Sujet: Re: elle est cette blessure qui vous ronge •• circé Lun 12 Jan - 14:44
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
ELLE EST CETTE BLESSURE QUI TE RONGE
Rien. C’est ce qui les unit dans la ballet de leurs corps, c’est ce rien si beau, si cisaillé qui sculpte leur entente si spéciale. Spéciale car on ne pouvait pas colporter les mots adéquats dans ce qui les unissaient. Leurs peaux s’étaient effleurées, implantant une malédiction dans la chair de Zadig qui réclamait celle de Circé en une complainte farouche, en des frissons qui lui brûle les tempes. Elle était son pêchée, une fleur du mal sur laquelle il s’était un peu trop penché, sur laquelle il s’était un trop attardé et en avait humé l’effluve interdite, comme le fruit défendu d’Eden. Circé, c’était le fracas de verre brisé au sol, qui se plantent comme des épines effilées dans les chairs. Circé, elle était un enfer constant, un enfer qui s’accapare votre être tout entier, car on devait tout lui donner à Circé. Le pire c’est qu’on le fait sans s’en rendre compte, ça en deviendrait presque naturel. Circé c’est la brise qui s’insuffle dans vos poumons et les fait exploser sous ses étreintes devenues tempêtes. Circé est une sorcière qui vous ôtera le cœur si vous vous unissez à elle, Circé elle vous marquera au fer rouge de ses lèvres. Circé, sans même que vous le sachiez, vous l’aimez un peu déjà. Elle l’embrasse Zadig, et dans la passion qui vous ronge tous les deux, son dos se fracasse contre le mur. La notion d’espace n’existe plus, il n’y a que vos deux flammes qui brûle l’enfer même sous vos étreintes. L’une de ses mains s’égare sous le haut de Circé, remontant jusqu’à son haut et arrachant d’un habile mouvement de doigt ce qui retient sa poitrine prisonnière, jusqu’à ce sa main serpente jusqu’au niveau de son bassin, que ses mains saisissent cette taille de nymphe. D’un mouvement sec d’épaules, il inverse les positions, elle se retrouvant contre le mur, lui contre elle. Ses lèvres se déposèrent en une rangée de baiser dans son coup, tandis qu’il murmurait contre sa peau, amusé. _ Tu serais étonnée… Ses caresses le rendent fou, comme si Circé était un alcool qui lui avait grisé l’esprit et le corps. Il l’a voulait. Il la désirait comme une blessure qui n’aurait jamais cicatrisé, comme une brûlure qui calcinerait son esprit à l’infini, c’est comme si tout prenait feu autour d’eux, comme si la passion violente qui les animait avait jaillit de leurs baisers enflammés. Ses mains s’égarèrent sur l’arrière de ses cuisses et il la souleva avec aisance, cherchant encore ses lèvres, il la porta jusqu’à un bureau où les choses siégeant dessus furent balayées d’un mouvement de main violent, qu’il posa Circé dessus comme s’il s’agissait d’un trône. C’est comme s’il avait envie de la dévorer par ses baisers, comme si lui aussi voulait marquer des stigmates invisibles sur ce corps de nymphe sauvage, comme s’il avait envie qu’elle se consume sous ses coups de reins. Circé, c’est cette cigarette que vous attendez temps, c’est comme la première gorgée d’une bière, c’est bien trop de choses à la fois. Circé c’est un objet d’amour et tout le monde veut un jour goûter à ce fruit d’Eden devenu chair pour s’en repentir après. La passion est comme une pulsion destructrice qui rappelle l’homme à son état initial : l’animal. C’est ce que vous êtes, deux fauves qui se cherchent, se traquent, s’aiment. Circé, Zadig ne l’a jamais détesté pour le désir qu’elle lui inspirait, il a toujours accepté l’effet qu’elle lui faisait au travers de ses baisers, de ses roulements de hanches. Zadig apprécie Circé, et c’est peut-être ça qui le perdra un jour. Les dépouilles de vos vêtements jonchent au sol comme des carcasses décharnées par vos assauts répétés. Circé était avec lui, alors il profitait. Les baisers du blizzard gèlent les vitres de ses baisers. L’enfer des passions a établi son nid dans le cœur du gèle et du froid. De ces passions qui détruisent, de ces passions qui détraquent le corps et l’esprit. De ces passions que vous comprendrez qu’en y goûtant, en plongeant vos lèvres sur des choses défendues et interdites, y délaissant une partie de votre âme à chaque fois.
Spoiler:
C’est pas top désolée, j’espère que ça te conviendras ! Si tu as envie que je modifies quelque chose qui te dérange ou quoi que ce soit, n’hésite pas
Sujet: Re: elle est cette blessure qui vous ronge •• circé Mar 13 Jan - 10:52
Invité
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♦What Are You Waiting For? ♦
♠ Ro Libre ♠
Passion. Tout n'était que passionnel entre Zadig et toi alors que vos corps semblaient avoir dépassés les interdits de la proximité. Tout n'était que désir quand Zadig était là, se tenant contre toi, vos doigts s'entremêlant sans cesse, se déjouant de l'emprise de l'un pour tenter de reprendre le dessus.
Désir assassin.
