Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Destruction centrale, ~ 10h20 / Messe ~
Chérie, on se fout de toi, ouvertement. C'est une insulte à ton intelligence, c'est une insulte à ta réflection. Cette femme, cette Olivia, si c'est son vrai nom, pense te duper comme cela ? Tu vas lui montrer...
♦
La Princesse tranquillement assise sur le rebord du bâtiment, continuant à balancer ses pieds dans le vide observait avec amusement la scène. - Comme si c'était possible... La main serrée autour de l'arme symbolique, l'humeur de la fée obscure penchait du mauvais côté. Qu'était la confiance dans une guerre dont aucun des deux camps ne voulaient s'allier ? L'un voulait détruire, l'autre voulait l'emprisonner. Avait elle déjà ressenti le besoin de se confier ? Oui, mais dans cette situation de doute incertain, la méfiance était de garde plus que la confiance était prudente. - Si nous avançons alors que nous ne nous faisons pas confiance, nous n'avancerons pas. L'un va tenter de le faire, les autres vont le suspecter, la faute sera rejetée, et le cercle vicieux s'ancrera... La pause dans son discours lui servait à la fois à souffler, et à penser. Cette femme, Olivia, avait l'air... de vouloir quelque chose. Il n'était pas commode de révéler, ou plutôt de supposer que l'on fasse partie des ennemis, alors que l'autre semblait plus abruti, mais plus impétueux... Et, alors que ses lèvres rouge commençaient à s'entrouvrir, un petit bruit, suivit d'un énorme se firent entendre, et le bâtiment sur lequel Teneo s'appuyait s'effondra. Même si la possible mort du pauvre éberlué l'effrayait, la belle nymphe enceinte ne broncha pas, montrant sa détermination à lever le voile sur la chose. - Et si nous voulons toujours nous séparer en deux groupes, je ne peux prendre le risque de vous laisser seule, Olivia... Après tout, comme vous le dites... Alors qu'elle parlait, et que le sort dont elle ne se doutait pas un seul instant de sa potentielle existence, du camouflé tombait sur elle, ne faisant qu'attiser la suspicion dans la tête de la Faucheuse, au sol, à une altitude bien différente de celle d'Orihime, mais un une distance d'environ quinze pas, des cases se formèrent. Au dessus d'Olivia, et sous un soleil perçant, la musicienne était incapable de voir ces morceaux presque invisible de la dimension, mais peut être que le fantôme caché dans l'ombre aurait pu discerner une touche sombre sous la lumière appelée divine. Et lorsque la belle, armée, prononça le mot "dites", son corps disparut du rebord, pour réapparaître à trois mètres au dessus de la harpiste. Elle tomba agilement, et, accroupie, sa faux se tenait de telle sorte que la lame courbée se penche sur le cou d'Olivia. - ... Vous êtes peut être d'Ajatar Virke... Froide. Suspicieuse. Elle doutait.
On ne pouvait ainsi me prendre au dépourvu. Si elle était ennemie, son plan de se séparer, qui pourtant paraissait si beau, n'était que pour la laisser agir, si elle n'avait pas déjà agi. Car après tout, étant, comme elle l'avait annoncé, une mage de soutien, peut être avait elle fait passer un message, si elle était d'Ajatar, à l'un de ses coéquipiers...
Accroupie au sol, Ori, observa plus en détails tout ce qu'il y avait autour d'elle, qu'en haut elle ne pouvait pas voir. Rien. Pas même une once de magie, sauf si elle était bien cachée. Dans sa position, elle regarda Olivia, qui était toujours menacée, et, se relevant, la bouche de sa fée noire passa près de l'oreille d'Olivia. - Ainsi il ne reste qu'une seule chose à faire, n'est ce pas ? Se déplaçant pour être devant elle, sa faux retrouvant son dos, elle sentit une petite nausée arriver, mais ne fit que se tenir le ventre, avant de conclure... - Bien que vous ne puissiez pas me prouver votre camp... Vous devez me le prouver. D'une quelconque ma... manière... Et, elle s'excusa, réflexe dû à l'habitude, avant de régurgiter de manière tout aussi impropre que vous pouvez l'imaginer, le fond de son estomac.
Presque à quatre pattes, mon ventre agrippé comme s'il pouvait tomber, je... subissais les nausées... En un tel moment... J'avais du mal... Mes pensées étaient troublées par celle que j'avais pour ce que mon ventre plat habitait. Un instant, je souris, me le caressant, avant de me rappeler ce goujat d'Hyun, et mon visage se grimaça un peu.
