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La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]
 MessageSujet: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyMar 25 Mar - 9:05

Olivia Felicis
Olivia Felicis

Ajatar Virke

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••La Belle et la Bête ••





Retour célébré parmi les anges, solitude disparue alors que j’ai retrouvé ma famille. Je ne me suis jamais vraiment sentie seule depuis que je suis née, car la solitude n’est une peine que lorsque nous la réfutons. Moi, je l’ai toujours acceptée quand elle était là en j’en ai fait un rituel. Oui, à chaque fois que je suis isolée j’en profite pour sortir ma harpe et jouer quelques mélodies alors que la nature m’écoute avec intérêt. Pour célébrer ce bond temporel, marquer le coup, je me suis dit qu’il me fallait reprendre mes habitudes et rattraper le temps perdu dans ce cocon de glace et jouer en offrande aux divinités que j’ai l’habitude de servir : les Muses.

Olivia pénétrait la forêt de LanthaKô alors qu’elle quittait la guilde de bonne heure au matin lorsque la rosée avait rafraichi la nature en la couvrant de son voile humide. Elle suivait le sentier principal à l’entrée pour se diriger vers une destination inconnue en l’espoir de visiter la région nord de Fiore dont l’île de la guilde fait partie. La jeune femme était déjà venue ici auparavant mais pourtant elle ne se souvenait pas d’un seul détail. Les arbres avaient changé en cette saison automnale où les feuilles vermeilles dévoilent mystérieusement les secrets de la forêt lorsque la brise légère les repousse calmement. Ce vent, c’est comme une caresse qu’Olivia perçoit sur son corps de femme, corps qui a enduré la douleur en tant que mage et qui pourtant semble encore si parfait. Seule une marque, seul un emblème, celui de sa guilde figurant sur épaule gauche.

Emplie de curiosité qui la poussait à avancer, l’ange brune marchait d’un pas assuré et soutenu qui la fit profiter de l’instant présent. Pourquoi donc se précipiter alors que la journée ne faisait que commencer ? Elle le savait qu’elle avait tout son temps, mais pourtant quelque chose l’interpelait au fin fond de cette forêt, un évènement allait être célébré en ce jour qui pourtant semblait si banal. Soudain, la mage se stoppa net alors que le sentier ne semblait pas la retenir. Inspiration profonde, paupières mi-closes, elle décida de se laisser guider par son instinct et changea alors de chemin pour quitter le sentier et rejoindre la profondeur sylvestre. Bruissement de feuilles séchées soulevées par chaque foulée, nature agonisante qui se renouvelait en cette période du cycle qu’était l’automne, la jeune femme perçut alors une souche au beau milieu d’une clairière.

Ce lieu, si étrange, digne d’un conte de fée possédait quelque chose de spécial. Alors qu’elle admirait le charme floral de la souche couverte de mousse et de champignons, un oiseau vint se poser sur la branche d’un cyprès pour admirer la Muse et la solliciter de sa voix mélodieuse. Petit joueur des forêts qui de son chant interpelle la musicienne, il s’avança fièrement vers la femme avant de s’envoler sur une autre branche, rejoignant deux de ses compagnons. C’est alors que les trois passereaux se mirent à chanter dans un rythme inquisiteur. Comme obligée de suivre le mouvement, Olivia s’installa sur la souche illuminée par le soleil traversant la voûte formée par les branches des arbres.

"Très bien, je suis à vous. "


Elle sourit et plaça sa harpe sur ses jambes, instrument de musique bien étranger aux régions de Fiore par son style et sa courbure. L’objet des délices retentit alors lorsque la jeune femme se mit à pincer les premières cordes pour entamer une mélodie qui figea le temps. Les oiseaux se turent pour laisser la musicienne occuper l’espace, le temps de cette chanson éphémère où ses mains parcoururent les cordes de la harpe délicatement et harmonieusement. Ses yeux se fermèrent alors que les passereaux semblaient possédés par la musique, et soudain, ils s’ouvrirent et elle murmura ces quelques mots.

"Chant de la Muse : Erato"

Deux des oiseaux s’envolèrent alors que le dernier restait figé sur la branche, et dans un envol instinctif il tournoya autour de la jeune femme pour se poser sur son épaule et affronter du regard l’homme qui venait d’arriver. Un homme dont l’aura bien étrange perturbait déjà la nature des êtres alentours. D’une voix calme et posée, Olivia invitait l’étranger à se présenter, lui qui avait répondu à l’appel du destin, lui qui serait là pour assister à l’évènement qui était annoncé à la jeune femme.

"Je m’appelle Olivia, et toi cher aventurier ?"




 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyMar 25 Mar - 22:07

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Une légère brise, le vent parcoure ma peau couverte de cicatrices, sifflant dans mes oreilles, chantant entre les arbres de cette forêt au teint orangé, l'automne est là, il fait un peu frais mais qu'importe, je continu ma marche d'un pas lent dans un bruissement de feuilles mortes. Le soleil est encore au début de son chemin astral, transperçant de ses rayon le décor qui m'entoure. Le chant des oiseaux est omniprésent ici. Je continu mon chemin, toujours tout droit, poussant une branche d'un revers de la main, celle-ci est encore un peu humide à cause de la rosé du matin. Je ne me rappelle même plus pourquoi je suis passer par cette forêt, il était plus qu'improbable que je retrouve Misto ici, pour ne pas dire impossible, je me suis égaré de ma destination initiale, mais pourquoi ? Une coquetterie du destin ? Je grimace un peu, étant donné que le peu que le destin m’ait fournit, ou tout du moins vu ce qu'il m'a donné, je ne peux que présager le pire quant à ce qu'il peut bien me réserver en cette journée.

Je trouve finalement un petit sentier, ne sachant si je dois le suivre ou non je m'arrête un instant. Je décide finalement de tourner les talons, de retourner dans les profondeurs de la forêt aux couleurs d'un soleil couchant, paradoxalement à cette heure de la journée. Un vent froid me caresse la joue, je lui répond par un frisson, n'étant pas habillé très chaudement, mais cela n'a guère d'importance, après tout j'ai connu bien pire, je repense alors à mon « enfance », à cette cellule noire et lugubre, oui, j'ai connu bien pire, mais l'heure n'est pas à se remémorer mon passé mais à retrouver Misto et de découvrir un autre passé, celui de la guilde pendant ces six dernières années.

Alors que je marche encore et encore sur les feuilles tapissant le sol, enjambant les racines, j'entends au loin un son clair, aiguë, je m'arrête, dois-je me diriger vers la source de ce son ? Dois-je continuer ma route comme si de rien n'était ? Je soupir, du peu de souvenirs qu'il me reste de Misto elle était musicienne, bien sûr elle utilisait un instrument à vent, et aussi peu amateur de musique que je suis je me doute tout de même que les notes qui résonnent, emportées par le vent, sont l’œuvre d'un instrument à corde. Peut-être que le musicien pourrait me donner un indice ? Ou bien est-ce un piège tendu par des bandits pour attirer les vagabonds comme moi dans un piège minutieusement préparé. Je me tourne vers la source des notes, je m'avance vers elle d'un pas décidé, définissant ainsi ma nouvelle destination, qu'importe ce qu'il peut bien se cacher derrière tout cela, au pire je n'aurais qu'à revêtir ma forme démoniaque pour les exterminer.

J'arrive à une petit clairière, face à moi une femme aux longs cheveux noirs, sa musique semble avoir pris un peu de tempo, mais en réalité il ne s'agit pas d'un véritable changement de tempo mais plutôt d'un plus grande complexité qui brode la thème initial de sa musique, donnant du mouvement à la mélodie. Les oiseaux sur ses épaules me regardent, elle m'a repéré, je le sais, mais je reste calme, j'écoute la suite de sa musique, adossé contre un arbre, les bras croisés.

"Je m’appelle Olivia, et toi cher aventurier ?"

Ainsi brisa t-elle le « silence » de ce qui devait être une discussion, du moins elle avait tenté une amorce de dialogue, toutefois je ne lui réponds que de mon regard, de la pression de mes yeux aux couleurs du sang. J'attends la fin de sa musique afin de ne pas briser celle-ci, j'en profite également, pour regarder les environs, ne trouvant rien de suspect je la scrute un peu plus attentivement, si ce n'est l'instrument sur ses genoux elle ne semble pas être armé, mais être sans arme ne signifie rien sur ce continent, je reste donc à une distance raisonnable d'elle.

