Vous commencez. Ce combat inévitable qui décidera de votre sort. Vous vous lancez dans cette bataille comme si vous aviez quelque chose à protéger. Comme si les gens qui s'enfuyaient, avaient une quelconque importance à vos yeux. Vous protégez la fuite d'un groupe, qu'ils n'ont même pas cherché à pourchasser. Mais cela, vous n'y avez même pas pensé. Vous n'avez pas cherché à comprendre pourquoi ce viking n'était pas parti à leur trousse. Pourquoi ? Car vous êtes des bêtes. L'homme a toujours cru être supérieur aux autres espèces. Doté d'une intelligence. Capable de marcher sur deux pieds. Créateur d'une civilisation évolutive sans précédent. Il y avait tant d'excuses que l'homme s'était inventé pour justifier sa soit disant supériorité. Pourtant, aujourd'hui vous alliez apprendre la modestie misérable cafard que vous êtes. L'homme ne dominerait plus.
Sous vos yeux, ils se dérobent en un nuage de poussière. Nuage qui lui aussi disparaît, mettant ainsi fin à la supercherie dont vous avez été victime. Les loups autour de vous n'avait jamais été aussi proche. Ils étaient tous alignés en face du trône du géant, laissant une ouverture au milieu pour laisser la voie libre à leur chef. Le viking quand à lui, était bel et bien là où vous l'aviez vu. Il avait intentionnellement choisi de se rapprocher de vous, sans la protection de ses loups. Il voulait voir votre réaction. Voir votre magie. Vous voir vous. Encaissant l'attaque de la jeune handicapée comme un fier nordique l'aurait fait. Figé dans une posture droite, sans bouger d'un cil alors qu'il sentait ses tympans vibrer sauvagement. Observant une femme attaquer des loups absents là où elle pensait qu'ils étaient présents. Suivi d'un... D'un... Animal. Fier de ce qu'il était. Le géant sourit face à cette humanoïde ayant compris qu'elle était la voie à suivre. Vint enfin le dernier. Le taulard. S'imaginant être dans un rôle de justicier, plein de lucidité. Tu pensais connaître les vrais valeurs de la vie misérable que tu es ? Il était ce qu'il voulait être et ce n'était pas à toi d'en décider autrement. Le géant se mit à grogner, comme l'aurait fait ses compagnons. Sur cet ordre sauvage dont aucun de vous ne pouvez saisir les sens, vous voyez les loups « normaux » retourner dans la grotte, alors qu'ils vous guettent toujours du coin de l'oeil en grognant.
Le géant vous fixe tous autant que vous êtes, tandis que derrière lui les loups « spéciaux » se mettent à avancer dans votre direction. En quelques pas ils rejoignent le chef de la meute. Qui aurait pu dire qu'un jour vous auriez le privilège de voir une meute de loup dirigée par un homme ? Personne.
« Un homme n'a pas besoin de connaître mon nom. Cependant, je peux te montrer à quel point tu auras été bête d'inviter tes camarades à rejoindre ce bain de sang. Je vous avais pourtant offert une bonne opportunité pour vous enfuir. »
D'un signe de la tête, les loups se lancent dans le combat ne vous laissant guère plus de temps pour vous préparer. La neige volent sous leurs pattes puissantes et rapides, alors qu'ils vous bondissent dessus sauvagement. Quatre loups aux caractéristiques spectaculaires. Avant même que le combat n'explose, le loup aux ailes décolle subitement, volant à grand coup d'ailes dans votre direction. Assez rapide pour ne pas vous laisser le temps de l'attaquer, il emporte avec lui le seul de votre groupe prêt à connaître la voie de la meute.
Jeune Salomé, ta chaleur vous a protégé toi et ton groupe. Mais désormais le loup sauvage et indomptable est venu chercher sa vengeance. Pour cet affront que tu lui as fait en violant le froid du grand nord. Snø. Tel est le nom du loup qui se jette sur toi, alors que derrière la neige se reforme et se lance sur toi pour t'étreindre de nouveau. Que feras-tu face à ce froid qui t'es uniquement adressé ?
Elena, tu ne t'es pas encore enfuie mais cela ne va pas tarder. Il arrive. Gardien du palais des morts, le cerbère à une seule tête. Un loup possédant des cornes, au pelage si sombre que l'on y verrait les ténèbres et l'extrémité d'une queue brûlant d'un feu bleu. Il se jette sur toi comme l'aurait fait un bélier. Dans sa course, il laisse une traînée de flamme qui se transforme rapidement en un jet de feu le suivant sur les talons. Prépares toi à encaisser une double attaque, car les flammes en ont visiblement aussi après tes fesses. Fais attention aux griffes de ton adversaire félin, car Horned est connu pour aimer déchiqueter la chair.
Cody le taulard, tu sembles avoir une grande bouche et c'est bien pour cela que tu seras le premier à tomber. Un loup des plus spéciaux tes assignés. Loup mystérieux qui te fixe quelques secondes alors que tu vois à la racine de sa queue, des sortent de plumes avec des « yeux » dessus. Il te saute subitement dessus, alors qu'autour de toi tu vois apparaître ses plumes étranges arborant un oeil. Des plumes ayant pour graviter ta propre personne. Cependant elles ne font rien. Elles se tiennent toujours à deux mètres de toi, tandis qu'un certain loup continue de lancer ses crocs contre ta chair. Illusjon, tel et son nom.
