La fin du trajet s'était terminée dans le silence. Sa jeune endormie sur la banquette en face, lui assis de l'autre côté, ayant sorti des papiers de sa valise. Atios était occupé de ce côté-là. Il avait tant de chose à faire... sortant un crayon, il griffonna de longues heures. Mais il ne perdit pas une miette du spectacle à l'extérieur. Par la lucarne de la place où ils étaient assis, le paysages qui s'offraient à eux au gré des rebonds sur les rails était un vrai délice pour les yeux. C'était peut-être ça, la magie de l'hiver. Certes, certes, le train s'était rafraichi et Atios crut bon de mettre une couverture sur sa coéquipière pour prévenir cette fragile demoiselle, semblable à une fleur, pour éviter qu'elle ne tombe malade. Les conditions en mers seraient déjà assez durent comme ça. Et la nourriture n'était terrible non plus. Il se nourrissait plus de fruit que de viande, car celle-ci venait, en général, de la pêche. Et les poissons, ce n'étaient pas non plus son met le plus aimé. Le paysage tantôt blanc, avait virer à l'orange et s'assombrissait graduellement. Mais ce qu'Atios trouvait le plus merveilleux, c'était toute ces lueurs orangées, témoignage de la vie humaine, ainsi que les fumées grises s'échappant des cheminées; Cela rajoutait un certain cachet à Fiore en hiver. La neige ne s'était pas arrêter une seconde de tomber. Les hivers étaient assez rude par ici. Il se souvient, un ans plus tôt. Magnoria, 5h du matin. Que de souvenirs. S'il faisait le bilan depuis ce point, il avait clairement vécu des tas de choses. Il soupira. Il manquait un bon feu de cheminé pour qu'il s'endorme. Mais enfin, Harujion, ses mouettes, ses bateaux ( les premiers moteurs à vapeur continuait de côtoyer les navires (commerciaux pour la plupart) en bois, plus rapides. ) et son activité autant criminelle que légale qui ne s'éteignait que partiellement vers 2h du matin.

Haurjion, noeud commercial de Fiore, point stratégique car seul grand port de la région. La marine nationale de Fiore y était toujours stationnées, pour des raisons évidentes. En effet, si un jour un blocus avait lieux, il faudrait alors se contenter des routes commerciales au sol. Ce qui en général signifiait ... pas grand chose. Mais le plus triste dans Harujion était ses histoires d'esclavagismes. Malgré que ce soit interdit à Fiore, Atios avait déjà démanteler deux réseau Bosciens. Et il soupçonnait que d'autres se soient installer pour remplacer ceux-ci suscités au dessus. Malgré les douanes, certains haut mages de Bosco, en général des pachas qui vivaient sur un empire esclavagiste lucratif, avait moyen de corrompre les fonctionnaires plus zélés. Harujion était sûrement la ville la plus corrompue. Il était fort possible que ces rats de Purple Blugloss s'y soit installer. Comment avait-il entendu parler de cette guilde illégale ? Oh, à force de devoir nettoyer les quartiers les plus malfamés, on finissait par entendre des choses. Oh, rien de précis. Mais Purple Blugloss lui était arrivé aux oreilles qu'une fois. Il n'en savait pas plus. Chef inconnu, membres inconnus. Mais ils avaient sûrement des oreilles et des yeux partout... comme la plupart des guildes. Sauf peut-être Fairy Tail, qui était occupée à ... picoler dans le quartier général de la guilde. Oui, Fairy Tail n'était pas une guilde qui avait une vocation sérieuse à part prendre du bon temps dans la Grande, GRANDE famille de Fairy Tail. Une vocation somme toute... assez sympathique. Mais incompatible avec lui.

