" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
C'est les yeux émerveillés que l'homme au regard de braise avait franchit les portes de la guilde aux côtés de la jeune femme aux cheveux roses rencontrés quelques jours plus tôt. Quelques jours qu'ils avaient partagés isolés du monde dans une gare en proie aux intempérie, quelques jours ou le froid avait mordu leurs chaires et leurs os, quelques jours où plus rien hormis eux et la neige ne semblait exister, quelques jours ou sa survie tient en grande partie de celle de l'autre, de cette chose étrange que l'on nomme espoir, de cette chose étrange qui fait que via cet autre inconnu encore quelques heures plus tôt on tient, on parle, on se confie. De ces choses étranges et ces liens puissant que l'idée de la mort imminente font naître comme un dernier instant de beauté avant la fin. Une beauté par erreur, la beauté par erreur c'est le dernier stade de l'histoire de la beauté.
Puis la tempête était passé, lentement elle avait cheminé, ralentit puis cessé, donnant place à une rencontre qu'il n'aurait jamais cru imaginer, une promesse qui l'avait stimulé tout le temps de leur captivité, celle de voir des poneys. Promesse qu'elle a tenu alors que les yeux écarlates brillent comme ceux d'un enfant en découvrant le bâtiment des chevaux ailés, se perd sur les allés et les silhouettes, une silhouette en particulier, loin d'un poney, celle d'un homme grassouillé aux joues roses, aux ballerines et tutu trop sérrés et aux ailes de fée le maintenant dans les airs, de fait que Altiel ne pouvait que se demander comment est-ce que de si petites ailes pouvaient réussir à supporter une masse si importante.
Une constatation aussi, celle que ces gens autour sont les poneys dont elle parlait, loin de vrais qu'il s'était imaginé et pourtant il ne peut chasser ce sourire d'imbécile heureux de son visage. Sourire qui disparait alors que le gros volant agissant comme si il le connaissait depuis toujours se voit coupé dans son élan par le bruit tonitruant d'une explosion.
Puis le tourbillon, comme un mauvais film qu'on passerait en version accéléré. Les portes explosant, le noir alors que la vision disparait puis la chute dans un fracas assourdissant. Le sentiment de vide sous les pieds puis la douleur du choc brutal avec le sol. Et c'est tel un enfant perdu et paumé qu'il ouvre les yeux difficilement, le visage noircit par l'explosion, son dos et ses bras lui font mal, il ne comprend pas. Puis ce sentiment de peur venant s'emparer de son être comme un poison alors qu'à quelques mètres de lui la chevelure rose semble briller parmi les décombres et le bruit de pression de l'eau giclant d'une canalisation éventrée pour s'écouler au sol. La peur comme moteur à l'action alors qu'il ne réfléchit pas, ne réfléchit plus et s'élance vers le rose scintillant, ses mains fouillent comme prisent de frénésie pour dégager blocs de bétons et pièces de métal recouvrant la frêle silhouette d'Anri. La peur alors qu'il tente de la secouer, qu'elle ne réagit pas, la peur de la mort alors que finalement les voix viennent s'agiter dans son esprit sous l'impulsion de la panique. Qu'ils les entend sans vraiment écouter, entend puis finit par appliquer alors que l'une d'elle lui intime d'un ton froid et sec de se calmer. Alors doucement il ferme les yeux, tente de respirer pour se ressaisir à genoux aux cotés d'Anri.
Il n'en a pas vraiment le temps alors que le bruit sourd retentit derrière, que machinalement il se retourne pour découvrir l'incarnation de la laideur, les cheveux blanc comme la neige, la peau grise couverte de cicatrices et sortes de sutures étrange. Une vision agissant comme un électrochoc alors qu'il revoit la blonde et le monstre de chaire qu'un fou avait décidé d'animer dans son esprit déranger. Il n'a pas le temps de penser ou réfléchir, c'est dans le souvenir de cette vision, de l'horreur de cette mission que les mots franchissent ses lèvres, tel un cantique oublié alors que sa magie se décharge dans l'air. Comme un automatisme mal réglé, un automatisme qui l'a certainement sauvé, pour le moment.
« Ô Calypso, Fille des eaux, Âme des ruisseaux, Danseuse de pureté je convoque ta volonté, En cette heure j'invoque ta légendaire beauté »
Et dans l'air la magie se répand, ci et là l'eau s’élève en des particules scintillantes comme des étoiles, spectacle magnifique que brise totalement la cacophonie d'explosion et le bruit de l'eau sous pression continuant de jaillir dans des restes fumés. Particules d'eau se réunissant pour former la silhouette aqueuse entre la chose à peau grise et les deux jeunes gens, n'étant pas autre chose que des gamins que la vie n'a jamais choyé.
La silhouette féminine prend forme et l'eau devient peau et chevelure blonde ondulant comme bercée par un courant invisible. Son regard d'opale traduisant toute la cruauté que la perte de son humanité lui a donné. Et c'est sans attendre un geste d'agression qu'elle entre en mouvement, qu'avec une vitesse fulgurante elle court vers la laideur sur patte alors que ses bras deviennent eaux, qu'ils s'effilent et s'étendent pour devenir des fouets aqueux dansant dans l'air. Que le premier part en direction du visage de l'autre, trop court alors qu'il semble qu'il ne puisse pas l'atteindre. Mauvais calcul alors que sous l'impulsion de sa magie le fouet s'allonge et grandit pour percuter le visage de l'autre avec violence alors que déjà le deuxième s'étire à son tour pour tenter de faucher les jambes.