La mélodie se calme pour se finir sur un dernier accord parfait. Je reste là, adossé contre le tronc de cet arbre, toujours les bras croisés, ne lâchant pas la brune des yeux. Je décide alors de lui répondre, du moins à moitié, ne préférant pas faire confiance à cette « rencontre du destin » trop hâtivement.

- Je ne suis qu'un aventurier comme vous l'avez dit, un vagabond qui cherche son chemin, mais peut-être pouvez vous m'aider ? Je cherche une ancienne connaissance, une certaine Misto, la maîtresse actuelle de la guilde d'Eagle's Claw, peut être ce nom vous est-il familier, ou peut-être même qu'il s'agit d'une amie à vous aussi. En tout cas votre instrument n'est pas très banal, êtes vous native d'un autre pays ?

Je ne lui laisse ainsi que le fait que je sois une « connaissance » de Misto, un renseignement assez vague pour poser ma question quant à son emplacement sans trop mettre en avant mon identité. Ma seconde question pourrait me permettre de réduire mes soupçons, ou au contraire les intensifier, la suite de ma conduite ne tenait qu'à elle et aux réponses qu'elle allait me donner.
 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyMer 26 Mar - 6:58

Olivia Felicis
Olivia Felicis

Ajatar Virke

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••La Belle et la Bête ••





La musique perdure et ma question sonne comme les rares paroles qui accompagnent l’air que je joue. Présentation brève, un nom, une entité, je ne peux prétendre être plus que ce simple mot et je demande alors le sien, son prénom. Un silence, une tension dans l’air que je fais disparaître en continuant de jouer, pour la repousser, l’éloigner à un instant plus approprié. Musique occupant l’espace de manière intense et délicate. Il ne semble pas vouloir répondre et cela éveille davantage ma curiosité. Soudain je m’arrête alors, simulant la fin de mélodie, marquant une pause pour l’inviter à combler le vide, compléter la suite musicale de cet instant et mon regard se lève en même temps que les cordent arrêtent de vibrer. Adossé contre un arbre, il tente de satisfaire ma soif mais n’y parvient pas. Un nom, je ne demandais qu’un nom et me voilà avec bien plus et pourtant si peu.

Eagle’s Claw… Je n’ai que très peu de renseignement sur cette guilde qui a presque disparu de la surface de Fiore et pourtant j’ai la chance, il faut croire, de me retrouver face à un de ses mages perdus qui recherchent leur route en rencontrant une certaine Misto que je ne connais absolument pas. Et soudain il change de sujet en me questionnant sur mon souffle vital, mon instrument, ma kôto, harpe d’origine étrangère dont le modèle est presque unique ici-bas. Mes yeux s’emplissent d’une douceur maternelle alors que mes mains caressent l’instrument d’une manière délicate puis mon regard se lève légèrement vers l’homme dont le corps est marqué de nombreuses cicatrices et je l’examine une première fois. Il semble intéressé, non seulement par ce que je peux lui apporter comme information sur cette Misto mais aussi sur ma musique, ce n’était pas des questions balancées en l’air juste pour paraître moins formel, il souhaitait vraiment en connaître davantage sur moi. Je souris alors face à son intérêt et l’oiseau, dans un élan de joie partagée, décolle de mon épaule et vient tournoyer autour du mage dans une parade colorée de rouge et d’orange. Puis calmement je me remets à jouer alors que l’assurance s’installe en moi, il n’a pas l’air de me vouloir du mal et je peux me permettre de baisser ma garde en ce lieu.


Mes doigts parcourent à nouveau l’instrument en pinçant les premières cordes légèrement pour détendre l’atmosphère, fermant les yeux en entamant la musique avant de laisser la curiosité monter dans l’esprit de l’homme. Donnant donnant, il m’aura fait patienter, dans ce cas qu’il apprécie la lenteur du temps figé et éphémère. Douceur dans les cordes qui se fait ressentir sur mon visage, je continue de jouer et accompagne le morceau de mes paroles qui racontent brièvement ma vie avant d’aborder le réel sujet de son intérêt.

« Plus élégant qu’une harpe, ici la Koto vient accompagner mon pèlerinage en Fiore. Héritage de mon père qui est un riche commerçant il me l’offrit lorsque j’étais plus jeune et je ne l’ai jamais quittée depuis. Une pensée à mes parents qui m’accompagnent dans mon voyage au quotidien, je ne suis guère plus qu’une musicienne qui vagabonde en Fiore pour découvrir les plaisirs qu’offre sa nature. Mais bien que mes traits puissent paraître ceux d’une étrangère, je suis née à Clover et y ait toujours vécu. Cependant, concernant votre recherche, j’ai bien peur que je ne puisse vous aider. Mon appartenance à la guilde d’Angel’s Sky ne me permet pas l’obtention de telles informations sur votre guilde. Mais chaque chose en son temps, le destin vous permettra de la retrouver lorsqu’il en aura décidé ainsi. Patience est de mise lorsque nous attendons quelque chose. »

Mes doigts se stoppent un instant puis mon regard se lève vers lui qui reste toujours en retrait. Le passereau vient se poser au sol face à la souche pour admirer à nouveau l’instrument, comme pour me prier de ne cesser de jouer. Ma main se lève et vient chercher une épingle qui retenait ma chevelure qui dorénavant descend le long de mon visage en une cascade capillaire. Je pose la tige de métal sur le sol puis admire le soleil qui surplombe alors les arbres de la forêt pour venir réchauffer mon visage. Quelle sensation agréable ! Et en offrande à cette sensation de plaisir je me remets à jouer une mélodie en dirigeant un sourire presque inquisiteur vers l’homme qui est en ma compagnie.

« La nature a toujours été bienveillante envers les hommes et je l’en remercie grandement. Ne penses-tu pas que nous devrions la chérir davantage pour lui prouver que nous lui sommes reconnaissants ? Nos esprits souffrent au quotidien et pourtant elle trouve toujours un moyen de nous rendre heureux, je peux le dire car ayant longtemps été solitaire elle a su me tenir compagnie. »

Je prends de nouveau la parole pour cette fois-ci satisfaire ma curiosité, rompant la distance créée par les courtoisies instaurées entre nos deux êtres.

« Nous ne sommes guère plus que ce nous pouvons prétendre, dis-moi donc quel est donc ton nom, aigle perdu ? »





 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyJeu 27 Mar - 21:28

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Un sourire, ni plus ni moins, tel fut sa réponse, sans doute pour surenchérir mon propre silence à sa première question. L'oiseau qui était sur son épaule déploie ses ailes et s'envole avec rapidité, tournoyant autour de la jeune femme qui me fait face.

Elle repose ses doigts fins sur les cordes de son instrument, baissant sa garde, cela était d’ailleurs trop flagrant, sa vigilance toute entière portée vers l'objet sur ses genoux. J'aurais pus l'attaquer, peut-être dû, qui sait, pourtant la nouvelle mélodie qu'elle entame ne me laisse qu'un sentiment de repos, une part de moi me hurle de rester sur la défensive, mais le reste ne désir au fond que d'écouter la suite de notes qui s’enchaînent. Musique calme et douce qui touche le cœur, je reste toujours adossé sur cet arbre, écoutant l'air qui se poursuit sous les feuilles qui tombes, frappées par les rayons de l'astre brûlant.

« Plus élégant qu’une harpe, ici la Koto vient accompagner mon pèlerinage en Fiore. Héritage de mon père qui est un riche commerçant il me l’offrit lorsque j’étais plus jeune et je ne l’ai jamais quittée depuis. »

Le mot « riche » me fis tiquer, je serre le poing et fronce les sourcils, mon cœur qui fut apaisé, du moins le temps de quelques phrases musicales, venait d’accélérer son propre rythme, mon corps se raidit d'un seul coup. Je la regardais avec un regard plutôt sombre, du moins bien plus qu'un autre homme qui ne serait que le simple spectateur de la musique de cette dénommé Olivia, si tel était bien son nom, peut-être ne l'avait-elle pas remarqué, trop concentré sur son instrument, toutefois la musique continua comme si de rien n'était.