Toi. Oui toi. Ayant un lien indéniable avec la mère nature, tu ne récoltes pas le sang d'un combat inutile. Pas pour le moment en tout cas. L'heure est au choix et tu dois choisir un camp en assumant les conséquences qui s'en suivront. Fjær, le loup ailé, se tient à tes côtés. Il t'observe de bas en haut dans un calme presque parfait. Tu peux lire dans ses yeux une certaine compassion, même si tu ne comprends pas vraiment pourquoi il exprime une telle expression. Peut-être parce que tu es une bête enfermée dans un corps d'homme ? Il laisse planer un silence entre vous deux, t'imposant un choix à faire. Cependant, Il ne te force pas la main pour choisir son camp, mais tu comprends qu'il n'hésitera pas à t'attaquer si tu décides de rejoindre l'ennemi humain. Alors que feras-tu. Répondre à l'appel de la nature ou poursuivre ta vie dans le sillage d'une humanité démentielle.
Spoiler:
Ordre de poste du troisième tour : Salomé – Elena Peas – Uriel Rudraksha – Cody Dzaj
♦ ♠ ♦ ♠
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Sam 28 Juin - 14:18
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♠ Ajatar Virke ♠
♠ La peur ♠
Et tout s'enchaîne dans la confusion des sens, le bruit, un cri, une intonation, et lentement alors que la peur continue sa désintégration le soleil commence à décliner, la chaleur à baisser. Sacrifice arrivant à son terme dans le bal des auras dansantes devant les yeux privés de clarté. Il parle, il parle et l'autre répond, un échange étrange, la danse de trois auras floues et confuses, dont celle là aux teintes étranges, s'embrasant, les couleurs dansent en elle, tu les voit autour de lui, une simple question qu'est-il exactement ?
Et le grognement, le mouvement, les loups sont là, toujours là, un battement d'aile, une parole sur. Une parole pour sonner leur mort, une offre refusée. Et tout s’accélère, tout continue et s'enchaîne, alors qu'elle peut sentir la vitesse, qu'elle peut entendre l'attaque des bêtes sur eux, sur elle. Et le froid, la neige s'agitant soudainement pour la harceler, tenter d'éteindre son corps, de le mordre de son touché glacé. Et le prix jaillie dans une poussée, tel un cri, une déferlante de magie alors que la bête s'apprête à la défigurer de sa gueule à l'odeur de chaire putréfié. Instantanée.
" SOMA : MEMBRES ! "
Son corps s'effondre alors que la neige tente de l'enterrer, de la saisir et la happer comme si elle était vivante. Et la volonté jaillie, le sang cessant de circuler dans ses mains et ses pieds alors qu'ils franchissent l'air et pourfende la terre tel des serpents carnassiers. Les chaînes éthérées d'énergie pure. Que la première émerge du vide pour agripper la patte droite du loup s'apprêtant à mordre son visage avec un appétit féroce. Tire alors que la bête se voit happé en arrière, suspendre dans les airs tel une vulgaire poupée. Au même moment une seconde a jaillie de l'air, comme issue du néant pour enlacer la patte de gauche du loup ailé tel un serpent, tirant pour le suspendre tel une vulgaire peluche. Qu'en synchronisation totale les deux autres ont jaillie de la terre, défoncer la neige tel des vipères fusant sur leurs proies, la première pour enlacer la patte droite arrière du loup prêt à déchiqueter la femme à l'aura verte, que la seconde à saisie avec violence la patte arrière gauche du loup prêt à lacérer le taulard. Tire alors que les deux bêtes se voient tirés en arrière, ventre contre sol, enchaînées a seulement quelques centimètres des proies qu'ils s'apprêtaient à dévorer.
Et la neige continue son œuvre pour tenter d'étouffer son corps au sol, le froid pour la meurtrir. Et pourtant elle n'a pas peur, elle n'a plus peur alors que le sacrifice arrive à son terme, que le soleil disparait dans l’éviction totale de l'émotion. La chaleur disparait alors que dans un souffle haletant un nouveau prix est annoncé alors que les chaînes d'énergies maintiennent leur emprise sur les quatre bêtes.
" Soma : Souffle "
Et dans son corps tout air disparait en une projection de la volonté alors qu'au sol harcelée par la neige elle commence à étouffer. Convulser. La neige autour d'elle éclate, repoussée violemment, comme si l'air lui-même protéger la brune agonisante. Volonté se mêlant à l'air pour y assoir son contrôler. Projection alors que c'est comme un mur invisible qui vient s'abattre sur le titan, un mur d'air de pure pression pour le percuter dans le dos. Quatre mur alors que c'est une prison invisible qui vient se former autour de lui alors qu'elle convulse dans la neige, au bord de l'asphyxie. Que les murs d'air haute pression gisent comme un étau pour broyer le corps du Titan. Alors maître du froid peux-tu lutter contre ce que tu ne comprends pas ? Peux-tu ne serais que lutter contre l'élément permettant ta survie alors que dans ta prison tout air disparait, plus d'oxygène pour te nourrir alors qu'il alimente les quatre murs invisibles tentant de te broyer.