Calypso n'était pas le genre qui pose des questions. Calypso n'as jamais été le genre qui connait la compassion. Car dans toute sa beauté glaciale, Calypso n'as jamais était autre chose que l'incarnation de l'agression.
Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Décadence
Les Six
Il sourit, comme un déchaîné, comme un meurtrier qui vient de s'échapper, comme un cannibale fraîchement nourri, c'est exquis. Ne trouves-tu pas, Adrien? Ne trouves-tu pas que ce Jack est bon et fort? Ne trouves-tu pas son plan génial? Et ses complices aussi cinglés et loyaux? Ne fais pas cette tête, je sais que t'en meurs d'envie de tuer des innocents, faire plaisir à Jack. Allez, souris comme moi, deviens aussi fou que moi et peut-être réussiras-tu à la retrouver... ou à la sauver bien sûr, ça dépendra des circonstances... Oh tu t'agites? J'aime, j'adore! Tu rages? Allez, encore un peu plus et peut-être que cette pute sera plus qu'un trophée de chasse, mais un bon souvenir de crime! Tu peux bien croire que tu seras capable de la protéger, mais c'est moi qui commande alors ces envies de protéger, elles sont inexistantes. Ton corps m'appartient. Tu es mien et tu caresseras les barreaux de cette cage pour l'éternité. C'est pas génial ça? Un coin tout douillet pour notre petit joujou préféré!
Les Six s'avancent dans les ténèbres sous le clair de lune avec une seule envie: se salir les mains. Tous partageaient un sourire semblable, mais pour notre cannibale, il s'agissait plus qu'un meurtre, mais d'un festin. Il se léchait les lèvres depuis leur départ de la grotte. Il cachait ses rires pour les remettre à plus tard. Une seule mission se présentait à lui, une mission sur laquelle il devait se concentrer et il ne devait pas échouer: surtout pas lui. Le démon avait plus qu'envie de plonger la guilde en enfer et pour ça, il avait besoin de l'aide des Six. Son plan, le même que Jack, le rendait un brin surexcité et cela rendait Frost mal à l'aise, mais faisait rire Candice. Il ne pouvait pas contrôler ses émotions, ni sa faim, si sa soif de vengeance. Il était le candidat parfait et c'était pour cela que Jack l'avait choisi.
Candice ouvrit le bal avec une explosion. Jack suivit en aveuglant tous les membres des pégases présents en ces lieux. C'était le moment de retrouver leurs cibles. Pour sa part, le monstre avait décidé de s'en prendre au maillon faible: moins de force utilisée au combat et d'avantage pour manger. Tuer était permis et même, recommandé. Personne n'allait se retenir, tous allaient donner leur cent pourcents pour Jack. Ils voulaient tous un accès exclusif au nouveau monde que leur maître réservait à Earthland. Tous connaissaient la puissance légendaire du mage noir et de sa stratégie incomparable. Le démon en riait en sursauts. Il bondit dans son trou pour retrouver les deux humains qu'il chassait depuis les dernières secondes. Il s'approchait, souriait à toutes dents pointues, salivait comme jamais en voyant une silhouette féminine étendue parterre. Délicieuse. Il se tourna vers celui qui tournait encore debout et il se mit à rire.
Sans attendre, son adversaire engage les hostilités en invoquant une quelconque créature. Elle n'est pas humaine, elle était... magique... Comme toi il fut un temps, n'est-ce pas Adrien? Du temps qu'on t'appelait Kusodari... tu t'en souviens si bien! Cette partie de toi que tu tentes de racheter en vengeant l'humanité pour te sentir un peu plus proche d'eux. Plus le temps passe, plus tu t'éloignes sans t'en rendre compte. C'est si beau que de constater à quel point tu te rapproches de ma nature...
Et elle s'attaque à lui sans crier gare, mais il se tenait prêt. Depuis qu'il a quitté cette grotte qu'il est prêt. Deux tentacules d'eau volent dans les airs pour le percuter, mais il esquive avec une agilité hors-pair. Ses antécédents d'assassin l'aident énormément à cet instant. Agile, fort de tous ses membres, meurtrier irréprochable. Il a remarqué la longueur et s'était reculé en conséquence. La bête des eaux avait donc mal anticipé son attaque, mais le fait que son tentacule s'allonge surprend notre bête scarifiée qui bloque de justesse avec ses avants-bras qu'il a pris soin de croiser. Il est donc poussé vers l'arrière avec le fouet, esquivant par chance celui qui venait lui couper les jambes avec cette distance ajoutée. C'était son tour de riposter. Mais que peut faire le feu contre l'eau? Heureusement qu'il n'a pas que les flammes de l'enfer sur lui, mais d'autres petits pièges qui le font sourire de plus belle.
" Ku ku ku... Ripping spikes! "
C'est d'une couleur de braise que toutes ses cicatrices s'allument, c'est en tournant sur lui-même qu'il accélère la vitesse de ses armes: des shurikens se mettent à voler dans tous les sens. Tous, ont le risque d'être touchés par cette attaque qui demande au démon quelques secondes de repos avant de reprendre du poil de la bête. C'est suite à cette attaque qu'il succombe à la fin et contourne le champ de bataille, derrière les décombres pour arriver subtilement vers la jeune femme inconsciente pour prendre une bouchée... juste une... Saura-t-il détecter l'assassin dans sa chasse? Saura-t-il survivre à l'attaque aléatoirement mortelle des shurikens qui ont quitté le corps du démon? C'est lorsqu'il arrivera face à face avec lui qu'il le saura, mais pour le moment, bon appétit.