« Une pensée à mes parents qui m’accompagnent dans mon voyage au quotidien, je ne suis guère plus qu’une musicienne qui vagabonde en Fiore pour découvrir les plaisirs qu’offre sa nature. Mais bien que mes traits puissent paraître ceux d’une étrangère, je suis née à Clover et y ait toujours vécu. »

Elle venait de m'annoncer son appartenance à Fiore, n'a t-elle donc pas peur de livrer sa vie comme cela à un étranger ? A un homme qu'elle n'a jamais vu ni croisé ? Un être qui ne lui a même pas révélé son nom ? Se méfie t-elle donc si peu de ce qu'il peut bien lui arriver ? Son insouciance m'intrigue, tout cela n'est-il qu'un tissu de mensonges ? Ou bien n'est-elle qu'une grande bavarde dont la vie ne peut que s'échapper de sa bouche et non rester sur le bout de ses lèvres ? Peut-elle être aussi peu garante de sa propre sécurité tout en n'étant qu'une simple vagabonde ? Ce dernier point me dérange, il y a anguille sous roche, une jeune femme, fille de parents riches et possédant un objet aussi peu commun ne peut être que la cible des bandits, elle doit donc savoir se défendre, or hormis son instrument je ne vois aucune arme.

« Cependant, concernant votre recherche, j’ai bien peur que je ne puisse vous aider. Mon appartenance à la guilde d’Angel’s Sky ne me permet pas l’obtention de telles informations sur votre guilde. »

Voilà donc la fameuse explication, elle est donc bel et bien une magicienne comme je le soupçonnais, une ange de la guilde flottante, peut-être l'ai-je déjà croisée lors du tournois, six ans auparavant, sans que ne me rappelle d'elle. Non, cela n'est pas possible, elle ne pourrait pas être aussi jeune, du moins elle n'aurait pas pu être l'une des mage de la guilde à l'époque. Du fait je reste d'autant plus attentif à ses mouvements, me concentrant encore plus sur elle, négligeant la musique qu'elle joue, les notes ne faisant que résonner comme un écho en arrière plan de ma pensée. Je note également sa réponse à ma deuxième question, elle ne sait pas où peut bien se trouver Misto, dommage, cela aurait pu m'avancer, m'éviter de me perdre dans des endroits aussi inutiles que celui-ci, mais qu'importe.

« Mais chaque chose en son temps, le destin vous permettra de la retrouver lorsqu’il en aura décidé ainsi. Patience est de mise lorsque nous attendons quelque chose. »

- Tsss

Je n'ai rien de plus à ajouter, le destin ne m'a jamais aidé, mon passé en est la preuve, et ce n'est pas cette rencontre qui ne m'avance pas dans mes recherches et qui me fait perdre mon temps qui pourra me dire le contraire. Que le destin aille au diable car il est loin d'être mon allié, quant à la patience je crois qu'elle aussi m'a abandonné, partie avec mes démons.

Elle s'arrête de jouer, elle me regarde elle aussi, je vois dans le coin de mon champ de vision que l'oiseau s'est posé sur la souche, mais cela n'a guerre d'importance. Elle commence à retirer son épingle de ses cheveux, une arme, je n'avais même pas pris cette épingle en compte comme étant une possibilité d'arme mais maintenant qu'elle l'a en main je me rends compte de mon étroitesse d'esprit, mes muscles se tendent, mon corps en alerte, prêt à agir en cas d'attaque de la jeune femme dont la chevelure d’ébène glisse lentement sans son soutien métallique. Elle pose alors la tige de métal sur le sol, je ne me relâche pas pour autant, pas avant d'avoir découvert sa magie, une magie télékinétique peut lui permettre de m'attaquer avec son épingle alors même qu'elle ai l'air désarmée. Je reste donc sur mes garde, elle regarde vers le ciel avant d'entamer une autre mélodie, me laissant au passage un sourire énigmatique qui ne faisait que renforcer mes soupçons.

« La nature a toujours été bienveillante envers les hommes et je l’en remercie grandement. Ne penses-tu pas que nous devrions la chérir davantage pour lui prouver que nous lui sommes reconnaissants ? Nos esprits souffrent au quotidien et pourtant elle trouve toujours un moyen de nous rendre heureux, je peux le dire car ayant longtemps été solitaire elle a su me tenir compagnie. Nous ne sommes guère plus que ce nous pouvons prétendre, dis-moi donc quel est donc ton nom, aigle perdu ? »

Elle avait donc déjà compris que je suis un aigle, j'en ai déjà trop dit visiblement, il faudra que je sois encore plus prudent et réducteur à l'avenir quant aux informations que je laisse aux gens. Le silence (en dehors de la musique d'Olivia) qui s'ensuit ne peut que me laisser répondre, il est déjà trop tard pour ne plus lui dire mon nom, autant me dévoiler moi aussi.

- Mon nom est synonyme de désastres, je suis Apocalius, est en effet je suis un aigle. Mais tu n'as pas été seule si la nature t'as tenue compagnie, de plus comme tu l'as dit tout à l'heure tes parents ont toujours été avec toi également, peut tu réellement te prétendre solitaire ? Je ne pense pas, la solitude ça ne se partage pas, ça se subi, et ce ne sont pas quelques arbres ou bien quelques oiseaux qui rempliront mon cœur de bonheur, en tout cas content que pour toi cela suffise.

Je me redresse, retirant mon large dos de l'arbre subissant la lourde perte de ses feuilles qui tombent de ses branches. Je décroise mes bras et je fais face à Olivia, lui lançant un regard de mépris, de toute façon je n'ai pas à être amical, elle n'a pas d'informations sur celle que je recherche.

- Mais tu as raison, nous ne sommes guère plus que ce que nous pouvons prétendre être, toi, une femme avec une famille qui peut satisfaire tout ses besoins, une femme qui rêve avec son instrument en main, sans but, et moi, un être maudit impuissant contre les moqueries du destin, même si celles-ci se présentent sous la forme d'une rencontre qui aurait très bien pu ne pas se produire, ni plus, ni moins.
 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptySam 29 Mar - 6:07

Olivia Felicis
Olivia Felicis

Ajatar Virke

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••La Belle et la Bête ••





Apocalius, quel nom étrange, et c’est parce qu’il est mystérieux qu’il m’intéresse davantage. Son corps tout comme sa manière de parler, son attitude, tout semble perturbé et traumatisé par son passé. Un passé qui est riche, oui, riche, en désastres et en souffrances. Mais soit, nous avons chacun notre côté noir dans notre histoire, le sien est juste plus flagrant. Je le vois alors craindre chacun de mes gestes, les examinant davantage depuis qu’il a appris que je suis une de ces mages et avec la situation ambiguë de sa guilde il craint que je m’en prenne à lui. Absurde. Je n’ai jamais cherché la souffrance des gens et je concède qu’ils puissent vivre dans la neutralité. Trop méfiant de par les cicatrices de son passé, il décide de se présenter sous son vrai jour.

Son histoire si sombre qui d’une manière arrogante vient compromettre ma solitude. Nous ne vivons peut être pas la même solitude mais il considère que vivre en la compagnie de sa famille est le plus grand des conforts. Et pourtant il n’en est pas de même pour ma part, certes il s’agit de ma famille mais elle appartient à mon passé depuis que j’ai rejoint les anges. C’est eux qui m’accompagnent au quotidien, c’est eux ma vraie famille dorénavant mais cependant une partie au fond de moi se sent seule. Illusion ou simple caprice, il me manque quelque chose pour combler le vide. Un frère, une personne si proche qu’elle sait tout de nous, une âme sœur qui voit la vie comme nous. C’est là ce qui manque à ma vie pour lui donner un sens. Et cet homme, rude, qui de son arrogance médit de mes aspirations semble pourtant avoir raison. Je m’étais dit que je devais l’oublier, Yoan, et pourtant il ressurgit à chaque fois que je m’isole. Sa présence n’est point mais pourtant il obnubile mes pensées lorsque je suis seule.

