Sujet: Re: Connexion [PV Yoite & Uriel] Ven 6 Juin - 17:57
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Revelations et Châtiments ...
Feat. Altiel et Uriel Rudraksha
Je le tiens entre ma lame, et mes ailes noires me permettent d'empêcher toute tentative de récupération. C'est fini. Le Combat ne peut que s'achever sur cette note, car la vie est chose importante pour eux. La vie, cette chose invraisemblable leur tient à cœur, et ils n'oseront pas risquer la sienne... Et c'est son jumeau... Il ne pariera pas la vie de son sang. Je souris, cette victoire me pendant au nez, mais ce sourire n'est que trop mal placé, bien trop tôt. Un bras apparaît, comme sortant de mes plumes, et enfonce ses griffes en moi, en mon poignet. L'armure résiste, mais la surprise me fait lâcher prise, et c'est avec l'otage que le membre disparaît, dans les plumes de mon épaules. Écarquillés, mes yeux observent la base de mon bras, puis le jumeau actif. Celui ci sort sa main du tronc d'un arbre, et j'en déduis qu'il a créé un "portail", pour sauver son frère. Il agit donc sûrement sur la téléportation... Il peut être dangereux...
"Je rêve... Tu es vraiment sa nounou..."
J'exécute un mouvement rapide avec mon sabre, observant la démone de la Forêt, m'assurant de sa position, puis les frères. Et mes pupilles parcourent les deux groupes, ma vigilance s'affinant... Alors, je l'entends, le corbeau qui dit "Mort". Je le regarde, et souris, comme si je l'avais déjà vu. La Mort... Les animaux peuvent ne pas la redouter. Je reste un moment immobile, observant le volatile, et les mages... Le volatile, et l'Avatar de LanthaKô...
Et je le remarque, ce lien entre le corbeau et le jumeau. Un sort se lance, je me mets sur mes gardes. Et un manteau de plumes noires, orné d'ailes sombres, recouvre le téléporteur. Il est chiant... Quelle magie bizarre... imprévisible...
Et ses trois orbites me fixent, jusqu'à ce que je sente son regard me pénétrer. Pense-t-il m'effrayer ?
"Tu ne sais rien. Voici l'incarnation de la Mort. Le Héraut du trépas : le Dieu Cendre. Et ce qu'Il voit en cet instant, ce n'est que l'arrogance misérable d'un usurpateur ; un enfant qui joue avec une force qui le dépasse ; un humain, misérable et puant, qui ira rejoindre ces champs de cadavres et d'os qui s'étalent jusqu'à l'horizon dans Son royaume. Tes paroles Lui sont une insulte, mais tu iras pourrir sous la terre comme tous les autres, et le monde t'oublieras."
Moi ? Moi, un usurpateur ? Est-il si aveugle ? Je le sens plonger son regard en moi, mais passe-t-il réellement à côté de tous mes meurtres ? Ne voit il donc pas mon oeuvre ? Je fronce les sourcils, m'apprêtant à rétorquer, quand une lueur attire mon attention. Syla ! Syla et le deuxième jumeau ! Ils fusionnent ensemble, leur magie semblant être comme celle de l'autre. Ils fusionnent ensemble, et des racines viennent transpercer la peau du premier. Ces racines, qui ressemblent à celles qui ont fait disparaitre mon armure, quelques instants plus tôt... Elles servent donc à puiser la magie.
Et je m'élance, comprenant ma fatale erreur d'être rester immobile. Ils sont en train de lancer un sort à deux. Un Unisson Raid ! Ces sorts légendaires ! Je les atteints presque, ma lame se prolongeant à quelques mètres d'eux... Mais c'est trop tard, un cercle apparaît sous mes pieds, et je tombe au sol. Autour de moi, alors, tout s'efface, tandis que je reste seul. Je reste à terre, me relevant lentement, et les cherchant du regard. Est-ce une autre forme de téléportation ? Je doute fort que ce soit le cas... Mes jambes se tendent, et alors je l'entends, cette voix si belle, si harmonieuse, si nostalgique... Cette voix qui autrefois me bordait, qui me berçait, qui me rassurait. Cette voix qui me rappelle le moi d'avant. Je n'y crois pas. Ce n'est pas possible. Elle n'est plus. Elle n'est plus ! Et pourtant...j'ose un regard derrière moi.
