Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Circé,Sorcière Antique ou Femme Fatale ?
Oura, le désert de sable, s'étendant sur des kilomètres fut autrefois habité des camps de nomades et de petits villages sédentaires, attroupés autour des Oasis. Pour ces villageois du désert, la vie était spéciale et difficile, vivant le jour, lors de grandes canicules quotidiennes, et de nuits, pendant la froideur et l'air glacial de la nuit. De ce fait, les villages qui semblaient appauvris étaient incroyablement bien climatisés, des mages de feu, de chaleur, de climat, de froid et de glace couvrant un petit périmètre pour rendre la vie dans les maisons acceptables. Cependant, bien que la chaleur était présente, et le soleil aussi, jamais Orihime ne prit une seule teinte, ou marque de bronzage. La peau étonnamment froide et claire, elle vécut presque 17 ans dans un endroit chaud comme la braise en conservant son teint de porcelaine.
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Mais aujourd'hui, plus aucun village de ce genre n'existait. La Princesse se trouvait au milieu de cendres, de ruines, de squelettes calcinés. Elle arpentaient les "rues" de ce village, retrouvant l'emplacement, de par ses souvenirs, des endroits où elle avait vécu. Elle passa au dessus d'une pile de cadavres vieux de quelques mois, et, les mains à la bouche, elle se boucha les narines, pour se dépêcher de passer. Les larmes prenaient formes aux coins de ses yeux, et elle détourna le regard, pour se mettre à courir. Mais très vite, elle trébucha sur un fémur, et tomba nez à nez avec le "pallier" de son ancienne demeure, aujourd'hui un tas de ruines.
Les larmes, je ne pouvais les empêcher de couleur... Elle s'étalaient sur mes joues, et coloriaient mon visage de rouge. J'étais en pleurs, devant ce spectacle effroyable, auquel j'avais assisté, quelques mois auparavant... Mais je me devais de retrouver ces fichues cartes, que notre Maître nous cachait, étant petites. Alors, fermant les yeux pour tenter d'oublier le calvaire cramé, je suis entré, dans les ruines s'avançant et s'enfonçant dans le sol, pour parvenir à voir la trappe menant au sous sol. D'un coup de magie, je me retrouvai devant la trappe, ayant traversé les différents murs écroulés, et d'un coup de Dead Scythe, je me créai mon ouverture.
Depuis l'attaque et la destruction du village dans lequel elle avait vécu, La Princesse en Cage avait erré dans Fiore, à la recherche sa sœur perdue. En effet, celle ci avait été téléportée lors de l'attaque du Démon à l'autre bout du pays, par le maître d'arme, de magie, et tuteur des deux jumelles. Désormais, Orihime, se rendant finalement bien compte qu'elle n'arriverait à rien, s'en était retournée à son petit village en ruines natal pour trouver les informations potentielles, qui pourraient lui indiquer l'emplacement de sa chère sœur. Après être rentrée dans le sous sol poussiéreux, Orihime s'avança prudemment, repoussant les quelconque bestioles. Heureusement pour elle, les sorts de lumière étant toujours actifs après tout ce temps, elle y voyait bien. Elle trouva ce qu'elle était venue chercher, les cartes de son maître, et fouilla un peu dedans... En effet, son tuteur lui avait un jour expliqué que ces dites cartes avaient énormément de valeurs. Elle ne voulait alors pas les prendre, juste mémoriser les différents endroits marqués.
Cela me paraissait logique que ces endroits marqués de rouge sur les cartes soient des lieux importants. Sans doute le maître cachait il des secrets incroyables, mais telle n'était pas la question... Je pensais plutôt qu'en ayant ces mystères, il n'avait plus que ça en tête. Il était alors possible, Hinako, qu'il t'envoie là bas lors du téléport...
Après avoir eu ce qu'elle voulait, Orihime s'apprêta à remonter, lorsqu'elle sentit un tremblement. Inquiète, elle courra jusqu’à la trappe fendue, pour regarder aux alentours, et elle vit ce que le désert redoutait le plus : Une tempête, précédé d'une tornade de sable. Car dans ce désert, les tempêtes étaient courantes et dévastatrices. Apeurée comme elle l'avait toujours été en ces temps de tempêtes, elle retourna à l'endroit des cartes, pour s'asseoir sur la petite chaise, bloquant la trappe de telle sorte qu'elle se sente plus protégée... Ce fut son erreur...