Puis tout disparait, sacrifice arrivant à sa fin, sa fin avant la mort du corps l'ayant insufflé, toute pression disparait alors que la volonté réintégrer le corps agonisant de la brune. Que son souffle lui est redonné, une profonde inspiration alors qu'elle tousse, pitoyable et faible alors que suffocante alors qu'elle reste là affalée au sol, incapable de se relever par ses mains et ses pieds virant déjà au violet dans le sacrifice des membres, sang incapable d'y circuler alors que sa privation permet de retenir les loups des chaînes d'énergies. Et c'est pitoyable que dans le froid elle réussis par la force de ses coudes à s'assoir, elle tousse, tousse et pourtant n'a pas peur, plus peur. Une voix faiblarde, haché alors qu'elle enchaîne, annonce un nouveau prix. Humaine ne l'étant déjà plus vraiment, incapable de ressentir de la compassion en vers autruie, incapable d'avoir peur désormais, prête à tout pour ne pas périr pour un idéal de chaos à déverser. Plus déterminer que jamais.
" Kardia : Bonheur ! "
Après tout pourquoi conserver ce qui ne sera jamais ? Et sur ses mots l'émotion entame son éviction, à s'effacer, efface sa simple capacité à un jour l'éprouver. Alors que partout dans la salle les tornades naissent du néant, quatre tornades naissant pour grossier et s'étendre, deux mètres de diamètre pour une dizaine de hauteurs, dansantes et soufflantes alors qu'elles entament leur danse folle de destruction dans le sacrifice gravé du bonheur. Et alors qu'elles émergent pour danser les chaînes disparaissent des pour libérer les loups alors que le sang recommencer à affluer dans ses membres. Tornades dansantes alors que dans sa chute le loup devant elle se voit happé par la folie des vents d'une des tornades, un mouvement sec, pure réflexe alors qu'elle extirpe le saï fixé contre sa cuisse pour le figer dans le sol comme une ancre avant de se faire emportée à son tour par les vents cherchant à la happer luttant du peu de force lui restant pour ne pas se faire engloutir à son tour.
Un nouveau prix alors qu'elle consume sa magie sans se soucier des conséquences, car après tout nul peur ne peut désormais la freiner, libérée.
" Soma : Toucher. "
Et la douleur sur son corps cesse, comme si jamais nul coup, nul froid ou nul fatigue ne l’avait jamais enlacée alors que dans la projection de la volonté, dans le sacrifice du touché, le géant se voit lui frapper d'hypersensibilité, ressentant le moindre souffle du vent comme une douleur, ressentant le froid tel une morsure violente, corps hypersensible dans sa peau, dans ses os, amplifié à l'excès de sorte que le moindre coup paraisse comme un bus venant percuter sa peau.
Toute compassion envolée, toute peur disparue à jamais. Magie transcendée, magie de celle qui joue avec sa vie comme un gamin jouerait aux dès.
♠ ♠ ♠ ♠
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Dim 29 Juin - 8:58
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Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Lun 30 Juin - 6:39
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Lun 30 Juin - 16:17
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« Un homme n'a pas besoin de connaître mon nom. Cependant, je peux te montrer à quel point tu auras été bête d'inviter tes camarades à rejoindre ce bain de sang. Je vous avais pourtant offert une bonne opportunité pour vous enfuir. »
Sinon ça va les chevilles ? Genre, moi me présenter ? Jamais à ceux qui font une tête de moins que moi. Après si c'est lui qui demande à se faire appeler le barbu c'est lui qui décide. Moi ? Bête de les inviter à un bain de sang ? Parce que toi à nous demander de nous entre tuer pour pouvoir s'enfuir tu crois que tu as fais quoi ?
Quatre loups nous foncent dessus, un loup par personne. Pour ma part je me retrouve face un loup un peu moins bizarre que les autres. Il lance des espèces de plumes qui gravitent autour de moi, je sais pas ce que c'est mais ça a pas l'air très cool. Bon là arrive le moment où il ne faut faire gaffe qu'à soit. Je me mets en garde face à l'animal qui se tient devant moi. La neige reprend ses droits alors que le mini astre disparaît. A la place des chaînes sortent du sol pour attraper le loup qui me fait face. Ah, bah merci je-sais-pas-qui. Je regarde vite fait aux alentours, l'aveugle commence à avoir ses bras qui deviennent bleus. C'est à cause du froid ? En tout cas ce n'est pas normal et il vaudrait mieux la faire sortir d'ici au plus vite.
" Kardia : Bonheur ! "
Encore une fois je ne comprend pas très bien l'incantation de la demoiselle. L'incantation, non, mais son effet si. Je sens le vent qui tourne et tourne. L'air commence à prendre forme en suivant un mouvement circulaire. Non, non, non, NOOOOOOOOOOOOOOOOON ! DES TORNADES ! POURQUOOOOOOI !? Nan mais sérieux pourquoi je me retrouve toujours avec des tarées qui peuvent invoquer des tornades ? Je ne sais pas si elles se rendent compte que des tornades ben ça blesse tout ce qui se trouve à porté ? Genre je sais pas moi des trucs comme un roux, deux femmes et un beau blond ? Nan ? Bon ben alors tant pis hein.
Non loin à côté je vois l'autre jeune femme qui invoque un espèce d'homme poisson. Il lance des gouttes d'eau sur le colosse. Bon c'est pas très impressionnant faut bien l'avouer, mais c'est toujours mieux que rien. Au moins ça a pas une ampleur cataclysmique près à tous nous arracher un bras.