- Vous avez deux minutes... La Faucheuse savait que si Olivia avait utilisé au moins un peu de vérité, elle ne pouvait pas utilisé sa magie dans sa harpe. Et elle se trouvait à la bonne distance. Si Olivia ne pouvait la convaincre, elle briserait cette arme aux apparences inoffensives...
Titre : ♫♪ Olive Fetishiste Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4290/35000) Mérite: (123/160)
Je ne faisais plus attention à Teneo, j'étais en partie inquiétée par cette fille à l'allure ténébreuse. Et pourtant ce n'est pas par le fait que j'ai quelque chose à cacher mais tout juste car ses paroles me donnent des frissons, et son regard aussi. Je n'ai pas l'habitude de voir des personnes faisant preuve d'aussi peu d'animosité, c'est comme si la nonchalance possédait son corps. Et a occuper mes pensées par cette fille je ne fais pas attention au mage blond s'éloignant lentement de nous pour se placer en-dessous du bâtiment où la mage était assise, et nous remarquons trop tard que ce dernier se fait écraser par l'écroulement d'un bâtiment en ruines. J'écarquille les yeux, ma bouche n'émettant alors aucun son face au choc.
Mon regard se dirige vers la fille qui continue son discours comme si rien ne s'était passé. Est-ce possible d'être aussi... inhumain ? Choquée, je me demande alors d'où vient cette fille. Je me demande même si la raison de la venue de cette fille en vaut la peine. Membre d'Ajatar, certainement pas, je l'aurai remarqué avec ma magie et sa tête ne figure pas dans les avis de recherche fraîchement placardés pour l'occasion. C'est sans doute une profiteuse, une mage qui s'ennuie et qui rêverait ancrer son nom dans l'histoire en temps que terroriste où je ne sais quoi. L'envie de justifier qui je suis s'évapore soudainement quand je me rends compte à qui j'ai affaire, un monstre. Je veux me précipiter vers le corps de Teneo mais elle semble flotter dans le ciel et s'approcher juste au-dessus de moi. Je ne bouge alors plus, de peur d'éveiller une nouvelle fois les soupçons, mais à quoi bon ? Elle saute et je ne bouge pas, tétanisée face à mon destin, immobile face à la lame menaçant de couper mon cou.
Et tout comme mon corps, mon visage reste de marbre. C'est une lutte spirituelle qui se trame depuis le début, elle a cédé, elle a montré sa vraie nature : une tueuse. Et comme proie face au prédateur, je ne peux que me soumettre sur l'instant. J'espère une dernière fois que mon appel ait ramené quelqu'un qui puisse me sauver de ma détresse mais je ne compte pas sur cette unique solution pour me tirer de cette situation. Et comme une menace lancée à mon égard, comme une mise à l'épreuve, elle me demande de prouver mon côté avant de s'accroupir au sol et de rendre son petit-déjeuner. J'écarquille une nouvelle fois les yeux, ne comprenant vraiment pas sur le coup et je profite alors de l'occasion pour dégager le corps de Teneo des débrits qui le surplombent. J'écoute son souffle, faible mais encore existant, il est inconscient et je crains que je ne puisse rien faire pour lui.
"Teneo !"
Un silence, pas de réponse. Je me redresse alors et fais face à la femme que j'estime alors comme mon ennemie.
"Je ne peux tout simplement rien faire pour lui. A moins de trouver une pharmacie mais la plus proche est à cinq minutes d'ici et je n'ai pas le temps, tu ne m'as donné que deux minutes pour prouver ma bonté. Et si ça ne tenait qu'à moi je serai partie empêcher la bombe d'exploser plutôt que de perdre mon temps ici. Et je doute que tu me laisses la voie libre pour faire ce que je veux. "
Un sourcil arqué, provocateur, alors que la seconde d'après je décide de me diriger vers cette fameuse pharmacie.
"Cependant je vais avoir besoin de ma harpe si jamais je tombe sur quelqu'un en chemin vers la pharmacie. Si tu me permets, je vais la chercher."
