffle court. Elle n’avait pas le temps de réfléchir, elle prit l’une de ses clefs argentées. Elle allait invoquer un autre esprit…
▬ Ouvre-toi ! Porte de l’Andromède ! Andromeda !
Un nouveau portail s’ouvre, laissant apparaître une nouvelle créature, la plus humaine de toutes rencontrées jusqu’ici. Une peau aussi blanche, pure, recouverte d’une simple robe claire, teintés de nuances de bleus et de blancs. Une longue cascade, s’arrêtant à ses cuisses, prenant la couleur de la lune elle-même, déambulait sur ses épaules, son dos et encadrait son visage d’ange. Des yeux, deux saphirs regardaient l’ennemi qui avait à nouveau changé d’allure, qui se faisait attaquée par la fiche aux cheveux d’argents.
Andromeda, je compte sur toi
Yosh !!!
Elle s’élançait, ses vêtements virvoltant dans sa course. Contrastant avec son physique parfait, des chaines étaient accroché à ses pieds, son cou et ses poignets, chaînes qu’elle allait utiliser pour immobiliser Zulria. Les utilisant tel que des fouets, elle les fit virevolter dans tous les sens, pour finalement enchainer Zulria et l’immobiliser quelques instants. Ses liens l’empêchaient momentanément d’utiliser n’importe quel magie, créant une ouverture aux autres pour les attaquer. Andromeda grimaçait, tenant ses chaînes en place avec difficulté. La constellation enchaînée était bien sûr utile, peut-être puissante, mais très faible, ce qui avait empêché Ohatsu de l’invoquer jusqu’ici.
Ohatsu profitait du fait qu’il était immobilisé pour quelques secondes pour lui envoyer une salve de Kunai, espérant que l’un d’eux toucherait sa cible.
Mina … Donnez tout ce que vous avez … Ces quelques secondes de répit sont probablement les seuls qui nous permettront de l’atteindre…
La terre tremble et la magie se déverse. Il semble que la proposition ait été refusée, la fée change de forme, devient tigresse aux crocs puissants pour attaquer. Stupidement attaquer alors qu'elle charge de front. Stupidité. Alors qu'il observe un instant ses bonds ridicules pour tenter de parvenir jusqu'à lui. Et c'est avec un calme moqueur qu'il observe le reste de l'action alors que tu bondis. Un mouvement du pied, révélant alors sa vitesse stupéfiante alors qu'il pivote au moment ou ta mâchoire claque dans le vide Lisanna. Ta mâchoire happe le néant et il est juste à côté de toi, le cor vient trouver ses lèvres alors qu'il souffle à à peines quelques centimètres de ton oreille. A bout portant alors que l'onde de choc vient s'abattre sur toi de pleins fouet, à pleine puissance.
Et pourtant la femme aux cheveux blanc revient à l'assaut sous forme humaine, chose des plus exceptionnelle vue la violence du du coup qu'elle venait d'encaisser. Et elle parle, ses mots faisant éclater un rire presque macabre dans la bouche de l'homme. Moqueur et cynique, presque cruel. C'est là qu'il perçoit le nouvel esprit entré en scène. Ces gamins refusant les uns après les autres la chance de vivre qui leur avait été donné. Triste. Triste, mais Zulria n'était pas du genre à épargner la stupidité et encore moins à la pardonner.
Et c'est au moment où les chaînes viennent enlacer ses poignets et ses chevilles que l'explosion retentit. Violente et puissante alors que le mur à quelques mètre d'eux explose littéralement révélant au grand jour le combat qui se déroulait à côté d'eux depuis un moment maintenant. Vous pouvez le voir n'est-ce pas ? Cette blonde si frêle heurtant le sol la main sur la gorge d'Abigail, prête à frapper alors que sa main devient pure diamant avant de rester figer dans son mouvement. Car l'une autre des protagonistes s'est élevé, élevé dans les airs comme pour scintillé, alors que Sybilia est aussi là, agonisante et se vidant de son sang.
Mais avez-vous vraiment le temps de vous en soucier ? Un tourbillon, la magie de Zulria éclate en un tourbillon alors qu'il cri, que ses yeux se parent de l'azur et sa chevelure blanchit. Et il hurle alors que sa voix n'est plus humaine et que son corps commence à irradier révélant le sceptre lumineux et glacé d'une femme prenant l'entière possession de sa chaire de son aura d'un bleu d'acier.