Quant à Silver Fang, il fallait avoir conscience qu'ils faisaient pas mal de grabuge. Eux, pas besoin de les chercher très loin. Quand il y à un massacre, un détournement de trains, des meurtres froid et dégoutant ... en général c'est eux. Parmi les rumeurs, ils avaient même des démons sous leurs ordres. Il n'y avait pas grand chose à rajouter sur eux. Peut-être cachait-il quelque chose... mais dans ce cas, ils le cachaient bien. C'était peut-être même fou de croire qu'ils étaient animés par autre chose que l'envie du chaos et d'obéir aux plus sombres instincts primitifs qui pouvaient habiter les êtres vivants doués d'intelligence. Quant à Légion ... Eux pour être connus, ils l'étaient. Il reposa sa tasse de Cappucino. Ses lettres de comptes-rendu pour le conseil était fini. Il aimait très peu bosser avec eux. Mais bon. Tout ce qu'il fournissait était relatif à ses propres découvertes Rien en rapport avec Fairy Tail. C'était notamment pour aider le conseil à empêcher les esclaves d'êtres vendues en Fiore ou être réexpédié en Bosco. Il n'aimait pas le conseil. S'il n'arrivait pas à fonder sa guilde, il irait peut-être travailler là-bas. Peut-être. Cela l'embêterait vraiment, mais ça lui permettrait d'enquêter sur la teneur de cet organisation depuis l'intérieur. Il y avait tant de chose à faire ... mais le conseil ne serait pas fait pour lui. Déjà, il imaginait travailler avec certains de ces membres : Certains étaient obsédés par leur promotion ... ou d'autre, par les stupides lois émise par le conseil... Cesus Nero ... Juste songer un jour à l'appeler Chef, Monsieur lui donnait envie de jeter sa tasse par la lucarne.

Il ouvrit sa valise et sorti une cape à capuche qu'il revêtit. Il faisait froid de toute façon. La jeune fille dormait paisiblement en face de lui. Elle était très mignonne quant elle dormait. Elle faisait la taille de la banquette, il en était certain ! Alors que lui, il avait dû mal à placer ses jambes sous la table. Être grand n'était pas toujours très pratique. Il posa ses bras sur la table. Puis sa tête. Il se sentait fatigué. C'était rare pour lui. Depuis quand n'avait-il pas ressenti l'envie de s'endormir aussi sereinement ? Elle l'apaisée, a dormir comme ça. Mais le sifflet le tira de la torpeur grandissante. Il se releva, bailla discrètement sous sa main. Avait-il dormi ? Ou avait-il penser de longues minutes, à demi endormi ? Il ne pouvait le dire, il n'avait pas regarder sa montre de gousset avant de poser sa tête... ni après. Comment réveiller la marmotte rose qui dormait sur sa banquette ? Il se gratta la tête. Avança sa main. Quand, pour la dernière fois, il avait oser toucher quelqu'un ? Sa main avait plus l'habitude de la garde d'Excalibur et de mettre des coups de poing que de toucher aussi docilement quelqu'un. Il attrapa la main de sa jeune amie et la réveilla avec douceur. Il espérait qu'elle ne lui en voudrait pas trop.. Il rangea la couverture dans sa valise, jeta les brouillons de lettres et les papiers de sucre, puis ils s'approchèrent des sorties du compartiment.

Le quai du soir était inondé par les gens. Les trains de nuits allaient arriver. Certains partaient pour les pays voisins, d'autres pour Crocus. Il attrapa la main de Cäcilie pour pas la perdre (quoi qu'avec des cheveux roses ... ( Il faut tout de même être prudent, il faisait nuit.) dans le flot des gens qui montaient et descendaient. Il la lâcha dès qu'il pu. Pas habituer à tenir la mains d'un autre être humain. De toute façon, quand il s'agissait de vivre près des autres, ses habitudes étaient proche de zéro. Ils arrivèrent dans des rues sinueuses et il dit sa jeune amie d'enfance de bien le suivre. Les quartiers proches de la gare n'étaient pas malfamé, mais sait-on jamais. Et Haruijion est une ville assez grande. En suivant divers routes, ils arrivèrent au lieu du rendez-vous.