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
La pression de l'eau continue son fracas incessant. Dans les décombres encore fumant la chevelure rouge semble luire comme un brasier. Déjà il ne regarde plus ce qu'il peut bien se dérouler, il n'en a pas besoin puisque sa magie reposait sur la force du lien. Alors il n'avait pas cherché à regarder quand son alliée avait foncée, non, il avait chassé la peur par la confiance qu'il lui accordait, il s'était simplement retourné pour continuer. Ses mains et ses bras soulevant le reste des décombres empêchant encore toute extraction de celle qui l'avait conduite ici. Cette nuit là, cette journée là, ces jours là quelque chose était né, un sentiment étrange, une inconnue dans l'équation de sa vie, un sentiment inconnu créée par l'inconnue, par une pure inconnue, par une simple promesse : il verrait des poneys.
Il esquive l'assaut d'un bond, elle s'en moque totalement, elle continue d'avancer, les fouets dansent dans l'air de leur eau translucide, claque contre les parois, le sol et les murs un fracas incessant. Dans le regard d'opale se lit toute la détermination, toute une passion ravivée, par le simple fait que par sa nature même, ce qu'elle incarnait, la destruction de cette chose était une chose qu'elle se devait. Pour la première fois depuis six ans, elle n'était pas guidé par ses besoins aliénées, par cette folie que la nature et la mort lui ont donné. Pour la première fois depuis des années elle n'agissait pas par cruauté ou par plaisir sadique non dissimulé. Non, pour la première fois depuis des années elle agissait en harmonie parfaite avec ce qu'elle était, en harmonie parfaite avec ce qu'elle était sensé représenter. Au delà même de l'eau douce qui l'avait appelé, au delà même des ruisseaux dont elle était devenue la gardienne sacrée. Pour la première fois depuis des années elle n'agissait pas en tant qu'âme damnée, mais en tant que l'incarnation de la pureté face à cette chose dont l'énergie nauséabonde donne la nausée, dont la chaire vibre de la corruption, dont l'âme même était souillé jusqu'en dans ses fondations.
Il contre attaque. Son corps scintille d'une leur malsaine alors qu'il commence à tourner sur lui-même, et dans sa suite volent la nuée de shuriken. Les fouets claquent une ultime fois alors qu'émerge la vague de plusieurs mètres pour les contrer, en partie, alors qu'elle se fracasse en emportant avec elle une partie de l'assaut. Et dans la suite de la contre-attaque elle a disparue comme si elle n'avait jamais été.
Sur le sol l'eau se répand davantage au son des canalisations d'où continue de se déverser la pression. Le niveau continue de grimper alors que le visage d'Anri est sur le point d'être submergé. Il cesse son entreprise, se relève dans la foulée pour attraper le corps inerte sous les épaules afin de commencer à la traîner. De commencer à la traîner avant de se figer devant la silhouette qui n'est plus qu'à quelques pas. Alors il tire plus fort dans un effort, comme si cela pouvait tout changer pour tenter à la fois de sauver Anri et de lui échapper. Vision des plus pathétiques s'il en est, tout semble perdue avant même d'avoir commencé, il ne peut plus la sauver.
Sauf que lui il sait.
Au sol l'eau semble s'animer autour des pieds du macabé. S'animer avant de se figer, et l'eau devient chaire, alors que deux mains nées de l'eau agrippent la cheville du mort vivant avant de violemment tirer vers l'arrière, traction alors que ses pieds se décolle du sol pour le laisser chuter tête en avant. Et l'eau de la pièce continue de se mouvoir comme doter de sa volonté, les mains ont disparues alors que le corps féminin émerge de l'eau répandue sur le sol, entièrement transparent, constitué d'eau. Un mouvement violent du bras alors que ce dernier devient chaire au niveau de la main pour saisir les cheveux immaculés et trempées d'Adrien. Un sourire presque pervers esquissé par la forme aqueuse alors qu'avec violence elle enfonce la tête de ce dernier dans son propre corps.
Alors dis-moi, la mort t'empêches-t-elle de te noyer ? Alors dis-moi, l'eau vient-elle combler ton appétit carnassier alors qu'elle s'engouffre par ta bouche et ton nez sans que tu ne puisses l'empêcher ? Alors dis-moi, sens-tu cette eau où même un poisson ne pourrait respirer vouloir s'infiltrer dans ton sang pour t'asphyxier ? Alors dis-moi la sens-tu, cette pureté si parfaite dont seule la mort peut résulter ?
Il ne scille pas. Ne bronche pas, le spectacle ne lui fais ni chaud ni froid, il continue son œuvre, un pas après l'autre, tirant du mieux qu'il peut la silhouette inanimée entre ses bras, car lui il sait que Calypso elle aura beau éclater, sous les pieds de ses ennemis elle viendra se reconstituer pour les noyer.
Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Décadence
Les Six
Les shurikens ont été bloqué par la défense de l'experte en eau. Tiens donc, elle a plus que de l'offensive comme qualité. J'aime... Tu n'aimes pas, Adrien? Tu n'aimes pas que je m'approche des cheveux roses, n'est-ce pas? Elle te fait penser à elle, pas vrai? Allez, un effort de plus et tu seras réconforté. Par où devrais-je commencer mon repas, hein? La cuisse? Non, ce serait être gourmand trop rapidement... peut-être son bras, sa peau m'a l'air si douce, elle m'a l'air juteuse, sublime dans la bouche. Ne trouves-tu pas? Mes dents n'auront aucun mal à déchirer sa chaire et son sang chaud dans le fond de ma gorge: un véritable repas de riche. Tu t'es toujours empêché de manger chaud pour te sentir moins mal de ton acte, mais si tu y goûtes une fois, une seule fois, peut-être y prendras-tu goût et t'auras envie de recommencer encore et encore... quelle jouissance!