"Y... Yoite ?"
Mes yeux me la montre, mais mon coeur refuse d'y croire.
Ma défunte mère semble se tenir devant moi, m'appelant de sa douce voix. Des larmes perlent alors aux coins de mes yeux. Je veux avancer vers elle, la prendre dans mes bras, mais je me rends alors compte du ton de sa voix. Elle ne m'appelle pas... Elle me demande.
Je descends alors doucement mon regard vers son coeur, comme elle, et nous voyons le trou, causé par ma lame de Maginium. Mon esprit se tord alors de chagrin, à la vue de cette blessure, de ce premier meurtre que je ne voulais pas infliger. Mes larmes se détachent et coulent le long de mes joues, tandis que par réflexe, je porte ma main à ma taille, pour ne plus y sentir mon sabre. Il était tombé lors de mon assaut.
"Tu... Tu m'as tuée..."
Cette simple phrase déchire mon coeur en deux. Je tremble alors, et ma vue devient floue.
"Tu... Tu m'as tuée..."
Je ferme les yeux, me essayant de me calmer.
"Pourquoi... Mon trésor..."
Je me noie dans mon chagrin, et mes larmes, comme lorsque j'avais exécuter l'acte. Et elle crie, et je me bouche les oreilles.
"POURQUOI."
Et elle me saute dessus, essaie de m'enterrer vivant. Et je m'en aperçois alors. Elle n'est plus ma mère. Elle me veut du mal. Elle n'est plus aimante. Elle doit...quitter ma vie. J'essaie de me relever, mais tout disparaît. Et lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je me retrouve penché sur le corps de ma mère, morte. Et je pleure de nouveau, mon état psychologique étant revenu à ce jour fatidique. Les larmes réapparaissent, tandis que le dernier souffle de ma mère hante mon esprit, quand une main se pose sur mon épaule.
"Yoite Kyumizu, qu'as-tu fait ?"
Et alors les plumes hantant ma personne frémissent, tandis que cette voix me tourne l'esprit. Mon père.
"TU AS TUÉ TA MÈRE. TU NOUS AS TOUS TUÉS."
Et, tandis que la folie s'amplifie, tandis que ma haine envers mon père grandit, tandis que ma colère prend peu à peu sur ma détresse, ILS arrivent... Ceux qui périrent de mes mains, après ma fuite de la maison. Je reste stoïque, et mon âme se divise lentement en deux. D'un côté, je pleure silencieusement ma mère, tandis que de l'autres, je méprise encore plus la vie. Mon bras part, et mon père reperd sa tête, faite de ronces et de végétaux. Celle ci se reconstitue, et se remet à me griffer, à m'attaquer, avec les autres. Alors, m'apercevant que je ne peux lutter, j'enduit mon corps de mon armure, et ne bouge pas, attendant la fin de ce sort, où l'épuisement des mages. Mon coeur souffre, mon être pleure, la mort de ma mère que je revis maintenant éternellement, mon cerveau l'ayant enregistrée me bouleverse, mais les souffrances des morts ne me font que souffrir, et, péniblement, je résiste. Alors, dans ce brouhaha ponctué de mes hurlement déchirants, une voix s'interpose.
"Tu te fais appeler Mort Noire, Yoite Kyumizu, mais sais tu seulement ce que signifie ce que tu es si prompt à dispenser ? Embrasse la Mort, toi qui dans ton âme est amoureuse d'elle."
Et ces paroles, pour une fois dans cette journée, sont les seules de mes ennemis trouvant leur sens. Je me relève, difficilement, et me tourne vers cette voix. Je ne vois rien, que le néant, mais il a parlé, c'est désormais trop tard. Mes ailes poussent alors subitement, et je tombe à genoux.
"Embrasser la Mort... Oui... C'est comme cela que je suis devenu la Mort Noire... Il faut savoir accepter le Destin que la Mort nous propose... Il ne faut pas reculer..."
Mon esprit, déchiré, ne pense plus comme avant, et une larme s'éclipse de mon oeil droit. Je revoie une n-ième fois la mort de ma mère, et ma poitrine me serre.
