Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis
 MessageSujet: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyDim 12 Juil - 0:15

[PNJ] Casperita
[PNJ] Casperita

PNJ

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Les Joyaux de la Couronne


Narrateur


On dirait que malgré ce qui était prévu, la soirée s'annonce différente. Vous vous retrouvez encerclés de part et d'autres par de riches investisseurs, intéressés par vos discussions mais tandis qu'ils s'emballent à vous parlez affaire, vous n'avez qu'une envie...Fuir d'ici.

Vous ne vous connaissez pas, vous ne savez rien l'un de l'autre mais vous aviez un point en commun sur le moment : les discussions interminables n'étaient pas votre tasse de thé.

Robin, tu remarques que Seth semble occupé plus loin avec une demoiselle et Zadig...Zadig a disparu, comme à son habitude. Il est là, quelque part, dans cette salle mais où ? Lui seul le sait.

Plus important, ta cavalière du soir n'est pas n'importe qui et tu peux le sentir. La demoiselle est charmante et renversante et Enya ne t'as que touché deux mots que son être. Peut-être espérait-elle que tu en découvres tous les mystères par toi-même? Par moment tu ne sais plus trop à quoi elle pense.

La musique flotte délicatement dans l'air et vous profitez du changement de tempo pour échapper à cette foule et vous dirigez vers la piste de danse. Il n'y a pas grand monde, juste quelques couples bien éloignés des uns et des autres.

Et au centre....

Au centre, il y a vous.

Ordre de Poste : Oméa-Robin-Narrateur



 MessageSujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyMar 14 Juil - 18:22

Oméa K. Shizuka
Oméa K. Shizuka

Ajatar Virke

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Ladri di Mezzanotte


Tu te sens d’une humeur étrange, au bras de ton Jules. La soirée devrait être entièrement dédiée à la princesse de Joya, mais voilà que tu te prends à badiner. Au milieu des nobles, il n’y a que vous et la singulière atmosphère qui teinte votre charmant couple de cambrioleur. Ta main au creux de la sienne se serre un peu, au rythme des percussions discrètes de la musique qui se mêle aux battements de ton cœur et aux tintements cristallins de tes bracelets. L’étincelle joueuse brille dans ton regard comme un feu de forêt à chaque fois que vos regards se croisent. Que t’arrive-t-il donc, Oméa ? Tu te surprends à désirer ardemment une autre musique, pas celle délicate d’une valse, celle brûlante d’un rock’n’roll sensuel où tu pourrais encore plus accentuer l’attention qu’on te porte. Tu en viens même à souhaiter qu’à cet instant, la salle et ses ennuyeux occupants s’effacent pour ton bon plaisir et la mission s’éclipse lentement derrière ton envie ardente de danser comme tu le faisais il y a des années de ça. Cette escapade nocturne s’annonce bien plus périlleuse que prévue. Tu te demandes si Enya l’a fait sciemment à chaque fois que tu surprends les regards envieux des danseurs. Et en fixant les grand yeux pensif du brun, tu te dis qu’il n’y a pas moyen qu’elle l’ait fait par hasard. Il est temps pour toi d’en apprendre plus et de comprendre ce que ta tendre cadette a bien pu imaginer pour vous tous. Tu te rapproches un peu de ton gentil compagnon.

« Quelque chose te dérange, peut-être ? » Devant son absence de réaction, tu franchis le peu d’espace qui vous sépare. Tes lèvres toujours plus près de son oreille et son souffle tendu faisant naitre la chair de poule sur ton cou. « Tu me fixes depuis une éternité. J’ai un reste de sucrerie sur le visage, c’est ça ? »

Et tu ne peux t’empêcher de lui sourire doucement lorsqu’il te répond. Il est mignon, de sa timide façon d’évoluer dans cette foule compacte avec toi à son bras. Il est différent de tous ceux que tu as pu côtoyer jusque-là, plus proche de l’enfant qui découvre que de l’homme qui tente de dominer. Tu te sépares de lui à regret, la musique touchant à sa fin. Sans un mot, tu le salues avant de tourner la tête vers la foule, à la recherche des musiciens. Lorsque tu les trouves enfin, ton visage s’illumine de la même humeur que tes prunelles d’émeraudes. Le maitre d’œuvre croise ton regard alors que tes mains parlent, glissant dans une posture de danse qu’il reconnait aussitôt. Quelque chose qui, à l’image de tes envies, saura faire de vous le point de mire de la fête. Tu remercies presque Enya d’avoir envoyé le petit brun, donnant à ton idée encore plus de panache. Lorsque les premiers accords secouent la salle de bal, les couples se figent. Le fauve en toi s’éveille lentement et s’ébroue, avide de ce petit jeu qui commence à vibrer dans la moindre parcelle de ton être. Ton sourire se fait taquin alors que toutes les têtes se tournent vers vous. Tes bracelets tintent au rythme de tes mains qui ondulent au-dessus de ton visage aux yeux mi-clos.

