Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
Un passé de troubles aussi troublant que le passé troublant du trouble troublé /dead
with Yuuki & Toki
Y avait comme Une mélodie dans l'air, alors que ton corps se reposait au gré du crépuscule. Torse nu, chemise ouverte, allongé sur un transat, contemplant la lune du passé et celle du présent en même temps, tu laissais tes doigts effleurer le sable froid, tandis que tu comptais sur ce climat tempéré pour ne pas te glacer le sang. La lune était belle, comme un astre solaire, et malgré son manque de luminosité, elle savait éclairer tes nuits. Tu aimais ne regarder que le passé, et voir sa beauté du passé quand celle du présent ne daignait pas s'afficher. Ton don, même si c'était une malédiction, te permettait beaucoup de chose en si peu de sorts. T'étais une passerelle entre deux époques, c'était l'un des privilèges les plus incroyables du monde... Et tu commençais à peine à t'en rendre compte. Rui... Tu l'avais rencontrée deux jours avant cette lune resplendissante... Et tu n'avais pas compris ce qu'elle avait fait... Pourquoi elle l'avait fait.
Une décennie ou plus s'était déroulée depuis votre séparation, et même si elle n'était pas physique au début, elle était psychologique et spirituelle. Ta sœur et toi n'étiez plus en symbiose, et tu avais honte, quelque part... Mais elle... elle elle aurait dû avoir encore plus honte. Tu détestais les mages, elle détestais les simples mortels. Et elle avait rejoint la pire des guildes, Ajatar Virke. Elle avait rejoint le camp ennemi. Elle avait osé. Tu l'avais regardée avec mépris en cachant ton appartenance à Ishtar. Rui... Elle était ton contraire absolu. Tu voyais et interagissais avec le passé, elle jouait avec l'avenir. Même si en soi, ce n'était qu'un avenir contrôlé, elle connaissait quelques détails à l'avance pour les créer et les favoriser. Rui... Comment avait elle pu se mettre à ton opposé ? N'était elle pas ta sœur ?
Une sœur, une grande sœur, ne devait elle pas veiller sur son petit frère au lieu de gambader près des grands méchants de ce monde ? Parce qu'Ishtar, c'était le danger, mais pas la méchanceté. Pas pour toi. Alors qu'Ajatar... Alors le soir même, de ta rencontre, tu étais retourné au QG de la guilde. Tu étais entré, pour dénoncer Rui a Ishtar. Tu allais cependant la sauver. Tu allais la sortir d'Ajatar, et tu allais l'écraser à plates coutures dans un caniveau pour ensuite lui faire comprendre que son comportement allait la tuer à petit feu. Ajatar... En y entrant, elle avait franchi toutes les limites. Au moment même où elle t'avait révélé son appartenance à cette guilde néfaste, tu l'avais frappée. Un coup de poing dans le nez. Et le pire, c'était qu'elle n'avait rien fait pour l'empêcher...
Khat entre les lèvres, tu dis remonte une main à ton front pour te l'essuyer, ou pour te demander, pourquoi ? Elle savait pourtant que tu détestais la magie, alors pourquoi avait elle choisi de détester l'inverse ? Il te fallait le découvrir. Tu relevas donc ton buste, et reboutonnais ta chemise. Tes pieds nus étaient en train de se poser sur le sable lorsque tu te rendis compte que tu avais oublié quelque chose. Quelque chose de très important. Tu te levas, et tu courus, une fois tes chaussure passablement mises de tes pieds. Tu courus jusqu'a l'accueil touristique de la plage, et tu entras, usant de ta magie. La, tu attrapas les jumelles, et les portas vers la lune... Puis vers l'horizon. Rien. Rien. Et pourtant tu te souvenais encore de la promesse de Rui. Tu espérais qu'elle se soit réalisée mais non. Personne. Elle t'avais portant dit un jour qu'au moment où, à l'horizon, tu verrais ton oncle, elle n'aurait plus besoin de t'aimer. C'était une phrase cruelle mais c'était ses dires... Et pourtant rien. Alors elle n'avait aucune raison de ne plus t'aimer.
