Groupe III : ¤ Elena Peas ¤ Uriel Rudraksha ¤ Salomé ¤ Cody Djaz
C'est dans un couloir froid, étriqué presque que vous vous engagez. Il est froid, si froid, tellement glacial que vos os claquent. Mais ce n'est par parce que la température est basse que vous vous sentez figés, statufiés. Votre chair est comme agressée – quelque chose se trame, vous le sentez jusqu'au tréfonds de votre ventre. Vos torses expulsent des soupirs de fumée, quelque chose ne va pas. Le couloir est faiblement éclairé par la lumière avide d'un lustre. Au fond, rien de plus que l'obscurité – et une porte en bois, simple.
Mais qu'est-ce qui vous met mal à l'aise, au point que des frissons embrassent votre peau, quel est ce froid qui vous enlace, vous fait dresser l'échine. Qu'est-ce que c'est ? La prudence est la meilleure des défense, La méfiance la meilleure des parades.
Faites attention. Vous vous sentez surveillés, regardés, épiés, violés dans la moindre ébauche de vos gestes. Et plus vous vous enlisez dans les entrailles du couloir, plus vous l'approuver.
Ordre de poste du premier tour : Salomé – Elena Peas – Uriel Rudraksha – Cody Djaz – PNJ
♦ ♠ ♦ ♠
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Mer 4 Juin - 20:09
Invité
Click
♠
♠ Ajatar Virke ♠
♠ Le froid mordant des ses lèvres ♠
Et la peau aux teintes de miel frisonne, son échine se raidie et son dos se cambre dans le souffle givré, tel une morsure que la mort serait venu déposer en personne par la puissance macabre d'un baisé. Son corps entier souffre, souffre du froid enveloppant sa peau depuis que le couloir sordide les a avalé. Souffre de douleurs dans tout son être comme des courbatures violentes et puissantes, corps endoloris comme si chaque parcelle de ses muscles s'étaient figés puis soudain animés. Cette sensation de nausée au creux de son ventre, comme si elle allait vomir six années de biles, les crampes ci et là, ces yeux lui tirant la peau à chaque battement pour simplement voir l'obscurité ponctué de lumières floues d'auras dansantes, faibles, comme si un voile opaque était venu se figer par dessus même sa cécité. Comme si physiquement elle n'était qu'une faible carcasse, faible et fatiguée d'avoir était figé pour l'éternité.
Dans son esprit règne la confusion que le froid fait croître d'avantage, le flou ponctué de touches de noires flous comme un néant s’immisçant. Des flashs troubles, des souvenirs frais et flous à la fois. Embrumée, embrumée et choqué par cette révélation qui lui avait était faite plusieurs dizaines de minutes plus tôt, celle qu'elle avait dormis durant six années.
Petit à petit au fil du temps, au file de cette première marche parmi les corps inconnus lui était revenue ses dernières actions, comme un film qu'on remonte lentement, présente et absente, celle de sa mort, celle de la terre dans ses poumons, celle du conseil qu'elle avait quitté en sacrifiant sa propre identité. Celle de la renaissance, celle d'un physique oublié à jamais, d'un qu'elle ne peut qu'imaginer alors que jamais ses yeux ne pourront lui donner la chance de voir son reflet, celle de ce nom qu'elle s'était elle-même donnée dans sa foie étouffée et pourtant plus forte que jamais : Salomé.
Elle s'était souvenu, souvenue dans l'explication de la situation de ce combat contre une lumière dansante, de la destruction pour un idéal de chaos, pour retrouver l'ordre divin.
La confusion alors que les informations avaient afflué, dans son propre esprits, par des voix inconnues, a une exception prêt. Elle l'entend, la voix de Sybilia expliquant la situation, elle la ressent la peur, elle la revoit cette aura familière au loin, celle d'un adversaire lointain, la peur que à cause d'un ennemi que personne ne connait tout s'écroule avant d'avoir commencé.
Elle l'entend la voix l'agresser, celle d'un homme qu'elle ne connait pas qu'elle aurait sois disant combattu, puis la révélation qu'on avait pervertie jusqu'à sa magie sacrée, cette magie que Dieu lui avait donné par un double issue de sa propre magie qu'on avait pompé. L'explication de cette faiblesse, la colère pour envahir son cœur et son esprit face au blasphème, à ce véritable viol qu'elle avait subit de la part des responsables de cette situation.
Puis on l'avait jaugé, jaugé alors que dans un souffle elle s'était retenue de parler, de peur qu'elle puisse percer à jour sa nouvelle identité, qu'elle avait été jugé apte malgré ce réveil brutal a continuer, qu'elle devait les accompagner car leurs rangs avaient été ébranlés dans leur secours, qu'elle le devait par respect des blessés qui les avaient libérés. Alors elle s'était exécuté, comme elle l'avait jadis fait en servant ce conseil malade et corrompu, si elle savait...
