Titre : Chaton grognon Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (24620/35000) Mérite: (968/1800)
Sabertooth
Le temps nous montre qui sont nos vrais amis, ceux qui lavent ton honneur quand t-il est sali, et qui n'oublient pas que l'amitié vaut de l'or. Δ Maître Gims.
Les bras croisés au fond de la salle, tu attends. Tu attends cet instant décisif qui déterminera le reste de la vie de Sybilia. Parce que le plus grand des combats, celui qui vous guette tous les jours, n’est pas contre Ajatar Virke ou contre n’importe quel ennemi de la couronne, non. Le plus grand des combats…Il se joue aujourd’hui. Contre vous. Vous êtes votre pire ennemi, quoi qu’il arrive. Il ne faut pas se mentir et se dire que l’on est invincible, bien loin de là. Vous n’êtes pas moins que des hommes bourrés de défauts et d’orgueil et c’est plus que du courage qu’il nous faut pour mettre ce vice de côté et faire ce que s’apprête à faire Sybilia. S’adresser publiquement, avoir les mots justes, avoir le courage et la foi en soi…suffisamment pour y croire, pour s’en convaincre.
Alors tu écoutes ses mots. Les mots d’une âme brisée parmi tant d’autres.
Elle s’excuse et tu trouves cela un peu ridicule. Vous devriez tous vous excusez. Tous autant que vous êtes. Tu devrais t’excuser pour ne pas avoir su protéger Rhynal mieux que ça et pour avoir laissé la lame froide de la Reine des fées ôter la vie de Bob de Blue Pegasus. Tu devrais t’excuser de t’être fait botter les fesses par un mec sortit de nulle part comme un diable sortit de sa boîte. Tu devrais t’excuser d’être maître d’une guilde que t’arrive à peine à gérer. D’ailleurs, en y réfléchissant et tu le dis à chaque fois, tu devrais t’excuser d’être à la place d’un gars qui y arriverait certainement mieux que toi dans ce rôle. Maître pour quoi ? Pour faire quoi ? Aujourd’hui, t’en viens à douter de ce titre honorifique en te demandant, finalement, ce que cela rapporte. La gloire ? Le prestige ? Pitié. C’est à peine si les habitants vous adresse encore la parole sauf certains que vous aidez de temps en temps. La haine qui a germée dans leurs cœurs ne s’en ira pas comme ça, pas du jour au lendemain. Vous les mages aux beaux discours sur l’espoir et le courage…Vous vous êtes punis pour ce qui semble être l’éternité.
Le lacryma s’éteint, progressivement et Sybilia revient vers vous. Elle a ce visage de hamster étrange. Le visage gonflé, les yeux rouges. Tu crois sincèrement que cela ne se remarquera pas hein ? Pour répéter la chose étrange qu’elle fait depuis tout à l’heure, elle s’incline devant vous. Tu ne comprends pas, encore une fois. Pourquoi elle fait ça ? C’est pas devant toi qu’elle devrait s’incliner mais certainement devant Bacchus qui l’a trouvée et qui l’a ramenée à la guilde au moment où sa vie prenait un mauvais tournant et c’est sans doute devant cet ami qui ne l’a jamais abandonné ni jamais jugé qu’elle devrait s’incliner. Tu as vu son regard quand ses yeux se sont posés sur elle à la guilde.
Les yeux, reflet de l’âme.
Tu n’as sans doute pas eu d’excellents rapports avec les conseillers…Mais Silver Sword n’en ai pas mauvaise non plus. Disons juste qu’ils ont beaucoup de boulot devant eux et trop peu de temps et de moyens pour tenir ces promesses folles qu’ils ont faites.
D’ailleurs, ton bras vient saisir le sien quand elle se jette sur vous. Sous l’effet de surprise, t’as manqué de peu de te retrouver sur les fesses devant tout le monde. Bonjour la rumeur pourrie et ridicule après. Tu ne cours pas après la gloire mais y’a un minimum de fierté à conserver quand même.
