| Sujet: Quand 3 bouffons apprenent à leur maître qu'il a une armée Mar 13 Mar - 22:28 | |
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| Acte 2 de l'histoire de Caedes.
La tempête qui avait éclaté dura deux jours. Caedes n'ayant aucune obligation à l'extérieur préféra rester au chaud et au sec. Pendant ces deux jours à huit clos, l'hôte s'entraînait à la maîtrise du Darkness. C'est ainsi qu'il apprit à créer des objets simples de la vie de tous les jours. Plus que la création même, il essaya de saisir la durée de vies des objets. Il n'y ait pas réellement arrivé, cela varie trop d'un objet à l'autre et selon des paramètres qui semblent lui échapper. Seuls les objets qui restent directement en contact avec lui semblent avoir une durée de vie illimité. Caedes s'est plus amusé à créer une multitude d'objet, une infinité. C'est au milieu d'une centaine de tasses de café qu'il a remarqué que certaines disparaissaient. C'est à force d’expérimentation qu'il comprit: L'hôte pour maintenir ses objets en existence devait aussi maintenir un lien mental. Il ne devait oublier aucun objet qu'il avait crée. S'il oubliait un objet, il disparaissait.
L'hôte fit une autre découverte théorique: La résistance des Ténèbres à la lumière. Il n'avait pas eu l'occasion de voir pendant ces deux jours toute l'étendue du danger que représentait la lumière naturelle . Il pu juste constater que la lumière de la foudre n'avait aucune répercussion. C'était bien plus complexe concernant la lumière artificielle. Par défaut, elle ne gênait pas le Darkness. Ceci dit, il senti que dans une pièce pleinement dans la lumière, où aucune ombre ne subsistait, les ténèbres hurlaient de douleur sans pour autant régresser. Caedes constata ceci dans la petite salle de bain, en allumant les deux lumières. C'était donc une situation bien réduite, mais il sentait qu'il devait se méfier d'un bain de lumière artificielle pleinement dirigé contre lui. Enfin, avec son briquet allumé vers son doigt recouvert de ténèbres, il constata que le feu aussi, exerçait un pouvoir sur le Darkness. Il ne faisait pas nécessairement régresser la matière, mais l'élément brûlant faisait hurler de douleur les ténèbres, bien plus qu'un plein de lumière, et Caedes en souffrait derrière.
Cependant, l'hôte était aussi très curieux de connaître d'avantage ces Darkies… ces espèces de gobelins difformes, qui se disent être ses serviteurs. Caedes voulait surtout connaître leurs capacités. Il avait déjà repérer Abdul, qui ne manqua pas de débarquer dès que Caedes l'évoqua mentalement. Il pensa aussi à Baleine, qui lui avait rendu service avec les gosses. Baleine apparut… en toge romaine. Passé la surprise, il se rappela aussi d'un Darkie lors du meurtre de son oncle qui semblait être le chef. Il apparut, droit tête haut, en faisant la salut militaire: "Colonel au rapport, chef!". Caedes s’allongea sur son lit, quand le Colonel se tenait devant lui, au sol, toujours droit comme un "i". Abdul lui était à la fenêtre, jouant avec sa "casquette". Baleine quant à lui s'étala sur le petit bureau au fond de la salle.
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Caedes : «Bon expliquez-moi un peu… Déjà, présentez-vous. » |
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Le Colonel : «Je prends les devants chef!! Vous pouvez m'appeler par mon rang, car il est ma seul raison de vivre! Je suis le colonel, chef! Le colonel de votre armée! Le bon à rien en robe là-bas, appelez-le Baleine. Enfin, le rebelle à la fenêtre se fait appeler Abdul! » |
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Abdul : « Rebelle toi-même hey ho!» |
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Caedes : «Pourquoi tu le dis "rebelle"? » |
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Le Colonel : «Il refuse de participer aux batailles que nous menons pour vous! Il se contente d'exister, on ne comprend pas ce qu'il fait ici en fait! Pourquoi vous l'avez créer d'ailleurs? » |
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Caedes : «Je n'ai crée personne je vous ferais dire! » |
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Abdul : «Je suis de la même origine que toi Colonel! » |
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Caedes : « "Même origine" dis-tu? » |
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Abdul : «On est une dizaine de Darkies précurseurs. On pourrait presque dire que nous sommes là depuis la création même du Darkness, avant même qu'il ne s'immisce dans le premier hôte. Bien sûr, nous sommes inférieurs à lui, mais nous sommes essentielles dans le fonctionnement de l'entité. » |
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Caedes : «Donc vous trois... vous êtes des précurseurs? » |
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Baleine : «Vous êtes au courant que je comprend rien de ce que vous dites depuis tout à l'heure? » |
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Le Colonel : «Non. Baleine est une création d'un de vos ancêtres, que j'ai décidé de garder et de développer car il fait très bien les diversions. Je suis précurseur. Et si Abdul le dit… » |
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Abdul : «Je le suis je te dis! » |
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Baleine : «N'empêche que tu fais jamais les courses! » |
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Le Colonel : «Ferme ton gueule Baleine! Tu embrouilles le chef! » |
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Caedes : «Bon admettons. Et où sont les huit autres? » |
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Le Colonel : «Ils n'ont pas à se manifester. De plus, avec tout le respect que je vous dois , ils videraient vos réserves de magies en un clin d'œil. » |
