La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ]
Sujet: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Lun 15 Juin - 14:44
Ohatsu Takumi
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Titre : Prettiest Queen Feuille de personnage Maîtrise Magique: (7310/35000) Mérite: (300/400)
La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver.
Ils n'avaient plus vu Orihime. Même Ohatsu ne savait pas où elle était et n'avait pas le temps de s'en soucier. Une personne de moins pour la préparation du festival se sentait fortement et tout le monde doublait d'effort pour remplacer les personnes manquantes à l'appel. Cependant, Ohatsu était restée, par mesure de prudence. Tout était plus ou moins rentré dans l'ordre, mais il y avait toujours un léger doute qui planait, une certaine terreur et frayeur enfuies dans le coeur. La constellationniste n'avait pas peur de se lever contre le système. Mieux, elle savait se battre, se défendre et défendre les autres. Lorsque Alouarn et Astrid avait raconté leurs mésaventures, Linus avait du raisonné Ohatsu plusieurs fois. En effet, si ca ne tenait qu'à elle, elle aurait détruite, brûler cette milice et tous les gardes qui avaient à l'intérieur. Elle ne pouvait pas toléré qu'on ai fait du mal à quelqu'un comme Astrid ou Alouarn. Mais elle devait écouter la voie de la sagesse. Les adultes lui disait qu'il était trop tôt et que se venger maintenant risquait de mettre en péril leurs représentations et ça, elle ne le voulait pas non plus. Alors, elle se contenait et tentait de contrôler cette rage et cette colère. Pourtant, on lui avait dit que la vengeance est un plat qui se mange froid.... Mais lorsque le temps sera venue, elle se prit de s'offrir l'un des plus beau festin de sa vie. Son aspect cruelle, qu'on ne pouvait soupçonner jusque là refaisais surface, dans sa tête, elle avait déjà milles et une façon de les faire payer, tous, autant qu'ils sont. Pour le moment, elle laissait les jours couler paisiblement.
Le blocus fut mystérieusement levée le lendemain de "l'incident" et la troupe pouvait enfin commencé à préparer les festivités. Lentement, les chapiteaux et autres stands dressaient aux abords de la belle citée de Magnolia. La mage protectrice ne restait pas les bras croisées, elle avait même invoqué Cygnus pour qu'il puisse aussi apporter son aide. Sous les directives des plus anciens, elle faisait de son mieux. Aujourd'hui, comme si les ennuis étaient derrière eux, le soleil d'hiver brillait de mille feux et apportait tout de même une chaleur appréciable, rendant le travail en extérieur plus agréable. Malgré les récents évènements, tous semblait d'une humeur joyeuse. Certains sifflotaient des airs méconnus et il n'était pas rare d'entendre un fou rire, lorsqu'on passait près d'un groupe d'amis.
Pourtant, dans cette joie, il manquait quelqu'un. Une personne, importante dans la troupe. Ohatsu ne voyait pas ses long cheveux rouges déambuler entre les prémices du festival. Elle n'entendait pas son rire et ses remarques qu'elle trouvait aussi étrange que drôle. Alouarn était absent. Linus, lui avait une mine constamment grave. Lorsque la jeune fille tentait d'avoir des explications, elle n'avait rien de plus que " Il ne se sent pas bien."
Un jour ... Deux ... Trois. Alouarn n'était toujours pas revenu. Quelque chose n'allait pas. Ce n'était pas simplement " Il ne se sent pas bien.". Malgré qu'ils vivaient dans la même caravane, elle ne l'avait pas croisés durant ces trois derniers jours. Pourtant, tout était bientôt monté et les présentations commençaient déjà le lendemain. Alors, pourquoi n'était-il pas là ? A répéter son numéro avec les autres ? Le soir, du troisième jour, alors que le reste de la troupe répétait leurs numéros, Ohatsu entrait dans la roulotte. Tout était silencieux, tapis dans l'ombre et la pénombre. Le bois grinçait sous chacun de ses pas, rendant l'atmosphère encore plus pesante. Finalement, elle se retrouvait devant la porte de la chambre d'Alouarn, qui était restée close durant tout ce temps. Lentement, avec douceur, elle frappait à la porte.
Résumé • Hiver 791, flashback. Après les affreux évènements que vécut la troupe durant le blocus mis en place par un capitaine et son second, les festivaliers se remettent doucement de leurs émotions. Ohatsu reste quelques jours par pure précaution. Elle met tout son cœur dans les ouvrages que lui confient les comédiens. Les rires et les discussions légères firent de nouveau leur entrée au sein de la communauté. Mais, au grand désarroi de la jeune femme, un personnage, important à ses yeux, manque à l’appel. Elle décide, le troisième jour, alors que tous sont en train de répéter différentes scènes pour la représentation du lendemain, d’aller frapper à la porte de la chambre d’Alouarn.
La vie
Voici venu le temps, des rires et des chants,… Je soupirais, essuyant, au passage, du revers de la main, une larme qui s’était malencontreusement perdue sur mon visage. J’avais perdu toute notion du temps. Je vivais quelque part entre cette dure réalité et cet imaginaire qui, ma foi, était beaucoup plus simple à accepter. Mes nuits étaient troublées par d’horribles et incestueux cauchemars : il y avait ce capitaine, un vil homme dont la seule pensée me donnait des nausées. Son visage s’estompait presque lorsqu’apparaissait celui de son second, celui-là qui me viola, sans aucune autre forme de procès. J’entendais encore leurs rires résonner dans ma tête, leurs sourires n’étaient autre qu’une grimace qui parcourait leurs visages de gauche à droite, une fente qui se délectait de la souffrance que leurs actions procuraient. J’avais honte, oui, honte de mon propre corps : il était une injure même à la vie qu’on avait consenti à lui donner. Je n’osais plus me montrer en public car une peur me nouait les boyaux : elle me faisait gerber le peu que j’arrivais à avaler, elle occupait chaque coin et recoin de mon esprit, elle était partout, tout le temps, elle s’amusait de mes sentiments, elle dominait chacune de mes actions, laissant le peu de conviction que j’avais encore au fond d’un placard poussiéreux. Je pleurais toutes les nuits, serrant contre moi mon doudou. Je n’osais parler à personne de mon profond mal être. Comment Astrid arrivait à surmonter tout cela ? Est-ce qu’elle s’était aussi fait pénétrer par ce goujat ? Linus m’avait montré les plaisirs du sexe, il ne m’avait pas dit qu’avoir des rapports pouvait être aussi douloureux. On frappa à la porte, je me recroquevillais sur moi-même : la voix d’Ohatsu parvint jusqu’à moi. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne voulais pas qu’elle me voit dans cet état-là, j’avais déjà si honte de moi. Je décidais de rester d’abord silencieux, avant de lancer du plus fort que je pus :
❝ ▬ Alouarn n’est pas là. Il est parti se cacher. Il ne peut donc pas vous recevoir pour le moment. Veuillez laisser votre message après le bip sonore. Bip. ❞
On toqua une seconde fois : se fut plus sec et plus marqué. Je me cachais sous les couvertures, laissant la voix de l’ancienne prendre possession de ces airs chargés de tristesse et de honte.
❝ ▬ Alouarn, c’est Isa. Linus et Ohatsu sont avec moi. Nous rentrons. ❞
J’aurais voulu crier plus fort que le dragon lui-même, hurler à pleins poumons toute ma frustration et ma colère. Non. Je ne voulais pas qu’ils me voient aussi faible. Je voulais être une grande personne comme les autres. Je roulais et vins me cacher sous le lit avec ma peluche, alors qu’une main actionnait la poignée. Je vis des pieds entrer dans ma chambre. Il y eut des murmures, puis la tête de Linus apparut dans mon champ de vision. Je fermais les yeux : j’espérais que cette action me ferait disparaître, ou me transformerait en petite souris pour que je puisses aller sagement me cacher dans un trou. Il faut croire que j’avais lu trop de contes pour enfants. Il s’allongea et vint se mettre à côté de moi. Lorsqu’il voulut me toucher, je me mis à hurler comme un beau diable. Je le suppliais de me le laisser tranquille.
