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A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)
 MessageSujet: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyLun 6 Oct - 16:02

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

Indépendant Légal

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Code couleur :
Alouarn : #ff9900
Linus : #ff3300
Astrid : #000099

Décembre 791,
Magnoria.

Le blocus sur le campement avait été levé, et nous pouvions de nouveau vaquer librement à nos occupations. Mais à quel prix ? Le sang avait coulé, la multitude de vies qui avait été prise ne pourra jamais nous être rendu, comme si le voyage n’avait pas suffi ! Que la population des troupes baisse était une chose, qu’elle le soit de façon fort peu naturelle en est une autre. Homère, terrassait par la mort de sa femme, avait beaucoup de mal à s’en sortir seul avec ses trois enfants qui, malgré tous leurs efforts, voyaient leur père partir lentement, lui aussi. Selon Isa, c’était l’une des phases dite « normal » d’un deuil, et qu’il ne fallait pas s’en faire : du moment qu’ils étaient bien entourés, il n’y avait aucune raison que cette famille ne s’en sorte pas. Ainsi, nous passions beaucoup de temps avec eux, les plus jeunes étant constamment surveillés par les aînés. Les épreuves de ces derniers jours avaient permis de resserrer les liens qui nous unissaient déjà. Pour tout vous dire, notre caravane était devenu le lieu de passage où tout le monde se réunissait : Linus et moi avions de la chance que notre roulotte soit aussi grande pour accueillir autant de monde.

Nous avions pris du retard dans nos représentations, et, de ce fait, contrairement aux autres années, il semblerait qu’un seul grand spectacle sur les deux soit joué. Les autorités de la ville avaient préféré ne pas empiéter sur la pièce de la nouvelle année, et avaient donc demandé à ce que celle des festivités de Noël soit tout simplement supprimée. De ce fait, nous étions venus prêtés main forte à tous les petits spectacles de rue pour pallier à ce manque : les grands divertissements étant ce qui rapportaient le plus à nos troupes, il fallait à tout prix que nous trouvions de quoi rentabiliser cette perte de revenus si nous voulions survivre jusqu’à la fin de l’hiver.

Ce matin, comme tous les matins depuis les derniers évènements, notre petit groupe d’amis se retrouvait pour prendre le petit déjeuner : les enfants, tout heureux, semblaient oublier, l’espace de cet instant, les horreurs qu’ils avaient vécu durant le blocus. Homère, plus silencieux et morose, était soulagé de rentrer dans cette caravane où le feu ronronnait doucement, où chaque coin regorgeait un peu de l’amitié sans limite que les propriétaires de la roulotte lui accordaient. Linus était déjà debout depuis les premières heures de l’aube, et il accueillit avec un grand sourire cette première famille. Le trio Arthius arriva quelques instants plus tard, et les échanges commencèrent à animer joyeusement la cuisine où tout le monde s’était rassemblé. Ils commencèrent à sortir tous les ustensiles et produits nécessaires à prendre le meilleur des petits déjeuners : aujourd’hui sera une longue journée, et nous avions décidé de faire équipe ensemble jusqu’aux préparatifs du grand spectacle de la nouvelle année.

De ma chambre, je pouvais entendre les discussions bouillonnantes qui se disputaient autour de la table. Encore tout honteux de ce qui m’était arrivé, je n’arrivais pas vraiment à passer au-dessus des évènements. Mes nuits étaient hantées par d’affreux cauchemars, ne laissant pas de place à un possible futur heureux. Linus me surveillait étroitement, évitant à tout prix que j’arpente les chemins glissants et boueux de la dépression : il cherchait à tout prix à me tirer vers le haut. Quant à lui, malgré toutes ces émotions, il avait tenu bon et n’avait pas répondu aux tentations de l’alcool : j’étais fier de lui. Si lui arrivait à se débarrasser de ses propres démons, est-ce que j’aurais le courage d’être aussi fort que lui et de m’affranchir des miens ?

Trois petits coups légers sur ma porte vinrent couper court au silence cérémonieux qui planait dans cette pièce : « Alouarn est absent pour le moment, veuillez laisser un message ou recontactez-le plus tard. » Le médecin apparut dans l’encadrement de la porte et me fixa jusqu’à ce que, de mon lit, je daigne bien le regarder. Tout en me cachant sous mes couvertures, je continuais : « Il est caché, faudra repasser ! » La honte me rongeait de l’intérieur, cette sale petite garce ne voulait pas me laisser tranquille préférant, à mon grand désarroi, me rappeler chaque jour ô combien j’avais été faible.