Je passe alors à côté d'elle, évitant avec soin de marcher dans le liquide dégurgité par Orihime pour finalement me diriger vers la harpe et la saisir en main. Une fois l'objet aux couleurs dorées dans les doigts, je me permets de balayer délicatement l'intégral des cordes. Ça a sûrement du attirer son attention alors je souris et lui réponds :
"Excuse-moi, c'est l'habitude, ça sert à vérifier que toutes les cordes fonctionnent bien. Et ne t'inquiète pas, je pourrai te trouver quelque chose pour tes maux de ventre, à moins que tu ne souhaites venir avec mais je te le déconseillerais fortement vu ton état. "
Oubliant presque qu'il s'agit là d'une ennemie, ou plutôt n'arrivant pas à considérer quelqu'un comme un ennemi, je ne peux m'empêcher de lui venir en aide quand je la vois dans cet état, le visage presque au sol tant la souffrance semble lui être grande. Et rien qu'à la vue de la femme repliée sur elle-même une grimace s'installe sur mon visage, telle est ma nature, et que je sois dans n'importe quel "camp" il m'est impossible de ne pas venir en aide à quelqu'un qui souffre. J'entame alors mon chemin, laissant à la femme son honneur en lui laissant le choix de venir ou non.
"Je prends les devants, suis-moi si le coeur t'en dis."
Et lorsque je pars, lorsque la harpe est bien accrochée à sa sacoche, l'oiseau qui faisait office de statue jusqu'à maintenant saute de sa fenêtre pour atterrir au sol et picorer les grains qui trainent par ci par là, trouve un objet qui éveille son intérêt et s'envole vers les hauteurs du ciel avant de disparaître. Le papier qui vous aura fait vous poser tant de questions se volatilise alors, ne vous procurant aucune réponse pour autant.
Sujet: Re: 10h20 - Messe Mer 29 Avr - 1:18
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: 10h20 - Messe Lun 4 Mai - 21:00
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Destruction centrale, ~ 10h20 / Messe ~
A que c’est agréable d’être partagée entre la vie de son bébé et la mort de ses camarades… Ah que c’est agréable d’être légale et illégale… Ah que c’est agréable de se voir de nouveau considérée comme la méchante alors que seul un mince filet de sang a été versé. Encore une fois, et dans un piteux état, il faut faire face mais toi, princesse, tu dois attendre que le fœtus grondant en tes entrailles cesse de te faire vomir, avant de te relever, enfin…
♦
Orihime, bien qu’à terre, n’était pas hors jeu, et alors que la harpiste partait rechercher l’homme effondré, le regard émeraude vint caresser l’objet. La harpe, si belle, lumineuse… La harpe, symbole de pouvoir, apparemment, chez cette femme. Le fait qu’elle la récupère ensuite lui fait douter un peu plus, mais alors que les perles vertes laissèrent place aux mouvements, et que le corps de la Faucheuse se releva, les mains posées sur son ventre plat, un flash retentit, et un bruit éclaira le chemin… Le bruit d’un immeuble, d’un des bâtiments, apparemment de l’autre côté. Qui était là ? Ori ne le sut jamais, elle s’était déjà retournée à sa propre survie, deux magnifiques mais intimidants loups se dressant tout d’un coup au milieu de la rue. Sans la montagne de muscles, appelée ironiquement « Montagne », la belle armée aurait disparue. Car c’est cette race qui fut au commencement de cette douleur parlant à son ventre, la cause de cette cicatrice que la belle préfèrerait pouvoir oublier, sans le pouvoir par moment, la blessure refermée étant si inscrite dans sa mémoire que la douleur liée aussi… L’homme se présenta comme étant la Montagne, et l’absence de nom associé laissait à penser à la fée d’ébène qu’en plus des muscles et de la grandeur – et des loups -, il cassait le stéréotype de la brute conne ou de la mauviette intelligente. Celui ci était à la fois dangereux et précieux, aussi lorsqu’il demanda si elles étaient affiliées à une guilde, la réponse d’Orihime se fit la plus sincère possible en ces circonstances. [color=#149414]- Je n’ai pas ce plaisir, malheureusement… « Montagne »… Mais je vous retourne la question…[color] Les pas disgracieux de la belle recourbée, le ventre serré, se faisaient dans la direction d’Olivia et Teneo, dans le but de rappeler à celle ci qu’elle lui devait toujours une réponse. Mais, pas idiote, bien que la chaine de la puissante Dead Scythe soit toujours accrochée à sa main, Ori avait lâché l’arme, montrant qu’au moins « ils ne risquaient rien »… Et puis, leur supériorité numérique s’ils la prenaient pour une des méchantes en ce lieu, lui permettait de se dire que ce choix risqué était le meilleur.
J’étais dans de beaux draps… La femme louche me considérait soit comme une idiote, une simple gamine, soit comme une tarée, soit comme une ennemie… Quand au grand, il était apparu sans que l’on sache réellement pourquoi, comment, ou tout simplement d’où. Mais j’avais depuis longtemps appris à accepter les services quand ceux ci étaient si gentiment proposés, bien que la méfiance se terrait toujours au fond de moi.