Et dans la marche silencieuse elle réfléchissait, la simple utilisation de sa magie allait tout ruiner, elle serait démasquer. Puis ce fut le soulagement, le soulagement quand trois chemins s'étaient offerts à eux, et c'est avec cette seule pensé qu'elle avait rejoins des inconnus, inconnus dans leurs voix et leurs auras, un moyen de simplement se protéger, elle et sa nouvelle identité, ses idéaux retardés de six années.
Et là voilà, elle évolué dans ce couloir, misérable dans ces douleurs, comment avait-elle put être jugée apte à continuer ? Les autres étaient-ils dans des états si pitoyables ? Et sur son sens du touché exacerbé par la vue dont elle avait été privé il y'avait plus d'une dizaines d'années c'était comme si le froid venait l'achever en meurtrissant sa chaire à chaque pas.
Et dans sa cécité, dans ses sens développés à l'excès c'était comme si le vent murmurer la mort imminente, brisant la peau et les os sans les achever. C'était comme si des regards venaient noyer sa peau sous leurs regards, quand bien même elle ne pouvait l'avoir, ce sentiment horrible d'être observée, ce sentiment horrible l’enlaçant, celui de n'être qu'une faible handicapée qu'un rien viendrait briser. Cette pensée pour accentuer la nausée, pour faire bouillonner une âme d'une fureur qu'elle n'avait pas connue depuis des années.
♠ ♠ ♠ ♠
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Dim 8 Juin - 7:13
Invité
Click
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Lun 16 Juin - 1:15
Uriel Rudraksha
Click
Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Lun 16 Juin - 2:59
Invité
Click
-Grumbulmpftpl....
J'ouvre mes paupières à moitié. LA VAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACHE ! Je suis trop déchiré ! Je cale rien à ce qu'il s'est passé ! Je suis où ? Gné ? What ? Puis je pense à quoi ? J'ai littéralement l'impression d'être une sardine lobotomisée par terre. Enfin non, plus une larve. Puis c'est pas la question.
-Whaaaa, ta mère....lipopète
Je me retourne sur le dos avec une grimace. Je suis tout engourdis, vous voyez de quoi je parle ? Mais si ce moment de marde où après avoir dormis pendant deux heures tu termine encore plus fatigué qu'au début, alors qu'à la base l'idée de faire un roupillon ne semblait pas si mal. Bref je divague (vague, ahah blague de merde toussa, faut pas trop m'en demander dans cet état aussi). Je lève mon bras droit vers mon front, quand tout à coup je vois mes chaînes qui me tombent dessus. Et là arrive ce moment où ton cerveau ce dit qu'il ferait mieux de risquer la surchauffe plutôt que de se payer un truc dans la poire. Du coup je rattrape au vol (et avec une magnifique danse des bras) mes menottes. Je me mets en position assise. Je vois un peu partout d'autre types avec moi, je reconnais vite fait la mage blonde de Plue Begasus, enfin Blue Pegasus. Bref toujours est-il que je me dit qu'il vaut mieux faire semblant d'avoir mes menottes sur les poignets encore quelques temps.
Je tiens mes menottes en les recouvrants de mes mains pour que l'on ne fasse pas trop gaffe. Nous sommes tous emmenés dans une grande salle. Là on apprend à la rach' dans la plus grande des organisations que l'on a dormit 6 ans (je dois bien avouer que ma première réaction ça a été « six ans et j'ai même pas faim ? Worth it ») et qu'en gros on nous a pompé notre énergie magique avec des machines (quitte à se faire pomper, j'aurais préféré que ce soit autre chose et par une jolie demoiselle, si vous voyez ce que je veux dire). Je baille pendant presque toutes les explications, je vois vite fait Kôta, Abigail et Sybilia. En gros la réunion se termine, pour résumer le peu que j'ai compris et que ça disait ça donne « Bon ben vous avez pioncé pendant 6 ans et une organisation ultra méchante toussa vous a pompé votre énergie magique pour une raison (du coup je sais pas si j'ai juste pas suivi ou si ça a pas été dit, mais bon en vrai je m'en fous). On est venu vous sauver, on a dû affronter vos double pour vous libérer. Y en a ils se sont fait maraver la face donc ils se cassent. Les autres, soit ceux qui sont pas trop trop amochés et ceux qui se sont touchés la nouille, et plus si affinité, vous allez affronter les vilains pas beaux parce que c'est trop pimp et qu'il faut les arrêter toussa. »
Donc bah du coup je me retrouve dans ceux qui doivent se farcir les bad guys. Je suis à peine réveillé que j'ai déjà envie de dire « JOURNEE DE MEEEEEERDE ». Sans doute qu'on est un Lundi. Bref en gros on avance dans le palais comme des manifestants pas contents. Et là arrive le moment fatidique, le truc cliché des situation pas cool. Soit l'éternel « il y a trois chemins, bon plutôt que de tous prendre le même chemin et vérifier les autres ensuite vu qu'on a pas le temps on va se séparer ». Comme le stipule la loi de l'emmerdement maximum : « À la fin tout tourne mal ; si ça semble s'arranger, c'est que ce n'est pas encore la fin. ». Du coup je vous avoue que je suis pas très confiant pour la suite des événements.