❝ ▬ Alou’ refuse qu’on le touche. Non, non, non, personne y me touche. Alou’ ne veut plus avoir mal. Pourquoi est-ce que le monde est si dur avec lui ? Est-ce qu’Alou’ a fait quelque chose de mal ? Méchant, méchant, méchant Alou’ ! Oh non, Alou’ y ne veut pas être un méchant pas beau. Il préfère être un chevalier qui va sauver les enfants. ❞
Linus chercha des mots apaisants, des mots qui soignent l’âme. Néanmoins, je n’arrivais pas à m’accrocher à ce flot de douceur. Je n’avais en tête que la souffrance d’un soir. Isa finit par demander au médecin de se pousser. Elle savait. Oui, elle savait que mon grand frère souffrait de me voir dans cet état-là. Il ne pensait pas que ça aurait pu aller aussi loin. Visiblement, il s’était trompé, et il n’avait pas hésité à aller chercher la vieille femme pour qu’elle nous porte secours. Et, sans plus attendre, l’ancienne m’attrapa fermement et me tira sans ménagement de sous le lit. Je tentais de me débattre pour qu’elle lâche prise : je ne voulais pas être vu à la lumière du jour. Elle ne me laissa pas le choix. Je me recroquevillais sur moi-même lorsque je sentis des paires d’yeux se manifester. Le médecin eut du mal à me faire lâcher prise : tout ce que je voulais c’était un peu d’amour. Il vint déposer un baiser sur mon front, alors qu’il me faisait m’asseoir. Sentant bien que j’étais incapable de tenir seul, faute de n’avoir rien avalé ces trois derniers jours, il se mit derrière moi : les muscles tendus, ma confiance luttait contre tout ce qui m’entourait. Comment faire confiance à ces hommes qui m’avaient si durement maltraité ? Etions-nous vraiment tous de la même espèce ? Je ne savais que dire, que répondre à cette question. Je poussais un profond soupir. Je finis par accepter l’aide que m’offrait Linus. Je vins précipitamment me caler contre lui, scellant ainsi notre avenir. J’étais complètement nu. Sachant très bien dans quel état d’esprit j’étais en ce moment, le médecin demanda à Ohatsu :
❝ ▬ Peux-tu me passer une des couvertures qui se trouve sur le lit, s’il te plait ? Oui, Alou’, c’est pour toi. Ne panique pas, mon grand, on est là maintenant. On va s’occuper de toi. Je sais que tu m’aimes très fort, moi aussi petit frère. Que je te le dise ? Je t’aime, Alou’. Te voilà rassuré, non ? Ah, tu sais que tu es mignon comme tout quand tu souris. Que l’on ausculte ton doudou ? Pourquoi, il est malade ?❞
❝ ▬ Je crois qu’il y a des méchants qui sont venus l’embêter pendant que je n’étais pas là. Et comme il a eu très peur, je crois qu’il a attrapé une maladie. ❞
Lorsque la couverture fut amenée, une odeur de pisse se répandit dans les airs. Je me recroquevillais sur moi-même : je savais que je n’aurais pas du enlever ma couche mais, comme elle était déjà bien remplie, je l’avais mise de côté, pensant être un assez grand garçon pour pouvoir me rendre aux toilettes seul. Se fut peine perdue. Je ne sentais pas les choses arrivées, et lorsqu’elles se présentaient à moi, il était bien souvent, trop tard. Isa finit par attraper tous les draps, couvre-lit et édredon compris. Elle les déposa à l’entrée de la chambre alors qu’elle demandait :
❝ ▬ Où peut-on trouver le nécessaire pour faire un lit décent à ton frère ? ❞
❝ ▬ Alou’, je vais te laisser un peu avec Ohatsu. Je vais montrer à Isa où se trouvent les draps pour ta couche. J’en profiterais pour récupérer de quoi faire ta toilette. ❞
Je voulus m’enrouler dans la couverture que l’on m’avait donné mais le médecin préféra me l’enlever :
❝ ▬ Je suis désolé, mon grand, tu vas avoir un peu froid, mais il est hors de question que je te laisse t’envelopper dans un drap qui pue la pisse. Je sais que tu n’as pas fait exprès. Ce n’est pas grave, mon grand. Rester avec moi ? Je ne pars pas longtemps, Alou’, c’est promis.❞
Il sortit rapidement de la pièce avec Isa, me laissant seul avec la jeune femme. Je reniflais bruyamment, n’osant la regarder droit dans les yeux. J’avais tellement honte de moi-même. Que pouvait-elle bien penser de moi en cet instant ? Je vins m’adosser contre l’un des murs porteurs de ma chambre. Je mis ma peluche devant monsieur kiki et sentis mes dessous de bras. Je fis la grimace : ça ne sentait pas très bon tout ça. Je lançais d’un ton très sérieux à Ohatsu en levant l’une de mes pattes :
❝ ▬ Mon odeur est à faire tomber les mouches… Enfin, je crois… Tu veux sentir pour voir ? ❞
Je me grattais la fesse droite et décidais, tout content d’avoir un public rien que pour moi, de m’habiller. Ils étaient là pour moi, rien que pour moi. Tout content que l’on s’occupe enfin de moi, je me levais en sifflotant. Je tanguais légèrement sur mes pieds : je me retins au mur et attendis que le monde arrête de tourner. Je proposais à la jeune fille, sans vraiment attendre une réponse de sa part :
❝ ▬ Dis, est-ce que tu veux voir ma collection de caleçon ? J’en ai plein comme ça (dis-je en écartant grand les bras) et de toutes les couleurs. Dans un caleçon, il y a deux choses très importantes qu’il faut absolument savoir avant de le choisir : un caleçon, même si personne ne le voit, doit croquer la vie à pleines dents donc doit avoir beaucoup de couleurs ; puis, qu’on se le dise, personne ne fera les aérations à notre place ! ❞
Je me dirigeais vers une commode, ma peluche toujours serrée contre moi, et l’ouvris. J’extirpais un premier caleçon rouge avec des petits cochons dessus : ces derniers étaient habillés de trois manières différentes, comme dans le conte Les Trois Petits Cochons. Il avait plusieurs trous, signe qu’il avait été souvent utilisé. Je repris :
❝ ▬ Lui, je le trouve rigolo ! Ce qui est cool avec celui-ci, c’est que les petits cochons peuvent discuter entre eux s’ils s’ennuient un petit peu. Linus voulait, à mon grand désarroi, le jeter à la poubelle et m’en racheter un nouveau. J’ai mis beaucoup de temps à faire les trous d’aération. A un moment, je l’ai mis pendant presque un mois. Grand frère n’étais pas très content. Il pense qu’un caleçon doit se changer tous les jours ; moi je suggère que l’on porte un caleçon parce qu’on est bien dedans et non pas pour autre chose. Donc, logiquement, pas besoin de le changer aussi souvent qu’on le dit. Qu’est ce que tu en penses ? ❞
Le médecin entra au moment où je jetais le caleçon que je tenais alors jusque là par dessus mon épaule. Il sourit avant de demander, tandis que je sortais un nouveau caleçon avec des singes et des bananes :
❝ ▬ Tu ne comptes pas vider toute ton armoire ? ❞
❝ ▬ Bah non, je compte juste montrer les plus beaux caleçons de ma collection à Ohatsu. Et peut-être même les un peu moins beau. ❞
❝ ▬ Et tu vas tous les mettre par terre ? Ta chambre est un peu près rangée pour le moment, tu ne voudrais tout de même pas que l’on passe la prochaine heure à la mettre en ordre. ❞
❝ ▬ Moi, ça ne me dérange pas ! Comme ça, je pourrais dire que je t’ai eu juste pour moi. ❞
❝ ▬ Allez, petit chenapan ! Le bain est prêt ! Ne le faisons pas tarder : l’eau risque de refroidir ! Ne me regarde pas comme ça ! Tu finiras de montrer ta collection une fois que tu seras propre et habillé. Isa va faire ton lit en attendant et aérer un peu la chambre ! Allez, zou ! En avant moussaillon ! ❞
❝ ▬ Est-ce qu’Ohatsu a le droit de m’accompagner me laver ? ❞
Puis, avant de sortir de la chambre, je demandais d'une toute petite voix :
❝ ▬ Et Orihime ? Elle est partie ? Elle m'a même pas fait un petit bisous. C'est triste. Moi je voulais juste un petit bisous de aurevoir ! ❞
Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Lun 6 Juil - 12:30
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
« It is a rape » with Ohatsu & Alouarn
It makes me sick !
Depuis l'incident, depuis ce moment horrible où tu tombas, épuisée, alors qu'Alouarn et Astrid avait été enlevés, tu te terrais dans ta chambre, et n'en sortait que rarement pour t'aérer. Mais tu avais honte. Tu t'étais évanouie, alors que l'on avait besoin de toi... Et tu considérais que cela était de ta faute si les secours n'avaient pas pu arriver à temps... Le résultat était inadmissible...
♦
Des jours avaient passé, et ne voulant sortir, plus personne ne te voyait hormis Isa. Tu ne cessais de lui raconter comment tu te sentais coupable de ce qui était arrivé à Alou et Astrid, et elle ne cessait de te répondre que tu n'avais pas à te sentir ainsi sous prétexte que blessée et épuisée, tu avais perdu connaissance lors du sauvetage. Puis tu avais vu Astrid, qui avait longuement parlé avec toi. Vu comme vous étiez amies, presque sœurs, celle ci avait réussi à te faire émerger de ton lit... Mais tu restais cloîtrée et mortifiée, en pyjama. Et un pantin de bois, fait par Alouarn quelques jours avant le début du malheur, se dressait en plein milieu de la pièce. Le lit était renversé contre le mur, l'armoire avait de la chance d'être en dehors de la chambre, dans le couloir, et le reste des affaires étaient éparpillées. La faucheuse que tu étais n'avait pas dormi depuis 45 heures, et s'acharnait sur le pantin avec une rage folle. Ta faux était même plantée dans la tête de la marionnette, et tes mains endolories se retrouvaient rouvre a force de taper le pauvre amas de bois.
Alors que la vie en dehors de la caravane ne t'intéressait pas, alors que tu avais honte, Ohatsu, plus bas, toquait à la chambre d'Alouarn. Et lorsque la scène dégénéra à quelques mètres en dessous d'elle, Isa finit par crier.
« Orihime ! »
C'était assez extraordinaire que l'ancienne hausse le ton. Tout le monde avait sursauté, et l'instant d'après, apparaissait au milieu de la pièce une brune fatiguée, enragée, désespérée et honteuse, dans son pantalon ample et fin, et son débardeur blanc. Pieds nus, tu voyais Alouarn, et comprenant immédiatement ce que l'Ancienne voulait, et ce dont Alouarn avait besoin, tu te jetas sur lui, les larmes aux yeux, et tu l'enlaças contre ton corps. Tu le serrais contre toi, ne te souciant guère de l'odeur d'urine, et tu t'excusais, encore, et encore.
