Sujet: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Ven 21 Juin - 2:09
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
« Tu peux bien crier, au fond de l'océan, personne ne t'entend. »
Le chant des sirènes
~ La vérité, c'est qu'au fond, ces histoire de vols n'étaient pas si importantes que ça à ses yeux. Quelques bijoux de plus ou de moins n'allaient certainement pas manquer aux riches familles dont ils étaient principalement tirés, il en savait quelque chose. Cela dit, il y avait un réel intérêt à effectuer cette mission, même si l'objectif final ne se situait pas tant dans les breloques dérobées que dans la rencontre en elle-même avec lesdites sirènes qui défrayaient tant la chronique. Les rumeurs et les racontars qui couraient là-dessus n'étaient bien sûr pour la plupart que des bruits de taverne, mais pour avoir déjà vu une vraie sirène, il ne se permettrait pas de remettre en cause leur existence. Et avec ce que les deux Rudraksha trimballaient dans leurs bagages, il était plus que de mise d'aller vérifier. Cela dit, et c'était bien là quelque chose qui, plus que l'embêter, le gênait un peu sans qu'il ne sache bien dire pourquoi, il n'était pas très à l'aise avec les étendues d'eaux sauvages, n'étant pas quelque chose avec lesquelles il était très familier.
C'est ainsi qu'ils avaient trouvé l'antiquaire qui avait émis le contrat qu'ils s'apprêtaient à aller remplir. Quelques minutes de discussion avait suffit à la convaincre de leurs compétences, même s'il était possible qu'Uriel ait un peu enjolivé les choses ici et là, mais dans l'ensemble, si ces sirènes s'avéraient être ce qu'ils pensaient qu'elles soient, ils étaient effectivement, et surtout Altiel en fait, les hommes de la situation. Auquel cas, à voir ce qu'ils feraient, mais avec le remue ménage qui a déjà été causé, difficile d'empêcher d'autres mages de se rendre sur place plus tard s'ils ne parvenaient pas à trouver une solution. Dans tous les cas, il se dit qu'il avait néanmoins de la chance, que la cleptomanie ne soit pas encore à l'ordre du jour d'une des copines d'Altiel, comme il semblait que ce fut le cas pour celles-ci.
La vieille les avait cependant prévenus qu'ils ne seraient pas seuls à travailler sur l'affaire et qu'une troisième personne devait se joindre à eux pour cette mission, qu'ils devraient attendre avant qu'elle ne leur explique plus en détail la situation. Le mage préférait de loin rester avec son frère seul, mais cela ne posait pas vraiment de problème à Uriel non plus. Cela dit, il espérait juste que ce ne soit pas un mage d'une de ces guildes controversées qui secouaient le pays dans tous les sens et faisaient tant parler d'eux. Il n'appréciait pas trop le principe, ayant été élevé dans un pays ou la monarchie contrôlait ce genre d’utilisation abusive de magie pour éviter tout un tas de dérapages auquel le Royaume de Fiore semblait, lui, soumis. Okori n'était pas du même avis, néanmoins, et il y voyait là un formidable outil pour semer la zizanie et le chaos avec une facilité désarmante.
Toujours était-il qu'il attendait dans la boutique de vieilleries, qu'il observait avec un intérêt tout relatif, s'arrêtant ici et là face à des objets ou des reliques dont l'usage le dépassait, sous l’œil vigilant et austère d'une tenancière prête à lui dire de ne pas toucher s'il s'approchait par trop. Ses affaires prêtes, son arme dans le dos, il n'attendait plus, au final, que se pointe le fameux mage et lui et son frangin pourraient enfin avoir le cœur net sur toute cette affaire.
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Voilààà, c'est un peu nul mais c'est l'intro à_o
Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Sam 29 Juin - 7:56
Amy Flyleath
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Titre : Mademoiselle Prout Prout Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15675/35000) Mérite: (920/1400)
Les doux rayons du soleil venant caresser ma peau, je me réveille doucement, sereine. Aujourd’hui allait être une belle journée. Sur le dos, encore sous les couvertures, je n’avais aucunes envie de sortir de dessous. Le chat noir qui est aussi mon compagnon quotidien, me regarde, blasé. Les derniers temps, il était bien trop feignant pour partir en mission avec moi et quand il se décidait à bouger c’était dans des endroits trop dangereux pour lui.
-Aujourd’hui non plus, tu ne viens pas ? -Non, pas envie.
Puis sans attendre aucunes réponses de ma part, il se dirige de nouveau dans son petit lit. Mais quel feignant celui-là ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas été motivée pour partir en mission, j’espère bien en trouver une aujourd’hui. Sortir de cette routine me ferait plus que du bien, changer d’air aussi. Et mettre mes idées au clair aussi. C’est une longue mauvaise passe, même si le tournoi m’en avait fait sortir quelque peu. Mais rien ne me rends vraiment heureuse, restant toujours peureuse au moindre geste extérieur. Il est sûr que je suis devenue encore plus craintive sur les relations avec les autres personnes. Et Ethan me tracasse toujours, même si j’essaye de ne pas trop y penser, de peur de retomber dans les souvenirs enfantins. Mais il faut que je me penche un peu plus de ce côté-là aussi. Je me lève et file rapidement dans la salle de bains pour prendre une bonne douche et me préparer. Je ne me dépêche pas, n’étant pas pressée par le temps pour une fois. Je n’avais pas encore choisi aucune mission alors j’avais de la marge. Une tenue simple pour aujourd’hui puis avec le grand soleil qu’il y a, pas besoin de tonnes de vêtements, une jupe accompagnée de collants avec un haut léger et une veste, tout ça dans les tons rouge et noir. Mes cheveux avaient repris un peu de luminosité et était devenue un peu plus blond qu’auparavant. C’est dans ces moments qu’on se rend compte que finalement notre magie et notre humeur influe beaucoup sur notre santé physique. Nox s’étant endormi de nouveau, je récupère mon porte-clés et l’accroche rapidement à ma ceinture puis file en silence, en verrouillant la porte derrière moi. S’il veut sortir, il pourra toujours ouvrir de l’intérieur de toute façon, mais vraiment c’est une feignasse ce chat quand il s’y met. Je traverse les couloirs rapidement à pas feutré et évite de faire claquer mes chaussures sur le carrelage. Etonnement je me suis levée plus tôt que d’habitude aujourd’hui. La grande salle principale est encore un peu vide, seuls quelques téméraires sont là. La plupart sont des mages que je croise que très rarement, passant par ici beaucoup plus tard qu’eux. En même temps, quel blond se lèverait tous les jours juste à peine après le lever du soleil ? Aucun, voilà. Un signe rapide de la main à certains, quelques mots échangés avec d’autres, je m’installe au bar demandant un jus d’orange et quelques tartines, voulant voyager le ventre pas trop rempli, histoire que ça devienne pas désagréable selon la mission. Tout en m’adressant un sourire, la barmaid prend deux minutes pour s’installer en face de moi.
