C'était le week-end. Alors tu étais dans le premier train se rendant à l'archipel d'Hocéanis, dans l'espoir d'arriver avant seize heures. T'avais hâte de rentrer à la maison et de te jeter dans ton lit après le rapport, pour serrer contre toi toutes tes peluches panda qui t'avaient tant manquées. Tu aurais presque pu en baver tant t'attendais cela avec impatience, perchée dans tes pensées à regarder le train défiler. T'en avais pour plus de cinq heures de route. Alors tu fermas les yeux pour toucher au monde des rêves...
D'un seul coup, tu te retrouvais dans les airs, perchée, étalée, les mains et les jambes en étoiles. Tu voyais le monde en tout petit, et celui ci se transformait en panda. Oui, en panda. Les pays bougeaient sur l'eau pour prendre la tête d'un ours, et ils se mettaient à changer de couleurs pour être en noir et blanc. Puis la gueule du nounours asiatique se mit à chanter, et ses bras à bouger pour simuler une danse. Ta passion était vraiment étrange mais t'étais en train d'adorer (tu sais, dans les mangas, les personnages avaient quelque fois des cœurs dans les yeux ! Ben on aurait pu t'en mettre aussi tant tu semblais attirée par le panda imaginaire !). Et soudain, il se craquela, alors que le train venait de trembler une fois. Tu ou ris les yeux, et tes pupilles noires contemplèrent la beauté de l'archipel : tu avais dormi quatre heures, ou plus. En bas, de l'eau. Du sable. Et des îles habitées. Il ne te fallu qu'une heure de plus pour arriver près de l'île au manoir, et en descendant tu t'étiras longuement, avant de cacher ton visage sous ton écharpe d'un rouge flamboyant qui ne te quittait jamais - cadeau de ta défunte mère et preuve de ton appartenance aux Monarques de la Couronne.
En arrivant finalement, après quelques dizaines de minutes de marche jusqu'au navire qui t'emmena sur l'île du manoir, tu te retrouvas devant l'immense porte. Hey ! Nicky ! T'es de retour ? C'était Terence. Terence il te connaissait mieux que quiconque, à part peut être Adrien. Il savait que tu possédais une gigantesque collection de peluches panda, et de posters de panda, et il avait même failli voir (et se doutait sûrement) que tu avais des sous vêtements à l'effigie de cet animal tout rond et tout doux. Lorsqu'il t'aborda, on sentait qu'il voulait s'entraîner. T'étais pas encore à son niveau mais tu savais te défendre à l'épée, et cela, il adorait. En fait, il t'adorait. Il devait être ton seul véritable ami, ici. Adrien étant ton Roi, il ne pouvait pas être un ami. Et les autres... tu ne les connaissais pas assez à cause de ta mission la plus importante : l'infiltration à Silver Sword. T'étais même en train de tenter d'intégrer le Pegasus. Tout ce que tu savais des autres membres de la guilde, c'était que William était distant, mais très gentil, que George continuait à rabâcher qu'il était ton supérieur et qu'Aidan n'arrêtait pas de te faire goûter à ses friandises, voulant sûrement t'arracher un sourire, que bizarrement, tu n'arrivais jamais à sortir. Tu savais aussi qu'il y avait deux Fou, dont un tout à fait fascinant, et l'autre très spécial. Celui qui "fascinait" était tout simplement le nouveau stratège du Roi, mais tu ne le connaissais pas du tout, tu ne faisais que reprendre les mots d'Aidan et Terence. Le spécial en revanche était comme toi : un Monarque de la Couronne. Tu le savais parce que c'était un effet secondaire de ta magie si particulière : les Monarques se reconnaissaient entre eux. Nïr qu'il s'appelait. À part cette coïncidence incroyable (il n'y avait que quatre Monarque dans tout Earthland, et deux d'entre eux étaient à Golden Crown), Nïr faisait parti du décor pour toi. Il semblait ne jamais ressentir quoi que ce soit, tu le sentais froid... Mais ce n'était qu'une impression bien entendu. Nicky ? Désolée, je réfléchissais... ... à quelle peluche tu allais faire un câlin en premier ? Hahaha. Il se mit à rire pendant que tu rougissais. Puis il s'arrêta. Desolé mais tu vas devoir changer de plan. Tu viens d'être assignée à une mission, en Caelum. Tu ne dis rien. Comme à ton habitude. Tu y vas avec Monsieur Core... Tu sais, le super stratège de sa Majesté. Tu le regardas, avec un regard disant "ok, c'est super mais je m'en fous" alors que lui et toi saviez très bien qu'en réalité tu avais hâte de le voir à l'œuvre. Ce fameux Edan. Tes affaires sont prêtes. Je t'ai préparé ton épée au cas où, mais tu n'en auras sûrement pas besoin, vous allez... jouer les profs de magie HAHAHAHAHA ! Il se moquait éperdument de toi, te taquinant. Mais tu ne semblais pas vouloir changer d'expression. Vous partez dans dix minutes. Dépêche toi. Il t'attend dans le hall je crois. Je ne sais pas s'il a compris que tu venais à peine d'arriver mais bon. Dis toi que ça sera intéressant. Allez. Moi je vais m'occuper de tes peluches à ta place ~ Et ainsi... Le visage rouge, tu entras dans le manoir, pour voir la tête bleutée d'Edan R. Core. Ton supérieur hiérarchique au sein de la guilde. Évidemment tu ne prêtais allégeance qu'à Adrien, aussi ne t'agenouillas tu pas, mais tu baissas la tete en signe de respect, ôtant ton écharpe de ton visage pour la laisser se reposer sur ton cou. Je suis Nicky Lyn Ela Leone. Je suis désolée, mon train a été retardé. Je suis ravie d'avoir été affectée à une mission avec vous, Edan Rory Core. Puis tu lui tendis la main...
