Sujet: Prémices d'humanité [PV Uriel + de 18] Mar 11 Mar - 16:58
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Prémices d'Humanité
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Les paupières s'ouvrent en un violent soubresaut. L'air vibre du souffle haletant, la chaleur envahie, sueur coulante sur la tempe. Mais ce n'est que l’oppressant silence qui vient s'imposer pour entourer le corps brûlant, une simple respiration pour le troubler. Le coeur ralentit, lentement, doucement, bientôt ne reste plus dans le corps encore soufflant qu'un froid boom inquiétant.
Il reste là, de marbre alors qu'il se calme, sueur devenant froide, pupilles écarlates pour toiser la faible lumière pénétrant l’atmosphère feutrée de la chambre miteuse de l'auberge. Il reste là, un temps, longtemps, avant que lentement ne reviennent à lui le souvenir des événements récents. Réveil après six ans. Le regard de braise vient balayer la pièce dans l'agitation soudaine du souvenir qui oppresse, visage entre homme et éphèbe se tournant précipitamment cherchant tel un faible enfant, cherche pour trouver alors que son regard écarlate se calme pour caresser de ses prunelles la chaire assoupie et apaisante de sa moitié...
Le calme puis la conscience. Conscience du silence, plusieurs jours depuis que le sauvetage avait eut lieu, plusieurs jours durant lesquels aucunes voix n'était venue troubler son esprit... Six ans ? ...
Sur le moment il n'avait pas remarqué, puis il avait compris bien contre son grès, commencé à paniquer devant ses appels laissés muets qu'il s'évertuait à lancer du fin fond de sa psyché. La peur et l'abandon... Abandonné ? Sans lui ce simple fait aurait certainement suffit à lui faire perdre le peu restant de sa raison entachée par une magie de malédiction teintée... Mais il était là. Là avec lui, à coté de lui, dormant tranquillement à l'autre bout du lit.
Un mouvement, silhouette fine et musclée se libérant de la prison des draps mal lavés, se dirigeant en silence avec une lenteur exagéré vers la salle d'eau pour oublier. Un bouton à tourner, l'eau s'abat du pommeau rouillé en une pluie tiède et acérée de calcaire cristallisé. Au sol git déjà le bas de la parure d'humanité alors que la peau mielleuse au corps marqué du péché vient trouver refuge sous le jet libéré. Brûlure commençant à piqué sous le contact du liquide, clochette parant son cou frémissant sous la pluie tiède venue la percuter. Le temps s'écoule, comme pour s'allonger, l'esprit perdue dans ses propres pensées, hasardeuses et aliénées.
A-t-il rêvé ? Certain et incertain d'un fait, que dans son sommeil elle se soit enfin manifestée, beauté glacée. L'écho flou d'un regard d'opale pour vous vriller, une simple question... A-t-il rêvé ? Et sans vraiment prendre conscience de l'acte dans l'instant sa voix s'élève sous le flot aqueux, libérant le chant des damnés dans sa complainte oubliée. Incantations jusque là restées sans succès lors des jours passés, comme si dans le temps écoulé, dans l'absence dont on ne peut se rappeler le lien s'était brisé, emportant avec lui cette magie pleine de cruauté...
Silence succédant au chat d'enfant, ponctué du bruit simple et sordide de l'eau s'abattant en trombes inaudibles. Néant. Le néant et la larme salée émergeant pour mourir à peine née au coin de l’œil que la peine vient baiser de son sordide touché. Une simple larme mourante avant que soudainement les gouttes ne commencent à étinceler puis s'assembler, s'unifier, se rassemblant en un ballet dansant pour s'extirper de leur chute prédestinée afin de formée la silhouette aqueuse aux accents de volupté se constituant sous le regard émerveillé. Belle et cruelle alors que l'eau devient chaire, que le regard d'opale émerge pour le toiser d'une étrange lueur, sa chevelure dorée ondulant comme balayée par des courants humides invisibles. Un souffle puis un rire avant une nouvelle larme. Larme de joie.
" Calypso !"