Il ne fallait pourtant plus y penser. Elle était loin, la Rui que tu avais connue. Désormais, tu étais grand, tu devais te débrouiller seul. Et tu devais devenir les chaînes de l'oiseau moqueur, de Rui. Repartant sur la plage pour marcher, les mains dans les poches, tu touchais ton flingue des doigts parce que tu sentais que quelque chose n'allait pas. Quelqu'un te suivait. Sûrement. Tu fermas les yeux, avant de te baisser, puis tu à te taper un sprint pour fuir le stalker, mais tu eus une meilleure idée. Tu ralentis tôt mouvement, avant de te retourner rapidement, faisant Volte face, pour brandir ton arme vers l'homme. Tu approchas ton index de la détente, pres à appuyer sur la gâchette quand tu l'interpellas. Que me veux tu ? Qui es tu ? Ton flingue était pointé sur lui. À lui de voir comment s'en sortir face à l'oiseau couvert de sang : l'oiseau rouge.
electric bird.
•
Sujet: Re: Gun / Yuuki & Toki Mer 27 Jan - 15:49
Yuuki Makonor
Click
Titre : La glace (fondue depuis le temps) deux boules d'Ethan Faun Crédit : moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5855/35000) Mérite: (78/160)
Gun.
Spoiler:
La technique utilisée consiste à faire croire à Toki que Yuuki est la personne qu'il a toujours désiré mais que le vie ne lui a jamais donné. Qu'il s'agisse d'une sœur, d'un meilleur ami etc. Son apparence reste la même, seul les sentiments sont transplantés vers Yuuki. Si tu as besoin de plus d'explications, je suis sur Skype .
Sujet: Re: Gun / Yuuki & Toki Mer 27 Jan - 18:28
Toki Di Cielo
Click
Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
Un passé de troubles aussi troublant que le passé troublant du trouble troublé /dead
with Yuuki & Toki
Sensation... Cet homme, tu ne le connaissais pas. Tu l'avais jamais vu. Tu l'avais à peine remarque lorsqu'il t'avais suivi, et il avait fallu longtemps pour t'en apercevoir, et ainsi l'attirer dans ce guet-apens. Tu avais juste voulu le menacer, lui qui te lorgnait et te suivait. Mais en ce moment précis où ton regard avait rencontré le sien, tu te rendis compte que cet homme était une personne totalement indispensable. Tu l'ignorais jusqu'à ce jour mais... il semblait être cette personne qui aurait pu t'aider dans la vie. En tous temps. Cette personne qui aurait pu t'aider à sauver Rui, ou à fuir. Qui aurait pu t'amuser aussi... Qui aurait pu t'éviter d'être ce criminel que tu étais désormais. Il semblait être cet homme qui pouvait t'aider quelque soit la situation, quelqu'en soit les conséquences.
Et son regard semblait s'accorder avec ce que tu ressentais. Était il vraiment quelqu'un digne de confiance ? Tu désirais l'avoir comme meilleur ami, peut être comme frère on confident. Tu désirais l'avoir. Et tu ne l'avais peut être pas. Alors tu décidas que tu le forcerais a l'avoir. Ton arme se baissa. Pardon... Je t'ai pris pour un ennemi... Sa tête blonde allait servir. Tu pointas ton cache œil, et tu le retiras... Et tout se floua alors que tu fermais ton œil bleu...
Ni toi, ni lui, ne saviez comment vous étiez arrivé là. Était ce un rêve ? Si oui, alors pourquoi te pincer ne marchait pas ? Pourquoi ne parvenais tu pas à te réveiller ? Tu avais mal à la tête, une voix grave y habitait. Elle te dictait ce qu'elle voulait que tu fasses, et tu avais beau tenter de lui répondre, elle te harcelait avec la même rengaine. Dehors, tout était désert. Et lui, le blond en face de toi, avait l'air perdu. Du haut de tes huit ans, tu t'approchas de l'enfant qui n'en avait que cinq. Bonjour. La rue était déserte, encore une fois, et regardant autour de toi, tu n'arrivais pas à retrouver les potentiels parents de Yuuki. Tu es perdu ? Comment t'appelles tu ? Au moment où tu posas tes mains sur ses épaules, en lui offrant le plus grand sourire du monde, ton mal de crâne empira. Tu fermas les yeux, avant de les plisser et de les rouvrir. Que fais tu ici tout seul ? Tu as quel âge ?
