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Carpe Diem.
Sujet: Re: carpe diem. - orihime. Jeu 17 Mar - 12:10
Orihime Katsura
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Harujion - Hana : Double H
with Arzel & Ori
C'était là n'est ce pas ? C'était dans cette ville que cela s'était passé. Dans cette ville que la vie s'était éteinte. Tu ne la connaissais pas vraiment de son vivant, et elle ne t'avais jamais vue. Mais la honte te taraudait, et appuyait sur ton coeur pour l'écraser sous la tristesse. Tu l'avais déjà vue en effet. Tu avais même, dans une vie plus antérieure, tenté de la tuer. Tu ne l'avais jamais voulu mais à cause de M, tu avais failli le faire. Tu l'avais observée, à Mermaids Heels. Tu l'avais suivie, sans savoir pourquoi M tenait à tuer une enfant, sans savoir que M voulait faire du mal à sa sœur. Tu l'avais observée, lorsqu'elle chantait, lorsqu'elle pleurait, lorsqu'elle riait. Tu l'avais vue enlacer ses amies, les remercier de lui offrir une vie à laquelle elle n'aurait jamais eu droit si on ne l'avait pas sauvée. Tu l'avais vue courir, jouer, tomber et se relever. Tu l'avais vue souffrir pour invoquer sa magie végétale si particulière, si noire. Tu l'avais observée si intensément que tu n'avais plus eu le courage d'échanger la vie de ta sœur contre la sienne. Tu t'étais détournée de ta présumée proie, et tu avais fui.
Et pourtant, le malheur s'était abattu sur cette enfant. Tu avais subi de lourdes conséquences à la destruction par Ajatar Virke, mais tu n'avais pas perdu la vie... Alors qu'elle... Tu avais toujours eu honte de ce que tu avais failli lui faire, et tu n'avais pas osé venir voir les sirènes défiler, rendre ce dernier hommage à leur petite sœur d'armes, avant de se dissoudre... Cette enfant... Elle avait été le coeur des sirènes, et tu n'avais jamais pu venir pour exprimer tes regrets. Car à cette époque, le simple fait d'avoir penser à lui faire du mal t'avais rendue malade.
Et aujourd'hui, alors que tu passais devant la ville, en train, tu avais perdu ton regard vers les décombres. Pourquoi étais tu partie ? Pourquoi avais tu ouvert la porte pour sauter et te Teleporter proche de la ville ? Pourquoi avais tu couru à en perdre haleine ? Tu avais atterrie sur les champs de ruines, les batailles ayant fait rage. Et tu avais pleuré. Tu étais tombée à genoux, et tu avais hurlé. Les larmes s'étaient emparées de ton visage, et tu avais crié. Avant de t'effondrer sur toi même, recroquevillée.
Et tu avais vu son visage. Tu avais cru voir son doux visage dans le ciel, dans la terre, sur les murs, dans ton coeur. Comme si elle te regardait et te souriait. Comme si elle te remerciait. Ton coeur en avait frémi, et tu avais frappé le sol. Une fois. Deux fois. Trois fois... Dix fois. Vingt fois... Ta main avait souffert, et le sang coulait, mais tu n'arrivais pas à t'arrêter. Si seulement. Si seulement tu n'avais pas cru M au tout début... Alors peut être aurais tu pu ne jamais croisé la route de cette enfant. Peut être aurait elle eu un destin different, une fin moins tragique... Peut être...
Ta tête rencontra une partie d'un mur défait, détruit, et ton front, accolé à la pierre, te permettait de t'appuyer contre le reste de la bâtisse pour exprimer ta tristesse. Ta main ensanglantée ne te faisait pas mal. Alors tu recommenças. Encore et encore. Comme s'il fallait que tu apprennes la souffrance pour avoir le droit de survivre. Comme si tu devais avoir mal pour que la petite reconnaisse, haut dans le ciel, tes sentiments à son égard. Et tu finis en sanglots. Et tu finis par énoncer un seul souhait. Je suis désolée... Hana.
...