Voyant que la patience de quelques secondes marquait un blanc inquiétant, elle accepta l’offre, étant momentanément indisposée à se battre et gérer deux adversaires… ou même un. - J’avoue qu’une… petite… aide serait la bienvenue, mais une bombe est censée exploser bientôt, et que toute aide est indispensable. Je pense donc que… si vous nous prouver…, dit elle en insistant tout particulièrement sur ce dernier point, en regardant Olivia , que vous n’êtes pas de ceux qui veulent tout faire sauter, et que vous nous escorter, il faudra des soins pour cet homme et… Elle s’arrêta de parler, se tenant le ventre avec plus de force, ses doigts se crispant. Elle trembla un peu, avant de tomber à genoux. Le spectacle ne fut guère des plus ragoutants, mais une fois fini, les maux de ventre s’estompèrent, et, de façon tout aussi bizarre et normale qu’avant cette petite crise, la Faucheuse reprit la parole sur son ton neutre. - … Eloignez ces maudits canins de moi ! Les bottes noires de la belle reculèrent au rythme de ses pas. Elle détestait les loups… Vraiment.
Usurpateur, tricheur, voleur d’images, maître chanteur… La Joueuse en moi t’aimera surement…
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Au moment où je me retourne, au moment où je pensais enfin pouvoir trouver plus intéressant que ce que j'avais là, mon chemin est bloqué par une bête au regard corrompu par l'humanité. Jamais un loup ne viendrait se poster face à un humain en pleine ville. Je ne comprends pas tout de suite mais m'imagine qu'il s'agit là d'un loup dressé et pour qu'il agisse ainsi, c'est que son maître souhaite me retenir. Serait-ce cette fille ? Non. Une voix résonne dans mon oreille, inconnue elle captive mon attention mais je ne me retourne pas. Tourner le dos à un loup est quelque chose d'interdit si l'on veut garder la vie sauve. Seulement les mots prennent alors leurs sens et la voix de l'homme semble généreuse. Alors je me recule de deux pas tandis que le loup accourt vers son maître. Je me permets ensuite de me retourner pour identifier le visage du nouveau venu. Inconnu lui aussi. Je m'avance alors qu'il propose son aide et s'intéresse vaguement à notre sort. Là, je dévisage l'homme alors que toute son attention est livrée sur ma harpe. Voilà qu'il nous sous-estime, c'est d'un machisme. Mon visage se glace et je ne réponds pas à sa remarque. Il y a quelque chose qui me tracasse quand je vois cet homme. Sa présence, elle semble si soudaine. Les gardiens de la nature ne m'ont en aucun cas indiqué sa venue. Parcourant le ciel, l'oiseau aurait du les apercevoir, lui et ses loups. Et ce n'est pas le cas, j'en conclus qu'il est venu de nulle part.
Alors il se présente en tant que "la Montagne" et ce nom résonne dans ma tête sans que je puisse en trouver l'origine. Je l'ai déjà entendu mais ce devait être une seule fois lorsque je cherchais des informations sur Ajatar Virke et que je ne pouvais réellement estimer la véracité de ce que je trouvais. Mais le fait que j'entende ce nom en ce jour précis me laisse à penser que je suis sur la bonne voix. Il a peut-être un lien avec Ajatar Virke et si c'est le cas c'est mon jour de chance. Mais je devrais attendre avant de retourner ma veste, prenons le temps d'écouter l'un l'autre nos mensonges. Sa question porte sur notre appartenance à une guilde. Tandis que la jeune fille ne réponds pas, je complète le silence en me présentant à l'homme brièvement.
