La nuit tout les chats sont gris. Sans rien dire, j'avançais lentement pour alors aller à mon rendez-vous. Toujours à la recherche d'argent, j'avais accepté un entrevu avec une personne cherchant des hommes pour faire « affaires » et vu que je manquais d'argent, j'avais accepté. Bref, rendez vous classique dans une sorte de boite de nuit, à l'abri des regards indiscret. Un bar étant bien trop classique pour ce genre de parlottes. Bref, quoi qu'il en soit, j'étais là, dans cet endroit plutôt bruillant. La musique retentissait et moi, j'entrais Les gardes du corps m'obligeaient à donner mon arme fétiche, à savoir mon épée, mais bon, il me reste encore ma magie. J'avançais doucement vers une pièce mise à l'écart, le bruit se faisant moins puissant. Insonnorisé ? Voilà de quoi négocier dur. Alors que les gorilles continuaient à me suivre puis bloquer l'accès aux portes, je m'avançais doucement pour alors m'asseoir à une table. Lentement, de l'ombre sortait une petite personne, avec un cigare en bouche. Une personne se la jouant mafieux visiblement. Enfin bref, quoi qu'il en soit, vu ses bagues aux doigts, il a du fric et ça c'est du bon.. Je l'écoutais, lui qui se mettait face à moi, me jugeant du regard.

«  Bien on va aller droit au but jeunot... »

Rien que cette phrase, ça mettait dans l'ambiance. Encore un qui se croit pour un parrain de la mafia la plus côté au monde. Je soupirais pour alors m'installer confortablement, mettant mes jambes sur la table, prenant mes aises sur la table, montrant que j'étais aussi détendu que lui. L'homme semblait apprécier, à moins que ce soit pour de faux...

«  J'ai besoin d'un gars compétent capable de tuer pour mon compte sans demander pourquoi. Juste comment. Le meurtre doit être discret, simple, rapide, mais surtout... Sans accroches direct. Je veux du brûlé, du pendu, mais pas du coupé. Pas une seule trace de combat sur le corps, qu'on pense limite que ce soit un suicide... »
«  C'est dans mes cordes... »
«  Permettez moi de douter... Vous voir arriver avec cette épée limite fendoir... Vous ne semblez pas faire dans le discret.. »
«  Les apparences sont parfois trompeuses mister... »
«  Insolent... »

Je souriais narquoisement pour laisser planer un certain blanc. L'ambiance devenait pesante à la longue. L'homme me regardait curieusement. Intérieurement, je me concentrais, puis doucement, la température chutait dans la pièce, de la buée se formant sur les vitres, comme lors des périodes de gel. Mon sourire narquois aux lèvres, je laissais filer quelques tirades.

«  Cela vous convient-il ? »
«  J'ai parlé de meurtre indirect... »
«  C'est bon... Je ne le toucherais pas, mais il mourra pour sûr... Combien c'est payé ? »
«  Ce qu'il faut... Faite avant de fanfaronner.... La cible se baladera demain dans une ruelle simple, alors tâcher de le choper à ce moment, sans quoi, on se reverra changer de cible si vous voyez ce que je veux dire.. »
«  Oui oui... Mais pourquoi vouloir le tuer ? »
«  … Vengeance, cet hijo de **** a osé voler la femme pour qui... Enfin bref... Je vais le tuer puis basta... Vous ne savez rien ».

Si je voyais ? … Bien sûr..

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La soirée était passé, maintenant, nous étions le jour J, dans une ruelle bien précise où peu, pour ne pas dire personne, passait. Je me trouvais là, tapis dans l'ombre attendant le bonhomme en question. Une personne aux cheveux blanc. Décidément, tuer n'est pas une chose facile, du moins, quand on a un minimum d'être. Soupirant, je laissais le bruit de quelques pas se faire entendre. L'homme visiblement arrivait et ça allait être sa fête. Il passait devant là où j'étais caché, puis une fois passé, je m'avançais derrière lui, celui-ci se retournant. Je lisais dans ses yeux rouges, la peur et l'acceptation. Visiblement, il n'était pas inconscient de son sort et savait qu'il avait des gens au cul. Je m'avançais pour alors arriver face à lui. Face à face, nous nous regardions, l'homme semblant hésiter à prendre la parole.

«  Bon... »
«  … J... J »
«  Rassurez vous... ça ne fera pas mal... »

L'homme me regardait encore, apeuré, pétrifié, ses insctint revenaient à la surface. Dans ses yeux, je le voyais bien. Pas question de le laisser s'échapper. Aujourd'hui, mes mains seront de nouveau couverte de sang, du moins, j'aurais une vie en dette. Me concentrant, j'abaissais la temperature en me concentrant uniquement sur lui, qu'il souffre bien du froid. C'est alors qu'il fit ce à quoi je m'attendais. Tenter de fuir. Préparé au coup, je me dépêchais de lui lancer un objet simple... Trois poids liés à une corde. Le tout pour l'immobiliser. Je m'approchais alors doucement, l'homme à terre, je soufflais pour alors lui dire.

«  La mort n'est que le prolongement de la vie... Méditez là dessus et dites vous qu'il n'arrivera rien à votre femme... »

Suite à ces mots, j'annulais la température pour me concentrer. Le temps passait, d'une main, je le maintenais au sol, de l'autre, je me concentrais un maximum durant dix bonne minutes. Soudain, une sorte de boule de feu se créa dans ma main libre. Je le regardais le sentant tenter de se libérer en vain. Doucement, j'approchais la boule, celle-ci dégageant une forte chaleur pour l'homme puis lors du contact, je colla ma main à son dos. Dès lors, la boule entra dans son corps produisant une telle chaleur qu'il brûlait de l'intérieur. Le corps commençait à brûler sérieusement, se désséchant. Une fois réduit en simple momie, je venais à prendre les habits pour effacer toute trace ou empreintes, puis je disparu, ramenant ceci au « patron ».

L'homme ainsi vengé, je pouvais enfin m'en aller tranquillement, ayant ma paye, des contacts dans mes répertoirs, puis basta. Désormais, j'avais une idée, faire courire un nom dans les rues. Histoire que je puisse atirer du monde à moi. Ô que ce serait plaisant ça.... Bon ou mauvais, qu'importe, tant que je reste moi même.