Sujet: la baie des anges ─ orihime Mer 25 Mar - 14:13
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
LA BAIE DES ANGES
Un concert de Jazz animé par des gens à la peau brune, le baiser du saxophone, le bruit des cymbales qui frémissent – Zadig était accoudé à une poutre du bar, le visage léché par un morceau d’ombre. Seuls ses yeux luisaient quand il tirait une barre sur sa cigarette, ses épaules balançaient timidement en rythme avec la mélodie effrénée – il tenait un pichet de bière qu’il buvait en remuant sa tête. Il souriait parce que le Jazz, il aimait ça. La manière dont les gens se regardaient pour partager quelque chose qui les dépassaient, Zadig appréciait. Surtout qu’il avait reconnu des mages oscillant entre l’obscurité et la lumière. Il les ressentait parce que la terre sur laquelle il posait leur monde le savait, elle connaissait, elle distinguait et discriminait le bien du mal.
Zadig redressa ses yeux ambrés dans l’émeraude d’une fille, ce n’était pas une femme – la candeur qu’exhibait ses traits faisait d’elle sûrement une adolescente, flirtant entre la fille et la femme. Zadig ne s’y attarda pas plus que ça, parce que le son des trompettes et le tambour de la batterie le rappelait sans cesse à oublier un peu plus ce qu’il se passait autour de lui. Pour une fois que quelque chose l’empêchait d’accumuler les conneries. Il avait un peu oublié ses rencontres, comme si elles s’étaient faufilés dans les tiroirs de l’oubli. Il s’humecta les lèvres, termina sa bière et la posa sur le comptoir avant d’enfiler son bonnet. Les gens oublient votre visage quand ils sont emportés dans des passions comme la musique. Zadig ajusta son bonnet puis ouvrit la porte avant de se glisser dehors, les morsures du froid ne l’atteignirent même pas, il avait une température bien trop haute et il supportait les températures froides.
Il avançait les mains dans les poches, tranquillement. Quand ses oreilles détectèrent des pas derrière lui – il ne fit pas attention, et s’alluma une nouvelle cigarette en baillant. Il tourna à un angle de rue au hasard, parce que tout ce qui était aléatoire était alléchant. Un autre bar luisait dans la nuit, mais celui-ci était plus dédié aux voyous, à la racaille qui était agressive comme un chien ayant la rage. Mais alors qu’il allait s’aventurer, il se tourna brusquement. Un sourire aiguisa ses lèvres mais la nuit le cachait.
_ Tiens donc, salut toi.
Il tira une latte sur sa cigarette, souffla la fumée vers elle. C’était la femme enfant de toute à l’heure.
_ Tu me suis ou tu t’amuses à errer dans les rues en attendant que le grand méchant loup vienne te chercher ?
Il tira à nouveau une latte sur sa cigarette, attendant sa réponse. C’était de la taquinerie presque tendre, la manière dont il lui parlait. Mais elle dégageait quelque chose, peut-être était-ce dû à son visage placardé et éparpillé un peu partout en Fiore. Mais ça Zadig ne le remarquait pas parce qu’il n’y faisait pas attention, il se fiait à son instinct de mage – elle n’était pas une simple mage, elle avait basculé de l’autre côté. Mais quelque chose lui criait qu’on l’y aurait poussé, ça se voyait à son air de biche effarouchée.
Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Ven 12 Juin - 20:53
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
« Bichon »
~
Parce que le jazz, ça ne crève pas les tympans. Parce que le jazz, c'est doux comme la caresse d'un homme attentionné, ou celle que le chien vient te faire pour te câliner. Parce que le jazz, c'est vintage et agréable... Alors dans ce bar, tu écoutes inlassablement, tu bois tranquillement, tu flirtes un petit peu, et tu viens même sur l'estrade lorsque l'on t'y invite. Alors tu te retrouves à chanter, un peu en retrait, honteuse sans doute de ne pas être assez bonne pour le public, mais heureuse sûrement, de t'amuser autant. Et en te dandinant au son de la musique, tu croises son regard plein de saveurs...