"Non, je ne suis plus membre de guilde depuis la fermeture d'Angel's Sky. Cette fille cependant n'est connue que pour ses agissements les plus douteux. Son nom est toujours inconnu. Elle était proche de cet homme quand tout a coup l'immeuble s'est effondré sur lui. Sa faux s'est retrouvée sous ma gorge il y a quelques minutes de cela. Donc si vous proposez votre aide, plutôt que de nous escorter, faites en sorte qu'elle ne se retrouve plus à me menacer sans raison. Pour ma part, je m'en vais chercher une pharmacie pour donner des soins à Teneo. "
Je saisis ma harpe et commence à pincer les cordes de l'instrument pour entamer une musique qui de son rythme vif et de la magie vibrant dans l'air vient créer un halo blanc autour de mon corps. Et la mélodie se poursuit, laissant place à quelque chose de plus aérien et de plus naturel, six petites secondes où l'ambiance devient sauvage et que les loups faisant face à la jeune femme semblent épris d'un certain charme, mais rien ne se fait sentir puisqu'ils restent tout aussi calmes et dociles. Ces deux mélodies semblant n'en faire qu'une offrent alors un spectacle aux protagonistes avant que je n'entame une course qui pourrait les surprendre par sa vitesse. Parcourant chaque rue en seulement quelques secondes pour tomber finalement devant un quartier entièrement écroulé, victime de séismes. J'écarquille les yeux et reste immobile face aux décombres, j'y perçois les débris d'une pharmacie décorant le sol et une grimace se dessine sur mon visage. Je m'imagine alors l'action de la bombe si elle explosait et me rend compte du prix à payer pour soutenir Ajatar. Une certaine mélancolie s'instaure en moi mais le désir de ne plus être seule est plus grand. Tous ces gens au final, ils ne sont qu'un sacrifice. Ce tireur au caractère excessif, c'est triste à dire mais... il n'en vaut pas la peine. Alors je décide de retourner là où "Montagne" et cette fille étaient supposément en train de se battre en marchant lentement cette fois, histoire de laisser mariner les choses. J'aurai pu chercher d'autres gens vu que le combat semblait avoir eu lieu un peu plus loin mais vu l'amplitude des dégats, c'est bien au-dessus de mes forces...
Spoiler:
Olivia reviendra donc sur le lieu après la réponse de Ori. Message délivré aux loups : "Deux minutes après mon départ, attaquez la fille"
Sujet: Re: 10h20 - Messe Mer 20 Mai - 0:30
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: 10h20 - Messe Mer 20 Mai - 22:30
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
« I'm maybe pregnant... »
... But I can fight ~
Décidément, toi et la chance, ça fait deux... Ou plutôt trois ou quatre. C'est dingue... T'es a terre et tu te méfies, mais cette salope réussit à l'amadouer ? C'est une offense a tes capacités de rhétorique mais qu'y peux tu ? Tu es faible en ce moment... Que disait ton père et maître déjà ? Que disait il ? "Il fait savoir agir avec malice, Orihime, Hinako... Vous vous devez de ne jamais foncer têtes baissées. Les meilleurs guerriers sont peut être ceux qui attaquent sans réfléchir, mais les survivants sont ceux qui réfléchissent et changent le monde. Vous ne serez pas toujours habitantes du désert, un jour, vous vous confronterez a un monde de difficultés, et ce ne seront pas des animaux qui se dresseront face a vous, mes filles... Ce seront des êtres cruels, les pires que cette planète ait jamais comportée : les êtres humains. Alors ne baissez jamais les bras, et osez lâcher votre arme pour faire face avec l'argumentation... Ouvrez leur les yeux, plutôt que le crâne, et le monde ne tentera plus jamais de faire de vous de la nourriture pour démon..." Réfléchir... Toujours réfléchir... Agir avec astuce, c'est la seule chose que tu sais faire, Princesse déchue. Alors remue toi, et oublie la douleur qui peut t'assaillir le ventre. Parce que tu dois douter, mais tu ne dois pas faire douter les autres. N'attaque pas, argumente, aide La Montagne a voir le jeu de la harpiste...
♦
La Faucheuse à terre voulait se relever, mais plus que les accusations de la musicienne, ce furent les dires de messire de la Montagne qui la gardèrent au sol, comme enfermée dans cet océan de mystère qui défilait depuis un bout de temps déjà sous les émeraudes vives de ses yeux. Qui était qui ? Qui était quoi ? Comment se faisait il que cet allié arrive de nulle part sache qu'elle abritait en elle un fœtus. Était ce une déduction de ses nausées, ou une forme de télépathie ? La mauvaise se défila, courant à une vitesse assez stupéfiante vers la fin de l'avenue pour trouver un remède pour ce pauvre bougre qui s'était retrouvé sous un déluge de brique. Et alors que la fée se voulait coopérante, et qu'elle lâchait son arme, tout en gardant une garantie au bout de son poignet, la chaîne s'y enroulant, elle reçut la peur de sa vie en sentant le loup lui sauter dessus. Sa réaction fut des plus vives, et l'animal se retrouva griffant du vide, la belle se matérialisant derrière la Montagne. Sa faux ayant suivi le mouvement, se retrouvait dans sa main, mais la quitta rapidement pour s'accrocher dans son dos, et elle leva les bras.
