Sujet: La nuit nous appartient [Pv Abi] Mer 4 Nov - 16:25
Jasper Féamor
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Titre : Jaspypy ♥ Crédit : La soeurette Et mon Grizzly pour tout <3 Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6339/35000) Mérite: (245/400)
L'heure du départ était temps. Tu avais déjà prévu de repartir dés ton réveil, et laisser la note pour la chambre, tu n'avais clairement pas l'intention d'attendre une seconde de plus sans rien faire. Il y a encore quelques mois, tu aurais fais la grasse matinée, à tel point que tu aurais sans doute du payer pour une deuxième journée, et aurait foutu la chambre dans un état catastrophique. Pour second point, rien à changer, le bordel est bien là, mais pas pour les mêmes raisons. Tu t'étais contenu, depuis Rhynal, tu te retiens. Tu as réussi ta mission confié par Enya. Mais tu avais pas réussi la mission que tu t'étais confié : Sauver toute les villes. Tu savais pertinemment que tu pourrais pas être partout en même temps pour arrêter les bombes, mais avec Lilith, tu as pensé à en finir vite avec ceux de là où tu avais été envoyé et rejoindre les autres villes grâces à elle pour aider. C'était basique, mais efficace, et possible, il aurait juste fallu convaincre Lilith, et tu penses avoir les arguments pour.
Mais cela est bien loin maintenant, et tu devais passer à autre chose, alors tu avances, sans but, enfin, ta démarche le laisse penser. tes pieds trainant sur le sol, comme le ver sortant de celui-ci pour profiter de la pluie pour se montrer, et bien je faisais de la même pour voir ce que ça donnait. Les gens aiment bien avoir mélancolique, tu as jamais compris pourquoi, alors tu t'y es essayé. Conclusion ? Et bien hormis te chopper une crève des familles, tu as pas bien compris l’intérêt ? Une vague d'émotion aurait dû te submerger ? Un tsunami de remord ? un Raz de marée de colère ? Non, tu n'avais aucune de ces émotions qui découlait de ta peau vers ton cœur. Ou alors si, peut être un, concernant ton "ancien maître" : Bob. Tu ne l'as pas vu mourir de tes yeux, mais Erza te l'avait confirmé, et elle n'avait aucune raison de te mentir. Tu aurais pu le sauver, à ta façon, lui permettre le repos éternel, mais tu n'avais même pas pu lui offrir. Adrien ne t'a jamais laissé la chance de le faire, tu ne te l'ai jamais avoué, mais maintenant tu le pouvais sans concession, il a été trop fort pour vous.
C'est avec cette idée dans la tête que tu t'approches d'habitation. Tu es même surpris de le rencontrer. Tu avais déjà fais deux fois le tour de Fiore et dans ta mémoire, cette partie du pays ne comportait pas un tel endroit. Tu deviens légèrement suspicieux et attends avant d'y entrer. tu avances à pas lent en observant tout autour de toi, mais rien ne te saute aux yeux hormis le néant, le vide qui s'est emparé de l'endroit. Le bruit de la pluie frappant le sol était la seule chose qui dominait cette place. Il y avait quelques choses qui en tournait pas rond d'en l'air, mais tu n'arrivais pas à savoir quoi. De ce que tu pouvais voir ici, cela ressemble fortement à un camp de fortune. Sans doute les vestiges de le camp où ont dû se tasser des gens pendant les combats. Au final, plus tu y regardes, plus tu comprends... Tu comprends que tu n'es pas dans un simple village, ou quoique ce soit de ce genre, mais un camp de réfugié. Même si la vision est très réduite à cause de la pluie qui s'amplifie et la nuit qui tombait, il te semble en avoir vu lorsque tu as quitté Rhynal.
Celui-ci était... Inhabité. Évidemment, cela fait des mois que la vie a plus ou moins le cours normal et donc que la populace est retournée vivre là où elle devait être : Partout hormis ici. Tu vois encore des tentes en place, toute en rang de sorte à laisser une grande route libre pour circuler, protégé de la pluie par des fabrications rudimentaires en bois. Tu t'avances au sein de celui d'un pas très peu confiant, tu étais sur qu'il y avait un soucis ici, et tu étais un peu apeuré au fond, mais la curiosité te rongeait et tu voulais savoir ce qui s'était passé dans ce camp. Tu récupères l'une de tes lames, Deus Lacrima, qui, dieu merci, pouvait servir de torche immunisé à la pluie dans ce genre d'endroit. Tu voulais même invoquer Aria pour te rassurer, mais tu ne voulais pas la déranger pour des âneries, déjà qu'elle te fait la gueule depuis quelques temps. Non, tu ne le ferais pas, et tu combattrais ta peur !