« Oh Alouarn... Je suis désolée... Pardon... Pardon... »
Le gardant contre toi, tu pleurais sur son épaule, et Isa tenta de t'adoucir et de te consoler, mais c'était peine perdue. Tu empêchais même Alouarn d'aller se laver, ne voulant le quitter encore une fois.
« Orihime... »
Voyant qu'ils n'arriveraient pas à t'éloigner du petit joueur des légendes, Linus prit la parole.
« Ori, tu peux peut être nous aider à laver Alouarn ? »
Acquiesçant sans attendre, en t'essuyant les yeux, tu l'accompagnas dans la salle de bain, avec Linus et Ohatsu. Un petit sourire, un maigre sourire, fleurissait sur tes lèvres, tandis qu'enfin tu étais utile...
Mais autre chose de plus embêtant allait survenir et finir d'achever la troupe de comédiens : dans les instruments et les costumes, il en manquait. Trois costumes traditionnels, et deux instruments de musique avaient disparus, tandis que plusieurs décors avaient été saccagés...
° S'il faut changer quelque chose, vous m'avez sur Skype.
Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Dim 12 Juil - 3:05
Ohatsu Takumi
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Titre : Prettiest Queen Feuille de personnage Maîtrise Magique: (7310/35000) Mérite: (300/400)
La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver.
Lorsqu'ils entraient, Ohatsu ne pensait pas trouver Alouarn dans cet état. Elle serrait les poings. Son désir de vengeance n'était qu'accentuer. Son désir de voir le sang de ces hommes, de ces monstres, se rependre au sol, montait en elle tel un poison qui se rependait dans les veines. Ils avaient fait du mal à quelqu'un qu'elle appréciait. Ils avaient osés toucher à Alouarn...
Lorsqu'Isa prit la place de Linus, d'une voix basse la mage lui demandait si elle ne dérangeait pas. Le médecin ne répondit que par un signe de tête négatif. Il ne fallut pas longtemps pour constater que la chambre d'Alouarn avait besoin d'être changée. Au final, elle se retrouvait seule avec lui. Malgré la rage qui la consumait, elle s'efforçait de se montrer gentille, douce avec lui, chose qui n'était pas compliqué, puisque rien que son regard la faisait fondre. Elle voulait le protéger, comme on protège un parent, comme elle aurait voulu protégé Hana... En un sens, dans sa détresse, il lui faisait un peu penser à elle.
❝ ▬ Mon odeur est à faire tomber les mouches… Enfin, je crois… Tu veux sentir pour voir ? ❞
Ohatsu rit à la remarque d'Alouarn. Comme si en quelques mots, il arrivait à faire fuir la noirceur qui occupait son coeur.
" Hum. On a qu'à plus qu'à t'appeler: Alouarn l'exterminateur de mouche!"
Alouarn s'empressait alors de lui montrer sa sublime collection. Une collection bien particulière, puisqu'il s'agissait de celle de caleçon. Il sortit un caleçon farfelus qu'il jetait par dessus son épaule.
" Alouarn ... tu ne ..."
Linus entrait dans la pièce, disant tout haut ce qu'Ohatsu semblait avoir du mal à exprimer. S'ensuivit une discussion à laquelle elle ne participait pas, tout simplement, car elle n'avait pas son mot à dire. Elle ne réagit que lorsque le chenapan prononçait son nom, suivit d'une demande.
" Si tu veux que je t'accompagne, je t'accompagnerais Alouarn".
La constellationniste fut heureuse qu'Alouarn veuille d'elle près de lui. Peut-être que dans un sens elle arrivait à atténuer sa douleur ? Elle sortit de la chambre en première, n'entendant pas les dernières paroles du jeune homme, elle fut suivie de près par Linus, Isa et bien-sûr Alouarn. Puis une jeune fille les avaient rejoins, Orihime, qu'Ohatsu regardait à peine... Celle-ci, telle une gamine pleurnicharde se jetait dans les bras d'Alouarn, en pleurant, gémissant milles et unes excuses pathétiques, sous le regard de la constellationniste qui semblait simplement abasourdie par l'immaturité de cette fille. Comme si Alouarn avait besoin qu'on pleure dans ses bras ... Il avait besoin de soutien, pas de devoir soutenir les autres.
Finalement, ils entraient tous dans la salle de bain, Orihime, Alouarn, Isa, Linus. Ils étaient tous tellement nombreux qu'Ohatsu ne put tout simplement pas accompagner Alouarn... Du bout du couloir, elle regardait la scène. Qu'elle soit là où non, cela n'avait aucune différence. Elle était invisible, invisible aux yeux de tous, puisque miss pleurnicharde avait monopoliser toute l'attention. Elle la regardait la porte de la salle de bain mi-ouverte une dernière fois et le coeur lourd, elle s'éloignait ... Elle ne servait à rien ici... Peut-être comme ailleurs ? Des pensées noires, morbides refit surface dans son esprit. Elle se retournait et quittait les lieux en courant, sans jamais se retourner ... Pourquoi était ce elle qui était oubliée ? Qui était exclue ? Alors qu'elle était la première à être venue avec Alouarn. Ces derniers jours, elle s'était donnée corps et âmes pour toute la troupe... Pourtant, c'est cette fille, qui n'arrivait même pas à prendre sur elle qui était préférée... Elle la détestait. Elle la haïssait, cette pimbêche avec ses airs de fausses princesses... Qu'elle aille au diable!
Résumé • Hiver 791, flashback. Après les affreux évènements que vécut la troupe durant le blocus mis en place par un capitaine et son second, les festivaliers se remettent doucement de leurs émotions. Ohatsu reste quelques jours par pure précaution. Elle met tout son cœur dans les ouvrages que lui confient les comédiens. Les rires et les discussions légères firent de nouveau leur entrée au sein de la communauté. Mais, au grand désarroi de la jeune femme, un personnage, important à ses yeux, manque à l’appel. Elle décide, le troisième jour, alors que tous sont en train de répéter différentes scènes pour la représentation du lendemain, d’aller frapper à la porte de la chambre d’Alouarn. Isa finit par rentrer dans la chambre en compagnie de Linus et d’Ohatsu. Alouarn est dans un sale état : ils finissent par lui faire entendre raison, et décide de l’emmener prendre un bon bain. Chemin faisant, ils rencontrent Orihime qui n’a pas supporté de s’évanouir durant la mission de sauvetage, et s’en veut donc énormément de la situation dans laquelle se trouve Alouarn.
La vie
Le prénom tangua dans les airs l’espace d’un instant, oui, un court moment qui permit à une jeune fille d’apparaître en haut des escaliers. J’eus d’abord du mal à la reconnaître, mais un sourire se figea sur mon visage lorsque j’eus la certitude que se tenait, en face de moi, Orihime. Je n’eus pas besoin de me précipiter dans ses bras, car elle me devança, sans aucun scrupule. A dire vrai, j’aurais juste eu besoin d’un petit baiser sur la joue. Le destin semblait en avoir décidé autrement. Je soupirais lorsque je vis qu’elle pleurait contre mon épaule : j’allais être tout mouillé si elle continuait à se lamenter comme un éléphant. Elle s’excusa mille et une fois : je ne comprenais pas pourquoi elle tenait tellement à se faire pardonner. Je ne savais même pas pourquoi elle cherchait à se faire acquitter. Je gardais les bras le long du corps, ne sachant trop comment réagir : je voulais qu’elle arrête de pleurer, je trouvais ça pathétique ! Elle finit par sécher ses larmes lorsque Linus lui proposa de m’accompagner à la salle de bain. N’avais-je pas mon mot à dire là-dessus ? Je ne comprenais pas tous les ressors, tous les enjeux de ce qui se passait maintenant. Néanmoins, je me devais d’être fort, même si je n’appréciais pas que beaucoup de personne me voit complètement nu.