♦
Lorsque le groupe s'apprête à faire un autre buff, toi tu quittes la scène, pour te faire offrir un cocktail par le barman. Mais en voyant l'être savoureux partir discrètement, alors qu'il pense sans doute ne pas être remarqué, tu abandonnes la fin de ton verre, intriguée, le suivant alors dans la nuit. Le froid parcourt ton échine, et tu tressailles une première fois, tandis que ta veste en cuir se resserre autour de ton buste. Et silencieusement, tu reprends ta route, mais perds sa trace. Ton arme fait alors office de grappin, et rapidement tu te retrouves sur les toits, cherchant du regard l'homme au bonnet. Pourquoi ? Parce qu'il t'a regardée avec une expression sans nulle autre rivale, et que tu ne l'avais jamais vue dans les yeux de quelqu'un.
Et doucement, tel un chat ou une panthère, tu virevoltes entre les tuiles des bâtisses, pour très vite retrouver la trace de cet individu. Et tu te laisses tomber derrière lui, provoquant un faible sursaut de sa part, et enfin une marque d'attention. A peine a-t-il eu le temps de s'adresser à toi, que tu t'approches en tigresse, pour poser tes mains doucereuses sur ses joues, et fixer ses iris avec tes émeraudes brillantes et magnifiques. Et de ton souffle créant une fine buée due au froid environnant, tu murmures et souffle cette dernière sur son visage, pour lui répondre doucement, sans aucune crainte
« Et si je répondais "les deux" que feriez vous ? »
Tu illustres tes propos d'un rideau blanc affiché sur les murs rouges et roses que son tes gencives, tandis que tu t'éloignes de lui pour apprécier le tableau dans son ensemble et non seulement la partie la plus attrayante...
« À vrai dire, vos yeux m'ont attirés dans ce lieu, et ce n'est pas de ma faute si vous étiez là vous aussi ~ »
Tu ne le connais pas, aussi es tu armée de par ta faux et ton inestimable et incroyable magie, mais tu as ce sentiment au fond de son regard qui se reflète sur ton visage : l'innocence. Sans doute, et le penses tu, ce n'est pas le même genre d'innocence que tu cherches en lui, et qu'il voit en toi, mais si tu es la biche effarouchée, il est sans aucun doute le loup déguisé en cerf majestueux, et si tu veux égayer ta soirée, tu ne dois voir le loup que plus tard, et le cerf en cet instant.
« Et si c'était vous qui me précédiez ? Y avez vous songé ? »
Tu t'inclines alors, heureuse de cette charmante première impression, et tu te présentes, n'usant pas de la formule et de la grâce de la bourgeoisie, mais de la finesse et du direct orchestrés par les érudits.
« Orihime. »
Car tu avais anticipé la question qui arrivait. Et la suivante, et celle d'après : • Quel est votre nom ?
« Katsura. »
• Voudriez vous aller boire un verre ?
« Je serais honorée d'etre invitée par un gentleman, merci. »
Et d'un air faussement guilleret, tu lui tiens la langue, avant de te mettre à ses côtés, imposant ta présence, et attendant de passer une délicieuse soirée...
A ton avis, es tu le loup que j'attendais ? Celui prêt à me dévorer ?
Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Mer 21 Oct - 15:43
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
LA BAIE DES ANGES
Elle apparaît comme une bombe qui exploserait à la figure, Zadig l'observe s'avancer vers lui, sa démarche est pire qu'un strip-tease. Les ténèbres ont tissés sa chevelure dans la plus noire des soies, l'émeraude a dû laisser des fragments de sa pierre dans ses yeux – mais elle est comme une fleur sans parfum, une fille sans la grâce d'une femme, que les rondeurs de l'enfance n'ont toujours pas décider de quitter ses joues. Elle est jeune, c'est pour cela qu'il intercepte ses poignets avant qu'elle n'effleure sa joue pour la repousser gentiment en souriant. Il pourrait la clouer contre le mur et lui faire sauvagement l'amour, pour l'oublier ensuite dans la nuit. Ce serait si facile. Une si petite chose. Mais c'est bien parce qu'elle est petite qu'il ne lui trouve aucun attrait. Elle n'est qu'une enfant qui se cherche encore, dans la limite du possible, aux regards d'autres hommes. Elle allume pour identifier son potentiel, illustre ses courbes pour faire pâlir le bel imbécile qui voudra d'elle. Il laisse son bras s'égarer derrière sa taille lorsqu'elle affiche sa réponse à sa question.