Il remue le couteau dans la plaie en relativisant ce que je venais de l’énoncer et mon cœur comme transpercé me fait inspirer profondément, une respiration qui me fait ouvrir la bouche de stupeur devant la franchise de l’homme. Son attitude ainsi que ses paroles toutes aussi rudes et sévères me blessent légèrement mais me font voir la vérité, non, plutôt mon idéal. Mais comment puis-je profiter de la vie alors que les fantômes de mon passé ressurgissent pendant que je me délecte du meilleur des vins ? Je ne peux et c’est pour cela que je m’étais dit que je devais le retrouver, même si la noirceur de son cœur avait ressurgit, je suivrai sa trace jusqu’à ce qu’il me soit possible de marcher. De ce visage de stupeur, je referme lentement la bouche pour me calmer alors qu’il prononce le mot « maudit », tel est donc le châtiment qui s’est abattu sur lui, une malédiction.

Et alors que je me remets de mes émotions, l’expression de mon visage redevient neutre et calme, respirant la sérénité. Mes mains quittent ma harpe que je pose de côté, sur la souche couverte de mousse et l’instrument provoque alors un son métallique qui se propage dans les moindres recoins de la forêt. Je ferme les yeux une demi-seconde, le temps d’exprimer une certaine empathie puis mon regard, pur et cristallin, se dirige à nouveau vers l’homme.

"Quel nom étrange et lourd à porter. Ils sont chacun les essences de nos vies et nous pousse vers les destins auxquels nous sommes sujets. Apocalius, Olivia, deux noms bien différents tout comme nos passés et peut-être nos futurs. Je te souhaite de retrouver le maître de ta guilde afin que tu retrouves les tiens. Nous savons tous deux à quel point notre guilde nous est chère. "

Ma main droite vient chercher l’épingle qui auparavant soutenait ma coiffure puis d’un geste vif, perturbant la douceur de mes paroles, vient transpercer l’air en direction d’un arbre plus loin derrière l’aigle. L’oiseau sur mon épaule s’envole, la tige de métal s’enfonce dans le bois alors que de sa cachette sort un homme vêtu de peaux de bêtes. Le sourire pervers, l’allure fière il s’avance de manière trop sûre pour être seul puis se présente. Et alors que de sa voix grave il parle, des rires cachés se font entendre dans les buissons. Embuscade probable qui nous pousse à nous méfier, je me lève promptement puis colle ma harpe contre mon corps et recule légèrement.

« Bien le bonjour à vous deux… Dites-moi, combien vaut ce bout de métal que tu as entre les mains ? »

Il me désigne l’instrument que j’ai entre les mains je commence à jouer le Prélude en ignorant son attitude de rustre. Sans même se présenter il ose marchander en plus de blasphémer l’objet de mes prières. Je me doute qu’il s’agit d’un piège mais il ne l’aura tout simplement pas. J’appartiens à cet instrument et nul ne pourra me dérober à cette harpe, je suis sa musicienne, sa Muse.

« Bon, tu me réponds ?! »

Les quatre hommes dissimulés dans les buissons s’avancent pour faire pression et instaurer une ambiance menaçante dans l’air, cependant, alors qu’il s’avance brusquement, je prononce les mots d’une incantation.

Harp Style : Prélude

Force bouillonnant dans mes veines et dans celles d’Apocalius, nous sentons tous deux nos muscles se renforcer par la musique qui résonne encore dans nos têtes. Le son de la harpe, auparavant doux et délicat, nous entraine dans une frénésie nous poussant à les combattre. L’instrument calé sous le bras gauche, je m’avance rapidement et mon poing frêle vient percuter le ventre du bandit avec une force paradoxale. Je m’arrête face à lui et le regarde se courber de douleur presque à genoux devant moi. Mes cheveux décoiffés venant caresser mes joues en raison du vent qui venait de se lever, je le toise du regard avec une certaine fierté. Colère me submergeant de la faute causée par l’impie, je réponds alors à sa première question.

« Cette relique est mienne et le restera jusqu’à ma mort. »

Mon regard se dirige vers Apocalius, l’invitant à faire face aux quatre autres hommes qui nous menacent de leurs armes puis je vois dans le coin de mon œil leur leader se relever, du sang coulant en dehors de sa bouche. Il hurle et dans sa main droite une flamme se créé à partir de la colère naissante, désir de vengeance qui me brulerait s’il parvenait à me toucher. Apocalius, à toi de m’aider.





 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyMar 1 Avr - 22:17

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Elle resta pendant quelques secondes dans une pause interne, perdu dans ses songes, dans les méandres de sa mémoire et de son passé. Je la laisse ainsi, le temps de sa réflexion et de son doute intérieur, le vent de ce matin d'automne comme seul compagnie, faisant mouvoir mes cheveux rouges sangs les emmêlements plus qu'ils ne l'étaient déjà.

Après une ou deux longues secondes son visage redevint celui qu'elle arborait depuis le début de notre discussion dans ce coin isolé. Je regarde ses mains fines qui posent lentement son instrument avec la douceur et le calme d'une femme délicate. Le son métallique de l'objet produit une note au ton de la matière qui constitue son corps, résonnant entre les feuillages des arbres brunie de ce mois.

Elle ferme les yeux, respire calmement, l'espace d'un instant. Elle rouvre les paupières, me fixant de ses yeux cristallins, semblant me regarder en entier sans faire attention à moi, comme si elle voyait ce que je suis sans vraiment me prêter attention. Elle ouvre la bouche et se met enfin à parler d'une voix calme et sereine.

"Quel nom étrange et lourd à porter. Ils sont chacun les essences de nos vies et nous pousse vers les destins auxquels nous sommes sujets. Apocalius, Olivia, deux noms bien différents tout comme nos passés et peut-être nos futurs. Je te souhaite de retrouver le maître de ta guilde afin que tu retrouves les tiens. Nous savons tous deux à quel point notre guilde nous est chère. "

Oui, lourd à porter, même si à vrai dire je n'ai jamais eu de vrai nom, ce n'est ni plus ni moins qu'un surnom que les autre s’échangeaient lorsqu'ils parlaient de moi, je n'existe même pas, est-ce que j'existe vraiment ? Je ne suis qu'un homme sans parent, sans passé qui lui appartient vraiment, sans identité. Les mots d'Olivia font écho dans ma tête, je ne suis moi que depuis quelques années, certes, mais n'ai-je pas le droit à un vrai nom maintenant ? Celui-ci me satisfait t-il ? Je secoue la tête, ce n'est ni le moment ni l'endroit de réfléchir à ça, mon questionnement philosophique sur ce que je suis, sur mon véritable moi, sur mon identité propre peuvent attendre.

Je m'appuie donc sur le reste de sa phrase pour ne pas rester bloquer sur le premier point. La guilde, je suis retourné vers elle sans réelle raison pour dire vrai, ce n'est ni plus ni moins qu'un vestige du passé, pourtant...sa disparition ainsi que celle de Nywell m'ont marqué, je cherche des réponses mais une fois que je les aurait ? Que ferais-je ? Que me restera t-il à faire avec la guilde, qui n'en est plus vraiment une d'ailleurs. Est-ce que je tiens vraiment autant que ça à cette « famille » d'aigles ? 6 ans, bien plus qu'assez pour ne plus être un aiglon, non je réfléchi trop au futur, seul m'importe de retracer ce qu'il s'est passé durant mon absence, la suite viendra d'elle-même, il me suffit de devenir fort et de combattre à nouveau à Enca afin de tous les aider, pour vivre avec les autres, Harnan et Helena, afin qu'il n'y ait plus d'autres cas comme Gladius. Je me revois la scène du pauvre homme dans les bras de sa fille, plus jamais. Face à ce souvenir douloureux mon visage devient plus sévère et tendu qu'à l’accoutumé.

Je n’oublie pas pour autant que malgré tout elle me souhaite bonne chance pour retrouver Misto, à cela je ne pus répondre qu'un petit Merci... Elle profita bien vite de cet instant d'inattention pour reprendre son épingle, je réagis un peu tardivement, je recule d'un pas les bras croisés devant moi, d'un geste vif de la jeune femme brune l'accessoire se met à siffler au fendant le vent vers ma direction, mais l'ornement passe à côté de moi pour se planter dans le tronc d'un arbre non loin. Je me remet dans une position normal et je la regarde, prêt à l'attaquer, même si elle m'a loupé elle reste un danger qui désir m'éliminer, je me suis laissé avoir par ses paroles, arrêtons ici l'insouciance.