Nous rentrâmes dans la salle de bain. Je ne remarquais pas tout de suite qu’Ohatsu n’était pas venue avec nous. Mon regard s’était illuminé lorsqu’il avait vu la bassine remplie d’eau chaude. Je me précipitais vers cette dernière et attrapais un canard en plastique. Je m’assis à même le sol, et commençais à jouer avec ce curieux petit animal. Parfois, un « pouet » venait percer le silence léger qui s’était installé dans la pièce. Je me mis à chanter :
❝ ▬ Mais qui es-tu, mais qui es-tu ? On me trouve dans les bains Mais qui es-tu, mais qui es-tu ? Ca vous en bouche un coin Un canard tout banal en plastique ! ❞
Linus s’approcha de moi, un gant à la main, sourire aux lèvres, content d’avoir pu retrouver son petit frère et sa joie de vivre. J’avais complètement oublié les autres, profitant du nouveau jeu qui m’avait été proposé. Le médecin tenta de me nettoyer le visage, ce fut peine perdue :
❝ ▬ Non, mais, attends, je dois aller sauver le petit canard en plastique. Il est attaqué par des pieuvres ! Même qu’elles ont un terrible capitaine à leur tête. C’est le gros méchant de l’histoire. Mais nous, on est plus fort que lui ! (Je lui montre les muscles de mes bras.) Regarde comme je suis fort ! (Je me lève et me précipite vers Orihime pour lui montrer mes muscles.) Regardez, mademoiselle, comme je suis fort ! Hein, que je suis fort ? ❞
❝ ▬ Oui, mon grand, tu es très fort ! Je suis sûr que tu vas battre ce capitaine et ses acolytes ! Allez, viens un peu par ici que je te nettoie le visage ! Comment ? Oui, je sais que tu es un grand garçon ! Pardon ? Tu veux m’aider à te nettoyer ? Tiens, prends ce gant ! ❞
Je le trempais vigoureusement dans l’eau de la bassine, l’essora, et vins mettre un peu de savon dessus. Je me frottais énergiquement le ventre et les aisselles. Je refusais néanmoins que l’on touche à mon sexe. Linus m’expliqua qu’il fallait qu’il soit propre si je ne voulais pas attraper de maladie. Il m’assura que ça ne ferait pas mal ! Il leur fallut une heure pour me débarbouiller complètement. Lorsque nous redescendîmes au rez-de-chaussée, un vent frais soufflait dans la pièce principale : il venait de ma chambre. Je courus voir ce qui se passait, et vis Isa finir de mettre les taies d’oreiller à mes coussins bien moelleux. L’odeur de pisse et de renfermé avait disparu. Je me mis à grelotter. Le médecin pénétra à son tour dans la chambre, alors que je m’étais assis sur un pouf en forme de poire. Il fut intransigeant sur la couche : la vieille femme regardait du coin de l’œil la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle faisait mine d’être occupée mais ne perdait pas une seule miette de la querelle. Je finis par céder après qu’il m’est assuré, une fois de plus, qu’on ne voyait rien du tout lorsque j’étais habillé. Je fus un peu déçu de ne pas pouvoir mettre l’un de mes superbes caleçons.
Ohatsu était partie. Je ne pus retenir mon mécontentement : pourquoi ne pouvais-je pas avoir les deux femmes que j’appréciais le plus en même temps ? Qu’était-il arrivé pour qu’elles ne s’adressent plus la parole ? Je ne saurais le dire. Nous décidâmes de préparer le thé pour tout le monde. Les frères d’Astrid étaient venus passer la journée avec nous. C’était quelques heures de détente avant de passer aux choses vraiment sérieuses. Dehors, le vent s’était mis à souffler. Le médecin proposa à Orihime et à moi-même de venir l’aider à préparer les boissons. Je me précipitais vers la cuisine. Lorsque mon grand frère entra dans la cuisine, j’étais déjà debout sur une chaise, en train de fouiller dans un placard. J’avais déjà trouvé le sucre en poudre, et celui en morceaux. Je me mis à grommeler alors que je ne trouvais pas les sachets de thé. Linus éclata de rire avant de me lancer sur un ton joyeux :
❝ ▬ Ils ont changé de place, mon grand ! Comment ça ils jouent à cache-cache ? Non, c’est juste que… Tu as raison, ils jouent à cache-cache ! Je te laisse les trouver ! Si je sais où est ce qu’ils sont ? Bien sûr, je te donnerais un petit indice si tu n’as pas trouvé d’ici cinq petites minutes ! Orihime, veux-tu bien m’aider à préparer les tasses sur ce plateau-là s’il te plait ? Je te laisserais aussi attraper le sucre qu’Alou’ a sorti… Pardon, mon grand ? Peux-tu répéter ce que tu as dit, je n’ai pas entendu ? (J’avais la tête dans un autre placard, il était donc difficile de me comprendre !) Tu veux t’en occuper ? D’accord ! Laissons-le donc s’amuser un petit moment ! Les tasses sont au-dessus de l’évier, celle d’Alou’ représente un visage de bonhomme qui tire la langue, et les petites cuillères dans le tiroir en-dessous du grille-pain. Je m’occupe de mettre l’eau à chauffer ! ❞
Je finis par trouver les sachets de thé dans le placard du petit déjeuner. Ils avaient été rangés par sorte dans une grande boite en plastique. Je pris le tout et vins le déposer sur la table de la cuisine. Je fis mine de patienter, mais finis par ouvrir les sachets un par un, sentant à chaque fois l’arôme qui s’en dégageait. Finalement, je choisis un thé vert aux fruits rouges. L’eau étant chaude, Linus la déversa dans la théière et incorpora les agrumes dans cette dernière. Une bonne odeur commença alors à flotter dans les airs. Je pris le sucre, et allais rejoindre les autres. Mon frère me suivait avec la théière. Nous n’attendions plus qu’Orihime arrive avec le nécessaire pour boire. Nous nous installâmes tranquillement sur les canapés près du feu, la petite table basse fera office de table de thé. On commença alors à parler de la pluie et du beau temps. Alors que j’avais commencé à faire un petit train avec les carrés de sucre, et que je m’imaginais déjà une histoire avec les petites cuillères, Homère entra précipitamment dans la roulotte. Nous dûmes d’abord le calmer car ils nous étaient impossible de le comprendre tellement il était essoufflé et paniqué. Je lui tendis ma tasse, en lui affirmant :
❝ ▬ C’est une tasse magique ! Quand tu pleures, elle te console ! Quand tu as peur, elle te rassure ! Quand tu ris, elle rit avec toi ! Quand tu inventes une histoire, elle garde en mémoire ce merveilleux petit conte pour ensuite te rappeler ô combien tu aimes raconter des légendes, aux petits comme aux grands ! Tu vois, je te l’avais bien dit ! Mais je te la prête juste, hein ! Après, faut que je la récupère parce que… parce qu’elle est à moi ! C’est un grand honneur que je te fais, d’habitude je ne la prête jamais à personne ! Mais… mais je crois que tu en as plus besoin que moi en ce moment ! ❞
Il me remercia puis, après repris son souffle, il lança :
❝ ▬ Je crois que les ennuis ne sont pas terminés. Alors que nous avions préparé le chapiteau pour ce soir, un inconnu s’est introduit dans ce dernier, et a volé trois costumes traditionnels et deux vieux instruments, pourtant richement ornés. Si ce n’était que ça : notre voleur a saccagé plusieurs décors. De nombreux automates sont endommagés, surtout dans la zone du vol. Il va falloir tout revérifier avant la représentation de ce soir. Je ne sais pas si nous serons prêts à temps. Et si… ❞
❝ ▬ Calme-toi, Homère, calme-toi ! Le voleur n’a pas pu aller bien loin de toute façon ! As-tu prévenu les Anciens ? (Il fit oui de la tête.) Bien, il faut laisser faire, maintenant ! Nous allons remplacer les automates endommagés, et ce qui a disparu. Car, je suppose que c’est pour ça que tu es venu ! Nous ne pouvons pas nous permettre de rater le spectacle de ce soir ! Nous avons trop besoin de cet argent, surtout si nous voulons tenir jusqu’à la fin de l’hiver. ❞
Tout ceci me laissa perplexe. Qui aurait une dent contre la troupe ? N’avions-nous pas déjà assez souffert ? Jusqu’à preuve du contraire, le capitaine et son second avaient été enfermés à double tour dans les geôles de la prison. Et puis, ces derniers n’étaient pas de cette nature-là. Sans aucun doute, ils étaient des violeurs et des emmerdeurs, mais certainement pas des voleurs. Nous décidâmes tous d’aller jeter un petit coup d’œil à l’étendue des dégâts avant de prendre d’autres décisions. Beaucoup de questions étaient soulevées, mais nous n’avions pas la moindre idée des réponses à apporter. Il fallait que je vois les lieux du crime avant qu’ils ne soient la proie d’autres festivaliers. Nous arrivâmes devant le chapiteau : un petit attroupement s’y était formé, alors que les Anciens tentaient tant bien que mal de calmer les esprits. Alors qu’un débat animé s’était laissé débusqué, j’aperçus, de là où j’étais, une gelée verte qui dégoulinait du bras d’un automate. Un peu plus loin, ce qui ressemblait à de la gelée de mûres était étalé nonchalamment sur le sol. Je m’approchais alors d’Isa, et dis d’une toute petite voix :
❝ ▬ Est-ce qu’Orihime et moi pouvons mener l’enquête ? Je suis sûr que cette jeune femme a déjà eu à faire à ce genre de situations. Nous pourrions lui donner les rennes de l’enquête le temps que les esprits échauffaient se calme. Je serais son assistant. Il va de soi que nous vous tiendrons informé de l’évolution de cette dernière. S’il vous plait, ne dites pas non ! Ca nous fera oublier un peu les évènements des derniers jours. Et puis, nous aurons l’impression d’être utile, vous ne croyez pas ? Qu’on emmène Linus, Asgeïrd et Béralde avec nous ? Bah, pourquoi ? Alou’ est un grand garçon ! Pour qu’ils voient nos méthodes de travail ? Oh cool ! Mais c’est moi qui fais le professeur ! Merci, Isa ! ❞
Je courus chercher mes amis, et nous entrâmes sans tarder sous le chapiteau. Qu’allions-nous découvrir ? Comment allions-nous nous en sortir ? J’espérais que cette enquête amènera quelque chose à nos bougres d’esprits. Il devint rapidement évident que si nous voulions y voir quelque chose, il allait falloir allumer les lanternes. Certains durent revenir sur nos pas pour aller chercher le matériel adéquat pour notre visite. Nous attendîmes donc tranquillement qu’ils soient revenus. Je demandais à Orihime :
❝ ▬ Est-ce que tu as vu ces étranges gelées sur le sol ? Que crois-tu que nous allons trouver sur la scène du crime ? Tout ceci m’excite ! Je me sens tel Sherlock Holmes, grand détective de son état ! Nous allons résoudre ce mystère, et peut-être même qu’on en fera une histoire ! Qu’est ce que tu en penses ? ❞
Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Sam 25 Juil - 19:50
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
« Who 's that thief ? » with Ohatsu(partie) & Alouarn
It makes me sick !