Bref mon attention retourne vers le loup qui est toujours enchaîné, je cours vers l'animal pour l'attaquer lorsque je vois le roux qui lui fonce dessus, arme en main. Alors que j'allais lui sortir un truc du style « bien joué mon gars » ben je le vois en train de libérer la bête. Du coup je fais une petite grimace. Mon « allié » (enfin je sais plus trop quoi penser de lui) s'approche en marchant
_ C'est ça que tu voulais, Cody ? L'apocalypse ? La mort ? La guerre ? Et puis ensuite quoi ? On va devoir les tuer comme des bêtes et les réduire au silence ? Pourquoi hein, POURQUOI ? C'est stupide. Ça ne sert à rien. Je refuse de faire couler leur sang. Ils sont vivants, comme nous, et les massacrer n'a aucun sens. Regarde toi, à vouloir détruire pour rien... Je sais pourquoi je me bats, et ce n'est certainement pas pour ça. »
-Ce que je veux ? C'est qu'on sortent tous d'ici et en un seul morceau. Tu aurais voulu quoi à la place ? Que l'on se laisse mourir tous un par un sous la lame de cette espèce de...barbu aux stéroïdes ? Et oui faire couler le sang ça sert à rien ! Mais on a pas le choix ! Et puis j'ai jamais demandé à ce qu'on tue, et j'ai pas non plus demandé des tornades magique pour produire un carnage !
Il ne m'écoute pas, il ne m'a jamais vraiment écouté de toute façon. Il pose son pouce sur sa blessure, il trace une ligne de sang sur son front. Une sorte de troisième œil s'ouvre et oh p*tain qu'est-ce qu'il est moche ! Genre ça vomit du sang genre blurblurblurblurblurb.
-C'est....affreusement dégueulasse ton truc, t'en as conscience ?
- Pas moins que ce qui va suivre
Je me retourne vers le lieu d'où provient la voix. Bon, maintenant c'est approuvé, le truc sous mes pieds c'est de la drogue froide. Parce que bon voir un mort c'est pas courrant.
-....salut ça va ?
L'homme me regarde avec haine en fronçant des sourcils.
- C'est tout ce que tu as à me dire ?
-Oui ça va aussi, enfin sauf qu'il fait un peu froid mais on s'y habitue
- Tu crois franchement que je suis là pour t'écouter te moquer de moi ?
-Déjà je sais même pas si c'est vraiment toi donc bon, puis pas comme si je t'avais croisé qu'une fois dans ma vie hein ?
- Tu as mis fin à mes jours espèce de salaud !
Je fronce aussi des sourcils, mon regard est plus sérieux.
-Et à elle ? Tu crois que tu lui a fait quoi ? La loi du talion, œil pour œil, dent pour dent
- Ce n'était qu'une chienne, un dommage collatérale
-Dommage collatérale toi même, connard. Puis en plus pour quoi ? Juste parce que vous vouliez qu'elle vous apprenne la même magie que moi ? Mais enfin bande de débiles il existe des magies bien plus puissantes que ça ! C'était vraiment une raison pour la tuer quand elle a refusé ?
- Elle n'avait qu'à pas refuser, elle est morte à cause d'elle même
-Et vous êtes mort à cause de vous, fin de l'histoire
- Et en plus je suis mort pour quoi ? Pour que tu termine juste en prison ? Tu devrais mourir espèce de bâtard !
-Ouais, j'aurais du mourir, mais que veux tu c'est la vie
- Mais ça tombe bien je suis là pour y remédier, tu va mourir aujourd'hui !
L'homme me saute dessus, je tente un crochet du gauche mais son corps semble n'être que de la fumée qui traverse mon poing. Les mains du mort attrapent mon cou afin de m'étrangler. Je termine par terre, j’essaie de me débarrasser de ses mains mais rien à faire, je ne peux pas toucher son corps et sa poigne est trop forte pour moi.
- Ta vie se fini ici !
Je sens l'air qui commence à manquer, mes poumons qui se vident, mon cerveau en suspens. Alors c'est comme ça qu'elle est morte ? Et bien dans ce cas je ne regrette vraiment pas de lui avoir fait subir le même sort. Mourir comme ça, de ses mains, cela semble légitime. Comme ça au moins la boucle est bouclée. Mon dernier souffle commence à s'expirer. C'est la fin...l'image disparaît elle que je reprends mon souffle d'un coup, la douleur de ressentir de l'air à nouveau dans mes poumons. Je tousse en me relevant.
Je regarde le roux en baissant les yeux. Je marche vers lui lentement. Je lui pose une main sur l'épaule. Nos regards se croisent, pour une fois depuis pas mal de temps (au moins plus de six ans visiblement) je suis bel et bien sérieux. Mes yeux bleus laissent transparaître que je ne mens pas.
-Il ne servait à rien de me montrer ça, si c'est bien toi qui a fait ça. Si je n'avais pas assumé toute ceci depuis longtemps j'aurais déjà demandé à ce que l'on mette fin à mes jours. Je ne dis pas que ce que j'ai pus faire par le passé était la chose à faire, mais lorsque l'on fait un choix on doit s'y tenir. Tu sais j'ai déjà été condamné à mort pour ce que j'ai fait. J'ai réussit à avoir un sursit, et tu sais pourquoi je l'ai demandé ?
Je regarde les femmes qui se battent à côté.
-Parce qu'au fond je sais que je n'ai jamais rien fait de ma vie, je me suis battu, battu, et encore battu, toujours sans réelle raison. Juste parce que dans le milieux d'où je viens il n'y a que ça à faire. Puisque je ne sais que me battre autant le faire pour une bonne raison
Je saisis la tête du roux entre mes mains et je pose mon front sur le sien.