« Que dirais-tu de mettre un peu de piment dans cette triste soirée ? » Tu reviens vers lui d’un pas aérien, tournant pour échapper à ses bras qui se tendent vers toi, glissant dans son dos et te collant à lui pour que tes paroles soient siennes. « Cherche un plan et les gardes, je me charge du reste. » Ta main glisse le long de son torse alors que tu jettes un regard de défi aux candidates qui n’attendent que ton départ pour demander une danse au petit Roméo. « Dès que tu penses tenir quelque chose, fais-moi signe. » Tu t’évanouis dans une trainée de tissu sombre, le son entêtant du métal qui s’entrechoque dans ton sillage. Tes tourbillons s’immobilisent à la lisière de la foule, mains ouvertes vers le plafond décoré du hall et pieds frappant le sol à en brisant les dalles de marbres. Tu ne peux pas utiliser la magie, et tu le regrettes. Tu n’aurais pas dit non à un peu plus de théâtre dans chacun de tes pas, à un peu plus d’étonnement pour éliminer les personnes sur votre petite liste secrète. Ta jambe se lève doucement, faisant miroiter un instant le rouge carmin de ta jarretière aux lumières des lustres, et tu repars dans une tornade de tissu en narguant les Ladies les plus sidérés par tant d’impudeur. Ce petit tour, tu l’as répété mainte fois avec Azariel. Tu n’as même pas besoin de le voir pour savoir qu’il s’est lentement glissé hors de la table sous le regard stupéfait des convives. Ses mouvements patauds détonnent sur le marbre, le cliquetis des griffes fraichement manucurées s’intégrant à la musique. Tu le sens excité à l’idée de jouer à son tour, rasséréné de ne pas rester sous cette table une seconde de plus, aussi.

Tu te sens galvanisé par sa frimousse timide qui émerge de la foule pour poser ses pupilles violettes sur toi. Ton pied d’appui quitte le sol et tu virevoltes dans son rugissement. Quand tu touches à nouveau terre, Azariel s’est assis. Il t’attend, sa queue battant la mesure en ondulant. Fixés l’un sur l’autre, vous tournant autour dans une démarche souple et sauvage, vous en oubliez les spectateurs et leurs cris de surprise étouffés. Pour vous, il n’y a que la musique, que l’objectif. La grâce féline se communique entre vous à chaque mouvement. Tu te sens rire, alors que vous vous abandonnez tous les deux à la danse, au mépris de la charmante étiquette qu’on exige de toi. De votre duo audacieux nait le chaos harmonisé sur les traits de la foule, se disputant les sentiments les plus contradictoires qui puissent exister. De votre jeu se distingue ceux qui ne connaisse pas la petite princesse du pays des dromadaires. De votre folie se dévoile les visages tous plus inquiet que surpris des gardes qui sont sensés garder profil bas. La salle de bal toute entière semble se perdre dans la danse, tandis que la musique, elle, n’a pas changé d’un iota. Tu ne cesses de rire. Ce soir, en l’absence de Sa Majesté, la reine, c’est toi.

 MessageSujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyMer 15 Juil - 6:27

Robin Marshall
Robin Marshall

Silver Sword

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Mille et une nuit

Robin avec – Oméa/p>

Tu la regarde. L'admire. Scintillante. La plus belle de toutes les pierres précieuses au milieu de cette foule. Vos regards se croisent, se cherchent, se provoquent et tu ne restes pas indifférent à ce qu'elle peut bien provoquer chez toi. Tout le mystère autour d'elle. Autour de sa présence. Autour de ses tristes relations avec Enya. Pourquoi toi parmi les autres ? Noah aurait été d'une compagnie plus charmante, Mael aurait certainement eu plus de panache dans cette tenue mais au milieu de tous ces hommes pleins de virilités...Il n'y en avait qu'un qui se distinguait par son charme, sa galanterie habituelle et son calme naturel contre toutes les situations et ce fut toi. Peut-être que la maîtresse de tous les maux n'était pas aussi bête et folle qu'on le prétendait. Peut-être qu'au fond, elle calculait chacun de ses choix, de ses gestes avec une minutie que l'on ne connait plus aujourd'hui.