"Pour porter un nom tel que la Mort, il faut se défaire de tout, sauf de son but..."
Je me relève en tremblant, comme un enfant dans le noir complet.
"Tu ne peux être la Mort... Tu n'es qu'un ignorant, en costume de clown, qui a besoin de son frère, et de la Forêt pour réussir à m'atteindre..."
Je place alors mes bras en croix, tandis qu'une nouvelle vague de zombies-plantes me saute dessus. Mes bras décrivent un arc de cercle, mes lames noires glissant de mes avants bras, ma protection du Déchu écartant les morts.
"Maintenant, que vas tu faire ? Je doute que tu puisses te relever après cette attaque."
Je m'avance vers lui, allant sans doute jusqu'à la limite définie. Je ne ressens qu'une unique douleur, celle d'avoir tué ma mère. Les autres ne touchent que mon corps, et se réinitialisent à chaque fois. Je tends mon bras devant moi, et d'après l'origine de la voix, c'est devant lui. Ma lame s'étend, au détriment de la deuxième qui rétrécit. Je ne sais pas à quelle distance il est, et tant que le sort est actif, tout ce que je peux faire c'est repousser mes problèmes. Alors ce sont mes ailes qui écartent les morts, tandis que j'attends la levée de ce piège...
Tu as touché la Mort Noire... Vous vous prenez pour elle, mais vous périrez, tôt ou tard...
Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Renaissance ...
Feat. Altiel et Uriel Rudraksha
Je ne vois rien, sauf la Mort de mes victimes. Je ne ressens rien, sauf la souffrance d'avoir tué ma mère. Je pleure, mais je ne ressens aucune tristesse. Je me perds dans mes sentiments... Et soudain, je suis libéré. Je les vois... Je le vois perdre sa fausse identité de mort... Je le vois perdre son manteau à plumes.
Tu perds ta magie, ta puissance, et ton énergie. Tu ne peux plus rien contre moi, tu es devenu faible. Cela devrait me réjouir, et pourtant... Je ne tiens plus sur mes jambes, je n'arrive plus à marcher, et je tombe à genoux. Je te regarde, je le regarde, et je sens une présence. Ce n'est pas l'Avatar de la Forêt... C'est autre chose...
Et mes iris jaunes cherchent, parcourent la place, pour finalement la voir... Elle... Vêtue de blanc, avançant vers moi. Je n'arrive plus... Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus si je dois prendre les armes... Je n'en peux plus... La Mort de ma mère, je la revis sans cesse...
Et sa voix parvient à mes oreilles. Je ne sais pas si je l'écoute, mais je l'entends...
"Yoite Kyumizu."
Mon esprit me torture, me dit de la supprimer... Elle connait mon nom... Elle connait mon identité... Elle...doit...mourir...
"Je sens chacune de tes victimes en toi. Ton âme me parle et résonne, je peux la sentir vibrer chaque jour un peu plus. Mais. Tu ne peux prétendre à mon titre de Héraut sans ma légitimité."
Sa légitimité ? Je la regarde, sans vraiment la regarder. Je la vois sans la voir. Je ne comprends rien... Je suis abîmé...
"Ce soir, tu es le mortel que j'ai choisi. J'ai une épreuve rituelle à te faire passer, es-tu prêt à l'entendre ? Je suis la Mort. Et tu es entouré de mes fils et mes filles. Je peux prendre la vie, mais je peux aussi la rendre."
La... Mort ? Quelle blague... Doucement, je me relève, les yeux vides comme le néant. Je ne peux supporter ce qu'elle dit... Mais au moment où je suis enfin en face d'elle, son aura me cloue sur place, et l'ombre, puis la forme, puis le corps nu de ma mère apparaît devant mes yeux. Ma vraie mère. Celle qui périt de ma main... Celle que je chéris... Et celle ci prend la main de la Blanche, et je comprends mon erreur... Je comprends enfin... Mes souffrances, ma douleur, et ma folie... Elle est la Mort, je ne suis que le messager... Je ne suis que celui qui fut une hérésie... Je ne mérite pas ce titre...
Et la Blanche fait ensuite apparaitre la lame de Maginium... Ma lame... Ma lame que je n'ai plus sur moi...