-Tu ne sais pas qui tu es, un homme, un animal, moi tout ce que je vois c'est toi. Tu ne te sens pas comme l'un mais tu n'es pas comme l'autre. Toi au moins tu essais de te chercher, moi ça fait longtemps que je ne sais pas à quoi je sers et que je sais que je sers à rien. Et là tu vois, le colosse là-bas, il ne désire qu'une chose, que tu nous massacre tous. Tu te plains que je veuille attaquer l'un de mes semblable mais si j'avais accepté son marché pour sortir d'ici j'aurais du vous attaquer tout les trois, et ça c'est hors de question. J'ai assez de morts sur la conscience. Je ne veux pas vous voir mort ici et c'est pour ça que je me bats
Je lâche sa tête, je passe à côté de lui, je pose ma main sur son épaule de nouveau.
-Je ne compte pas le tuer, juste l'empêche qu'il nous fasse du mal. De toute façon moi je ne sais même pas si le conseil va accepter de me laisser en vie une fois que je serais sorti d'ici, alors bon quitte à faire...Fait ce que tu veux, tu peux nous attaquer si c'est ce que tu désir, mais pour ma part je vais tout faire pour vous défendre. Si tu m'attaque dans le dos je ne me défendrais pas, tout ce que je te demande c'est de ne pas le laisser faire du mal au deux autres, moi je peux mourir j'en ai rien à foutre. De toute façon pour la vie que j'ai...
Je me mets à courir vers le barbu.
-Je n'attaquerais pas les loups vu que c'est ce que tu veux ! Fait ton choix ! Tu es assez grand pour le faire de toi même !
Dans ma course le loup me fonce dessus pour me mordre, je l'ai dit au roux, je ne vais pas l'attaquer.
- Mermaid Speed !
Mon corps bouge plus vite, l'animal un peu surpris referme tout de même les crocs. Il me loupe mais donne un coup de griffe qui tranche une partie de mon dos. Je laisse une petite grimace.
-Hydra Care
Le sort arrête le sang qui coule et commence à refermer petit à petit les blessures. Cela n'ira pas jusqu'à les guérir complètement mais assez pour ne pas qu'elle me dérange. Je continu ma course vers le colosse. Je saute sur lui, le bras droit en arrière.
-Cyclops Fists
Mes bras sont renforcés par ma magie, laissant un effet visuel d'eau derrière leurs mouvements, je donne un direct du droit en direction du géant. Il est temps d'arrêter de se tourner les pouces et de se battre pour de vrai. Parce que de toute façon il ne reste plus que ça à faire.
Spoiler:
Voilà j'espère que ça vous conviens, PNJ, si tu veux que je modifie l'action de l'animal tu me le dit. Pareil si pour ton post tu veux faire bouger Cody, pas de soucis, juste prend en compte qu'on doit avoir plus ou moins la même vitesse et souplesse, après le reste c'est toi qui gère, voilà voilà
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Mer 2 Juil - 18:56
Les hostilités ont été entamées et vous répondez à cet appel en y opposant votre propre magie. Au prix, de ne pas vous rendre compte de la colère que vous venez de faire naître. Pourtant il la retient, pour ne pas vous la dévoiler. Pour ne pas vous démembrer un par un. Ses chaînes qui emprisonnent ses amis, qui les privent d'une liberté naturelle. Il en devient fou rien qu'en les voyant se débattre pour se défaire de ses chaînes... La haine lui remplit les poumons, jusqu'à le noyer dans cette dernière. Noyade qui était en train de le transformer.
Sur les quatre loups présents, trois disparaissent pour ne plus avoir à être attachés comme de vulgaires animaux de foires. Snø, Horned et Illusjon deviennent ainsi ce qu'ils étaient depuis longtemps. Des esprits loups. Échappant à votre vision, pour n'être visible que par la meute. Mais ils ne partent pas sans vous laisser un cadeau, oh non. Sur le trône, ce sont trois nouveaux loups qui apparaissent. L'un d'entre eux, assis sur le siège du roi, possède une longue queue aux teintes de bleues diverses, alors que son regard lui vous transcende. Jamais vous n'aviez vu de telles yeux. Un turquoise clair brillant, avec une pupille blanche. Entièrement blanche. Frihet. A sa droite, un de ses camarades aux apparences banales. Petit et légèrement bouffi sur le visage, il pourrait vous faire penser à une peluche, avec la douceur et la gentillesse en moins. Lyn. Pour finir, à la gauche du des deux autres, il vous observe attentivement alors que ses quatre oreilles remuent dans votre direction. Son regard vous perce sans aucune retenu, tandis qu'il agite ses deux queues derrière lui, Dobbel. Ce sont vos nouveaux adverses, mais prenez garde cette fois. Ils ne sont plus là pour les mêmes raisons que leur prédécesseur.