Tu approches d'une des tentes encore plus lentement que tu ne trainais dans cet endroit, alors que ton cœur lui te préparait bien au pire, tu essayais de te raisonner, mais tu avais vu bien trop de films pour que tu ne saches pas ce qu'il allait se passer. Un monstre allait forcément sortir de la tente et te dévorer. Tu étais assez pour le croire, et encore plus pour essayer de quand même ouvrir celle-ci. Ta main agrippe non sans trembler la fermeture de l'abri et commence à la remonter lorsque soudain, tu entends du bruit dans ton dos. Dans la panique, tu n'arrives pas à une action sur celle-ci mais tu te retournes à toute vitesse pour t'apercevoir que finalement, il n'y a personne. Les bruits sont toujours là, et s'approchent lentement.
- Il y a quelqu'un ? Si il y a quelqu'un, je vous préviens, je suis armé, et je n'hésiterai pas à attaquer si je me sens en danger !
Sur le coup, malgré ma nature ultra téméraire, l'endroit n'était pas mon terrain préféré pour me battre, et je priais dans un petit coin de ma tête que la caravane qui m'a entendu aboyer passe sans me remarqué. Mais les bruits s'approchaient lentement, et tu serres ton arme de toute tes forces, elle qui se met à briller plus que de raison, tel un feu de camp, tu étais maintenant clairement visible et si la personne souhaitait toujours t'attaquer, elle allait avoir une sacrée surprise...
Sujet: Re: La nuit nous appartient [Pv Abi] Jeu 12 Nov - 16:58
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
SPECTRE
Assise en pleine nuit – dans une gare où les âmes pressées s'amassaient en attendant que le train vienne les chercher et les débarrasser de ce manteau d'obscurité humide, faute aux pleurs écrasant des cieux. La tristesse et la détresse régnaient en maître sur leurs visages marbrés ; la destruction de Fiore avait enfantés des orphelins, des veuves et des veufs, des hommes à qui l'on avait arraché la vie par pur et simple caprice. Cette destruction n'apporterait jamais de réparation, les guildes tentaient de maintenir un ordre brimé par la royauté. On pourchassait des ombres en espérant les coincer dans un angle de mur, mais elles finissaient toujours par se dissiper dans des lambeaux de ténèbres que même l'homme le plus impur ne peut imaginer. Mais les ombres reviennent toujours par vagues. La deuxième serait plus mortelle que la première.
Abigail tenait une photo entre ses doigts – celle d'une Blue Pegasus heureuse, apaisée par les sourires de Bob. Abigail laissa échapper un léger sourire, alors que son pouce frôlait la photo, son dernier souvenir. Elle s'attachait à des secondes, des minutes qui n'existaient plus. Blue Pegasus n'était plus, son père n'était plus. Abigail se sentait orpheline, dont la seule nécessité était de débusquer les meurtriers, pas Scarlet, mais bel et bien Légion. Les souvenirs lui revint au palais comme un goût de cendres, marque indélébile laissée par cette armée furieuse. Elle rangea son souvenir dans une de ses poches avant de se lever et de prendre le train pour quitter son ancienne peau. C'était la première fois qu'elle allait si loin depuis la mort de Bob, elle avait erré autour du cimetière de Blue Pegasus comme un spectre triste, comme un ectoplasme déchiré qui prouve son amour en déposant des couronnes de fleurs bleues, en égayant un peu ce monde de la mort qu'on juge triste. C'était à partir de ce moment là qu'Abigail avait décidé de quitter le monde pour devenir un fantôme. Un être capable d'apparaître et de disparaître selon son bon vouloir.
Elle n'avait pas été là lorsque son père avait rendu son dernier souffle, alors elle serait là pour faire en sorte que son sommeil soit le plus paisible possible. C'était la seule chose qu'elle se sentait apte à lui donner, en plus de la vengeance qui sommeillait en elle comme un dragon en colère. Alors elle avait décidé de mourir. De manière symbolique, mais de disparaître le temps que le deuil se fasse, le temps que les meurtriers payent. Pour comprendre un homme mauvais, il fallait comprendre comment il pouvait aimer.