Sa voix à la fois délicate mais perçante, te sors de ta rêverie alors que tu remarques que tu n'as cessé de la fixer depuis quelques minutes. Quel idiot fais-tu mon jeune ami ! Un peu de tenue devant une princesse.

"- Milles excuses, je ne faisais qu'admirer le reflet de la beauté qui est la votre en cette soirée. Nulle femme n'a votre égale dans toutes celles que j'ai pu croiser du regard Milady."

Vous formiez un couple improvisé, un couple fait sur le tas, à la va-vite. Un couple charmant. On aurait presque pu croire que cela faisait déjà quelques mois que vous vous côtoyez et pourtant, ce n'est clairement pas le cas.

Quelque part, tu remercies Enya pour cette opportunité. A-t-elle jamais su que tu as toujours ce rêve de petit garçon que de jouer au chevalier rien qu'une fois? Servir une dame comme Oméa semblait l'occasion parfaite pour toi d’accomplir ce rêve d'enfant. Mais aussitôt tu pars dans tes rêveries, ton esprit étant incapable de s'ancrer à ce monde si lugubre et si sinistre, que la belle se volatilise, passant dans ton dos, une caresse sur le torse alors que son contact fait surgir en toi une sensation que tu ne connaissais pas.

Son souffle prêt de ta nuque. Sa main sur ton torse. Son rire et ses jeux d'enfants. Tout fait naître en toi une émotion. Puissante. Quelque chose que tu ne peux décrire. Que tu ne peux qualifier et chiffrer. Cela est fort ennuyeux, te voilà totalement distrait et prêt à boire le moindre de ses mots comme le nectar d'une promesse éternelle.

Oui, en soit...On pourrait dire que tu l'as dans la peau. Mais il n'était guère convenable de parler ainsi.

Alors tandis que vous convenez d'un plan, tout réfléchit pour elle, tu presses le pas à travers la salle. Cherchant tes deux acolytes du jour, ils semblent disparu à jamais, dans les limbes de la danse ou dans les jupons de la première pucelle qu'ils croiseront. Qui sait ce dont ces gentlemans sont capables ?

Tu tournes autour de la salle comme un enfant, faisant mine de renouer les lacets de tes chaussures cirées, tournant autour du buffet comme le premier des affamés, demandant la direction des petits coins...Et puis tu les comptes. Un à un. Tu les dénombres, chose facile avec belle à tes côtés. Elle est juste-là et pourtant, personne ne la remarque, l'esprit est invisible mais c'est dans ses cordes que de compter le nombre d'invités.

Une fois chose faite, tu retournes sur tes pas, cherchant ta délicate partenaire des yeux et une foule semble s'être rassemblée, grossissant à vue d’œil, autour de la piste de danse ou ce qui semblait en être une. Tu passes sous des bras, ne sentant pas forcément la rose, te frayant un chemin pour rejoindre la princesse.

Elle était là, étincelante, riant aux éclats, s'amusant devant tous ces dignitaires s'imaginant en faire un désert et l'idée te dégoûte mais toi-même tu aurais aimé passer la soirée en sa compagnie plutôt que de jouer à ce genre de jeu. Tu n'aimais pas faire du mal, tu détestais ça, tu niais le combat comme une preuve de virilité et tu as toujours eu un goût prononcé pour la négociation.

Oui, tu avais une idée mais cela n'était guère possible sans l'arrivée de la principale invitée de cette soirée.

Les trompettes sonnes, arrêtant toute musique et tout le monde se retourne tandis que la salle est plongée dans un noir dés plus profonds. La Princesse arrive, s'avançant avec l'objet de tous vos désirs, trônant sur sa longue chevelure blonde comme le minerai d'or.

Quelle était belle la princesse de Joya ! Tu secoues la tête pour la chasser de ton esprit avant de te retourner aux côtés de celle qui restera pour toi...La plus belle pierre précieuse de toute cette mine d’opulence.

"- Peut-être ai-je eu une idée ou deux mais cela ne vaut-il pas mieux que d'attendre de retrouver mes compagnons de route ? Je dénombre pas moins d'une cinquantaine de gardes dans la salle...Je ne veux point remettre vos capacités en question Milady mais je doute des miennes en revanche, à deux nous n'avons aucune chance. Sauf si bien-sûr, vous ayez une idée?"