Cela n'avait rien de romantique. C'était brutal. Parce qu'au fond, c'est sa définition propre. Tout n'était que brutalité parce qu'il a été forgé par cette même brutalité. Vous aviez finit votre entretien. Vous aviez finit d'échanger les politesses de service. Vous aviez finit de vous provoquez mutuellement. Vous aviez finit de jouer. La récréation était terminée, il était temps de retourner en cours. L'heure de la leçon commence.
Si tu es bon professeur, tu as alors un élève excellant, à la limite du génie. Zadig était cet homme s’accaparant toute ton attention, toute ton âme, tout ton corps avec ce juste compromis entre la douceur et la brutalité. Zadig était cet homme sachant te faire perdre tes moyens, t'abandonnant entièrement à lui. Il était bien des choses cet homme, il était bien des hommes aussi. Il était tout le monde et personne à la fois..Mais jamais il ne sera lui-même. Vous aviez ce point en commun. Jamais vous ne vous montrerez comme vous êtes. Jamais vous ne vous dévoilerez, exposant vos sentiments parce que vous en aviez trop souffert. Jamais vous ne vous montrerez l'un à l'autre car à l'instant où vous vous ouvrirez, le jeu sera terminé. A l'instant où l'un de vous deux craquera, il sera déjà trop tard pour faire marche arrière. Tu ne connaissais pas Zadig. Tu ne savais que le strict nécessaire sur lui. Il était pour toi ce mystère constant qu'il te plaisait de déchiffrer avec le temps. Il était tout ce qui accaparait ton temps et tes pensées. Il était cet être mystérieux et pleins de secrets. Il était celui que tu connaissais de trop mais pas assez en même temps.
Tu connaissais son corps, son touché, ses baisers. Tu savais tout de lui. Mais si tu connaissais l'extérieur...L'intérieur était une énigme. Zadig se cachait derrière ses sourires et son comportement enfantin, tout comme tu te cachais derrière tes nombreux visages. C'était votre bouclier contre la vie. C'était votre ultime défense contre cette souffrance endurée. C'était votre corps que vous exposiez pour protéger votre âme.
Jouer avec Zadig c'était jouer avec le feu. Ce feu ardant, brûlant et surtout gourmand. Ce feu incontrôlable qui n'obéit à aucun maître et que personne ne peut éteindre. Ce feu dansant et piétinant tout ce qu'il trouvait sur sa route. Zadig était la définition même du feu. Un jour tu t'y brûleras. Un jour, tu comprendras qu'il existe une limite, une ligne qu'il ne fallait pas franchir mais quand tu t'en apercevras, il sera déjà trop tard.
Zadig était un jeu interdit, il était cette tentation dans le jardin d'Eden. Tu pouvais être ce fruit défendu mais il était ce serpent insistant les hommes à succomber à leurs désirs. Il était ce petit sifflement perfide. Il était maléfique Zadig, il était énigmatique et troublant.
Il était bien des hommes alors que tu rigoles devant ses avances. Il retourne la situation, te mettant contre le mur, il te retourne avec une agilité que tu lui connaissais déjà mais que tu attendais depuis déjà quelques minutes. Il inverse les rôles et il était dorénavant impossible de prendre la fuite.
Puis tout s'emballe, vous vous abandonnez complètement l'un à l'autre dans cette frénésie n'ayant rien d'humaine...Dans cette folie bestiale car vous ne connaissiez que ça, vous ne partagiez que ça. La bestialité des passions. Le combat de l'homme contre sa nature profonde.
Un bureau n'en est plus un pour Zadig tandis que ces longs doigts fins libère ta poitrine. Tu constates alors les progrès de l'élève mais il est encore loin de la note maximale.
Vos vêtements sont à terre, il n'y a plus rien pour vous séparez. Plus qu'aucune protection. Il n'y a plus rien qui existe. Le monde s'arrête sous votre présence mutuellement. Le sol s'enflamme.
Tu passes une main dans ses cheveux et une autre que tu plaques contre son dos. Le dos de Zadig est chaud. Tes doigts jouent dans ses cheveux comme pour l'embêter mais rien ne semble le déconcentrer. Zadig s'est abandonné corps et âme dans cette folie animale et tu le suis. Parce qu'il était hors de question de le laisser te distancer.
De ton autre main tu parcoures son dos de long en large, descendant presque jusqu'à la hauteur de ses hanches. Tu voulais le ramener à toi, le rapprocher plus qu'il ne l'était déjà. Tu ne le voulais que pour toi. Tu ne voulais pas qu'il t'échappe.
Pourtant Zadig est cette fumée que jamais tu n'emprisonneras malgré tes talents. Il trouvera toujours un moyen de s'enfuir.
"- Tu commences à peine à m'étonner...soufflas-tu dans le creux de son oreille en souriant"
Tu le pousses, tu l'obliges, tu le soumets. Tu sais pertinemment qu'il répondra à l'appel, qu'il se pliera sous tes caprices parce qu'il l'a toujours fait. Tu sais qu'il obéira mais qu'il jouera les rebelles.
Etait-ce vraiment à cela que vous serviez l'un à l'autre? Etait-ce là la nature profonde de votre relation inavouée ? Vous vous reconnaissiez l'un dans l'autre, vous compreniez les silences plus que n'importe qui. Vous compreniez les sous-entendus malsains et pervers de la vie. Vous jouiez dans la même cours depuis longtemps maintenant. Vous compreniez aussi les secrets de l'un pour l'autre.
Votre silence était ce qui définissait votre relation. Le silence est d'or....Votre relation d'argent.