Lorsque le train s'arrêta, la nuit n'avait pas quitté les cieux, l'orage qu'elle avait délaissé derrière elle suivait ses pas comme le boulet d'un taulard. Elle aperçut le grondement du tonnerre et l'éclat de l'éclair qui rugissait en faisant craqueler le ciel au loin. Abigail sortit un parapluie et s'engouffra dans la tempête encore muette, dans ce vent qui hurlait des échos inexistants. Les tentes étaient comme des fantômes agités, vidés de toute activité, on pouvait déceler la tristesse infinie qui s'insufflait dans ces lieux. Abigail fronça douloureusement les sourcils tandis qu'elle traversait l'allée des fantômes, prête à continuer sa route et oublier cette existence grise qu'était devenu le monde en son absence. Puis soudain, Abigail se sentit brutalement vivante. Comme si elle revivait sa naissance. On lui parlait.
Un garçon, au loin, affolé lui aussi sûrement par les ombres. Abigail s'apprêtait à poursuivre son chemin, mais au bout de quelques pas, elle fit brutalement demi-tour pour aller vers lui. Sa voix s'éleva dans les airs en se voulant rassurante.
_ Ne t'en fais pas, je ne te veux aucun mal.
Son parapluie laissait couler un rideaux de gouttes et dissimulait son visage, elle le redressa pour signaler son identité et prouver ses dires. Elle eût un léger sourire navré.
_ Désolée si je t'ai effrayé. Ce n'était pas mon but.
Un nouveau bruit d'orage qui résonne en écho au loin, le bruit des gouttes qui s'écrasaient sur les tentes rendait l'ambiance encore plus fantomatique. Abigail s'écarta pour laisser un peu de place sous le parapluie.
_ Il va vraiment avoir un déluge et tu n'as l'air d'avoir rien pour te protéger de la pluie. Tu veux qu'on fasse une partie du chemin ensembles ?
Elle eût à nouveau ce sourire sans saveur, comme une fleur sans parfum ou un coup sans hématome. Abigail avait perdu ça. Et elle savait qu'elle ne le retrouverait jamais.
(c) AMIANTE
Sujet: Re: La nuit nous appartient [Pv Abi] Lun 21 Déc - 13:23
Jasper Féamor
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Titre : Jaspypy ♥ Crédit : La soeurette Et mon Grizzly pour tout <3 Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6339/35000) Mérite: (245/400)
Ta tension retombe lentement quand la voix de l'inconnue t'atteins, mais tu restes méfiant. La nuit et la pluie n'ont jamais été tes alliées et les ombres autour de toi continue de manières trop suspectes pour que cette nuit soit différentes de toute les autres à tes yeux. Non, elles étaient là pour te tenter, t'emmener dans leur monde irresponsable. Tu hésites longuement, être tenté par les ténèbres t'aurais permis de découvrir ce qui se trame ici, mais le courage te fait défaut sur le coup, et puis, la possibilité de rejoindre un endroit sec, sous le parapluie de la jeune femme qui m'appellait, était trop tentante, malgré une méfiance naturelle, étant donné la situation de l'endroit.
A ton approche, tu remarques un visage féminin, plutôt agréable à la vue, parcourue par une longue chevelure dorée [strike]au four[/hide]. Tu arrives à son niveau, et la regarde dans les yeux, malgré la pluie qui te claque depuis tout à l'heure. Étonnamment, son visage te trouble un peu. Tu l'as déjà rencontré. Tu en es certains, mais tu es incapable de savoir où. Ami ou ennemi ? A cette question, ton corps se raidit l'espace d'un instant, puis se détend lentement. L'idée d'une ennemie ne faisant office que d’hypothèse, rapidement balayé par mon instinct. Son allure, ainsi que son attitude, bien que peu assurée, rien en elle ne semble partir d'une mauvaise intention. Tu secoues, d'un air aussi désolé que déterminé à supprimer ces mauvais songes de ta pensée et t'approches pour être clairement face à elle.
- Je...Euh... Merci de ton offre. C'est vrai qu'il commence à faire nuit... Je devrais chercher une auberge... Je me tourne une ultime fois vers le camp abandonné, un peu déçu de ne pas pouvoir enquêté sur cette endroit, mais rassuré de ne pas découvrir ce qui s'est passé. C'est donc un sentiment très paradoxal qui t’habite à l'instant, mais tu es quelqu'un de très compliqué en général.