-Tu t’es levée plus tôt aujourd’hui, tu pars en mission ? -Oui, histoire de me changer un peu les idées. -Une idée de ce que tu veux faire ? -Non, mais je vais bien trouver. -Hm, tiens, y’a cette mission qui traîne et on nous a contacté pour envoyer un troisième mage sur l’affaire. Ce seraient des sirènes qui mettraient la zizanie un peu de partout sur la côté Ouest, deux mages sont déjà présents mais apparemment c’est insuffisant. -Okey, je prends !
Je finis rapidement mon verre de jus d’orange, empoigne l’objectif de la mission et me téléporte en bas de la guilde. Je me dirige à pas rapide à la gare pour monter dans le premier train en direction de la côte. Installée dans celui-ci, je lis distraitement le bout de papier que je tenais dans les mains, elle m’avait déjà tout résumé tout à l’heure. Quelques heures plus tard, alors que le soleil est déjà haut dans le ciel, j’arrive dans une petite ville. Je descends du train et me dirige vers la sortie de la gare beaucoup plus remplie que celle de Shirotsume tout à l’heure. Bon alors, la boutique de l’antiquaire… Je marche dans les rues sans but précis, jusqu’à tomber sur une bonne âme qui vive, pour m’indiquer le chemin.
-Excusez-moi, où est-ce que je peux trouver la boutique de l’antiquaire du coin ? -Ce n’est pas très loin, continuez jusqu’au bout de cette rue, tournez à gauche et après prenez la première sur votre droite. Vous verrez, il y a tout plein d’objets loufoques qui trainent devant son échoppe. -D’accord, merci.
J’empreinte le chemin indiqué par la femme et arrive devant le magasin quelques minutes plus tard. Effectivement, il y a de l’étalage sur la devanture… Je m’approche en faisant attention à ne rien toucher pour éviter de faire une gaffe, blonde que je suis. Je pousse la porte qui émet un tintement de clochettes. Typique des boutiques d’antiquités ça tiens. La fameuse vieille dame est accoudée à son comptoir semblant attendre quelque chose… Ou quelqu’un. Il y a deux autres garçons aussi. Peut-être dans les environs de mon âge, sûrement plus vieux en tout cas. L’un d’eux visite le magasin pendant que l’autre attend près de la dame. Serait-ce mes coéquipiers pour cette mission ? Je me dirige directement près de la vieille femme qui se redresse à ma vue.
-Bonjour, je suis sûrement la dernière mage que vous attendiez.
Elle me sourit alors que l’un des deux garçons m’observe. Cette mission a l’air d’être quand même étrange et dangereuse pour qu’on soit trois mages…
Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Mar 2 Juil - 12:42
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Sirènes ?
Il attend, l’odeur lui dérange les narines, ça sent il ne sait quoi, chose non identifiée et légèrement fermenté. Ça vient de la momie qui leur a dit de patienter, enfin il croit… Après tout qui sait ? Alors il attend. Sagement, patiemment que le dernier invité se mêle aux festivités… Il attend tout simplement, pourquoi il attend ? Ses yeux azures se perdent dans le vague, esprit qui divague, vieilles breloques qui apaisent son esprit de ses TOCS. Info, intox ? Une sirène… Des sirènes… C’est quoi une sirène ? Tout est trop calme, silence symbole de drame. C’est quoi une sirène se répete-t-il avant que son esprit ne divague à nouveau vers un objet futile… Il n’avait pas demandé, pas osé. Il sait au fond de lui qu’Uriel pense qu’il sait, alors il fait comme si, le décevoir n’est pas chose qu’il aime. Je sais. Pense-t-il pour lui-même… Ils savent alors je sais. Complaisance dans la multitude dégénérée. Puis survient l’appel alors qu’entre en scène l’ange tombé du ciel, blondinette superficielle ?
Tourbillon qui brouille la vision, que son regard se plonge sur l’horizon, il voit la mer, entend son chant éphémère, vagues et complaintes de l’enfer, récifs de l’enivrante et son enfer. Une écaille rose qui brille ici et là, il voit sa queue qui sur un rocher bat, communion dans l’instant avec la superficielle et son chant. Rupture de leur union, elle le dégage sans plus d’option. Présence qui s’affirme dans sa tête, qu’est sortie de sa complainte léthargique la girouette. Voix cristalline et vive qui raisonne, esprit qui n’est plus son repère pour l’oubli, cohabitation des deux girouettes. Il perd le contact avec l’ailleurs, yeux qui se vident de leur lueur dans le magasin où meurt les heures, présent et absent, vieille qui parle, faible écho dont il ne peut discerner les mots. Absence et indécence. « Combien de fois vais-je devoir me répéter la chose ? Je t’interdis de t’infiltrer en moi. C’est clair ? » Son regard violet le fixe de toute sa condescendance dégénérée, diva condamné à la solitude et ses excès. « Mais tu m’as appelé… Dialogue sans queue ni tête qui se créé dans la caboche du brun au cerveau absenté.