« Je pourrais faire plein de choses. »
Mais je n'en ai pas envie, Et c'est un murmure soufflé sur sa joue alors qu'il s'écarte à nouveau d'elle pour l'observer. Elle parle de ses yeux et Zadig hausse les épaules comme s'il jetait la faute au ciel, qu'il était innocent lui, que ce n'était pas de sa faute. Elle déroule son prénom du bout de sa langue comme étant Orihime, Zadig hoche la tête tout simplement alors qu'elle se met à nue : son identité entièrement exhibée. Zadig hoche à nouveau la tête. Son regard se porte sur elle. Son prénom s'échappe à la volée, entre la buée formée par ses lèvres.
« Neville Klauss »
Son périmètre de sécurité saute alors qu'elle se poste à ses côtés, Zadig baisse les yeux à nouveau vers elle. Elle impose son invitation, comme si elle répétait une scène de théâtre improvisée. Zadig n'est pas chiant pour un sous, alors il le fait avec plaisir –
« Si tu insistes. Mais je vais pas dans les bars où tu as l'habitude d'être »
Évidemment, parce que Zadig fait partie des ombres, une part de l'obscurité de son âme désire toujours se ressourcer dans les ténèbres. Les lumières quittent les rues, elles disparaissent petit à petit, courrent vers les rues rassurantes et délaissent les quartiers où la gloire n'a jamais été, où la pauvreté régit comme une impératrice. Zadig entre dans le bar, laissant Orihime entrer la première. Et qu'elle voit.
Le bar était d'un désordre particulier, les tables étaient dispersés par les nombreuses violences qu'il y avait eu. Zadig referma la porte derrière lui, et plusieurs têtes se tournèrent vers eux. La lumière était tamisée et la fumée des cigares s'élevait comme le souffle d'un dragon.
Une serveuse, belle s'avança vers eux tout sourire.
« Salut Neville, ça faisait un bail. J'imagine que ce sera la même chose pour toi. Tu n'es pas tout seul cette fois ? »
Zadig haussa les épaules en souriant. Il avait déjà oublié son prénom, mais dans sa manière d'être elle était sympathique.
« Je lui ai promis un verre, elle s'est égarée. »
La serveuse sourit et observa Orihime.
« Que veux-tu boire, du coup ? »
Zadig s'assit à une table, les regards des autres ressemblaient à des bêtes sauvages. Lui il s'était conforté dans cette ambiance et s'y sentait à l'aise. Il regarda la petite.
« Alors, Orihime ? Tu aimes bien le danger ? » Elle l'avait suivi sans rechigner, sans s'offusquer de la présence de ces âmes jouant entre la lumière et les ombres. Parmi eux, bon nombres avait déjà sombré dans l'obscurité, avalé et digéré, il ne ressortait que de l'ombre pour frapper et trafiquer. Mais ils étaient inoffensifs. Orihime avait bien plus de choses à s'inquiéter de Neville Klauss, ce monsieur tout le monde qui prétendait vivre dans des emmerdes préfabriqués. Aux manières affables et aux sourires charmeurs. Mais derrière se cachait Zadig, un être bien plus sombre que l'on aurait pu l'imaginer. Il ne savait pas à quoi s'attendre avec elle, il espérait néanmoins qu'elle soit amusante car dans cette baie il n'y avait pas des anges, mais bel et bien des démons.
Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Mer 21 Oct - 22:31
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
C’était un instant charmant, dans ce petit bois imaginaire. Le loup, sous ses bois de cerf, de roi de la forêt, charmait lentement la biche, espérant peut être un dû, peut être pas. Quant à toi, petite biche, tu t’émerveillais devant les crocs acérés que tu pensais voir sous les gencives du majestueux animal. Alors tu écoutais les mensonges qu’il te servait, sans te douter le moins du monde que ce n’était pas ton vrai prénom.