Tu la rejoints donc sous son parapluie et lui adresse un sourire qui dit merci. Tu restes un gêné donc tu ne prends pas totalement la place qu'elle t'offre, trop timide et gêné pour te permettre de manger complétement la part qu'elle t'offre. Néanmoins, le visage de la demoiselle et la curiosité te pousse à poser une certaine question alors que tu la dévisages toutes les cinq secondes d'un regard furtif que tu cherches à retrouver dans ta mémoire alors que vous avancez...
- Dis moi, je suis désolé de t'importuner ainsi... Mais j'ai l'impression de t'avoir déjà rencontré... Je sais pas par contre où cela s'est passé, mais je sais pas... Tu te Détournes, tout honteux d'avoir été aussi "straight". Je... Je suis désolé, je n'aurais pas dû te demander quelques choses aussi brusquement, désolé !
Tu rougis à n'en plus pouvoir. Tu n'oses même plus la regarder pour savoir son avis ou même sa réaction à mes questions. A vouloir faire la discussion, voilà où cela nous mène. J'ai toujours détester faire la discussion pour ce genre de situation. Et puis, cette fichue pluie m'empêchait de m'écarter pour ne pas avoir à être de nouveau être confronté à sa réponse. Décidément, quelle journée pourrie...
Sujet: Re: La nuit nous appartient [Pv Abi] Jeu 14 Jan - 19:47
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
SPECTRE
Il transpire la méfiance, Abigail le capte – elle est comme une aura autour de lui, elle épouse les traits de son visage, étire ses paupières comme un animal se sentant chassé le ferait, la tension est palpable dans ses muscles, dans la posture raide dans laquelle il se fige. Il a l'air d'être un amas de confusion timide et de prudence effarouchée – Abigail s'imagine sûrement que c'est un automatisme dû à des bouts de choses qui se sont passées dans sa vie, ce genre de choses qui font des fois mal et des fois du bien. Des choses qu'on appelle péripéties et qui se greffent dans les cœurs et font éclore les souvenirs. Alors elle lui fait un léger sourire pour le rassurer. Même si c'est sans saveur, sans grande conviction, elle sourit parce que c'est le seul outil dont elle semble encore dotée. Il quitte le lambeaux d'ombre dans lequel il s'était réfugié, résigné à s'avancer vers elle. Etait-il un orphelin en quête de savoir pour revenir dans un cimetière sans corps et sans âme ? Un désert qui n'était que des tentes où les quelques gouttes s'abattaient dessus. Abigail se décale légèrement sur le côté pour lui laisser de la place, elle jette un dernier regard au dessus de son épaule pour observer le lieu épuré de toute vie, seule le flottement des draps font encore vivre cet endroit, qui alimentera sûrement les prochaines légendes pour faire dormir les enfants terribles. Elle sent le regard curieux et vif du garçon à côté se jeter sur elle de temps à autre, comme s'il hésite, bloqué dans sa timidité ou dans sa prudence instinctive. Puis il se lance, hachant ses mots, Abigail dresse ses yeux bleus clairs vers lui et il tourne au rouge, s'emportant dans des pardons, elle pose alors doucement sa main sur son bras pour le calmer, sa tête se penche légèrement sur le côté et elle lui sourit sincèrement, cette fois-ci.
_Bien sûr que je sais qui tu es, Jasper. Je suis contente que tu ailles bien.
Il ferait sûrement parti des souvenirs qui ne s'étiolent jamais, même quand le temps tente de balayer la poussière de souvenir qui reste coincé entre deux sourires ou des colères. Jasper fait parti des souvenirs qu'Abigail s'efforce de ne jamais oublié, ces souvenirs teintés de déception et de tristesse, là où Blue Pegasus est tombée une première fois, là où elle a tenté de se redresser mais qu'elle s'est affalée de tout son flanc, entre les flammes et la destruction. Jasper avait tenté d'aider dans tout ça. Bien pour cela qu'Abigail ne l'oublierait jamais. Personne n'emporterait les souvenirs de ceux qui avaient été rattachés un temps soit peu à Blue Pegasus. Personne. Blue Pegasus avait été les meilleurs souvenirs d'Abigail.