Il vint s’asseoir sur le bord de mon lit et m’appela doucement mais, n’ayant aucune réponse de ma part, il se mit à me raconter : « Tu sais, mon grand, que rester là à t’apitoyer sur ton sort ne changera rien aux évènements précédents. » Je me raidis, me laissant lentement glisser dans la position du fœtus : « Alou’, fais-moi plaisir, ne reste pas coincer là entre ta honte et tes angoisses. Que tu le veuilles ou non, c’est arrivé. Ni toi ni moi ni personne n’étaient préparés à ce que nous avons vécu. Nos adversaires étaient nés pour faire la guerre, semer la destruction et la désolation sur ce qu’ils approchaient de près ou de loin. Il arrive bien trop souvent que les victimes de leurs larcins se retrouvent désemparés, désespérés, anéantis par tant de violence et de haine. Je ne t’imposerais pas d’aller porter plainte et de témoigner dans cette affaire qui nous oppose au vice-capitaine : les victimes prêtes à aller jusqu’au bout sont bien assez nombreuses pour le faire tomber dans la poussière. » Il fit une pause, cherchant ses mots, ne sachant pas comment aborder ce sujet bien délicat avec moi, ni comment me sortir de cet état second dans lequel je me trouvais plus ou moins : « Alou’, s’il te plait, fais-moi confiance. » Il enleva délicatement la couverture qui me recouvrait entièrement. Pris de panique, je vins me recroqueviller contre le mur : « Calmes-toi, mon grand, ce n’est que moi. »

Alors qu’il se dirigeait vers moi pour tenter une approche physique pour me détendre et me faire sortir de là, Asgeird et Astrid entrèrent dans la chambre. D’un simple échange de regards, le contact fut établi entre les trois amis. Quand je sentis les bras du médecin venir entourer ma taille et ses mains venir se poser sur mon ventre, je me mis à hurler de terreur : « Nooon ! Pas toucher Alouarn ! Nooon ! J’ai été très sage aujourd’hui ! » Je me mis à faire des gestes brusques pour ne plus sentir ses caresses. Linus dut rapidement utiliser la force pour que j’arrête mes mouvements : mon corps n’aurait pas supporter plus longtemps un tel traitement. Il se retrouva sur mon bassin, ses mains empêchant mes bras et toute la partie supérieure de ma carcasse de bouger. La fatigue me rattrapa rapidement, et je finis par arrêter, à bout de souffle, d’agiter les morceaux de mon cadavre encore libres de leurs mouvements.

Il vint me murmurer à l’oreille : « Je sais que tu as été sage, mon grand, je sais. Je ne suis pas là pour te faire du mal. » Il continua à me chuchoter des paroles rassurantes jusqu’à ce qu’il sente mes muscles se détendre complètement. Il s’allongea à mes côtés, me laissant le loisir de venir me blottir contre lui. Il attendit que nos deux cœurs battent tranquillement à l’unisson, avant de reprendre : « Je t’accompagne te laver et t’habiller avant qu’on aille prendre le petit déjeuner avec les autres, d’accord ? Non, calme-toi. Je reste tout le temps avec toi, et tu connais tout le monde. Il faut bien que tu sois présentable pour notre sortie, non ? » Je lui répondis timidement par un signe affirmatif de la tête. Nous nous levâmes et c’est à peine si je saluais mes deux camarades : « Alou’, Asgeird et Astrid ne vont pas te bouffer. Tu peux quand même leur dire bonjour. » Je me cachais derrière Linus, refusant catégoriquement de leur adresser la parole : « Je suis désolé, il semblerait, pour le moment, qu’aujourd’hui soit un jour sans. J’espère que ça ira mieux après le petit déjeuner. »

Il fallut une heure et demi au médecin pour que je ressorte tout beau tout propre de la salle d’eau. Ayant été la victime d’un viol et de tortures, je refusais qu’on touche ou que l’on voit mon corps : pour tout vous dire, même moi je n’osais baisser le regard ou effleurer, même du bout des doigts, cette honteuse anatomie qui servait d’enveloppe à mon esprit. La violence des coups reçus m’obligeait actuellement à porter des couches pour éviter que je mouilles mon pantalon. Je n’arrivais pas à m’enlever de la tête que tout le monde rigolait dans mon dos à cause de ça, même si Linus ou l’un de mes amis m’affirmaient le contraire : « Mon grand, arrête de bouder, ça ne se voit que tu en portes une. Et ce n’est pas grave d’en avoir une. » Je devins plus rouge qu’une tomate trop mûre. Lorsque nous redescendîmes dans le salon, Homère, ses trois enfants, Béralde et Astrid étaient en train de jouer aux sept familles, sous l’œil attentif d’Asgeird.