Un mouvement de lèvre muet comme ultime réponse du visage plein de stupéfaction. Le silence d'une glace fêlée alors que la voix glaciale se brise en tentant de parler, comme l'écho trouble des émotions perdues d'un passé d'humanité. Prémices d'un retour tant souhaité dans un regard échangé.
Un bruit pour tout briser, claquant alors que le regard écarlate se détourne pour contempler son propre reflet venant d'entrer.
Sujet: Re: Prémices d'humanité [PV Uriel + de 18] Mer 19 Mar - 6:31
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: Prémices d'humanité [PV Uriel + de 18] Mer 19 Mar - 22:05
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Prémices d'inhumanité
Uriel & Altiel Rudraksha
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
L'eau dégouline en une cascade incessante, plic et plac envoutants qu'elle semble crier, comme issue du néant pour se fracasser sur le corps dénudé dont le regard écarlate embrumé des larmes naissantes sous l'euphorie vient toiser son frère. Tel un enfant ayant retrouvé cet ami qu'il aimait temps. La peur qui l'avait saisit l'espace d'un instant, la peur qu'il brise la reconnexion s'établissant dans son esprit, le lien renaissant des cendres de six ans avec la danse de pureté au corps envoutant. La peur, puis le soulagement alors que nul agression ne franchit ses lèvres pour briser ce moment.
Le regard d'opale se tourne vers celui pour qui elle vibre des émotions des plus contradictoires, entre haine et début d'admiration avant que ne se stoppe soudainement le temps dans son antre perdue dans le murmure incessant du ruisseau, la solitude à nouveau dans l'effacement du lien, lien avec lui, avec eux alors qu'il était leur connexion.
L'impossibilité de communiquer, le silence obsédant dans une lueur faiblissant jour après jour, jusqu'à ce que ne subsiste plus que le néant, un faible écho d'humanité presque impossible à discerner. Il n'était pas mort, elle le savait, car en vers et contre tout le pacte était toujours scellé de leur union charnelle passée malgré le tribu qu'il devait lui payer chaque année. Signe qu'une tragédie était arrivé, bien pire que ce que les Hommes appel coma, comme si une force invisible avait dressé entre eux un voile opaque infranchissable, de sorte que le lien avait commencé à s'étioler, incapable de mourir mais au bord de l'agonie, comme plongé dans un sommeil que nul ne pouvait briser.
Elle le toise de ses billes d'opales indéchiffrables, le toise effaçant cette lueur ayant brillé furtivement, l'espace d'un instant. La glace fêlée se durcie à nouveau, comme si rien n'était jamais arrivé dans des salutations à gerber. La colère hurlante, battante alors que contre lui se tourne sa haine mortifère, il lui faut un coupable de ses six années l'ayant recluse au coeur de sa vallée. Elle à besoin d'un coupable pour cette rupture brutale avec ces humains qu'elle hait pourtant avec une rage sauvage, un coupable pour cette horrible solitude dans laquelle elle avait été à nouveau plongée alors qu'enfin elle croyait y avoir échappé. Et à travers lui, ce sosie parfait se trouve le coupable dont elle à tellement besoin, car à travers lui brille cet être qui jadis l'avait noyé, celui qui dans son assassinat l'avait damnée à jamais.
Et pourtant la colère hurlante baisse sensiblement alors qu'elle prend soudain conscience que nulle provocation ne brille dans la voix qui lui demande avec une étrange indifférence comment elle va. Elle aurait aimé l'égorger pour apaiser cette rage sourde et pourtant hurlante, elle aurait aimé, et pourtant c'est l'image létale de l'eau purifiée et glacée dans sa quiétude fatale qu'elle sert dans sa sublime façade, monstrueuse de sa cruauté, monstrueuse de sa beauté, et pourtant en elle brille encore cette lueur si faible que le temps avec Altiel lui a donné, cette lueur qu'elle renie pour se réconforter, cette lueur qu'elle tente d'ignorer comme si elle n'avait jamais existé, l'écho sourd de son passé... Prémices oubliés de son humanité.
Les lèvres pâles aux reflets bleutés s'ouvrent enfin, laissant jaillir la voix froide et cristalline, comme si elle ne s'était jamais brisée, comme si nulle émotion ne l'avait jamais traversé.