Du coup à grand renfort de pifomètre et de plouf-plouf c'est toi qui sera dans ce groupe nous voilà réparti en trois groupe. Je me retrouve avec personne que je connais. Pourtant il aurait juste fallu que chacune d'entre elles se retrouve dans un groupe différent et j'étais au moins avec l'une d'entre elle. Mais bon toujours selon la loi de Murphy : « La probabilité que quelque chose arrive est inversement proportionnelle à sa désirabilité. ». Breeeeeeef, on s'engage tout les quatre dans l'un des couloirs noir et sombre....sans que personne n'ai l'idée génial de nous passer une lampe torche ou autre. C'était vraiment si compliqué que ça de se dire « tiens on est l'équipe de sauvetage, on va attaqué un palais à la situation inconnue en pleine nuit MAIS SURTOUT on ne prend rien pour s'éclairer ». Je sais pas qui a choisi l'équipe de pro qui est arrivé mais il doit être autant un bras cassé qu'eux.
Rebreeeeeeeef, nous nous enfoncions dans le couloir disais-je. D'ailleurs l'un d'entre nous semble déjà en train de péter un câble en mode « mouahaha c'est trop drôle, pourquoi ? Je sais pas mais c'est trop comique, toi même tu sais », je sais pas trop vers quoi ça va tourner sa crise de hihihitude mais je le sens pas. Mmmmh je sais pas ce qui me fait dire ça mais je sens que ça va être génial ! Et j'ai quoi d'autre avec moi ? Une aveugle ? Trop classe ! La puissance à l'état pure ! Whoho ! J'ai hâte de la voir chercher à taton nos adversaires. Je me souviens plus bien, mais je crois que dans le choix des groupes y avait un truc du style « on va se répartir en fonction des blessures et de la puissance de manière à équilibrer ». A quel moment ils ont trouvés drôle et équilibré de mettre un ancien taulard pas fort, un taré pas très stable, une aveugle et une fille dans un groupe ? Au pire l'aveugle peu servir à activer les pièges, d'ailleurs elle s'est mise en tête de peloton d'elle même donc c'est cool. La seule qui paraît normale dans tout ce lot là c'est la dernière et elle semble pas être à fond ni tout à fait sur terre.
Là il arrive le « Laissées à elles-mêmes, les choses ont tendance à évoluer de mal en pis. », du coup je crains le « Après que les choses soient allées de mal en pis, le cycle se répétera. ». Mais j'ai fait quoi pour mériter ça. L'air est glacial (bon en même temps vu ma tenue faut pas trop s'étonner) et j'ai l'impression d'être observé, ouais bon encore ça ça va, je ai plus ou moins rien à faire. J'avance avec les autre, deux minutes....cinq minutes.....Whoho ! Génial l'ambiance ! Sur une échelle de 1 à 10 je ne peux que mettre dix ! Une discussion passionnante et endiablée, des blagues à l'humour fin et à en rouler par terre avec en plus de ça une bonne humeur ambiante et palpable à des kilomètres ! Nan mais sérieux ! Pourquoi ils parlent paaaaaaaaaaaaaaaaaas !? Je sais pas pourtant, rien de compliqué de faire un « salut bonjour, ça va ? Au fait tu fait quoi dans la vie de tout les jours hormis mage ? Boulanger ? Cool, moi ? Oh rien je vie dans une cellule, logé et nourrit gratis c'est pas trop mal. Juste parfois les colocs' qui font un peu de bruit et le lit qui est un peu dur mais on s'y fait ». là rien, nada, le néant total. Puis ces quoi ces mecs blasés de la vie (bon on va supprimer le zigoto parce que bon vu sont état de hihihihitude je crois qu'on va le compter en « joueur remplaçant » ou « mage facultatif »). Bon, ok, moi non plus je suis pas à fond et tout mais quand même ! Je passe un peu devant, je me tourne vers eux et je fais.
-Bon, histoire d'arrêter de se faire chier et d'avancer comme des espèce de débiles ont pourrait peut être se présenter non ? Moi je suis Cody et je suis un pénitant mage du conseil toussa. Bref histoire d'aller plus vite je vais aussi pas vous mentir...
Je retire mes mains des menottes avant d'empoigner les chaînes dans mes paumes, montrant clairement qu'elles ne tiennent plus sur mes poignets. Je fait tourner mes menottes.
-En fait mes menottes magiques ne tiennent plus. Je sais pas pourquoi, c'est peut être à cause du pompage de magie, toujours est-il que je suis plus entravé. Tant mieux d'ailleurs maintenant que j'y pense parce que sinon depuis le temps mes menottes auraient dû exploser, m'emportant moi ainsi que tout le monde dans la même salle que moi avec. Bref, en gros je vous veux pas de mal toussa donc pas la peine d'avoir peur, ok ?