Dix minutes après, vous étiez sur le pont du navire vous emmenant à Caelum...
electric bird.
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Sujet: Re: Diplomatie I // with Edan & Nicky Mar 26 Jan - 19:24
Je me trouvais dans mes appartements quand la missive arriva, tu devais aller en mission et en plus cette mission consistait à faire du baby-sitting. Génial, tu étais en train de te dire dans ta tête, le stratège de la guilde vouer à apprendre à des enfants les rudiments de la magie. De toute façon, l’ordre provenait d’un être supérieur, surement un test d’Adrien pour savoir si tu étais capable de t’adapter à des enfants, vu qu’on t’avais demandé d’avoir la charge de l’éducation du jeune Karma que nous avions ramené de Bosco. Ce jeune garçon qui était de base un esclave allait devenir un véritable assassin pour le compte d’Edan. Ce qui était bien, c’est qu’il permettait à son maître de ne pas se salir les mains, puis il était plus que ça il était un atout indéniable. Il possédait un don pour la magie que je n’avais pas. Il était prodigieux… Un simple garçon qui avait vécu toute sa vie en tant qu’esclave était si puissant. Un véritable gâchis pendant toutes les années où personne ne l’avait éduqué. Il aurait pu devenir un monstre de puissance.
De toute façon, là n’était pas la question, tu te devais de faire cette mission, on t’avait assigné avec Nicky. Une mage que tu avais lu son profil dans les dossiers du roi. Elle était caractérisée comme tour, assez bizarrement, car pour moi elle devrait simplement être caractérisé comme simple pion, car c’est ce qu’elle était un pion. Elle s’était infiltrée chez Silver Sword pour espionner pour le compte de Golden Crow, même si à mon humble avis, cela n’était pas très nécessaire. De toute façon, sur ce coup-là on ne m’avait pas demandé mon avis et tant mieux, car si cela n’avait tenu qu’à moi elle aurait dû passer tellement de test avant de pouvoir être utilisé comme espionne.
Je me tenais dans le hall dorénavant j’avais simplement migré de ma chambre à cette vaste pièce la jeune femme était en retard. Ce qui avait le don de m’agacé. J’allumais une cigarette et je patientais le pied sur le mur comme le plus simple des hommes. Cependant, elle arrivait cinq minutes en retard me regardait et m’assénait d’une phrase qui m’irritait encore plus. Elle ôtait son écharpe et me tendit sa main, je la regardais lui soufflait un nuage de fumée à la tête et lui répondit : « - Je ne t’ai pas demandé, on m’a forcé. T’es en retard, je ne sers la main que des gens pour qui j’ai du respect, en cet instant tu n’es rien pour moi. De plus, ne m’appelle pas par mon nom il possède trop de valeur pour un être comme toi. Pour toi ça sera le chapelier Fou. » Je soufflais un nuage de fumée dans sa tête et je partis sans même la regarder une seule fois. On m’avait forcé, je n’aimais pas ça. De plus, tu ne pouvais pas respecter les personnes qui n’avaient pas d’honneur pour devenir des espions. J’avais beau être quelqu’un dont les ténèbres appâtaient, je ne supportais pas les personnes qui n’avaient pas d’honneur et Adrien le savait. Pourquoi avait-il décidé de m’assigner cette fille ? Etait-ce un test pour elle, ou pour moi ? Qu’avait-il en tête ?