" Et toi ? "
Détourne la conversation, comme si cette scène était des plus banales, comme si il n'était nullement question de retrouvailles. Et pourtant pernicieusement alors que l'esprit d'Altiel lui ouvre ses portes elle va elle-même chercher l'information. Besoin de vérifier, de savoir ce qu'il s'était passé. Et c'est avec une pointe de déception qu'elle découvre que ce démon aux queues dansantes n'y est pour rien dans cette absence beaucoup trop longue... Déception qu'elle masque dans une facilité déconcertante sur son visage, véritable masque d'indifférence givré pour vous transpercer dans cette beauté pleine de cruauté que l'Anima Natura a créé.
" Néanmoins, il y'a un petit problème. Au vue de la situation le pacte n'a pas été brisé, sinon ton frère ne serait déjà plus membre de l'humanité, mais comme tu le sais mieux que quiconque, même retardé tout contrat doit être honoré, et dans les plus brefs délais. Un amant par année, tels étaient les termes du pacte que nous avons scellé, et malgré ta médiocrité gerbante je suis certaine que tu sais compter. "
Et c'est un silence de mort qui vient prendre le relais de ses mots alors que dans un mouvement de main crisper l'eau cesse soudain de couler du pommeau rouillé. Visage défait de celui qui avait oublié ce léger détail qui les avaient liés il y'a de nombreuses années.
Sur les lèvres aux reflets bleutés se dessine un étrange sourire carnassier alors que la nymphomanie teintée de sadisme vient chasser la haine d'un souffle aiguisé. Une seconde durant laquelle elle entre en mouvement, prédateur affamé venant se prostré avec une vivacité terrifiante aux côtés de la peau nue simplement parée d'un boxer noire, les doigts effilés venant caresser le torse musclé de leur contact givré, provocation de la damnée alors qu'ils commencent à glisser dans une descente infernale le long de la peau frémissante, saisissant le paquet saillant sous le tissu moite et ardent dans un contact saisissant, entre violence et douceur létale. Furie bestiale.
Elle relève lentement les yeux pour toiser ceux aux couleurs vermillons, avant que dans un sourire pervers et cruel la phrase ne jaillissent de ses lèvres aguicheuses tel un couperet pour l'achever.
" Et il y'a un moyen très simple d'honorer les deux premières années. "
Sur ces mots le regard avide où se mêle luxure et désirs passe d'Uriel à Altiel dans un mouvement aguicheur, révélant se gorge saillante au teint d'ivoire dans une légère inclinaison de son visage vers l'arrière pour toiser son allié que les années avaient rendu de plus en plus séduisant.
Et comme si il savait déjà ce qui était sur le point d'arriver, l'homme où la folie à depuis longtemps commencé à germer vient les rejoindre de quelques foulées, son corps suintant encore de l'eau douce, renforçant l'attraction de sa peau à l'éclat de miel d'une parfaite pureté. Et c'est lentement que l'une de ses mains vient caresser l'épaule de son reflet pendant que l'autre vient doucement écarter le corps glacé de Calypso derrière lui.
Nul besoin de mots, car déjà ses yeux trahissent ses intentions dans une lueur vibrante et implorante teinté d'adoration pour son jumeau. Pupilles écarlates pour le transpercer de leurs plus sincères émotions, pupilles signifiant qu'il avait déjà pris sa décision dans un élan de folie, que le concernant la réponse était déjà oui. Un simple regard pour signifier, qu'il l'implorait lui aussi d'accepter, car à travers Calypso c'est la nature qu'il acceptait de pénétrer, la nature sous son plus létal aspect.