Là j'ai le droit à un « on s'en fout » général, génial. Je sais même pas comment le prendre. Je suis tiraillé entre le « ah bah comme ça au moins ils vont pas me faire chier avec de la méfiance inutile » et le « pas trop bousculés les gars en apprenant qu'il n'y a ni plus ni moins qu'un prisonnier qui viens de leur annoncer de but en blanc qui a rien pour l'empêcher de leur sauter dessus pour les étriper ». Quel monde de merde je vous jure.
-....bon ben....
Je me retourne vers le fond du couloir, je vois une porte, je la pointe du pouce (par ailleurs je crois avoir entendu vaguement un ou deux nom mais bon en fait je m'en fous au final, ironique n'est-ce pas ?).
-On y va ? Histoire de voir si il n'y aurait pas une cheminée avant de continuer notre belle discutions en langage morse à force de claquer des dents de froid ?
Je vous jure que si on était pas dans un bâtiment on aurait entendu un vent monstrueux passer par là. Alors ok ma blague était nul, mais réagissez p**** !
-Bon ok, ben faites ce que vous voulez mais moi j'y vais
C'est alors que d'un pas décidé, toujours en faisant tourner mes menottes dans mes mains et en sifflant, que je me dirige vers la porte en bois. Je me retrouve face à elle. Je pose ma mains sur la poignet, je l'ouvre. Et bien voyons ce qu'il se cache dedans.
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Mar 17 Juin - 23:15
Vous êtes braves. Les circonstances ont fait que vous n'êtes plus que des déchets, les rejetons d'un destin qui ne vous a guère aimé et pourtant vous êtes là. A protéger la fuite des faibles, sans regarder vos propres faiblesses. Ne serait-il pas normal pour vous, d'avoir fait partie de ceux qui partaient se mettre à l'abri ? Une femme aveugle aussi vide de vie qu'un océan desséché. Une autre qui serait prête à vous laisser crever, pour bronzer au soleil et ne pas avoir à mettre sa vie en danger pour les autres. Un sauvage qui semblait n'avoir plus toute sa tête, riant seul dans son coin, comme l'aurait fait un fou. Pour finir, un ancien taulard du conseil qui essayait de se donner des airs de gentil pour amadouer son groupe. S'il existait pire groupe que celui-là, il était impossible d'y croire. Quoi que... Il serait toujours possible de rajouter un retraité estropié. Poussant l'ironie d'un groupe encore plus ridicule, au-delà d'une simple blague de mère Destinée.
Vous avez froid ? Lui non. Il avait posé ses yeux sur vous depuis le début. N'imaginez pas qu'il s'agissait que d'une simple impression lorsque vous aviez la sensation d'être épié. C'était réellement le cas. Il avait posé ses yeux et ses crocs sur vous depuis le début. Sur vous tous. Malheureusement, il ne récolta que le groupe des déchets que vous êtes. Lui qui avait espéré avoir un combat digne de ce nom, son mécontentement fut totale quand il vit votre groupe prendre son couloir. Pourtant il ne bougea pas. Il attendit dans toute sa fureur dissimulée, assis sur son trône de glace.
C'est là où vous ouvrez sa porte. Mauvaise idée dont il était trop tard pour rattraper la faute. Un froid encore plus glacial vous parcourra l'échine. Froid justifié par ce climat inattendu qui régnait dans la pièce.
« Bienvenue au Grand Nord. »
Sa voix roque vous glace le sang à la seconde où vous l'entendez. Vous levez les yeux vers le fond de la pièce, où un homme aussi imposant qu'impressionnant se trouve. Assis sur son trône de glace, recouvert par des sublimes fourrures. Vous sentez l'aura meurtrière qui se dégage de lui, à la simple vu de son regard sévère. Vous êtes à la fois surpris par ce monstre humain à la corpulence exagéré, mais aussi par le décor. Vous vous retrouvez enfermer dans cette pièce, tandis que la porte derrière vous se renferme pour disparaître soudainement. Prisonniers de la toundra enneigée. La pièce était entièrement recouverte de cette épaisse couche de neige sous vos pieds, alors que quelques arbres étaient disposés ici et là, avec à côté du trône du géant, ce qui semblait être une grotte. Repaire de vos craintes les plus insoupçonnées. Repaire de ceux qui allaient vous déchiqueter.
Ils sortent de leur cachette les uns après les autres, sous vos regards fixés sur eux et le géant. Une véritable meute de loup qui commencent à vous entourer lentement. Plusieurs sortent de derrière les arbres, mais le gros de la troupe provient de la grotte. Et vous sentez qu'ils ne sont pas normaux, pas tous en tout cas. Dans la meute, l’élites se démarquent très rapidement. Ailes, cornes, plumes, pelage commencent à vous questionner. Pourquoi ne sont-ils pas normaux ? Vous le saurez très rapidement.