D’abord timide, je les regardais de loin, bien que ma curiosité ait envie de foncer pour voir où ils en étaient : moi aussi je voulais participer. Après avoir pesé le pour et le contre, je m’avançais lentement et répondis vaguement à leurs joyeux bonjours : ils n’y prirent pas garde, connaissant assez mon passé pour ne pas tenir compte de mes petits et gros ratés. Linus avait rejoint Asgeird, et ils commencèrent à discuter : le médecin ne me lâchait néanmoins pas du regard. Ces derniers jours, il était encore plus à cheval que d’habitude sur les règles hygiéniques et alimentaires et, n’ayant pas encore pris mon petit déjeuner, il n’allait certainement pas me louper. Je m’assis à côté d’Astrid : les longues heures passées ensemble dans les geôles de la ville en compagnie de nos deux tortionnaires nous avaient rapproché plus que ce que je pensais. Et les jours suivants allaient nous le confirmer… Mais, nous n’en sommes pas encore là. Une fois la partie terminée, ils me proposèrent d’intégrer la suivante. C’est alors que mon grand frère intervient : « Je te propose de faire une partie ce soir. Nous devons partir dans quarante-cinq minutes en ville pour les spectacles de rue, et tu n’as toujours pas pris ton petit déjeuner. » Il ajouta avec un grand sourire : « Et ne me dis pas que tu n’as pas faim : tu es un ventre sur pattes ! »

Je lui tirais la langue, et je m’enfuis, mort de rire, vers la cuisine. Linus, Astrid, Asgeird et Homère me rejoignirent quelques minutes plus tard, alors que Béralde restait jouer avec les enfants. Je m’étais assis à ma place habituelle et tournais le bol que j’avais devant moi dans tous les sens avec un air contrarié. Lorsque le médecin me demanda ce qui se passait, je lui répondis naïvement : « Oh, oh ! Je crois qu’il a fait la révolution, lui ! Regarde, il est pas pareil que d’habitude ! » Je le plaquais contre mon oreille, et devant son regard interrogateur, je lui répondis : « Non, mais j’écoute pour voir si c’est la bonne musique ! Ah bah non ! » Je lançais avec horreur : « Mais ça veut dire qu’on a kidnappé Bobby ! » Je me précipitais vers le placard et je me mis à vérifier tous les bols un par un pour voir si je ne retrouvais pas ma tasse préférée, sous le regard amusé de mes amis. Ils s’assirent tous autour de la table, et continuèrent tranquillement leur discussion.

Linus réagit trop tard : n’ayant pas trouvé mon bol à l’endroit habituel, j’avais continué à vider tous les autres placards. Alors que j’en ouvrais un autre pour congédier tous les objets qu’il contenait, il retint ma main et se plaça devant l’armoire : « De ce que je peux constater, il n’y a pas que Bobby qui nous fait la révolution. Peux-tu m’expliquer ce bazar monumental ? »

Je lui répondis alors, laissant libre cours au fil de mes pensées qui, soit dit en passant, était un bien curieux fil : « Eh bah, tu vois bien, je fais comme James Bond… Non, non, non, pas comme James Bond en fait… Il n’a pas assez de tact pour résoudre cette mystérieuse disparition… Plus comme Sherlock Holmes ou Hercule Poirot ! »

Linus questionna : « As-tu vérifier s’il n’était pas sur la table ou dans l’évier ? »

Je le regardais avec des yeux ronds : « Non, mais Bobby sait très bien où est ma place, il ne serait pas perdu sur le chemin. Et puis, y’a que moi qui l’utilise pour mon petit déjeuner, pourquoi il serait dans l’évier ? Genre, il ne va pas se salir tout seul ! C’est un peu pareil lorsque je te dis que mes pantalons se sont faits une petite virée sans moi et que je ne sais pas du tout d’où viennent les tâches : toi comme moi savons très bien que j’ai du perdre de vue la réalité, et que je suis parti faire je ne sais quelle expérience ou recherche de mon invention ! » Je l’attrapais par la taille et d’un mouvement, je l’aidais à se décaler pour que je puisse accéder à ma nouvelle destination.