Te souviens tu ces terribles nuits de tempêtes, ma sœur ? Te souviens tu à quel point nous avions peur ? Ces vents sableux qui dévastaient les récoltes, qui salissaient l'Oasis, qui blessaient tout ceux qui ne pouvaient pas rentrer à temps. Je me souviens que la première fois que j'ai utilisé la magie, c'était pour me téléporter à l'intérieur de la bâtisse centrale.... Et voilà qu'en ce jour où j'étais parti rechercher mon trésor : ton emplacement sur le monde, je me retrouvais piégée... Et ces tempêtes duraient si longtemps avant... Enfin... Avant... Avant et toujours maintenant aussi...
Durant plus de deux heures, Orihime resta assise, recroquevillée en boule sur le siège, attendant que la tempête cesse. Cependant, lorsque son souhait fut exaucé, elle se rendit vite compte qu'elle était désormais prisonnière de ce sous sol. Et, ne sachant pas exactement où elle allait tomber avec son sort Cavalière de la Mort, elle préféra réfléchir. Un plan... Il lui fallait un plan... Elle se creusa longtemps le cerveau, avant de finalement se rendre compte que parmis les cartes, il y avait forcément un plan de construction. Elle finit parle trouver, et se dirigea vers la petite porte fermée à clé pour la défoncer à coup de faux, et s'enfuir par là. Suivant le chemin indiqué sur la seule carte qu'elle avait donc dû prendre, elle finit par arriver à une espèce de puit sans eau, et sans échelle depuis le passage de ces multiples tornades. Fort heureusement, Orihime savait faire face aux obstacles, et, enroulant la chaîne de Dead Scythe autour de son poignet, elle lança sa faux contre la paroi et parvint à la coincer pour se hisser. Elle se bloqua ensuite, et répéta l'opération, jusqu'à s'en sortir, par le vieux puis, celui qui avant, abritait l'eau du village.
La Peur... La Peur du cloisonnement... Je ne te dis pas, parce que je ne pense pas pouvoir le faire, combien je fus effrayée, en bas, peur d'être coincée à jamais dans cette cave miséreuse. Heureusement que le Maître nous enseigna, il y a bien longtemps, à affronter toutes les situations sans jamais céder à l'angoisse, au stress, ou à la terreur. Mais une fois sortie, malheureusement, je n'avais plus aucun repère... Tu sais comme les tempêtes sont dévastatrices... Toute trace de perdue, je me mis à marcher vers le Nord, si c'était bien le Nord...
Marcher dans le désert fut une tâche pénible, au bout d'un certain temps, lorsque l'eau se fit rare, et le sable, toujours plus vaste. Les Dunes se dressaient les unes contre les autres, encerclant sans cesse la belle, qui, même si elle avait toujours appris à vivre dans le désert, arrivait à bout de souffle. Et de Soif. Elle devait boire, si elle ne voulait pas périr, mais sans aucune goutte d'eau, ni aucun Oasis, ou Cactus, ou même plante, elle était proche de la Mort. Encore quelques heures, sûrement, avant qu'elle ne s'évanouisse, et moins de la moitié de celles ci avant de périr, sous les arrachages de chairs des charognards, ou par manque d'eau et déshydratation complète.
Et encore... Heureusement que nous vivions tout les jours de l'années dans ce désert, très chère jumelle... Car sinon la chaleur accablante m'aurait plus que gêner... C'est en manquant de m'évanouir la troisième fois que je la vis, au loin, cette silhouette. 'Un Mirage ?' pensais-je , mais en approchant un peu plus, je me rendis compte qu'il s'agissait d'une véritable vision, une humaine, rousse... Accompagnée ou non, je n'aurais su dire, mais si c'était le cas, la troupe se trouvait un peu loin d'elle...
