L'heure du déluge était finalement arrivée. Vos attaques successives sur la montagne ressemblaient plus à une tirade offensive, qu'à de la légitime défense. Vous osiez prétendre être les victimes dans cette mascarade, mais au bout du compte c'était vous qui aviez parcouru les longs couloirs du palais pour trouver l'ennemi. C'était encore vous qui aviez choisi de rester et de combattre, malgré cette offre que l'ennemi vous avait fait. Vous enfuir et laisser les autres ici, car après tout vous ne les connaissiez pas et aucun de vous n'avez la tête du super héros voulant sauver tout le monde. Mais vous avez refusé. Vous avez préféré le sang. Criminels que vous êtes.
Toi la première, aux yeux inutiles, tu lançais sur celui qui se prétendait le chef de la meute des attaques incessantes avec pour seul intention, le tuer. Tu ne pouvais nier, car aux yeux de la meute tu n'étais qu'une humaine de plus. Un être infâme est cupide comme tous ceux de cette espèce. Avide de sang et aussi sauvage qu'un malade mental. Ces esprits que tu avais envoyé ronger la montagne, il ne perdit même pas son temps à les esquiver. Telle la montagne immobile et puissante, il encaissa ton attaque aussi froidement qu'un cadavre rigide se laissait dévorer par les asticots. Les yeux du géant ne reflétaient plus rien, comme s'il était ailleurs. Loin, assez pour ne pas voir la hideur de vos personnes.
Toi en seconde, au cœur désespère, tu n'étais pas mieux que ta prédécesseur. Tu ne te battais pas que pour fuir. Au fond de toi tu voulais aussi tuer le monstre en face de toi. Il te faisait peur et tu souhaitais te débarrasser de lui de la manière la plus radicale possible, même si celle ci devait entraîner sa mort. Mais tu cachais ce sombre sentiment sous tes airs affolés et peureuses. Tu fais pleuvoir une pluie de flèches magiques pour détruire la pièce, envisageant déjà la mort de la montagne et ta fuite assurée.
Et enfin toi, enchaîné des poignets, de ces trois humains tu étais probablement le moins idiot de tous. Tu avais fait des choix stupides mais ne semblait pas réellement mauvais dans le fond. Malheur à ta première décision, qui fut de se lancer au combat. La proposition du géant était sincère et aurait permis à chacun de se préserver de quelques événements déplaisants. Tu essayais finalement de t'enfuir avec tes deux compatriotes, alors que le dernier de votre groupe vous avait quitté pour rejoindre une cause plus juste. Plus noble.
Le géant, celui qui fut la cible de vos assauts et de vos envies de sang encaissait vos dernières attaques sans réagir. Alors que sa chair se consumait lentement sous le contact des êtres que l'aveugle avait fait apparaître. Alors qu'un millier de projectile détruisait tout ce qui supportait les parois de cette pièce. Alors que ses trois agresseurs s'enfuyait après le meurtre d'un des siens. Pourquoi ? Personne ne le saurait. Seul la meute connaissait la raison. Seul la meute savait qu'au-dessus du chef n'existait qu'une personne. Le Dieu Loup. Le vrai géant. Celui qui avait insufflé sa volonté dans l'esprit de la montagne au point d'établir pour la première fois, une connexion totale entre eux. Partageant tous les souvenirs qu'ils avaient vécu, il n'y eut plus aucun secret pour l'un comme pour l'autre. Intimité la plus profonde dévoilée jusqu'à son dernier millimètre. Jusqu'au moment où la montagne remit enfin un pied sur cette terre que l'homme détruisait jour après jour.
Au même instant, c'était la moitié du plafond qui tombait en une plaque unique. Du haut de son trône, la montagne utilisait tout ce qui lui restait de magie pour user une dernière fois de ce pouvoir qui était le sien. Pour utiliser une première et dernière fois, le don du Dieu loup. Il laissa alors retentir son hurlement, plus harmonieux encore qu'une sérénade au clair de lune, sa voix devenait celle d'un alpha suprême. Toute la meute apparaissait alors au complet, admirant une dernière fois le visage de celui qui fut leur chef des dizaines et dizaines d'années. Chacun comprit ce que ce hurlement signifiait. Chacun savait quoi faire. Chacun lui disait adieu.