Son corps disparait, devient brume pour se faufiler entre les chaînes ayant tenté d'arrêter son corps et sa magie. Les Walkyries ne tolèrent pas l'outrage. Et la brume se disperse jusqu'à en devenir invisible et vous pouvez le sentir n'est-ce pas ? Elle est là, partout autour de vous. Une lame qui scintille alors qu'une main émerge d'un filet de brume pour trancher la gorge d'Andromeda d'un coup sec. Et la brume se rassemble, redevient visible alors qu'elle constitue la silhouette féminine, silhouette féminine redevenant tangible alors que son aura change à nouveau. Une aura écarlate et morbide alors que les yeux d'azur deviennent entièrement blanc, que la chevelure immaculée devient sombre, virevoltant alors qu'elle s'élève dans les airs et le cor de guerre se constitue dans ses mains irradiant de magie. Et vous pouvez le sentir n'est-ce pas ? Vous le sentez au plus profond de vos tripe dans le déferlement de sa puissance, ce n'est plus Zulria qui vous combat.
Et avec une vitesse stupéfiante le cor s’élève pour trouver ses lèvres alors que la voix féminine commence à raisonner. Que Hildr commence à chanter.
Un craquement, un bourdonnement et une nouvelle explosion de magie se rependant dans l'air. Et vous pouvez le voir derrière le mur vous séparant, cette tornade de sable émergeant et grossissant prête à tout ravager. Mais avez-vous vraiment le temps de vous en soucier ? Le ciel s'ouvre et le tonnerre gronde pour s'abattre sur la terre autour de Zulria comme répondant à son appel par le chant antique qu'il continue de psalmodier. Et dans la suite des éclairs mourant dans la terre les silhouettes éthérées apparaissent et se dressent, quatorze silhouettes lumineuses aux armures du nord, celles des guerriers tombés au combat, commençant a faire claquer leurs armes éthérées dans un hurlement de guerre. Et parmi elle il y'en a plus impressionnante que nulle autre, un véritable géant ayant à peine franchit les portes du Valhalla. Tyndra.
Et c'est dans le souffle terrifiant du vent et du sable que les esprits chargent leurs ennemis. Ils sont morts et chaque coup qui leur est porté semble n'être qu'une simple mouche venant se poser. Ils sont morts et pourtant leur coups sont bien réels, leur lames entraînant dans leurs sillages des coulées de sang au son de la litanie funèbre résonnant dans tout le palais à travers le cor de guerre.
Et la tornade grandit, dévaste les murs de son simple touché alors que le palais commence à trembler. Et Zulria ? Zulria ne semble même pas ébranlé alors que son aura divine se consume, possédé.
Hildr n'a pas peur de la mort, Hildr se moque de la mort car Hildr elle est le chant de la mort.
Spoiler:
Ordre de poste : Hirata Kôta – Chris Illunar – PNJ
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Sujet: Re: A cælo usque ad centrum [Groupe I] Lun 25 Aoû - 17:41
Le coup fut violent, incisif, explosif. Alors que son poing déchirait l'air et l'espace entre son corps et le visage de Zulria, son adversaire disparut presque pour réapparaitre quelques centimètres sur le côté. Une vitesse extraordinaire, encore plus rapide que moi, plus rapide que tout, mais... Mais le jeune homme avait réussi à capter dans le regard de l'autre une légère lumière, reflet d'une surprise, d'un côté incertain qui était caché derrière l'apparence grave du guerrier. Celui-ci dégaina son plus puissant coup de pied pour faire voltiger Kôta au loin, qui alla s'écraser contre le premier arbre venu pour le transpercer littéralement sous l'impact du choc et tomber en dégobillant un gerbe de sang.