Alouarn dans le bain, vous aviez réussi à le laver en une heure. Mais tu gardais en toi ce sentiment de culpabilité, envers Ohatsu. À la voir d'étaler aussi vite, tu avais compris que tu étais la cause de sa fuite. Était ce parce que tu étais si faible que tu n'avais pas été là ? Quoi qu'il en soit, la culpabilité mêlée à l'urine qui imprégnait tes vêtements, après avoir serrer un Alouarn tout sale et tout pas bien, te fit utiliser la douche une fois Alouarn sorti.
♦
A peine le joueur de légendes était sorti de la baignoire, que tu l'attaquais avec ta serviette grande ouverte par derrière, laissant Linus le devant. A deux serviettes, c'était à la fois plus amusant et plus doux, de sécher le grand dadais. Une fois sec, protégé d'une fraîcheur trop imposante, tu laissais les autres sortirent de la salle de bain pour te déshabiller, et faire glisser le rideau de douche. L'eau passa sur tes longs cheveux de jais, les collant à ta peau, et chacune des gouttelettes tombant sur ton corps glissèrent sur la peau de ton cou, pour partir vers les bout de tes doigts en passant par les épaules et les bras. D'autres bifurquèrent vers ta poitrine et ton flanc, pour caresser tes courbes de leur matière aqueuse. Quand elles atteignirent tes pieds, elles furent accompagnées de la mousse du gel douche, et des coulis de shampooing qui roulaient de ta tête couverte de la soie d'ébène frottée par tes mains de fée. Expulsant toutes traces d'urine de ton corps, et te réveillant, la douche ne dira que cinq minutes.
Alors, une fois habillée d'un élégant petit chemisier, et d'un pantalon moulant d'Astrid, le tout en noir - tu affectionnes tellement le noir -, tu reparus dans la cuisine et fus aussitôt affairée à la tâche des boissons. Les tasses sorties, tu acquiesça en voyant le smiley souriant, alors que Linus t'avertissait que c'était la tasse d'Alouarn, et tu les amenas.
Mais, comme tout bonheur vient à de ternir quand on s'y attend le moins - où le plus, à vous de voir - Homère pénétra dans la pièce en annonçant une terrible nouvelle. Vous fûtes alors tous sur le lieu du crime, quelques minutes plus tard, pour qu'Aloulou plaide votre place à tous les deux en tant qu'enquêteurs. Et alors que vous vous apprêtiez à suivre une piste, tu entendis parler de la gelée.
« Je l'ignore Alou. Ce que je remarque en revanche, c'est... Oh !(tu viens d'approcher un bâton de la gelée pour la prendre, mais celle ci vient de se courber pour ne pas se faire toucher), mais qu'est ce que c'est que ça ? »
Tu retentes une nouvelle fois, avant de te retourner vers l'homme aux cheveux de feu. Ta queue de cheval que tu t'es faite avant de partir à la chasse aux indice virevolte dans tous les sens quand tu tournes la tête.
« Une idées, monsieur Holmes ? »
Tu avais un grand sourire, malgré le moment désastreux. Tout simplement parce que le simple fait de vous éloigner de la situations critique par ce jeu de rôle, typique d'Alouarn, te fascinait.
Pendant que tu parlais, tu avais secrètement incanté, et tu te levas pour aller chercher une couverture, demandant auparavant
« Surveille la gelée Alou, je reviens. »
Tu entrais dans la caravane, pour attraper une couverture dans les placards, et tu reviens aussi rapidement que possible, pour jeter la couverture sur la gelée. Cette dernière voulut esquiver, mais ton sort l'ayant sacrée l'empêchait de s'éloigner, et vous la capturâtes.
« On dirait de l'ectoplasme... T... Tu penses que c'est un fantôme ? »
Tu avais dit cela avec une tête terrifiante mais extrêmement marrante. La grimace était uniquement présenté dans le but de détendre l'atmosphère.
« Crois tu que les fantômes existent, Alou... Euh je veux dire... Monsieur Holmes ? »
° S'il faut changer quelque chose, tu m'as sur Skype.
Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Mar 27 Oct - 10:51
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Ohatsu Takumi
Résumé • Hiver 791, flashback. Après les affreux évènements que vécut la troupe durant le blocus mis en place par un capitaine et son second, les festivaliers se remettent doucement de leurs émotions. Ohatsu reste quelques jours par pure précaution. Elle met tout son cœur dans les ouvrages que lui confient les comédiens. Les rires et les discussions légères firent de nouveau leur entrée au sein de la communauté. Mais, au grand désarroi de la jeune femme, un personnage, important à ses yeux, manque à l’appel. Elle décide, le troisième jour, alors que tous sont en train de répéter différentes scènes pour la représentation du lendemain, d’aller frapper à la porte de la chambre d’Alouarn.
La vie
Je restais sans voix face à cet étrange phénomène. Je ne savais que penser. Un fantôme, ici, je ne pouvais le croire. Je savais pertinemment bien qu’ils existaient, mais je savais aussi que certains charlatans connaissaient très bien les légendes locales. Ils les utilisaient à mauvais escient, souvent pour voler ou faire peur à des honnêtes gens. Alors que des enfants commençaient à jouer avec de la gelée, Isa s’approcha de moi, son visage aussi soucieux que le mien : il y avait quelque chose de pas net dans cette histoire. C’est alors qu’un morceau d’ectoplasme tenta de manger l’un des festivaliers. On fit rapidement reculer tout le monde. La vieille femme prit la parole :
❝ ▬ Que personne ne s’approche du chapiteau. Que l’on fasse un périmètre de sécurité. Homère, part avec un groupe d’au moins trois personnes, et vas prévenir les autorités : qu’elles nous envoient les services sanitaires. Astrid et Linus, vous allez faire le tour du campement et frapper à toutes les portes : je veux savoir si nous sommes au complet. Faites passer le message à toutes les caravanes : nous sommes en alerte noire ! De la gelée non identifiée est entrée en contact avec l’homme et a tenté de le dévorer. Allez, pressons. Que l’on nous envoie des mages de combat dès que possible ! ❞
Je plissais les yeux et me mis un peu en retrait : Isa en savait beaucoup plus long qu’elle voulait nous le faire croire. Comment savait-elle tout ça ? Elle ne prenait pas de risque avec cet ectoplasme : pourquoi ? Tout le monde s’activait, ne laissant pas de place au doute. Ils avaient foi dans les paroles de l’Ancienne. Mais, à moi, elles ne me suffisaient pas. J’avais besoin de réponses, d’explications. En bons soldats, nous nous retirâmes dans un coin reculé. Isa restait devant la tente, pensive. Je n’avais qu’une seule idée en tête : trouver la seule et unique vérité. Je pris la main d’Orihime et vins lui chuchoter à l’oreille :
❝ ▬ Watson, il faut absolument que nous rentrions sous le chapiteau pour étudier de près cette gelée. Il faut aussi que nous nous rendions sur les lieux du crime. Mais il va falloir que nous nous préparions à l’inévitable : Isa prend trop au sérieux cet étrange phénomène. Pourquoi ? Il va falloir le découvrir, et rapidement. Cela a déjà pris des proportions draconiennes ! Tentons de résoudre l’affaire avant qu’il y ait des victimes. ❞
Je m’approchais du périmètre de sécurité, et m’arrêtais à côté de l’Ancienne. Nous restâmes silencieux quelques minutes, laissant le vent jouer avec nos chevelures. Elle prit la parole :
❝ ▬ Je suppose que tu n’es pas venu pour recevoir un quelconque ordre. Que cherches-tu exactement ? ❞
❝ ▬ La vérité. Nous avons tous assez soufferts dernièrement. Survivrons-nous à cet adversaire inconnu ? Je voudrais apprendre, je voudrais comprendre. Laisse-moi enquêter avec Orihime. Nous avons les capacités de résoudre cette affaire. ❞
❝ ▬ C’est bien trop dangereux. Laissons faire les autorités compétentes, je t’en prie. ❞
❝ ▬ Tu n’es pas curieuse de savoir ce qui se passe sous le chapiteau ? Nous devons faire en sorte que cette gelée ne revienne pas. De quoi as-tu peur ? Nous avons déjà été effrayés par les derniers évènements, ne laissons pas la crainte guider notre jugement. ❞
❝ ▬ Tu as entièrement raison. C’est pour cela que j’ai immédiatement agi de la sorte. Nous n’avons plus à nous inquiéter maintenant. Elles vont arriver et les éradiquer. Nous savons aujourd’hui de quoi cet ectoplasme est fait. Oui, nous allons en finir avec lui. ❞
❝ ▬ Tu sembles bien connaître le problème. Moi, il me rappelle vaguement quelque chose, comme si nous avions déjà vécu cette situation. Ca remonte à une vingtaine d’années, grand-père avait été très malade cette année-là. ❞
❝ ▬ Ces vicieuses petites garces étaient soi-disant inoffensives : les enquêtes sanitaire et judiciaire avaient été bâclées. Tu connais la réputation qui nous précède : pour les divertissements, il y a toujours du monde ; pour ce qui est des problèmes, ils sont là pour nous taper sur les doigts. Quoi que, en vingt ans, notre image s’est quand même nettement améliorée, tu ne crois pas ? ❞
❝ ▬ Ceci est un autre débat. Nous nous écartons de notre sujet premier. Qui sont-elles ? ❞
❝ ▬ Il se trouve que se sont des résidus. Tout d’abord, nous avons pensé aux fantômes mais, jusqu’à preuve du contraire, ils ne laissent pas de traces physiques d’eux-mêmes. Puis, il s’est avéré qu’un mage, disons un nécromancien ou un sorcier vaudou, piégeait les âmes dans des corps pourris voir momifiés. ❞