"Voici mon don, mortel. Honore moi par le sang du sacrifice de la moitié de la vie qu'il te reste, et je consens à rendre à la victime qui t'a éveillée à moi, cette espérance dont tu te déferas."
Ma mère, revivre ? ressusciter ? Intéressé, je prends l'arme, mon épée, et je la regarde, comme s'il s'agissait d'un trésor noir, empli de malheur.
"Voici l'arme de ton crime. Abreuve moi de la moitié de ton sang de la même façon dont tu l'as tuée, et elle sera libre. Alors, tu porteras l'emblème de mon nom, et ta légitimité sera au-dessus de tout autre mortel. Ainsi ai-je parlé. Décide toi, mortel, mais décide toi vite."
Je n'hésite alors pas une seconde. Je la vois, je sais qu'elle est la Mort, et j'obéis. D'un coup vif, je me transperce le ventre, hurlant de douleur, ma lame trempant dans mon sang. J'hurle, et tends le bras vers la déesse de la Mort.
"Je... Je... t'offre... la moitié... de... mon espérance de vie... Je... Ramène... ma... mè..re... par..m..i les... mortels... Je... je t'en prie..."
Je résiste à l'envie de sombrer. Je ne veux que faire revenir ma mère... Je ne veux que réparer un tort...
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
L'énergie se déverse sous le courroux divin. La mort et la vie, la terre et le ciel alors qu'il lutte contre son propre passé, contre ses propres méfaits, contre ses actes ayant souillé la vie, ayant bafoué la mort dans son arrogance sans égale. Ego démesurée et malade alors que leurs mains jointes observent la scène, la magie émane de tout leurs êtres, et des mains les racines se nourrissent de la vie de son frère, elle coule en lui pour se déverser dans la terre par cet ancre, ses pieds difformes de racines entre-mêlées. Il n'est plus lui, elle n'est plus elle. Une conscience, un esprits alors qu'en silence les présents observent la scène. Et dans la décharge du primordialis régulas à des milliers de kilomètres un œil s'ouvre au cœur de l'écorce, son visage se dessine dans les reliefs rudes. Elle le sent, le lien se stimule et se ravive dans l'outrage et dans l'affront, l'enfant endormie, l'enfant que l'écorce imprègne, cette enfant que la vie a tuée, celle dont le sang à imprégnée la terre pour à jamais la lier.
Et il reste là hiératique tel ses figures oubliés, sa silhouette n'a plus rien d'humain alors que son corps n'est plus qu'un hybride féminin, de chair et de ronces, de racines et de sangs, ses yeux flamboyants des pétales cruels, sa chevelure écarlate n'est plus qu'un loin feuillage d'automne, de feuilles mortes. Et ils observent unis alors qu'une nouvelle invité rejoint la scène dans le courroux de sa colère, lien ravivée elle observe avec le reste de l'assemblée cet humain défiant la nature et ses lois, voulant détruire l'âme de cette forêt, celles des végétaux, la sienne à travers cet écorce rude et muette, patiente et pourtant sanguinaire. La joie aurait dut étreindre son coeur d'enfant gangréné de folie par les ravages du temps, mais ce n'est pas la joie qui fait son apparition, mais cette colère sourde et aveugle, cette haine contre l’espèce humaine, son rôle a tenir, celui de protéger l’œuvre de Gaïa. Et le contact se rond sous l'impulsion d'Uriel, expulsion alors que les corps se déchirent, se séparent en un spectacle étrange, les ronces désertes la chaire, les racines désertent le sang alors que sonne la fin de l'unisson. Un redevenu deux alors que Syla est à ses côtés.
Uriel réapparait, sa main vient toucher la sienne, ses lèvres chuchoter et c'est d'une simple pensée que l'accord est scéllé, que Syla éclate en un tourbillon végétal porté par le vent. Mais elle est toujours là, quelque part dans la forêt elle observe de sa présence inquiétante, sacrée. Observe la scène se déroulant devant leurs yeux. Et altiel le sang, cette magie déversée, comprend et sait que ce n'est qu'une mascarade auquel il assiste, car il sait, connait la magie de son frère, connait ce qu'il peut faire et ne peut pas faire et il comprend l'ampleur de la supercherie. Il ne dit rien, reste statique alors que se révèle à lui le lien retrouvé, impatiente et impétueuse alors que né l'envie de pleurer et pourtant il ne le peut, l'heure n'est pas aux retrouvailles, leur est à la vengeance, celle de l'affront nommé humanité alors que devant leurs yeux il se transperce, acceptant se marché scandaleux, marché n'étant autre qu'un coup monté.