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Un mouvement, bref et vif, tel un coup violent asséné, elle brise le contact en se reculant pour mieux le toiser. Un regard incrédule devant les mots lui étant adressé, une question que jamais elle n'avait envisagé. Elle reprend contenance, faiblement, alors que de son regard elle chasse la surprise pour l'indifférence glacée. S'apprête à répondre sur ce ton incisif qui la caractérisait. Elle n'en a pas le temps alors qu'il parle à nouveau, et devant la question elle recule d'un pas, mouvement presque imperceptible et pourtant. L'incompréhension, la recherche du pourquoi du comment. Et dans son regard ne subsiste plus que la confusion, la confusion d'une simple question n'était censé plus avoir de sens. Pourquoi ? Et le masque se brise, se fissure sur son visage aux traits lisses et glacials alors qu'il frappe une dernière fois, que la question vient faucher son âme hybridée et son coeur glacé dans son impulsion alors qu'elle recule à nouveau. Et ses yeux cessent de le fixer, comme perdu dans le vague, happée par son propre passé, il est là, sinueux et étincelant devant ses yeux, le ruisseau chantant, et l'ombre vient s'y engouffrer alors qu'elle revoit les tombes improvisées, une simple fleur déposée, et l'ombre grandit pour la happer alors que sa vision s'impose à son esprit, ce visage haïe. Le sentiment d'asphyxie pour la faucher alors qu'elle revoit la roche immergée, qu'elle ressent l'air lui manquer et l'eau s'engouffrer dans son nez et ses poumons, la pression sur son corps pour l'achever, les mouvements vains et frénétique pour se dégager, puis le trouble et le néant.
Choc brutal alors qu'elle reprend contact avec la réalité, que ses yeux d'opales viennent trouver ceux écarlates avec une hargne retrouvée, une hargne et une rage décuplée. Lui. Cela ne peut-être que lui et c'est dans un élan d'hystérie que son corps entre en mouvement avec la vivacité de l'eau déferlant, qu'elle chasse la distance pour bondir tel une furie sur l'objet de sa haine, sur le porteur de son ennemi. Les peaux claquent en un choc sourd alors que leurs corps basculent de concert, chutant alors qu'il se retrouve par terre, dos à même le seul crasseux, que ses jambes forment la prison de chaire de chaque coté de son bassin, que ses mains viennent fermement se camper sur ses épaules alors que son visage s'approche du siens, que dans ses yeux luisent l'éclat amer de la vengeance. Elle efface la distance et ce n'est plus qu'un souffle qui sépare leurs lèvres d'un contact glacé, un souffle alors qu'elle s'exprime dans un murmure de haine presque étouffé. Qu'elle lui parle sans lui parler.
" Ne joues pas à ça avec moi. Tu sais très bien ce que tu m'as fais, tes manipulations ont assez duré, elles resteront sans effet, mais ne me provoque pas, tu risquerais de le regretter. "
Puis son visage s'adoucit comme si nulle hystérie rampante ne s'en était jamais emparé, redevenant cette beauté lisse et glaciale, ce masque que la solitude avait forgé. Et c'est sans attendre nulle réponse, reprenant contenance sous le regard ébahie ayant assisté à la scène que ses lèvres viennent toucher les siennes dans un souffle glacé, desserrant son étreinte sur les membres puissants. Un mouvement de tête pour plonger ses yeux dans ceux du regard incrédule, ce dernier reprend contenance dans une lueur étrange alors que son corps entre en mouvement pour les rejoindre, que sa main vient caresser le dos nue de la peau d'opale, un mouvement qu'il vient trouver le regard de son frère avec une expression apaisée et apaisante, un faible sourire alors que derrière elle il chevauche à son tour le corps de son frère, et que ses lèvres viennent trouver celles bleutés de l'âme des ruisseaux.
Sujet: Re: Prémices d'humanité [PV Uriel + de 18] Jeu 1 Mai - 13:14
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: Prémices d'humanité [PV Uriel + de 18] Sam 17 Mai - 15:59
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Prémices d'inhumanité
Uriel & Altiel Rudraksha
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Et dans le contact nait la chaleur éphémère la lueur infime effleurant la glace tel un fantôme des temps passé, tel le souvenir presque effacé d'une nature oubliée. Le corps se cambre dans un frisson, lutte pour ressentir la sensation, cette sensation, celle d'une peau contre la sienne, celle de la peau contre cette chaire aqueuse, contre cette chaire qui n'en est pas une, masse Néphaliste que le doux baisé de celle que l'on ne peut nommer l'a condamné à être pour l'éternité. Un rictus pour dévisager le visage figé de la pureté, un rictus incertain, fugace et éphémère pour trahir la pulsion vibrante d'une sensation, d'un coeur n'étant plus qu'un écho lointain, d'un coeur jadis humain.