Le placard ne s’ouvrit jamais. Astrid trancha l’air de sa petite voix fluette : « A quoi il ressemble Bobby ? » Puis en tendant le dit bol, elle demanda : « Ne serait-ce pas lui ? » Je me précipitais vers elle avec un grand sourire, je la remerciais puis, après avoir ranger tout le bordel que j’avais répandu sur le plan de travail, je m’assis à ma place, et entamais une discussion avec Bobby. Le petit-déjeuner fut long et laborieux : je parlais plus que ce que je mangeais.

Nous partîmes en retard avec les instruments de musique nécessaires pour nos prestations vers les rues de Magnoria. Aujourd’hui, nous devions jouer près de la Cathédrale Caldia : nous faisions souvent très attention aux registres que nous représentions, le clergé n’étant pas vraiment pour les comédiens, surtout s’ils étaient ambulants. Nous nous installâmes une bonne vingtaine de minutes plus tard non loin du perron de la cathédrale. Alors que nos ainés, incarnés par Homère, Asgeird et Linus, se dirigeaient vers la maison de Dieu pour y rencontrer leurs représentants, histoire que nous nous accordions sur les registres musicaux et leurs contenus, je fus charger, avec les autres, d’accorder les instruments. Je m’étais mis un peu à l’écart, ce qui n’empêchait pas mes camarades de me surveiller du coin de l’œil. Assis sur une chaise, j’accordais tranquillement mon luth en regardant d’un air absent les gens qui passaient, et repassaient, avec leurs beaux costumes d’or et leurs figures hautaines : qu’avaient-ils donc tous de plus que moi pour m’ignorer de la sorte ?

C’est alors que je l’aperçus, ce marchand, vendeur de nuages roses ! J’aurais tant aimé m’approcher pour comprendre comment il avait pu capturer, dompter la laine des moutons du ciel ! Un garde, non loin de là, nous surveillait : ce n’était pas l’heure de lui chercher querelle, surtout avec les événements des derniers jours. Je fus donc condamné à regarder ces bourgeois, petits et grands, échanger quelques piécettes contre ces succulents bâtons de nuage rose !
 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptySam 11 Oct - 6:08

Lucy Heartfilia
Lucy Heartfilia

Fairy Tail

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Evolution
Rp Libre ~

♣ Après les récents événements, je m'étais décidée à prendre quelques jours pour moi. A chaque fois que je rentrais en ville c'était pour repartir à l'autre bout du pays et même si je ne renonçais pas à devenir la plus grande mage de Fairy Tail, il y avait quelque chose qui me manquais mais je devais combler ce vide avec mes propres capacités. Il y a bien longtemps maintenant que j'ai tournée la page sur le passé, j'ai décidée de prendre ma vie en main. Depuis quelques temps maintenant j'étais habituée à leurs disparations, j'étais habituée à ne pas avoir de nouvelles, à ne pas savoir ce qu'ils faisaient mais je ne pouvais pas m'attendre à vivre une vie de mage longue et paisible, cela faisait partie de nos activités même si je me sentais mise à l'écart. Ils étaient tous occupés, ils avaient tous quelque chose à faire et moi...Je ne faisais que des aller-retour dans le néant. Peut-être que je ne fais que me plaindre, peut-être que je ne fais que me répéter mais j'espérais un peu plus...J'espérais pouvoir rendre service à quelqu'un au lieu de traîner dans la boue, débusquer des taupes sauvages et autres travaux.

Une fois rentrée de ma dernière mission, je m'accordais une pause en ville car j'avais besoin de faire les boutiques : une nouvelle paire de bottes par exemple ou encore de nouveaux vêtements les miens étant..démodés. D'habitude je ne m'attache pas vraiment à ce genre de chose, je suis une fille simple même si j'ai grandis dans la bourgeoisie et les jolies choses et j'aime les jolies choses, je ne dis pas le contraire mais je sais également profiter de ce que la vie offre. Je n'ai pas besoin d'argent ou de bijoux pour me faire aimer...J'ai découvert que j'ai une famille et des amis qui m'aime. J'ai découvert que même si je n'étais pas une grande mage, je pouvais toujours faire quelque chose et je pouvais toujours m'en sortir. Je ne peux peut-être pas prétendre à être la meilleure mais plus d'une fois je me suis sortie de situations délicates et ce par mes propres moyens ce qui me rend assez fier de moi à vrai dire.