Tard dans la journée, vers la fin de l'après midi, tu vagabondais, ayant essuyé la plupart de tes larmes, ayant frotté tes yeux afin de leur rendre leur aspect normal... en vain. Tes yeux étaient rouges, larmoyants. Tu les fermas, avant de continuer ta route, ne les rouvrant que par moment pour te diriger. Où allais tu ? Même toi tu n'aurais su le dire. Tu marchais tout simplement. Au bout d'une dizaine de minutes, tu te retrouvas au même endroit que deux heures auparavant. Tu tournais en rond. Alors tu finis par emprunter ce que tu pensais être le chemin de la sortie de la ville, et tu tombais sur une grande rue. Au fur et à mesure que tu avançais, ton coeur ralentissait. Tu finis par relever la tête lorsqu'un son te parvint. Une question. Tes yeux ne se relevèrent pas vers l'homme que tu savais près de toi. Mais tu t'arrêtas, avant de tourner ta main paume vers le haut, pour la scruter. Comme si tu t'attendais à y voir le sang d'Hana. Mais rien. C'était rouge, mais c'était ton sang. Alors tu tournas la tête vers lui, oubliant l'état de tes yeux. Définissez « survivante ». Parce que physiquement tu avais survécu... Parce que sentimentalement, émotionnellement, mentalement, tu croyais être morte. Parce que ton coeur souffrait. Parce que tu avais pleuré.
electric bird.
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Sujet: Re: carpe diem. - orihime. Ven 18 Mar - 10:32
Arzel Cobalt
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Carpe Diem.
Sujet: Re: carpe diem. - orihime. Ven 18 Mar - 13:28
Orihime Katsura
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Terror
with Arzel & Ori
Quelqu'un qui échappe à une catastrophe. Y avais tu échappé ? Tu avais souffert. Tant physiquement, durant l'affrontement, qu'émotionnellement. Tu avais tant souffert que ton ventre avait recraché un embryon, que le sang s'était emparé de toi, et que tu n'avais survécu qu'à l'aide d'une chance inouïe, d'un miracle t'ayant fait survivre, dans ce petit magasin à Rhynal, durant les combats. Oui... Physiquement tu avais survécu. [color:62ec=Goldenrod ]J'aurais aimé qu'elle en soit une aussi... Tes poings se serrèrent, et ton visage se releva pour dévisager l'inconnu qui, par toute la sympathie du monde, t'avait parlé. Il avait les cheveux bruns, il était grand. Il ne semblait pas méchant. Tu t'approchas alors, essuyant d'autres larmes qui allaient tomber, et glisser le long de tes joues, pour ensuite t'asseoir en face de lui. Qui était il ? Que faisait il, là, devant cette bijouterie en miettes. Tu devinais la nature du magasin en observant sa devanture, et en te rappelant du passé, de ce que tu avais vu de nombreuses fois dans la Harujion intacte, avant eux. Avant Ajatar.
Alors tu l'écoutas, n'arrivant pas encore à parler, tes larmes venant toujours, refusant de se laisser écraser et éponger par ta manche. Il parlait de son frère. Et cela t'aida. Parce que pour ta sœur tu ne pleurais pas. Alors l'image d'Hana dans ta tête se flouta pour montrer Hinako, et ta détermination reprenant le pas sur ta tristesse, tu réussis à calmer tes yeux, pour finalement l'entendre poser une question. Oui... Fiore était détruite. Harujion, Crocus, Rhynal... De nombreuses villes avaient été anéanties par les terroristes. Mais tu ne t'attardas pas là dessus. Tu le regardas dans les yeux, plongeant tes pupilles jaunes dans les siennes, et malgré tes récentes larmes, tu lui fis un chaleureux sourire. Merci. Tu avais été perdue, les instants d'avant, avec Hana dans ton esprit qui refaisait surgir toutes tes larmes. Tu n'ai amis les paraître faible, surtout que tu l'étais bien plus que tu ne voulais le croire. Aussi, ses paroles avaient eu le don de t'écarter du destin funeste de la petite pour te restaurer ton esprit et le rendre plus clair. Comment vous appelez vous ? Pour l'homme qui t'avait aidée, en ce décor trouble, tu ne pouvais pas faire la fine bouche, tu ne pouvais qu'espérer lui rendre la pareille. Aussi n'eus tu aucun regret à annoncer ton prénom, et à te présenter dans les formes. Moi je m'appelle Orihime... J'ai participé à la guerre contre Ajatar Virke... Je me battais à Rhynal et... c'était très dur. Votre frère se battait il ici ?