Il ne bouge pas, ne sourcille pas, la vieille jacasse et explique les modalités du contrat. Vide béant qui franchit sa bouche, glisse sur l’oreille et finit sa course. Ont-ils remarqué ? Et lui reste là, adossé sur le comptoir, statique et l’air hagard, ses yeux semblent voilées, azur et lumière volée alors que dans son intériorité continue à l’abri des regards l’échange déglingué. « Une sirène, c’est comme moi, en moins bien. Une morue croisée avec un laideron si tu préfères, ça croit savoir chanter, mais au final cela ne fait que s’égosiller pour espérer subjuguez des macaques avinés du haut de leurs bateau miteux et encrassé. Pourquoi ?» Dans le magasin un sourcil s’est arqué, perplexe. « Je vois… Enfin… Je crois… Uriel a dit qu’on devait chasser des sirènes… » Le regard violacé le fixe avec insistance, loin d’être désespéré… Plutôt légèrement agacée, et outrée. Son visage flottant pivote sur le côté alors qu’elle aperçoit la copie conforme de son allié en pleine conversation avec une blondasse décolorée. “Je vois…” Un rire cristallin qui succède à la vision du frangin sournois. « Certes ce sont des pestes arrogantes et trop sûre d’elle, mais loin d’être de pauvres femmes faibles, quelle arrogance de croire pouvoir les chasser, vous êtes sur de votre lien de parenté ? Elle rit d’un rire secoué avant de se retirer dans un air fredonné. « Et ne t’avises pas de me re-déranger. »
Dans le magasin d’antiquité le brun à réemergé sous des regards interloqués, le fixant comme un objet étrange et non identifié, il ne comprend pas. Fait abstraction, quand il comprendrait, il s’y attardé. « Lys dit que t’es un crétin prétentieux et attardé. »
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Désolé c’pas top, au moindre soucis j’édite
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Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Jeu 4 Juil - 0:17
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Le chant des sirènes
~ L'objet était fait d'un bois ancien, ressemblait à un cube, un dossier raide et inconfortable dépassant d'un des côtés. Il y avait un tissu vieux mais riche brodé sur celui-ci, dont le rembourrage n'avait plus très fière allure, et la face du haut du cube présentait un trou qu'on pouvait à priori refermer avec un petit battant. Uriel bloqua l'espace d'un instant, se demandant pourquoi une telle chaise, quand il comprit soudainement, son doute confirmé par l'étiquette qui légendait la chose : « chaise percée ». Il eut comme une expression d'incrédulité sur le visage, se demandant comment une telle chose pouvait ne serait-ce qu'avoir germé dans l'esprit de quelqu'un, et regarda l'antiquaire de biais comme si la lumière d'un jour nouveau était faite sur elle. Elle avait vraiment un... tel truc, dans son magasin ?
Il fut surpris en plein dans ce questionnement intérieur ô combien philosophique par le bruit soudain de la porte qui s'ouvre et du tintement de clochettes, résonnant dans l'atmosphère feutrée de la pièce comme un blasphème scandaleux. Il s'écarte vivement, surpris comme en flagrant délit, non cette chaise ne l’intéressait pas. Faisant comme si de rien n'était, il observe la nouvelle venue d'un air désintéressé mais avec dans les yeux la curiosité de savoir si c'était elle, la troisième mage, si c'était elle, avec qui ils allaient accomplir cette mission. Elle paraissait quand même un peu jeune, d'après lui.
_ Bonjour, je suis sûrement la dernière mage que vous attendiez. »
Naturellement, il se rapproche jusqu'au comptoir où se situe déjà Altiel, la tenancière derrière celui-ci. Les voilà maintenant tous les trois réunis, et la vieille ne se fait pas prier pour leur expliquer la situation, avec son air peu commode de bouledogue de mauvais humeur.
_ Ah, enfin. Je me demandais quand est-ce que vous alliez finir par tous arriver nom d'un chien. »
Elle pose ses deux mains sur le bois du comptoir presque en les frappant, ses bagues claquant d'un son sec, comme pour raffermir son autorité et compenser sa petite taille et son allure ridée. Inconsciemment, Uriel trouve qu'elle fait peur, et statue qu'il n'aurait pas aimé l'avoir en grand mère. Elle avait tout l'air d'un tyran.
_ Bon les jeunes je ne vais pas y aller par quatre chemins. Ça fait six semaines qu'on a une recrudescence de vols dans la région. Au début, c'était des bijouteries, des commerces de luxe et tout ce qui est produits rares et chers. Ça touchait surtout les familles de riches, la bourgeoisie et la noblesse, avec des bijouteries ou des galeries d'art. Mais ils s'en sont même pris à mon magasin, il y a de cela trois semaines. »
_ Hm mh. »
Elle marque une pause, les scrutant comme si elle cherchait le vice en eux ou ayant en horreur la jeunesse.
_ Et ça ne s'arrête toujours pas là. Ça fait à peu près une vingtaine de jours que les navires de plaisance se font attaquer sur la côte pour se faire cambrioler. D'après les témoignages, ça serait des sirènes. Moi personnellement, je me fiche de savoir ce que c'est tant que vous me retrouvez ces petites prétentieuses, que vous trouvez l'endroit où elles cachent leurs affaires et que vous me rapportez ce qu'elles m'ont volé. Voilà pour vous une image des biens et les dates et lieux des derniers faits. »
_ Hm mh. »
Elle sort de sous le comptoir quelques feuilles, l'une avec la liste des cambriolages, les lieux, horaires, victimes et biens dérobés, et l'une avec l'image des antiquités sur lesquelles elle lorgnait. Il y avait deux vases semblait-il en porcelaine, une statue d'éphèbe en marbre blanc et deux tableaux aux cadres dorés qui laissaient Uriel perplexe. Il passa les papiers a ses coéquipiers à mesure qu'elle les donnait, y jetttant un bref coup d’œil.
_ C'est la liste que les autorités ont faite. Ramenez-moi ces quatre trucs, le reste, je m'en fiche, mais c'est même pas la peine de revenir si c'est avec les mains vides. Écoutez, j'aime pas trop les mages, et les jeunes non plus, mais d'ici à ce que ces coincés de bourges se décident et arrêtent de se faire mutuellement porter le chapeau, j'ai le temps de casser ma pipe, alors j'ai pas trop le choix, vous voyez. Mais vous y trompez pas pour autant, si vous esquintez mes affaires, ça tournera mal, magie ou pas magie, croyez-moi. »
Elle les regarde, comme un tas de pestiférés alcooliques.
_ Et maintenant, dépêchez-vous de me ficher le camp, j'ai du travail. »
Ce sur quoi elle s'éloigna, les ignorant royalement, mais ne quittant pas la pièce pour autant, leur jetant des coups d’œil furtifs pour s'assurer qu'ils ne touchaient à rien. Uriel resta un instant coi,il ne savait pas trop quoi ajouter. Il se tourna vers la jeune mage blonde dont il ignorait le nom.