Doublant sa taille subitement, le cri de la montagne ne se fit que plus intense. Ses yeux se transformaient lentement pour ressembler à ceux d'un loup aux pupilles rouges. Ses vêtements et morceaux d'armures explosèrent lorsqu'il doubla sa taille. Remplaçant ces derniers qui venaient de voler en morceau, un pelage noir se mit à apparaître sur son corps, recouvrant chaque parcelle de peau d'une épaisse fourrure. Il était devenu le Dieu loup. Un loup géant bipède respecté par tous dans la meute, dont aucun ne pouvait contredire son autorité. Griffes, fourrure, museau, plus rien ne le séparait de ses compagnons à quatre pattes.
Le mage planta alors ses griffes acérées dans le plafond qui s'écroulait, tandis que l'un de ses plus anciens amis, fjaer, emportait l'autre mage à l'extérieur de cette pièce qui serait bientôt une tombe. Tenant en l'air du bout de ses mains cette plaque unique grande de plusieurs dizaines de mètres, prête à s'écraser sur les quelques vies qui restaient encore en dessous. Dernier sacrifice pour permettre aux siens de fuir l'endroit et maintenir la meute en vie. Usant de ce qu'il lui restait comme force, pour tenir cette plaque rocheuse au-dessus de leur tête le temps que chacun échappe à un triste sort. Avant de finalement lâcher quelques mots...
« Désolé... Mais la meute vivra... Les portes du Valhalla s'ouvre à moi. »
Après ses derniers mots, le poids du plafond eut raison du géant qui se retrouva alors prisonnier de son propre choix. Son sacrifice pour le bien des siens. Mourant sous les décombres alors que le plafond explosait entre ses griffes pour le recouvrir de gravas. Il n'eut aucune chance à partir de là. Ce fut ainsi qu'il décida de mourir, pour ceux qu'il avait toujours aimé. Pour ceux avec qui il avait toujours été.
Spoiler:
Ordre de poste du deuxième tour : Salomé – Elena Peas – Uriel Rudraksha – Cody Dzaj
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Spoiler:
Yoshii a écrit ce message et c'est moi, Chris, qui le poste, parce qu'il a un soucis avec internet. Du coup s'il y a un problème je n'ai aucune idée de comment le gérer
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Sam 16 Aoû - 14:59
Invité
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♠ Ajatar Virke ♠
♠ Sacrifice ♠
C'est le bruit d'une explosion qui s’insuffle à son oreille, floue, comme un écho lointain alors que son corps chute comme une plume portée par le vent pour mieux heurter le sol glacé. La conscience comme sur le point de s'envoler alors que les avatars des martyrs s'échappent de la terre en une marée luisante. Les siens, les tiens.
Et c'est comme un immense tourbillon pour tenter de posséder son esprit alors que les premiers gravats s'abattent au sol. La vague sensation d'un bras puissant, du sol comme s'élevant alors que sa carcasse presque entièrement vidée de magie est saisit pour venir trôner sur l'épaule puissante du prisonnier.
Et c'est comme un flou, le début d'un rêve alors qu'elle n'en a que la vague sensation, que c'est à peine si elle ressent le tremblement d'une course qui la fait ballotter dans le vide alors que le taulard est en train de sauver sa vie. Leurs vies.
Et c'est a peine si elle sent le loup martyr échapper à l'emprise de la volonté pour s'unir à l'a magie de l'aura chatoyante. Comment pourrait-elle en avoir conscience alors que dans le sacrifice du lien s'effaçant le visage se floue, celui jadis aimé avant que l'amour porté ne soit lui-même sacrifié. Qu'il ne devienne qu'une ombre flottante dans son esprit, un illustre inconnu, mort pour elle sans même que désormais elle ne puisse s'en rappelait. Celui pour qui elle avait perdu la vue à jamais, le déclencheur de tout, le déclencheur d'une vie, d'une prise de conscience, l’événement qui la transforma en sorcière qu'on condamna au bucher bien des années après.
Et alors que la course continue comme un étrange rêve sur les épaules du blond la volonté réintègre son corps en une bouffé. Comme un électrochoc dans son corps meurtrie, meurtrie par le froid, meurtrie par la foudre, meurtrie par le pompage de sa magie, meurtrie par les blessures qu'elle n'a pu éviter, meurtrie par ses alliés, meurtrie par les années, meurtrie par sa magie. Meurtrie par la vie.
Et lentement, comme une dernier effort imprégné de volonté et de foie les sensations reviennent dans son corps. Lentement alors que son esprit émerge de ce néant d'une ombre qu'elle a jadis connue, une ombre qu'elle a aujourd'hui oublié. Cerveau ravagé.