- La truite évidée. Charmant hein ? dit-il à l'intention de sa jeune amie, même si elle ne saisirait peut-être pas la blague. Quand Atios ouvrit la porte. Il dévia un projectile volant, ce qu'il identifia comme une chope. Elle fut renvoyé sur une table et un poivrot lui souffla un "hic, merci vieux...". Il avait l'habitude de la consternation qu'une taverne pouvait lui offrir. Soupirant, il fit un pas en arrière, au risque de bousculer sa jeune amie. Il enleva sa cape et lui fit enfiler. Oui, parce que si elle rentrait dans ce temple des pires côtés masculins, elle se ferait reluquer par tout les mâles de l'assemblé (98% de clients. 30% des employées). Les serveuses vivaient cette douloureuse expérience chaque jour au cours de leur boulot. Une infâme odeur de poisson venait du cellier de la taverne. Chouette, ils allaient bien dormir. Le capitaine s'avança vers eux, invita Atios à boire une bière qu'il déclina. Il ne buvait pas d'alcool. Atios présenta sa jeune amie à voix basse. Son éloquent regard dissuada son commanditaire de faire des commentaires supplémentaires quant au fait qu'une jolie et jeune demoiselle se retrouvait dans ce qui pourrait s'apparenter pour elle à un tripot.

- Mon équipage et moi nous nous reposons. Nous partirons demain aux premières aurores, mais soyez là un peu avant. Je vous ferai le topo dans le navire. Le tavernier, Roger, comme vous m'avez demander, à pris vos réservations et à fait de son mieux pour nettoyer les chambres.

Oui, Atios avait utiliser un service de livraison rapide pour envoyer une petite somme (quelque chose d'assez gigantesque pour le tavernier) pour réserver les chambres et les faire astiquer et reluire. Il n'avait rien contre la rusticité de l'auberge, mais avoir un certain confort avant ce genre de mission était un plus pour les réussir. Le porteur de l'épée s'excusa auprès du capitaine, expliquant leur long voyage et invita sa jeune amie à monter se coucher. Il lui expliqua rapidement que si elle voulait aller en bas, elle pouvait venir frapper à sa chambre. Atios, à l'intérieur de celle-ci, se jeta sur son lit. Il ouvrit en grand la fenêtre pour aérer et mieux contempler le ciel. Tant d'étoiles. Il se souvenait de sa défunte mère. Sous ce même ciel étoilé, elle lui chantait cette chanson d'amour et de paix. Quand il s'en souvenait, il regrettait tant... que ce ne soit pas réalisable. Les gens ne se pardonnaient pas. Les gens, jamais, ne s'était arrêter de se blesser. Il referma sa fenêtre. Il se posa contre son lit, dos au mur. Ce soir, il avait besoin de se rappeler de cette chanson. Il n'avait pas une voix pour ça. Mais chanter était un droit de tous. Et avec le brouahaha du dessus, personne ne l'entendrait. Donc il se mit à chanter, faiblement. Puis sa voix devint plus forte. Jusqu'à atteindre un timbre audible par sa voisine de chambre. Quand il eut fini, il s'en rendit compte. Rouge de honte, il ne dit plus un mot de la soirée. La lune se reflétant dans sa chambre, il contempla l'astre lunaire avant de s'endormir.

Cinq heure. Il prit sa douche. Une fois rhabillé et sec, il alla frapper chez Cäcie pour reprendre sa cape. La taverne était vide, à l'exception près de quelques alcooliques dans un état comateux post-beuverie. Puis ils se rendirent sur les quais et le capitaine leur présenta son vaisseau, L'Elizabeth. Un sacré bateau, dont les marins prenaient soins depuis trois heure du matin. Le moins qu'on puisse dire c'était qu'être Marin était très ... prenant. En suivant le capitaine, ils allèrent en cale ou d'énormes boites de bois étaient stockées. Cäcilie posa ensuite, sur le pont, des questions très pertinente :

" Excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais m'informer ... Quels sont les dangers qu'encourt cette cargaison ? Avez-vous déjà subi des attaques de ce genre avant que nous intervenions ou avez vous décidé d'être préventifs ? "

- Eh bien, dans les eaux territoriale de Fiore, c'est assez calme. Par contre, une fois en dehors... nous sommes en enfer en tant que marchands. Les pirates, les esclavagistes ainsi que les monstres marins... Nous nous dirigeons vers Bosco. Pour la journée, tout devrait bien se passer. Par contre, cette nuit, je pense que nous serons attaqués. J'ai des canons sur le navire, mais je compte sur vous et votre compagnon pour assurer que ma cargaison arrive à destination.. Il prit le temps pour baisser un oeil satisfait vers le plancher, en direction la cale. Quelque chose d'assez dégoutant était inscrit sur son visage. Elle est ... très précieuse.

Eh bien, dans les eaux territoriale de Fiore, c'est assez calme. Par contre, une fois en dehors... nous sommes en enfer en tant que marchands. Les pirates, les esclavagistes ainsi que les monstres marins... Nous nous dirigeons vers Bosco. Pour la journée, tout devrait bien se passer. Par contre, cette nuit, je pense que nous serons attaqués. J'ai des canons sur le navire, mais je compte sur vous et votre compagnon pour assurer que ma cargaison arrive à destination.. [...] Elle est ... très précieuse. Bosco, maintenant qu'il en parlait ... Je me souviens avoir lu quelque chose à propos de Bosco, mais pour le moment, je ne pouvais pas m'en rappeler de quoi il s'agissait. Ma tête était remplie de références, mais sur le coup, un trou de mémoire m'empêchait de ressortir le contenu associé a Bosco, je sais que c'est un pays voisin de Fiore. Mais pour l'instant, je crois que c'est la seule chose dont je pouvais encore me souvenir. Mais je ne pensais pas que cette mission nous cachait quelque chose, donc je continuais de visiter le bateau accompagnée d'Atios. Apparemment, il n'y aura rien tant que nous n'aurons pas quitté les eaux de Fiore, alors, il fallait profiter de ce moment pour nous préparer. Je ne savais pas tellement quels préparatifs nous aurions a faire, alors je demandais à mon camarade ... Dites Atios-dôno, avons-nous besoin de faire certains préparatifs ? Je me sens peu rassurée pour cette mission ... Avez vous des conseils a me donner ? Spoiler:

Les monstres marins, c'était gérable dans la mesure du possible. Les pirates et les esclavagistes aussi. Il y avait peu de chance que le chargement soit assez précieux pour qu'un mage-esclavagiste de Bosco ai décider de dépêcher plusieurs navires pour les attaquer. Du moins il l'espérait. Il fallait faire confiance en cet Homme qui dirigeait le navire. Il aurai pu fouiller l'esprit du dit capitaine, mais en public, c'était trop risqué. Il fallait attendre un tête à tête avec lui pour pouvoir utiliser ses artifices magiques. Le capitaine du navire ne semblait pas avoir une volonté très puissante. Mais le titan de bois était dirigé d'une main de fer par un nombre de marins assez faramineux. Et le problème c'est qu'avec ce genre de mission, impossible de savoir quand l'ennemi frappera. Donc il est difficile de pouvoir se préparer à un assaut. Il y avait toujours les obligatoires. Atios demanda au capitaine de vérifier que chacun de ses marins possédait un braquemart ou une épée sur lui. Malheureusement, il ne pouvait faire plus. Il fallait attendre que le convoi soit attaqué.

C'était en général le plus nocif pour le calme et le plus dur psychologiquement. Attendre, sans savoir quand est-ce que tout basculera. Et ensuite, avoir la force de réagir. Correctement. Il ne fut pas surpris, d'entendre Cäcilie de lui demander des conseils. Que pouvait-il lui donner comme conseil ?