C'est alors que j'entends un pas derrière moi, je me retourne, un homme, petit, du moins bien plus que moi du haut de mes presque deux mètres, il est vêtu de peaux de bêtes. Il s'agit sans le moindre doute de la véritable cible de la noble représentante des riches qui se trouve dans mon dos.

« Bien le bonjour à vous deux… Dites-moi, combien vaut ce bout de métal que tu as entre les mains ? »

Des ricanements se firent entendre dans les recoins cachés de la forêt, en embuscade, des bandits, ni plus ni moins. Quand à l'homme qui semblait être le meneur il indique bien qu'il nous à vu tout deux, pourtant il m'élimine bien vite de son équation, me plaçant au rôle de simple esquisse face à l'objet qu'Olivia s'est par ailleurs empressée de reprendre dans ses bras. Pour sa part elle ne lui répondit que par un air de musique, ce qui eu pour effet de très vite faire sortir de ses gonds sans doute déjà bien entamés.

« Bon, tu me réponds ?! »

Ses acolytes sortent de leurs cachettent, un, deux, trois et quatre autre, pour un total de cinq, leur nombre et leur cachettent corroborent avec les approximations que je m'étais fait de leur emplacement lors de leurs ricanement, mais peut-être que quelques-uns restent cachés, restons prudents.

Harp Style : Prélude

Je me sens alors comme envahie par une bouffé d'énergie, comme la première fois que j’eus utilisé mes pouvoirs démoniaques. Une sensation de toute puissance qui parcourt mes veines, traversant mon corps entier. Le demoiselle n’attendit pas un instant pour savoir si j'allais réellement l'aider pour me renforcer avec sa magie musicale, car il ne pouvait s'agir que de cela, elle mène alors bien vite l'assaut, un coup sur l'un des individus qui se plis au deux de douleurs sur le coup. Alors que ses cheveux cascadent le long de ses joues elle leur lâche enfin une réponse.

« Cette relique est mienne et le restera jusqu’à ma mort. »

Elle me regarde, ses yeux ne peuvent que laisser suggérer un message d'appel à l'aide, elle désir mon soutien, en tant normal j'aurais refusé, peut-être, il s'est une noble après tout, mais je ne peux laisser cette attaque de bandits impunis, je soupir et me résigne alors à l'aider. Le chef des bandits semble vouloir toujours en découdre avec la jeune femme avec moi, il invoque une flamme dans sa main, un mage de feu donc, il ne s'agissait que d'une farce, rien de plus, mais ce n'est absolument pas drôle. Je m'interpose entre elle et l'homme blessé tant sur le plan physique que dans son orgueil d'avoir ainsi été blessé par une frêle jeune femme.

- Je vais t'aider, mais ne pense pas que je le fais pour toi, je ne peux juste pas laisser leurs crimes passés impunies, et je ne te laisse pas le droit de me juger.


Je reste droit puis mon corps s'élève légèrement du sol, doucement, puis sous les yeux des bandits je me replis sur moi-même, me corps change, ma peau se noirci, comme couverte par une sorte de métal étrange, la surface de ma peau prend la couleur de l'ébène, les rayons du soleil qui percent le feuillage orangé des arbres viens faire jouer des reflets métalliques sur les courbes de mes muscles. Des cornes me poussent des tempes, des cornes robustes de taureau, un craquement d'os brisés, une forme se dessine et semble vouloir s'extraire de ma tenu, au niveau de mon torse, puis cette forme se déploie, arrachant ma tenu moulante pour laisser apparaître deux grandes ailes démoniaques, dégageant au passage un souffle chaud, pour ne pas dire étouffant, aux être alentours, qui ne savent plus trop ce qui se passe sous leurs yeux.

Je regarde leur chef avec mes yeux lisses, sans pupille, du même noir reluisant à la lumière comme le reste de ma peau. Ce dernier n'attends pas de voir ce que je peux donner pour passer à l'action et me lâcher une boule de feu. D'un geste de ma main, devenu une griffe flamboyante, je balaye son attaque, certes elle n'est pas inefficace, mais moins que si j'avais laisser Olivia se prendre ce coup.

Le mage bandit ne sait plus vraiment où il en ai, d'un cri de guerre l'un des ses acolytes me fonce dessus avec une épée, il tente un coup vertical de haut en bas. Après des années passées à combattre, pour ne pas dire toute une vie, son coup me paraît assez lent, j'arrête la lame en l'attrapant de ma main droite, l'arme blanche entaille ma paume, laissant couler un peu de sang.

- Incinération

Dans l'air, d'un geste simple et maîtrisé, je fais un cercle avec ma main gauche, une boule de feu se forme au niveau de ma paume, je pousse mon bras vers mon adversaire qui lâche son arme et fait un bond en arrière pour esquiver l'attaque. Bien qu'il se trouve alors hors de porté de ma main la boule de feu continu son chemin et explose sur lui, le blessant un peu et le faisant trébucher.

D'un geste j'empoigne le fourreau de son arme, je fonce sur lui et prépare mon coup, bondissant au dessus de lui, à mi hauteur.

- Poing Infernal

Des cercles lumineux apparaissent autour de mon avant-bras, je frappe le bandit qui se prend mon coup au visage, produisant une explosion, il termine alors à terre, le visage en sang qu'il couvre de ses mains. Je me met au dessus de lui, posant tout le poids de mon pied sur son torse. Le laisser partir, juste l'effrayer, qu'ils nous laisse tranquille et que tout ce finisse ici, c'est ce qu'aurait fait l'ancien moi, celui qui n'existe pas, celui qui n'a ni nom ni identité, mais je suis moi à présent, le vrai moi, et il doit périr, pour tout les méfaits qu'il a commis et ou qu'il aurait commis. Je pointe la lame de l'épée vers le bandit qui pleure et me supplie, je lui montre mes crocs de requins avant de lui enfoncer la pointe de l'arme à la base du coup, il crache du sang, semblant vouloir protester, je lui redonne un coup de poing au visage avant de me redresser et de mettre un violent coup de talon sur le haut du pommeau de l'épée, la faisant basculer et couper de sa lame lourde et glissante le visage puis la tête de l'homme qui gît maintenant ici.

A peine eu t-il le temps de vomir son dernier gargouillement que je ressens une douleur sur l'aile droite qui m'emporte légèrement dans le mouvement du projectile que je viens de recevoir, je me retourne vers deux des bandits, l'un d'eux est équipé d'une arbalète. Sous mon regard vide et lisse il commence à vouloir s'enfuir mais je ne vais pas le laisser partir ainsi, d'un geste je retire le carreau de la membrane de l'aile avant de leur foncer dessus à l'aide de quelques battements d'ailes.

J’attrape l'homme à l'arbalète, son compagnon à côté s'écarte de lui pour éviter d'avoir à subir l'hypothétique même sort que lui.

- Poings Infernaux

Mes deux poings sont entourés d'anneaux lumineux, je lâche l'homme que je tenais par le col à quelques centimètre du sol, mais avant qu'il ne puisse toucher la terre ferme je le frappe, un coup au ventre et un autre au dos, les deux explosion de par et d'autre de son corps. La fumée se dissipe, laissant un homme ensanglanté entre mes poings qui le tiennent toujours en tenailles. Je le relâche de cette prise, il touche le sol de ses jambes tremblantes, faisant des petits pas hésitants, encre sous le choc, j'écarte mes bras parallèlement au sol.

- Anneau de Feu

Un anneau de flamme se créé, partant de mon corps puis atteignant un rayon de deux mètres autour de moi en moins d'une seconde, dans ce cercle il n'y à que moi et le bandit titubant.

- Terre Brûlée

Une vague de flamme parcoure le cercle, brûlant le bandit ainsi que les quelques feuilles mortes qui tombaient à ce moment là. L'anneau disparaît, laissant par terre un homme fumant, pas encore mort mais presque, et tout au moins qui n'est plus une menace immédiate. Je me tourne vers l'autre fuyard qui me regarde avec crainte. Je me tourne vers Olivia.

- Je m'occupe d'eux, je te laisse leur chef et l'autre

Je me retourne vers l'homme face à moi, le regardant de haut d'un mes yeux lisses et froids.