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Abdul : «Ouais mon pote, tu sais peut être épater des gosses, mais le Darkness se marre bien en attendant. » |
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Baleine : «Tiens, en parlant d'ça... » |
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Le Colonel : «Tais-toi Baleine! C'est à se demander pourquoi tu es là. » |
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Caedes : «C'est moi qui l'ait invoqué. Vous êtes les trois seuls Darkies que je retiens pour l'instant. Bon soit soit, on reparlera des précurseurs un peu plus tard. A part ces 10 là et Baleine, combien vous êtes? » |
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Abdul : «C'est une question sérieuse mon pote? » |
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Le Colonel : «Nous sommes une infinités chef. Nous sommes vos créations, de la même manière que vous avez passé ces deux derniers jours à créer des tasses de café et des épées. » |
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Caedes : «Et alors je peux inventer n'importe quoi? Un mécano? Un cuisiner? » |
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Baleine : «Un clown? C'est déjà fait. » |
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Le Colonel : «Tu me feras 100 pompes! » |
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Baleine : «Mais je suis même pas capable d'en faire une! » |
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Abdul : «Tout dépend de te maîtriser du Darkness. Pour reprendre tes exemples et dans l'état actuel des choses, ton mécano serait pas foutu de regonfler un pneu et ton cuisinier raterait des œufs au plat. » |
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Caedes : «Pourtant, j'ai bien réussi à créer une petite armée efficace quand j'ai massacré mon oncle… » |
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Le Colonel : «Avec tout le respect que je vous dois, encore, chef, vous n'avez rien fait du tout. Votre panique a laissé plein pouvoir au big boss. Il m'a envoyé avec une poignée de troufions, à peine plus utiles que Baleine, et si nous avons gagné, c'est uniquement grâce au chaos qu'il y avait et à l'effet de surprise. Ces gars auraient été mieux préparés, ils nous défonçaient, et vous avec chef. » |
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Caedes : «Je vois… donc à chaque fois il faudra que je recrée des soldats et leurs ré-apprennent à se battre? » |
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Le Colonel : «Pas forcément chef. Vous pouvez mémoriser certains Darkies, leurs donner une identité, des caractéristiques propres, qui vous aideront à l'invoquer lui spécifiquement, plutôt qu'un autre. Et vu que nous mémorisons ce que nous apprenons, à force, certains gars seront bien entraînés» |
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Abdul : «D'ailleurs mon pote, ton père était un expert dans les Darkies. Il a crée de véritables titans et des guerriers redoutables. » |
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Caedes : «Mon père?! Tu peux-... » |
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Abdul : «Je t'arrête mon pote. Le big boss me tuerait si je parlais. Et ça peut paraître con, mais je tiens à ma… "vie". Enfin ma non-vie… à ma mort-vivante? On est des sortes de morts-vivants? » |
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Baleine : «Et bah moi je suis mort de faim. » |
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Le Colonel : « Pertinence zéro messieurs! Et plus particulièrement pour toi Baleine! Votre père était votre père. Vous choisissez votre voie indépendement de ses faits. » |
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Caedes : «Je suppose que tu as raison. J'ai encore quelques questions à vous poser. » |
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Le Colonel : «Nous sommes là pour vous servir. » |
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Abdul : «Certains plus que d'autres. » |
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Baleine : «En parlant de "servir"-... » |
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Le Colonel : «LA FERME Baleine! » |
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Baleine : «Mais vous ne savez même pas ce que j'allais dire! » |
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Le Colonel : «Et crois-moi que c'est mieux comme ça! » |
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Caedes : «Il m'est arrivé de sentir la présence de certains d'entre vous alors que je n'ai invoqué personne et qu'il n'y avait nul danger. Vous avez votre propre volonté? » |
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Le Colonel : «Aucun Darkies n'a de volonté. Nous sommes comme des objets. » |
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Abdul : «Moi j'en ai une! » |
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Le Colonel : « Bon! Excepté ce p***** de rebelle, aucun Darkie n'agit de son propre chef. Nous agissons toujours sur vos ordres… ou les siens. » |
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Caedes : «Et vous êtes increvables je suppose? Ou un truc du genre? » |
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Abdul : «On ne peut pas véritablement mourir comme vous les humains. Pour faire simple, une mort pour nous est comme une bonne grippe pour vous. On ne peut pas revenir tout de suite, faut nous laisser du repos. » |
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Baleine : «Si je sens que je vais clamser, moi je me tire la queue entre les jambes! » |
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Le Colonel : «La queue c'est pour les hommes Baleine! T'es qu'une fillette! » |