Se prétendant la mort alors qu'il est incapable de la reconnaître, de la sentir, car cette mort qui lui a parlé n'est autre que son frère déguisé. Misérable et pathétique, tel est cette humain et pour réparer l'outrage, les outrages à la vie et à la mort, l'outrage à Gaïa une seule chose est acceptable, que son sang nourrisse la terre et que son esprit rejoigne cette divinité qu'il révère sans même la connaître. Et c'est dans une impulsion que le peu restant de son énergie jaillie, dans ce silence de mort alors que le vent vient balayer la clairière, vient charger l'air de l'énergie primaire qu'il entame l'incantation, sans réflexion, pure instinct, poussée de deux cœurs à l'unisson. « Ô Arbres millénaires, Toi qui est leur messagère, Un souffle l'énergie grandit alors que dans la clairière l'écorce des arbres semble s'animer, Fille des arbres au corps dépourvu de chair. et l'écorce des arbres se mouve étrangement, de partout, tout autour comme s'insufflant, mais c'est cet arbre, celui trônant de sa stature, centenaire où l'écorce s'emballe alors qu'une main vient en jaillir, une main puis une autre alors que la silhouette d'écorce comme à s'extirper du tronc comme l'âme de l'arbre lui-même personnifier. J'appelle a moi Accacia la solitaire » Le pied d'écorce se pose au sol dans un silence de mort, alors que la chevelure de feuillage se redresse en même temps que le visage, laissant apparaître sa peau de bois brune, ses yeux aussi noirs que l'ébène pour vriller l'intrus, ce déchet à saigner, entre femme et enfant dans la ses formes inachevées, cette naissance des seins de bois qui n'ont pu finir de se développer, et alors que le sang se répand elle revêt un visage que l'on ne lui connait pas, elle n'est plus la gamine Accacia, elle n'est plus cette âme enjouée et surexcitée, survoltée, non c'est l'aspect de l'écorce elle-même qu'elle revêt, calme et déterminée, inébranlable à l'image des arbres millénaires où elle est morte et née. Et dans ses yeux ne se lisent que le courroux alors que sa magie inonde, que sa chaire de bois noircie, durcie, devenant l'écorce aussi solide que le métal, aux aspérités aussi tranchantes qu'une lame alors que dans un simple mouvement, la marche devient course effrénée, celle d'une furie fondant sur l'objet de son affliction, celle de la gardienne qu'elle est, qu'elle restera à jamais, et dans sa course ses bras se déformes, devenant les pieux acérées d'écorces pour achever le travail ainsi commencé, dévastateurs et brutaux, cruels et létale alors qu'ils foncent tel des rapaces sur leur proie pour l'empaler. L'écorce incarnée, durcie et tranchante à l'excès, capable de se modeler pour tout simplement annihiler.
Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Fuite dans la Mort ...
Feat. Altiel et Uriel Rudraksha
"TU AS ÉCHOUÉ."
Mes pupilles la regardent, elle, puis ma mère... Je jongle entre les deux personnes, l'une blanche, l'autre nue... Et je la vois faire son geste, brûlant l'âme de ma mère... Je la regarde se consumer, tandis que sur mon visage, une expression naît...
Oui, elle m'a trompé... Elle m'a fait croire maintes choses, et m'a poussé à l'embrochement volontaire... Elle s'est jouée de moi, et j'ai suivi ce jeu, ne doutant que très peu de cette conclusion... Mais en voyant l'image de ma mère défunte s'effriter, je reprends conscience, allant jusqu'à relever la tête, la penchant en arrière, laissant mes longs cheveux mauves tomber dans mon dos. Et Ils la voient, mon expression, celle du contentement, dur fou rire... Je rigole, oui... Je ris aux éclats, soulagé, et dément. Je ris de ce sort funeste, je ris de tout, en particulier de vous, frangins stupides...