Le garçon néanmoins, malgré la violence du coup reçu et les douleurs aiguës qui lui scindaient le corps, se redressa lentement, motivé par un espoir brumeux. L'éclat qu'il avait perçu dans le regard de Zulria lui avait confirmé une chose : ils avaient face à eux un homme qui n'était pas infaillible et qui avait sûrement des faiblesses. Même s'il repoussait facilement chacun de leurs assauts, ceux de Chris, ceux de Lisanna, ceux de Kôta, il connaissait sûrement une lourde faiblesse qu'ils devaient débusquer pour s'arracher de cette situation. Le château autour d'eux tremblait de toute part, Kôta ressentait les émanations magiques exploser ici et là et se demandait sincèrement s'ils avaient réellement une chance de sortir - Zulria, implacable, continuait à se métamorphoser pour invoquer d'autres sorts toujours plus puissants. Avec un détachement troublant par rapport à l'action, il continua ses charades pour les inciter à fuir : « J'aimerai simplement savoir une chose : pourquoi donc vous battre alors que tout ceci ne vous concerne pas ? A quoi bon poursuivre un combat que vous ne pouvez gagner ? Il n'est pas encore trop tard pour vous sauver. » Kôta cette fois ne chercha pas à répondre, il tenta de résister comme il pouvait à l'énorme onde de choc provoquée par leur ennemi et fut emporté sur quelques mètres - Lisanna continuait à s'acharner avec ses coups et ses paroles sur lui, mais le garçon constatait avec une infernale mélancolie qu'il n'était plus possible de faire reprendre sa raison à Zulria. Zulria qui leur proposait la fuite mais qui s'agrippait à eux pour les tuer. Zulria qui les négligeait mais qui les avait enfermé six ans. Zulria qui voulait leur offrir la mort tandis qu'ils combattaient pour leurs vies.
Les deux filles se démenaient pour stopper Zulria, et le jeune pégase profita que l'action se concentra plus loin pour se rapprocher de Chris. Il voyait toujours, du coin de l'oeil, la porte de sortie, non loin. Il se souvenait parfaitement du chemin pour quitter ce maudit endroit. Il envoya un sourire presque pathétique à son ami - teinté du sang qui coulait de son arcade sourcilière ouverte, de son nez presque cassé, de ses lèvres coupées. « Allez on se casse pendant qu'on peut toujours le faire, mais laissons une trace de notre passage à ces enfoirés, ok ? » Ce qu'il y avait de bien, avec les frères d'une guilde, c'est qu'il n'y avait pas besoin de plus de mots pour savoir qu'une seule et même idée lévitait dans leurs têtes.
Alors que Zulria s'immobilisait pour convoquer les puissances mystiques que sa magie pouvait lui procurer, Kôta l'imitait pour se concentrer sur tout l'environnement autour de lui. Alors que les murs autour d'eux se brisaient, alors que la tempête de sable s'approchait, alors que la vision d'Abigail et de Sybilia en mauvaise posture frappait l'iris du garçon, alors que l'orage transcendait l'atmosphère pour s'attaquer au jardin déchu, Kôta puisait dans la magie de tous ces éléments pour les concentrer ensemble. Le Palais Royal était une bombe de magie pure, un catalyseur d'Ethernano infini, à cause de toutes les confrontations que les tristes couloirs du château ont connu. Kôta sentit l'aura d'Uriel, de Drake, de Cody, de Sybilia, de Suzu, d'Ichigo, de Lisanna et d'Ohatsu. L'aura d'Abigail, celle de Chris, et même celle de Damaz. Son corps explosait et son âme survolait le palais pour capter toutes ces émanations, et une à une il les ramena vers lui. Un incroyable nuage d'Ethernano se matérialisa au-dessus de sa silhouette, un concentré de magie pure qu'il venait de capter de toutes les personnes autour de lui, de tous les arbres encore debout, du ciel à la terre.
Un tel concentré de magie ne pouvait être bon pour quiconque s'en imprégnerait. Un tel concentré de magie tuerait le mage fou qui oserait s'en emparer.
Kôta aurait pu l'envoyer sur Zulria, mais il n'avait pas le droit à l'erreur et il n'avait plus assez de forces pour viser correctement. Zulria décolorait et expiait son énergie tandis que des silhouettes éthérées des fantômes du passés surgissaient de la brume pour finalement trancher les quatre mages survivants. La coalition d'âmes guerrières fonça en leur direction, les armes déjà prêtes à s'abattre.