Silencieusement, tu vins t'asseoir sur une marche du trottoir, invitant l'enfant à faire de même. Seuls, et jeunes, vous étiez ou pouviez être à la merci de n'importe qui. Il fallait absolument le protéger, c'était ton devoir en tant qu'aîné : tu venais d'avoir huit ans, et la date affichait "24 décembre X776"
Adressant un nouveau regard à l'enfant, tu tentas de le rassurer. Hey tu as vu ? Tu as vu ? J'ai un œil marron et un œil bleu. C'est pas magique ça ? Je suis Toki. Toki Di Cielo. Mon papa il est jamais là aussi tu sais. Et la maman elle s'occupe pas beaucoup de moi. Et ma grande sœur elle m'oublie parfois. Mais avec toi, c'est moi le plus grand et le plus magique alors ne t'en fais pas, je vais pas être oublié et je vais pouvoir te protéger. On va retrouver tes parents. Tu sais, en plus, j'ai huit ans. C'est grand huit ans, c'est la moitié de seize ans. Tu souris. Toi non plus tu ne savais pas comment tu t'étais retrouvé dans cette rue, avec lui. Mais tu savais une chose, que ton père t'avait appris : « dans la vie, quand on est assez fort pour aider quelqu'un, il faut l'aider ». Bien sûr, ton père avait en tête la fameuse dette qu'ensuite on lui devait, mais toi tu ne voyais pas cette citation comme un moyen d'obtenir quelque chose, mais comme un moyen d'aider quelqu'un.
Tu attendis qu'il soit impressionné. C'était assez amusant : lorsque, seize ans plus tard, tu avais lancé le sortilège, lorsque tu avais défait ton cache œil, tu avais remonté le temps. Ainsi, tout ce qu'il s'était passé n'avait pas encore eu lieu. Toi, tu venais à peine de découvrir la paie, Yuuki, ne la connaissait que de nom. Toi, tu étais donc perturbé de ne pas reconnaître cet endroit, et Yuuki devait l'être aussi, il n'était plus dans son village natal. Le passé était en train de se modifier. Vous étiez sûrement, quelque part, endormis, étant donné qu'il était tard, mais vous étiez aussi présent. Un paradoxe était en train de se créer juste pour vous.
Il y eut alors un vent plus violent. Et un bruit. C'était un tonneau plus bas, qui était tombé, mais tu avais sursauté, et tu avais attrapé et soulevé Yuuki. B... B... B... Bon o-on va chercher tes parents tout de suite. Parce que si ça se trouve, l-le bruit c'est eux qui te cherchent. Et tu te dirigeas avec Yuuki vers la source du bruit avant de voir le tonneau. Oh... Desole j'aurais cru...
Oh, mini Toki, mini Yuuki. Vous alliez devoir faire plus que cela pour retrouver les parents de Yuuki. Mais ne baissez pas les bras, vous y parviendrez.
Ne baissez pas les bras...
electric bird.
•
Explications hors RP : Toki a remonté le temps et nous a envoyé dans le passé, le 24/12/X776. Donc tout ce qu'il s'est passé entre cette date et le présent n'est plus. Ce n'est pas une illusion, attention ! (Je t'invite à aller voir la technique sur la fiche de Toki vu une tu as les droits administrateurs ~ sinon tu peux aussi passer par Skype pour discuter avec moi, que je t'explique ~
Sujet: Re: Gun / Yuuki & Toki Mer 24 Fév - 12:32
Yuuki Makonor
Click
Titre : La glace (fondue depuis le temps) deux boules d'Ethan Faun Crédit : moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5855/35000) Mérite: (78/160)
Gun.