Le géant se lève, dégainant l'épée plantait dans le sol juste à côté de son trône. Assis il était impressionnant, debout il l'était encore plus. Il descend la petite pente qui surélevait son trône pour rejoindre ce qui semblait être sa meute. Casque de viking. Armure à moitié inexistante, mais en avait-il besoin ? Probablement que non. Cependant vous n'avez pas le temps d'y songer. Les loups se mettent soudainement à hurler de leur voix presque mélodieuse, vous imposant désormais la mise en garde. Ne baissez pas votre garde, mortels, car ce combat sera probablement sanglant et votre mort très lente. Les plus féroces d'entre eux commencent déjà à sortir leurs crocs et à vous grogner dessus sauvagement. Intimidation ? Bien sûr. Leur maître savoure la vue, celle de voir ses bêtes aussi sauvageonnes que lui vous mettre dans une situation des plus embarrassantes. Et pourtant... Il vous fait un geste... Un seul. Avant l'affrontement qui causera votre perte.
« Trahissez votre groupe et je vous laisserais la vie sauve. Vous pourrez ensuite partir et tout ce qui se sera passé ici, restera un secret inviolable. Restez et je vous tuerais. La meute ne vous propose que ces deux choix, alors choisissez bien. »
Une fois qu'il eut fini de parler, il leva sa géante épée comptant à voix haute les dix secondes qu'il vous restait pour faire votre choix. Les loups avançaient déjà dans votre direction, dans des pas lents qui refermaient doucement l'étau autour de vous. Montrez rapidement que vous êtes prêts à vous battre contre votre groupe, où les loups se jetteront sur vous pour vous arracher un morceau de chair encore frais. Le géant semblait sans cœur, mais sa parole était une fierté qu'il n'allait pas tâcher en ne tenant pas une promesse. Vous savez comment échapper au bain de sang, alors faites ce qu'il y avait à faire. Ou alors préparez-vous à souffrir.
La neige sous vos pieds se mit à vivre. Se levant subitement pour tenter de vous enchainer au sol. N'ayant aucune pitié pour ceux qui avaient choisis de se battre contre le géant. Elle tremble. Elle tremble ! La toundra rugit à son tour, prêt à vous dévorer intrus ! Mais combien d'entre-vous avez montré signe de sagesse en exécutant la proposition du géant ? Vivre ou mourir, voilà un choix facile à faire.
Spoiler:
Ordre de poste du deuxième tour : Salomé – Elena Peas – Uriel Rudraksha – Cody Dzaj
♦ ♠ ♦ ♠
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Mer 18 Juin - 10:11
Invité
Click
♠
♠ Ajatar Virke ♠
♠ Le Froid ♠
Un écho qui se fracasse lentement à ses oreilles, troubles, presque inexistant alors que la marche se poursuit, le cerveau comme embrumé, comme gelé par le froid s'accentuant. Elle tremble, s'en même s'en rendre compte son corps tremble dans la marche lente.
L'écho devient plus fort, plus puissant, plus net alors que son esprit émerge lentement du fil macabre de ses pensées. Déboussolée alors que son visage se lève lentement pour toiser la source du bruit. Des mots alors que son regard d'azur vient se confronter à l'aura dont ils proviennent, terne, grise alors que le flou semble lentement se dissiper sur le voile de ses yeux. Elle est là cette faible énergie qui semble danser. Reprend contact avec la réalité.
Elle ne répond pas alors qu'elle concentre son attention, tente de la concentrer pour discerner autour d'elle les deux autres auras, le vert vient s'imposer à sa vision, ni sale, ni éclatant. Une certaine stupéfaction alors que ses pupilles d'azurs rencontrent l'autre, oubliant totalement les mots qui continuent de retentir. Et en l'apercevant elle se fige un instant, se fige pourvoir ces couleurs danser, le bleu et le rouge s'entremêlant en un étrange ballet alors que si et là jaune, vert sale, gris et rouge incandescent la ponctue. Une aura comme elle n'en a jamais vue.
Elle chasse l'immobilisme, le froid mord sa peau dans le couloir, entre à nouveau en mouvement comme pour le chasser alors que son corps entier frémit, se raidie alors que son esprit sort lentement de sa torpeur. Ce n'est pas normal. Elle prend la teneur de cette voix émergeant enfin distinctement, l'écho devenue mots troubles devient phrase que son cerveau décortique, écoutes dans une étrange conversation. Lentement elle percute ce qui a été dit précédemment, ce qui se dit maintenant alors que dans un souffle faible elle répond enfin, comme émergeant de cette léthargie régnant sur son corps et son esprit.
" Salomé..."
Lente à la détente alors qu'elle entend le cliquetis d'acier et un sifflement qu'elle prend conscience de l'aura grisée s'éloignant, et c'est comme un électrochoc alors qu'elle accélère le pas pour la rattraper malgré cette sensation d'être dévorée par un regard avide. Un simple cliquetis alors qu'il tourne la poignée et qu'il s'enfonce, tu la suis, dans un réflexe étrange.