Et au loin tu la vois. Enya. Assise juste là, à une table, les bras croisées, les pieds sur le morceau de bois. Elle te souris et te fais un grand signe de la main. Elle savait. Elle savait que ton défi n'allait pas être d'approcher de la Princesse de Desierto...

Mais ça allait être de lui survivre.

DEV NERD GIRL

 MessageSujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyMer 15 Juil - 6:42

[PNJ] Casperita
[PNJ] Casperita

PNJ

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Les Joyaux de la Couronne


Narrateur


Malgré la délicieuse soirée que vous semblez passer, voilà que la Princesse de Joya a enfin montrée le bout de son nez et sur sa tête, la dite couronne qu'Enya convoite. En parlant d'elle...Elle est juste derrière vous, à quelques mètres à vous observez tout sourire, sachant certainement que le plus dur...Ne fait que commencer.

Alors que la foule se précipite pour honorer la jeune femme prenant place sur son trône, la sécurité se renforce autour d'elle et cela semble presque impossible de s'y approcher.

En regardant autour de vous, il n'y a toujours aucune nouvelle de Zadig ou de Seth...Se seraient-ils fait prendre ? Votre couverture serait-elle tombée à l'eau subitement ? Et les autres qu'est-ce qu'ils fabriquent ? Les choses traînent et il manque une personne du groupe de secours.

Que peut bien préparer Enya ?

Il n'y a pas de temps à perdre car vous n'êtes pas les seuls à convoiter ce trésor et la règle le dit si bien : "Premier arrivé...Premier servit."

Ordre de Poste : Oméa-Robin-Oméa-Robin-Narrateur



 MessageSujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyMer 12 Aoû - 14:01

Oméa K. Shizuka
Oméa K. Shizuka

Ajatar Virke

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Ladri di Mezzanotte


Azariel réagit à l’arrivée de Sa Majesté bien plus vite que toi. Tu tourbillonnes encore lorsque sonne le glas des tempêtes. Tu meurs d’envie de les faire taire, de continuer cette danse animale qui fait bouillir ton sang mais tu cesses immédiatement pour te ranger au côté de ton Jules. Ta main vient trouver la sienne, comme par pur défi pour ces nobles qui ne connaissent rien d’autre que les faux semblants. Tu te penches doucement à son oreille sans quitter ta cible du regard. C’était si important et en même temps si dérisoire, toute cette folie autour de la couronne. Tu cherches vaguement ce charmeur de Zadig et son agréable compère mais tu ne les remarques pas, à travers la foule. Pris ? Pas pris ? La question, si simple, est pourtant vitale à tes yeux. Sous le regard insistant de la princesse, tu te sens pieds et poings liés. Tu as l’impression qu’elle sait et en même temps, tu n’en as pas la preuve.

«Oublie-les et regarde. » Lentement tu lui désignes un groupe d’invité dont le regard dérive discrètement vers les bijoux de l’héritière du royaume. Bien que leur lueur de convoitise soit brève, elle ne t’a pas échappée. Votre mission, aussi périlleuse soit-elle, n’est maintenant plus qu’une vulgaire course de vitesse. «Nous ne sommes pas seuls. On ne peut plus se permettre d’attendre. »

Il parait comprendre maintenant. Enya, vile friponne, ne leur as-tu donc pas dit que toute la pègre s’inviterait dans la danse ? Tant pis, il est maintenant trop tard pour rectifier le tir. Ton regard dévie vers Robin. « Tout ce qu’on peut te demander, c’est une diversion chaton. Je prends les risques, tu attires la foule avec Azariel. » L’animal croise ton regard et sourit soudainement. Ce plan-là semble lui plaire. Il a toujours aimé les plans quand personne ne risquait sa peau si ce n’était toi, de toute façon. Tu t’approches de Robin avec un œil amusé. Ta main se glisse contre sa joue et tu t’approches de lui avec une assurance feinte. Ton cœur bat à tout rompre, sur le rythme familier des percussions de Desierto. Tes lèvres murmurent doucement avant de trouver les siennes dans un baiser soupir. Tu as besoin de chaleur, de quelque chose de doux, des fois que ce soit ton dernier coup. Lentement, sans le lâcher, tu l’entraines à l’écart sous le regard de l’assemblée. Tu te moques des hoquets de surprise de la foule. Tu n’as pas l’intention d’être un modèle de politesse, tu es une sauvage parmi la noblesse, après tout. Vous disparaissez dans le couloir, sous le nez des gardes. A l’angle d’un corridor, tu pousses doucement ton compagnon d’aventure contre le mur et le baiser reprend un court mais délicieux instant. Lorsque tu t’écartes, tu lui offres un sourire timide et des pommettes rosées.