- Enchanté, Neville. C’est un prénom peu courant.
Tu glissais avec parcimonie, et tendresse, à ses côtés, alors qu’il te dirigeait vers de nouveaux horizons, sûrement plus beaux ou pittoresques que ceux que tu connaissais. Intriguée, curieuse, et téméraire, tu te lanças dans cette mini aventure. Et lorsque les portes du bar se retrouvèrent grandes ouvertes devant elle, elle sourit, tout en ayant l’air enjouée. C’était un piètre défi, mais ce n’était que le début d’une charmante soirée. Lorsque la serveuse, plus âgée, belle, sexy que toi te demanda la boisson que tu voudrais boire, une sorte de complexe s’immisça entre toi et elle, surtout pour toi. Tel la biche détrônée par la gazelle, tu sembla te tarir un moment, avant de répondre que tu prendrais la même chose que Neville.
Assise ensuite en face de lui, tu scrutais d’un œil perplexe, songeur et discret les autres personnes te lorgnant de leurs grands yeux. C’était très oppressant, et si tu n’étais pas armée d’une faux plus grande que toi, tu aurais sans doute frissonner de peur, mais en réalité, l’excitation s’empara de toi.
- Hmm, quand je serais en danger, je vous le dirais, cher Neville…
Tu le narguais, ou plutôt, tu le titillais sur son propre jeu, pour qu’il en vienne à dévoiler plus vite ses cartes. Et en termes de jeu, il t’arrivait rarement de perdre. Tu étais en ce moment devenue, depuis que tu avais pris en considération le facteur du jeu, la tigresse prête à sauter sur la boule de laine… Lili – le nom de la serveuse que Zadig avait oublié – apporta alors les boissons, et, vibrante, tu entrainas directement Zadig dans la première manche.
- Cent jewels que vous finissez sous la table avant moi !
Et tu bus cul sec le premier verre, avant de tousser comme une machine rouillée. Les larmes aux yeux, tu faillis t’étrangler, avant de récupérer lentement ton souffle. Autour de vous, les rires s’élevèrent un peu, tandis que d’autres repéraient la faiblesse de ta faible constitution.
- C’est bon… Je.. Je n’ai rien. C…Continuons…
Tes joues étaient peintes de rouge rose, trahison de ta gène, tandis que tu regardais celles de l’homme que tu avais suivie telle une imbécile suivant l’inconnu de la rue qui lui offre des bonbons. Alors tu lui posas une petite question, curieuse.
- Avez vous peur de perdre ?
Vu ce qu’il venait de t’arriver, cette phrase pouvait bien le faire rire, mais tu tenais à savoir. Car rien n’était fini, tout commençait en cet instant, alors que Lili t’apportait ton nouveau verre.
Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Jeu 22 Oct - 15:08
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
LA BAIE DES ANGES
Elle balance un défi qui claque dans l'air comme une détonation qui écartèle la respiration de Zadig. Il l'observe de biais, alors qu'il porte à peine le verre à ses lèvres, c'est comme un coup de tonnerre qui s'abat sur le haut de son crâne. Orihime boit tout et tout fout le camp par terre. Emporté par son coup de main, elle avait déversé tout l'alcool entre ses lèvres pour tout reposer et tousser un bon coup tout l'alcool qui doit être comme un incendie dans sa gorge. Zadig s'étouffe avec sa gorgée dans un début de rire qui s'étrangle en un râle moqueur alors qu'il l'observe. Sa main se pose doucement sur son épaule. Ton moqueur et taquin.
« Ahahaha ! Force pas trop, hein... »
Il bu cul-sec son propre verre en guise de conclusion, sans esquisser le moindre signe de gêne parce que Zadig avait l'habitude côtoyer ce genre d'endroit, il en avait apprit les mœurs presque par cœur et c'était sûrement la seule chose qu'il connaissait aussi bien, après les femmes. La silhouette d'un sourire compatissant étira ses lèvres.