La mage tactique voulut se dépêcher de rejoindre la belle au loin, voulant juste un peu d'eau, et une indication sur le chemin à prendre, mais elle s'écroula bien vite. Elle dut puiser sur ses dernières forces pour se maintenir, et resta plus de deux minutes immobile, se concentrant. Enfin, elle put avoir une allure droite, et une démarche féminine et forte. Elle s'approcha de plus en plus, avant de pouvoir enfin la discerner. Une femme rousse, sur un chameau, fort belle, et au rouge à lèvre trop marquant, mais bien attirant.
Elle était seule. Et elle était la seule humaine à sans doute des kilomètres à la ronde. Autrement dit, elle était mon seul espoir, et je ne devais pas l'afficher de suite, car de mon expérience, certaines personnes se servait de leur position avantageuse pour obtenir ce qu'elle voulait. Qui plus est, j'étais considérée Illégale, ce Cher M ayant signalé aux autorités locales et sans doute au Conseil que j'avais exécuter plusieurs contrats d'assassinats par le passé, alors qu'à chaque fois, j'avais renoncer à tuer... Non sans mal pour la pauvre victime...
- Bonjour, il est rare de rencontrer quelqu'un dans ce désert..., commença Orihime, à l'intention de Circé, Serait ce possible que vous soyez perdue ? Ou que vous ayez un but bien précis... Je suis vraiment désolée de vous importunée, Dame... euh... Madame..., mais j'aurais aimé savoir si... Enfin... Comment dire... Vous aviez de l'eau... Elle se racla alors la gorge, pour insister. - Si cela vous dérange de donner... Je suis sûre que l'on peut... négocier...
J'avais de quoi me payer de l'eau, je pense... Enfin, si c'était de l'argent qu'elle voulait... Mais il était toujours intéressant pour un quémandeur de montrer qu'il pouvait changer de proposition, et "acheter", quelque soit comment, ce qu'il voulait. Car après tout, le monde marche comme ça... Personne ne veut donner, tout le monde veut prendre, alors les échanges existent... Restait à savoir si elle accepterait ma proposition, car se séparer d'eau dans le désert pouvait être une erreur fatale...
Depuis quelques temps, tu tournais en rond. Depuis quelques temps, tu ne savais plus comment occuper tes journées, pourtant ce n'était pas le travail qui manquer. Bien au contraire. Il y avait tant de choses à faire au Conseil que cela te monta très vite à la tête. Ils te prenaient pour qui ? La secrétaire de service ? Il y avait des gens payés pour faire la paperasse ! Voyons tout de même, tu vaux mieux que ça.
C'est alors sur un coup de tête que tu partis. Tu partis sans le signaler à personne car tu voulais juste prendre l'air. En ce moment tout n'était que répétition et ennuie et tu vins à regretter qu'un mage illégal ne pénétre pas Era, cela pourrait te divertir. Malheureusement personne n'est assez fous pour le faire..Sauf cette Enya Taylor. Cette femme qu'on disait psychopathe et folle t'intriguais et tu portais un certain intérêt à sa personne depuis qu'elle avait fait infraction en ces lieux. Pourquoi ? Pourquoi t'intéresser à elle ? Juste pour la comprendre. On ne vient pas à Era sauf si l'on est fous...Ou alors c'était un véritable coup de génie car depuis son passage, tout le monde semble prendre au sérieux que même ici, personne n'est à l’abri.
Cette femme est folle mais elle t'as inspirée ce petit écart. Tu n'en pouvais plus du Conseil...Ces nounours souriant à longueur de journée et croyant que la vie est belle chaque minute de leur misérable vie. De plus, Elena était vraisemblablement occupée avec d'autres agents en ce moment à monter je ne sais quelle compagne de lutte anti « mal ». Ridicule.
Mais bon, c'était elle que ça regarder. Toi, tu avais bien mieux à faire. Comme...visiter Fiore et ses environs et quoi de mieux pour visiter une région que de commencer par des endroits reculés ? Après tout, c'est dans ce genre de zone que personne ne viendra se mettre sur ton chemin. Tu avais besoin de souffler quelques temps avant de reprendre la partie.
C'est ainsi que tu te retrouvas à dos de chameau au beau milieu d'un désert. Honnêtement, il y a mieux comme endroit pour avoir de l'espace mais bon...T'es comme ça, tu réfléchis pas toujours à ce que tu veux faire..Tu le fais surtout car t'es une femme impulsive qui agit sur instinct. Le désert...