- Déjà. Attendre calmement. Nous savons qu'il y aura une attaque, mais il est impossible de deviner quand. Enfin, je ne pense pas que tu puisses faire de la magie divinatoire et moi je peux te certifier que je ne suis pas devin. Néanmoins, garder son calme et attendre patiemment aide beaucoup quand le drame arrivera. Le sang froid aide à mieux réagir. Atios fit une pause. Excalibur était de biais entre ses bras et jambes, alors qu'il était dos contre un bord du navire. Ensuite, toujours garder une arme près de soi. Et se faire confiance. Si tu as besoin d'aide, appel-moi. Et n'abandonne jamais.

Atios n'aimait pas l'atmosphère cachotière qui régnait sur le navire. Il sentait que quelque chose de mauvais allait se produire. Il fit signe à Cäcilie de venir s'asseoir à côté de lui. Et puis il s'endormit, comme si de rien n'était, à côté de sa camarade de guilde. Il fallait bien qu'il trouve un moyen de passer le temps. Mais il se réveilla en sursaut. Impossible de savoir combien de temps il avait dormi. Le ciel était sombre. Les vagues étaient un peu plus sauvages. Et ... ils étaient à l'arrêt. Atios, Excalibur en main, alla voir un membre de l'équipage. Qui dormait à poing fermés. Le porteur de l'épée se rendit compte que c'était l'équipage en entier qui s'était endormi. Mauvais présage. Atios réveilla l'Homme qui se mit à grimper sur le mat pour sonner l'alerte. Il fallu bien dix minutes pour réveiller le navire en entier. Les canonniers à leur postes, Atios alla voir Cäcilie.

- Je suis presque sûr qu'une embuscade est en cours. Reste ici et fait de ton mieux .. j'arrive. dit-il. Deux ailes d'anges lumineuses apparurent dans son dos. Atios s'éleva dans les airs et s'enfonça dans l'opaque et épais brouillard. Il avait eu raison. Quatres navires, drapeau pirate levé, s'avançait dans la brume, vers eux. Sur l'un d'entre eux, un pentagramme tracé à même le bateau lui indiqua la provenance du brouillard. Les malfaiteurs bosciens le pointèrent du doigt quand Excalibur se mit à rayonner. En effet, la brume ne dissimulait pas la lumière dorée, qui fut visible par les assaillants, Cäcie et le navire qu'ils devaient protéger. Atios tira le rayon de lumière chargé sur le navire d'où provenait la brume. Le chef du convoi ennemi n'eut le temps que de jurer. A travers la brume, un son puissant, comme un coup de tonnerre suivit d'une explosion, retentit. Une colonne de lumière dorée s'éleva au travers du brouillard.

Tout le monde était sur le pied de guerre. Mais Atios ne pourrait couler successivement tout les navires de cette façon. Il n'était pas encore très fatigué, mais il allait devoir revenir aux bonnes vielles méthodes. Il s'approcha près de la coque d'un navire qu'il transperça. L'eau allait faire le reste. Mais il allait tout de même devoir occuper les marins adverses pour éviter qu'ils ne tentent de colmater la brèche. Il se posa sur le navire, au milieu des regards haineux et médusés. Et commença son ballet mortel. Hélas, notre jeune porteur ne peut-être partout. C'est pourquoi deux autres navires s'approchèrent, le pavillon menaçant, du navire qu'ils devaient protéger. Malgré les efforts des marins alliés, ils ne purent qu'ébrécher légèrement la coque d'un des navires, et se retrouvèrent pris à l'abordage en sandwitch alors qu'Atios, était sur un navire devant. Le brouillard se levait lentement, mais restait tout de même assez dense, ce qui avait nuit à la précisions des bordées de tir de canon. Les grappins et les échelles, l'abordage était lancer.

Des pistolets rudimentaire et les braquemarts étaient de mise... Et une violente mélée s'engagea autour de l'amie d'enfance d'Atios. Comment allait-elle faire pour s'en sortir, face à ces marins moustachus à l'air pas très sympathiques ?