Je n'ai plus besoin de l'attendre....

Je n'ai plus besoin d'espérer un signe de sa part. Je n'ai plus besoin de pleurer après son absence. Je n'ai plus besoin de pleurer sur moi-même. J'ai changée. Je ne suis plus cette fille pleurnicheuse et peureuse, j'ai appris à surmonter tout ça et à prendre sur moi-même. Je devais prendre sur moi-même. J'en avais plus qu'assez d’inquiéter les gens autour de moi, de leur causer du soucis et des problèmes. Je ne pouvais tout simplement plus leur demander de prendre soin de moi à ma place.

Six années étaient passées et je n'ai peut-être pas eu l'occasion de changer physiquement mais l'accumulation de tous les événements passés et les diverses rencontres que j'avais fais m'avais changée, je ne pouvais nier le contraire. J'étais devenue plus sûre de moi, plus confiante en mes capacités et en mes esprits et j'avais surtout appris à me sortir des pièges grâce à de vieux tours et j'étais d'ailleurs devenue une experte en vieux tours. Vous pouvez me croire ou non mais je ne suis plus cette Lucy là.

Je suis Lucy Heartfilia de Fairy Tail. Pas seulement Lucy de Fairy Tail ou juste Lucy Heartfilia la riche héritière non...enfin même si je ne suis plus héritière maintenant. J'étais une combinaison de ces deux personnes. J'avais appris à concilier mon passé et mon futur. Mes origines et mon avenir avec la guilde. Peut-être était-ce pour cela que j'avais changée.

Je pensais à toutes ces choses en avançant petit à petit dans la ville, en saluant les marchands, en souriant aux enfants et en me disant que finalement...C'était mieux ainsi.

Soudain, mon ventre se mit à grogner tel un monstre et je fus plus qu'heureuse que personne aux alentours ne fis attention à ça. Je rougis instinctivement avant de me retrouver nez à nez avec le marchand de barbapapa. Pourquoi pas...Ce n'est qu'en attendant le repas et puis ça fait longtemps que je n'ai pas manger quelque chose comme ça.

Je m'approchais du chariot, faisant la queue entre deux ou trois personnes avant d'être servit puis je finis par le remarquer. Pourquoi lui ? Pourquoi est-ce que je ne vis que lui ? Il faut dire qu'un individu se tenant face à vous avec des cheveux rouges, ce n'est pas tous les jours qu'on en voit et en l'espace de quelques secondes, juste en voyant la couleur de ses cheveux, je le pris pour Elsa.

Je ne fus pas déçue de ne pas la voir, là à cet instant non..Je fus simplement heureuse de me rendre compte que j'arrivais encore à penser à mes amis même si cela faisait longtemps que je ne les avaient pas vu. Bien longtemps...

Je m'approchais alors curieuse de voir une telle personne ici. Il ne devait pas être de la ville car son visage ne me disais rien, même si j'étais loin de connaître tous les habitants de Magnoria.

« - Salut ! Est-ce que je peux t'aider ? Fis-je en m'approchant en tenant mon bâtonnet sur lequel trônait mon nuage rose sucré. »

Peut-être qu'il était tout simplement perdu, peut-être attendait-il quelqu'un...Allez savoir.

Peut-être que je pouvais tout simplement l'aider.

 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyDim 12 Oct - 14:56

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

Indépendant Légal

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Code couleur :
Alouarn : #ff9900
Linus : #ff3300
Homère : #ff33ff

Astrid : #000099
Asgeird : #663300
Béralde : #ff6600

Le Prêtre : #006600
Le Jury : #ff6699

***

C’est alors que je la vis. Qui aurait pu ne pas la reconnaître ? C’était princesse Lucy. Elle n’avait pas prit une ride durant ses six années de disparition. A dire vrai, je ne savais pas ce qui c’était passé durant tout ce temps, et je ne tenais pas à en apprendre d’avantage. Non, non, non, là n’était pas le plus important, tout le monde devait en avoir conscience. Oh non, ne me regardais pas comme ça. Bien entendu que je ne l’avais jamais rencontré, mais les rumeurs de ces extraordinaires exploits parcouraient les terres de Fiore en long, en large, et même en travers. Pour un comédien ambulant comme moi, ne pas tenir compte de ces potins aurait été un bel affront à ma profession. Bien entendu que, comme toute histoire, il fallait savoir mettre d’un côté le vrai, et d’un autre le faux. Je devais admettre, à mon grand regret, que je devais certainement l’avoir idéalisé durant toute ma vie. Et maintenant que je l’avais devant moi, aurais-je donc le courage de m’approcher d’elle et de lui demander un autographe ?

