- J'aime franchement mieux pas.- Hélas... et bien tant pis. Conclut-il sur un ton résigné. Il n'allait pas la forcer, ce n'était pas utile, mais c'était plutôt mauvais pour elle-même. Un mage qui n'aime pas pratiquer n'est généralement pas promis à grand un avenir. En fait, il se mettait en danger lui-même. Atios était du genre à vouloir être prêt quoi qu'il puisse arriver. Son entraînement quotidien y était pour beaucoup. Il ne se laissait pas aller et les travaux agricoles de son enfance étaient plus dures et inintéressant que les entrainements parfois très physique qu'il s'obligeait à suivre. Mais Atios n'était pas qu'un guerrier bête, stupide, inculte. Non. C'était surtout "mens sana in corpore sano". Il tâchait d'apprendre de nombreuses choses dans de nombreux domaines. Par ailleurs, il avait quelques compétences chirurgicales, des compétences basiques. Atios recherchait le savoir. En fait, ce dernier devait être un peu humaniste sur les bords. Mais s'il faisait tout ça, ce n'était pas entièrement de sa propre volonté.
Si l'épée n'était pas son fardeau, il ne serait même pas là. Et oui, une partie de sa détermination n'était présente que pour le fantôme de sa soeur, à qui Atios avait jurer de s'occuper de l'épée, vu qu'elle lui avait transmis. Et tant qu'il ne se sentirait pas "apte" à l'épée, bien qu'il puisse l'être, cette dernière ne révélerait pas son potentiel. L'esprit contrôle le corps. Et l'épée aussi, était largement influencée par les sentiments personnels du jeune homme. Un coeur ne peut mentir à la magie. Atios devait dépasser ses propres limites spirituelles avant de pouvoir mériter la lame. Cet excès d'humilité était sûrement son plus grand adversaire. Et oui, à vouloir être parfait, certains excès de bonne qualité peuvent être nuisibles.
- Le prend pas mal hein, je suis un peu patraque.Atios s'en était déjà retourné à ses exercices à l'épée.
À travers ses mouvements, n'importe aurai pu remarquer que le jeune homme les avaient répétés un nombre incommensurable, indénombrable même, de fois. Tout ça dans le but de parfaire ses mouvements, que l'épée soit l'extension de sa volonté. La maitrise de l'épéisme était un objectif pour le jeune adolescent qui ne se permettait aucun répit quotidien. Pas une seule fois il ne l'avait pas fait, même quand il était malade, ou que son corps lui disait de faire une pause. Sa grande volonté était peut-être une de ses qualité .
- Hélas... et bien tant pis.Conclut-il sur un ton résigné. Il n'allait pas la forcer, ce n'était pas utile, mais c'était plutôt mauvais pour elle-même. Un mage qui n'aime pas pratiquer n'est généralement pas promis à grand un avenir. En fait, il se mettait en danger lui-même. Atios était du genre à vouloir être prêt quoi qu'il puisse arrivait. Son entrainement quotidien y était pour beaucoup. Il ne se laissait pas aller, et les travaux agricoles de son enfance étaient plus dure et inintéressant que les entrainements parfois très physique qu'il s'obligeait à suivre. Mais Atios n'était pas qu'un guerrier bête, stupide, inculte. Non. C'était surtout "mens sana in corpore sano". Il tâchait d'apprendre de nombreuses choses dans de nombreux domaines. Par ailleurs, il avait quelques compétences chirurgicale, des compétences basiques. Atios recherchait le savoir. En fait, ce dernier devait être un peu humaniste sur les bords. Mais s'il faisait tout ça, ce n'était pas entièrement de sa propre volonté.
Ses sourires étaient dans le but d'être généreux, agréable et conciliant. Ils n'étaient pas faux, mais ne venait pas de son coeur. Ils étaient le produit de son idéal. Un idéal ou son bien-être, la chaleur humaine, les larmes, toutes les faiblesses étaient bannies.
- Et dis moi, Atios, c'est quoi ta spécialité ? Sniff ! Sniff !- Je ne pense pas avoir un quelconque talent. Enfin, je m'entraîne beaucoup à l'épée et j'apprends un peu tout avec mon temps libre à la bibliothèque. Pourquoi ? Il n'avait toujours pas regarder Érèbe depuis qu'il avait repris ses mouvements d'escrime. Il se retourna enfin vers elle et lui fit un de ses sourires faux et sincère à la fois. Puis il reprit, imperturbable, inlassable, ses mouvements. Encore ; jusqu'à la perfection.