_ Salut. Moi c'est Uriel, et lui, là, c'est mon frère, Altiel. »
La précision n'était peut-être pas nécessaire vu qu'ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Toujours était-il que c'est ce moment-là que son homologue choisit pour en rajouter une couche.
_ Lys dit que t’es un crétin prétentieux et attardé. »
Uriel se fige, l'espace d'un instant, un peu décontenancé par la réplique qu'il n'attendait pas du tout, même s'il était vrai que ce genre de chose arrivait, au final, fréquemment. D'un air blasé, il savait parfaitement ce qu'il lui restait à faire. Ne pas mordre à l'hameçon débile et retourner ce petit jeu contre elle. Évidemment, son frère n'y était pour rien, mais il haïssait cette espèce d'emprise qu'elle avait sur lui. Il lui répondit dans un sourire sincère, sans trop forcer pour ne pas qu'il devienne hypocrite, mais néanmoins empreint d'un véritable souci d'attention.
_ Ne t'en fais pas, Al', c'est ce que disent toutes les femmes quand elles sont jalouses. Mais je ne lui en veux pas, la pauvre. »
Il reporte son attention sur la jeune femme, ne portant pas plus de crédit à la prétentieuse. il espère juste qu'elle ne les prenne pas pour deux attardés.
_ Et toi, c'est comment ? »
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Altiel, j'ai mis ta réplique là, à la fin des paroles de la vieille comme tu m'as dit, mais si ça te gêne, hésite pas à me le dire je change ^^.
Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Lun 8 Juil - 0:08
Amy Flyleath
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Titre : Mademoiselle Prout Prout Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15675/35000) Mérite: (920/1400)
Le Chant des Sirènes - Altiel & Uriel Rudraksha
Après les quelques mots que j’avais prononcés, l’autre garçon se rapproche du comptoir. Hm… Ils sont jumeaux. Je le regarde distraitement et fixe de nouveau mon regard sur la veille dame au comptoir qui me réprimande sur mon retard. Pff, de toute façon hein, ce n’est pas de ma faute si la circulation est perturbée. Je n’aurais pas été en mission, je lui en aurais ce que j’en pense. Enfin bon, c’est inutile de parler pour ne rien dire. Elle nous fait un rapide résumé de la situation que le deuxième jumeau se contente de commenter par des « Hmm hmm » Très… Morne ? Elle nous regarde, comme si nous étions des pestiférés. Très… Sympathique. Hum. Ses bagues frappent le comptoir en bois alors qu’elle continue de nous exposer les faits. La vieille dame sort des feuilles de sous son comptoir, les refilant au deuxième garçon qui les regarde rapidement avant de m’en faire passer la moitié. D’accord… Je ne compte pas travailler toute seule les mecs, vous êtes prévenus. Puis alors la foudre dans l’eau en plus, c’est à double tranchant. Je parcours rapidement la feuille avec les horaires, lieux etc Mais… Comment ça se fait qu’elle soit en possession de ça la vieille… ? Bref. Elle nous menace de bien rapporter ses objets sinon ça allait barder… Euh… Ouais d’accord, je vais rien dire. Puis finalement elle nous ordonne de vite partir. Oui bon… L’un des deux garçons se tourne vers moi.
- Salut. Moi c'est Uriel, et lui, là, c'est mon frère, Altiel.
… Sans blague ? Le deuxième nommé Altiel lui lâche alors une remarque cinglante, apparemment venant de… Euh… Un esprit sûrement. Puis finalement, le fameux Uriel, tout sourire, lui répond comme si tout était normal. C’était sûrement habituel ce genre de… Remarque. Je les regarde faire leur petit manège, presque amusée, jusqu’à ce qu’Uriel s’adresse de nouveau à moi.
- Et toi, c'est comment ?
Je me redresse et le regarde presque impassible. N’es tu pas une pro’ dans l’art de cacher tes sentiments ? Pff. Je me forme un sourire, ressemblant plutôt à une grimace à tous les coups, comme d’habitude.
-Amy, enchantée.
Je me tourne vers la porte et tout en marchant vers l’extérieur, je leur intime un regard du genre « Vous venez, on sera mieux dehors, loin de cette harpie. » Les grelots de la porte sonnent de nouveau comme à mon entrée, je tiens la porte aux deux garçons puis la lâche non sans la faire claquer bruyamment. Oups. Je me tourne de nouveau vers eux, en les fixant chacun leur tour. Vrai qu’ils sont identiques. Même si je dirais qu’il y a le quelque chose qui fait que j’arrive à les différencier. C’est marrant cette ressemblance que certaines personnes peuvent avoir, même sans être forcément jumeaux. Je vois bien, je ressemblais énormément à ma grande sœur. Mais bon.
-Alors… Je vous propose de peut-être faire le tour d’une dizaine des maisons qui ont été cambriolées et du port, peut-être que l’un d’entre eux nous apportera plus de détails que cette… Dame.
Je me retenais de dire, cette harpie, par politesse. Mais je n’en pense pas moins et vu la tête qu’ils tiraient à l’intérieur de la boutique, je ne dois pas être la seule. Enfin, passons. J’espère juste que ça ne va pas être trop compliqué de collaborer avec eux, surtout si des remarques plutôt ironique et cinglante fusent souvent. Je ne sais même pas si d’ailleurs ils font partis d’une guilde…
-Au fait… Vous appartenez à une guilde ou vous êtes de ces mages qui bossent en solitaires ?
C’est peut-être idiot comme question, inutile aussi. Mais j’aime bien me renseigner sur les personnes avec qui je bosse. Même si je suis vraiment du genre à préférer partir en mission seule ou accompagnée de ce gros feignant de chat, Nox. Dans tous les cas, je sais que je suis curieuse par moments, même si tout me désintéresse en ce moment.
Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Jeu 18 Juil - 10:47
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Sirènes ?