Salomé, toi qui avait lancé tes tripes dans ce combat. N'hésitant pas une seconde à consommer ta magie comme un alcoolique aurait englouti une bouteille de rhume. Tu as enchaîné les compagnons du géant, réveillant chez lui la colère qu'il avait réussi à enfouir avant votre arrivée. Une clémence qu'il avait voulu vous offrir pour ne pas vous tuer. Mais toi tu ne désirais qu'une chose, le voir tomber. Tu étais misérable comme tout homme. Égoïste ne pensant qu'à ta seule survie. Comme tes compagnons humains. Les tornades venaient de voir le jour pour engloutir le géant dans leurs rafales impétueuses. N'arrêtant pas là le supplice, tu continuais en usant de ta sorcellerie pour rendre le géant hyper-sensible. Il ne lui en fallut pas plus, car la seconde qui suivit lui arracha les cris qu'il retenait depuis des années. Personne n'avait encore réussi à le faire hurler de douleur, mais l'espace d'une seconde tu y étais arrivée. Une seconde malheureusement, car après ce fut un silence de mort qui régna.
Elena, tu étais comme ce prisonnier du conseil. Tu ouvrais ta sale petite bouche imberbe pour un homme comme toi, mais tu ne faisais que parler. Tu usais tout de même de ta magie pour lancer des gouttes d'eau aiguiser comme des lames de rasoir sur le géant, faisant fondre son paradis neigeux juste avant cette attaque ridicule. Cependant tu le touches et rajoutes une couche de dégât à cette force de la nature.
Uriel, tu étais probablement le seul ici à comprendre la signification de « vivre harmonieusement ». Ton hésitation quand à la nature de ton existence était normale et compréhensible, mais tu savais ce que tu voulais. Derrière ce nuage de questions et d'hésitations émanant de toi, résidait une puissante âme. Un esprit qui savait quoi faire. Il ne te restait plus qu'à découvrir cette propre force qui résidait en toi et montrer tes crocs à cette humanité pervertie. Se pensant au-dessus des autres espèces. Car l'homme n'était en rien supérieur, il était tout aussi animal que les autres. Sauf que lui avait renommé sa bestialité pour la faire devenir « besoin de confort ». Chassant les animaux pour leurs fourrures, pour leur peau, les ossatures et bien d'autres sottises. L'homme considérait les autres espèces comme des objets et il devait le payer. Ton choix permit de sauver le loup ailé, qui prit du recule la seconde suivante pour prendre le plus de distance possible avec ses chaînes horrifiantes.
Cody, tu tentais de rendre humain ce qui ne l'était pas. Tu voulais t'offrir le rôle de guide, de l'homme qui savait tout mieux que les autres. Cependant tu ne pouvais choisir la voie que les autres voulaient emprunter. Tu luttais contre le destin d'une autre vie, qui n'avait nul besoin de toi pour faire un choix. Puis tu partais pour affronter le géant. Tandis que venait à peine de finir l'attaque d'une de tes partenaires sur votre ennemi commun, tu rajoutais une couche sur la douleur qu'il allait ressentir. Le frappant d'un point qu'il n'esquiva pas, pour finalement le voir voler dans le décor et se vautrer contre la porte par où vous étiez rentrés. Porte qui était réapparue suite à la disparition des trois loups enchaînés.
Vous êtes tous heureux. Vous êtes satisfait. Vos petites attaques successives avaient réussi à toucher leur cible, alors oui. Effectivement, qui ne serait pas content d'une telle réussite ? Qui ne sourirait pas face à un tel succès. Mais tandis que vous fixez la poussière qui s'est levée lorsque la porte vola en éclat, vous l'entendez. Ce hurlement terrifiant venant de derrière vous. Venant du trône. Il hurle d'une voix puissante. Il hurle à s'en cracher les poumons, alors qu'à côté de lui les deux loups se mettent à grogner, à gémir. Vous le voyez détruire son propre trône à main nue, alors qu'il sombre dans une violence indescriptible. Le géant. Vous retournant vers la porte où la poussière n'est plus, vous le voyez. Le loup que vous venez de tuer, alors qu'il disparaît peu à peu pour devenir néant.
« Je vous ferais payer cela, ordures que vous êtes. »
Soudain, vous les entendez. Tous ces hurlements qui retentissent dans la pièce. Toute la meute vous hurle dessus, vous injures dans une langue que vous ne comprendrez jamais, car vous n'en êtes tout simplement pas dignes. Les loups normaux ressortent de l'antre où ils s'étaient cachés pour s'enfuir par la porte désormais grande ouverte. Ou plutôt l'ouverture, car vous veniez de la détruire en mettant fin aux jours de Frihet. Déguerpissant de la pièce en vitesse, tout en vous grognant dessus.
Fjaer, le loup ailé, s'envole tandis que vous voyez le dernier loup non-magique s'enfuir avec les autres. Profitant de votre regard porté sur autre chose que lui, il s'empare d'Uriel pour le maintenir au-dessus du sol. Sol qu'Elena avait inondé d'eau en faisant fondre la neige.
« Brûlez. » Hurla l'un des loups, d'une voix si aigu qu'il en surprit plus d'un.
Dans son cri, le pelage de Lyn se mit à briller intensément avant de lâcher subitement plusieurs éclairs s’abattant tout autour de vous et bien évidemment sur vous. Il ne désirait pas vous épargner et désormais cela était clairement visible. Il n'y aurait qu'un groupe survivant. Le loup se déchaîna en poursuivant de lâcher des éclairs, créer un véritable atmosphère électrique.
Et là vous l'entendez. Celui qui hurlait plus fort que tous. Celui qui les gouvernait tous. Celui qui vous ferait payer pour tout. Il sortait de l'antre qu'il n'avait pas quitté une seule fois depuis le début. Vous voyez les contours de ses formes et rien que cela vous suffit pour comprendre qu'il ne joue pas dans la même cour que les autres. Un loup aussi grand qu'un homme, tout en étant à quatre pattes. Vous voyez dans l'obscurité de l'antre, son regard qui vous fixe tous un par un. Un regard plein de rage et de haine. Une haine contre l'humanité elle-même.