Alors que tu avançais péniblement en direction du Nord, tu vis une silhouette s'approchant de toi. Ce n'était certainement pas un mirage..ça bouge trop...vite et avec une telle..inélégance. Cette démarche te surpris et te fis ralentir la cadence jusqu'à ce que la « chose » vienne à te parler.
Était-ce une femme ? Un démon ? Un esprit ? Comment définir la forme animée se présentant à toi. Toi qui a toujours fait envier les femmes. Toi qui est née avec la beauté et la grace..Voilà que tu te retrouves face à ce « truc » se lamentant à tes pieds et bredouillant des paroles incompréhensible.
Allais-tu la laisser là ? C'était tentant il fallait l'avouer. Tu avais besoin de te défouler justement et le crime parfait se présenter à toi...T'étais même offert sur un plateau d'argent.
« - Cessez donc de vous liquéfiez à mes pieds ! C'est d'un dégoûtant. Êtes-vous seulement douée d'une intelligence quelconque ? Venir en plein désert sans eau ! A quoi pensiez-vous honnêtement ? Que la neige tomberait peut-être ?! »
On dit que le ridicule ne tue pas mais apparemment au vue de son cas, peut-être que ce proverbe est trompeur.
Tu étais consternée face à sa bêtise et tu ne savais quoi faire pour elle. Tout ce que tu voulais c'était poursuivre ta route, tranquillement, sans encombre et tu n'avais certainement pas le temps de jouer à l'infirmière ou la source d'eau.
Tu descendis alors de ton chameau, ramassa tes affaires et continua à pied avant de lui faire.
« - Prenez donc l'animal. Deux options s'offrent à vous maintenant..Soit vous partez avec et mourrez en chemin, soit vous le tuez maintenant et profitez de ce qu'il a à vous offrir. A vous de voir. »
Tu n'étais pas d'humeur joueuse. Encore moins d'humeur à faire des rencontres car les rencontres avec les humains ça sert à rien. Les humains sont stupides et encore aujourd'hui tu en as eu la preuve..Peu de gens pourraient entrer dans ton estime en faite. Peu de gens ont le don de t'intéresser..Mise à part deux ou trois cas spéciaux.
Mais aujourd'hui, tu étais tombée sur la perle des idioties et des gourdes. Quel jeu de mot incongru quant on sait qu'elle cherche de l'eau.
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Sujet: Re: Help ~ [PV Circé] Mer 31 Déc - 18:55
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Circé,Femme Fatale ou Mortelle ?
La différence entre le Bien et le Mal, est-ce logique ? Est-ce facile ? Non, bien sûr. On ne sait jamais... On ne peut pas savoir exactement si une chose est bonne ou mauvaise. Tant qu'on ne sera pas dans la tête de la dite faiseuse, on ne saura jamais rien. Et là, en ce moment, Orihime n'arrivait pas a savoir si cette femme était bonne ou mauvaise.
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La voilà, quémandant de l'eau comme une simple touriste, alors que durant 17 ans, elle vécut ici... Elle se sentait affreusement honteuse, et lorsque la réponse de la femme tomba, elle ne sut pas quoi faire. Tuer pour Survivre, la loi de la vie... Mais Orihime se refusait à une telle existence. Même dans ce désert qui fut autrefois son chez soi, même à court d'eau et promise à une mort certaine, Elle ne pouvait pas... Elle était incapable de tuer, et incapable de survivre si elle ne le tuait pas. Alors sa dernière option consistait à convaincre la belle de lui donner, ou vendre un peu d'eau... Qu'elle faisait pitié, obligée d'en arriver a de telles bassesses.
Comment pouvais-je arriver à lui soutirer ce que je cherchais, à cette femme qui était prête à me laisser tuer un pauvre animal ? Devais je l'attaquer ? Non, car j'étais impuissante, épuisée, essoufflée et surtout assoiffée. De plus, il était hors de question de recourir à la violence pour survivre, il était hors de question que je me laisse aller à cette philosophie étrange qu'était la vie. Alors devais je argumenter ? Oui. L'implorer ? Non, l'analyse semblait révéler quelqu'un de froid... Alors devais je l'amadouer ? Aucune chance. La payer ? Elle devait être assez riche pour ne pas tomber dans un piège comme celui ci... La Défier ? L'amuser ? Oui.