❝ ▬ Que vient faire la gelée dans cette histoire ? ❞
❝ ▬ A l’époque, nous pensions que cet ectoplasme était laissé par des corps en décomposition. ❞
❝ ▬ Mais vous avez aujourd’hui une toute autre théorie, n’est ce pas ? ❞
❝ ▬ Si ce n’était que des morceaux de cadavres, pourquoi s’attaquaient-ils à des gens inoffensifs ? Nous avons réussi à attraper quelques échantillons et les avons fait analyser par un laboratoire indépendant : il se trouve que les morceaux que nous avions apporté étaient vivants. La question qui s’imposait alors à nous était la suivante : comment de la gelée pouvait vivre en dehors d’un corps ? ❞
❝ ▬ Comment un corps, même mort, peut laisser des traces comme celles-ci ? Que l’on trouve de la chair en décomposition ou des vêtements en lambeaux, pourquoi pas, mais de la gelée ! ❞
❝ ▬ Il semblerait que cela soit une réaction chimique à long terme, lorsque le couple cadavre / âme arrivait en fin de vie. ❞
❝ ▬ Et pourquoi deux couleurs différentes ? ❞
❝ ▬ Le vert signifie que la dépouille et l’esprit sont encore sous le contrôle d’une tierce personne : c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver. Quand au violet, j’espère que les deux corps se sont dissociés : je n’ose imaginer ce qu’il adviendrait si un innocent tombait sur un macchabé fou. ❞
❝ ▬ Vu la quantité de gelée, je suppose que nos deux assassinés en question sont en fin de vie. Il va falloir les retrouver : le premier pour qu’il nous conduise à son maître, le second pour que l’âme passe de l’autre côté. Il ne sera pas facile de résonner l’un comme l’autre. ❞
❝ ▬ Le mieux que vous puissiez faire pour le moment c’est que vous rendiez visite à Big Mama. Lorsque ce genre d’évènements se produits, elle n’est jamais bien loin. Mais prenez garde, tous les deux, les esprits sont partout, tout le temps. Et il n’est pas bon de chercher Big Mama par les temps qui courent. ❞
Un affreux cri retentit alors dans les airs : je mis mes mains sur les oreilles. Isa murmura :
❝ ▬ Ils sont déjà au courant. Ceci est un hurlement d’avertissement. C’est le moment pour vous d’y aller. Commencez par la place du marché. Elle sème toujours des indices derrière elle : il suffit d’ouvrir les yeux pour les trouver. Allez ! Courrez maintenant ! Nous les retiendrons autant que possible, bien que je doute qu’ils bougent du chapiteau, mais les autres s’occuperont de vous ! ❞
Je criais à Orihime :
❝ ▬ Watson ! Nous y allons ! ❞
Et je partis en courant en direction de la place du marché, à la recherche des indices en question.
Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Lun 29 Fév - 2:29
Orihime Katsura
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Gelée
with Ohatsu (plus là), Alouarn & Orihime
Tu avais écouté l’histoire, tu avais appris des choses, et tu t’étais demandée comment le grand père d’Alouarn était mort. Etait-ce une de ces gelées ? Avait il été avalé par la chose que ce nécromancien avait faite ? Tu n’avais que peu de réponses face à toutes les questions qui te venaient en tête, et tu aurais tant voulu découvrir les causes de cette mort mystérieuse. Mais l’urgence était ailleurs. Heureusement, la couverture, qui faisait désormais un sac de patate contenant de la gelée quelque peu mouvante, se trouvait être en un seul morceau : la gelée n’avait pas pu, ou voulu, la dévorer. Donc vous aviez un échantillon. Et pas un petit.
Tu attendis qu’Alouarn prenne connaissance de tous les faits, avant de te demander qui était cette Big Mama. Mais vous partîtes si vite que tu n’eus pas le temps de poser la question. Vous enjambâtes les barrières qui définissaient l’emplacement et le domaine des festivaliers, avant de courir pendant environ deux cent mètres. Mais voilà… Vous deviez chercher attentivement des indices, et la place du marché était offerte, devant vous.
Que pensez vous trouver Mister Holmes ?
Tu avais souri en prononçant ce nom. Tu aimais bien les aventures de Sherlock Holmes. Mais c’était une histoire pour un autre jour. Pour le moment, il fallait trouver des indices. Big Mama était un nom qui faisait très mystique, ou très… lourd. Tu te demandais où elle pouvait être, mais elle devait sûrement disposer ses indices de telle sorte qu’on les remarque. Sinon, où pouvait se trouver l’intérêt. Alors que tu réfléchissais en regardant attentivement les alentours, tu te rendis compte que tu aboutissais à plusieurs hypothèses, dont tu ne fis pas encore part à mister Holmes, car en tant que bonne Watson, tu te devais d’éclaircir tes horizons, avant de faire profiter à ton partenaire de ton cerveau. Soit Big Mama était tout simplement une femme du peuple un tantinet enveloppée – pour ne pas être méchante -, et elle ne voulait de mal à personne, et adorait tout ce qui était spiritisme, soit elle était une spécialiste de la nécromancie, et avait déjà rencontré Isa lors de la première fois. Soit… et c’était de loin ton idée la plus sombre : elle était le nécromancien. Peut être la première fois, il y avait vingt ans, n’avait elle fait que découvrir et rechercher le dit mage, mais peut être l’avait elle finalement coincé, après tout ce temps, et c’était elle rendue compte qu’elle adhérait à ses pensées. Ou alors, elle avait décidé de remettre ça sur le couvert, pour profiter des festivaliers.
Mais tu espérais, grandement, te tromper. Tu n’avais pas envie qu’elle soit derrière tout ça, car elle était la seule personne capable de vous aider. Alors que tu marchais, en faisant très attention, tu crus voir un indice. T’approchant de l’un des murs, tu remarquas un petit truc vert. Mister Holmes, venez voir Tu lui montras alors l’espèce de chose verte, petite, et collée contre le mur, et tu redoutas le pire. Tu attrapas un bâton, et tentas de l’écraser, mais cette dernière bougea pour y échapper. Ton hypothèse la plus sombre était en train de s’avérer. Et si… Et si cette fois ci, Big Mama était la nécromancienne ? Tu avais mesuré chacun de tes mots, mais dans ta tête, c’était bien plus prévenant. Tu soupiras, avant d’expliquer. On est censé trouver des indices sur le marché, n’est ce pas ? Et on en tient un. Ce n’est peut être pas le bon, mais… Si Big Mama est le nécromancien, alors elle ne laissera pas d’indice. Alors, dans ce cas, cette portion… Cette minuscule portion de gelée la trahit… Tu posas une main – l’autre tenait encore la couverture – sur l’épaule d’Alouarn. Peut être que je me trompe mais… Hein ? Et la couverture en forme de sac sembla tirer. Tu posas ta deuxième main aux côtés de ta première, pour tenter de ne pas lâcher cet échantillon, tandis que tu t’aperçus, en bougeant un peu, que la gelée semblait attirée par un endroit en particulier. Ecoute, peut être que je me trompe, mais dans tous les cas, je pense que l’on tient notre nécromancien. Suivons la piste
Vous vous mîtes alors à suivre la piste du sac. Vous tournâtes à droite, puis à gauche. Et finalement, vous traversâtes encore deux tournants, avant de vous apercevoir que le sac pointait vers une petite cave, avec un accès direct, en bas d’un escalier. Tu regardas ton partenaire, avant de descendre, prudemment. Puis tu essayas d’ouvrir. Fermé. Tu soupiras, avant de donner de gros coups de botte. Un. Deux. Trois. Quatre. Et au bout du cinquième, le gond céda, et tu parvins à ouvrir cette porte. Il faisait sombre. Terriblement sombre, et tu ne voyais rien. En t’avançant un peu, Alouarn à tes talons, tu t’aperçus qu’il faisait plus noir qu’il aurait dû faire. Je crois que la magie est à l’origine de ces ténèbres…
En continuant, une silhouette se distingua, malgré le noir. Avais tu eu raison à propos de Big Mama, ou le nécromancien était il quelqu’un d’autre. Et si c’était la deuxième réponse, Big Mama était elle de son côté. Quelques soient les réponses à ces questions, vous étiez sur le point de les obtenir.
electric bird.
•
Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Sam 19 Mar - 17:16
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Résumé • Hiver 791, flashback. Après les affreux évènements que vécut la troupe durant le blocus mis en place par un capitaine et son second, les festivaliers se remettent doucement de leurs émotions. Ohatsu reste quelques jours par pure précaution. Elle met tout son cœur dans les ouvrages que lui confient les comédiens. Les rires et les discussions légères firent de nouveau leur entrée au sein de la communauté. Mais, au grand désarroi de la jeune femme, un personnage, important à ses yeux, manque à l’appel. Elle décide, le troisième jour, alors que tous sont en train de répéter différentes scènes pour la représentation du lendemain, d’aller frapper à la porte de la chambre d’Alouarn. Isa finit par rentrer dans la chambre en compagnie de Linus et d’Ohatsu. Alouarn est dans un sale état : ils finissent par lui faire entendre raison, et décide de l’emmener prendre un bon bain. Chemin faisant, ils rencontrent Orihime qui n’a pas supporté de s’évanouir durant la mission de sauvetage, et s’en veut donc énormément de la situation dans laquelle se trouve Alouarn.