Tu allais y venir. Étrangement, c'était naturel. Tu T' approchais doucement, tu tâtonnais lentement, et lorsque la confiance s'était installée, tu posais la fameuse question, celle qui te déterminait.
Puis il fallut que tu lui demandes. Parce qu'un mortel était rare ici. Parce que tu t'intéressais à lui. Parce que tu allais aussi parler de toi. Êtes vous un mage ? Je suis moi même mage, pas d'un très haut niveau... Et la fille qui m'a causé... ce visage... il y a quelques instants... C'était une mage aussi. Elle est morte dans cette ville, tuée par Legion. Tu fermas les yeux. Tu n'avais officiellement aucun lien avec Hana pourtant, tu avais ce sentiment qui te rongeait le coeur. Pour t'en débarrasser tu inspiras. Tu expiras. Puis tu demandas. Et est ce que... à tout hasard... le nom d'Hinako Katsura vous est familier ?
Hinako... C'était quelque chose de parfait pour calmer tes nerfs. Comme quoi, même perdue en Fiore, loin de toi, elle parvenait à te calmer et à te focaliser. Tu te concentrais sur elle, sur ce désir de la retrouver, afin de passer outre tes autres sentiments. Même si tu savais qu'au fond, il n'y avait aucune chance pour qu'il en aie entendu parler.
Alors que vous étiez assis devant les ruines du magasin, tu portas ton regard se ses mains. Puis sur le sol. Et enfin sur le magasin. Il semblait être là depuis longtemps, comme si ce bâtiment signifiait quelque chose pour lui. Comme si une partie de son histoire était et restait accrochée à cette ancienne bijouterie. Y avait il vécu ? Y avait il passé du temps ? Un ami à lui la dirigeait il ? Etait ce le commerce de son frère ? Etait ce l'endroit où la femme qu'il aimait vivait avant ? Etait ce un lieu qui l'avait marqué ? Etait ce ici que son frère s'était battu ? Juste devant ? Etait ce son histoire ? Vous connaissiez les propriétaires, n'est ce pas ? Ton regard était toujours porté sur les ruines, les débris. Il n'était pas compliqué de deviner que tu montrais le petit commerce démoli. Comme quoi... La guerre était un monstre. Hana. La bijouterie. La guerre contre Ajatar Virke avait tout emporté...
electric bird.
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Sujet: Re: carpe diem. - orihime. Ven 18 Mar - 23:23
Arzel Cobalt
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Terror
with Arzel & Ori
Il bafouille, il parle, il ment mais tu ne peux pas le savoir. Tu ne peux pas le deviner et quel intérêt ? Il te raconte une histoire. Son histoire. Ou du moins... Une de ses histoires. Tu n'aurais jamais eu l'idée d'aller chercher la petite bête qui lui assurerait la défaite. Parce qu'après tout, tu l'aimais bien. Il parlait sans problèmes, il énonçait, il contait. Tu écoutais, alors qu'il se présentait. Arzel Cobalt. Alors Jayden devait être Jayden Cobalt. Tu écoutais, alors qu'il te racontait l'histoire de son frère au combat, avec les chiens de chasse. Tu fermas alors les yeux, car à défaut de connaître celui de ses pensées, tu pouvais au moins l'imaginer.