Le démon ne se rend pas à ses victimes: Il est repoussé de justesse par l'invocation qui le projette plus loin assez violemment, mais ça ne fait que le faire sourire un peu plus. Trempé d'eau, malgré cette flaque qui repose à ses pieds, il s'amuse. Le contact de sa main sur son corps, dans sa chevelure mouillée ne lui donne qu'encore plus l'envie de jouer. Il se retrouve la tête dans le corps de la femme, maintenant devenue de l'eau presque à part entière. Elle tente de le noyer? Est-elle sérieuse? Tenter de noyer un mort, ce serait comme tenter de noyer un poisson. Il ouvre la bouche et aspire l'eau qui se retrouve sur son visage. Il avale sans répit, sans risquer de se noyer lui-même à son propre jeu. Ile ne sait pas comment elle va réagir, mais en même temps, la cicatrice en forme de main s'illumine dans son dos. Un homme cornu en naît des braises qui éclatent juste derrière lui. Par une simple commande télépathique, il s'évade du combat entre la sirène et son maître. La main du mort-vivant agrippe celle de la sirène et il y plante ses ongles anormalement longs et se met à rire.
Pendant ce temps, l'humain cornu au regard de braise attrape le bras de l'inconsciente et y plante ses griffes à son tour. Un seul mot d'ordre: Viral Infection. Et la possession s'anime dans les corps des femmes piégées. Il suffit d'un coup de griffe ou d'une morsure pour être sous l'emprise de Satan. Le corps d'Anri se met à trembler en épilepsie, ses yeux s'ouvrent d'un rouge sang et elle saute à la gorge de son ami. Quant à l'invocation de ce jeune homme, il reste à voir si elle aussi se fera posséder et se retournera contre son maître... ou si elle disparaîtra pour libérer Adrien de son emprise et lui permettre de se nourrir enfin. L'homme cornu reste à l'écart, prêt à attaquer en cas d'urgence, prêt à contrer une traîtrise quelconque, complètement dévoué à la survie de son maître.
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
L'espace d'un instant elle croit avoir une hallucination. L'espace d'un instant seulement alors qu'elle sent son corps aqueux s'infiltrer en partie dans le corps du mort vivant. Elle ne peut que rêver, ça ne peut pas être vrai... Cette chose est en train de la boire ? C'est chose ose la boire ? Sur son visage d'eau ce n'est plus surprise qui se lit, c'est la fureur qui resplendit dans un hurlement terrifiant, comme issue du néant lui-même. La pureté n'est plus, la pureté se corrompt alors que la haine gangrène. Un amas pure et étincelant de haine, à cet instant elle n'agit plus par détermination, elle n'agit plus parce qu'elle le doit dans la pureté létale qu'elle incarne, non à ce moment la haine s'empare de son âme inhumaine dans une fureur grandissante. La haine cruelle, sans compromis, sans contrepartie, sans pitié. Et alors que le monstre né du dos de l'autre elle n'y prête pas attention, elle éclate, éclate de rage et de fureur dans un hurlement inhumain alors que dans le corps du mort son eau s'anime pour se reconstituer. Tu peux le sentir n'est-ce pas Adrien ? Tu es déjà mort, mais la douleur elle est bien là n'est-ce pas ? Celle de son corps se reformant en toi, de son corps redevenant chaire pour te faire exploser alors que sa main glacée émerge de ta peau avec une violence inouïe, sa main serré en un poing pour s'extirper de ton ventre, sanguinolente. Et sans plus de ménagement elle lâche ton visage alors que l'eau la constituant se reforme, devenant chaire, qu'elle redevient tangible, presque humaine dans toute sa rage. Rage qu'elle ne demande qu'à faire exploser, elle n'en a pas le temps alors que la douleur vient vriller son bras, et de sa blessure c'est de l'eau qui coule alors qu'elle se retourne telle une furie vers l'invocation démoniaque. Trop tard alors que dans sa pureté se propage la corruption, la rage à laquelle succède la panique, la panique car ce qui est en train de se produire est impossible. Et pourtant cela arrive, sa magie capable de purifier jusqu'à tuer ne peut l'empêcher. Impossible... Impossible murmure-t-elle une dernière fois avant d'exploser en un million de perles d'eaux scintillantes.
Et la douleur s'empare de lui en un cri. Celle de la souffrance de son esprit sous la corruption se répandant par la force du lien les unissant. Hurlement à l'unisson au fin fond de son esprit. Un hurlement d'agonie qui brouille la vision. Et avant qu'il ne puisse en prendre conscience le poids s'abat sur lui avec une violence inouïe. Et alors que Calypso éclate il croise le regard d'Anri. Anri debout, Anri aux yeux injectés de sang, Anri sur lui, Anri tentant de l'étrangler de ses frêles membres. Il ne comprend pas, il ne comprend pas et la douleur l'aveugle, brouille son peu de raison, et dans son esprit les consciences s'éveillent une à une avec violence. Liés à jamais. Et au fin fond de son esprit l'une d'elle cri, lui hurle de réagir en l'insultant de tout les noms, et c'est comme machinalement, obéissant que son poing part percuter le visage d'Anri en fermant les yeux. Un moment de répit seulement, un moment suffisant alors que ses lèvres s'ouvrent pour laisser tomber le chant oublié dans des halètements saccadés, alors que dans l'eau continuant de monter il tombe et recule à la force de ses mains pour s'éloigner.