Et lentement les auras se dessinent à nouveau dans ses yeux aveugles au rythme de la course. Et c'est dans un rictus de douleur que son bras bouge pour repousser l'épaule la portant. La prise de conscience soudaine et violente qu'elle ne peut se laisser à l'inconscience, que toute la suite s'en dépend. Confuse alors qu'elle ignore ce qui a bien pu arriver alors que seul gronde les hurlements de démolitions, les secousses violentes s'emparant du château. Les déflagrations de magies prêtent à le faire sombrer alors que derrière eux la pièce s'écroulent, que devant eux la terre semble trembler, que sur leur côté les parois semblent heurter par une violente onde rythmé par le son strident d'un cor de guerre.
Comme si tout allait se terminer ici et maintenant, comme si tout serait détruit. Et une seule chose s'impose, elle ne peut pas être reconnue, elle ne peut pas le laisser l'emmener la où le conseil les attendrait, elle ne peut pas se laisser à cette inconscience semblant l’appeler.
Elle ne peut pas perdre sa liberté, elle n'avait qu'à peine commencé à faire ce qui devait être fait. Et son mouvement devient plus violent alors que ses deux bras poussent sur le corps de Cody, un mouvement faible pour qu'il la lâche, que finalement elle se dégage. Vacillantes alors qu'elle touche le sol, prête à s'effondre et que c'est sur le mur que sa main se pose pour l'empêcher, à bout de souffle et de force alors qu'elle prend conscience.
" Où est le quatrième ? "
Et c'est derrière eux alors que tout semble s'effondrer que son visage se tourne, tentant de percer l'invisible, un simple signe, comme le besoin compulsif de voir cette aura. Cette aura qui malgré les actes ne trahissait pas, une aura resplendissante de foi.
" On ne peut pas le laisser là ! "
Le moment où celle paraissant comme la glace semble avant tout humaine dans sa voix étouffée. Et c'est tremblante, titubante, qu'elle se retourne, un mouvement vers l'arrière alors qu'elle rebrousse chemin en se tenant aux murs tremblants. Quitte à affronter la meute, quitte à mourir pour un inconnu, une seule raison pour motiver son action, celle que la foie qui resplendit ne peut mourir, que l'on ne peut la laisser mourir, celle que le sacrifice est en dehors des notions du bien et du mal, qu'il est en dehors de la notion d'amis et d'ennemis, le sacrifice c'est tout perde pour sauver la foi, qui serait-elle si elle laissait celle là se perdre ?
Et c'est titubante, prête à tomber qu'elle fait marche arrière dans le couloir.
Spoiler:
Hey hey, bon ca doit paraître incohérent du coup vue le poste PNJ qu'elle veuille sauver Uriel tout en ayant attaqué comme une forcenée le PNJ, mais tout le long j'ai fais avec les informations que je possédais sur les auras et compagnie et malheureusement ca m'a fait me fourvoyer sur le PNJ au vue de sa dernière action. Tant pis, mais j'essaye quand même de garder un semblant de cohérence avec mon personnage dans ce poste. Après libre à vous de réagir comme vous le sentez, de la laisser seule, de l'aider, de l’assommer pour l'emmener, tout ça x)/
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Mer 20 Aoû - 7:08
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Sam 23 Aoû - 15:30
Invité
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Je m'arrête, reprends mon souffle, derrière c'est le chaos, enfin ça fait un espèce de « FROUUUUUUUUCH » alors que tout s’effondre. Je regarde autour de moi, y a la brune, y a la...cheveux verts (comment tu veux qu'appelle ça toi ?). Y a pas le rouquin (fack), y a pas le grand costaud, je jette un regard en arrière. Rien qui ne semble bouger ou venir de la salle avec un épée mastoc ou autre. Toute mon observation me permets de finir sur une seule conclusion.
-Vous savez ce que ça veut dire ? On a gagné et on est en vie les biatches ! Rien que pour ça, pose de la victoire !
Je me mets de profil , le poing serré et le bras en mode « matte mon biceps », mange de la pose-qui-sert-à-rien-mais-qui-prouve-que-tout-va-bien-malgré-tout.
-Alors les gentes, vous êtes contente que tout soit fini ?
Je les regarde et pfffffffffffffff tu parles qu'elles sont contente. Entre celle qui commence déjà sa nuit dans les bras de Morphée (que d'ailleurs ce brave gars fini avec masse nanas dans les bras tout les soirs, m'enfin bref) et la deuxième qui fait « on laisse personne derrière ». Bon aller, on va pas laisser une aveugle (qui plus est maintenant boiteuse et à moitié morte) marcher toute seule vers un endroit en ruine. Alors pour l'aider je fais ce que font tout les bons amis des héros à moitié mort.