« Cent jewels c'est pas mal et assez rentable. »
Il hocha la tête pour approuver ses propres dires. Oui, offert comme ça par une fille un peu trop naïve, une fille qui croit sûrement un peu trop à la beauté du monde et des gens. Ce serait comme du vol – extirper son argent, ses billets alors qu'elle serait sûrement plongé dans le monde de l'ivresse, il ne sait pas trop si ça en vaut le coup alors il hausse les épaules pour chasser ses pensées.
« Peur de perdre ? »
Pourquoi lui posait-elle cette question ? Il se frotte le coude pour réfléchir et lève les yeux au ciel.
« Non. »
Parce que l'échec n'a été que sa médiocrité, lorsqu'il traînait sa carcasse sans but au milieu des sommets de la société, contre lesquels il s'est arraché les côtes. Éclaté les os et l'esprit comme des bouts de poussières. Il y avait eu Enya aussi, face à qui il avait perdu. Il n'avait pourtant pas eu peur quand elle se penchait au dessus de lui pour ôter son dernier souffle de vie. La défaite était une nécessité. Car l'on apprenait de ses erreurs commises, même si la fierté était tâchée de déception et de défaite, elle forgeait l'être humain et lui donnait l'art de se renouveler continuellement. Elle était nécessaire à l'évolution du monde. Un gagnant ne réussit jamais sa vie. Il trimballe dans son ombre l'angoisse de la chute teinté d'un ennui profond qui le poussera à s'engouffrer dans le vide. Et sa chute est comme un signe de soulagement, elle détruit la banalité. Le signe que toute anxiété peut-être rompu juste en tombant. Zadig balance sa vie par terre comme s'il s'agissait d'un mauvais chef d'oeuvre. Il entasse les mauvais pas et accumule les erreurs. Mais il n'a pas peur. Il n'a jamais eu peur. Ni de perdre ni de quoi que ce soit d'autre.
« Et toi ? »
Il distingue dans ses yeux les murmures du jeu ; elle vibre d'être ici, de contempler le monde de Neville, il le sent, il le sait. Il connaît pour l'avoir déjà vu se cacher au coin des paupières ou des lèvres d'autres filles. On aurait dit qu'elle serait presque prête à offrir son corps de porcelaine comme une offrande pour mieux se faire dévorer par les bêtes. Tout cela maquillé par de la timidité. Zadig a envie de creuser puis loin – sa curiosité est comme un char d'assaut, il est prêt à labourer Orihime de questions, de la tester sans raison.
Lili apporte les verres à nouveau, Zadig tourne la tête vers elle et elle reconnaît Neville. Un homme charmant au sourire drôle et au regard espiègle.
« Autre chose ? »
Zadig hoche la tête.
« Oui, je vais prendre du Whisky. Orihime, tu veux autre chose ou tu veux faire une pause ? »
Il lui fit un clin d'oeil.
« A moins que tu sois déjà prête à passer sous la table... ? »
Il la taquine, joue lui aussi avec cette enfant qui n'a jamais su comment vivre. Elle s'attachait à lui comme s'il était le phare qui éclairait l'obscurité. Comme s'il serait là si un danger se présentait. Neville aurait été là, cet homme charmant à l'allure de monsieur tout le monde, qui se fond dans les marées de chair. Mais Zadig c'est autre chose. Il rit à nouveau et son verre se heurte au sien.
« Santé, Ori. »
Il boit une gorgée et repose son verre.
Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Lun 30 Nov - 0:37
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Ne pas jouer avec le feu. C'est ce que l'on nous apprend dès le plus jeune âge, que le feu brûle plus qu'il n'amuse, et que tout dans la vie peut se rapporter à cet enfant et à la flamme vacillante qu'il vient de créer pour pouvoir jouer. Jouer... C'était exactement ce que tu faisais. Ton frisson n'était pas dû au monde de Zadig, que tu voyais comme Neville, il était dû au jeu auquel tu étais sûre de perdre. Et qui pourtant te disait que tu pouvais gagner.
Les larmes aux yeux, tu répondis par un
- Oui.