_ Je suis Abigail, on s'est vu lors de l'attaque de Légion sur Blue Pegasus. Je n'ai jamais eu l'occasion de le dire mais merci d'avoir été là.
Elle l'énonce avec un détachement lointain, comme si la scène se repassait au ralenti devant sous ses paupières alors qu'ils s'éloignent de l'obscurité pour récupérer un peu de la lumière sous les réverbères. Au loin l'orage tonne entre les nuages, sa lumière les éclatent en deux.
_ Ce n'est pas grave si tu ne te souvenais plus de moi, on a pas eu l'occasion de beaucoup se parler.
Son visage se décala vers la gauche pour observer la nuit et les quelques gouttes d'eau s'éclatent en un bruit mat sur le parapluie. Un sourire serein s'affiche sur les lèvres d'Abigail alors que ses paupières se scellent pour accueillir la brise froide de la nuit sur ses joues.
_ Qu'est-ce que tu deviens, alors ? Tu voyages ?
Elle ponctua sa phrase d'un léger sourire rassurant, exhibant sa joie de revoir un ancien pégase, même si ça avait été éphémère. Une allée de lumières au loin montrait une ville émergente dans l'obscurité.
(c) AMIANTE
Sujet: Re: La nuit nous appartient [Pv Abi] Jeu 28 Jan - 17:17
Jasper Féamor
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Titre : Jaspypy ♥ Crédit : La soeurette Et mon Grizzly pour tout <3 Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6339/35000) Mérite: (245/400)
Lanuit nous appartient Ft Abigail Phobos
Sérieux Jasper, t’abuses sur ce coup. Je sais que tu n’es pas le roi de la mémoire en ce qui concerne le nom des gens, mais là, t’abuses un peu. Tu l’as revoit en plus. Ce premier carnage auquel tu avais pris par et qui t’avais toute de suite mis dans le bain. Comme une bouteille à la mer, tu avais tenté de survivre et ton arc avait tenté d’atteindre l’objectif qui était de faire reculer la fille de neige, dont elle aussi tu te rappelles plus le nom, mais elle ne mériterait pas cette honneur. Il y avait ensuite eu cette créature, et c’est là que tu l’avais vu pour la première fois. Levant les yeux au ciel pour la défier. La seule encore à tenir encore debout dans les ruines qu’étaient devenus Blue Pegasus. Tu avais tenté, avec tout le mal du monde pour t’en empêcher, de l’aider, envoyant Aria au casse pipe pour essayer quelque chose, n’importe quoi, tant que ce n’était pas vain. C’était ton premier véritable combat, de vie ou de mort, et tu avais fini lamentablement. Son nom te revient lentement alors que tu te remémores ces lambeaux de mémoires, oui, cela te revient, tu n’avais pas pu oublier son nom et il te revient au galop sur le bout de ta langue. Alors qu’elle énonce ton nom, comme un échange de procédé psychique, tu te souviens parfaitement du sien, que t’avait donné un jour Alice dans le détour d’une discussion, t’expliquant un peu l’histoire des pégases.
- Abigail !
Tu le dis triomphalement. Non seulement pour te l’être remémoré, mais aussi pour exposer le bonheur que c’était pour toi de revoir un membre de Blue Pegasus en vie. Même si depuis, tant de chose se sont passés dans ta vie, tu ne pouvais pas te permettre d’oublier la guilde et ses habitants qui avait fait ton bonheur, car ayant pu vivre avec ta jumelle, heureux. Tu n’avais jamais pu t’expliquer de ton départ, ni t’excuser, alors la vue d’un ancien membre important était pour toi la vue d’un possible pardon. Et puis, comme elle le dit si bien de son coté, c’était l’occasion de parler un peu avec et t’excuser, aussi, de ne pas avoir été d’une grande aide lors de la bataille.
- Oui, je me rappelle. Nous étions sur le chemin avec Alice… Un léger regard nostalgique s’empare de ta vue, et le retour à la réalité. Non, c’est moi qui m’excuse… Si j’avais été plus fort, nous l’aurions éliminé… Mais je suis devenu bien plus fort depuis. Si jamais tu as besoin de moi, n’hésite pas !
Rester sur une note positive, toujours, ou presque. Quelle audace tu avais de penser qu’elle aurait besoin de toi. Tu as quitté sans laisser de trace et sur un grand chemin, tu prends le temps de t’excuser et ose te sentir désirable après les avoir abandonné ? Tu es drôlement audacieux.