Sujet: Re: Gun / Yuuki & Toki Mer 2 Mar - 0:53
Toki Di Cielo
Click
Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
Un passé de troubles aussi troublant que le passé troublant du trouble troublé /dead
with Yuuki & Toki
Pas de réponse lorsque tu lui demandas son nom, et une mine boudeuse. Un enfant gâté, ou un enfant désespéré. Tu le comprenais un peu… Tu avais aussi envie de voir tes parents, et tu ne savais pas où ils étaient, mais tu devais te montrer plus fort que lui. Tu étais le plus âgé, c’était à toi de le sauver. Tu lui souris, avant de prendre la pose. Bien entendu que je vais te protéger et retrouver tes parents. Je suis Toki, le super héros aux yeux bicolores. Tu lui tendis la main, lui proposant de monter sur ton dos, pour que tu puisses chercher en le gardant sous ton œil surveillant et prudent, mais il ne sembla pas vouloir l’attraper. Tu soupiras, avant de lui dire Surtout, s’il t’arrive quelque chose, crie. Je vais voir si je trouve un adulte. Tu le laissas alors, plein de remords, pour chercher. Mais il n’y avait personne. Lorsque soudain tu te rendis compte que tu n’avais pas cherché dans le magasin. Tu revins en courant auprès de Yuuki, lui criant Viens avec moi ! Je vais avoir besoin de toi si je les trouve. Tu te rapprochas alors de lui, et tu lui fis un gros câlin, car tu savais qu’il devait être triste. Tu ne pleurais pas toi, mais c’était parce qu’en cette date de ton anniversaire, tu savais que ta famille te retrouverais toujours. Et aussi parce que cette voix dans ta tête t’affirmait de ne pas avoir peur. Alors tu restas en l’enlaçant, avant de lui chuchoter Je vais te porter sur mon dos si tu ne veux pas marcher. D’accord ? Tu attendis sa réponse, mais tu le soulevas tout de même, pour qu’il s’accroche ensuite à tes épaules, pendant que tu soutenais ses petites jambes, et que tu te dépêchais. J’ai vu un magasin pas loin. Il était désert, mais j’ai remarqué quelque chose d’étrange… regarde. Tu arrivais au magasin en question, et les fenêtres avaient été brisées. Je pense que la raison pour laquelle il n’y a personne est qu’il y a eu des voleurs… Enfin… J’espère, car je n’ai pas envie de retrouver un homme blessé. Tu l’emmenas alors dans la rue suivante, et il y avait un vieillard, assis par terre, dans de sales habits. Le pauvre devait être à la rue. Tu t’approchas doucement de lui, avec Yuuki sur ton dos, et tu lui demandas M’sieur, est-ce que vous auriez vu deux adultes ? Une maman et un papa. Le vieillard te regarda, le regarda, et toussa avant de dire d’un ton très méchant OUSTE ! Je veux pas de mioches ! Et il fit de grands gestes. Tu pris peur, et tu courus, avec ton paquet sur le dos. Lorsqu’enfin tu arrivas dans un magasin de confiserie. Il y avait un homme au comptoir qui vous sourit, avant de débiter sa phrase habituelle. Bonjour et bienvenue chez « Confi’shop ». Où sont vos parents ? On sait pas m’sieur. On aurait voulu que vous nous aidiez à les retrouver. Attendez… Deux mômes seuls dans les rues ? Je vais alerter les secours, et la garde. Comment peut on laisser deux enfants seuls !? Inacceptable… I-NAC-CEP-TA-BLE !! Les parents de nos jours… Restez là ! Hey ! Mon papa et ma maman sont peut être pas les plus gentils du monde, mais son papa et sa maman sont très gentils ! C’est pas de leur faute ! Ah oui ? Et comment s’est il retrouvé avec toi ? Il était juste au même endroit que moi quand je me suis réveillé. Et pourquoi étiez vous endormis ? Comment êtes vous arrivés ici ? Je sais pas… Mais ce n’est pas de la faute de nos parents ! C’est ça… Restez tout de même là, je vais appeler des secours ! Et il partit, vous laissant seuls dans son magasin rempli de bonbons. Cela faisait environ trois minutes que tu avais trouvé le petit Yuuki, et tu étais épuisé. Tu l’avais « protégé » du vieil homme, et tu l’avais conduit dans un magasin vendant des bonbons. Tu étais aussi assez essoufflé de l’avoir porté, alors tu le déposas doucement, avant de t’asseoir par terre.
Arrivé à ce stade de la technique que tu avais lancé seize ans plus tard, tu étais plutôt fatigué, et la voix continuait de résonner dans ta tête. Tu commençais à en avoir mal, et tu restas un moment à terre pour souffler. Puis tu le regardas. On les retrouvera, je te le promets. Tu habites pas ici j’imagine ? Car sinon, tu serais tout de suite allé chez toi… Tu habites où ? Tu étais en train de le dévisager, en souriant, avant de finalement te relever pour attraper une sucette sur l’étagère du marchand. Puis tu en pris une deuxième, et tu les lui proposas. Choisis celle que tu préfères. Et tu le laissas choisir, avant de retourner devant les bonbons, pour attraper un morceau de réglisse, que tu goûtas, sans savoir ce que c’était. Tu mastiquas, avant de commencer à te rendre compte que ce n’était pas aussi bon que tu le pensais. Tu l’avalas, avant de faire une grimace hilarante. Puis tu revins près de Yuuki. Tu ne veux toujours pas me dire comment tu t’appelles ? Moi je veux juste devenir ton ami et t’aider tu sais… Cela faisait quatre minutes, et tu commençais à ressentir de la fatigue. Tu posas brutalement un genou au sol, ayant des vertiges.