" « Ô récifs de la dansante, Voix ensorcelante, Doux échos de l'harmonie chantante, Viens à moi Lys l’enivrante. » "
Et sur le dernier mot le vent semble raisonner, comme un écho porté par les océans alors que la silhouette féminine émerge de l'eau, que sa queue aux écailles violacées viennent frapper le sol avec violence entrainant une projection d'eau. Elle cri, d'un couinement presque ridicule alors qu'elle se secoue en des gestes étranges.
" CA PIQUE LES ECAILLES !!! "
Puis d'un coup elle stoppe ses mouvements machinaux, comme prenant conscience du monde autour, et son visage se fige en une expression assassine alors qu'elle vrille de ses prunelles mauves à tour de rôle l'invocation et son créateur.
" JE DETESTE L'EAU DOUCE ! JE VAIS VOUS MONTRER CE QUI ARRIVE QUAND ON ME FORCE A DEVOIR M'Y MANIFESTER ! "
Et sur ces mots proche du hurlement d'une princesse pourrie gâtée et capricieuse l'étrange flûte de coquillage vient prendre place entre ses mains. Déjà Anri tente un nouvelle assaut que la mélodie s'élève en un souffle. Et dans la mélodie naissante la magie se décharge, violente, comme une déferlante et sous son impulsion les canalisations des sous-sols finissent de rompre entièrement, entraînant l'eau à se répandre d'avantage, et sous la mélodie l'eau en présence s'anime, se regroupe en quelques instants bousculant tout chose sur le chemin. Et de leur union né la vague, énorme alors qu'elle vient grandir jusqu'au plafond avant de se figer. L'espace d'un instant, seulement, la mélodie semble s'emballer, et sous son impulsion les flots deviennent une horde de chevaux aqueux. Une intonation, un son strident alors que la mélodie atteint son apogée dans un rythme effrénée et que la horde entame sa chevauchée mortelle. Un raz de marée en mouvement sous la puissance de la mélodie, la chevauchée mythique pour tout détruire alors qu'ils chargent, entraînant tout les êtres vivants dans leur galop aqueux et stupéfiant, comme pris de frénésie pour venir percuter de pleins fouet le mur à l'autre extrémité. Et sous la force de pression de l'eau lancée au galop le mur se fissure, se fissure puis craque entrainement une secousse dans tout le bâtiment alors que sur une ultime note l'eau vient se répandre dans l'herbe grasse des jardins pour mourir aux pieds du dôme de glace, recrachant dans la foulée les quatre corps qu'ils ont emporté.
Une inspiration profonde, saccadée alors que le buste d'Altiel se relève comme un forcené, crachant de l'eau et s'étouffant dans l'herbe. Quelques secondes pour reprendre ses esprits alors que sa tête tourne, que son regard de braise vient découvrir l'immense dôme de glace enveloppant le jardin, puis la réaction, comme un moment de panique alors qu'il se relève chancelant, ses yeux prêts à s'extirper de ses globes oculaires alors qu'ils cherchent du regard la chevelure rose.
Et dans à travers le trou béant un rire aiguë retentit. Un rire aiguë auquel succède une nouvelle mélodie, et dans la propagation du son la magie se déverse dans l'air et l'eau venue mourir entre à nouveau en mouvement, glissante pour se rassemblée comme dotée de sa propre volonté.
Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Décadence
Les Six
Un plan qui ne fonctionne pas comme prévu... Pourquoi souris-tu ainsi, Adrien? Qu'as-tu senti que je n'ai pas détecté? Pourquoi ris-tu aux éclats? C'est toujours moi qui ai le contrôle sur ton corps! ARGHHH! C'est quoi cette douleur? C'est... c'est pour cela que tu réagis ainsi? Et pourtant, je sens la possession faire son travail. Elle n'aime clairement pas le traitement que je lui fais subir. En fait, c'est un peu comme toi sauf que pour toi, c'est permanent. Tu es coincé au fond de ce crâne pour le reste de tes jours. Tu trouves cela moins drôle n'est-ce pas? Tu vois comment mon plan fonctionne plutôt bien... Rien de grave, tout est superficiel comme cette enfant qui est sous mon contrôle à cet instant. Pas mal non plus hein? Aussi jeune que ta pute... Et si... et si je lui faisais des vilaines choses, ça t'excite hein? En voyant tes poings aussi fermes empoigner les barreaux de ta cage et t'entendre crier, c'est qu'à quelque part, tu en veux encore et encore... Traite-moi de menteur si tu veux, mais je sais qu'au fond de toi, tu aimerais les violer toutes ces putains, pas vrai?
En son ventre, il sent toutes les perturbations, il entend ce cri vibrer ses tympans. Elle n'aime clairement pas être en lui. Elle n'a pas aimé le traitement. Pourtant, le démon sourit, rit alors qu'il est libéré de la forme aqueuse. Il fait deux pas sans équilibre vers l'arrière avant de tomber à genoux alors qu'une main le transperce pour ne faire qu'un avec sa forme originale. Une substance noire jaillit de son être, viscosité qu'il tente de retenir de son échappatoire. Sur un être humain, ce coup aurait été mortel, mais c'est un mort-vivant et il n'en a que faire: il ne fait que protéger ses organes internes. L'humain cornu vient à sa rescousse pendant que la jeune femme s'attaque à son allié. Il pose sa main sur son ventre et invoque une flamme. C'est dans un cri de souffrance qu'il sent sa plaie se refermer brutalement: comme au Moyen Âge. Il se relève, reprend ses esprits et se remet à rire. Il tente d'enterrer la nouvelle invocation et son ton de voix orageux.