HRP : J'espère que ça t'inspirera, j'ai essayé de faire en sorte que ^^"..

Les conseils que me prodiguèrent Atios-Dôno furent précieux pour la suite. Je savais que je manquais certainement de "présence" dans les situations difficiles. Pour faire un résumé de ce qu'il m'a conseillé, il m'a demandé de garder mon sang froid. C'était une qualité nécessaire à cette configuration là puisqu'on ne pouvait pas savoir de quelle direction l'ennemi dont ne nous connaissions pas l'identité ou la nature pouvait surgir tout d'un coup. Le sang froid était donc l'une des qualités nécessaires, mais d'une certaine manière, je sentais la peur m'envahir. Je n'avais jamais été sur un bateau et ses balancement m'intriguaient un petit peu. Ils contribuaient au stress que je ressentais déjà. Cette mission avait l'air vraiment difficile .. Peu d'informations, et un cadre plutôt suspect selon moi .. Je recherchais dans ma tête cette information sur Bosco que j'avais déjà auparavant lue dans un livre, mais les mouvements incessants du navire m'empêchaient de véritablement me concentrer. Je sollicitais plus mes sens pour ne pas faillir dans le malaise que ma mémoire pour rechercher une connaissance particulière. De plus, je n'avais jamais été confrontée à des situations sérieuses, si une fois avec Kôta-Dono, mais il fallait dire que ma performance n'avait pas été honorable. J'ai abandonné Kôta-dono alors qu'il affrontait un puissant ennemi. Il aurait pût être gravement blessé et je n'aurais pas été là pour le soigner.. N'était-ce pas cela que nous enseignait Makarov-Sama, de toujours s'entraider les uns les autres ? Et de rester unis ? Pourtant, cette fois là nous avons eu une approche différente, nous nous étions séparés pour chacun remplir son propre rôle. Je savais que la complémentarité était également compatible avec les dires de Makarov, mais est-ce qu'elle en vaut la peine lorsqu'elle consiste à laisser une personne seule face à un danger que l'on ne peut affronter ? J'étais plutôt confuse à propos de cette notion à l'instant présent, mais je devais faire de mon mieux pour protéger le navire. Tout cela pendant qu'Atios-dôno, lui survolait le ciel. Plusieurs actions se succédèrent suite à cela, il semblerait que le pire s'était produit. Nous étions tombés dans une embuscade. Atios-dôno fit de son mieux pour retenir à lui-seul un navire. Cependant, deux autres navires collaient la cargaison qu'il fallait protéger. Le combat se déroulait sur deux fronts. Paniquée, je ne savait pas tellement comment s'organiser. Les marins disponibles sur son navire me fixaient d'un air a me demander des directives. C'était probablement Atios-dôno qui était le plus qualifié à cela. Je ne savais pas quoi répondre et je scrutais mes marins très rapidement avant de crier timidement .. Cäcilie Frieda : « Divisons le groupe en deux parties, une pour chaque front, et ... Faites de votre mieux. Je vais vous aider du mieux que je peux. » Il y avait une quinzaine d'hommes pour chaque navire ennemis qui nous abordait et notre équipage n'était constitué que d'une vingtaine d'hommes. Nous n'avions pas l'avantage de la supériorité numérique ... Je m'était retrouvée seule face à face à un pirate qui avait réussi à se faufiler parmi les foules de combattants et savait pertinemment que moi également, j'allais devoir me battre .. Mais c'était réellement le premier face-à-face à l'épée que j'avais réellement fait. Et là, j'essayais de me souvenir des conseils de Siegfried, à propos du maniement de l'épée. Ils ressemblaient également aux conseils d'Atios-dôno, je devais rester calme et étudier attentivement ce que faisait l'adversaire. Il charge, préparant son épée pour un coup massif. Je fais un