La vie
Je restais quelques minutes sur le parvis de la cave. Le nuage noir qui flottait dans les airs me mettait mal à l’aise. Je détestais lorsqu’il faisait aussi sombre. Une sueur froide se fraya un chemin le long de ma colonne vertébrale. Je ne savais pas quoi dire, comme si mon cerveau avait arrêté de réfléchir au moment où Orihime avait ouvert la porte. Je secouais doucement la tête : il fallait que je trouve des réponses. Notre survie en dépendait… Je m’avançais lentement alors que la brume se dirigeait d’un pas nonchalant vers l’extérieur. Je murmurais :
❝ ▬ Watson, ne croyez-vous pas que nous nous sommes jetés dans la gueule du loup ? Non pas que vos théories étaient inintéressantes, mais il me semble que nous avons foncé sans vraiment prendre le temps de réfléchir. Beaucoup de questions. Pas assez de réponses. ❞
Un toussotement sur ma droite me fit sursauter. La silhouette avait bougé. Ironiquement, elle donnait cette impression de se moquer de nous, comme si elle avait attendu durant plusieurs vies que nous arrivions dans cette cave. Je plissais les yeux, essayant de deviner plus que ses langoureux contours. C’était une personne imposante, et, inconsciemment, je lui cherchais des attributs féminins. Je ne me rappelais pas de Big Mama. Le nom faisait immédiatement penser à une femme, et pourtant, je soupçonnais une bavure dans nos déductions. Le cadavre qui nous faisait face avait, à s’y méprendre, la carrure d’un homme. J’avais du mal à agencer les pièces du puzzle dans ma tête, comme si elles ne pouvaient pas s’emboiter les unes dans les autres. Je repris :
❝ ▬ Qui êtes vous ? ❞
Notre interlocuteur tendit le bras vers nous : ce dernier se détacha du reste de son corps. Maintenant que le brouillard commençait à se dissiper, une odeur âcre de chair en décomposition vint jusqu’à nous. Je fis la grimace. Sur quoi étions-nous tombés ? Au sol, une gelée verdâtre tirant sur le violet. Je blêmis lorsque je compris à quoi nous avions à faire. Il fit un pas vers nous. Il trainait l’une de ses jambes. Cela faisait un bruit qui irritait mes oreilles. Si mes tympans avaient pu saigner, ils l’auraient certainement fait. Il se décala à droite. Je fis de même. Il se déplaça à gauche. Je suivis son mouvement. Nous nous toisions du regard, comme si notre vie dépendait de ce fil qui nous reliait en cet instant. Il se mit à hurler. C’était un cri de détresse. Il était si fort que je dus couvrir mes anses sonores.
❝ ▬ Watson, regardez ! ❞
Son rugissement créait une épaisse fumée noire. Notre visibilité redevint quasi nulle : les courants d’air auront bientôt raison de ce nuage. Il ne fallait pas que nous nous égarions dans des suppositions veines. Je n’avais pas répondu à la question d’Orihime lorsqu’elle m’avait demandé ce que je pensais trouver. Il était temps que j’apporte un éclaircissement quand à ce point. Je répondis alors, sans quitter notre « ami » du regard :
❝ ▬ Ce que je pense trouver, Watson… C’est la question à un million de jewels. Je ne veux pas prétendre à quoi que se soit. Seule la vérité m’importe. Je pense que les surprises seront de mises durant cette enquête… Qu’en dites-vous, Big Mama ? ❞
J’avais aperçu un grand nombre de bijoux, certainement du bling bling, à même le sol. Les chainettes qui les retenaient au cou avaient été brisées, comme si on les avait volontairement mutilés. Autour de la gorge de notre interlocuteur, de grosses lettres en or qui formaient les mots « Big Mama ». Je continuais :
❝ ▬ Ou devrais-je plutôt vous appeler monsieur Mystère. Je ne sais pas qui vous a donné ce collier mais, j’aime à penser que Big Mama serait plus malin que ça. Vous ne croyez pas ? Pour des raisons qui m’échappent, personne n’a jamais rencontré Big Mama puisque cette entité n’est que du vent, je me trompe ? ❞
Contre toute attente, le macchabé fit « oui » avec sa tête. Sacrebleu. Comment pouvait-on croire en un fantôme ? Isa elle-même savait que les personnes se cachant sous le pseudonyme de Big Mama étaient une association de gens banals… Enfin, c’est ce que je croyais. Des brides de souvenirs étaient en train de remonter à la surface, et je ne savais pas quelles informations étaient encore d’actualité. Y avait-il seulement une once de vérité dans tout ce que j’avais appris ?
❝ ▬ Je ne vous crois pas. Ce n’est pas possible. « Big Mama » était un pseudonyme qui permettait à des gens de s’opposer aux différents pouvoirs en place, y compris celui de ce nécromancien. Auriez-vous été rattrapé ? ❞
Il fit « oui » de la tête. Je déglutis difficilement. C’était mauvais pour nous. Si quelqu’un essayait de tuer Big Mama, il y avait de grandes chances pour que sa folie meurtrière ait débuté bien avant l’attaque de la gelée. Je soupirais avant de reprendre :
❝ ▬ Qui êtes-vous ? ❞
Son bras restant se tendit : je suivis, du regard, la direction qu’il pointait. Qu’elle ne fut ma surprise lorsque je me rendis compte qu’elle se dirigeait tout droit vers Orihime. Je m’approchais de la jeune femme, quelque peu tendu. Je fis le tour de cette dernière, et ne remarquais rien d’anormal. Je murmurais :
❝ ▬ Watson ! Nous avons des énigmes dans des énigmes. Vous avez touché à quelque chose ? ❞
Peut-être qu’elle était dans la trajectoire. Je décidais de continuer à tracer une ligne imaginaire qui me conduit jusqu’au mur. Je l’examinais minutieusement, avant de tomber sur un morceau de papier. Je le pris, et le dépliais. C’était une carte de la ville. Sur un coin de cette dernière, il y avait une croix rouge : elle était soulignée d’un trait vert. Ce même symbole se retrouvait sur la mappemonde. Elle indiquait un lieu près d’une vieille église de la cité. Je me retournais et me précipitais vers la créature, bousculant, au passage, Orihime. Je fus assez surpris de voir que le bras avait bougé en même temps que mon acolyte. Mon regard allait de la jeune femme au macchabé, puis du cadavre à mon compagnon. Je croisais les bras sur ma poitrine, puis, l’air faussement contrarié, je demandais :
❝ ▬ Watson, qu’est ce que vous avez encore fait ? Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie, mais notre ami vous désigne pour je ne sais quelle raison. Et… ❞
Un cliquetis provenant de l’extérieur me cloua le bec. Je n’avais pas pris garde, mais on l’entendait depuis un moment, et il se rapprochait dangereusement de notre position. Je murmurais :
❝ ▬ Watson, cachons-nous ! ❞
La plus grande question qui se posait maintenant à nous était : où ?