Sujet: Re: Diplomatie I // with Edan & Nicky Mar 26 Jan - 20:35
C'était un choc. Tu t' imaginais à quelqu'un de tellement plus classe, que cet être qui te regardait avec un dédain sans pareil. Toi qui aurait dû être Fou, et qui avait choisi d'être Tour pour ne pas te prendre la tête. Tu ne le savais pas, mais il pensait que tu n'avais pas l'honneur d'être espionne. Si seulement il savait... Il réviserait son jugement. Après tout, tu avais été choisie parce qu'Adrien avait une entière confiance en toi. Tu avais été choisie, parce que George te trouvait parfaite pour ce rôle, et qu'il l'avait également approuvé. Tu avais été choisie, mais de toutes évidences, cet être n'était sûrement pas assez digne de confiance pour qu'Adrien ou George lui parle de leur choix. Bien sûr, certains comme La reine ou William n'avaient pas confiance. Après tout, ils ne te connaissent pas et pourraient penser que Silver deviendrait ta véritable affiliation. Mais tu avais assez de potentiel, et un passé avec Adrien pour qu'il te choisisse sans aucun autre test que celui de la comédie : tu étais douée, et tu avais réussi à n'éveiller aucun soupçon chez les miliciens. Cet Edan... Dès lors qu'il t'ordonna de l'appeler le chevalier Fou, tu révisas ton jugement. Le "fascinant" devint "crétin", et tu espéras que ce jugement change encore. Lorsqu'il te souffla la fumée dans la tête, tu te contentas de remettre ton écharpe autour de ta bouche et de le suivre. Ses propos agaçants n'avaient aucune valeur à tes yeux, et tu ne décrochas même pas un sourire. Vous arrivâtes sur le navire, et tout de suite, tu disparus, pour revenir cinq minutes après. Tu t'approchas de celui que tu n'aimais pas, pour lui dire, de derrière : Le navire vient d'être inspecté. Vingt mètres de long, deux de hauteur, un de profondeur et cinq de large. C'est plus un bateau qu'un navire. Le mat n'a aucune voile de rechange, et les cales sont petites. Sa vitesse devrait nous porter à Caelum en une heure et quelques minutes. Tu refermas la bouche. C'était la seule information qui était digne de l'ouvrir, surtout en la présence d'un simple d'esprit (pour l'instant c'était ce que tu pensais). Le reste du trajet se déroula sans encombres, tu étais debout, contre la cabine du capitaine, à ne pas bouger et à réfléchir. Cet Edan... Il paraissait totalement con, au premier abord, mais en y réfléchissant mieux, il y avait quelque chose. Il te testait peut être. Peut être voulait il être sûr de ta loyauté. Peut être voulait il voir si tu étais utile... À partir sur cette théorie, tu devins bientôt sûre qu'il te voyait comme un pion, ce qui, sous son écharpe, faillit de faire sourire, mais tu te contrôlais assez bien pour ne pas afficher autre chose que ton expression habituelle.
Vous arrivâtes finalement en Caelum, et le capitaine vous indiqua la direction de l'école. En soi, t'étais aussi affligée qu'Edan. Tu rêvais d'un week end, et on t'envoyait en mission. Et en plus, une mission où tu devais enseigner à des gamins. Et en plus, avec Edan... Trois choses détestables. Lorsque vous marchiez dans la rue jusqu'à l'école, tu n'ouvris pas la bouche. Que l'on t'accoste, ou qu'Edan te pose une question insignifiante tu ne parlais pas. Mais s'il posait une question importante tu répondais.
L'école en elle même était plutôt jolie, malgré sa forme carrée. Et la classe dans laquelle vous arriviez était constituée de mômes allant de huit à dix ans. Ils étaient réunis dans la cour, et vous, les mages, deviez les époustoufler et les aider. Tu te tournas vers Edan, avant de te mettre en retrait, lui faisant clairement comprendre qu'il commencerait. La maîtresse, assistant au cours aussi, sourit
Je me nomme Claria. Claria Valls, et je suis honorée de recevoir des ambassadeurs du futur roi de Fiore. On m'a dit que vous étiez là pour les relations inter royaumes, et que vous alliez faire une démonstration de magie avant de pousser les petits élèves à découvrir leurs talents magiques. Je vous remercie infiniment. Vous êtes Monsieur... Core et mademoiselle Leone, c'est cela ? A l'entendre, elle avait déjà été informée mais devait avoir lu le dossier seulement quelques temps auparavant car elle venait de faire une petite faute. C'est Mademoiselle Ela Leone. Autant pour moi. Du coup... Eh bien commençons. Monsieur Core... Nous commencerons avec vous vu que vous semblez prêt. Allez y. Montrez nous quelque chose de grandiose.
Claria Valls. Ancienne mage de guilde, elle était retraitée désormais, arrivant à ses soixante ans. Elle adorait la magie, elle possédait le don de création de la pierre. Elle savait ainsi rendre ses cours passionnant en les illustrant de personnages statufiés. Elle semblait aussi être une femme sans aucun défaut, à part celui d'être enjouée. Tu l'aimais bien, elle avait cette simplicité qui faisait naître de nombreux jaloux autour d'elle.
L'un des gosses leva la main et interrogea Edan. Monsieuuuuur ? Tu vas nous faire quoi comme pestacle ? Il avait huit ans, il s'appelait Diego. "Spectacle" Diego. D'accord madame. A son accent, tu sus qu'il venait d'ailleurs. Peut être ne parlait il pas bien à cause de ses origines. Après tout, il faisait penser, à son accent, a un esclave de Bosco. Il devait y avoir été, et avoir été libéré. C'était sûrement la raison de son défaut de langage.
Lorsqu'il eut posé sa question, toi, tu retiras ton écharpe pour lui faire un beau sourire. Il avait le droit d'avoir un sourire, car tu te demandais s'il allait avoir une réponse. T'espérais que ce n'était que par rapport à un test qu'Edan avait un sale caractère et qu'il se montrerait gentil avec les enfants.