Et son regard de flammes se perd dans le vague, dans le contact, il n'en a même pas vraiment conscience, comme flouté dans cette chaleur ardente pour le dévorer, cette chaleur violente et puissante d'un lien exacerbé. Des liens pour s'entre-mêler, les jeux du plaisir et de la haine dans la confusion des esprits, enfant des plus sordides folies, madragué tel ces poissons que l'on condamne à jamais dans une magie oubliée.
Et tout s'emballe, tout se bouscule, un contact, la pression d'un doigt, le toucher factice d'une main pour caresser la membrane fragile où la pression jaillie, qu'elle se dresse tel ces colosses de marbre prêts à flamber entre ses doigts glacé. Un bruit incertain, celui d'un tissu déjà lointain sous l'emprise malsaine des doigts pour comprimer en des va et vient incessant, de ces membres jouant à s'éstrangouiller dans l'explosion sublime et morbide des passions inavoués, des frustrations comprimées, des fantômes du passé pour vous hanter. Le besoin compulsif qu'elle n'avouera jamais dans sa maladie rampante, dans cette source de plaisir démente que les années ont créé, dans cette nymphomanie sauvage et brutale de la pureté incarnée, de la pureté létale d'une haine brutale, de celle qui dans ses songes réve au passé, de celle qui dans le contact cherche désespéramment à retrouver ces sensations perdues à jamais dans l’éphémère chaleur sur sa peau, de celle condamnée à n'être qu'un vulgaire prémisse d'humanité.
Et le lien implose dans la connexion retrouvée, implose dans les sensations et la chaleur brulante, enivrante et démente. Est-ce son contact qu'il ressent, est-ce cette chaleur qu'elle cherche à tout prix ? Et leurs esprits s'emballent dans la connexion, leurs esprits se perdent dans le flou sans nom, deux devenus un, source des plus grandes folies alors que les lèvres rosées viennent caresser la peau de leur touché ardent sur la peau dénudé, rubanés dans leurs psychés alors que se répondant l'un à l'autre l'action se voit simultanément exécutée par les lèvres givrées teinté de ce bleu carnassier, la morsure de l'hiver pour heurter la peau dans sa décharge glaciale, la morsure ardente pour faire frémir le trio indécent formé de ces sordides amants, par l'esprit et par le sang.
Et le calbut noir n'est plus qu'un souvenir du passé alors que la main le jette avec violence à l'autre bout de la pièce sordide. Et sur le sol crasseux les corps se mêlent tel des anguilles, tel des furies dans une explosion sauvage et malsaine, comme bifflés par leurs propres désirs inavoués, par le scandale je l'acte perpétué, par ce lien malade condamnant à la folie ses porteurs depuis que le monde est né.
Et d'un mouvement de bouche elle muselle ce pilier de marbre à la chaleur ardente, le musèle de l'étau de ses lèvres mordantes, le musèle en ces vas et vient incessant pour engloutir le feu entre ses jambes.
Et c'est dans une décharge de folie et de démence que ses lèvres se plaque contre celles de son reflet dans une scène macabre où le sang embrase le sang, de ces fantasmes perfides issue des humains...
Mais en cet instant ils ne sont plus humains, dépassés par ces pulsions qui vous dépasse, par ces magies qui vous transcende, par cette nature vibrante dans leur foi, dans leur sang et dans leur foi. Qu'ils ne sont plus que ces bêtes sauvages répondant à leurs pulsions les plus primaires, bestiales et animales...
Que les prémices d'humanité trépassent dans les lois de la nature incarnées.
Spoiler:
Alors en fait je sais pas trop si je dois hider ou pas, donc bah je vous laisser juger. Et sinon je rappel ma liste de mots à utiliser pour ce rp : Rubané, Bifler, Néphaliste, Estrangouiller, Museler, Madraguer, Calbut