Vous continuez d’avancer dans la nuit, alors que lentement, des lumières lointaines se font remarquer dans la nuit. Un léger soulagement, avec un peu de chance, tu, vous aurez un abri pour la nuit. Il restait tout de même quelques centaines de mètres à faire, et il fallait faire quelques choses pour soulager le poids du silence qui semblait s’adosser sur toi comme la pluie sur le parapluie.
- Oui, je voyage ! Enfin, pas vraiment. Je suis à la recherche de ma sœur, Alice. Tu ne l’aurais pas vu ? Je suis à sa recherche depuis la fin de la guerre contre Ajatar… A laquelle j’ai participé. Tu l’annonces tout fièrement, c’était le premier véritable exploit que tu avais fais.[color:813d=0000ff] J’étais à Rhynal durant les combats. Malheureusement, j’ai appris que les autres villes n’avaient pas eu le même sort que celle où j’étais et je suis mort d’inquiétude…
Soudain. Tu te rappelles. Maudit souvenir. Quand un apparaît, les autres rappliquent toujours par dizaine. Ces choses sont pires que les regrets, il te pousse au remord. Et quand tu regardes Abigaïl, tu ne peux t’empêcher de penser à Bob, que tu avais quasiment tué durant ces combats. Plus tard tu avais appris qu’Erza l’avait achevé, mais tu ne pouvais t’enlever le poids de sa mort sur la conscience. Ton visage pâli en un éclair de seconde alors que tes yeux ne quittent plus la jeune blonde du regard. Les larmes montant aux yeux. Tu n’avais jamais tué jusqu’à présent. Tu n’avais jamais eu un tel remord sur la conscience et quand tu regardes Abigail, tu ne peux t’empêcher de te juger avec le poids de tout Blue Pegasus sur les épaules. Tu t’en veux, tu t’en veux tellement… Tu restes immobile, et laisse la pluie te mouiller, te souiller tes habits, mais au fin fond de toi, ce que tu cherches est l’absolution. Mais tu n’avais jamais compris comment, appris à, pardonner. Encore moins à toi-même.
- Je… Je… J’ai rencontré un membre de Légion à Rhynal… Adrien… Adrien Campbell… J’ai réussi avec des alliés à le mettre en déroute, mais…
Tu craques finalement. Tu avais tout fait pour oublier cette histoire, mais tu peux mentir autant que tu veux aux gens, tant que tu veux à tes sentiments, tant que tu veux à tes ambitions, tu ne pouvais mentir éternellement à ta conscience. Tu es trop consciencieux, trop soucieux de ta morale, trop culpabilisant pour toi-même pour pouvoir fuir plus longtemps. Tu ne plus te tromper Jasper, tu as tué un innocent. Et c’est en regardant la femme en face de toi que tu le comprends. Tu as plus que tué une personne, tu as détruis une famille, une guilde, une guilde qui t’avait accueilli. Alors tu lâches tes larmes, pour peu que cela te soulage. La pluie tente de cacher la misérable personne que tu es à cet instant, mais même elle ne peut pas cacher la Vérité telle qu’elle est. Telle que tu te l’ais ancrée.
- Je… Je… Je l’ai tué. Je suis désolé. Je l’ai tué ! J’ai tué Bob… Je suis si désolé… Je ne voulais pas.. Mais... Pardon...
Tu ne sais pas comment va réagir Abigail, de toute façon, tu es devenu aveugle et tombe à genoux, le poids de l'absolution et de la culpabilité étant beaucoup trop forte pour un jeune homme aussi droit que toi. Aveuglé par la révélation que tu venais, par l’absolue conviction que tout était de ta faute. Tu ne voyais que toi, dans tes souvenirs, inlassablement, planté la larme de dieu dans Bob et le faire exploser, pour te sauver, sauver Arkhana. Tu n’arrives même plus à te convaincre que c’était pour la bonne cause. Tu avais tué. Et c’est, à cet instant tout ce qui t’importait.
"I may deceive others...but never myself. Though at times, the temptation is all too great."