T'espérais...
electric bird.
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Sujet: Re: Diplomatie I // with Edan & Nicky Mer 24 Fév - 19:10
Je n’étais là que par devoir, je n’étais là qu’en la compagnie d’une simple punaise parce qu’on me l’avait demandé. J’étais en train de jouer le petit animal de compagnie simplement parce que je respectais le Roi. Il l’avait choisie en tant qu’espionne. Elle ne possédait pourtant rien de très intéressant et je le savais si elle comptait réellement pour le roi. Il m’aurait demandé mon avis. Nicky, à mon avis n’était qu’une sorte de prototype, si elle réussissait c’était intéressant, mais si elle échouait tant pis pour elle. Aucune personne ne pourrait se mettre en danger pour une espionne cela consisterait à mettre toute la guilde en péril. Elle ne semblait au final n’être qu’un pion qui était soit voué à survivre où à être détruit par sa propre soif de puissance. Je fumais, la seule chose qui pouvait me tenir compagnie. Nous arrivâmes sur le bateau, alors que je continuais de fumer, je regardais au loin par-dessus le bateau, puis elle réapparut derrière moi, comme un parasite qui me suivait constamment. Elle me donnait des informations sur le bateau. J’avais envie de rire, elle pensait que j’avais besoin de ces informations, en un simple coup d’œil on pouvait constater qu’il était simple facture et n’était pas fait pour la guerre que si quelque chose arrivait, il serait vraiment très difficile de pouvoir s’en sortir, car le bateau ne pouvait peu nous protéger. Puis, je ne me retournais même pas et dis d’un ton neutre et désintérêt : « La précision est un artifice utilisé par les crédules pour se croire intelligent. Un regard permet de voir que le navire n’est pas un navire de guerre et qu’il est de simple facture. Sur ce, si tu n’as rien d’autre intéressant à me dire. Tu peux me laisser tranquille, j’aimerai profiter de la vue. »
Le nuage de fumée provenant de ma bouche vint s’éteindre dans le ciel comme le ballon de baudruche qu’on avait lâché pour qu’il gagne le ciel. Le navire ne tardait pas à accoster, l’estimation avait été à peu près juste, mais elle était inutile. Nous n’étions pas pressés. Elle était définitivement inutile, n’arrivant même pas à faire le tri entre informations utiles et inutiles. Le capitaine, nous indiquâmes le chemin pour aller jusqu’à l’école. Je marchais toujours la clope au bec, jusqu’à l’école. Aucun son ne sortait de ma bouche et je n’en avais aucune envie. Je ne parlais pas, si on ne me parlait pas ce n’était qu’une perte de temps. Puis, nous arrivâmes à l’école j’éteignais ma cigarette et un faux sourire s’illuminait sur mon visage, je ne souhaitais pas faire peur à des enfants, mon but était de promouvoir ma guilde et non l’inverse.
Je rentrais fans l’école et l’institutrice semblait venir nous voir d’un seul coup. Elle était au courant de notre présence et nous saluait. Puis, elle saluait avec mon nom et se trompait sur le nom de ma comparse qui s’empressait de corriger. Quelle idiotie, qui pouvait se soucier d’un nom à part quelqu’un de simple d’esprit. Notre nom si personne ne s’en souvenait cela n’avait aucune importance. Seuls nos actes avaient besoin d’être reconnu. Je lui serrait la main et elle m’encourageait à commencer, puis un enfant commençait à demander un spectacle. Je souriais et ma voix se fit amicale, c’était assez difficile de mettre du ton dans ma voix qui était d’habitude monotone, mais parler de ma magie était quelque chose que j’appréciais :
« - Très bien, je pense que tout le monde a connu les contes que vos parents vous ont autrefois conté. Ma magie quant à elle est quelque chose d’assez similaire. Tout le monde, se souvient des héros, mais aussi de ceux qu’on pourrait appeler les méchants des histoires. Mon pouvoir quant à lui permet de mettre en avant ceux qu’on a aimé détesté. Qui n’a jamais aimé le capitaine Hook ou le miroir magique qui pouvait répondre à n’importe quelle question ? Si, je vous montrais. »
Je souriais et sorti mon livre de conte et d’un coup je l’ouvris et un énorme miroir magique apparut. Sa voix se fit retentir dans la salle de classe et les élèves applaudissaient à tout rompre tout content de la lumière qui était apparu en même temps que l’invocation. Le miroir se mit à parler et me demandait :
« - Que puis-je faire pour vous maître ? »
Je regardais les élèves et leur dit :
« - Il faut savoir que Monsieur le miroir peut répondre à toutes sortes de questions, mais pour cela il faut que la question ne soit pas directe. Il faut passer par des détours, mais en même temps être très précis pour que le miroir puisse répondre correctement à la question. Dans blanche-neige, la méchante reine demandait : O mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle en ce monde ? Le fait est qu’il faut toujours demander à chaque question. Je vais vous faire un essai et après, un de vous pourra poser une question. O miroir, Montre-moi qui est l’élève le plus adéquat de poser une question à laquelle tu pourrais répondre dans cette classe ? » L’image du miroir devint flou puit elle se mit à montrer une jeune fille aux cheveux verts. Je la regardais et souriait :
« - Si, tu veux bien essayer ! »
La jeune fille, sautait sur place et s’approchait de moi. Je lui demandais son nom à quoi elle répondait Kayano. Puis la jeune fille, se mit à poser une question :
« - O miroir, montre-moi où je pourrais trouver mon chat qu’on a perdu hier soir. »
Le miroir devint flou et l’image d’un chat apeuré dans un arbre vint apparaître. La maîtresse sourit et s’approchait de l’enfant et lui dit :
« - Je reconnais cet endroit, c’est l’arbre de la place central. Je vais envoyer quelqu’un te ramener ton chat. »
Tout contente la jeune fille fit un bisou sur ma joue et repartit à sa place. Puis, le miroir disparut et je me reculais sans même ajouter un regard à Nicky.