Lorsque tu lui demandas s'il connaissait Hinako, la réponse fut celle que tu attendais, à défaut de ne pas être celle que tu voulais. Tu baissas la tête. Tu le savais pourtant... Tu t'en doutais pourtant. Comment avais tu pu ne serait-ce que croire, et espérer qu'il te dise "oui" ? Hinako avait été transférée par magie. Elle avait été envoyée loin, très loin, et tu ignorais même qu'elle avait perdu la mémoire. Hinako devait sans doute être loin. Encore plus loin que tôt ce que tu aurais pu croire... Alors il était impossible qu'il te dise "oui"...
Puis il te dévoila qu'il n'était pas mage et tu ne t'en étonnas pas. Les mages, à moins d'être faibles, ne produisait pas d'aura magique. Il était assez rare de ne pas sentir leur présence si on était, comme toi, l'une d'entre eux. Aussi, tu compris parfaitement ce qu'il voulut dire. Et tu ne dis rien. Tu te tus. Tu ne savais pas quoi dire. Il avait raison, les mages n'étaient pas les seuls à subir les guerres. En fait les civils étaient généralement les plus touchés. Ceux doués de magie pouvaient la plupart du temps se défendre, alors que les autres ne pouvaient que subir. Oui, il avait entièrement raison... Tu fais partie de la nouvelle guilde ? Comment en être autrement ? Il était sur les lieux d'une récente bataille, dans un champs de ruines, et parlait au nom de la civilisation née sans magie. Il devait probablement avoir un moyen de se battre, et le fait que son frère soit le héros de son histoire ne faisait que renforcer cette théorie. Tu étais également passée au tutoiement, en suivant le squelette de la conversation qu'il avait créé, et tu t'approchas de lui pour regarder les dégâts. C'est vrai qu'il n'y a plus grand chose... Il se retira. Il te présenta ses condoléances, et tu mimas un faible sourire. Tu n'avais pas envie de lui dire que tu n'avais aucun lien avec Hana. Tu préférais feindre. Tu préférais mentir. Étais-tu donc déjà fatiguée de dire la vérité ? Etrangement, cela effaçait une certaine forme de honte qui ne t'avais jamais quittée. Une honte qui T' avait dévoré me coeur durant si longtemps, durant des mois. Tu voulais te sentir proche de la petite que tu avais failli un jour tuer. De la petite qui avait réveillé tes larmes. Tu te devais de la sentir veiller sur toi, de sentir son regard de l'au-delà te percer à jour. Tu avais besoin d'elle. Alors non, Orihime. Tu ne divulguas pas la vérité et tu cachas à Arzel les circonstances de ta rencontre avec Hana... Les circonstances de son entrée dans ta vie.
Merci... Mais tu sais... Tu te mis à marcher vers les ruines pour ramasser une pierre, un bout du me porteur démoli, avant de la serrer dans ta paume. ... Ce serait normal, et non fou, que tes parents veuillent revenir et reconstruire... Moi... Mon village situé dans l'Oura a été détruit il y a plus d'un an... Et je n'arrête pas d'y revenir. Je suis attirée par les ruines de ma maison, de celle de mes anciens amis. Malgré la destruction, je ne peux pas me défaire de mon village. Alors tes parents ne pourront peut être pas se défaire de leur boutique... Tu jetas un coup d'œil à Arzel, avant d'essuyer la larme qui coulait. A moins que je sois folle moi aussi... Et tu lui adressas un chaleureux sourire. Un sourire qui fit vibrer ton âme éplorée...
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Sujet: Re: carpe diem. - orihime. Mar 22 Mar - 11:14
Arzel Cobalt
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Carpe Diem.
Sujet: Re: carpe diem. - orihime. Dim 27 Mar - 1:02
Orihime Katsura
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En fait il était réellement gentil, cet homme là. Alors que tu parlais, alors que tu lui avais dit qu'il devait certainement appartenir à cette guilde de non mages, il acquiesçait en te disant qu'il l'avait construite et lorsqu'il te demanda si tu la connaissait, tu hochais négativement la tête. J'en ai juste entendu parler... Mais ce n'était pas pour cela qu'il était gentil. Arzel était un homme capable de ressentir la détresse des autres, et tentant de la consoler le plus efficacement possible. Alors que tu lui racontais ce qui était arrivé à ton village - il fallait bien tendre hommage à ceux qui s'étaient battus dedans... Il fallait bien parler de ce qu'ils avaient vécu pour ne pas qu'ils soient morts en vains et en solitaires -, il t'avait conté les histoires de destin que ses parents lui avaient sans doute ressassées durant ses premières années. Te retournant vers lui, tu souris plus faiblement avant d'ajouter que Moinje ne crois pas au destin... Ou plutôt... Je n'ai pas envie d'y croire...