Ses yeux se posent sur la blonde dont la présence avait été quasi totalement occulté par l’arrivée impromptue de la diva courroucée, ignorant Uriel et sa réplique, tout simplement car elle ne le concernait pas, il ne put cependant s’empêcher de penser qu’heureusement que Lys avait déjà déserté son esprit étriqué. Il la toise et l’observe, elle est bizarre, comble de l’ironie quand on voit ce ce jeune homme tout sauf sain d’esprit. Un soupire face à la harpie, elle fait peur et elle sent. C’est elle qui sent. « Pourquoi la dame ressemble à un tas de peau pourries ? Phrase sordide lâchée avec la naïveté d’un enfant de cinq ans, aberrant… Suivant la blonde au prénom des plus étranges et impromptue l’air frai s’immisce en lui par une grande goulée, enfin l’odeur de vieux s’est envolée. Elle propose une idée, n’ayant rien entendue, écouté - tout reste relatif dans ce genre de situation – il acquiesce d’un geste de la tête, pressé de découvrir le port et ses environs, gamin avide de curiosité et de compréhension. Une question formulée à leur égard, il arque un sourcil l’air hagard. « C’est quoi une guilde ? Réponse donnée sans en avoir même conscience dans sa déconcertante naïveté, trop coupé du monde et des simples réalités, sa vie ne se résumait qu’en un bal de beauté et d’atrocité, de partage de sensations et émotions aliénés, il comprenait la mort et sa portée, était même capable de la donner, et pourtant il ignorer les choses les plus simples d’un monde hors de portée pour un être dont la magie transmutée l’âme, magie qui faisait poindre la folie dans sa plus splendide ignominie.
Ils commencent à marcher, silencieux il observe les alentours, son regard se perd parfois sur son frère et cette inconnue venue d’ailleurs alors que la réponse à sa question est donnée avec une surprise aux portes de la frayeur. Bah quoi ? Il gambade, sautille sous le soleil et son éclat, bonheur et joie de vivre dans cet instant précèdent le fracas. Le silence dans sa tête, l’échange avec Lys lui donne envie de chanter alors que son fredonnement persiste dans sa tête, fredonnement qu’il reprend dans sa marche de l’impatient. Etrange et aux accents dansant, envoutant, fredonnement d’une mélodie inconnue du commun des mortels, fredonnement semblant émaner de l’eau et son flux, de ces récifs à jamais perdues. Pacte scellé par l’union des voix, chanson condition préalable à cet état, car jamais une voix hideuse la décalqué aurait toléré, jamais plus belle voix qu’elle son égo aurait accepté, une voix douce et fluette dans un fredonnement sans queue ni tête. Il sait qu’aujourd’hui malgré ses dire Lys sera ravie, qu’aujourd’hui c’est avec elle qu’allait cohabiter son esprit, l’appel était fait ainsi et les lieux ne faisaient que renforcer ce sentiment inouïe de joie de vivre et d’euphorie. Passage d’un tout à l’autre sans autre contrepartie, ignorant presque la présence des deux autres cet instant de vie. Changeant et fluctuant au son d’une mélodie des âmes damnées, dépendant en partie de leur présence et mentalité, de leurs sentiments et leurs excès. Il se stoppe net, s’arrête devant une maison à l’allure qui laisse muette, somptueuse et splendide dans son allure frigide. Vieilles et pierres richement décorés, bois et briques la constituant dans un chatoiement de couleurs enivrées. Apparemment première maison à avoir été cambriolée, on comprenait mieux pour quelles raisons dès qu’on la voyait. Reprenant son fredonnement enchanté il frappe sans vraiment savoir pourquoi à la porte en bois orné, porte qui finit par s’ouvrir devant un homme d’une trentaine d’année, costume saillant et classieux à souhait, un regard interloqué vers le brun qui devant lui se dresser, puis air choqué et effrayé alors que le fredonnement vient vibrer à ses oreilles aliénées, que d’un coup sec il claque la porte sans aucun signe de respect. Brun restant interdit devant cette scène non imaginé, envie fulgurante de pleurer face à la méchanceté du monsieur bien habillé… Il se retourne yeux brillant et tout fredonnement stoppé. « J’ai fais quelque chose de pas bien ?
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Désolé c’pas top, au moindre soucis j’édite
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Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Ven 2 Aoû - 1:01
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
- C'est quoi une guilde ? »
Le chant des sirènes
~ Amy. Elle s'appelait donc ainsi. Il opina poliment de la tête à sa réponse, comme pour signifier « enchanté », avant de suivre celle-ci jusqu'au dehors, loin de cette atmosphère renfermée et poussiéreuse. Soudain, libérés de l'oppression tyrannique de leur commanditaire, il sembla à Uriel qu'il pouvait respirer sans être constamment aux aguets. Heureusement, la vieille n'avait pas relevé - très certainement parce qu'elle ne devait pas avoir entendu du tout - la remarque pernicieuse qu'avait énoncée Altiel et qu'il avait sciemment fait semblant de ne pas entendre pour éviter une catastrophe. Au dehors, ils firent quelques pas sans but apparent avant que la jeune mage blonde ne propose finalement d'aller recueillir des témoignages à la source même. Ce qui, en soit, était plutôt pertinent.
_ Hm, bonne idée. Avec un peu de chance, ça nous mènera quelque part. »
Ce sur quoi, finalement, elle posa la question qui revient constamment dans ce genre d'association de mages, et à laquelle Altiel le prit de vitesse et répondit du tac au tac, démontrant par là même son ignorance sur le sujet. C'est vrai qu'ignorer l'existence de ces organismes était plutôt étrange, mais pas tant que ça, si on considérait qu'ils n'étaient à Fiore que depuis relativement récemment, et que, chez eux, ce genre de choses n'existaient pas.
_ Une guilde, c'est une association de mages qui louent leurs services contre de l'argent. Des mercenaires, mais qui font de la magie. »
Répondant à la jeune mage blonde :
_ La réponse est non, comme tu as pu le deviner je pense. »
Un bref coup d’œil sur la liste donnée par la vieille. Il pointe du doigt une adresse à Amy.
_ Si on commençait par là ? C'est pas très loin je crois. »
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent à marcher le long de la promenade, bordée par des maisons au style assez cossu et d'un standing assez élevé, juste en face de la mer. Il ne leur fallut pas bien longtemps pour atteindre la destination qu'ils s'étaient fixé et, devant eux, se dressa bientôt devant eux dans toute son austère splendeur ce qui tenait plus d'une petite villa ou d'un mini manoir que d'une « maison ». Altiel alla frapper à la porte, mais à peine celle-ci se fut-elle ouverte que résonna dans l'air chaud le claquement sec et sonore de son refermement. Uriel en fut tout aussi étonné que son frère, bien loin de comprendre la réaction exagérée du type en en costume.