Spoiler:
Ordre de poste du quatrième tour : Salomé – Elena Peas – Uriel Rudraksha – Cody Dzaj
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Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Sam 5 Juil - 16:14
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♠ Ajatar Virke ♠
♠ Sacrifice ♠
Et les vents tournent s'abattent dans la valse furieuse des tornades. Elle lutte, elle tient, sacrifice du touché transcendé alors que nul douleur ne vient heurter sa peau meurtrie, que sa main saigne sous la valse alors qu'elle se crispe au saï planté dans la terre pour échapper à sa propre magie. Convocation des éléments dans leur plus létale splendeur, incontrôlables. Et tout continue alors qu'elle ne voit pas, qu'elle ne le peut dans la danse furieuse des tornades vrillant les sons, qu'elle discerne seulement les auras ici et la disparaissant. Un vrombissement l'aura du géant qui s'efface, qu'elle prend al teneur de cette chose qu'elle trouvait si étrange. Il n'était pas humain, esprit sacrifié pour sa survie, la puanteur incarné. Humanité bafouant ses propres croyances pour survivre. Et soudainement les, brutalement le sacrifice arrive finalement à son terme, le bonheur envolé à jamais alors que les tornades se dissipent, laissant une pièce ravagée de leur courroux, du bonheur sacrifié.
Et doucement, lentement elle se relève, faible et pourtant sans douleur dans la continuité du sacrifice du sens du touché. Son regard privé de clarté balayant la pièce pour y trouver ce flux d'auras, humaines et spirituelles, une aura qui émerge dans le hurlement de la meute spirituelle, car elle le sait maintenant, ils sont des esprits, sa croyance qu'il bafoue pour sauver sa propre vie. Et sa voix claque, froide et impérieuse alors que lentement elle s'avance vers l'aura à la source de tout seulement, vers cette abomination de foie.
" Comment peux-tu oser nous juger ? De quelle droit oses-tu sermonner alors que tu n'es qu'un lâche. Crois-tu que je ne le vois pas ? Que je ne vois pas toutes ces âmes, toutes ces auras dansants pour toi ? Crois-tu que je ne sais pas distinguer ce qu'ils sont ? Comment oses-tu te prétendre supérieur alors que tu bafoues ta foi d'un revers de main, misérable humain que tu es, car tu n'es et ne restera jamais qu'un humain, convoquant des puissances supérieures sous prétexte de croyance. Mais tu n'es qu'un simulacre, qu'un déchet, un déchet oubliant sa foi pour sauver sa propre vie, sacrifiant ses esprits ayant porté leur foi en toi. Tu n'es pas digne de tes alliés, pas digne de croire en eux, car ta foi est faible et sans saveur. Si ta foi était forte tu serai capable de périr pour elle, périr pour sa préservation, pour sa pérennité. Et pourtant tu la sacrifie pour sauver ta propre vie, ton esprit, ton allié à peut-être périt sous nos coups, mais tu es le seul et unique responsable. Indigne de croire en quoi que ce soit, incapable de te sacrifier pour ce en quoi tu crois."
Et au fur et à mesure de son discours, de son jugement le loup s'élève dans les airs, elle ne le voit, bien trop concentré sur cette abjecte créature situé devant ses yeux, sur cette aura immonde indigne de croire, indigne du soutient qu'ils lui apporte. Et alors que les premiers éclairs s'abattent elle enchaîne, imperméable et sans peur, tel une sainte incarnant le courroux divin. Rayonnante de sa foi alors que sa magie implose.
" Je vais te montrer ce qu'est la vrai foi, je vais te montrer ce qu'elle implique. Le sacrifice pour ce en quoi on croit, pour cette foi qui nous habite en son plus profond, il est temps que ton âme misérable découvre ce qu'est la réel foi, ce qu'est le sacrifice. "
Et sur ces mots sa magie implose dans la danse des éclairs alors qu'elle annonce le prix, un prix jusqu'à alors jamais annoncé, un prix gravé dans sa mémoire alors que la volonté jaillie dans la pureté la plus létale de sa magie, le sacrifice pour purifier le corps et l'âme.
" Kardia : Jason "
Et sa magie implose, décharge dans la projection de la volonté alors que dans son esprit le visage jadis aimé commence à disparaître, tel un mirage fuyant au loin alors que leur lien, son souvenir même commence à s'effacer, s'étioler pour n'être plus qu'un mirage. La volonté jaillie dans la pureté du sacrifice, du sacrifice de la personne jadis aimé, de celle que pour rien au monde elle n'aurait voulut oublié. Et alors qu'il s'efface sous les coups de tonnerre la terre gronde, elle détonne, comme un monstre en colère, comme répondant à cet appel, comme vengeant la peine, vengeant la haine alors que partout dans la salle le sol se fissure, se fend dans un grondement puissant, que la terre s'impulse sous le volonté alors que des crevasses les spectres du passés, immaculés, blancs et éthérés, saints alors que leurs âmes se voient convoquées dans la pureté du sacrifice. Ces âmes de son passé, de leurs passés, le siens à elle, le sien à lui alors que l'esprit anéantis plus tôt émerge de l'une des crevasses. Pure énergie alors qu'au moment ou la foudre s'abat sur elle des airs les âmes de leurs martyrs respectifs se jettent sur le monstre, cette aberration de la foi. Brûlant son corps de leur contact pour chacun de ses péchés, pour chaque action impure perpétrée, les bourreaux divin de la foi.