Saturant doucement, tu ne comprenais pas pourquoi tu avais mal. La raison était purement magique. Dans le futur, tu avais envoyé assez de magie dans ton sort pour permettre les trois premières minutes, mais l’ordre dans ta tête n’ayant toujours pas été rempli, le passé s’imposait et donc t’affaiblissait. Tu soupiras, avant de regarder Yuuki. Tu sais… Moi, mes parents ils ne s’occupent pas de moi. Mon papa il travaille tout le temps, et il dit qu’il est le patron de la… euh… de la pè-pègre de Caelum… Je ne sais pas ce que c’est, mais ses amis ils sont toujours un peu méchants et effrayants. Ma maman, elle s’occupe de lui, et parfois de ma grande sœur, mais moi, je suis toujours enfermé dans ma chambre en vrai. Une fois, je suis parti pendant trois heures, avant manger, et en rentrant, ma mère venait de remarquer que je n’étais plus là… Donc je ne m’étonne pas qu’ils ne soient pas là… Tu lui souris, comme si tu savais que tu allais disparaître, et que tout allait s’effacer. Mais toi, tu vas les retrouver. Je te le promets. D’accord ? Regarde moi, et souviens toi de ça la prochaine fois que tu as peur : tes parents ils t’aiment, et ils te sauveront. Les parents c’est magique. Tu lui souris, avant de t’asseoir contre le mur, le regardant. Et le temps tournait.
Tu lui demandas alors Dis… Tu veux bien être mon ami ? Comme ça, la prochaine fois qu’on se verra, on pourra sourire, et jouer ensemble. Et alors que tes paroles se dirigeaient vers lui, doucement, le temps revenait. Et tout devint sombre. Alors le vrai Yuuki enfant, toujours dans son village, et le vrai toi, dans ta chambre, vous retrouvâtes avec le souvenir de cette rencontre. Il s’inscrivit profondément en vous, si bien que lorsque le noir s’empara de Yuuki, et que le temps fit un bond de seize ans, vous saviez qui votre opposant était. Tu regardas Yuuki, alors que ton flingue était à présent rangé, et tu balbutias. Ca fait longtemps, tu ne devrais pas te sentir obligé de faire un faux sourire pour moi... Parce que tu avais appris à reconnaître un jeu d’acteur et la réalité. Parce que tu savais qu’il avait une fausse joie. Rien d’étonnant, tu étais recherché. Tu vas essayer de m’arrêter ? Tu vas me vendre à Silver Sword ? Tu ne pouvais pas savoir qu'il en faisait partie. Si il te disait oui, tu allais t’enfuir. Tu n’allais pas le laisser faire. Mais tu étais content de retrouver ce gamin que tu avais aidé par le passé. Tu le lui montrais par un véritable sourire, ce qui n’arrivait que très rarement…
electric bird.
•
Sujet: Re: Gun / Yuuki & Toki Ven 4 Mar - 19:51
Yuuki Makonor
Click
Titre : La glace (fondue depuis le temps) deux boules d'Ethan Faun Crédit : moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5855/35000) Mérite: (78/160)
Gun.
Spoiler:
Watashi o wasurete : Technique effaçant tout sentiment lié à une personne, s'en découle logiquement l'oubli de la personne dans ses souvenirs. Ici, Yuuki l'a utilisé sur Toki et lui-même, ils ne ressentent plus rien l'un envers l'autre et vont donc s'oublier.