Sujet: Re: La nuit nous appartient [Pv Abi] Mar 9 Fév - 19:29
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
SPECTRE
Dans la vie, il y a un détail gênant, ce quelque chose qu'on ne peut freiner. Il est impossible d'absoudre ses pensées, elles sont un parasite constants qui rongent et dévorent le vide absolu. Elles s'imposent comme des murmures, des échos de regrets, des éclats d'espoir parfois. Même les pleurs du ciel ne parvint jamais à les éloigner trop longtemps. Les pensées sont un organe aussi palpitant que le cœur et tout aussi tranchant qu'une lame. Jasper a l'air de beaucoup songer – Abigail n'arrive pas à mettre le doigt sur quoi. Les pensées sont tellement subjectives.
_ Non je n'ai pas vu ta sœur, Jasper. Ni ceux de Blue Pegasus depuis bien longtemps maintenant.
Il avoue avoir participé à l'attaque massive d'Ajatar Virke. Cette guilde est néfaste ; prônant des idéaux, qu'est leur but d'avoir répandu la misère, celle qui effleure les êtres ? Qu'ont-ils espérés en ôtant la vie comme si c'était un droit inéluctable ? Que cherchent-ils, au fond ? Il parle de Rhynal et la foulée d'Abigail se ralentit au fur et à mesure, son attention aiguisée. Bob était là-bas, lorsqu'il s'est fait faucher par Erza Scarlet. Son cœur rate un battement et une bile, aiguisée comme des couteaux, s’agrippe à sa gorge qui se noue. Elle pivote vers lui et remarque qu'il laisse la pluie s'imbiber de ses vêtements. Ses jambes se stoppent dans leur élan et elle pivote vers lui, très calmement. Trop calmement.
Que se passe-t-il pour qu'il se freine dans son élan, quelque chose semble le ronger de l'intérieur, comme une plaie qui le ronge à vif. Abigail connaît ce genre de blessures, elles sont invisibles mais indélébiles. Elles marquent les esprits à jamais. Il parle d'Adrien Campbell, un des lieutenants de Légion et la poigne d'Abigail se serre autour du manche du parapluie, imperceptiblement, sa mâchoire avec douceur se crispe légèrement. Ses tempes palpitent mais elle garde un contrôle de maître sur ses émotions. Elle a apprit à les gérer, les trier avec le temps, mais ce brasier de colère, ce désir brûlant de vengeance la hante et la hantera tant qu'elle n'y tira pas un trait définitif dessus. Parce que cette colère et cette vengeance ont un nom. Mégaira et Tisiphone. Celles qui traquent. Celles qui guettent. Celles qui tuent les crimes impunis.
Et enfin, la balle part et la perfore en plein cœur. Il avoue lui avoir porté un coup fatal. Abigail ne réagit pas. Elle ne dit rien. Pas même le souffle d'un soupir de colère ou d'un sanglot étranglé. Rien du tout. Elle n'entends même plus le bruit de la pluie. L'enclume de ses regrets pèse trop sur son âme et il tombe à genou, comme s'il réclamait quelque chose. N'importe quoi. Ses pas s'avancent vers lui et elle met son parapluie au-dessus de lui, avant de s'accroupir à sa hauteur. Un sourire triste s'affiche sur ses lèvres.
_ Ce n'est pas toi qui l'a tué, Jasper.
Elle pose sa main sur sa joue pour chasser ses sanglots comme une mère le ferait.
_ Ce n'est pas toi qui l'a rendu comme ça.
Elle remonta son doigt dans ses cheveux, elle a tellement l'air d'une mère aimante sur le coup.
_ Ce sont eux, c'est Légion qui l'ont rendu comme ça. Tu as fais ce qu'il te semblait juste parce que si ce n'était pas lui qui était tué, ça aurait été vous.
Elle avait dit ça avec une légèreté qu'elle ne soupçonnait pas. Comme si elle sait avec qui régler ses comptes, comme si – l'espace d'un instant – elle trouve la paix, comme si elle n'a plus rien à cacher. Il n'y a pas de rancœur dans sa voix, juste une immense tristesse.
_ Allez lève-toi, j'entends le tonnerre qui arrive. Allons-y.
Elle lui tends la main pour l'aider à se relever. La ville s'étend comme une pluie de lumières au loin, Abigail pivote la tête vers Jasper.
_ As-tu des renseignements quant à la magie qu'utilisait ce mage de Légion ?
Parce qu'il lui faut des informations sur eux. Parce qu'elle a besoin de rencontrer Adrien Campbell.