« - Une nouvelle vie t’attends maintenant. Viens. Rentrons à la maison. Ta maison. »
Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Éruption
with Else & Jacob
Tu savais que même dans cette cellule, tu pouvais voir l'actualité ? Tu savais que même prisonnier tu entendais l'annonce ? Tu étais assis là, le visage penché vers l'avant, les yeux fermés. Tu n'avais pas besoin de la regarder pour te rappeler ce visage, qui t'était apparu comme une étoile au dessus de ta tête, qui t'avait libéré d'un sentiment trop complique à gérer... Pourtant, tu avais besoin de la regarder. Au moins pour pouvoir la contempler, l'admirer, la chérir. Et lorsque tes iris se retrouvèrent à l'analyser, tu eus les larmes aux yeux. Et tu frappas le sol, avant de détourner le regard une fois de plus. La regarder était trop dur, tu étais en prison, elle était libre. Si tu l'observais, tes sentiments allaient te faire souffrir. Alors tu n'en fus rien et tu écoutas. Elle parla d'Ajatar Virke et tu crispais ton corps entier. À cause d'eux, tout avait changé. Et tu avais fui la scène de la bataille. Tu t'en souvenais parfaitement. Tu avais pris ton envol pour laisser Chris. Tu avais alors cherché Akane en vain et finalement, plutôt que de chercher celle qui avait déclenché la bombe, tu avais fui.
Ajatar Virke t'avait enlevé le dernier soupçon d'honneur... Yoite Kyumizu avait perdu toute son honneur, déjà qu'il ´´en avait jamais eu énormément...
Et elle parla des gens qu'elle avait perdu. Une lueur entra dans ton regard et tu te risquas à la contempler de nouveau. Tu étais peut être de ces personnes. Tu avais envie d'être de ces personnes. Tu avais envie d'avoir compté pour elle. Et tu fermas les yeux en tombant en arrière, au sol, sur le dos, à terre. Ta main se posa sur tes yeux, et tu te retins de crier, d'hurler.
Et tu finis par frapper le sol. Plusieurs fois. Jellal et les autres allaient peut être venir t'en empêcher, ou te faire calmer, mais qu'ils aillent se faire foutre ! Tu devais exprimer ta rage. Et ton envie de vengeance. De vengeance et de rédemption... Oui... Elle parlait de trouver Ajatar, et tu allais faire de même. Qu'importe les grilles et les barrières magiques qui t'en empêcheraient, tu allais lui prouver, leur prouver, que tu étais quelqu'un qui savait se battre pour les choses et les personnes qu'il aimait. Il n'y en avait pas des masses, de ces personnes là, que tu appréciais. Tu n'en comptais que deux ou trois. Mais pour elles - et Sybilia en faisait partie -, tu allais traquer les terroristes et les anéantir... Une fois que tu serais sorti de cet enfer.
Et tu allais faire en sorte qu'elle arrête de pleurer, qu'elle arrête de s'excuser. Tu ne l'acceptais pas. Elle n'avait rien fait qui justifiait un tel acte, une telle soumission. S'excuser ? Non ! Les excuses n'étaient pas bonnes. Les excuses n'allaient rien régler, à part faire baisser l'estime d'elle même à Sybilia. Tes dents grincèrent alors que la rage s'emparait de toi. Tes mains se serrèrent, tes poings se formèrent, le sang coagula, et tu hurlas. Au diable Crime Sorcière, ils pouvaient bien se plaindre du bruit, tu n'allais pas te taire.
Tu te relevas, et tu fixas finalement le lacryma jusqu'à la fin. Elle était Sybilia Philips, et tu étais le Corbeau. Et tu allais tout faire pour que plus jamais elle n'aie à s'excuser.
Sybilia...
Tu allais sortir. Tôt ou tard, tu allais être libéré... Et à ce moment précis, où tes pieds fouleront le sol en liberté, tu iras la trouver... Tu iras les trouver... Et tu iras les débusquer et les détruire... Parce que la rage était en toi. La rage t'habitait. La rage était ton émotion, ta nouvelle émotion. La peur n'était plus rien désormais, pour toi. Seule la colère restait...
Et Sybilia serait la première à profiter des bienfaits de cette colère... Et Fiore allait être débarrassée d'Ajatar Virke...