Un choix tacite fut fait : le nuage de magie que Kôta contrôlait se laissa choir sur le corps de Chris. Chris, qui soudainement sentait chaque pores de sa peau s'ouvrir pour aspirer les particules d'Ethernano. Chris qui soudainement sentait son estomac magique se gonfler et s'emplir d'une multitude de saveurs et de possibilités. Chris qui soudainement sentait qu'il ne supporterait pas autant d'énergie en lui. Chris qui allait mourir.
Mais surtout Chris qui allait leur donner la possibilité de tous survivre.
Et alors que la dernière particule magique pénétra le corps du Leader, les jambes de Kôta se dérobèrent et tout son corps s'écrasa sur le sol, à la merci des soldats de Zulria, tant il était exténué par tous ça. Leur choix ne se limitait pas à fuir ou mourir; ils avaient choisis une troisième voie : vaincre.
Sujet: Re: A cælo usque ad centrum [Groupe I] Jeu 11 Sep - 15:31
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
A caelo usque ad centrum Tout prendre de sa vie
Il en était trop de tout ceci. Tu en as carrément trop bouffé dans la vie. Trop bouffé pour en arriver à ce point où tu te trouves dans ce qu’on appelle une impasse. Tu t’en es trop pris dans la gueule depuis toutes ces années pour qu’un connard comme lui ait ta peau dans ce sens. De toute façon tu l’as compris toutes ses années que ta vie y passerait dans ce genre d’événement. Tu l’avais prédit. T’avais prédit qu’un jour tu finirais comme l’idiot des histoires. Ces histoires que l’on raconte aux enfants le soir avant de se coucher. Ces contes sont si doux et si merveilleux quand l’on sait qu’ils ne sont que des histoires. L’on peut y rêver, l’on peut s’y imaginer, l’on peut se dire que l’on adorerait y vivre. Les gens pensent qu’ils auraient adoré vivre dans une de ces histoires. Ils auraient adoraient car ils ne les connaissent pas entièrement. Toi t’as toujours voulu t’y engouffrer dans une de ces légendes faciles. Et finalement le jour où t’as trouvé la brèche dans la montagne, que t’as décidé d’y passer ton bras puis ton buste ; t’as capté que toutes les histoires auraient dû en rester. Tu en as carrément trop bouffé dans la vie.
La vie c’est une chose à laquelle je n’ai jamais tenue. Depuis que mon histoire a commencée j’ai toujours voulu hurler qu’elle s’arrête. Mais je n’ai jamais été capable de l’arrêter par moi-même. C’est la faiblesse de ce qui demeure en moi. Je suis cette personne qui adorerait se mettre à genou et ouvrir les bras pour qu’on lui planter le poignard entre les deux poumons ou lui trancher la gorge de part en part. Je suis cette personne qui aimerait un jour m’inférioriser encore plus que ce que je ne le suis déjà. Je suis ce genre qui acceptera qu’on le tue vite et correctement. Non… Je suis le genre de personne qui le demandera aussi facilement qu’il est tombé à terre. Je ne me suis jamais arraché la vie. J’ai voulu cacher cette horrible chose et j’en paye des conséquences heureuses. Quand j’ai ouvert ma gueule à cette femme je me suis encore détruit plus que je ne l’étais déjà. Daryan Chris Illunar a toujours été un salopard blasé qui n’aimait rien. Quand il a ouvert sa grande bouche pour crier à la souffrance et au monde qui s’abat sur lui, il est devenu d’un ridicule redoutable. Aujourd’hui Daryan ne possède que deux options : être honnête ou cette magnifique, douce et heureuse deuxième option : le couteau sous le manteau.
Ça fait quelques secondes que rien ne me touche alors que je suis planté-là au milieu de tout et de tous. On aurait carrément pu m’assainir le coup de grâce que je ne l’aurais pas remarqué. Quoi que peut-être je le demande en ce moment-même. Non pas encore. Je n’ai pas encore assez ouvert ma bouche pour le demander. Je vais décoller mes lèvres maintenant. Un seul instant après. Aucun signe. Rien. C’est l’autre idiot qui s’en occupe. Le mec trop joyeux que j’ai toujours eu en travers de la gorge. Sa stupide naïveté me bouffera jusqu’à l’intérieur de mon cercueil – si seulement on trouve encore des morceaux de moi. Ce n’est pas de la jalousie, en aucun cas. C’est parce que je connais trop bien tout ça pour comprendre pourquoi. Pourquoi le monde autorise des personnes à vivre la vie comme ça. Moi on ne m’a pas sauvé de la vie. Alors ma vie je vais la reprendre moi-même.