Sujet: Re: Diplomatie I // with Edan & Nicky Mar 1 Mar - 0:33
Tu devais au moins lui reconnaître cela : il connaissait son job. Heureusement. Ainsi, ta théorie du test n’étant pas si idiote que cela, tu choisis de l’adopter. Il fit une jolie démonstration, tandis que tu créais doucement des grains. Tu le regardas faire, tu t’étonnas de retrouver le miroir magique, c’était réellement une magie pouvant plaire à un gosse. Edan était donc parfait pour ce rôle, mais pourquoi toi ? Qu’avais tu, toi, pour eux ? Ta magie était exclusivement défensive, et tu l’utilisais en offensif seulement dans les pires des cas. Qui plus est, tu avais un domaine, et la manipulation pouvait s’ajouter à ton panel de compétence. Le tout pouvait créer de grandes choses, à condition que tu deviennes plus forte. Tu imaginais déjà un nombre considérable de potentielles prouesses magiques que tu allais avoir à expérimenter, et le tout, en regardant ce petit, Diego, et cette fillette, Kayano. Et là, ce fut le flash, l’idée. Tu la sentis bouillir en toi, alors que tu attendais qu’Edan termine son tour. Tu te trouvas alors devant ces gosses, et tout d’un coup, de la poussière rouge se mit à être éjectée de ton corps. Cela brillait, c’était des grains de rubis pur. Tu étais un véritable joyau sur pattes. Ils étaient bouche bée. Moi, je vais vous montrer la beauté de ma magie, alors que mon partenaire vous en a montré son côté légendaire. Pour cela, je vais demander à deux d’entre vous de venir.
Tout de suite, il y eu des mains levées, et avec un grand sourire gêné – quelle actrice ! – tu rétorquas que tu ne pouvais pas tous les accepter. Alors tu choisis une fille et un garçon. Eloise et Nathan. Ils te sourirent, et tu les plaças devant la classe, passant tes mains sur leurs épaules. La seconde d’après, il y avait un peu de ce sable rouge dessus. Ma magie est très… brillante et pailletée comme vous pouvez le voir… Maintenant, à condition d’aimer le rouge, je peux vous offrir ce que je veux le temps de ma présentation. Nathan, que voudrais tu ? Le petit garçon ne comprenant pas comment tu pourrais l’aider, sourit en disant Je veux devenir un mage chevalier sauvant les princesses, je veux avoir… une armure de chevalier. Aïe, évidemment, il avait choisi un cadeau plutôt difficile à créer, mais soit. Tu posas ta main sur sa tête, la tapotant en douceur, alors que tout ce sable rouge se rassemblait autour de lui. Puis, les différents grains se condensèrent, pour former des jambières de rubis. Puis les brassards, et le plastron, pour enfin finir avec le casque. Tu te remerciais d’avoir maintes fois vu et étudié les armures entreposées dans le quartier général. C’était une réplique bien satisfaisante. Tu la fis disparaître, avant de demander à la petite ce qu’elle voulait. Moi… Euh… Moi, je voudrais… Euh… Un bijou comme ma maman. Heureusement, elle, elle avait choisi quelque chose correspondant plus à ta magie. Alors le sable rouge se faufila sur elle, la chatouillant, avant de former une petite ficelle autour de son cou. Puis, plusieurs grains s’agglutinèrent pour former une belle pierre de rubis dans sa couleur la plus pure et rougeoyante. C’était magnifique, cependant, alors que la petite la touchait, tu choisis de former une bague autour de son doigt. Elle éclata de rire, alors que cette poussière de fée s’envolait autour de ces deux volontaires, pour ensuite disparaître. Et il ne restait plus rien. Ils étaient ébahis, c’était comme la magie de la fée Clochette, mais en rouge plutôt qu’en jaune. Tu souris, avant de les laisser s’asseoir. Puis tu reculas jusqu’à ta place, alors que la maitresse incitait les enfants à demander quelque chose dont ils avaient apparemment parlé avant.
