4h du matin. Atios ouvrit les yeux en se les frottant. Il descendit du lit, d'un bond, soupirant et pestant contre lui-même. Depuis quand il n'avait pas eu une nuit de sommeil complète ? Il fit apparaître Excalibur dans sa main qui apparu en ses mains dans une lumière dorée, douce et chatoyante dans la nuit sombre d'un début d'hiver. Il n'avait pas fais grand chose depuis des mois à part s'entrainer tout les jours, et il se sentait d'aplomb pour faire quelque chose de plus exotique. Lors de sa dernière mission, il s'était vu dans l'impossibilité de se mouvoir librement en combat. En fait, il était aussi mobile que n'importe quel autre Humain normal, ce qui était assez dangereux pour sa vie. Il avait réfléchi au moyen d'y remédier, et après lecture de quelques livres dans la bibliothèque de Magnoria, il convenu qu'il y avait une solution, heureusement. Dormant toujours à l'auberge, l'aubergiste lui avait installer un verrou dans sa chambre, puisqu'il dormait là-bas tout les jours. Il pouvait ranger ses affaires sans se soucier que quelqu'un puisse venir lui voler.
Il ouvrit le tiroir d'une commode et pris des affaires pour s'habiller. Un peu sombre, pour une fois : Un t-shirt noir, une chemise noire (qu'il laissa ouverte) et un pantalon noir. Eh bien, le jeune homme se dit qu'au moins, on ne le repérerait pas facilement en pleine nuit. Il referma la porte derrière lui alors qu'il descendit les escaliers de l'auberge, Excalibur en main. Le patron, infatigable, véritable de modèle de courage dans son travail, était toujours en train de nettoyer son auberge. Si Atios avait juste juste, le courageux bonhomme ne dormait que ... trois heure par nuit. Humainement impossible et pourtant, l'Homme était en parfaite santé. Et celui-ci n'avait pas le choix : Si l'auberge n'était pas impeccable, la concurrence allait lui voler sa clientèle. Le jeune épéiste salua l'aubergiste et sorti dehors dans la fraicheur d'une matinée indécise entre l'hiver et le printemps. Il faisait encore nuit noire et s'il restait des gens dans les rues, ils ne pouvaient qu'être des poivrots ou des gens encore moins fréquentable. Arrivé à la place centrale, il commença à s'entrainer.
Le but de cet entrainement était plutôt simple : La magie était ce qui permettait d'alimenter tout ce qui était magique. S'il pouvait rediriger un peu cette magie dans ses pieds, Atios pourrait logiquement ... splouf. Atterrir dans la fontaine de la place centrale. Le bon côté des choses, c'était qu'il avait réussi. Mais il fallait toujours calibrer la technique, et se familiariser avec. Pour commencer petit, il tenta de grimper sur une maison : Il rata les premier essais, et il finit par retomber sur ses pieds sur le toit de la bâtisse. Cette technique était aussi fatigante pour le corps que magiquement parlant, mais sa grande endurance lui permettait d'éviter ces désagréments, bien que les muscles de ses jambes déjà bien entrainés était solliciter d'une toute nouvelle manière. Le prochain objectif ? De faire le tour de la ville en sautant de toits en toits. Il se sentit renaître.
Il volait presque. Le vent faisait voler ses cheveux, et fouettait son visage, alors qu'il s'amuser à grimper toujours plus haut, aller toujours plus loin, plus vite. Finit par tenter de grimper à la verticale sur le toit de la cathédrale de Magnoria. C'était une toute nouvelle sensation qui le parcourait. Il se sentait plus libre qu'il ne l'avait jamais était. Et à force de s'amuser comme un petit fou, le soleil pointait déjà à l'horizon. Il rencontra quelque difficulté à descendre. Une fois au sol, il s'approcha d'un des canaux et pris son inspiration. Il devait voir jusqu'où un bond lui permettait d'aller. Il tenta le grand saut par dessus. A sa grande surprise, il lui permit de passer au dessus. Cette nouvelle aptitude était encore pleine de mystère. Mais la fatigue, après quatre heure d'expérimentation fougueuse, le rappela à l'ordre. Il décida d'aller à la guilde prendre son petit déjeuner, après tout, la journée n'avait fait que commencer.