_ Euh... »
Il resta interdit l'espace de quelques instant, le temps qu'Altiel lui demande, sa bonne humeur visiblement brisée, s'il avait fait quelque chose de mal. Le jeune homme fronça les sourcils, se demandant un instant si ceci n'était pas dû à Altiel lui-même, dans le sens où le type aurait pu le reconnaître après l'avoir croisé ailleurs un autre jour. Un peu comme si lui-même faisait les frais d'un délit de faciès à Caldonal à cause des exactions de son frangin... Prudent, il mentit alors.
_ Euh... Non. Non rien du tout Al'. Mais, enfin... Je sais pas, j'ai aucune idée de pourquoi il a réagit comme ça. »
Il se tourna vers leur coéquipière, les choses commençaient décidément fort bien.
_ Hm, peut-être que tu devrais essayer, Amy. Enfin, je veux dire, si moi j'y vais, vu sa réaction à mon frère, je doute que j'ai le temps de lui expliquer que... »
Il montra sa figure d'un geste de la main, comme si c'était évident. Vu qu'il ressemblait à l'identique quasiment à son frère, il y avait fort peu de chance à son goût que sa tentative soit fructueuse.
_ Enfin, tu vois quoi. »
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Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Lun 5 Aoû - 19:25
Amy Flyleath
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Titre : Mademoiselle Prout Prout Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15675/35000) Mérite: (920/1400)
Le Chant des Sirènes - Uriel & Altiel Rudraksha
Alors que je m’étais présentée, Altiel demande rapidement ce qu’est une guilde. J’en déduis donc à la réponse de son frère ainsi que celle qu’il m’adresse, qu’ils ne font pas partis d’une guilde. M’enfin, je n’ai pas vraiment la tête d’une mercenaire… Si ? On marche le long des maisons, toutes les plus luxuriantes les unes que les autres. Toute personne aurait censé être émerveillé devant le style de certaines, mais ayant vécue dans un manoir, je trouve que ces maisons font un peu légères à côté. Etant un peu plus loin avec Uriel, c’est son jumeau qui va sonner à la porte de la grande demeure. Il se fait alors accueillir par un claquement de porte. Stupéfaite, je le fixe alors qu’il se retourne vers nous, les yeux implorants.
-J’ai fais quelque chose de pas bien ?
Ne sachant que répondre, c’est son frère qui s’en charge.
- Euh... Non. Non rien du tout Al'. Mais, enfin... Je sais pas, j'ai aucune idée de pourquoi il a réagit comme ça.
Je le regarde en me frottant la nuque. Qu’à t’il pu faire pour énerver à ce point cet homme ? C’est encore une question sans réponse, j’imagine… Uriel se tourne vers moi, perplexe.
- Hm, peut-être que tu devrais essayer, Amy. Enfin, je veux dire, si moi j'y vais, vu sa réaction à mon frère, je doute que j'ai le temps de lui expliquer que… Enfin tu vois quoi. Dit-il en montrant son visage.
Je le regarde amusée par leur ressemblance. Ce n’est pas commun de croiser des jumeaux. Mais je trouve l’expérience intéressante. C’est toujours marrant je trouve, de voir les gens se tromper en cherchant qui est qui. Et c’est vrai que les deux se ressemblent réellement.
-Effectivement ! Je m’en charge.
En un pas docile et gracieux, je me dirige à la porte d’entrée précédemment claquer et frappe trois coups. J’époussette rapidement mes vêtements pour être présentable. L’homme m’ouvre avec un drôle d’air.
-C’est pour quoi ? -Bonjour, je me présente, Amy Flyleath. Je suis une mage d’Angel’s Sky. Je suis ici, avec les deux garçons là-bas, pour vous interroger à propos des cambriolages qu’il y a eu dernièrement.
Une petite révérence comme je devais faire quand il y avait des invités à la maison. Effectivement, devant des gens de la haute société, je n’ai pas perdu l’habitude. Il me regarde comme s’il m’avait déjà vu quelque part. Etrange… Peut-être qu’un jour il a rencontré mes parents, ça ne m’étonnerait même pas. Il m’invite à entrer alors que je fais signe aux jumeaux de me rejoindre. Je laisse passer les garçons devant moi puis je m’engouffre dans la maison en dernière, refermant la porte derrière moi.
-Comme quoi, sortir d’une famille de bourges peut aider. Soufflais-je en les suivant.
L’homme aux cheveux grisonnants nous invite à nous asseoir sur un canapé dans un grand salon. Il s’installe à son tour sans quitter des yeux Altiel. Oui, je pense qu’il l’a dans le collimateur, pour le coup. Je pose mes mains sur mes jambes et regarde rapidement, chacun leur tour, Uriel et Altiel.
-Je suis désolée de la gêne occasionnée tout à l’heure, et ainsi que pour le temps que nous vous prenons.
Je le regarde, impassible. Cette fois-ci je les laisse faire.
Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Mer 7 Aoû - 15:27
Invité
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Sirènes ?
Son frère le rassure, bien, mais il ne comprend toujours pas pourquoi cet homme avait été aussi méchant. Alors c'est presque boudant qu'il regarde le reste de l'action se découler, la fille blonde prendre le relais pour les faire entrer, alors qu'il a définitivement arrêté de fredonner. Dans son esprit le silence n'est plus si pesant, peut-être à cause de ce qu'il se passe au moment présent ? Il ne sait pas, il rentre dans la maison et observe les lieux avec de grand yeux d'enfants, c'est beau, c'est beau et grand. Il se souvient de leurs maisons aussi... Celle d'avant qu'ils ne fuient. C'était encore plus beau, et encore plus grand. Il détaille les murs et les portraits accrochés alors qu'il les emmène pour s'installer dans une sorte de salon... Un grand salon. Il s'assoie, fait comme les autre alors qu'il sent le regard ne pas le quitter, il n'aime pas qu'on le regarde pas comme ça, non vraiment pas, la blonde s'y met aussi comme attendant quelque chose qu'il ne comprend pas. Le silence disparaît dans son esprit comme pour le sauver.