« Désolée. J’avais besoin de … courage. » Vous restez un long moment face à face, le temps que tu reprennes tes esprits. Tu passes lentement tes mains sur ton visage et laisse apparaitre ce regard prédateur que tu réprimais depuis longtemps. Ton sourire, tu le troques contre un masque de morgue et de sérieux. « Maintenant, c’est à nous de jouer. Azariel ? » Le lion ronronne et tu acquiesces, entendue. «Je te conseille de te mettre une bonne gifle sur la joue, ça paraitra bien plus crédible. Hidden Fate. Sharp Trick. » Ta tenue disparait au profit du costard serré de Bélial et ta main saisit en vol le stylet de Baal. Sans plus de cérémonie, tu laisses la magie t’envahir et te soustraire aux regards. «Bonne chance. Pour me faire pardonner, tu pourras me demander ce que tu veux, si on s’en sort vivant. Azariel, à toi de jouer. »

Et là, tu cries purement et simplement pour éjecter la peur qui te noue le ventre. Azariel comprend, tu espères que ton petit Jules aussi. Un rugissement colérique traverse le couloir, perturbant jusqu’aux musiciens dans la salle de bal. Le lion remplit parfaitement son rôle alors qu’il fond sur le jeune homme et arrache la jambe de son costard. Doucement, tu intimes à Robin de courir et tu t’élances à leur côté, le poing douloureusement serré sur l’objet de ton forfait. Ton alibi est prêt. Vous déboulez dans la salle de bal et tu les laisses traverser la piste comme des fusées. Ton compagnon à quatre pattes semble y prendre un plaisir certain. Presque aussitôt, il perd Robin de vue et se tourne vers les invités, crachant le tissu qui orne sa gueule. Un nouveau rugissement retentit alors qu’il s’élance vers les nobles convives. Tu n’en espérais pas tant de lui. Le pas sûr et l’œil expert, tu t’approches des gardes de la Princesse de Joya. Les deux plus proches de toi s’écroulent, la gorge ouverte. Et là, c’est le signal de débandade. Les autres voleurs s’agitent, profitant de la cohue. Tu les vois à peine, trop préoccupée par ton travail.

«Chain of Envy. »

Cinq cercles s’ouvrent et les maillons se referment sur le cou des gardes avant de les élever en l’air sous l’effet de la tension qui la parcourt. Un autre cercle s’ouvre derrière la princesse, lui faisant subir le même sort que ses gardiens. Voilà. Second contre temps prêt. Que choisir entre un assassinat, des voleurs et un pseudo-goujat poursuivit par un lion ? Même à une cinquantaine, cela ne suffirait pas. Tu lances ton arme couverte de sang vers l’un des soldats qui se rapproche et la regarde se ficher dans sa cuisse. Les nobles courent en tous sens, renforçant encore plus l’anarchie de la salle de bal. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire, alors que la couronne tombe de la chevelure de la demoiselle suspendue et qu’un voleur s’en empare. Tu te lances à sa poursuite, aussi silencieuse qu’une ombre, jusqu'à refermer la main sur lui. Cette couronne est à toi. Rien qu’à toi.


Spoiler:
 MessageSujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyMer 12 Aoû - 21:52

Robin Marshall
Robin Marshall

Silver Sword

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Mille et une nuit

Robin avec – Oméa

Vite. Trop vite. Les choses se sont déroulées sans que tu ne puisses t'y accorder un minimum de maîtrise. Ce qui est arrivé, t'as pris là, sur l'instant, te fauchant parmi toutes tes pensées, ne te laissant pas le temps de réfléchir, de peser le pour et le contre. C'est arrivé et tu n'arrivais toujours pas à t'en remettre.

Tu aurais voulu attraper son poignet, la retenir. Tu aurais voulu lui rendre ce baiser qui donne du courage pour qu'à ton tour, il puisse te délivrer de ses entraves, de ses chaînes qui te maintiennent dans un tout autre univers depuis qu'elle t'avais laissé. Elle était partie, seule, te confiant ses arrières, prenant sur elle la charge de se salir les mains.