« Il serait difficile de faire mieux pour avoir ma confiance... »
L'ironie dans la voix mélodieuse de la faucheuse se transformait au fur et a mesure que le loup la cherchait. La deuxième attaque n'eut pour effet que de renvoyer le corps de la joueuse en son premier point, et l'énervement se sentait chez se cousin des chiens de rues. La belle pouvait répliquer, pour sûr, mais comme l'avait dit le nouveau venu, il était déconseillé aux femmes enceintes de se donner au combat acharné, surtout lors de nausées, et d'une infériorité numérique. Alors l'esquive lui semblait le bon choix, surtout lorsque le loup grogna pour lui courir après. Ce pauvre animal fou de rage était d'une agressivité anormale, alors la fée ne faisait que valser, l'esquivant d'un mouvement, avant de sauter dans les airs, majestueuse, comme ces petites créatures ailées qui s'envolent dans les cieux... Orihime trouva son envol dans cette faculté a sauter les différentes cases du plateau imaginaire, et ingénieuse, elle arriva sur les épaules de la Montagne, sur lesquelles elle pût confortablement s'assoir, et tirer la langue au loup qui hésitait. Attaquer la dame en noire, c'était une chose, mais son maître et ami, c'en était une autre... Surtout lorsque la loyauté était ancrée dans les gènes dérivés du chien.
Profitant de ce moment de répit, la tête aux cheveux de soie et d'ébène se pencha sur le visage de l'homme à l'apparence d'un guerrier venu du nord, et, tout en lui caressant le nez de ces filaments aussi doux que le tissus, elle s'attela a lui répondre enfin.
« Pour vous répondre, je ne suis pas une criminelle. Certes, je suis recherchée, mais à tort. On m'accuse de meurtres que j'étais censé commettre, mais que je n'ai pas commis. Un dénommé M me faisait du chantage, et je n'ai pas rempli son contrat visant à tuer. Donc il a fait tuer mes cibles... Voilà... Maintenant, pensez ce que vous voulez, mais je suis non violente. Si j'ai menacé la musicienne, c'était uniquement dans le but de faire peur. Si elle m'avait poussée à bouts, je n'aurais jamais pu aller jusqu'au bout de ce geste. Tuer m'est impossible, Montagne. »
Le doute était permis autant pour l'un que pour l'autre, mais l'approche devait changer. A trop se comporter en la célèbre image de la Faucheuse pour pousser les protagonistes et les antagonistes a se manifester, elle montrait un visage détestable la faisant passer du mauvais côté.
« Vous êtes libre de me croire, mais pour vous prouver ma bonne âme, je vous laisse ceci... »
Elle déposa dans les mains du géant son arme, gardant toujours la dragonne de métal au poignet, mais avec un petit sourire en coin en affirmant
« Vos muscles sont plus développés que les miens, je ne risque pas de reprendre l'arme, c'est juste pour éviter de la perdre ou que vous me la voliez, étant donne que je ne sais pas encore dans quel camp vous êtes... Bien que si vous êtes dans le mauvais, je vais sûrement y passer...»
Le courage coulait dans sa voix mielleuse, et en se levant et descendant du corps musclé du guerrier farouche, elle se positionna entre le loup nocif et lui, désarmée. Elle ferma les yeux, et tendit les bras, avant de s'assoir en tailleur, et d'annoncer
« Vous avez une partie de mon arme, aussi, vu ma fatigue dont vous devez vous apercevoir, je ne pourrais pas me teleporter. Maintenant, comme je ferme les yeux, si votre loup qui semble me détester pour je ne sais quelle raison m'attaque, je serais dans l'incapacité de me défendre. »
La bête grogna, et se prépara à sauter, tandis que la fée termina.
« Je suis du côté des gentils, je vous ai raconte pourquoi je parais méchante. Maintenant, si vous êtes vous aussi pour la sauvegarde de cette ville ou de Fiore, arrêtez votre animal. »
C'était idiot, mais intelligent. C'était Orihime tout craché. Elle avait les yeux fermes, mais elle força un peu sur ses paupières en baissant la tête, en entendant les pas accélérés du câlin qui courait vers elle. Elle avait peur.
Mais le risque était la conséquence nécessaire pour un jeu intéressant...
° Interdiction de tuer Orihime èé ° Désolé de la longueur peu... satisfaisante.