-Vas-y ma grande t'y es presque ! Plus que quelques mètres ! Tu tiens à peine sur tes jambes mais c'est pas grave ! Courage !
Quoi c'est pas ça que je dois faire dans une telle situation ? Lui crier des encouragement en espérant que la force de l'amitié et tout le tralala fasse le taff ? Oui bon, ok, je vais me comporter un ppeu plus comme un gentleman.
-Nan je déconne, attends j'arrive pour aller vérifier si le terrain est dégagé ou pas et je reviens pour t'aider à te déplacer
Je commence à faire un pas en direction de la pote à moitié pétée avant de me dire que laisser l'autre demoiselle seule ici dans un état de dodo-sans-défense c'est pas très cool, bon ben j'ai pas trop le choix, je l'emmène avec nous. Je l'attrape par la taille avant de la porter en sac à patate sur mon épaule, t'as vu Morphée ? T'es pas le seul à avoir le bras accueillant. Je cours (enfin aussi vite que possible pour pas trop déranger la belle au bois dormant) en direction de la porte et je jette un œil dans la pièce.
Au loin je vois le rouquin qui pleure, le barbu et son épée à ses côtés (bon au moins c'est clair et net l'autre type a pas survécu). Je zieute un peu partout, pas de loups dans les parages, pas de truc sur le point de s'effondrer en plus. Je me redirige vers l'aveugle afin de la soutenir avec mon bras restant pour l'aider à rejoindre le rouquin.
Nous revoilà vite dans la pièce, on s'approche du type qui pleure et QUI S'OUVRE LA VEINE PARCE QU'IL A RIEN DE MIEUX A FAIRE ! Nan mais je veux bien tu as été celui le moins blessé du combat et que t'as un peu rien glandé mais pas la peine de te scarifier pour compenser (en plus que ça fait la deuxième fois, voilà enfin je veux pas remettre sa santé mentale en doute mais je crois qu'il y a un truc pas très normal dans tout ça). Ah, non, d'accord, c'est pour glorifier et sacraliser la mort de l'autre niouk. Y a vraiment besoin de verser son propre sang ? Bah v'la le poème du deuil et tout, il est pas druide, barde et bouddhiste (le troisième œil, tout ça) le rouquin ? Je délaisse Salomé de mon appuie pour tapoter l'épaule de l'autre mage pour avoir son attention. Je lui fait signe du pouce la porte presque morte et le couloir qui s'ensuit.
-Au pire on se casse et on fait le deuil après ? Au pire...oui j'avoue pauv' type et tout mais tu crois franchement qu'il a sacrifié sa vie pour toi pour que tu reste là à pleurer ? Profite de la force qu'il t'as légué pour te redresser et regarder l'avenir devant toi. D'ailleurs on s'excuse tous pour sa mort, surtout la demoiselle qui a détruit toute la salle, tiens attends deux secondes.
Je fais descendre Elena de mon épaule, je la tien plus ou moins debout et avec une main je fais bouger ses lèvres et je prends une petite voix fluette.
-Je m'excuse d'avoir accidentellement détruit toute une pièce d'un château qui appartient au domaine public. Enchaînant au passage avec meurtre involontaire sur personne barbue et monotesticulaire
D'un geste je la replace sur mon épaule.
-Tu vois, même elle elle s'excuse. Bref on y va les gens ? J'ai pas trop envie de moisir ici, il faut que je sorte pour....pour....
Je crispe mes lèvres dans une grimace, le regard dans le vide, ah oui petit problème s'il en est, pour faire quoi ?
-Oww, j'avais zappé que même si j’ai plus mes menottes je suis toujours un hors la loi. Donc en gros même si je sors d'ici je suis même pas sûr d'être encore en sursit, vie de merde...
Je regarde les autres (enfin ceux qui sont encore en état de m'entendre).
-Bref, au moins on est sûr qu'au moins trois d'entre nous pourrons vivre normalement après tout ce désastre. Alors avançons, de toute façon on à rien de mieux à faire
Je tourne les talons en direction de la sortie en traversant le couloir, si les autres me suivent tant mieux, sinon tant pis. De toute façon j'ai qu'une envie c'est de quitter cet endroit de cauchemar. Les complications extérieurs pour le moment je vais m'en battre les reins, ça ne ferait pas avancer les choses de toute façon.