Vous l'aviez comprit dés le départ, du moins, tu t'en étais toujours douté, que cette soirée n'était pas une soirée où seuls les membres de la guilde d'Echoic Roar ferraient leur apparition. Cette soirée a été choisie par Enya comme étant un battle royal. Elle vous a laissé ici ce soir, parce qu'elle savait que vous ne serez pas les seuls.

Tout comme elle savait que cette Princesse sauvage et animale, n'en était pas vraiment une. C'était quelque chose d'autre. Oméa représentait pour toi un défi. Délicate et fraîche comme une rose touchée par la rosée du matin mais sachant se défendre grâce à ses épines, sachant vivre seule. Tu le compris à son comportement qu'elle et toi, veniez de deux mondes totalement différents.

Deux mondes aussi distincts que possible. Pourtant quelque part, ce baiser, il te donna envie d'un plus. Comme si tu étais resté sur ta fin.

"Tu pourras me demander ce que tu veux"

Ses paroles s'étaient figées en toi comme marquées au fer rouge sur ta peau. Quelque chose d'invisible aux yeux des autres mais quelque chose ayant un caractère de sacré pour toi. Cette femme n'était-elle donc pas l'impossible ? Imprévisible même.

C'était ce qui t'attirais indéniablement vers elle. Comme une sorte de gravité qui lui était propre. Quelque chose que l'on ne pouvait contourner. Que l'on pouvait comprendre.

Une douleur à la cuisse te ramène sur terre, toi qui t'es trop longtemps égaré. Tu vois les crocs du lion se refermant sur ta chair et quelque part tu grimaces. C'est seulement en voyant l'animal attirant ton attention que la douleur monte au cerveau.

La voilà ta diversion.

"- AAAAAAH UN LION !!! UNE ENORME BETE SAUVAGE !!!! AAAAH IL EST ENTRAIN DE ME MANGER!!!!! AU SECOURS !!!!!! JE ME SENS DÉFAILLIR!!!!"

Tous les regards se tournent vers toi tandis que ton jeu d'acteur est aussi pittoresque que toi. Tu demanderas des cours à Enya si tu en ressors vivant de toute cette histoire.

Les événements tournent et se retournent. Les choses s'enchaînent à une allure impressionnante tandis que tu remarques la belle, exerçant ni plus ni moins, les mêmes et triste talents que ta maîtresse.

La vue du sang. L'odeur du sang. Les cris. L’affolement. Tout ne fut bientôt que chaos et désespoir. Les gardes eux-mêmes peinèrent à trouver un juste équilibre entre s'occuper de la foule de riches et de bourgeois ou s'occuper de celle qui dansait au milieu de tout ce désordre.

Puis bousculé, tu te retrouves à terre, perdant Oméa de vue, perdant le reste du monde de vue, ta tête choisissant d'aller rencontrer le bord d'une table non loin de toi.

"- Ouuuuh! Je vois des étoiles......"

Alors toi, on peut dire que tu sais y faire avec les situations dangereuses et imprévues.

DEV NERD GIRL

 MessageSujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyJeu 13 Aoû - 18:38

Oméa K. Shizuka
Oméa K. Shizuka

Ajatar Virke

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Princesse Robin ! ♥


Ta dague se matérialise dans ta main libre et d’une torsion de poignet, tu ramènes le type contre toi. La lame se plaque contre sa gorge, ton souffle lui caresse la joue avec une délicatesse et une sensualité presque déplacée. Tu te presses contre lui à l’extrême, consciente que le moindre soupçon de lumière grillerait ta position et son larcin.

« Avance, sans geste brusque, et tu auras la vie sauve.
- Va te faire foutre ! »