Ce fut alors au tour du petit Diego de se lever, et il montra sa magie, toute récente et faible, mais dont il était fier. Il souffla, et une flamme violette se manifesta, l’espace d’un instant. Claria se leva alors pour titiller son élève, tout en s’adressant à Edan, visiblement le chef. Toi, tu gardais ta place derrière lui, de biais, le laissant parler. Après tout, c’était un test. Pourriez vous, Monsieur Core, et Mademoiselle Ela Leone, l’aider ? Il est le seul de la classe à avoir développer son don, mais j’ai remarqué que Kayano et Nathan aussi avaient du potentiel. Si vous aviez des conseils, cela les aiderait beaucoup.
Tu faisais un clin d’œil à Nathan, qui avait adoré se retrouver en armure, et qui sourit, suite à cela. Alors tu désignas des yeux Edan, pour qu’il le regarde. Et il s’approcha, tirant sur sa manche. M’sieur, je peux devenir un mage vous pensez ? Je peux faire comme vous ou m’dame, ou Diego ?
electric bird.
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Sujet: Re: Diplomatie I // with Edan & Nicky Mer 9 Mar - 17:39
Je la regardais faire son petit spectacle, elle était là à faire usage de sa magie en créant une armure d’un minerai connut comme le rubis. La fameuse magie du monarque de Rubis. Une magie qui attirait bien l’œil pour une espionne. Je trouvais cela tellement ridicule qu’elle soit espionne. Sa magie était une magie par sa constitution une magie de défense et bien trop voyante pour servir à autre chose que de la défense et en aucun cas de l’espionnage. Elle avait raté sa voie, c’était clair et net, mais bon si Adrien lui avait fait confiance peut-être que je ne voyais pas ce que je devrais voir. Ou alors, elle n’était là que dans l’hypothèse d’un potentiel succès, si elle loupait c’était tant pis pour elle. Je le voyais mal mettre sa vie en danger pour une femme de ce genre, une femme sans honneur qui trahissait tout le monde, elle avait beau faire croire qu’elle était puissante et qu’elle faisait son travail. L’espionnage était une chose que je n’aimais pas. Un espion est une chose que je n’aimais pas, une méthode que je n’employais rarement ou ponctuellement, le sujet était trop impliqué émotionnellement pour avoir une réelle situation. Enfin bref, tant qu’elle remplissait sa mission. Elle exécutait un tour de passe-passe et l’enfant reçu une armure de rubis et la jeune fille un bijou de rubis. Je me demandais, ce qu’elle pouvait trouver intéressant à faire semblant. Sa magie était belle, elle était une belle fille en soi, dommage que son caractère soit trop celui d’un petit soldat prêt à tout pour obtenir de la reconnaissance, sinon elle aurait eu un quelconque intérêt à mon sens, malheureusement ce n’était pas le cas pour elle.
Puis la maîtresse ou quoi qui la définisse mieux comme terme nous demandait d’apprendre la magie à deux personnes qui auraient un certain don pour cela. Puis je regardais la dame et lui dit d’un ton assez sympathique : « Vous savez, je pense que tous les enfants dans cette salle peuvent devenir des mages, il suffit simplement de leurs apprendre la magie et sûrement que leurs réservoirs magiques grandiront avec eux. Nous possédons tous un réservoir magique, seulement seuls ceux qui le muscle peut devenir mage, c’est un peu comme le corps humain. »
Puis, le petit Nathan me demandait s’il pouvait devenir comme Diego, un petit mage en devenir et je lui souris et se me baissais pour arriver devant ses yeux : « Oui, tu peux devenir comme lui voire même plus fort, tout dépend de toi. Tu aurais un style de magie dont tu sens plus en adéquation. Magie élémentaire, équipement, invocations ? »
Puis, une jeune fille s’approchait de moi, elle avait de magnifiques cheveux bruns elle posait sa main sur mon épaule et je ressentis comme un étrange pressentiment, puis elle se mit à me parler dans mon esprit : « Maîtresse, ne le sait pas, mais je peux utiliser la magie aussi. » Puis, je fis comme si de rien était : « Magie psychique, tu sais faire d’autres choses ? » Elle me fit un clin d’œil et montrait des yeux, une punaise sur le bureau du professeur qui volait pour se déposer sur la chaise, puis elle ajoutait télépathiquement : « Je peux produire des illusions mentales aussi ! » Incroyable, cet enfant était tout bonnement incroyable. Elle était un génie comme Karma.