Le froid. Son corps se fige sur place alors que le froid s'amplifie, violent et brutal pour meurtrir chaque parcelle de sa peau basanée. Comme un supplice infligé à son sens touché alors que en l'espace de quelques secondes elle reperd tout contact avec la réalité. Tout semble disparaitre, ravagé par ce froid mordant et puissant, comme si plus rien n'exister que cette sensation brisant sa peau, elle tremble tel une faible feuille portée par le vent, ses dents claquent en une étrange litanie. Le froid, beaucoup trop froid, pourquoi il fait si froid ? Trop froid. Un écho trouble qu'elle ne comprend pas. Inconsciente même de ce qui se déroule en cet instant, incapable de voir alors que son esprit ne pense plus qu'à ce froid la tétanisant, brutalisant sa carcasse comme une feuille malmenée par le vent. Le froid pour venir engourdir ses membres, pour envahir son souffle n'étant plus qu'une faible brume. Le froid. Il fait trop froid, trop froid, beaucoup trop froid.
Elle implose alors que sa magie s'éveille, que les mots jaillissent de sa mot dans un cri venant briser la litanie des hurlement canin. De ces cris qui explosent soudainement, comme l'agonie d'une âme, de ces cris que l'on attend pas et qui expulse en un son tout le malêtre d'un être. De ces cris d'hystérie qui retentisse pour faire savoir que ça ne peut continuer ainsi, et c'est inconsciente même de son propre acte qu'elle annonce le prix.
" KARDIA : PEUR ! "
Et de la carcasse tremblotante la volonté jaillie en une déferlante de magie. Que la peur se distille, commence à s'effacer, sacrifice intangible et immuable qui restera gravé à jamais alors que lentement la peur commence à disparaitre de son coeur, une émotion sacrifiée à jamais alors que c'est jusqu'à sa faculté même à la ressentir qui commence à s'effacer. Et sous son impulsion c'est comme si le soleil entré. Chose sans sens alors que vous êtes enfermé, et pourtant il est là, apparait de sa lueur, luit de ses flammes alors que le température commence à augmenter à peine le prix annoncé. Réchauffement violent alors que le froid disparait, que son étreinte cesse sur son être en même temps alors que la vague de chaleur se discerne dans l'air, luttant contre le froid, luttant contre la neige, le désert contre la tundra.
Et c'est comme un soulagement, une bénédiction alors qu'enfin elle peut respirer, que son corps se décrispe soudainement dans la chaleur venant lutter contre le froid et réchauffer son coeur sous l'impulsion du soleil émergeant. Comme si de sa simple présence il rétablissait les connexions alors qu'elle prend conscience de la situation, que les mouvements et les grognements s'imposent à son ouïe, que l'aura meurtrière vient choquer sa vue et l'air, qu'elle prend conscience de cette matière sous ses pieds de la neige crissante, qui par endroit commence déjà à fondre dans la lutte engager entre les deux forces contraires. Puis comme si il s'en moquait, il parle. Et sous l'impulsion de sa voix elle se raidit totalement.
Elle devrait avoir peur, oui elle aurait certainement dut avoir peur, aurait alors qu'en elle lentement continue l’éviction de cette émotion qu'elle a sacrifié. Il compte. Il compte et alors que les chiffres s'enchaînent et les entends, les bruits de pattes et les grognements s'approchant, son cerveau dégèle en partie alors qu'il commence à fulminer sur le fil de ses pensées, réflexion difficile après six années d'inactions, difficile alors que s'impose tout bonnement la solution, une certitude, celle qu'il ment. Pire celle qu'il ne ment pas, mais qu'auquel cas bien pire les attendraient derrière, car au final c'est à ce moment que s'est imposée la vérité dans son esprit.
Lui. C'est à cause de lui si elle avait été amputé six années. Lui. La fureur pour émerger alors qu'elle repense au paroles échangés plus tôt, la fureur pour monter, pour combattre cette envie de vomir qui ne l'a pas quitté, la fureur et la colère quand elle repense à ce qu'on leur a révélé, que pour leurs ravisseurs ils avaient combattus, des doubles d'eux, parfaits. Violés, violés dans leur vie, dans leurs corps, dans leurs magies.
Ils les avaient violés, avaient tout pris. De simples mots presque crachés.
" Bouchez-vous les oreilles ! "
Et sa fureur implose alors que la neige fondante vient se soulever de sous ses pieds pour tenter de l'enchaîner. Sa magie explose.
" Soma : Ouïe ! "
Et alors que les sons se meurent à ses oreilles, ses lèvres s'ouvrent. Et dans leur sillage la volonté jaillie en un hurlement terrible et strident pour tout déchirer, explosant la neige tentant de l'agripper par la puissance des ondes, la violence de son souffle alors que sa puissance vient percuter les murs, faisant s'effondrer la neige et le givre sous son impulsion, que le verre en présence explose incapable de le supporter, brisant les tympans alors que certains loups s'effondrent incapables de le supporter par leur ouïe amplifié.
Ils payeraient.
Spoiler:
Hello les mecs, désolé mon poste est vraiment pas top mais j'ai eu du mal à répondre x_x. Pour ce qui concerne le soleil et la montée violente de la chaleur pour lutter contre le froid et la neige cela peut durer jusqu'à quelques minutes et est toujours actif à la fin de mon poste. Pour le cri bah il est semblable au hurlement d'une banshee.