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Caedes : «Au fait Abdul, tu as parlé d'un certain Kurt Koben et Einstein; Ce sont des Darkies spécifiques? Je peux les appeler? » |
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Abdul : « Naaaaaaaaaaaan mon pote. On se donne des noms entre nous quand on fait un poker ou soirée bières et pizzas, mais pour vous ça correspondrait à rien. » |
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Caedes : «Et vous Colonel, je peux pas vous demander d'entraîner certains Darkies pendant que vous êtes… dans votre monde? » |
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Le Colonel : «Non, ça ne marche pas comme ça. A part Baleine que j'ai récupéré d'un coin sombre de la tête d'un de vos ancêtres parce qu'il fallait une diversion, je n'ai pas les capacités d'entraîner qui que soit. Je vous seconde juste pendant vos batailles si vous êtes trop occupés à autre chose. » |
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Caedes : «Dernière question. Quel est votre monde? La tête de l'hôte? L où je tire mon pouvoir des ténèbres? Mon esprit? » |
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Abdul : «T'as pas encore le niveau pour comprendre mon pote. Tu need 33 inte pour pex ce skill. » |
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Caedes : «Quoi? J'ai rien compris là! » |
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Le Colonel : «Pour faire simple, on va dire que le commun des Darkies sont des créations comme d'autres, qui viennent de "là où vous tirer votre matière". Et quant à Baleine et aux précurseurs… nous partageons la conscience du big boss, dans l'esprit de l'hôte. » |
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Caedes : «Et pourquoi dites-vous que vous faites parfois des parties avec les "autres" de… vous savez jouer au poker?! » |
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Baleine : «Moi non! Mais j'aime bien y jouer quand même! » |
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Le Colonel : «Évidemment que nous savons! Le rebelle a raison chef, vous ne pouvez pas encore tout comprendre. » |
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Caedes : «Bien. Alors peu importe où c'est, mais maintenant, retournez-y! Disparaissez! » |
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Le Colonel : «Vous avez entendu le chef? ROMPEZ!! » |
Alors que le Colonel et Baleine disparurent dans une petite fumée violette, Abdul s'approche de Caedes en descendant de la fenêtre.
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Caedes : «Allez. Dis-moi encore quelques petites choses que tu ne pouvais pas dire devant le Colonel et Baleine. » |
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Abdul : « Je peux te dire deux choses mon pote. Contrairement à ce que le Darkness te laissera penser, tu peux te créer une sorte de bulle mental et spirituel où big boss ne rentrera pas. Il ne pourra pas si cette bulle est assez résistante, si ton caractère et ta connaissance sur lui sont assez grands. Tu as tes limites mon pote, mais dits-toi que lui aussi.» |
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Caedes : «Et l'autre? » |
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Abdul : «Je peux t'en dire un peu plus sur les précurseurs. Tu as moi, le numéro 0. Personne sait d'où je viens, et moi non plus, j'aide juste l'hôte, envers et contre le big boss. Il n'a pas pleine emprise sur moi, surtout si l'hôte m'apprécie… et je sais qu'entre toi et moi… » |
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Caedes : «Cesse tes plaisanteries et poursuis! » |
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Abdul : «Tu as le numéro 9, le Colonel. Tu le connaîtras bientôt encore plus. Je connais ensuite le numéro 8, un gros barbare, un peu con en apparence mais fichtrement intelligent. Et fait gaffe, il aime un peu trop le feu si tu veux mon avi. Il a un nom pourri genre "Bob". Je sais que les numéros 7 et 6 sont des sortes de frères. Ils ont des sabres bizarres qui font "vroum vroum". Leur nom est Anakun et Obima…. Ou Obama, je sais plus. Bref. Pas plus. Je n'ai jamais croisé les autres. Ca sonne comme des invocations mon pote, mais t'y trompes pas. Tu ne peux pas les invoquer ou leur demander de l'aide. Et n'attends jamais non plus d'aide de leurs parts. Tu peux au mieux espérer qu'ils viennent quand tu auras un sabre sous le cous. Bon monte pote, j'ai faim, on va se chercher une pizza? » |
Pour toutes réponses, Caedes fit un mouvement de bras et Abdul s'évapora. Il se leva ensuite et marcha un petit peu, faisant des aller-retours.
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Caedes : *Je ne veux pas y mettre de la mauvaise volonté, mais je ne peux pas croire tous ce qu'ils viennent de dire ces machins. Ils l'ont dit eux-mêmes, ils servent également le Darkness lui-même. Je prends ependant note de tous ce qu'ils m'ont dit… et j'irais vérifier moi-même. Restons lucide sur ma situation-…*
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Darkness : *"Je ne suis rien d'autre qu'un pantin." C'est ce que tu allais dire, non? Tu n'es rien d'autre que MoN pantin.* |
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Caedes : *Profite, car tu sais autant que moi que cela ne va pas durer.* |
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Darkness : *Tentes autant que tu veux de m'intimider si ça t'amuse! Tu seras brisé, tu seras mien.* |
Le jeune homme s'étira par la fenêtre avant de regarder l'horloge. Elle indiquait 22h30, et ce n'est pas le ciel noir, encore chargé de nuages, qui allait contedire ça. Caedes n'avait pas sommeil. Il venait de passer deux jours instructifs et reposants en même temps. Non, il n'avait envie que d'une chose: Sortir, ets'essayer aux Ténèbres. | [Emprise du Darkness: 6%.] |
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