Et alors que tu regardais vers l'horizon bouché par la vue des ruines de la ville, il posa son chapeau sur ta tête et te conta l'aventure qui lui avait permis de l'acquérir. Tu aimais bien les histoires. Tu aimais bien ses histoires. Il semblait être un aventurier bravant mille et un d'Angers pour connaître un monde plus vaste, des cultures toutes plus différentes les unes des autres. Ses contes pouvaient bien être des fantasmes ou des souvenirs, pour toi ils avaient la même profondeur et tu pensais réellement qu'il les avait tous vécus. Tu étais assez impressionnée d'ailleurs, et ton sourire en devint un réel lorsqu'il t'annonça l'histoire du chapeau. Ils sont ignorants... Mais c'est marrant. Alors tu portes le chapeau pour avoir une autre vision ou tu le gardes juste pour pouvoir leur rendre après avoir fait le tour du monde ? Tu le voyais escalader les débris, et se plaindre de l'absence de bar. Il était vrai que dans un tel chantier, il ne devait pas y en avoir des masses, de tavernes. Tu n'avais toi même pas tellement soif mais c'était peut être une façon détournée de partir, de quitter ce paysage trop émotionnel. Alors tu le rejoignis, étant assez agile tout de même pour ne pas te casser la figure, et une fois devant lui, tu lui remis le chapeau sur la tête avant de lui proposer Tu veux aller ailleurs ? Ça ne doit pas être facile de parler devant les ruines de tels souvenirs... Tu finis par voir le même monde que lui. Les mêmes rues, la même ville. Elle ne serait plus jamais pareille, et avec la menace planante des terroristes, personne n'était affilié à la réparation de ces villes. Peut être allaient elles finir englouties dans la masse, peut être de nouvelles cibles allaient elles subir le même sort... Peut être la Reine enverrait elle une missive au plus grand nombre d'entre vous, mages comme civils, promettant une récompense ou une compensation financière à tous ceux prêts à reconstruire la cité. Toi, que pourrais tu apporter ? Ton aide n'était pas la plus conséquente qui soit, mais pour Hana, pour les parents d'un individu sympathique qui ne te voulait qu'en meilleure forme, pour les citoyens, tu étais prête à travailler à la restauration d'Harujion gratuitement.
Peut être que ce serait sympa de reconstruire la bijouterie. En plus, tu pourrais rendre visite à Arzel si ses parents réemménageaient. Mais comment finiraient ils par vivre, si seule la bijouterie subsistait ? Aucun client ne traverserait les champs de débris pour aller acheter une bague. D'autant que comme il l'avait fait remarquer, on crevait de soif sous un soleil de plombs et il était insensé de sortir de l'enceinte de la ville pour boire...
La ville portuaire de Fiore... La plus grande ville portuaire... était morte.
Penses tu que la Reine lancera un programme de restauration de la ville ? Après tout, Harujion était loin d'être une petite ville... Et puis comme ça, tes parents pourraient reprendre leur activité sans pour autant paraître dingues... Non pas qu'ils le soient selon moi, mais c'est impossible de vivre d'un commerce si celui ci est prisonnier d'une telle vue pour le restant de ses jours...
C'était un paysage qui déchirait le coeur. Et pourtant, il etait toujours autant chargé de souvenirs et de vie...
Tu finis par descendre, et tu tendis la main à Arzel. Qu'il la prenne ou non, tu souris avant de lui proposer de sortir de cet enfer de pierres.