♠ ♠ ♠ ♠
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Mer 18 Juin - 11:18
Invité
Click
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Ven 20 Juin - 5:10
Uriel Rudraksha
Click
Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Ven 20 Juin - 16:13
Invité
Click
Alors dans l'ordre j'ai entendu comme nom Salomé pour l'aveugle, Elena pour la seule qui semble normale et ...chmgnfmgn pour le roux, voyant que l'on a pas très bien compris son nom il le redit.
_ Cody. »
A bah bravo, je suis sûr il m'a copié, de toute façon ça peut être que dans ce sens là vu que je dois être le plus vieux du groupe. Enfin bref j'ouvre la porte en grand, un froid très froid (pléonasme bonjour) me gifle la joue, ainsi que quelques flocons de neige.
-Woaaaaaaa ! Ta mère....Michelle ! Qui a eu l'idée de génie de mettre la chambre froide ici ?
Je passe la porte en grelottant et en me frottant moi même pour essayer de me réchauffer un peu.
-Puis quelle idée a eu le conseil quand ils ont filées les tenues aux détenus, hein ? J'aurais préféré tomber lors de la période automne-hiver, au moins j'aurais été couvert
« Bienvenue au Grand Nord. »
-Parce qu'il y en a un petit ?
Sur cette vanne douteuse je regarde la personne qui s'était exclamé, ben en parlant de taille je crois que le grand nord c'est lui. Genre le type il est sur un trône, genre « mouahaha je suis trop pimp ». J'ai envie de dire ça va la testas. Non mais ça va pas la peine de nous regarder comme ça, surtout après avoir dit « bienvenu ». Il n'y aurait pas une charmante demoiselle à la place de ce gros tas de muscle ? Non ? Zut alors....
Bref toujours est-il qu'il fait un froid de canard. J'entends la porte qui se referme derrière nous, je jette un coup d’œil vite fait. Bon ok, la porte est plus là, au moins ça annonce la couleur. Nous voilà donc tous piégés dans cette chaleureuse atmosphère. Je fais une petite moue, je sens que ça va encore être génial, à croire que j'ai le chic pour me retrouver dans les situations sympa. D'abord je participe à un tournois où une espèce de folle dingue a littéralement transformée le terrain en apocalypse miniature. Ensuite je me retrouve piégé et endormi pendant 6 ans à me faire pomper tout ça pour me retrouver dans cette situation de marde ou rien ne semble vouloir s'arranger, à si, au moins il y a de la lumière. Je regarde un peu le paysage tout en soufflant sur mes mains pour les réchauffer (au passage j'ai laissé mes chaînes par terre, c'est plus simple). Partout de la neige, mais attend il neige pas que lorsqu'il fait zéro degrés ? Il me semblait faire plus froid ? A moins que ce soit juste pour qu'elle apparaisse, ou que ce soit au niveau atmosphérique ? Ou alors c'est un truc bâtard entre la neige et la glace sous nos semelles ? Oh et puis on va dire que c'est magique voilà, ça évite de se poser des questions. Ouais donc la neige toussa. Il y a aussi des arbres...des arbres dans un manoir.....wouuuaaiiiiis, bon c'est magique toussa, on va pas chercher. Au moins le décorateur d'intérieur était inspiré sur le thème du Grand Nord. Au loin une petite grotte, des loups en sortent. A bah enfin un truc qui paraît noma-AAAAAAAL ! Mais what the plumes et cornes ? Mais c'est de la cocaïne sous nos pieds ou quoi ? Ça expliquerait TOUT. Les...bestioles (oui c'est pas des loups, on est tous d'accord) nous encerclent en grognant, les crocs à l'air (au moins ici ils ne peuvent qu'avoir l’haleine fraîche, ahah, bon ok je sors. Mais je peux pas la porte a disparu ahah, bon ok je me tais). Le géant attrape son arme, une espèce de grosse épée avant de marcher vers nous. Et alors avec sa voix de centaure, non attends c'est pas ça le bon mot. Bref avec une voix hippique (oui bon c'est nul mais j'assume) il nous annonce un truc.
« Trahissez votre groupe et je vous laisserais la vie sauve. Vous pourrez ensuite partir et tout ce qui se sera passé ici, restera un secret inviolable. Restez et je vous tuerais. La meute ne vous propose que ces deux choix, alors choisissez bien. »
Il pointa alors son arme vers nous en comptant à voix haute les dix secondes qui nous était imparti.
-Attention les gars, il nous balance la plus terrible attaque des écoles primaires, le décompte à l'envers. Faites gaffe s'il commence à compter deux par deux et à lacer ses chaussures on est fini !
Alors que je termine ma blague vaseuse le sol, enfin la neige sous nos pieds commence à bouger pour essayer de nous attraper. Puis d'un coup je sursaute, l'aveugle (Salomé si j'ai bien compris) est en train de crier comme une damnée, je sais que ma blague était de mauvais goût mais quand même ! C'est la première fois que quelqu'un réagit comme ça.