bond en arrière en me couvrant de mon épée pour éviter d'être touchée. Je sens les vibrations d'air causées par ... Le mouvement de l'épée ? J'en juge qu'il dispose d'une force assez impressionnante ... Devrais-je utiliser ma magie ? Le temps que j'hésite, il en profite pour asséner un coup de son espadon sur ma fine épée. Nos deux armes s'entrechoquent, mais étant trop faible, il parvient à me projeter loin vers l'arrière. J'essaie de me relever au plus vite, et ayant du mal, je lui laisse involontairement le temps de charger de nouveau. Que faire ? ... Je n'ai pas assez de force pour vaincre un pirate de cette envergure ... Je dois utiliser ma magie. J'ai l'impression que je sais comment le surprendre ... Il arrive ... Maintenant ! Light Uirtutis Je n'avais pas vraiment besoin d'incanter, mais les effets de ma technique seraient réduits. Cependant, cette technique crée un flash lumineux lorsqu'elle s'active, qui surprend l'adversaire. Je peux utiliser cette opportunité pour le désarmer en concentrant toute ma force sur une seule attaque qui éjectera l'arme de l'adversaire. Avec mon sabre lumineux capable d'infliger des attaques chaudes, je frappais dans son espadon. J'ai eu l'impression de toucher ses doigts, mais seulement après coup. Son épée est tombée dans les abysses de la mer. La plaie sur les doigts du pirate était bien visible, mais la vertu de l'attaque de Cäcilie, c'était que son attaque cautérisait automatiquement les plaies adverses pour éviter toute effusion de sang ... Cäcilie Frieda : « Vous êtes désarmé ! Rendez vous sur le champ ! » « Moi ?! Me rendre, j'ai ma fierté ! Je ne me ferait pas battre par une gamine ! » Des gouttes rouges jaillirent de son dos. Ce n'était pas moi la responsable. Je ne l'avais pas tuée. Un pirate de notre camp l'avait achevé pour moi. Il me regarda un instant tandis que mes yeux à mois étaient grand ouvert par l'étonnement. C'était la première fois que je voyais quelqu'un assassiné devant moi, sous mes propres yeux. J'ai du comprendre un "N'hésitez pas à tuer ces vermines 'demoiselles". J'étais restée fixée plusieurs secondes sur le cadavre avant d'évaluer la situation du champ de bataille. Les fronts avaient l'air assez stable .. Mais si je ne pouvais aider par les armes ... Peut-être que les mots auront leurs effets ... Cäcilie Frieda : « N'abandonnez pas ! Repoussez l'ennemi ! » Les combats redoublaient d'ardeur pour notre côté. Les combattants avaient l'air motivés. Et moi, j'avais suivi les conseils d'Atios-dôno. Celui de ne jamais abandonner ... Et celui de faire au mieux pour garder mon calme. Cependant j'eus une idée qui pouvait peut-être changer la donne ... Cäcilie Frieda : « Couvrez-moi ! » C'était maintenant que je devais jouer mon rôle, celle d'une supportrice qui aiderait ses compagnons au mieux. J'utilisais ma magie vertueuse pour soigner un à un les blessures superficielles de chacun de mes alliés et dans un effort titanesque d'endurance, je donnais tous les soins que je pouvais. Je n'incantais pas pour économiser le maximum d'énergie magique afin de pouvoir soigner le maximum de personne le plus rapidement possible. Sanatio Uirtutis C'est ainsi que progressivement, nous avions pratiquement vidé les deux bateaux qui nous attaquaient, mais je commençait à fatiguer et ma magie refusait de répondre. Je ne pouvais plus tenir, et j'étais en extrême danger. Je saurais à peine me défendre face à une irruption soudaine ... J'essayais de me relever, de souffler, de ne pas abandonner. Mais mon corps refusait de m'obéir ... Qu'allions nous faire ? ... Est-ce là la limite de ce que je peux faire pour aider les autres ? ... Seul un miracle pouvait nous sauver maintenant ... J'ai failli ...