Allez viens, je dis pas que je t'invite - j'ai plus vraiment un seul sou en poche - mais on peut toujours aller boire un truc à la sortie de la ville. Et puis... si tu veux qu'un beau jour je vienne dans la bijouterie de tes parents pour m'acheter un collier, il faut bien que tu m'en parles non ? Et quoi de mieux pour cela qu'une bonne pinte ?
Et tu t'esclaffas. Il fallait rire... C'était mieux que de pleurer, non ?
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with Arzel & Ori
« Une si belle ville... » Mais est ce encore une si belle ville ? Est ce encore l'une de ses villes dans lesquelles on veut aller ? Harujion etait incroyable en ville portuaire, et etait un bel atout pour le gouvernement. Donc oui, elle sera sans doute nettoyée, elle sera sans doute restaurée, mais sa beauté restera t elle intacte ? Tu en doutais. Tu en doutais mais tu ne le montrais pas, parce que sinon, tu aurais fini d'achever les espoirs de ses parents. Parce qu'un commerce de bijoux n'était viable que dans la splendeur fleurie des villes qui propageait ces pierres précieuses. Une ville sans plus de lumière, une ville à l'unique but portuaire, ce n'était plus une ville touristique et tu avais déjà peur que tout ce genre de commerce tombe à l'eau.
Si tu le dis...
Tu voulais le croire. La reine l'avait peut être dit mais tu voulais croire qu'elle le ferait, sans pour autant être dupe. S'il ne mentait pas pour te faire plaisir, alors c'était la reine qui mentait. Dans chacun des cas, un menteur était derrière cette histoire. Mais tu ne devais pas montrer la souffrance morale que t'incombait ce petit rodéo mental, aussi ne souris tu plus que pour voir une forme de joie redorer sur son visage d'ange.
Un ange assez étrange en fait.
Ce n'est rien. Je proposais cela pour passer le temps. Mais je pense que je vais aller prendre congé aussi... Cette ville est trop vide pour que j'y reste bien longtemps. J'espère que comme tu dis, la Reine fera vraiment bouger les choses... Harujion le mérite bien.... A- Arzel ? Est ce que tout va bien ?
Il venait de tousser. Mais pas de n'importe quelle façon non... Il venait de faire sortir et de cracher du sang, comme si ce liquide rouge venait directement de ses poumons. Il était pet être atteint d'une quelconque maladie... Ou alors était il sévèrement touché. Une hémorragie interne ? Après tout il n'était pas mage mais se battait contre des mages, et son corps avait peut être essuyé une défaite cuisante peu de temps auparavant. Mais si c'était le cas, pourquoi n'était il pas dans un hôpital. Et s'il faisait une réaction allergique ? Et si c'était une maladie rare ou chronique ? Et si il était en train de mourir ? Et s'il avait et un mage par le passé et que la perte de ses pouvoirs le rendait malade - il paraissait qu'un magicien privé de sa magie c'était comme un homme privé de son sang : il mourrait. Tu t'avanças tout en cherchant un mouchoir dans ta poche inexistante - oui tu n'avais pas de poche dans cette tenue -, avec ce visage inquiet que tu avais à chaque fois que quelqu'un proche de toi - physiquement ou mentalement - avait un soucis. Mais il semblait s'éloigner de toi. Il semblait prétexter que tout allait bien... Sans doute n'allait il pas parler de cela avec une inconnue rencontrée quelques minutes auparavant.
Tu es sûr ?
C'était difficile de partir la conscience tranquille quand quelqu'un en face de soi crachait sa vie. Mais s'il ne voulait pas t'en parler, tu ne pourrais pas ll'y obliger, alors tu le regardas partir, et une fois qu'il fut juste assez loin pour t'entendre crier, tu hurlas OUAIS BEN T'AS INTÉRÊT À TOUT ME DIRE LA PROCHAINE FOIS !!!
Parce qu'il fallait bien qu'il parte avec un petit sourire à se croquer sous la dent...
electric bird.
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Sujet: Re: carpe diem. - orihime.
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