La Faucheuse attrapa Dead Scythe, l'arme trônant dans son dos, et la souleva, comme pour abattre le chameau. Au lieu de ça, cependant, elle la planta par terre, et se retourna vers Circé. - Madame, Orihime partait du principe qu'une femme aussi belle devait être mariée, Je vous défie. Elle attendait cette lueur qu'elle croyait capable de voir apparaître dans les pupilles de Circé. - Si je devine la réponse à plusieurs questions que vous me poserez sur vous, je gagne le droit de goûter à votre eau. Si je réponds mal plus de... trois fois ? Je serais obligée de partir dans la direction d'où vous venez et vous laisserais tranquille. Mais il est hors de question que je tue cette bête, et je sais que je ne survivrais pas si je pars en la chevauchant. Etes vous d'accord ? Usant d'une voix plus que provocatrice, elle lança - Êtes vous tentée ? Ou avez vous... peur de dévoiler votre jeu et votre vie privé, si je devine juste ?
A partir de ce moment là, il fallait que j'ouvre l'oeil, et le bon. Je devais analyser plus en détails chacun de ses gestes. Je devais regarder là où quelqu'un de normal ne le ferait pas. Je devais déduire ce qui m'était invisible, et voir de ce qui m'était évident. Mais allait elle accepter ? C'était une question en suspens... Car c'était pour l'instant la seule manière que je voyais pour obtenir ce que je voulais.
- Acceptez vous mon jeu ? Cela vous détournera de votre train-train quotidien, ce pourquoi vous semblez être ici... A moins que vous ne cherchiez à déstresser... Mais vous ne semblez pas être là pour un autre but... Sa langue vint lui lécher les lèvres, tandis qu'elle se recoiffait en une queue de cheval, faisant apparaître un visage enjoué par le Jeu. La Faucheuse aimait jouer. - Cependant, si vous acceptez de jouer, je vous demanderais votre parole que j'obtiendrais un peu d'eau... Aussi pourriez vous déposer ou sortir votre gourde, ou bouteille, que je ne me fasse pas avoir, lorsque j'aurais gagné ?
Je m'étais déplacé sur le côté, et levais les mains. Fatiguée, la magie était éprouvante, et l'arme était trop loin désormais. Même la chaîne qui retenait mon arme était étalée dans le sable. J'étais désarmée et ne représentait aucunement une menace, aussi devait elle se douter que je ne pourrais jamais tenter une rapide escapade vers elle pour lui soutirer la bouteille. C'était un réel "au cas où".
Confiante, Orihime souriait. Dans ses "règles", elle n'avait pas spécifier le nombre de question autorisé par Circé, elle était donc sûre qu'elle accepterait : car elle ne pouvait pas perdre... Circé ne pouvait pas se faire avoir, car il suffisait qu'elle en pose toujours plus, pour empêcher la Faucheuse de gagner. Mais le but de la belle gothique, s'il n'était pas de voler l'eau, ou de gagner le jeu, en était tout autre...
Tu as tout de ton côté, tu es sûre de gagner, et pourtant je te souris, comme persuadée de mon plan. N'es tu pas intriguée d'une telle confiance en moi ? Car cet "oubli" dans les règles, cette folie de jouer perdante contre toi, n'est pas due au désert et au manque d'eau...
C'est le frisson provoqué par le Jeu en lui même...
Un rictus. Voilà tout ce qui se dessine sur ta tempe. Un rictus d'énervement. Tu étais venue ici pour prendre l'air, t'éloigner de la bassesse du monde humain et de ses idioties et voilà que tu tombes sur elle. Tu t'étais éloignée car tu avais besoin de réfléchir, besoin de prendre du temps pour toi et pour ce que tu comptais faire à l'avenir mais il a fallut que tu tombes sur elle. Ton amabilité n'était pas au menu aujourd'hui et elle commençait à t'énerver. Tu détestais te faire analyser de la tête aux pieds car au fond, ce n'est pas possible même pour le commun des mortels. Personne ne pourrait comprendre la femme que tu es, que tu caches et pourtant cette gamine venait de te défier. Toi. Tu venais de te faire défier.