Puis, le petit garçon me disait d’un ton innocent : « J’adore la Terre, vous croyez qu’il est possible de la manipuler. » Une terrakinésie, une magie que j’avais rarement vu, il était difficile de pouvoir aider quelqu’un à maîtriser quelque chose qu’on ne connaissait pas. Cependant, je l’approchais d’un pot de terre et lui montrait de prendre une petite boule de terre dans ses mains et d’essayer de la façonner. Ce qu’il s’empressait de faire. Puis Nicky semblait parler avec l’autre demoiselle. Puis, la maîtresse s’approchait de la jeune fille brune et lui dit : « Théodora peux-tu revenir à ta place ! » Je me relevais et sourit à la dame : « Ne vous inquiétez pas, je me charge de la demoiselle ! »
Sujet: Re: Diplomatie I // with Edan & Nicky Dim 13 Mar - 1:14
Finalement, c’était bel et bien un test. Edan te testait. Sans doute se disait il que, si tu échouais dans ton rôle, ce n’était rien de plus qu’une mort inutile. Tu n’affichais aucune expression pour lui, mais il était sûrement assez intelligent pour parvenir à ce genre de conclusions. Après tout, il avait sans doute bien raison de ne pas te faire confiance, vu son niveau de quotient intellectuel qui semblait l’habiter. Tu ne l’avais pas apprécié au début parce qu’apprécier quelqu’un qui ne vous prenait pas au sérieux était impossible. Mais il te voyait, bien qu’il ne voulait sûrement pas l’admettre, telle que tu étais : une espionne. S’il t’avait connue avant, s’il avait un goût du risque, ou s’il était idiot, il t’aurait fait confiance sans la moindre méfiance, mais voilà… Un être qui ne te cernait pas était incapable de ne pas se demander si tu n’étais pas un agent triple, plutôt que double. Son caractère devait influer aussi. Tu avais suivi ce qu’il s’était passé. Il invoquait les méchants des contes. Il n’avait sûrement pas des licornes plein les rêves, et sans doute sa quête de pouvoir ainsi que sa magie n’étaient qu’un reflet de sa personnalité. A toi de l’accepter tel qu’il était. Toi, il t’avait acceptée… Il ne te faisait pas confiance, mais il t’avait acceptée comme espionne, et dans les semaines qui allaient suivre, sans doute allais tu devoir lui prouver par ton utilité, que tu servais bel et bien la bonne guilde, le bon groupe, et la bonne royauté. Alors tu devais te focaliser sur ce qu’il apportait à Adrien. Adrien, il était très intelligent. Il savait lire les gens. Toi, il te connaissait bien, tu n’avais aucun secret – et tu n’en voulais aucun – pour lui. Sûrement avait il aussi su lire Edan, et sûrement que les capacités que lui avaient attribuées Terence s’avéraient.
Ce qui était amusant, c’était que tu étais réellement faite pour ce rôle qui t’incombait ce secret, cet espionnage. Tu avais La magie qui correspondait, et sûrement l’avait il deviné en te voyant faire. Tu étais la Monarque de rubis, et ta magie correspondait parfaitement à ton rôle… parce que si tu étais une infiltrée, tu n’étais pas dans le rôle de la furtivité. Ton but ‘était pas de te cacher pour pénétrer dans les bureaux, non… Ton but était d’endosser une autre personnalité, une autre vie, pour passer inaperçue par ton rang, par ta réputation. Tu étais, aux yeux du monde, une milicienne qui aspirait à devenir sergente, puis major. Et ta magie, voyante, très voyante même, te permettait d’écarter tous les soupçons, tous les restes de soupçons qui pouvaient planer sur toi. Car les gens, car les membres de Silver Sword te voyaient tous. Ils ne pouvaient donc pas s’interroger. Pour eux, tu n’étais qu’une milicienne s’impliquant à fond, et se remarquant dans ses actions. En cela, ta place était parfaite. Si tu avais eu une autre magie, sans doute aurait il été plus difficile pour toi d’infiltrer cette organisation de la Reine en déclin.
En regardant Edan, en regardant le sourire – faux ? – qu’il accordait, tu te disais qu’il avait sûrement compris cela. Il devait sûrement se dire que ta magie était faite pour ton rôle d’espionne. Mais si lui, pour toi, sa magie reflétait sa personnalité, la tienne, reflétait ce que tu étais, sans montrer une seule parcelle de caractère réel. Parce que ta magie était voyante, celui qui savait qui tu étais réellement pouvait se rendre compte que ce n’était que de la poudre aux yeux tandis que l’autre, ignorant, était subjugué par tant de volonté.
Alors que les enfants demandaient des conseils, tu t’accroupis pour parler avec la jeune fille. Tu l’aidais du mieux que possible, tentant delà cerner, lui demandant quel était son caractère avant de la conseiller. Parce qu’une magie, c’était un accomplissement. L’accomplissement d’une personne. En relâchant la maie, on dévoilait une part de nous même, et tu le savais mieux que quiconque, et c’était ainsi que tu avais la certitude d’être à ta place en tant qu’agente secrète.
Puis la jeune qui savait parler dans les têtes te posa une question. Tu souris, en murmurant dans ton esprit, pour elle, « Je te conseille d’aller voir mon ami, il sera épaté. » Ainsi, cette dernière s’amusa, sûrement, parce que tu n’entendais plus rien, avec Edan. Tu te demandais d’ailleurs comment une si jeune petite femme pouvait aussi bien maîtriser la magie.