- La justice de ce pays aurait peut-être décidé de te laisser partir aujourd'hui, mais moi je suis la justice, la vrai, celle d'un démon, et elle ne laisse qu'un seul dénouement, ta mort
 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyJeu 3 Avr - 8:28

Olivia Felicis
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Ajatar Virke

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••La Belle et la Bête ••





Il m’accorde son aide mais c’est avec une méfiance et une distance sans égales qu’il me l’annonce. Soit, je l’accepte même si au fond je m’attendais à ce que ce geste se fasse systématiquement, que le pacte ait été signé dès la seconde où ma magie a coulé dans ses veines, mais non. Et je la sens, cette chaleur qui émane de la main du bandit, elle s’approche. Je vois Apocalius léviter pour invoquer je ne sais quelle sorte de magie mais je n’ai pas le temps de l’examiner, je donne un coup de coude en arrière pour dévier le bras flamboyant qui me menace de ses flammes puis j’avance quelque peu pour rejoindre Apocalius. Il ne s’est passé que quelques secondes et pourtant je ne le reconnais plus, son teint, son visage, son corps, tout s’était transformé en une créature qui m’est inconnue. Et cette chaleur, différente à celle de l’ennemi, mais toute aussi présente vient caresser ma peau, faire voler mes cheveux devant cette déferlante d’énergie ténébreuse. C’est donc là sa magie. Des ailes surgissent de son corps et la créature se met devant moi pour me protéger, tel est son désir comme il l’a expliqué.

Je me recule pour voir davantage le combat dans ma position déjà fort bien isolée et c’est à deux contre un qu’il arrive à gérer le combat. L’un avec son épée qu’il stoppe tel un bretteur confirmé, l’autre qui semble le chatouiller de ses flammes, aucun d’eux n’arrive à le terrasser. Puis du feu danse autour d’Apocalius, tournoie autour de ses bras pour provoquer une déflagration à chacun de ses coups, il est donc lui aussi un mage de feu. Debout, là, à regarder le combat c’est vraiment rassurant mais pourtant je sens que quelque chose ne tourne pas rond. Mes yeux se dirigent vers les trois autres bandits et je remarque que ceux-ci sont aussi les spectateurs du combat soit car ils espèrent que leur chef en finisse vite, soit parce que la peur les empêche de le rejoindre. Soudain j’entends un cri et mon regard se tourne de nouveau vers Apocalius. Qu’est-ce qu’il…. A fait ? Du sang, un peu partout sur le sol, sur la poussière de la forêt, mais pas n’importe quel sang, celui de la mort.

Apocalius !

Ma voix, faible et bouleversée, crie son nom dans le désespoir de le voir comme meurtrier. Là est la différence entre les guildes légales et les autres, là est la frontière qui détermine nos valeurs, nos motivations. Je suis mage pour sauver les gens, aider Fiore, non pas pour les tuer et les faire souffrir. Et l’homme, ou plutôt le démon, ne m’entend pas. Il continue de se battre de ses poings déjà criminels. Et le dégoût se lit sur mon visage, la haine, la tristesse, l’empathie. Toutes ces émotions qui me poussent à agir contre ma nature. Je dois l’arrêter, l’empêcher de faire une nouvelle victime de la mort.

Arrête !

Les larmes coulent, doucement alors que l’odeur de la chair brûlée se fait sentir quelques mètres plus loin. Je ne dois pas être superficielle, je dois m’imposer, je suis… une mage ! Je m’agenouille et pose ma harpe sur le sol pour pouvoir jouer les mélodies que j’aurai besoin pour m’affirmer : Melancholia et Clio. Prélude étant encore actif je romprai le lien qu’il y a entre Apocalius et ma magie.




Mes doigts parcourent alors l’instrument puis se mettent à pincer les cordes sur la mélodie que je connais depuis mon enfance. Melancholia, pour la tristesse incarnée de mes années passées, pour l’ardeur de ma volonté naissante, pour l’injustice créée et le destin funeste de cet homme, je t’invoque.

Melancholia !

Et les larmes ne s’arrêtent pas de couler, la vitesse et l’agilité nait dans le corps de la Muse que je suis et mes doigts continuent de jouer de la harpe sur un rythme beaucoup plus intense et vif, telle l’épopée contée par la Muse de l’Histoire.

Toi qui, sage, veille sur nos routes et les conte à l’homme pour qu’il se rappelle de nos erreurs. Muse céleste, j’invoque tes attributs, Clio !

Je me lève rapidement et court vers le combat alors qu’Apocalius ne semble pas avoir encore perçu le changement de situation, il m’annonce qu’il compte s’en prendre aux deux autres en leur réservant le même sort alors que c'est là la dernière des choses que je souhaite qu'il fasse.

Non ! Tuer des hommes, il n’y a rien de plus inhumain !

Mon regard transperce le sien de par sa sagesse et sa hargne puis ma main vient saisir ma robe sur le côté pour la tirer et la déchirer depuis mon flanc. Le bout de tissu en main, je le jette au sol, il ne me dérangera plus lors de mes déplacements. Harpe toujours en main, je stoppe l’afflux d’énergie qu’il y a vers Apocalius puis je soulève l’instrument avec une facilité due à ma magie. Et alors que la harpe vient refléter la lumière du soleil, trois chaînes d’énergie magique surgissent du sol, deux en direction du démon dans le but de l’étreindre et l’immobiliser, et une pour rester en arrière et agir en cas de détresse.

Ils ne méritent pas la mort, même si leur cœur n’a pas forcément connu la raison, ils en ont un et c’est ce qui fait qu’ils ont le droit de vivre !

Mon poing se ferme et je grimace face à la tristesse pour me retenir de pleurer davantage. Puis au moment où je baisse les yeux, la poigne se détend et ma main vient rejoindre l’instrument de métal qui me servira d’arme. Et je m’avance vers l’homme dans une course brève mais rapide, soulevant la harpe de mes deux mains et le frappant sur le côté comme avec une épée, le tranchant en moins. Courage, force et rapidité procurés par les mélodies me permettent de faire face à cet homme bien qu’au fond la violence est la dernière des choses que j’apprécie. Et les deux bandits qu'Apocalius me réservait prennent la fuite en voyant la puissance des deux mages, en ayant pour seul objectif la survie.



Spoiler:


 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyDim 6 Avr - 22:29

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Non ! Tuer des hommes, il n’y a rien de plus inhumain !

Rien de plus inhumain ? Je me tourne vers elle lentement, les membranes de mes ailes suivant le mouvement comme des membres trop lourds, mon regard croise le sien, elle est triste. Pourquoi ? Le fait que je tue quelqu'un n'est pas un acte isolé sur le parcours des hommes, si ce n'est sur mon propre parcours d'ailleurs. Le sang sur le sable sous un soleil brûlant, les armes qui s'entrechoquent, tout cela était mon pain quotidien, la sensation de cette gorge que j'avais autrefois dû arraché de mes dents pour ma propre survie me revint en mémoire, le regard vide de ma victime lorsque sa vie avait quitté son corps. Oui, nul n'échappe à la mort et le meurtre entre êtres humains n'est pas chose rare, alors pourquoi tuer des hommes serait-il inhumain alors que les hommes s'entre-tue ? Tout ceci n'est qu'un paradoxe minable. Et puis qui a dit que je suis encore un homme ? Qui suis-je ? Que suis-je ? Ces questions me reviennent en tête alors que quelques instants avant je les avaient chassées, puis je me dis que cela n'a guère d'importance, seul importe la suite du courroux de ma justice, pas celle des hommes qui ne font que pardonner à ceux qui ne le méritent pas, mais la justice d'un démon qui ne laisse rien passer.

Je la vois déchirer sa roche sous mes yeux, visiblement elle désire être libre de ses mouvements, si c'est ce qu'elle désire. Le morceau de tissu flotte et tombe en suivant le chemin dessiné par le vent. Je sens la force qui m'envahissait il y a peu disparaître, le sort d'Olivia s'est donc terminé. Cette dernière soulève son étrange instrument vers le ciel, alors que ce dernier renvoie les rayon de l'astre solaire dont la course continuait son cours, trois chaînes apparurent du sol, deux d'entre elles vinrent s'agripper à moi m'entourant pour former des liens pour m'immobiliser.