❝ ▬ Watson, nous ne pouvons pas partir tant que nous n’avons pas libéré l’âme du corps de ce pauvre homme. Je ne sais pas qui approche, mais cela tourne autour de notre position depuis un moment. Je ne me risquerais pas à sortir tant que… ❞
C’est alors que de puissants jets d’eau me propulsèrent contre le mur. Des cris montèrent, et des hommes entrèrent dans la pièce. L’un hurla :
❝ ▬ On a une fille, ici ! Venez, mademoiselle, il ne faut pas rester ici ! Vous allez être asphyxiée par les gaz et les déjections de cette fumée ! ❞
Je tentais de reprendre mon souffle. Dans la cohue, j’avais mis le papier dans ma bouche, pour éviter qu’il soit trop mouillé. Linus m’aurait dit que c’était dégoutant et plein de microbes : mon corps n’avait pas besoin de ça en ce moment. Notre nouvel ami poussa un hurlement qui me fit froid dans le dos. Un homme cria :
❝ ▬ On en a un autre ici ! ❞
Je me mis à me débattre comme un beau diable lorsque des mains vinrent m’agripper ! Ils eurent toutes les peines du monde à me sortir de la cave. La lumière du jour me fit mal aux yeux. Je me recroquevillais sur moi-même, avant de comprendre qu’un passant avait certainement appelé les pompiers lorsqu’il avait vu cette fumée noire sortir de là… Je sortis la carte de ma bouche, alors que quelqu’un me mettait une couverture sur les épaules. Je cherchais Orihime du regard, et me précipitais vers elle alors que la milice du conseil prenait place. Je vins enfouir mon visage dans le cou de la jeune femme. Un homme, un géant devrais-je plutôt dire vu sa taille, s’approcha de nous. Sa voix grave me fit un peu peur :
❝ ▬ Capitaine Le Bourhis. Je suis là pour enquêter sur les récents évènements qui se sont déroulés en ville… Vous faites partis de la troupe de festivaliers, n’est ce pas ? ❞
Il nous tendit sa main. Je me cachais derrière Orihime et observais cette patte tendue. Je m’approchais doucement et lançais d’une toute petite voix :
❝ ▬ Votre main… Elle est énorme ! Est ce que je peux la toucher ? ❞
Le capitaine fut quelque peu surpris, sourit tendrement, avant de répondre :
❝ ▬ Tu peux même me la serrer pour me dire bonjour. Tu es… Alouarn, c’est ça ? ❞
Je fis « oui » de la tête. Il continua :
❝ ▬ Je suis un vieil ami d’Isa. C’est elle qui m’a dit que vous étiez partis tous les deux à la rechercher d’indices. Et j’espérais que vous pourriez nous éclairer sur le comment du pourquoi… Cela fait des années que nous n’avions pas entendu parler du nécromancien. Il y a vingt ans, nous n’avons pas réussi à l’attraper. Aujourd’hui, nous avons plus de moyens et des gens très motivés. ❞
Voyant que je n’avais probablement rien à craindre, je lançais :
❝ ▬ Watson, c’est l’inspecteur Lestrade qui vient nous aider dans notre enquête. C’est cool, hein ? ❞
Je me mis à tourner autour du capitaine Le Bourhis, intrigué. Il me semblait déjà le connaître. Je finis par m’approcher de lui : j’hésitais quelques instants avant de lui faire un câlin. Il fut surpris, me laissa faire, puis me regarda partir vers les pompiers. Il murmura à l’intention d’Orihime :
❝ ▬ Je savais qu’Alouarn était un drôle d’énergumène, et cela ne me dérange pas le moins du monde. Mais, est ce que vous pourriez juste m’expliquer quel est le « contexte » de notre enquête, histoire de savoir quel personnage je suis dans sa tête ? De mémoire, je ne me rappelle pas qui est l’inspecteur Lestrade. On n’a pas pour habitude de laisser des civils se mêler des affaires du conseil, mais il paraît que vous pourriez nous aider… Enfin, sans vraiment vous mentir, c’est Isa qui m’a demandé de lui rendre un petit service en laissant notre jeune ami sur l’enquête ! ❞
Je revins précipitamment vers le duo, complètement affolé. Je viens souffler à l’oreille d’Orihime :
❝ ▬ Est-ce que j’ai le droit d’aller faire pipi ? Je crois que c'est très pressant ! ❞
Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ] Jeu 2 Juin - 21:09
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Family
with Ohatsu (plus là), Alouarn & Orihime
Le cadavre rutilant à la gelée verdâtre tendant vers le violet te pointas alors Di doigt lorsque Holmes demanda qui il était. Tu écarquillas les yeux, avant de te désigner et de demander M-Moi ? Puis Alouarn alla chercher un papier dans le mur derrière toi mais alors qu'il te bousculait, le bras tendu bougea il devenait clair que le mort te désignait. Tu te demandas si ce n'était pas à cause du sac à patate bien fermé contenant la gelée, et alors que tu allais vérifier cette hypothèse, l'eau traversa la pièce alors que tu te retournais rapidement, prise alors par le Conseil. Tu sortis avec les gardes, et Alouarn trempé ne tarda pas à arriver, alors que le cadavre debout se faisait surement détruire ou envie immobilisé pour l'étudier. Alouarn re rejoignit rapidement et s'enfuit dans ton cou, et ta main libre lui tapota la tête avant de voir le Capitaine Le Bourhis. Tu souris, le saluant avant de lui dire que Lestrade est une personnalité importante de Scotland Yard, il s'agit d'un inspecteur moins perspicace que Sherlock Holmes, mais qui peut s'avérer d'une aide précieuse, et qui retire généralement le mérite des enquêtes de Holmes, ce dernier le lui permettant. Et globalement, nous avons suivi les indices, pour trouver Big Mama, grâce à la gelée contenue dans ce sac - c'était une couverture à l'origine -. On en a un gros morceau, et c'est elle qui nous a attiré dans cette maison, mais de ce que l'on a appris, Big Mama est un groupe qui est visé par quelqu'un d'autre, ce fameux nécromancien... Le cadavre était l'un des Big Mama. Est il détruit ? Le capitaine, qui venait d'assimiler qu'Alouarn le pensait moins perspicace que lui, mais qui ne voyait pas d'inconvénient à jouer Lestrade, et qui avait donné l'autorisation en rigolant à Alouarn pour qu'il aille aux toilettes - la caserne étant proche, il n'était pas pbligé de faire ses besoins dehors et pouvait contribuer à la propreté de la cité, mit du temps à répondre, avant de dire que Oui. Mes hommes ont agi le plus rapidement possible. Désolé. _ Ce n'est rien. Lestrade faut beaucoup de gaffes. (tu ris) Mais il y a aussi autre chose... Euh... Lorsqu'Alouarn a demandé au cadavre qui il était... Il m'a désignée. Je pense qu'il montrait le sac. Je crois qu'il est l'un des morts qui a volé nos costumes, et je pense savoir pourquoi. Tu déposas le sac, qui était bien évidemment bien fermé, et tu attendis qu'Alouarn revienne et porte son attention sur toi, comme Le Bourhis. C'est pourtant simple. Le nécromancien a été chassé par Big Mama il y a vingt ans de cela, mais il n'a jamais su qui elle était. Justement parce qu'il pensait à « elle ». Pour lui, Big Mama était une femme qu'il a donc sûrement cherché durant vingt ans avant de comprendre qui c'était. Lorsqu'il a trouvé deux de ses membres - Big Mama étant un groupe -, il a réussi à les tuer. Cependant, nous avons trouvé de la Glee violette chez ce cadavre là, et je pense que c'est parce qu'il s'était libéré de l'emprise du nécromancien. La suite est simple à comprendre. Il s'est surement battu avec l'autre cadavre encore sous le contrôle du nécromancien, et c'est pourquoi il portait de la gelée verte en plus de sa violette, puis il est venu demander de l'aide à la seule personne qui pouvait l'aider : Isa et les festivaliers. Pour attirer notre attention, il a volé les costumes, et je suis sûre qu'ils se trouvent dans la maison, en espérant qu'ils soient en bon état. En réalité, la gelée qui se trouve dans le sac était des parties de lui, et c'est pourquoi lorsqu'il a laissé des indices, c'était de la gelée. C'est aussi pourquoi lorsqu'il a rappelé son corps à lui, ce dernier - la gelée - nous a conduit chez lui. Il a volé les costumes pour nous attirer ici afin de nous prévenir : le nécromancien est en train de tout découvrir, il traque Big Mama, et il en a encore un sous contrôle. Et tu avais capté tout cela en comprenant que c'était la gelée que le cadavre montrait, et non pas toi. Alouarn, tu as bien trouvé le symbole de l'église de la cité sur la carte non ? Alors c'est simple ça aussi : c'est dans cette église que le mort s'est libéré du contrôle du nécromancien. Ou alors c'est ici que ce dernier se terre, même si ce serait improbable pour un homme réveillant les morts de se trouver dans un lieu saint, donc je pencherais plutôt pour la solution de "c'est ici qu'il s'est libéré de son contrôle". Donc notre but est de trouver le nécromancien. Il doit bien avoir une portée limite pour son pouvoir non ? Donc il doit se trouver dans la cité ou aux alentours. Capi... pardon. Inspecteur Lestrade, il va nous falloir les lieux des différents incidents qui ont eu lieu en ville et dont vous parliez. Parce que je doute que vous étiez en train de mentionner ce qu'il s'est passé dans notre chapiteau. Il doit y avoir eu d'autres incidents comme celui ci en ville dernièrement, non ? _ Oui, trois. Trois dont nous connaissons l'existence. _ Répertoriez les sur la carte s'il vous plaît. Nous allons ensuite pouvoir déterminer la zone d'influence du nécromancien. Il s'exécuta. L'on pouvait remarquer qu'il y avait eu un incident à l'autre bout du marché, et un trois pâtés de maisons plus loin. Et apparemment, le dernier était plus éloigné. En triangulant les positions des caravanes et de là où vous vous trouviez, tu trouvas une petite zone dans laquelle il se trouvait, ou du moins s'était trouvé. Là ! _ Mais... C'est... C'est là où... _ C'est là où l'on a incinéré Conan. Isa venait d'apparaître derrière Lestrade. Qui est Conan ? _ Le Grand père d'Alouarn... Donc le nécromancien se terrait, ou alors s'était terré, dans l'usine désaffectée dans laquelle Conan Grimgorson et sa caravane avaient été incinérés. Il allait de soi de se demander si le nécromancien n'avait pas tenté de viser Conan exprès, à l'époque. Ou pire : s'il n'avait pas voulu tuer tout le monde sauf lui. Se connaissaient ils ? Isa... Dites nous tout... Le nécromancien, je suis sûre que Conan et vous le connaissiez... Il est lié, de toutes évidences, à Conan, mais vous étiez proches de lui. _ Très bien... Je ne pensais pas que vous parviendrez jusque là... Alouarn, je te prierais d'être très attentif. Je n'ai pas voulu vous cacher cette information, mais je l'ai fait, pour ne pas te blesser Alouarn... Le nécromancien... C'est Alanig... Alanig Grimgorson... Tu écarquillas les yeux. Vous voulez dire... _ Ton père Alouarn... Tu te sentis alors mal d'avoir pu trouver tout ça sur le nécromancien. Il semblerait que Moriarty soit, dans cette histoire, le père de Holmes... Comment allait réagir Alouarn ?
electric bird.
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Sujet: Re: La vie, parfois, elle est si compliquée et parfois, elle est si simple. C'est dur de s'y retrouver. [ PV Alouarn ]