Ils regardent danser l'eau et prendre une forme de troupeau de chevaux. C'est beau, mais ils se tiennent déjà prêts pour contrer l'impact qui fait tout le monde sa victime. Si son but était de se venger de son maître, c'est bien jouer. Sauf que dans la manoeuvre, le temps s'écoule et la possession prend fin, libérant la Rose de ses yeux ensanglantés. L'humain cornu disparaît à son tour, considérant sa mission comme complétée. Le monstre est quelque peu secoué par le choc, mais il se tient prêt. L'eau se met de nouveau à bouger, il n'a pas de temps à perdre s'il ne veut pas se retrouver à nouveau dans une situation difficile. La patte canine s'allume sur son omoplate et un cerbère en jaillit. C'est d'un mot d'ordre:
« Vas chercher »
Que le canin à la gueule pleine de braise s'élance vers la sirène à toute vitesse, fauchant le sol gazonné de ses puissantes pattes. Il bondit d'un saut long et précis afin de prendre dans sa gueule l'instrument de musique et de le brûler avec les flammes contenues dans le fond de sa gorge. Le mort-vivant quant à lui reprend son élan basé sur sa faim et poursuit le jeune homme aux invocations poissonneuses. Il s'arme de ses griffes et bondit sur sa victime pendant que son chien s'occupe de la sirène. Le corps à corps, il sait comment s'en servir, c'est un expert après tout...
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Et sous l'impulsion de la mélodie l'eau de rassemble, s'assemble alors que déjà se distingue la silhouette colossale d'un serpent. L'autre contre-attaque, le molosse des enfers commence sa course pour la chargée, trop rapide alors qu'elle n'a pas le temps d'esquiver, La Sinueuse fuse, trop tard alors que la mélodie se rompt, l'instrument éclate dans la gueule du molosse et l'eau se répand sur le sol, comme si elle n'avait jamais été animée. Magie brisée. Un hurlement de rage succédant à l'action, rage alors que dans un élan de fureur la sirène tente d'utiliser sa queue pour éjecter le molosse, sans grand succès. Au delà de la fureur c'est l'incompréhension qui s'abat sur elle alors que voit la chose debout, comme si rien ne s'était jamais produit, comme si la chevauchée n'avait jamais existé. Cela ne sert plus à rien, sa rage ne l'aidera en rien car sans instrument et hors de l'eau elle ne peut lutter. Et face au monstre approchant dangereusement de son invocateur pour certainement la première la diva remballe sa fierté et son égo bafoué, sa silhouette disparait en un écho retentissant. Trois simples mots retentissant dans l'esprit de son allié, trois simples mots qu'elle n'avait encore jamais prononcé: Je suis désolé.
Les yeux écarlates trahissent toute son incompréhension. Comment ? Comment peut-il se redresser ? Comme si de rien était. Comment ? Comment son ventre peut-il se recoudre aussi simplement, comme si son implosion n'avait été qu'une vulgaire claque. Et alors que la chose fonce sur lui c'est la peur qui s’immisce violemment en lui, totalement démuni - ou presque. Une seule pensée à laquelle se raccrocher, celle que ce monstre semble avoir oublié Anri, que temps qu'il tiendra, elle vivra. Et c'est sur cette maigre pensée qu'il entame une nouvelle litanie. « Ô Ishvra, l'Âme des volcans, ..." Interrompu alors que le monstre entre au contact, le plaquant au sol avec violence. Un balbutiement haletant. ... Danseur de lave au coeur puissant, ... Et la gueule infâme se rapproche dangereusement, salivant avec un regard de dément, un réflexe que seule la pure survie peut dictée, une poussée des pieds insufflée dans la panique pour tenter de le repousser alors que retentit son cri, A TES PIEDS J'ATTENDS TON CORPS ARDENT !!", cri clôturant la litanie dans un déferlement de magie.
Dans la gueule du cerbère les flammes s'emballent violemment, comme alimentées par un brasier invisible alors que la magie se répand. Et dans leur danse macabre les flammes dessinent le corps masculin en une émanation infernale, le feu devenant chaire éclatante de son inhumanité alors que la silhouette prend vie. Un instant seulement alors que son corps à peine constitué se transforme en lave en fusion, ses mains saisissant avec violence la gueule du canin dont il s'est extirpé, un simple mouvement ou dans la lave dansent ses muscles saillants alors qu'il le balance avec violence. Et la lave durcie, devient roche en fusion alors que comme un dément il entame sa course vers l'objet de sa colère. Sous ses foulées l'herbe meurt, carbonisée d'un simple touché.
La douleur pour le vriller alors que dents s'enfoncent avec avidité dans la chaire de son bras, le hurlement s'échappe parc qu’il ne peut l'arrêter. Le monstre s'apprête à recommencer, il n'en a pas le temps alors que le poing de roche en fusion vient percuter son visage de plein fouet.