« Pourquoi ils me regardent tous ?? J'ai rien fait. Rien de rien pour de vrai. Un léger rire en écho, rire enfantin et chantant alors que ses yeux bruns le fixe intensément. « Je sais pas... Ils ont p'tet un grain ? Han oui ! Un gros grain de café dans le cerveau. » Elle éclate de rire en se pliant sur la scène de son esprit, il rit aussi, sourire qui se dessine sur son visage absent de la scène qui se déroule dans le salon. « Dis, ça fait longtemps qu'on a pas joué... Et moi je veux jouer ! Les amis ils jouent ensemble hein ? Ils jouent pour toujours, promets-moi qu'on va bientôt jouer... Allez promets. » « Je promets. … Dis... Tu crois que je peux m'absenter ? Il arrête pas de me fixer... Et j'aime pas quand on me regarde comme ça... » Son regard d'écorce se tourne pour observer la scène, le truc détesté qui était en train de parler, et le vieux qui reste là à les fixer... « Dis t'étais pas en train de chantonné ? La vieille morue elle est peut-être vilaine pas belle, mais elle chante bien... Dis on chante ensemble ? Tu veux que je lui dise d'arrêter ? Dis, dis, dis je peux venir jouer ? » « Et on chantera, en plus la maison elle est grande... Et puis on cherche de sirènes... Lys est a dit que les sirènes sont vilaines et chantent sauf qu'elles savent pas. » La voix enfantine pouffe dans son esprit, le complot émergeait, c'était partie.
Le corps à l'esprit absent se lève avec un sourire toujours affiché alors qu'il semble pris d'une lueur de lucidité. Il prend la direction de la fenêtre, ses frêles mains l'ouvrent d'une poussée ignorant le grognement du vieux ridé. Un arbre semblant l’appeler juste devant la vitre levée. Parfait.
« Ô Arbres millénaires, Toi qui est leur messagère, Dame des arbres au corps dépourvu de chair. J'appelle a moi Accacia la solitaire »
Les mots jaillissent en un flot dansant, incantation aux frontière du chant éphémère du printemps et de l'hiver, les mots sortent, doux et flottant alors que l'arbre semble s'animer, que son écorce commence à bouger comme pour glisser, que commence à émerger de sa chair les fines mains brunes, un visage couleur de bois aux yeux luisant d'une malice jamais égalé, longue chevelure couleur de l'écorce venant frapper son corps semblant constitué de bois et feuilles orangées. Un léger rire enfantin raisonnant dans l'air alors qu'elle finit de se hisser du tronc dont elle était sœur et chaire. Qu'elle bondit sur la fenêtre de la maison du vieux ridé, heureuse et prête à jouer.
Elle rit et bondit sur lui, vieux au visage effrayé. « Tu sais c'est pas très gentil de fixer, non, non... Pas gentil du tout, vilain pruno fripé, VILAIN ! » Elle se retire pour rejoindre Altiel et l'entraîner, leur silhouette se mêlent dans des éclats de rire enjoués alors qu'ensemble ils commencent le chant, chant de leurs voix d'enfants, chant coupant totalement avec leurs apparences ici présent, chant semblant provenir de l'océan dans sa mélodie mystique et enchantée, son de vague et écho mêlée, mélodie que Lys leur avait appris à chanter, mélodie provoquant la frayeur sur le visage ridé alors qu'il commence a balbutier en essayant de fuir la pièce devenue le repère des aliénés. Touché.
Spoiler:
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Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy] Dim 11 Aoû - 5:52
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Le chant des sirènes
~ Amy s'occupa de tout et réussit avec brio ce que son frère avait raté avec fracas. Uriel ignorait toujours pourquoi le type avait réagit de la sorte en voyant son double, sans que pourtant celui-ci n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, ou en tout cas il n'avait rien vu, et la propre réaction de son jumeau le convainquait en réalité de sa bonne foi. Même si des fois la portée du mot culpabilité échappait à Altiel. Lui, tant qu'il ne comprenait pas en quoi ce qu'il faisait était mal, après tout, il ne faisait rien. Elle les laissa passer devant elle, comme pour s'assurer qu'ils ne soient pas laissés sur le seuil, et leur laissa entendre qu'elle venait d'une famille assez aisée. Intérieurement, le jeune homme ironisait, quand on savait que lui même et son jumeau provenaient d'une famille de nobles où l'étiquette faisait et défaisait des vies entières, mais il se contenta de lui murmurer un merci sincère et de pénétrer dans la maison. Leur hôte les fit passer dans le salon, non sans une méfiance certaine, notamment pour son frère, et Amy lui présenta rapidement des excuses bienséantes. Il apprit d'ailleurs par la même occasion que la jeune mage faisait parti d'une guilde, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agissait en l'occurrence d'Angel's Sky. C'est vrai qu'il ne lui avait pas retourné la question. Il avait beau ne pas être intéressé dans les affaires de guildes et ne pas être à Fiore depuis longtemps, il n'en avait pourtant pas moins entendu parler de cette guilde, l'une des plus connue. Il ne savait si cela augurait quelque chose de bon ou de mauvais, ce serait la première fois qu'ils auraient, tous les deux, à faire ainsi. Ils verraient bien. Et puis le silence, et il s'aperçoit cruellement que c'est à eux - à lui donc - de continuer. Il s'éclaircit la gorge et enchaîna donc, imperturbable.
_ Dans l'optique de mettre la main sur les responsables des vols que vous et certains autres ont subit, nous aimerions que vous nous décriviez s'il vous plaît ce qu'il s'est passé exactement. La manière dont cela s'est déroulé, combien de personnes il y avait, la magie qui a été utilise, l'inventaire de ce qui a été volé, etc... Chaque détail peut compter pour nous aider. »
Il était passé outre les convenances sociales et ne s'était pas présenté. D'un certain côté, ça l'arrangeait, dans la mesure où il n'aimait pas faire traîner leur nom de famille dans les milieux aisés et, d'un autre côté, vu le peu de chaleur qui leur avait d'emblée été réservée, il se dit que ce n'était pas bien grave. L'homme ne lui prêtait qu'une attention relative, jetant ici et là un œil méfiant sur Altiel, ce qui l'agaça déjà profondément, aussi se força-t-il à paraître courtois.