Ton arme s’incruste doucement dans sa peau, d’abord faible baiser puis bientôt brûlure cinglante alors qu’il t’obéit, dans un hoquet de surprise mêlée de terreur. La foule autour de vous semble être devenue quelque chose de second, presque inexistant, alors que vous traversez le chaos et dépassez les gardes. Trop occupés, aucun ne remarque la lueur argent et or des métaux qui ornent la si précieuse couronne de Joya. Tu entends bien Azariel rugir au milieu de la cacophonie, tu entends les cris des nobles effarouchés aussi. Le fauve passe devant vous, la mâchoire dégoulinante de brocard, et adresse un ricanement sordide au voleur sous ton emprise avant de repartir, une dizaine d’homme en arme à sa poursuite. Tu ne t’en fais pas pour lui et te remet en chemin, t’amusant de sentir ce pauvre type trembler contre toi. Ce n’est qu’en franchissant les portes qu’enfin, tu y trouves ton compte. Tu le pousses soudainement, violement, et il s’enfile sur l’arme que tu relâches aussitôt. Un nouveau concert de cri retenti dans le couloir et la folle course des richissimes mais stupides poulets reprend pour ton plus grand plaisir. Tu n’as jamais aimé ses pètes-secs. Pourris jusqu’à la moelle, la moitié d’entre eux t’avait déjà demandé un contrat à la hauteur de leur ambition. Maintenant, c’était à toi de les voir s’affoler et trembler pour leur pauvre vie, sans valeur.

Tu attends. Une période qui te parait une éternité. Les gardes qui venaient de gagner un semblant de calme sont à nouveau débordés, juste assez pour que le heurt du métal contre le marbre s’efface dans l’hystérie collective. Juste assez pour que ta main la saisisse et la fasse disparaitre dans un des très rares trous dimensionnels de ton équipement. Tu souris. Mission accomplie. Maintenant, vous n’avez plus qu’à filez. Tu ne cherches pas Azariel. L’animal s’en sortira très bien, immortel comme il l’est. A l’heure actuelle, c’est plutôt le beau brun, qui t’inquiètes. Tu as beau fouiller le flot en délire, tu ne le vois pas. S’est-il fait prendre ? A-t-il été piétiné par le chaos que tu déchaines ? D’un coup, tu sens la peur ressurgir. Tu fais aussitôt volteface, et t’élances dans la salle de bal. Vidée de sa foule, ton pas devient presque assourdissant. Tu fouilles les lieux du regard et tu le vois enfin. Un juron franchi tes lèvres et tu te précipites à ses côtés. Tu te penches doucement, lui pinçant la joue avec délicatesse.

«Hey, tu m’entends ? » Tu réessaies une seconde fois, prudente. «Darling, les gardes ne vont pas être dupe. Il faut te lever. » Toujours rien. Cette fois-ci, s’en ai trop. Tu le saisis à bras le corps et le charge sur ton dos, redevenant visible du même coup pour t’économiser. Les pas des gardes retentissent dans le couloir, et tu jures encore. Tu n’as plus le choix, il va falloir sortir le grand jeu. Tant pis pour la discrétion. «Par les couilles de Lucifer… Si on s’en sort vivant, je te jure que ma tendre sœur va m’entendre. AZARIEL AU PIED ESPECE DE SALE CHAT DE GOUTIERE. »

Un rugissement fait soudain trembler les murs, te faisant éclater de rire. L’injure a fait mouche, tu le sens dans le pas saccadé et intrépide qui disparait sous les bruits de surprises des gardes. L’animal magique déboule dans la salle comme une flèche, griffant le parquet pour réussir à s’arrêter enfin devant l’estrade du trône où les pendus sont affalés. Calant Robin, tu tends une main impérieuse vers lui alors que les gardes font irruption dans la pièce.

«Pas un geste ! Vous êtes en état d’arrestation.
-Azariel. » L’animal se rapproche et se colle à sa hanche, faisant tressaillir certains des soldats d’un simple regard ou d’un claquement de dent taquin. «Gate of Heaven, Heavy Compassion. » Ronronnant, le lion se met à briller, dévoilant la croix de Dieu qui orne son dos alors que l’énergie se déporte vers toi avec une faim effrénée. Tu dois protéger ton coéquipier. Maintenant et pas à un autre moment. Ta tenue disparait, donnant un instant à tes interlocuteurs une vue parfaite sur tes sous-vêtements en dentelle, avant que l’armure ne te recouvre entièrement. « Reculez, ô pauvres hères, vous qui n’êtes point assez fort pour assurer ma sureté.
-Princesse Khâli Semiramis... » Tu fais un pas, puis deux. Puis trois, puis quatre et tu tends la main vers le ciel. Tu cherches soigneusement ton arme puis tu optes finalement pour une solution plus simple. Plus princesse « prêtresse » du désert comme on voit sur les parchemins.
«J’en appelle à la bonté du prince des déplacements. Puisse-t-il me prêter ne serait-ce qu’un quart de sa vitesse. Speedy swing.» Tu fais disparaitre tes chaussures et enfiles celle qui apparaisse devant toi, sans un regard pour les hommes qui te regardent, interdits. Curieusement, Gaap semble avoir été réellement empli de gentillesse : son cadeau ressemble comme deux gouttes d’eaux à tes bottes qui viennent de repartir chez les anges. Azariel te regarde puis s’écarte, feulant en direction des gardes qui te bouche toujours la sortie. «Je ne veux aucune guerre entre nos deux pays mais vos actions y tendent. Ecartez-vous. Maintenant. »