C'est la colère, la rage ardente qui explose alors que le poing se fracasse, dur, rêche, brulant de lave en fusion. Directement il enchaîne, ses bras puissants viennent enlacer le mort vivant avec toute leur force pour le bloquer contre son propre corps. Un ordre mental aboyé et n'attendant aucune discussion : Cours. Et son corps se modifie d'avantage pour devenir lave à l'état durcie, faux semblant alors qu'il commence à se craqueler, se fissurer sur toute sa surface dans une décharge de magie. Quelques secondes à peine s'écoulant avant qu'il n'entre en éruption, que des fissures la lave jaillie en une explosion, déferlante ardente se rependant sur trois mètres autour de lui, tel le volcan, éruption pour une pure et dure destruction de l'autre en un coup.
Ishvra avait toujours eut horreur du chichi, Ishvra c'est ce plaisir simple dans une la vision de sa victime hurler et fondre comme neige au soleil d'un simple touché. Ishvra c'est la violence brutale et sanglante, la destruction en un instant, l'âme des volcans.
Alors que l'ordre mentale fuse il ne réfléchit pas, se relève en tenant son bras sanguinolent, titubant légèrement avant de réussir à courir, se précipitant vers le corps toujours inanimé d'Anri malgré cette douleur vive dans son bras. Il ne réfléchit pas alors qu'il entend derrière lui le bruit du corps d'Ishvra entrant en éruption. Il ne réfléchit pas non plus alors qu'il surmonte la douleur pour soulever le corps d'Anri comme un vulgaire sac à patate, la tachant de sang par la même occasion. Le chien semble avoir disparu, alors c'est sans hésitation qu'il franchit avec son fardeau le trou béant pour déposer la rose à l'abri des regards, déposant la silhouette derrière un tas de décombres encore humides, et sans réfléchir d'avantage il ressort en courant pour finalement se figer dans le mur éclaté. Ce n'est qu'à ce moment qu'il voit les silhouettes derrière le dôme, qu'il prend enfin conscience de la présence du dôme gelé les emprisonnant. Piégés.
Il ne comprend pas, ne comprend pas et pourtant dans ses entrailles la peur grandit alors qu'au même moment les bruits de luttes s’élèvent du bâtiment derrière lui.
Spoiler:
Lys
Ishvra
Alorsss, du coup vue que je savais pas si ton cerbère pouvait être brûlé j'ai rien décris pour pas dire de connerie. Pour l'éruption pareil j'ai rien décrit au cas où tu arriverai à te dégager de son étreinte à temps. Et enfin pour la fin, vue que t'as dernière invocation a disparue rapidement, je suis partie du postulat que ton cerbère en avait fait autant, mais si je me suis planté j'éditerai.
Et désolé si c'est un peu cafouillis, mais je décris par personnage du coup, Altiel et son esprit donc du coup j’espère que tu vas pas être trop paumé.
Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Décadence
Les Six
Et puis, comment te sens-tu? Comment trouves-tu cette bouchée chaude qui traverse notre gorge? Ne sens-tu pas naître en toi une plus grande force? Ne te sens-tu pas mieux par hasard? Remarque que nous ne sommes pas seulement faits pour manger des cadavres, mais des être humains vivants aussi. C'est délicieux n'est-ce pas? Et pourquoi pas une autre pour te donner encore plus envie de te retourner contre la race qui t'a toujours repoussé comme un monstre. Je sais, il y a cette exception, mais tout de même, ne te sens-tu pas haineux juste un peu? N'as-tu pas envie de te venger? Mets de côté le devoir de les protéger et fais-toi plaisir.
Il mène, il gagne sa bataille, il l'aura son repas. Si son adversaire pouvait se taire: c'est ce qu'il tente de faire. Le monstre sent la peur s'échapper de ses pores de peau, il voit dans ses yeux la paralysie. Tant mieux, ce sera seulement plus facile pour se nourrir. Son repas à peine entamé qu'il est repoussé violemment par le jeune homme. Encore des formules d'invocation, mais il n'en a que faire. Chaque bouchée le rend plus fort, encore plus accroc à son plat. Il sait que son cerbère a été vaincu et pourtant, malgré le danger qui le guette, il continue sous l'impulsion de la faim... jusqu'à ce qu'il se fasse projeter puissamment hors de portée de sa victime d'un coup de poing sur la joue. Il est sonné quelques secondes, temps suffisant pour permettre à l'invocation de lave en fusion de l'emprisonner dans ses bras puissants.
La goule secoue la tête et réalise qu'il est pris au piège. Il tente de s'en défaire, mais il n'y arrive pas. Il aura besoin de toutes ses ressources pour s'en sortir. Adrien fait allumer toutes les cicatrices de son corps sauf celles du canidé. Deux mains volantes tirent d'un côté alors que de l'autre, un homme cornu tire et crache ses flammes sur le bras pour le fragiliser. Le fil barbelé scie le bras chauffé de toute sa puissance et sa vitesse. À l'intérieur de la cage improvisée, le reste des cicatrices s'allume à répétition pour faire jaillir des pics de métal qui trouent la pierre. La lave coule, mais il n'a pas peur des blessures même s'il s'agit de perdre la moitié de son visage, une partie de ses cheveux, de brûler ses vêtements et de rafler la perte d'une jambe. Il a du mal à reculer du volcan vivant et c'est son humain qui l'aide à tenir debout. Pour empêcher le volcan de s'avancer, le fil barbelé s'enchaîne autour de l'invocation et par une commande télékinétique, le tire vers l'arrière comme s'il était au bout d'une laisse.