Je n'ai jamais souhaiter la renaissance de ma mère... Je n'ai jamais voulu qu'elle revienne. Je n'ai souhaité qu'un dénouement tel que celui ci... Que croyiez vous que j'allais faire, une fois promu officiellement Faiseur de Mort ? Ma première action aurait été la tienne, piètre ignorant... Mon premier geste aurait été la décapitation, l'embrochement volontaire de ma mère... J'aurais réparé un tort... J'aurais effacé de ma mémoire et de ma vie le fait qu'involontairement j'ai tué... Je suis le libérateur, celui qui sauve... On ne sauve pas involontairement, et on ne renie pas cette action... J'ai trop longtemps culpabiliser d'avoir emmener involontairement ma mère de l'autre côté... Merci à vous, crétins.
"Écoute moi bien, mortel, car mes mots sont sentence divine. Repens-toi. A partir de ce jour et jusqu'à nouvel ordre, mes yeux sont sur toi. Ose encore ôter ne serait-ce qu'une seule vie, et je condamnerai ton existence pour y mettre un terme. Alors tu deviendras mon jouet pour l'éternité, ainsi ai-je parlé."
Et mon rire s'accentue, se répercutant fortement dans les airs, dans les bois, devant crever les tympans de ceux qui nous écoutent... Hilarant ! Qu'en est il de ta légitimité, fausse Mort ? Tu viens de me montrer ton erreur... Tu n'es pas elle, je le crois, je le pense désormais... Alors qu'aurais-je à craindre de toi ?
Cependant, non perturbée par mon rire sadique, la nouvelle en ces lieux s'approche de moi, voulant sans doute terminer mon travail... Mais ce dont elle ne doute pas, c'est le piège...
Alors, attendant qu'elle s'approche assez, je me relève doucement, lentement, ne grimaçant plus, bien que la douleur est toujours présente. Je regarde la Dame Blanche s'en aller, avec mon arme... Je m'apprête à agir, si mon corps répond, ne voulant pas perdre cet instrument, mais je déglutis, et mes mains tombent au sol. Il me faut alors me dépêcher de me relever, ce que je fis en un gémissement long, car la nouvelle venue m'approche dangereusement avec ses pieux en guide bras.
Et elle arrive, les bras pointu comme des pieux acérés. Je souris, tendant un main vers elle, la recouvrant de mon armure, comme le reste de mon corps, et saute en arrière, esquivant cette approche bien trop lente, peut être en me sous estimant. Mais le moment de la chute est horrible, et insupportable. Je sens ma peau ouverte frotter mes plumes de l'intérieur, et sais que je dois arrêter tous ces mouvements.
L'imposteur parle alors de m'enterrer vivant. M'a-t-il vu ? Pense-t-il qu'à ce moment je vivrais encore ? Je suis en train de mourir, même si mon armure couvre les preuves. Je ne peux plus agir, plus beaucoup... à moins de risquer ma vie... Ce que, comme d'habitude, je compte faire... Je regarde alors la fille de bois, souriant en voyant la marque noire, la plume posée à son pied. Elle est en place...
"V... Votre ignorance... Vo..Votre inexpérience est reine en ces lieux..."
Mes pupilles font alors un bref mouvement de bas en haut, et c'est un déluge de quelques dizaines de plumes acérées qui tombent vers eux.
Premier point, Toujours observer les faits et gestes de l'adversaire, même quand il ne fait qu'apparemment sauter en arrière pour esquiver une attaque...
Mes plumes tombent, et je souris, mais je me sens sombrer dans l'inconscience... Chose à ne pas faire... Je déglutis alors, avant de commencer à avoir ma vision brouillée. Je me meurs lentement... Je sombre peu à peu...
"Je me vengerais..."
Et dans un geste maladroit, mes ailes sortent de mon dos, et je m'envole, fuyant cette scène, ne pouvant survivre contre eux, avec ma plaie béante... Me battre de la sorte... Jamais je n'aurais cru cela possible...
Et c'est dans un vol instable que je pars, cherchant alors des soins d'urgence...
Je te tuerais un autre jour, Démone des Bois, Avatar de la Forêt...