Finalement, cette sortie, cette mission, t’avait fait du bien ; Tu ne le montrais pas, mais elle t’avait aidé à comprendre jusqu’où allait le fameux stratège d’Adrien. Tu avais également appris à ne pas juger un livre sur son apparence, surtout lorsque celui ci renfermait des secrets aussi complexes que ceux d’Edan. Sa magie était un recueil de secrets mystérieux, et fascinants, tandis que la tienne n’était que l’expression d’une créativité permettant de nuire, d’impressionner ou de détourner l’attention. Vos magies n’étaient pas encore puissantes, même si Edan te battait largement, mais vous aviez tous les deux quelque chose de précieux à ajouter à la guilde de ton Roi.
Lorque finalement la mission prit fin, et que vous vous retrouviez de nouveau sur le navire, tu regardais les horizons. Tu étais redevenue une femme sans aucune expression. Une Tour à utiliser comme bon semblait à Adrien, et, par son biais, sûrement à George, Edan, et tous les hauts placés. Une Tour qui allait désormais avoir confiance en ceux entourant ton Roi. Tune dis rien du trajet, et tu laissais son espace vital à Edan. Il pouvait te voir, s’il se retournait, mais tu ne le regardais pas. Ton visage était caché de ton écharpe.
Et quand le navire vous déposa, et que vous arrivâtes devant le manoir, tu t’inclinas, avant de lui tendre la main, te demandant s’il allait la prendre. Tu n’y accordais aucune importance, mais c’était une marque de respect comme une autre. Être en mission avec vous était instructif. Tu ne savais pas quoi dire d’autre. Tu n’avais pas envie de dire autre chose. Les sentiments étant pour les faibles, tu n’allais pas en déborder maladroitement s’il te refusait la poignée de main.
Puis finalement, le soir fut remplacé par la nuit, et la Lune s’éleva, haut dans le ciel. Tu étais enfin tranquillement installée, dans ton lit, sous tes couvertures, serrant une peluche contre toi.
electric bird.
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Sujet: Re: Diplomatie I // with Edan & Nicky Sam 26 Mar - 16:35
Le paradoxe, de cette femme commençait à m’intriguer. Elle était tellement inutile, mais elle pouvait être tellement plus. Elle était pour moi en rien une espionne, car elle était trop faible, trop visible, trop fragile. Elle avait beau ce caché derrière son côté sans émotions, il était clair qu’elle était beaucoup plus faible qu’elle ne le pensait. De plus sa magie était peut-être possible pour se faire accepter, mais si elle devait faire quelque chose de plus subtile c’était peu utile. Le problème à mon sens c’est le fait qu’elle se serve de cette magie pour se cacher. Le jour où par malchance ou bonheur son secret se fait dévoiler, comment passer inaperçu. Elle ne pense pas assez à l’avenir. Elle pense simplement au présent et j’espère pour elle qu’elle ne serait jamais le pion sur mon échiquier qu’on est besoin de sacrifier, car sinon sa magie ne pourrait pas vraiment lui servir. Enfin quoique, j’ai un parfait plan dans un cas de sacrifice qui restera graver dans mon cerveau. Sa magie pourrait servir en cette occasion. En attendant, elle ne restera à mes yeux qu’un pion fragile qui peut servir en certain cas, mais dont la nécessité n’est pas encore avérée. Qui sait peut-être qu’un jour elle me surprendra ?
En attendant je regardais les enfants. Et je m’approchais de la maîtresse et lui adressait un simple sourire avant de lui dire : « Les quatre enfants qui ont présentés des aptitudes fortes pour la magie, j’aimerai que vous me les envoyez au palais. J’aimerai les aider à peaufiner leurs magies qui pourraient être très utiles. Excepter pour le petit qui maîtrise le feu, je ne pourrais guère l’aider. Ce n’est pas mon registre de magie. Je ne suis pas doué avec le feu. Bien sûr, demander l’avis de leurs parents ! » La maîtresse semblait surprise, puis elle sourit d’un air à la fois rassurée et triste : « Vous n’êtes pas au courant, ils sont tous orphelins. C’est pour ça que votre maître à insister pour que vous veniez ! » Je souriais, je comprenais mieux. J’étais là pour recruter des mages qui pourraient m’être utile et qui pourrait tenir compagnie à Karma. Puis, je souriais et lui dit : « Hum, j’aimerai aussi que le petit garçon au fond de la salle vienne aussi. Il est resté très silencieux, mais je suis persuadé qu’il possède un certain talent ! » Elle semblait surprise : « Ivanoë ? Il ne parle quasiment jamais ! Vous êtes sûr ? » Mon regard se faisait certain : « Certain ! »
Puis, nous remerciâmes la maitresse et nous repartîmes faisant le chemin à l’envers. Les enfants seraient envoyés plus tard pour nous rejoindre. Je regardais le ciel qui déclinait. Je regardais les remous de l’eau qui allait et venait sur la coque du bateau. J’avais oublié la présence de cette femme, de ce parasite qui m’accompagnait. Son cas, me reviendrait plus tard. En attendant, le voyage touchait à sa fin. Nous sortîmes du bateau et elle me servait une phrase cousue de fil d’or et je la regardais et mon sourcil s’arquait et je lui dis : « La réciproque ne s’applique pas dans mon sens. »