En entrant, tu te souviens avoir vu les grandes fenêtres et, au-delà de ça, le vide sous elle. L’idée, bien qu’elle te semble plus que suicidaire, n’est maintenant plus que ta seule chance. Alors tu attends encore un peu. Qu’ils refusent ou qu’ils obtempèrent, au moindre faux mouvement, tu sauteras. Et tu sortiras d’ici vivante, avec ton prochain plan cul régulier sur le dos.


Spoiler:
 MessageSujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis   Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Bis EmptyJeu 13 Aoû - 22:45

Robin Marshall
Robin Marshall

Silver Sword

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Des Etoiles Pleins La Tête

Robin avec – Oméa

Encore au sol, tu perçois clairement que le vacarme ne cesse et pourtant, tu restes allongé là, jonglant entre rêve et réalité. Conscience et Inconscience. Ton esprit ne savait plus où aller, commençant à s'égarer tandis que tu luttais pour rester dans ce monde ci.

Tu entends alors sa voix, tu sens la douceu-AÏE ! C'était pas la douceur d'une caresse ça. Venait-elle exactement de te tirer la joue ? Sait-elle seulement qu'il n'y a que les grands-mères saluant leurs petits enfants qui tirent encore la joue de cette façon ? Décidément, il n'y avait rien de doux chez elle. Tout n'était qu'on contraste, qu'une illusion.

Oméa n'était qu'un mirage. Un mirage plaisant dans lequel on donnerait n'importe quoi pour s'y précipiter sans faire attention aux dangers qui nous guettent.

Tu sens ton corps se soulever et la folle aventure continue alors que tu fais exprès de te laisser porter. Feignant jusqu'au bout. Tu n'étais pas très utile dans cette situation et même si durant ce court trajet, tu réfléchissais à une porte de secours, cette dernière se présenta bien plus tôt à vous que tu ne l'aurais espérer.

Coincer dans une pièce, il n'y avait qu'entre la sortie et vous, une vingtaine de gardes....et cette fenêtre. Tu sens ses cheveux frôlant ta joue. Elle a regardée derrière.

Elle l'a envisagée. Cette fenêtre.

Sauter d'ici serait purement du suicide. Vous n'étiez même pas certains de survivre à cette chute...Tout comme vous n'étiez pas certains de survivre à ces gardes. Tu ne pouvais compter sur Oméa plus longtemps, malgré ses talents, vous sauvez tous les deux lui coûtera bien trop cher.

"- Je m'occupe du reste"

Comme un murmure porté à son attention, tu descends de son dos, arrêtant de jouant la demoiselle en détresse et tu t'avances, jusqu'à te mettre complètement devant elle.

Tu soupires en te grattant la tête car les conflits tu détestais. Tu n'étais pas pour la violence mais tu étais loin d'être un pacifiste pour autant. Tu préférerais mille fois discuter autour d'un bon thé plutôt que de faire ce que tu t'apprêtais à faire.

Fermant les yeux et prenant une grande inspiration, tu récites silencieusement l'invocation, comme une prière à ta détresse avant que l'esprit ne se matérialise sous vos yeux.

"- Aurore ! Ce n'est pas toi que j'ai appelé! Rentre de suite !
- Vous avez dû vous trompez dans les mots de la formule alors...Comme d'habitude. Puis-je au moins vous aidez?
- Quoi que..tu tombes bien. Je t'en pris."

Les gardes dans la pièce tombèrent tous comme des mouches, dans un sommeil profond.

Le récit de la belle aux bois dormants est un récit que l'on vous ferra une autre fois sans doute. Posant un genou à terre, à bout de souffle, ta seule tentative de briller fut un brillant échec. Tu es encore loin d'avoir un niveau suffisant pour ce genre de choses.

"- Je suis désolé, je ne suis qu'un boulet, vous ferriez bien mieux de partir en me laissant ici. Prévenez Enya, elle saura quoi faire. Elle devrait encore être dans le bâtiment..."

Elle devrait même être...Non loin de vous.

DEV NERD GIRL

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