Un rictus se dessina alors. Peur de dévoiler ta vie privée ? Ne la faites pas rire. Elle n'a pas de vie privée, parce que Circé c'est celle qui joue avec trop de vie pour s'en choisir une. Circé c'est celle qui mens à tout le monde et qui manipule. C'est cette femme froide qui n'a pas le temps de jouer avec une gamine désemparée.
« - Crois ce que tu veux sur moi petite mais je n'ai guère le temps de répondre à tes questions. Je t'ai offert mon chameau. Cela ne te suffit guère ? Je le reprends donc. »
Tu t'avanças vers elle et repris les rennes de la bête avant de l'attirer vers toi. Puisqu'elle n'en voulait pas. Tu savais également que tu n'arriverais pas à te débarrasser de cette enquiquineuse de service. Parce qu'il y a des gens pire qu'Elena. Oui, oui ça existe. Des gens que tu ne peux tout simplement pas supporter.
Tu sortis alors ta gourde, enleva le bouchon et versa toute l'eau dans le sable en faisant attention de ne rien laisser.
« - Ainsi ton jeu stupide des devinettes s'arrête ici. Notre rencontre s'arrête ici. Je suis Circé Eirene du Haut-Conseil de Fiore et je n'ai pas le temps de jouer avec toi, fis-tu sur un ton sec et supérieur »
Parce que tu étais ce genre de femmes. Celle qui ne s'amuse pas avec les autres femelles, celle qui se sentait supérieure de par son être. Celle qui savait ce qu'elle avait à faire et qui détester jouer sauf quand la mise en valait la peine mais qu'aurais-tu à gagner dans son jeu ? Peut-être la satisfaction d'avoir accomplie une bonne action ? Non. Il n'y a aucun mérite à pôlir son amour propre d'action de ce genre là. Il n'y avait rien ici pour toi, peut-être que tu devrais faire demi-tour et regagner Era au plus vite avant que l'on ne s’aperçoive de ton absence.
Tu n'aimais pas jouer sauf avec quelques personnes en ce bas monde, ces personnes qui miseraient autant que toi si le jeu en valait la chandelle. Tu repensais alors à ta rencontre avec Zadig. Parce que Zadig il augmentait la mise du jeu à chaque fois. Parce qu'il était le seul avec qui tu pouvais jouer à des jeux. Parce qu'il était le danger. Zadig c'était ton jeux malsain et pervers mais c'était le tien et cette fille n'était rien comparer à lui. Cette fille...ne saurait même pas te divertir.
« - La prochaine fois, tu prendras ce que l'on te donne. »
Tu remontas en selle et pris la direction du village d'où tu venais pour reprendre le train dans la soirée si cela était encore possible. Parce que la vie n'est pas un jeu. Parce que la vie ne vaut pas la peine d'être miser ni même deviner dans un jeu stérile pour enfant stupides. Parce que la vie, ce n'est pas fait pour être modeler selon ses propres désirs. La vie nous plis, nous force à suivre ses volontés et voilà que la chance de cette fille venait de passer.
Mais il était vrai que si tu ne rentrais pas dans la soirée à Era, tu allais sans doute avoir des comptes à expliquer à Marcus. Absence injustifiée hein ? On se croirait presque à l'école. .
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Sujet: Re: Help ~ [PV Circé] Ven 16 Jan - 1:10
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Circé,Femme Fatale ou Mortelle ?
Qu'est ce qu'un jeu lorsque l'on a aucune chance de gagner ? Une manipulation. Mais de qui par qui ? Cette femme croyait elle maîtriser Orihime ? Assurément, et pourtant la Faucheuse était la joueuse de perfection. La stratège, la tacticienne. Elle élaborait des plans comme sur un jeu d'Echec. C'était son domaine. C'était sa vie. Et cette vie allait perdurer, car elle allait vaincre... Pas gagner, mais vaincre. Parce que dans la vie, il fait savoir tricher...