Car oui, tu avais peur de perdre. Perdre, c'était pas dans ton vocabulaire. Tu pouvais renoncer, abandonner, mais jamais perdre. Car à partir du moment où tu pensais ce mot, tout était fini. La volonté et la puissance d'un joueur aguerri, se trouve dans sa confiance en lui, confiance que tu ne peux garder qui si tu exclus le négatif de ta vie.
Alors avec ta lueur de défi, tu bois le deuxième verre, et, désormais habituée, ou du moins prête, tu arrives à avaler sans tousser.
- Santé Neville.
En toi, tu te concentres davantage. C'est un jeu de stratégie et d'endurance. Pour l'endurance, tu ne dois juste pas flancher. Pour la stratégie, quand tu bois, tu avales par a-coups. Tu gardes environ deux tiers de ta bouche pleine avant d'avaler d'un coup, et tu recommences. Un cul sec, contrôlé. Cela limite, normalement, un peu l'accès à l'ivresse, du moins tu le crois. Et cela te suffit... car dans un jeu, il ne faut qu'y croire pour gagner.
- Quand j'aurais gagné, resterez vous en ma compagnie, ou, vexé, rentrerez vous dormir ?
C'était de la provocation, une touche non subtile pour accompagner le jeu flamboyant. Ta gorge ne sentait plus rien, mais tu avais cette confiance en toi qui te faisait dire des conneries.
Lili continuait à apporter des verres. En soi, tu pensais qu'elle n'appréciait pas que Neville passe du temps avec toi, mais c'était autre chose. Elle n'appréciait pas que Neville t'aie ciblée toi, alors que tu n'étais même pas majeure. Lili avait peur pour toi. Et pourtant... Pourtant elle y' apportait les boissons et te faisait croire que tu réussissais... Mais tôt ou tard, cela allait se découvrir : Lili mettait de l'eau dans les alcools d'Orihime, en cachette, sans même que la joueuse en vert et en noir ne s'en aperçoive... Parce que Lili, elle était gentille et elle ne voulait pas que Neville aille trop loin.
Et toi tu te vantais de tenir...
Ouh Tigresse, ne t'approche pas trop des flammes. Elles ont l'air faible, mais elle te ravageront avant que tu n'aimes réussis à les éteindre...
Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Sam 2 Jan - 18:10
Zadig Cavalli
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LA BAIE DES ANGES
Elle tremble, Orihime. Le dos collé contre le dossier de sa chaise, elle tremble. Le regard rivé sur ses mains, elle tremble comme une feuille d'automne. Elle paraît si fragile – prête à se briser comme un éclat de verre. Elle tremble face au mot défaite, qui la guette dans son ombre pour la faire sombrer. Et Zadig est là, à lui sourire doucement. Il reste là, à la dévisager en silence. Il y a quelque chose de dérangeant dans la candeur qu'elle exhibe avec indécence, un je-ne-sais-quoi qui ne colle pas et qui fout en l'air ses si charmants airs de vierge ingénues. Elle se réinvente constamment, se construit pour s'évaporer comme une flaque d'eau au soleil. Elle cherche à charmer et à envoûter, en faisant cligner ses paupières comme un battement frénétiques d'ailes de papillons. Une flamme brune qui s'esquive, danse dans le creux des paumes de mains, une pincée d'enchantement qui attise la curiosité comme un brasier, qui provoque les passions, un agneau qui veut se faire dévorer. Il les connaît ces femmes-là, à jongler entre fille farouche et facile, entre chat sauvage et biche docile.
« Faudrait déjà que tu gagnes, ma jolie. Et c'est pas le cas, pour l'instant. »
D'un clin d’œil complice, il allume les mystères, Zadig se doute qu'il serait sûrement l'écueil dans lequel Orihime se brisera, comme un navire en plein naufrage. Lili passe entre vous, sûrement ses airs maternels qui s'éveille devant les traits d'enfants Orihime, une femme-enfant, qui se construit sur ses expériences bancales, sur ses folies qui ne dure pas, sur ses passions éphémères. Les phalanges de Zadig s'enroule comme une étreinte autour du verre d'Orihime et capture main en même temps. Ses yeux se courbent et se font malicieux.