Spoiler:
Bon c'est caca toussa, mais bon je voyais pas trop quoi ajouter x)
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Sam 23 Aoû - 16:01
Les dernières prières pleurent le jour et la nuit sous les mots et les lèvres. Il semble qu'un des leurs soit mort et on ne sait comment. Ajatar Virke est censée être plus forte que ses assaillants. Tyndra était sans doute un des plus puissants membres d'Ajatar Virke. Il faisait parti de ce groupe de cinq personnes qui a le seul pouvoir d'influencer les décisions. Tout le monde voudrait faire parti de ce groupe. Toutes les personnes qui ont connaissance d'Ajatar Virke et donc l'envie de l'intégrer bas dans les artères de leurs tempes à chaque fois que le nom est proclamer. Vouloir la puissance au sien de ce groupe, c'est le voeu de Yseult Tully. Yseult Tully c'est ce petit bout de femme fraîche dont la beauté éclabousse les yeux des hommes et la jalousie des femmes. Yseult Tully par son poids léger est tout de même assez lourde pour faire entendre ses pas sous ses bottes d'un cuir noir profond.
L'affaissement des murs semblent s'arrêter. Pourtant tout semble à signaler qu'il ne faudrait que pousser le mur d'un doigt pour que la salle continue de trembler ; mais plus rien ne bouge. La douce Salomé lève la tête et sent une fissure sur le reste du plafond. Une fissure sur tout le long. La jeune femme comprend qu'il aurait dû s'effondrer depuis bien longtemps avant t'entendre sonner le cuir sur le sol. Les têtes se tournent et elle fait son apparition. La belle peau d'Yseult brille parmi les reflets ensoleillé de la poussière et les décombres sur le corps de son supérieur se soulèvent avant de tomber sur le côté provoquant un fracassement de la pierre contre le sol. Elle pose délicatement sa main sur son épaule en s'agenouillant faisant parraître par la même occasion ses cuisses par un levé de son short court et elle sourit.
Yseult ne pensait pas réellement qu'un de ses supérieurs pouvait perdre dans un combat contre un groupe de ces mages. Ces mages ne savent pas pourquoi ils sont là. Ces mages ne savent pas qui est Ajatar Virke. Yseult elle le sait. Yseult elle est gentille. Mais ce qu'elle comprend surtout Yseult c'est que la mort de son supérieur laisse une place dans le cercle des supérieurs. Ce qu'elle sait aussi Yseult c'est que Lydia commence à dérailler et qu'il faut l'aider. Yseult elle sait aussi que Zadig est occupé, que Zulria s'apprête à se retrouver seul, que l'ancien homme de Legion s'apprête à activer une technique sur toute la zone. Yseult n'a pas envie de combattre contre les jeunes mages de Fiore. Elle sait qu'ils sont épuisés, elle a scruté le combat, Yseult sait qu'elle gagnerait haut la main. Pourtant elle s'avance à côté d'Uriel et s'appuie sur son oreille et lui susurre des mots aussi doux que sa peau elle-même. "Ce que vous venez de faire donnera à Ajatar Virke une nouvelle vie, un nouveau tremplin."
La jeune femme se pose au milieu de la salle alors que le corps inanimé de son ancien compagnon est sans vie, il a quitté cette terre ce monde. Sa main gauche se lève et ses doigts s'ouvrent. La faille sur le mur prend de l'ampleur alors que son cinquième doigt se baisse alors que vous sentez le bruit des murs reprendre et analysez la scène. Ils comprennent que la salle va s'effondrer d'un moment à l'autre mais les jeunes fatigués continuent de scruter avec curiosité les traits dessinés dans la paume blanche. L'ampleur de la faille détruit le mur alors qu'une première partie du bloc tombe. Le plafond lâche tandis que le quatrième doigt descend lui aussi avec un sourire sur ses lèvres. Les jeunes se regardent en alerte pour comprendre qu'il faut partir qu'il faut courir. Une pulsion sur l'épicentre les dégage d'un seul trait contre le mur, les fait voler vers la sortie et que le troisième doigt tombe les corps volent à l'extérieur du château. Ils ont compris tout un combat qu'ils pouvaient gagner. Ils comprennent maintenant d'un salue de la main de la jolie Yseult que tout est fini de ce côté.
Yseult sort en marchant de la salle, suivit du corps en lévitation sans raison de Tyndra, couvert du sang au bras. Elle sort sans contrainte et la salle n'est plus.
Doucement Yseult et Tyndra sont à l'extérieur dorénavant mirant la tornade de sable qui s'engouffre dans les ailes du château sous un léger rictus trompeur de doute. Elle attend le dernier moment pour rentrer en action. Le combat de Tyndra est terminé Le combat de Lydia est terminé. Et elle sait que Hirata et Illunar vont réussir à faire faux-bon à Zulria. Le combat d'Yseult commence.