Elle essayait d’oublier. Elle avançait sans vraiment savoir où elle allait en essayant d’oublier qu’elle n’avait pas été là. Bien sûr, elle n’aurait pas fait beaucoup, mais au moins, elle aurait pu essayer. Levy s’en voulait énormément d’avoir abandonné ses camarades. L’atmosphère à la guilde n’était plus la même, et quelque part, peut-être qu’elle avait peur qu’elle ne soit plus jamais la même. La jeune mage se promenait à travers la foule sans vraiment faire attention aux personnes qu’elle croisait, perdu dans ses pensées, jusqu’à ce qu’elle entende crier. Un mouvement de panique, tout le monde fuyait et courait. Levy releva la tête en essayant de comprendre, mais tout le passait si affoler qu’elle ne pouvait arrêter quoique ce soit et poser des questions.
Alors elle prit la décision de courir droit dans la direction que les gens fuyaient. Après tout, si elle n’avait pas su aider pendant les huit dernières années, elle le ferait maintenant. Il était temps qu’elle reprenne un peu sa vie de mage en main. Elle arriva presque à la sortie de la ville quand elle découvrit la raison des cris et des peurs : Un monstre. Du moins, une créature qui avait l’air d’un monstre. Levy comprenait mieux les personnes qui couraient dans tous les sens. « Hey toi ! Qu’est ce que tu fais ici ? » Elle n’était pas sur que la créature lui répondrait, mais ne connaissant pas l’espèce qu’elle avait devant elle, il fallait bien qu’elle arrive à déterminer si c’était quelque chose d’hostile ou d’inoffensif.
Levy s’approcha prudemment, ne voyant pas assez de là où elle était, mais en gardant une distance assez raisonnable pour pouvoir utiliser l’une des techniques si la chose se décidait à attaquer.
Hors RP : Je suis désolée, je t'avais dit que j'étais vraiment nulle pour ouvrir un rp, et c'est effectivement nul.
Sujet: Re: All monsters are humain. — Orihime & Levy. Mar 5 Avr - 19:14
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Insane
with Levy & Ori
Avançant lentement, en train de réfléchir sur la drôle de situation dans laquelle tu étais, tout en te disant qu'au départ cette journée était partie pour se terminer dans les pleurs. Finalement, finir sous toutes ces couvertures, sous tous ces trophées de chasse, et être méconnaissable était une bien meilleure fin qu'être torturée et violée par ce foutu chasseur. Même si tu aurais apprécié que Juvia de Fairy Tail t'aide avec la colle qui enduisait ton corps...
Parce que toute histoire avait un commencement, et que la raison pour laquelle tu ressemblais à un monstre en ce moment était assez cocasse. Tout avait commencé alors que Juvia et toi étiez en train de battre ce chasseur... Lorsque ce fait fut accompli, plus tard, tu réussis - tu ne savais plus exactement comment - à te retrouver ensuite de colle, alors que l'ignoble tueur de bêtes t'avais déshabillée un peu plus tôt.
Pour couronner le tout, tu avais réussi à refaire sortir ton incroyable maladresse, et de ce fait, tu t'étais prise les pieds dans un tapis en fourrure, tu étais tombée sur lui, il s'était collé à toi, et tu avais fait un joli ravagé dans la maison du braconnier. Ses trophées, qu'ils soient des pattes d'ours, ou des têtes d'élans empaillés, se retrouvaient attachés à ton visage, tandis que le tapis et quelques couverture t'enduisaient. Évidemment, tu avais beau marché, tu ne voyais rien, et la panique que tu crevais couvrait les bruits et les sons de ta voix.
Et enfin, pour couronner le tout, tu avais perdu tes habits dans cette maison, et il ne restait plus que ton soutien gorge qui servait de bonnet à la tête de lapin sur le côté.
Bref. Pieds nus sur le bitume, tu grimaçais de douleur, le gravier t'abîmant le dessous de ceux ci. Tu tentais de te repérer malgré ce qui bouchait ta vue, et tu semblais marcher dans la direction des cris, sachant pertinemment que tu en étais la cause. Pourtant, tout ce que tu voulais, c'était de l'aide. De l'aide et aussi de l'intimité, parce que t'avais l'impression d'être nue au milieu de la rue et c'était franchement très désagréable.
Le vent soufflait de plus en plus, et tu sentais l'air s'accumuler sous les couvertures, de quoi te faire des sensations très étrange. Avez vous déjà senti le vent sur vos parties intimes ? C'est assez perturbant, et tu rougissais en n'osant plus avancer, et en tentant de toucher ton intimité afin d'éviter de sentir ces courants d'air, un morceau de bois se colla sous ton bras, bloquant de ce fait tes membres. Le destin devait se foutre de ta gueule. Littéralement.
Tu commençais à sentir, soudain, de l'eau sur la route que tu bouchais, et tu te rendis compte assez vite qu'il devait se mettre à pleuvoir. Génial...
Alors c'est sous la pluie que tu continuas à avancer, passant du courant d'air sur les parties génitales à l'eau ruisselant sur on corps, te provoquant la sensation d'une douche... mais une douche... Dehors.
Et sur cette montagne de chose empilées et collées à toi, qui ne semblaient pas vouloir se décrocher malgré la pluie, quelque chose tomba. Tu regardas en dessous de toi, et tes pieds marchèrent sur un bout de tissu en dentelle noir... Ton soutien gorge. Mais c'est pas vrai !
Entravée telle que tu l'étais, tu ne pouvais même pas bouger pour le ramasser...
Et cinq minutes plus tard, alors que l'averse était passée, tu entendis la voix d'une femme.
Sa question te fit rire, tant la nervosité et la frustration avait gagnée ta raison. Je... peins des roseaux sous le vent avec de la peinture blanche quelle question...
Puis tu soupiras. Je suis juste coincée, patate...