« Laisse, je vais le prendre. »
Doucement, il lui ôte le verre des mains. Il observe Lili doucement, avant de boire une légère gorgée. Le goût de l'eau est palpable tellement c'est répugnant. Dire qu'elle boit ça... Il soupire en arquant ses épaules au ciel.
« C'est pas très bien de tricher... Ah lalalala qu'est-ce qu'on va pouvoir faire de toi, hein Orihime ? »
Il secoue la tête, l'air désapprobateur. Qu'importe de qui vient la démarche, les faits sont là. Les justifications, il n'en a que faire. Seuls les actes comptent. Dire qu'il croyait en ses dons de joueuse qui n'aimait pas la défaite, elle arrivait à ses lèvres bien plus rapidement que prévu...
« Tu pars déjà avec un malus. Je pensais qu'on jouait à pied d'égalité, mais faut croire que je me trompais... »
Ses doigts viennent frotter son menton, comme s'il réfléchissait. Son index s'étire vers le haut.
« Je sais ! Pour récupérer ton malus, il faudrait que tu bois un cul-sec »
Il fait une moue faussement déçue.
« Sinon ça vaudrait une défaite, c'est con, on faisait que commencer. »
La joueuse, elle se faisait nommer ? Zadig eût un léger doute. Le genre de doute qui vous voile les yeux, il amène sa propre boisson à ses lèvres.
« C'est toi qui vois. »
Zadig est comme un étau, il n'attaque pas de front, il vous contourne, observe et finalement vous désarme sans qu'on ne comprenne trop comment ni pourquoi. Ô jolie brebis, n'aiguise pas tes os contre les crocs du loup, ils sont bien dissimulés derrière les sourires de Neville.
Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Lun 11 Jan - 20:38
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Quand le jeu remplace le frisson d'une boisson bien fraîche
with Zadig Cavalli
Alors que de to trop plein de confiance, tu te vantais ouvertement de pouvoir tenir, alors que tu ne savais pas ce qu'il se passait réellement, Neville prit possession du verre qui t'était destiné, mais, ne sachant pas les fourberies de Lili, tu te contentes de prendre celui qui était destiné à ton adversaire. Il but, et tu commenças à porter la vraie boisson à tes lèvres lorsqu'il t'interrompit.
Tricher ? Comment ça "tricher" ? Toi, tu ne savais pas ce que Lili avait fait, donc tu pris ça pour les dires d'un mauvais perdant, pour les plaintes de Neville quant à son incapacité à continuer à boire. Tu pris presque cela pour une annonce de défaite, mais il avait l'air de continuer à vouloir boire. Pendant qu'il était juste en train de t'annoncer sûil perdrait bientôt tu déclaras
- Tricher ? Haha, mon bon monsieur, vous êtes déjà en train de contempler votre défaite, et donc vous commencez à m'accuser de tricherie ? Haha, elle est bien bonne.
Tu avanças alors ta tête brune pour regarder Zadig de plus prêt, et tu souris, tout en ayant cet air malsain. T'avais tellement envie de le voir perdre. T'avais tellement envie de te savoir plus forte que le loup. Oh, mais jolie biche, tu n'égale t'as jamais le prédateur... La preuve :
- Mais si ça peut vous faire plaisir...
Tu bus cul sec. Tu bus culs sec, et ta gorge s'enflamma. Tu bus cul sec, et ton gosier ne comprit plus rien. Tu bus cul sec, et tu compris enfin... ce que c'était de boire. Vraiment.
A la fin de ton verre, ta tête vacilla, mais tu tins bon.
- Hey ! Pourquoi ça me fait cet effet la, Lzli... Euh Lili ?
Cette dernière te regarda comme on regarde un chien qui va se faire croquer, et te tourna le dos, avant de préparer les nouveaux verres. En posant, brutalement, celui de Zadig en face de Neville, elle le regarda méchamment, comme pour le gronder de ce qu'il venait de faire, et de ce qu'il faisait depuis le début. Elle lui souffla même un
- Tu n'as pas honte ?