Des pas graves et pourtant sans bruit pendant les entrechoquements d’attaques. Le talon se décolle en premier du sol pendant que les avants de mes pieds se détachent pour la dernière fois que le sang y circulera en boucle. Oh je le sens bouillir ce liquide. Oh ce liquide qui s’échauffe encore plus pendant que ma respiration viole tout l’air qui m’entoure. J’avale les particules dans l’air et ne les rejette plus. Elles bouffent les parois de mes poumons comme l’interdit tout acte magique. Je n’en ai plus rien à foutre. Non t’en as carrément plus rien à foutre ça c’est clair. Parce que t’en as fini avec tout.
La sensation d’énergie qui s’émane vers l’inférieur, la naïveté d’en bas m’envoie ce dont j’ai besoin comme l’infériorité-même. Mes pores se fissurent, ma peau a envie de déraper, mon bras pourrait très bien se déchirer du reste de mon corps maintenant que je ne sentirais rien. Mes nerfs sont tous en train de lâcher. Mon poing gauche doit-être la seule chose qui réussit encore à se fermer et se serrer si fort que je le sens. Le bras se tend et le torse se bombe. La glace clinque et bientôt l’aveuglement me prend les yeux. Cette douce lumière blanche qui bouffe chaque visage aux alentours. L’arc dans mes mains grandit de plus en plus. La flèche qui naît de mes mains me brûle la peau. Littéralement. Tout être humain aurait envie de la lâcher. De la jeter. Mais je n’en ai rien à foutre en fait. Que dalle. J’ai décidé de prendre ma vie maintenant. T’as décidé de laisser tout ce qui bouge ici. Elle devrait être blanche. D’un blanc pur comme la lumière que je manquerai dans quelques instants. Elle le devait mais passe au bleu encore plus pur que le cristal lui-même, que la larme qui coule. L’arc-en-ciel le plus beau au monde aurait envie de se rhabiller maintenant. Le mélange des couleurs me fait penser à une chose que j’ai déjà vue. Quelque chose que tout le monde ici a déjà dû voir. Que les membres du Conseil ont déjà pu fouler de leurs iris. Le Canon à compulsion. Il naît de mes mains. La terre s’efface et agrippe ma main. L’énergie est bouffée par l’arc lui-même. A tout moment ça pourrait exploser dans mes mains. A tout moment ça pourrait me déchirer la tête. Mais ça continue de s’embellir. C’est tellement beau.
La tornade aussi prend de l’ampleur Daryan. Mais toi ce que tu ne sais pas c’est que cette guilde a compris ce qu’il se tramait dans tes mains. Mais c’est trop tard pour arrêter. Tu as soif. Soif de vengeance. Tu as sentie toute la magie dans cette terre. Tu récupères petit à petit ce qui se délecte d’elle en même temps qu’Ajatar Virke qui récupère une grande partie de ce qu’ils avaient caché. Ce que t’arrives à comprendre c’est que le sable tourne encore. Ce que tu arrives à écouter ce sont les personnes qui foulaient la terre du château qui se téléportent toutes. Mais c’est bien trop tard. Tu as envie de détruire le peu de choses qu’ont laissées les monstres sur cette île. Tu ne les laisseras pas repartir avec leur butin complet. Donc tu pompes complètement l’énergie du Naïf. Tu pompes en bataille l’énergie de ces six ans. C’est une guerre qui commence : tu désires la récupérer à toi tout seul mais sous terre ils sont cinq à la prendre dans leurs corps pour s’enfuir avec. Finalement il n’y a plus une trace de vie dans ce château à part Ajatar Virke et toi. Ils sont tous sur les bateaux. Ces bateaux flottants qui se sont élevés de la mer. Ils mirent tous ton corps volant au-dessus de tout qui se désagrège. Ils mirent tous l’Aetherion qui s’élance de tes mains à la terre.
Ils n’arrivent à regarder qu’une explosion qui déchire ton corps et tout ce qui se trouve aux alentours. Parce que le Juge Céleste a frappé. Et qu’il a réussi à tout bouffer…