Sujet: Re: 10h20 - Messe Jeu 21 Mai - 12:52
Olivia Felicis
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Titre : ♫♪ Olive Fetishiste Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4290/35000) Mérite: (123/160)
Un grain de sable s'écoulant depuis le réceptacle supérieur vers le fond du sablier, une unité tellement fine et petite qu'on la compare à celle du temps, et pendant cette courte durée où la musique résonnait encore, mes yeux s'écarquillent sous la naissance d'une nouvelle émotion. Violence, telle une rage déployée vers cette femme. Dédain, face à la pitié qu'elle implore sous l'étreinte psychique formée par ses bras. Les animaux ne connaissent pas la pitié, seul l'instinct de survie est primordial et c'est en se recroquevillant que l'écureuil essaie de se faire oublier, il ne s'impose pas en tant qu'allié. Toi, tu fais l'erreur d'agir en tant que primate, tel un singe tu penses te faire passer pour abruti en agissant dans l'ombre mais le loup a horreur de ces pacotilles. Le loup est agacé et c'est pourquoi il te montre ses crocs. Et jamais ta stratégie ne change, tu t'esquives de toute question comme de tout combat dont tu n'es la détentrice pour atterrir sur quelque chose qui t'intéresse bien mieux. Et bien cela, vois-tu, ça m'agace.
Mais je joue le jeu et cette fusion des sentiments que je crée petit à petit avec le canidé renforce la puissance du message primaire qui grandit encore plus quand je me rapproche de lui. Il entend ma voix lui chuchotant de plus en plus fort "Attaque. Attaque. Attaque !" sans même se rendre compte qu'on lui dicte des ordres. Il agit en pensant qu'il est maître de ses mouvements. En réalité il l'est, et a pendant longtemps désiré effacer cette odeur qui lui pourrit le museau, celle de ton écœurant vomis mais a résisté à cette tentation pour une seule raison : sa conscience. Peut-être avait-il peur, peut-être n'éprouvait-il aucun intérêt mais maintenant qu'il pense que son inconscient lui indique que c'est le bon choix, il ne fait que suivre cet ordre se répétant inlassablement. Et même si tu t'enfuis, disparaît instantanément, il reconnaîtra l'odeur putride qui te suit. Alors sans donner plus d'informations au loup, je laisse la harpe résonner de magie pour que la technique perdure, pour que dans un prochain assaut il vienne te sauter au cou dans le simple but de déchiqueter la chair. Et il est prévenu cette fois-ci de ta petite entourloupe, de tes petits tours de passe-passe. On ne trompe pas un animal aussi facilement, surtout avec une odeur aussi particulière que la tienne.
Pendant ce temps-là, je fais un petit tour autour du lieu où se trouvent la Montagne et la jeune fille. Je cherche cette soi-disant bombe même si ce n'est pas réellement elle qui éveille mes intérêts. Je soulève quelques débris, entre dans un bâtiment en très mauvais état et perçoit depuis la fenêtre le dresseur aux côtés d'un de ses loups. Je tourne la tête et change de pièce pour entrer dans la cuisine et j'y perçois un beau couteau de cuisine. Je souris finement sans réellement le saisir, seul la vision du reflet de mon visage me provoque cette réaction. Ce qui est étrange dans cette maison c'est que la poussière est partout sauf sur ce couteau. C'est comme s'il avait été protégé par une sorte de magie ou récemment utilisé mais dans quel but ? Nul ne le sait. Je m'avance alors, toujours avec ce sourire forcé et quand je saisis le couteau, je me retourne brutalement en sursaut pour vérifier qu'il n'y ait personne. Un silence alors que mon esprit se joue de ma méfiance, j'ouvre un des placards puis en sort une bouteille contenant un liquide translucide. Je lui retire son bouchon puis hume avant de tousser tout en grimaçant, les vapeurs d'alcool m'étouffant presque tellement ce rhum semble vieux. Je la pose alors puis découpe à l'aide du couteau un des rideaux blancs. Il faut croire que je sauverai quelqu'un aujourd'hui, mais qui ?
Je m'installe alors sur le sofa qui est dans la pièce d'à côté et je les regarde alors par la fenêtre, attendant qu'Ajatar fasse son entrée. Derrière moi un oiseau est enfermé dans une élégante cage de métal, le même faucon qui était venu chercher le petit bout de papier, son regard montre qu'il souhaite sortir mais même si la clé de la serrure est entre ses pattes, l'animal aux ailes vivaces ne semble pas savoir comment il s'est retrouvé là.