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Le frisson du Jeu, la joie de jouer, le bonheur malsain de gagner en trichant. Elle n'était pas sotte, ses règles ne lui donnaient aucune chance. Mais fallait il suivre les règles ? Ou en créer d'autres ? Un rictus se dessina sur ses lèvres douces. Elle ne pouvait analyser tout de cette femme, mais un truc ne lui avait pas échapper : elle la faisait clairement chier... Alors elle avait tout préparé. Quel tacticien digne de ce nom jouerait sur un terrain inconnu avec tant de confiance ? Le terrain était au contraire tout prêt, il ne manquait plus que son action. Orihime avait préparé tout ce qu'il fallait, et la prochaine s'était la bonne. Si cette femme ne se décidait pas à sortir sa gourde, elle avait d'autres provocations en réserve.
Cette femme n'était pas gentille. Cette femme n'aimait pas les emmerdeuses, et je venait de l'emmerder. Si au début c'était inconsciemment, cette fois ci ça avait été volontairement. Tout ce que je voulais ? Qu'elle pète les plombs et se décide à "ruiner tous mes espoirs" car c'était exactement ce type de femme qui se tenait devant moi.
Lorsqu'enfin Circé sortit sa gourde, Orihime sut qu'elle avait gagné. Elle avait une parade à tout. Et la femme du Conseil versa toute l'eau dans le "sable", un rictus aux lèvres, tandis qu'Orihime jouait son jeu à la perfection, l'incitant à continuer : elle tomba à terre à genoux, le visage affichant une expression dépitée. Et lorsque Circé rattrapa les rennes de la bête, un rire se fit entendre. Orihime. - Hahahahaha, je n'y crois pas... Vous êtes vraiment trop bête. Elle se releva, excitée par sa ruse. Son plan avait parfaitement marché. - La loyal, en partie, ce n'est pas mon fort, Circé Eirene. Et à l'endroit où la femme du conseil avait versé son eau, le sable s'enfonça, comme si quelque chose de souterrain avait disparu. Orihime rit, avant de pointer le cratère forme, la nouvelle dune. - 52 %... Il y avait 52 % de chances que vous versiez l'eau dans le sable... C'est con que vous l'ayez fait, vous me l'avez donc donnée... Remarquez... Dans les 48% restant j'avais aussi une astuce.
Mon Roque, tout simplement. Parce qu'il fait savoir tricher, parce que je sais tricher. Je suis la Reine, tu es le pion. J'ai toujours fonctionné comme ceci... C'est la règle de la survie, c'est la règle du plus fort. Alors j'avais placé sous elle, sous le sable, ma Tour. Et elle, elle était tombée dans le piège et avait versé dans le sable, dans la tour, creuse, parsemée de petits trous. Si elle avait regardé un temps soit peu le sol elle aurait pu voir que c'était une roche dure et non du sable. Une pierre qui ressortait un petit peu, mais il fallait plisser les yeux pour cela, et une femme de son rang n'aurait jamais effectué ceci. Alors j'avais gagné son eau. Gratuitement.
La Joueuse fit réapparaître sa tour, et la rendit à moitié pleine, avant de la trouer. Et un filet d'eau s'en échappa alors qu'elle s'agenouillait pour récupérer l'eau. Elle avait gagné. Elle fit ensuite disparaître l'objet, et, requinquée, elle se téléporte dix pas devant Circé pour la saluer de sa main, la chaîne de sa faux enroulée sur son bras. Et elle tira, ramenant l'arme dans sa main, et ayant visé juste, elle faucha les pattes de l'animal, qui s'écroula à terre, blessé. Orihime était tout autre lorsqu'il s'agissait de survie. Orihime pouvait blesser pour survivre. Orihime, c'était la stratège qui ne perdait pas, c'était la Reine du Jeu, et Circé n'était qu'un pion. Un simple pion, avec un aspect bien facile à discerner. - Vous me l'aviez offert non ? Et bien j'ai décidé de lui prendre ses jambes. Mais ne vous en faites pas, vous pouvez toujours le tuer ~ Elle se retourna, restant aux aguets tout de même, et se téléporta quelques mètres plus loin, telle la cavalière, avant de lancer. - Je suis Orihime Katsura, et je n'ai pas le temps de vous aider, ni la connerie de rester avec vous, Circé Eirene. Bonne chance ~ Elle pût alors partir, sa réserve d'eau refaite. On ne plaisantait pas avec la Reine. Un pion restait à sa place. Toujours.