" KARDIA : PEUR ! "
-Gné ?
J'ai pas trop eu le temps de comprendre qu'un soleil apparaît et commence à faire fondre la neige autour de nous. Un soleil...oui un soleil.....UN SOLEIL BON DIEU ! Un tout piti mais un soleil quand même ! Mais WHUUUUUUT ! Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que je tombe sur des nanas avec des pouvoirs capable de créer des machins spectaculaires et à l'impact colossale ? Je crois qu'en fait je suis pas fait pour vivre dans ce monde de brutes. Trop de « cherche pas, c'est magique » et de gonzesses qui peuvent faire « bim bam boum tornades cataclysmes mouahaha ». Sérieux à ma place vous n'auriez pas peur d'être en couple ? Genre les scènes de ménages ça doit être violent, en fait je suis content d'être appelé que pour les missions de merde. En fait les gars du conseil vous êtes trop fort pour prendre la responsabilité de protéger le monde de la menace féminine. Bref je redivague (vague).
" Bouchez-vous les oreilles ! Soma : Ouïe ! "
Alors je sais pas ce qu'il va se passer mais je le sens pas, presque par réflexe je me bouche les oreilles. En fait c'est comme lorsqu'une belle demoiselle te dit de fermer les yeux, tu te tais et tu obéis. Et bien là ça manque pas j'entends juste un semblant de hurlement alors que je presse le plus fort possible mes paumes sur mes oreilles. Pas mal de loups semblent ne pas apprécier des masses. Je regarde l'autre type, le roux. Cet espèce de nigaud titube sous le pouvoir de Salomé.
------- --- --- -------- ------ !
Je me suis rendu compte après que mon « Bouche toi les oreilles crétin ! » ne pouvais pas couvrir le crie de la jeune femme à côté. Pendant ce temps là l'autre demoiselle semble avoir invoquer un truc armé d'un arc, ce dernier (enfin cette dernière) attaque trois des sales bêtes qui nous font face. Alors que le cri de Salomé s'arrête je me débouche les oreilles.
-Bien joué les filles
Je vois un truc qui passe dans mon champ de vision, c'est le roux qui flotte, le tout dans un bruit de fap fap (Nan mais oh ! Ça va bien oui !? Perverts !). Le gars s'envole jusqu'au grand type. Je le suis, s'il compte l'attaquer je vais en profiter aussi. Le roux se met plus ou moins à la hauteur du géant (c'est à dire plus haut que le sol).
_ Je n'ai que faire des Hommes. Fais de moi un de tes loups, fais moi vivre avec ta meute, et je serai tes crocs. »
Hein ? Ce type a pété un câble ou ? Je monte les marches deux par deux afin de me mettre à leur niveau. J'attrape le roux par les épaules et le secoue.
-Tu va te réveiller oui ? T'es pas un loup ou des crocs ou je-sais-pas-quoi. T'es un type comme nous qui doit sortir alors tu va te bouger tes deux trois neurones qu'il te reste et réfléchir à l'endroit oh !
Il m'ordonne de le lâcher et commence à redécoller, alors là pas sans moi mon coco. Pas que j'ai pas trop envie de rester seul avec le colosse mais quitte à se que tu te barre en volant tu n’emmène avec toi. Je m'accroche à lui comme je peux soit dans son dos. Et là c'est la catastrophe, je le vois partir en nouille (oui la politesse oh !). Et puis il me mords ce salaud pour essayer de me faire lâcher, nan mais ça va oui ? Un peu d'esprit d'équipe que diable ! Je lui met une petite châtaigne sur le haut du crâne histoire de le faire lâcher prise. Je vois le sol qui se rapproche dangereusement de nous (ou l'inverse je sais pas trop).
-Mais t'es bourré ou quoi !? Mais vole bien sinon on va-
Trop tard, nous voilà déjà le nez par terre, un atterrissage forcé et pas très contrôlé au milieu des demoiselles qui n'ont sans doute pas très bien compris toute la scène. Ça va c'est moi qui suis tombé en premier, servant de matelas pour le roux. Je le pousse afin de pouvoir me relever après notre pirouette (cacahuète). Je frotte mes genoux afin de retirer la poussière et pointe le géant du doigt.
-Hé ! On t'a jamais appris la politesse, d'abord on dit bonjour, bon, ok, ton « bienvenu » ça marche aussi mais bon. Mais surtout on se présente quoi ! C'est le minimum, moi c'est Cody, voilà ça c'est dit !
Je me tourne vers le autres.
-Bon, restons soudés et allons casser du barbue pédophile, même toi mon gars, reste concentré ok ?
Je ramasse mes chaînes qui étaient par terre et je repointe le géant du doigt.
-En avant chers compagnons d'un jour ! Susse à l'ennemi (ne déformez pas mes mots s'il-vous-plaît) !
Spoiler:
Voilà si je dois changer un truc dites le, et pour la fin avec Uriel on s'est mis d'accord ^^