(c) AMIANTE
Sujet: Re: La nuit nous appartient [Pv Abi] Lun 28 Mar - 14:40
Jasper Féamor
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Titre : Jaspypy ♥ Crédit : La soeurette Et mon Grizzly pour tout <3 Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6339/35000) Mérite: (245/400)
Lanuit nous appartient Ft Abigail Phobos
Tu sens, malgré la pluie et les larmes qui coulent sur tes joues, à flot que tu ne peux même pas les différencier, sa main te la caresser avec douceur, et tu te laisses faire, comme un lionceau blessé se laisserait caresser pour panser ses blessures, et tu relèves lentement la tête tout en écoutant sa charmante voix s'immiscer lentement dans tes oreilles pour des paroles qui te font pas forcément te sentir mieux, mais t'offre, à défaut, la possibilité d'ouvrir les yeux et de contempler son visage compatissant à ta peine. Tu peux le voir dans ses yeux, tu peux le voir dans sa gestuelle et sa façon de parler, elle ne le fait pas uniquement pour t'aider à te sentir mieux, mais aussi pour te relever, et avancer, car au fond, avais-tu véritablement le choix ? Tu restes de longues secondes à juste la contempler et profiter de ses caresses, car cela faisait longtemps que tu n'avais pas senti la douceur d'une main te caressant le visage, la dernière fois, ce fut avec Alice avant ton départ...
Mais rien ne dure éternellement, et alors qu'elle évoque les raisons pour lesquelles tu as dû agir, tu revois la créature horrible qu'il était devenu, et les attaques incessantes qu'il a provoqué face à Arkhana et ta prise de décision, sans doute rapide diront certains, trop hâtive pour toi...
- Je... Je suis sûr qu'il y aurait pu avoir un moyen...
Tu te relèves avec elle et sous son "commandement". Car tu acceptes n'importe quelle demande qu'elle te fera faire. Tu avais enfin la possibilité d'au moins payer ta dette auprès de la guilde en te mettant à son service, si elle avait besoin de toi de quelques façons que ce soit.
- Oui... Tu as raison, avançons. Tu lui offres un très bref sourire avant de te relever et de la suivre, légèrement derrière tout de même.
Car il faut te l'avouer à toi même, le pardon de la guilde, des membres et autres étaient le pardon le plus facile à obtenir, comparé au pardon que tu devras t'accorder à toi même. Et tu y réfléchis pendant de longues secondes, complétement de nouveaux absorbés dans tes pensées, la voix d'Abigaïl résonne dans ta tête ainsi que sa question, qui te réveille.
- Hein ? Ah ! Sa magie ? Tu prends une seconde pour y réfléchir, mais difficile de l'oublier, sa magie des enfers, tu reprends donc quasiment du tac au tac. Sa magie est abominable, littéralement. Il invoque des zombies en combat, et si tu réussis à t'en débarrasser, il utilise une espèce de fils de barbelés qu'il peut manipuler à sa guise... C'est tout ce que j'ai compris, désolé, c'est pauvre comme info... Mais je sais une chose. Je suis parfait pour l'affronter ! Ma magie est sa bête noire ! Donc si jamais tu dois le défier ou autre, je t'en prie, fais appelle à moi, s'il te plait ! Je t'aiderai du mieux que je peux !
Tu hurles aussi fort que tu peux, car c'est tout ce que tu peux faire pour "l'obliger" à te laisser l'accompagner si jamais elle voulait lui faire face. Tu la fixais dans les yeux pour lui montrer toute ta détermination. Tu ne sais pas si ça marchera sur elle, mais tu te devais d'essayer.
Vous arrivez finalement à la ville que vous aviez de loin, et la lumière de celle-ci contraste totalement avec les ténèbres où vous étiez lorsque vous vous êtes retrouver. Malheureusement, tu n'avais aucune idée de la ville où vous êtes, et donc d'où se trouve l'auberge dans cette ville.
- On va où maintenant...? Tu as une idée de où se trouve l'auberge ici...? A moins que tu ais déjà quelques choses de prévus...
Tu ne savais pas du tout où aller et par où te diriger, un peu déboussolé et décontenancé par vote discussion de plus tôt. Tu t'es toujours cru fort mentalement, mais il faut croire que tu n'avais rien expérimenté dans le douleur de la souffrance morale, et tout les débris de verre dans lesquels se reflète ta personne qui se sont plantés dans ton cœur et ton âme dorénavant. A toi de découvrir comment les gérer.
"I may deceive others...but never myself. Though at times, the temptation is all too great."