Ils ne méritent pas la mort, même si leur cœur n’a pas forcément connu la raison, ils en ont un et c’est ce qui fait qu’ils ont le droit de vivre !

- Parce que du fait qu'ils aient un cœur ils ont le droit de nous attaquer pour nous voler, ou même plus ? Il s'agit là d'une vision trop simpliste du monde, la vie n'est pas belle et couverte de belles paroles et d'hommes honnêtes, et c'est pour cela qu'ils me faut les éradiquer, pour qu'ils ne s'en prennent plus à personne

Mais cela ne servait à rien de lui dire cela car elle ne m'écoute pas, le regard empli de presque larmes, elle empoigne son instrument pour...un coup rapide et vif sur le côté. J'entends et sens l'une de mes côtes se briser, me faisant lâcher un petit gémissement, me liant sous le coup. Je me redresse et la regarde droit dans les yeux.

- Ne me provoque pas !

Je fais tourner mes mains en cercle, mes bras toujours sous l'étreinte des deux chaînes, des sphères de feu rougeoyantes dans mes paumes, d'un mouvement rapide de mes mains vers les chaînes, je projette les boules de feu sur mes liens, ceux-xi résistent, je retente l'opération une autre fois, puis encore un fois, une fissure semble s'opérer, j'en profite pour tenter d'écarter les bras, les anneaux des chaînes se détachent et lâchent sous la force que j'exerce pour me sortir de là. Dans un cliquetis métallique mes entraves touchent le sol, je suis libéré, mais la douleur de cette côte brisée n'est pas pour ma ravir, je pose ma main gauche sur la blessure invisible à l’œil nu.

- Tu n'aurais jamais dû faire ça, Poing Infernal

J'avance vers Olivia d'un pas lourd et puissant. Des anneaux de feu se forment autour de mon avant-bras droit, mon poing est prêt à exploser à l'impact. Je suis face à elle. Je montre mes dents en lames de rasoirs dans une grimace. Elle est là, debout, face à moi, son instrument en guise d'arme pour se défendre, je lui lance un cri de rage et je frappe, mon poing s'abat sur le tronc d'un arbre juste à côté de nous. La déflagration de mon attaque détonante viens brûler et arracher une partie du tronc de celui-ci. Je retire mon poing de l'écorce, je me remet droit face à Olivia. Mon corps démoniaque disparaît dans une multitudes de petites flammes noirs qui virevoltent dans les airs l'espace d'une secondes avant de disparaître aussi vite qu'elle étaient apparu. Je suis face à elle, redevenu l'homme que j'étais au début de notre conversation. Je me tourne vers le dernier des bandits qui était resté.

- Barre toi ! Et que je ne te revois plus jamais ! C'est la seul fois que je te pardonne!

Ce dernier n'attend pas un mot de plus de ma part pour déguerpir. Je recroise mon regard avec celui de la musicienne, des yeux rouge sang brûlant de rage.

- Ils ne méritent pas autant de pitié, ils n'en auraient eu aucune à notre égard, as tu déjà vu le monde qui t'entoure en face ? Peut-être n'as tu pas assez vécu ou bien moi trop. Tu as dit que leur cœur n'a pas encore connu la raison, mais sache une chose, et je parle là par expérience, un cœur pur se noircit, jamais l'inverse

Je m'approche de l'arbre que j'ai frappé plus tôt, je m'appuie contre lui avec mon bras droit avant de me laisser tomber, assis par terre, le dos contre ce qu'il reste de son tronc. Je regarde le ciel, puis calmement je murmure.

- Il s'agissait donc de cela ? Voilà donc le piège que tu me réservais depuis le début ? Je te maudit, destin, tu ne m'apporte que le malheur, ainsi que des questions sans réponses. Qui suis-je, non, plutôt que suis-je ? Pourquoi m'a tu fais naître par mes hypothétiques parents, pourquoi t'amuse tu à me faire souffrir sans répit ? Je te maudit car tu ne fais que me diriger vers ma fin sur le chemin de la ruine et que je n'aurais sans doute jamais due exister

Je tourne ma tête, en appuie sur l'écorce, vers la brune non loin de moi.

- Je t'avais dit de ne pas me juger, pourtant tu l'as fait, et ce n'est pas parce que le destin t'aime, que toi tu sais qui tu es et pourquoi tu existe que cela te donne le droit de me critiquer ainsi

Je retourne ma tête levé vers le ciel, je ferme mes yeux

- Au fond de moi je sais que je ta hais, mais je ne te ferais pas de mal, tu ne fais que vivre dans un monde illusoire de beauté et bonheur, mais je te pardonne ton âme aveugle car tu es encore trop jeune, et toi aussi tu comprendra lorsque ton cœur deviendra noir à son tour et que le destin t'abandonnera

Une légère brise caresse ma joue

- Peut-être as tu raison, peut-être que tuer est inhumain, mais je ne suis pas un homme, je suis ce qui n'aurais jamais due être, un homme qui n'en est pas un
 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyLun 7 Avr - 19:23

Olivia Felicis
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••La Belle et la Bête ••





La harpe danse dans l’air le temps d’une course circulaire puis vient frapper le flanc du démon. Ame aveuglée par la tristesse des pleureuses assistant à la mort d’autrui, âme tourmentée par la vision d’horreur procurée par celle-ci, je ne l’écoute plus. Un choc, le coup a touché la cible, et c’est brutalement que la harpe se stoppe et résonne dans un bruit métallique semblable à celui d’un gong. Funeste ambiance lorsque nos deux corps s’immobilisent une demi-seconde face à l’étrangeté du son puis je lève les yeux vers mon adversaire qui se met à gémir. Mon sourcil se lève, un sourire se dessine de satisfaction et furtivement je recule de quelques pas pour m’accroupir derrière ma harpe que je plante dans le sol en guise de bouclier.

La tête courbée sur le côté pour le regarder par-delà l’obstacle, je le vois lutter contre l’étreinte formée par les chaînes et c’est grâce à la force procurée par sa forme démoniaque qu’il parvient à les casser. Je ne pourrai clairement pas lui faire face mais je dois l’arrêter. Me menaçant de cet air presque inhumain il s’avance avec autour du bras ces mêmes flammes qui provoquent des dégâts à chaque coup. Un plan de secours, il faut que j’en trouve un. Je me lève et tourne la tête vers la chaîne prête à me tirer vers l’arrière mais il est trop tard, je sens déjà la chaleur de ses flammes, de son corps, de sa présence bien trop proches de moi. Puis il crie de colère, emporté par la rage qui le pousse à frapper, frapper quoi ? Mes yeux se ferment face à mon châtiment qui n’en est pas un. Son hurlement est suivi d’un bruit de craquement, celui du bois qui compose l’arbre à côté d’Apocalius. Sentant les battements de mon cœur s’accélérer et la douleur fantôme s’instaurer en moi, douleur causée par la peur de mourir et c’est avec un soupir profond que j’ouvre les yeux en revoyant les couleurs du jour comme elles l’étaient avant de les fermer.

Je suis…. En vie ?

Cependant quelque chose a changé. Je le vois, là debout devant moi mais avec quelque chose de différent, quelque chose de semblable au passé, son apparence humaine. Cependant il y a toujours cette lueur sanglante dans ses yeux qui le rend étrange. La colère régnant, le submergeant, il l’évacue dans ce coup porté en direction de l’arbre explosé puis annonce au bandit de s’en fuir. J’aurai au moins sauvé une vie… Soulagement mais en même temps amertume d’avoir à faire face à la situation. Il n’a pas la même vision que moi mais la cause qu’il défend est pourtant là. Désespéré de son passé il cherchera à agir à sa manière pour purifier le monde. Pestant contre le destin alors qu’il se laisse glisser vers le sol le long du tronc explosé, il tourne la tête vers moi en me rappelant sa mise en garde. « Je ne te laisse pas le droit de me juger », ces mots résonnent dans ma tête et je me rends compte qu’il ne s’agissait pas de futiles paroles.