Sujet: Re: 10h20 - Messe Sam 30 Mai - 3:03
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: 10h20 - Messe Dim 31 Mai - 16:08
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
« Bitten »
... But I won't let you go ~
Pauvre princesse, toujours en cage d'une insultante pensée à ton égard. Parce que tu es armée pour te défendre, tu reçois ce regard de la Montagne qui t'énerve inlassablement. Et alors que tu gardes toujours la chaîne de l'arme sans évidemment pouvoir la reprendre de force, tu t'attends à un peu de compassion humaine... Mais que nenni semble t il te hurler, alors qu'il se fout de la bête qui te saute dessus, écrasant ton buste à terre, posant ses lourdes pattes antérieures au niveau de ton ventre, griffé il y a quelques temps par un membre de l'espèce de ton assaillant canidé, marqué par le sperme fécondé de celui qui t'a fait mal. Alors il n'a pas de cœur ? Soit, tu n'es pas si sotte...
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Lorsque le fauve canon attaqua, sautant sur la princesse, celle ci eut une expression déçue. Elle qui croyait que tout être avait un cœur, elle se rendit compte que ce loup avait surtout une absence de compassion affligeante. Elle se retrouva vite plaquée à terre, sans pousser aucun cri. Elle avait le bras droit venu devant son visage pour protéger son cou, et le loup le tenait en sa gueule sertie de crocs. Mais un bruit métallique constant devait forcément le marquer, la chaîne était enroulée autour du membre happé, faible protection mais efficace, empêchant l'os de subir de lourds dommages.
Alors que le monstre poilu appuyait sur son ventre, la fée noire, de ses émeraudes vivantes, plongea son regard en celui de la bête pour lui faire comprendre qu'elle vaincrait. Et quand le guerrier du Nord rappela à l'ordre son loup, Ori resta étendue sur le sol.
Alors qu'elle contemplait les nuages dans le ciel, et maintenait fermement la chaîne servant d'armure, elle eut le réflexe de toute mère, et posa ses doigts effilés sur la peau de son ventre, comme pour s'assurer que tout allait bien. Mais tout n'allais pas bien.
Et si la Faucheuse était à terre, elle ne mordait en aucun cas la poussière. Elle avait mal, certes, mais quelle guerrière du désert maniant la faux comme un maître d'armes, ayant survécu à un démon - bien qu'elle eut en réalité été assommée et considérée comme morte - se laisserait submerger par la douleur ? Pas elle.
Et les cases de sa dimensions reparurent tranquillement sous le sol, cachant à ces incultes les prouesses de sa magie, pour que le corps devienne cavalier et que la belle "saute" encore une fois à travers l'espace.
Elle reparut sur le dos de la Montagne pour la deuxième fois, et gémit, se réceptionnant mal. Et ils tombèrent. Son bras était réellement douloureux, et si elle avait osé admirer l'œuvre de la bête, elle aurait vu des dégâts atroces. Sale bête.
« Tss, pensiez vous, cher guerrier, que je vous laisserais partir sans moi, avec mon arme ? Je vous l'ai dit non ? J'y tiens et ne veux pas qu'un éleveur de loup doublé d'un combattant aux allures musclées me la prenne. »
Parmi tous les talents, tous les défauts et les qualités de la Fée noire, cette panthère, avait, il en était un qui s'appelait de plusieurs noms dépendant de qui le subissait. Persévérante et insouciante, ou chiante. Et pot de colle. C'est ce dernier qui sonnait généralement comme un défaut caractériel, mais elle s'en fichait pas mal, et ses bras passèrent autour du torse de la Montagne pour que le voyage à dos de monture soit plus confortable pour elle. Apres tout, il lui devait bien cela, ce type qui avait laissé son loup l'attaquer autant de fois. Et il semblait avoir compris qu'elle n'était pas une menace, pour l'instant, vu qu'il s'était apprêté à partir.
« De plus, la musicienne n'est pas revenue il me semble. Ou alors se cache t elle, mais dans les deux cas, elle vous fuit. Enfin elle nous fuit. Et vu l'état dans lequel je suis, il est hors de question de faire le voyage seul. Donc je vous accompagne. »
Spéciale état un mot qui revenait souvent lorsque l'on décrivait Orihime. Elle avait toujours cette aspect, cette touche de son statut de joueuse dans ses paroles, comme si son esprit n'était focalisé que sur cela...
« Vous n'allez tout de même pas me laisser seule, si ? »
Entreprenante, elle avait déjà fait sa place bien confortable sur le dos du grand gaillard, sa tête posée sur la chevelure du guerrier, ses bras utilisés comme ceinture, ses jambes plaquées contre son corps. Elle n'allait pas le lâcher comme ceci.