_ Hmpf, j'ai déjà raconté tout ça à la garde et aux enquêteurs, ils m'ont déjà posé ces questions plusieurs fois et je leur ait dit tout ce que je savais, alors je vous avouerais que je suis sceptique quant à vos chances de réussite, depuis le temps. »
Si, extérieurement, Uriel ne montra rien, bien qu'il eut perdu l'habitude des façades stupides de la cour et autres intrigues de la bourgeoisie, il n'en restait pas moins qu'il grinça des dents sévèrement en voyant le peu de bonne volonté que mettait son interlocuteur. Ils étaient parti sur de mauvaises bases, certes, mais après tout, ce n'était pas lui qui devra se taper toutes les emmerdes et les heures de casse tête relatives à l'enquête, c'était eux. Donc il pouvait au moins répondre à leurs questions et se garder de les insulter. Une lueur malsaine naquit dans l’œil d'Uriel. Il savait parfaitement comment briser les réticences de l'homme. Il suffisait de jouer sur la corde d'avidité de son humanité. Il annonça, d'une voix à l'intonation contrôlée, la chose suivante :
_ Peut-être. Néanmoins, il me semble savoir que vous avez perdu une importante cargaison d'articles de luxe. S'il existe une chance de vous faire récupérer vos biens, je suis certain que vous ne passeriez pas à côté, et nous sommes là pour ça. »
Il ne l'écoutait plus, son regard de nouveau tourné ailleurs. Le bruit d'une fenêtre qui s'ouvre se fit entendre et à peine Uriel eut-il le temps de songer à tenter de reconcentrer l'attention vacillante du bourgeois qu'un écho porteur de désespoir et d'ennuis monstrueux à venir résonna à ses oreilles. Il tourna la tête au moment ou Acacia débarquait comme une fleur, couille dans le potage au pire moment possible. Il soupira, se prit l'arrête du nez entre l'index et le menton en baissant la tête et laissa échapper tout bas des paroles inaudibles pour qui n'était pas précisément à côté de lui.
_ Oh Pitié non... »
Et l'autre de venir semer sa zizanie au moment où il relève la tête, comme un enfant qui frapperait dans une fourmilière d'un grand coup de pied pour voir les effets que cela aurait. Et Altiel qui rigole comme le demeuré qu'il est en croyant s'amuser comme un fou tandis que l'homme à qui il tentait de soutirer des informations l'instant d'avant commençait à céder aux vrilles de la peur, brisant par là même leur tentative maladroite et les faibles espoirs qu'ils nourrissaient encore quant à sa collaboration. Il est blasé et, tandis qu'il se relève, une ombre passe sur le visage d'Uriel avec le sinistre d'un orage. Acacia était une emmerdeuse finie doublée d'une autiste, qu'il classait comme championne dans la catégorie des pots de colle chiants mais, surtout, psychologiquement dangereux. Elle n'avait aucune discipline, sa vie était un caprice et c'était ça qu'elle méritait, de bonnes baffes. Il s'adressa à Amy, tandis que le vieux monsieur commençait à paniquer, sûrement encore traumatisé de l'attaque magique qu'il avait subit peu de temps auparavant.
_ Occupe toi du type, je me charge de ces deux là. »
Ils chantaient et ils riaient. Mais lui ne souriait pas du tout. Avec un calme absolu, il s'avança, résolu, tandis que commençait à ondoyer l'air autour de lui comme la chaleur de l'été. Que lui supporte les idioties de son jumeau et de ses esprits, passe encore, qu'il sème la zizanie dans une certaine mesure, aussi, mais là, en plus d'être d'une cruauté totalement gratuite, c'était et embarrassant et compromettant et chiant. Pour tout le monde. Pour lui, il était clair qu'Acacia était parfaitement lucide sur la situation et le faisait exprès.
Soudain, l'atmosphère dans la pièce devint plus lourde, plus dense, comme si trop de pression spirituelle était contenue dans trop peu d'espace et, instinctivement, un frisson sur la peau laissa sous entendre à ceux qui ne pouvait voir l'incarnation que quelque chose venait de porter son attention sur eux. Sur eux tous. Et lui n'était plus seul, les anneaux invisibles s'enroulant autour du mage. Et tandis qu'un calme surnaturel emplit le corps et l'esprit d'Uriel, faisant le vide complet en lui, il se positionna entre les deux perturbateurs et le vieux avec des gestes mesurés, écran protecteur vivant. Du pouce, il sortit de manière ostentatoire le cran de diplomatie de son fourreau, qui était en fait les trois premiers centimètres d'acier mis à nus, appelés comme ça en raison de la signification même du geste, et vint placer la main droite sur la garde. Il n'y avait nul besoin de paroles pour faire comprendre la situation, encore moins aux deux zigotos qui se trémoussaient devant lui, dans la mesure où ils savaient parfaitement ce qu'il se passait. Néanmoins, il était voulu qu'il énonce clairement la chose, ce qu'il fit, d'une voix calme et froide, changée en une murmure presque lancinant.
_ Altiel, tu te fous de ma gueule ou quoi ? Acacia, ton comportement n'est pas toléré. Je te laisse quinze secondes pour repartir. »
Et il la fixait, de ses yeux devenus aveugles, comme s'il pouvait la voir malgré la cataracte. Et Elle la fixait, de ses yeux dont l'éclat de cérulé n'avait d'égal que le silence dans lequel Elle se drapait. Il n'avait pas encore utilisé de technique, mais il était prêt si nécessaire, de la même manière que si elle se montrait hostile, sa lame était prête également. Il aurait pu demander directement à son frère de la rappeler, voir le forcer à le faire, mais il préférait laisser une chance, comme sa philosophie l'exigeait, et laisser la possibilité du libre arbitre avant d'en venir à de telles extrémités. Aussi qu'il se rende compte de lui-même de sa connerie, mais dans tous les cas, il était clair qu'il était profondément déçu. Il savait qu'Acacia n'allait pas apprécier, mais lui n'appréciait pas non plus, et si elle devait perdre un bras pour comprendre certaines notions fondamentales de la vie, ce ne serait, après tout, pas son problème, même s'il n'attaquerait pas pour rien. L'Avertissement avait été donné, à son tour de jouer.
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Sujet: Re: Le chant des sirènes [Mission Altiel & Amy]