Il me… hait ? Jalousie ou bien simple rancune, toutefois il choisit de faire taire le combat, surement pour instaurer une paix entre nos deux guildes et ne pas amener des tensions. Et le vent se lève à nouveau comme une nouvelle paix, oubliant nos blessures respectives : celle d’avoir assisté à la mort d’un homme, celle d’avoir été blessé au combat. Et alors il méprise son humanité pour se justifier sur un ton presque morbide et triste. Mon regard se porte vers lui alors qu’il porte le sien vers le ciel, les yeux soudain clos il médite. Et pour l’empêcher de se morfondre davantage j’attire son attention en passant ma main par-dessus quelques cordes afin d’émettre un court bruit mélodieux et mystérieux.

Tu n’as pas à remettre en cause ton humanité. Noirci ou non, ton cœur est toujours là et il te permet de vivre malgré les crimes que tu commets. Malgré tes pêchés on ne peut te reprocher de vivre, mais on peut espérer un changement, espérer que tu n’en fasses plus pour que tu puisses te repentir. Tu penses qu’un cœur sombre ne peut se purifier, je pense que si, et je l’espère. Car au fond l’ultime but de ma vie est de récupérer mon frère, le faire revenir dans mon entourage même s’il me faut patienter toute une vie pour le retrouver. Et pour toi je pense que ce n’est pas perdu, voit chacun de ces hommes comme des membres de ta famille. Chéris les quand ils te sont proches, cherche à les ramener vers toi quand ils s’égarent. Chaque vie est précieuse !

Inspiration donnée par mes sentiments, je saisis ma harpe et la pose au sol pour jouer en hommage à l’homme tombé lors du combat.

Qu’il repose en paix malgré la souffrance qu’il endura.



Ame errante qui de sa vie succomba aux vices
Partage ta souffrance en nos cœurs
Et libère-toi sans repenser au supplice
Pour que ton esprit innocent demeure.

Les âmes de la forêt chantent et dansent
Ensembles autour d’un feu immense
Brasier purificateur qui brûle nos regrets
Réchauffe nos corps et nos esprits tourmentés.

Ne sombre pas, non, dans les ténèbres alentours
Accroche-toi et partage ce moment d’amour
Où ensemble dans le deuil d’un défunt
Rassemblés nous chérissons la vie de chacun

La harpe se tait sur un dernier son qui se propage dans l’air figé par la musique, puis c'est dans le buisson d'en face qu’une louve au pelage blanc souillé par le sang jaillit de la forêt avec dans la gueule le corps sanglant du bandit qui s’est enfuit. Amaterasu. Les yeux écarquillés, une tourmente dans l’esprit alors que je ne l’ai pas revu depuis bien des années, je la contemple dans sa grâce animale. J’arque alors un sourcil quand mon regard se tourne vers le corps couvert de sang, s’en est-elle pris à ce pauvre bandit ?

Ama…

Un semblant de sourire s’empare de mes lèvres traduisant ma joie de la retrouver mêlée à l’incompréhension de la situation.

Ca fait longtemps.



 MessageSujet: Re: La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius]   La Belle et la Bête [Rp Libre Avec Apocalius] EmptyLun 7 Avr - 21:04

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[précédemment] Les dieux avaient répondu à l'appel d'Amaterasu, lui prêtant main forte une fois de plus dans sa quête. Son nouveau pouvoir tombait à point nommé quand un groupe de villageois prit en chasse la louve. Celle-ci en profita pour les neutraliser sans leur faire des mal avant de reprendre sa route vers les bruits qu'elle avait entendu non loin depuis son perchoir.

☼Amaterasu courrait dans la forêt sans pour autant trop se presser afin de laisser ses réserves d'encre se recharger, sur le chemin, elle entendit une explosion suivi d'un semblant de mélodie. Elle accéléra le pas, ne connaissant qu'une personne de qui pouvait provenir un son pareil mais fut interrompue dans sa course par un homme visiblement effrayé. Ce dernier se ressaisit assez vite à la vue de la louve et dégaina un glaive.

« Haha.. Parfait, t'es le loup qu'on recherche partout en ce moment, au moins je repartirai pas les mains vide ! Ces démons n'ont fait qu'une bouchée de mes compagnons... Je n'ai plus qu'à me rabattre sur toi mon jo... eurgh... »

☼Assez de faire semblant, trop c'est trop, ces menaces étaient la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Amaterasu ne put se retenir un instant de plus devant de tels propos. Elle lui asséna alors un coup de miroir à pleine puissance dans l'estomac, l'homme se plia sous le coup, crachant une gerbe de sang. La louve enchaina sur un coup d'épaule latéral pour repousse le brigand, lui lassant une trainée d'encre le long du torse.

Lame Lumière

☼S'en suivit un puissant flash brouillé par le sang. La technique avait été amplifiée par la rage de la déesse, tranchant le torse de l'homme en diagonal suffisamment profondément pour le blesser assez gravement sans le tuer pour autant. Une giclée de sang se déversa sur le pelage de la louve, ses tatouages se distinguaient tout de même par une faible lueur. Elle emmena ensuite le corps avec elle pour le ramener d'où il venait.

☼Arrivée sur les lieux, quelle ne fut pas sa surprise de trouver Olivia. Elle était accompagnée d'un autre homme, le rythme de son cœur s'accéléra de joie un premier temps. Puis elle vu le carnage autour d'eux. La nature était souillée du sang de ces hommes, et martyrisés par la magie de leurs meurtriers. Une chaine était toujours dressée derrière la brune, animée par sa magie et un arbre plus loin était partiellement calcinée. Tout laissait penser à Amaterasu que le combat venait de finir il y a peu, et Olivia y aurait aussi pris part...

Ama…

☼Elle lui sourit, heureuse de revoir son ancienne partenaire, mais quelque chose se lit aussi dans ses yeux et la manière dont elle a souri, comme un pointe d'hésitation. De la peur ? Voilà que même les amis de la déesse prenne peur devant elle, alors qu'eux-même ont visiblement commis les pires des actes ?.. Amaterasu la regarda du coin de l'oeil, elle avait également ressenti l'aura maléfique qui émanait de l'inconnu. Un démon ? Elle fréquente donc ce genre de personne maintenant ? Pour quelle raison ? Cherchait-elle a être plus forte ? L'aide des dieux de toute part ne lui suffisait donc plus ? Tant de questions qui traversaient l'esprit de la louve qui changeait son regard sur Olivia, traduisant même du mépris. A aucun moment elle ne se dit que l'homme seul avait tué, elle n'en doutait pas que c'était le cas. Mais elle ne pouvait non plus nier la crainte de sa propre victime ni fermer les yeux sur ses paroles, « Ces démons... ».

Ca fait longtemps.

☼Olivia a sûrement du remarquer les doutes de la louve qui sautaient aux yeux. Amaterasu était d'une nature assez transparente, ne cachant nullement ses émotions. Elle resta indifférente aux propos d'Olivia, elle n'était obnubilée que par une pensée. La lâcheté des hommes. Ils n'ont même pas épargné la nature, même la muse qui en semblait pourtant si proche. La déesse ignora donc ses politesses hypocrites qui ne dissimulaient que très mal la peur qui s'installait dans son cœur. Elle se dirigea ensuite vers l'arbre calciné et fit apparaître sa toile sur laquelle elle traça un cercle afin de le restaurer. A portée de main d'Olivia, cette dernière tenta un rapprochement, une caresse sûrement, qu'Amaterasu repoussa d'un grognement. Elle avait peur de son amie ? Autant lui en donner une vraie raison.

☼Une pensée horrible traversa l'esprit de la louve, les habitant aux alentours s'étaient donnés le mot pour la traquer. Peut-être bien que son « amie » s'y était jointe avec le compagnon à ses côtés. Mais dans ce cas pourquoi ce carnage ? Elle regarda alors le géant à côté, pour ensuite lui montrer les crocs et aboyer après lui. Elle prit ses distances, sans leur tourner le dos, et se mit ventre à terre, prête à bondir, sa posture de combat habituelle, parée à se défendre le cas échéant. Elle ne doutait pas qu'Olivia ne lèverait pas le petit doigt sur elle, mais l'autre par contre, c'est une autre histoire. Il sentait le brûlé à plein nez, c'est lui qui a vraiment fait souffrir la nature que la déesse chérit tant.
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