Et au sol la brune s'effondre, le corps meurtrie par la foudre, foudre qu'elle n'a pourtant pas sentis dans le sacrifice du touché, douleur venant s'abattre sur elle tel un étau alors qu'il arrive à son terme et qu'elle hurle, a peine consciente, effondrée au sol, alors qu'indépendante de son propre corps, la volonté continue son œuvre dans l'éviction totale et intégrale de sa mémoire, celui qu'elle a jadis aimé.
Spoiler:
Étant donné qu'avec l'event elle aura atteint le pallier des 5000.
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Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Dim 6 Juil - 8:12
Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: Memento mori [groupe III] Dim 20 Juil - 10:46
Invité
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Mon poing s'écrase sur la joue du géant. Visiblement il s'agit de la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Le barbu se met à crier comme un damné, hurlant toute sa rage au monde. Je me retourne vers mes compagnons afin de voir ce qu'ils ont prévus. Et là c'est la chaos, la débandade, tout ce passe à une vitesse hallucinante et dans un flou total.
Tout les loups (enfin les normaux) s'enfuient par la porte brisée, ils sont bien vite remplacés par d'autre loups étranges dont un colossal. De son côté le géant massacre le trône qui est à sa portée, perdant le contrôle de lui même. Je disais que c'était le chaos ? Là encore ce n'est rien. Je vois le roux qui se fait emmener dans les airs par le loup ailé, mais je ne peux rien y faire, je n'ai pas d'ailes moi. Alors que je regarde le bonhomme se faire « enlever » je ressens une forte douleur qui me parcoure le corps, mon corps qui semble me lâcher l'espace d'un instant. Je retombe à genoux. Partout des flash lumineux, la foudre tombe partout et visiblement je me suis pris l'un des éclairs qui étaient de passage.
Je me redresse, les deux femmes semblent mal en point, en même temps pour l'aveugle sa magie semble ne pas beaucoup l'aider. Et pour ne pas arranger les choses la voilà qui relance un nouveau sort.
" Kardia : Jason "
Une fois de plus je ne comprends pas ce que tout cela veut dire, ce qui s'ensuivit non plus d'ailleurs. Elle s'effondra, une fissure lumineuse et blanche fit son apparition dans la pièce. Des espèces de fantômes en sortent pour foncer sur le géant. Je ne cherche pas à comprendre, vu son état je ne sais pas si elle arrive à contrôler ses... « invocations ». Je m'éloigne du colosse, autant de pas m'approcher de lui tant que ces choses sont là.
Je cours vers les deux femmes, celle encore consciente a invoquer un autre esprit. Les voilà tout deux en train de bander un arc. L'arme s'agrandit peu à peu. La foudre continue de tomber partout dans la salle. Il ne faut pas que je laisse Salomé comme ça par terre toute seule, elle serait une cible bien trop alléchante pour nos adversaires. Je l'attrape pour la porter comme un sac à patates sur l'épaule (certes c'est pas très élégant non très gentleman mais ce n'est ni l'endroit ni le moment pour l'être).
L'arc d'énergie est maintenant gigantesque et la lueur de l'arme fait presque de l'ombre à celles de la foudre qui se déchaîne. Elena lâche la flèche et ce ne pas un mais une multitude de projectiles qui fusent. L'attaque frappent les murs de la salle qui commence à s'effriter. Je ne sais pas comment s'en sortent les autres groupes mais ils doivent se demander c'est quoi tout ce boucan.
Tout autour de moi les éléments se déchaînent, tout va s'écrouler d'un instant à l'autre et je ne pense pas que nous soyons en mesure de continuer le combat, pas dans notre état. Au loin le roux et emmené au géant par le loup ailé, il a choisit son camp, tant pis, personne ne pouvait le faire à sa place de toute façon. Des esprits de loups affrontes les créatures éthérés de Salomé, le combat fait rage. Dans une telle situation je ne vois plus qu'une seule option, peut-être pas la meilleur. D'un côté un bâtiment qui s'effondre, de l'autre des éclairs qui fusent dans tout les sens, et enfin nos adversaires en plein combat.
Je dégluti en espérant que ça marche. Je ressers mon étreinte sur Salomé pour ne pas qu'elle tombe. Je me retourne et attrape la main d'Elena.
-C'est notre seule chance ! On court !
Sans même attendre de réponse de sa part je me met à courir comme un démon vers la porte détruite, entraînant avec moi les deux demoiselles. C'est la seule option, on a pas le choix, ici tout est trop chaotique, et puis de toute façon un couloir nous sera certainement plus avantageux à nous qu'à toute la clique de loups.
J'active mon Mermaid Speed ! pour aller plus vite. Je traverse la porte, nous voilà revenu dans le couloir, pourtant je continu de courir, pas le temps de réfléchir, tant pis si on arrive pas à vaincre l'autre colosse, je suis pas là pour ça, l'important c'est de tous sortir sain et sauf de ce maudit palais !
Spoiler:
Voilà, je m'excuse pour ce post tout moisit après près d'une semaine d'attente x_x. Je suppose que mon post va être sujet à quelques demandes de modifications, dans ce cas n'hésitez pas à me mp