« Revenez vers moi mes enfants. »
C'est en se privant de son repas que la créature ressemblant maintenant à une statue de cire fondante est attirée vers l'intérieur du bâtiment et bondit jusqu'au toit pour retrouver son maître, laissant ses victimes sans un mot. Plus aucune trace, plus un son, plus de combat de ce côté.
Code by Silver Lungs
Spoiler:
Tu peux conclure ta partie, en théorie, sur la ligne du temps tous les légionnaires quittent leur combat respectif pour rejoindre Black Jack. Quand le post de conclusion avec le PNJ sera posté, tu pourras retrouver tes camarades pour la conclusion, mais pour le moment, y'a que ce Rp qui soit clos ^^
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Entre ses bras le corps de la chose commence à étinceler au son des fissures se propageant sur tout son corps. Un sourire sadique, alors que la chaleur monte, se répand, il se moque de cette chose enlaçant son bras, de cette frénésie commençant à le sied. Il est déjà mort, et de la mort la plus douloureuse qui soit, engloutit par la lave. La chose se dégage, trop tard alors que des fissures la lave jaillie en de multiples geysers pour tout calciner, autour de lui tout brûle, tout meurt sur quelques mètres dans l'éruption de son propre corps. Et dans son fort intérieur il jubile de la douleur, de l'image de la chose fondant à moitié alors qu'elle disparait. Et sur le sol engloutit il n'est plus là, la lave s'évaporant pour ne laisser qu'un cratère mort et encore fumant.
Devant le dôme la silhouette reste figée, vascille alors que d'un coup c'est comme si quelque chose en lui était aspiré, et au coeur des ruisseaux les lèvres bleutés s'étirent d'un sourire carnassier alors qu'à travers Altiel sa haine s'exacerbe, sa haine se diffuse pour s'envoler, vient nourrir cette énergie familière qu'elle a déjà croisé. Un simple souvenir, une simple pensée. Toi et moi nous savons qu'aucune de nous n'est humaine.
Tout est confus. Bruyant, violent.
Dans ses oreilles retentit le son des explosions dans son dos, comme le hurlement d'un bâtiment à l'agonie alors que si et là des morceaux de pierre viennent s'effondrer sous le bruit sourd d'un impact violent.
Mais il s'en moque, n'en a même pas conscience alors qu'il est incapable de détourner son regard du dôme de glace entourant le bâtiment, comme subjugué alors que sa main vient retomber contre son corps, laissant échapper le sang continuant de suinter de son bras mordu.
Il ne fait même pas attention à la chose disparaissant en fondant, ne fais pas attention au cratère qu'Ishvra a laissé dans son sillage.
Non, toute son attention est concentré sur ce dôme qui commence à trembler au son d'un cri violent, trembler pour se fissurer en un bruit de verre brisé.
Alors les mots s'échappent, « Ô Coeur des sols, racines millénaires, viennent danser dans l'air, répondant à l'appel de la colère, comme un murmure devant le spectacle, ... Soeur d’ombre et de lumière. face aux ravages de la glace sur les arbres et les fleurs, sur l'herbe et les fougères, face à cette mort qu'elle provoque de son simple touché dans toute la végétation environnante dans un frisson de haine partagée. Viens à moi Syla, enfant de la terre.»
La magie se déverse et le vent se lève soudainement à l'intérieur du dôme, ci et là feuilles et herbes mortes s'élèvent pour tourbillonner et former la silhouette féminine de congloméra végétal. Son regard de menthe traduisant toute la fureur face à l'outrage de son attribution, un outrage à la vie alors qu'elle la sent autour d'elle, toute cette végétation qui dépéris, son élément attribué, celui dont elle est la gardienne sacré.
Et dans l'éclat inhumain de son regard brille alors l'espace d'un instant toute la magnificence de sa folie alors qu'au coeur de la terre les greffes s'établissent pour l'unir à toute la végétation environnante, passant jusque sous le dôme dans la décharge nourricière de sa propre magie. Les bras d'herbe et de feuilles se lèvent lentement alors qu'au creux de ses lèvres de fougère se dessine l'ombre d'un sourire. Et d'un mouvement sec ils claquent en une décharge d'énergie, et sous leurs pieds, sous le bâtiment, sous le dôme la terre commence à trembler alors qu'au coeur de la terre la multitude des greffes réagit. La terre se déchire, s'ouvre avec violence alors qu'émergent la végétation, des arbres poussent en un instant du sol, se tordant et se courbant, grossissant, l'herbe grandie jusqu'à atteindre taille humaine, fleurs et lianes viennent fracasser la pierre pour s'extirper de terre. Et le dôme semble hurler alors que sous lui comme partout autour d'elle la terre se fend sous la puissance végétale.
L'incarnation de la vie.
La glace fissurée craque d’avantage, ci et là au moment de l'impact d'un arbre elle casse en des milliers d'éclats de glace, se brise pour se fracasser sur le sol et se fragmenter comme un iceberg qu'un tgv aurait percuté. Le dôme finit de s'effondrer alors que la terre cesse de trembler.
Une minute à peine durant laquelle la terre a hurlé avant de soudainement se calmer, le terrain en étant totalement modifié alors que la végétation que la magie a fait pousser arrête de grandir et bouger pour finalement rester.
Qu'autour de tous ce n'est plus une plaine, mais une véritable jungle qui est née. Et elle sourit devant le regard médusé d'Altiel, un sourire satisfait alors que sa magie cesse de se propager et que ses bras se baissent. Une simple phrase pour se moquer.
" T'avais-je déjà dis que j'étais capable d'utiliser ma propre énergie ? "