Sujet: Re: Gun / Yuuki & Toki Ven 4 Mar - 23:40
Toki Di Cielo
Click
Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
Un passé de troubles aussi troublant que le passé troublant du trouble troublé /dead
with Yuuki & Toki
Alors que ton regard et ton sourire étaient francs envers lui, alors que tu le voulais à tes côtés, mais que tu étais prêt à le fuir, alors que tu te rappelais de ce que tu avais vécu, le temps d’un rêve, avec lui, alors que tu te souvenais l’avoir aidé, l’avoir nourri aux bonbons… Alors que tu voyais en lui un ami, et qu’il voyait en toi un ancien ami, tu sentis que tout se troublait. Yuuki n’était pas seulement un ami, il était quelqu’un dont tu étais redevable. Tu avais créé ce souvenir, cette vie. Vous n’étiez pas de vrais amis, vous étiez des amis factices. Mais ce n’était pas grave, il fallait bien que tu réussisses. Depuis que tu l’avais vu, tu le voulais. Et désormais, tu l’avais. Mais tout se troubla, alors qu’il t’assurait qu’il n’allait pas te vendre. Tu étais son ami… Il était ton ami… Et vous n’étiez plus rien. D’aussi loin que tu te souvenais, il t’était inconnu. Tu ne ressentais même pas de vide, car ce que tu avais vécu avec lui, n’était qu’un rajout dans vos vies, et c’était pour cela que cette scène de ton enfance s’était démarquée. Ton sourire, ton vrai sourire, celui que tu n’avais sans doute fait que deux fois dans ta vie, pour lui et pour Rui, il s’effaça sans laisser de traces. Yuuki… Ce nom, que tu avais prononcé lorsqu’il t’avait promis de ne pas te vendre… Ce nom que tu avais prononcé quelques secondes auparavant, il s’était évanoui dans les tréfonds de ta pensée, dans les abîmes de ta mémoire. Tu ne t’en souvenais même plus, alors que tu venais de le dire à haute voix. Tu ne t’en souvenais même plus, et il ne te manquait pas ; Tu remarquas que tu n’étais plus près du sable, et tu remarquas cette figure, devant tes yeux. Qui était ce ? Pourquoi ce sentiment de l’avoir déjà rencontré ? Rencontré qui ? De qui parlais tu ? A qui pensais tu… Tout redevint normal, et en regardant le dos de Yuuki, tu ne te posas même pas la question de son identité, car tu n’en avais rien à faire. Les passants avaient tous leur histoire, tu n’allais pas t’intéresser à eux. Non. Tu étais juste là, sur ce chemin, seul. Cet homme devant toi, il n’était qu’un parmi les autres…
Mais tu avais ce sentiment d’amertume dans ta bouche. Tu avais cette sensation. Tu avais des larmes aux yeux. Etait ce… ? mais oui. Un sentiment refoulé. Tu redevins bambin sur le coup, et ton petit corps de gamin de huit ans se mit à courir, en pleurant à chaudes larmes. Rui… Tu avais besoin de Rui. Tu avais besoin de ta sœur… Tu voulais la serrer dans tes bras. C’était l’une des premières fois de ta vie… Tu courus devant ce blond d’environ vingt ans devant toi. Tu courus devant lui, et ton regard vairon le scruta des yeux, alors que tu lui fis un sourire. Un souvenir ? Non… Tu étais juste heureux de te rendre compte que tu aimais toujours ta sœur. Tu passas alors devant lui, sans aucun souvenir de cet homme. Il aurait pu être n’importe qui. Tu ne savais même pas qu’il t’avait amené, involontairement, jusqu’ici. Tu ne savais même pas qu’il t’avait recherché. Tu étais juste en train de le regarder, comme s’il était une vague sensation de déjà vu. Et pourtant, non. Et pourtant, tu ne savais pas qui il était. Tu courus, et tu arrivas bientôt sur la place principale. Tu t’assis sur un banc, avant de redevenir adulte. Il s’était passé quelque chose… Tu en étais sûr, mais tu ne savais pas quoi ? Qu’avais tu fait ? Avais tu bu ? Tu regardas ta bouteille de whisky, en but quelques gorgés, avant de te convaincre que c’était cela. Tu avais juste bu. Rien de grave. Juste un trou.
Il fallait alors que tu la vois. Il fallait que tu lui parles. Il fallait que tu la sauves. Oui… Il fallait que tu retrouves Rui, et que tu la sortes de son merdier. Ajatar Virke ne devait être rien de plus que du passé pour elle. Tu t’en fis la promesse. Tu allais la contacter, et tu allais l’aider. Tu allais jouer ton rôle de grand frère, alors que tu étais le petit frère. Tu allais la sauver. Tu restas quelques minutes à méditer, puis tu pris ton carnet de dessin, pour faire le croquis de cette personne que tu avais regardée… Tu ne savais pas pourquoi, mais son regard t’avait attiré. Alors tu dessinas. Avant de voir le dessin, et de l’arracher. Pourquoi ? Mais parce qu’il n’était rien. Il ne valait pas le coup. Les traits de son visage étaient trop quelconques. Les traits de sa bouche, de son nez, de ses yeux, ne valaient pas de le regarder. Il n’était pas une œuvre d’art… ou plutôt, il ne l’était plus. Bordel ! Tu te levas, jetant le dessin. Et tu pris la direction de l’hôtel. Tu allais retrouver Rui. Tu allais chasser les autres pensées de ta tête. Tu allais retrouver Rui… Coûte que coûte.