Avant d'éloigner son joli fessier de la table, ne voulant pas qu'un Zadig ivre commence à jouer les coureur de jupons... Enfin pas plus que d'habitude.
Quant à toi, Orihime, tu te jetas sur deux autres verres, et, au bout de cinq minutes, tu te levas, et pointassent du doigt Zadig. Tes joues étaient rosies par l'alcool, et ta lucidité s'était envolée.
- Alors l'babouin bandant binoclard et b-bouddhiste ? On fait plus l'fier maintenant que j't'ai mis ta raclette, hein ? Hahahahaha !
Oui... Toi, Orihime, t'était ivre, et tu commençait à prendre tes airs suffisants, comme pour annoncer ta victoire, alors que tes jambes vacillaient.
- Avoue ! Avoue que j'ai ga-gagné ! Je suis plus forte que toi ! Haha, j'ai battu le basouin... batouin... ba... Enfin toi quoi !
Lili t'attrapa avant que tu ne tombes par terre, et tu te mis à chanter.
- Bravo... Et maintenant ? En plus elle est pas fatiguée, elle va chanter des heures... T'es fier de toi j'imagine, n'est ce pas, Neville ?
Et voila. Tu chantais, tu riais, tu gloussais en regardant Neville tout en prononçant le mot "fesses" plusieurs fois, et en montrant celui qui t'avais amené ici du doigt.
Oh, piètre tigresse, les flammes t'ont dévorée, sans même que tu ne t'en rendes compte.
electric bird.
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Sujet: Re: la baie des anges ─ orihime Mar 12 Jan - 13:57
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
LA BAIE DES ANGES
Elle se pare de suffisance et s'habille de prétention, pauvre biche, déjà sous l'emprise de l'alcool. Elle vantait les louanges de ses capacités à se contrôler, ses paroles s'emmêlaient dès qu'elle ouvrait ses lèvres, ses mots ricochaient et s'égaraient dans le néant de l'incompréhension. Sans se préoccuper de ses dires, Zadig sirotait son verre sans demandait son reste, observant Orihime complètement délirante dans sa pseudo victoire, Zadig ne s'était pas réellement sentit mit en compétition ou en danger face à elle. Peut-être face à Cana Alberona, réputée pour tenir autant que les hommes. La serveuse, Lili, commençait à lui faire la morale mais il ne l'écoutait pas. Il lui murmura gentiment un.
_ On est potes ? Non. Alors occupe-toi de faire ton taff au lieu de me gonfler, tu seras mignonne.
Parce qu'elle commençait sérieusement à l'emmerder avec ses remarques, elle n'était ni son amie ni sa meuf ni quoi que ce soit pour se permettre de s'interposer dans ce qu'il faisait. Sans déconner, ça commençait à devenir barbant cette histoire, il pouvait être cool, sympa, il n'était ni un violeur ni d'un de ces mecs qui avaient besoin qu'une fille se bourre pour la mettre dans son lit. Et l'autre qui se met à chanter, Zadig roule ses yeux au ciel en laissant naître un sourire amusé. Sourire qui s'estompe vite alors que l'autre ramène son boule détestable au milieu de la salle. Elle a vraiment rien à faire pour revenir de nouveau ? Zadig connaît la solidarité mais y'a des limites au forçage, quand même.
_ Très fier. Tu sais quoi, puisque t'as l'air de t'être entichée d'elle, je te laisse t'en occuper vu qu'apparemment t'as rien à faire d'autre.
Il eût un léger rire et se pencha vers Orihime pour l'aider à se redresser et à se poser sur la chaise.
_ T'as l'air sacrément saoul, madame qui tient l'alcool.
Il la regarda en souriant.
_ Je vais m'en aller, mais y en a une qui est ok pour s'occuper de toi. Dommage, je serais pas là pour voir ta gueule de bois.
Il se décolla d'elle et sortit du bar en soupirant. Une migraine naissante lui tapait sur les tempes violemment, la cigarette au bout des lèvres, il l'alluma et s'en alla dans une ruelle sombre. Quelle soirée bizarre quand même...
[HRP : Fini pour moi ! Je te laisse conclure si tu veux, ou le mettre à validation.]