Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Jeu 3 Oct - 19:39
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Sirènes
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Tout s’accélère, ils entrent dans la ronde, la colère et la haine inondent sur le sable mouillé. Punir, bafouer. Fusée de chaire venue percuter sous le regard carnassier, un regard de terreur, amant d'horreur, des regards pour vous figer, un regard qui reste bloqué. Plaisir sucrée, malsain alors alors que la douce hallucination s'empare de leurs être dégénérés. Trainées. Que leur esprit insuffle l'idée, créée l'illusion pour les emprisonner dans un sourire pervers, créature des enfers, queue de serpent se mouvant déjà, il les tuerai, après, le jeu de perversité ne faisait que commencer.
Puis la désillusion faisant naître la rage alors que le demeuré à foncer, briser cette douce torpeur dans laquelle il voulait les plonger, la rage avant qu'il ne suscite son intérêt, que la queue reptilienne se stoppe dans son élan pour observer le rituel sanglant. Un craquement, nez couvert de sang, la violence et la haine de l'insecte rampant, insecte faisant naître le plaisir au creux de cette folie d'enfer. Son regard doré le scrute avec une intensité perverse, oubliant totalement ce qu'il l'entoure, captivé, fasciné par cette horreur dont cet être toujours considéré comme l'incarnation de la médiocrité manœuvrait, faisait saigner, menaçait. Jubiler.
Il reste prostré dans sa contemplation, la vitesse des événements, le choc encore présent de Shal fonçant dans sa direction. Il veut pleurer, pleurer sans réellement savoir pourquoi, puis son frère éclate, violence écarlate le remettant dans l'action, action du regard le scrutant tenir en étau l'une de ses fausses sirènes. Il observe, légèrement choqué, choqué par cette violence qui venait de se révéler, choqué alors qu'il se perd pourtant à l'admiration, force dans la beauté, grand frère de quelques secondes son ainé pour qui il vouait une admiration sans borgne depuis ses plus jeunes années. Sa terre, sa réalité, il était sa seule raison de vibrer au son de l'humanité. Il en oublie presque la blonde qui les accompagnait, presque jusqu'au flash, qu'il l'observe se battre contre la dernière des impostures. Elles n'étaient pas des sirènes, pauvres humaines provoquant sa colère dans cette image qu'elles se donnaient... Elle n'étaient qu'humaines... Humanité à gerber.
La scène continue alors qu'il se reproche lentement de la scène se déroulant plus en avant, que l'accord semble passer, une explosion de fumée aux relans nauséabonds alors qu'Asha est révoqué, certainement lassé par cette mise à mort avortée qu'il attendait. Chance de leurs côtés alors qu'en temps normal il aurait certainement fait ce que la blonde avait empêché d'être fait, tuer cette créature misérable dans un ricanement de plaisir avant de s'en prendre à lui. Sa main caresse la clochette pendue à son cou par simple habitude, geste inconscient accompagnant ses pensées. Puis il reprend contact avec la réalité, un bref instant ou il a divagué alors que sa main vient se poser sur l'épaule de son frère et la caresser. Un simple regard voulant tout dire, sa main se desserre, le corps tombe au sol tel une vulgaire poupée qu'il toise avec un certain dédain que peut lui connaissait. Fausse sirène. Puis il l'a sent, ce regard de haine le toisant de la part de cette sœur qu'elle aimait surement tant... Sœurs...
Mot étrange faisant naitre la compassion, seule chose humaine jugée sacré pour le brun alors qu'elle les emmène, à une condition prêt, que les corps inanimés de ses sœurs ne soient pas abandonnés là, elle veut pouvoir les voir à chaque pas. Il observe Uriel hisser la première sur son épaule avant de l’imiter par simple mécanisme de copie de la chose adulée. C'est lourd, c'est lourd et ça fait mal, mais il continue de fixer, imite son frère sans la lâcher alors qu'elle les mène dans une caverne dissimulée non loin. Tout est là. Un coup pour l'assommer que son frère donne sans crier gare, le choquant légèrement alors qu'il laisse tomber le corps inerte, fatigue le frappant d'un coup, contre-coup. Qu'il l'aide à les ligoter avec minuties.
***
Tout est là, ils sont là. Personnes étranges récoltant des informations pour emmener les fausses sirènes dans leur sillage, que les biens sont récoltés pour être restitués après examen à leurs propriétaires respectif. Une somme de joyaux que son frère encaisse avec un certain sourire, un bref signe de tête adressé à la blonde, il semblait que tout était finit, qu'ils pouvaient continuer leurs vies.
Spoiler:
Je me suis permis de clore, mais si vous voulez re-poster faites-vous plaise, sinon je mets a valider ^^