Je la surveillais du coin de l’œil, est-ce qu’elle était vraiment comme tous ces moutons qui passaient devant moi sans me voir ? Je la vis s’avancer vers le stand du commerçant. Comment ? Elle connaissait le marchand de nuages roses ? Une des cordes de mon luth rendit l’âme. Je me mis à ronchonner dans ma barbe sous les regards amusés de mes camarades. Astrid me lança joyeusement : « Tu sais, Alou’, tu auras beau maugréer tout ce que tu peux, tu es bien incapable de t’attarder sur ces vieux sentiments aigris par le temps et les gens. Et puis, tu es bien trop gentil pour qu’on te prenne au sérieux quand quelque chose te fais bougonner ! » Je lui tirais la langue et me tournais de telle façon à lui tourner le dos.

Je revins quelques secondes plus tard à ma position initiale, sous l’hilarité générale. Je leur lançais naïvement : « Bah quoi ? Dans l’autre sens je ne peux pas observer princesse Lucy ! » Je restais sans voix lorsque je vis que cela avait produit l’étonnement générale parmi ma troupe d’amis.

Astrid s’approcha de moi et me demanda : « Qui est princesse Lucy, Alou’ ? »

Je la regardais d’un air scandalisé avant de répondre : « Oh, après tout, si tu ne la connais pas, ce n’est pas grave. Je n’aurais pas à la partager avec toi comme ça ! » Elle exprima le désir que je la lui présente. Ce à quoi j’opposa une vive résistance : « Pour quoi faire ? De toute façon, on a d’autres choses plus importantes à faire pour le moment. » Un peu déçu, je continuais : « Elle sera bientôt partie… Un bâton de nuage rose, et hop, elle s’envolera vers de nouvelles aventures, sans même avoir regarder dans notre direction. Tu crois qu’un jour les grands feront attention aux petits ? » Et je repartis dans mes pensées tout en réparant mon instrument de musique. Astrid, après avoir regarder la foule pour tenter de voir de qui je parlais, me laissa tranquille, après déposer un petit baiser sur mon front.

Un salut. Une question. Je ne connaissais pas cette voix, et je ne pus retenir un hoquet de surprise lorsque je pris conscience que c’est à moi qu’on s’adressait. Je devins aussi rouge que ma chevelure lorsque mes yeux se posèrent sur princesse Lucy qui se tenait devant moi, son bâton de nuage rose à la main. Ne sachant pas vraiment où me mettre, je restais, bouche bée : je n’avais pas été très gentil d’avoir pensé que jamais elle ne viendrait, mais qui pouvait s’attendre à ce que quelqu’un d’aussi célèbre et puissant vienne discuter avec quelqu’un comme moi, avec une profession qui, disons-le, n’était pas vraiment dans le cœur de la population, hormis pour les représentations. Ajouté à ceci la piètre opinion que j’avais de moi-même, et vous trouverez un cocktail des plus fades. Enfin, c’est ce que je pensais…

Je voulus répondre quelque chose, mais ma voix resta bloquée quelque part entre ma gorge et ma bouche. Je bégayais des sons presque inaudibles pour mes comparses : si on les assemblait les uns avec les autres, les mots qu’ils formaient n’avaient ni queue ni tête. Astrid vint à ma rescousse alors qu’Asgeird, Linus et Homère ressortaient, en compagnie de l’ecclésiaste et discutaient sur le perron. Elle s’adressa en ces termes à princesse Lucy : « Veuillez excuser mon compagnon, il est très maladroit quand il s’agit de répondre à des interlocuteurs étrangers à son petit monde… Surtout si le protagoniste qui lui fait face est une femme. » Je me levais et vins me cacher derrière mon amie. Astrid me lança en rigolant : « Tu sais, personne ne va te manger tout cru ! »

Je vins lui murmurer à l’oreille : « Mais, Astrid, c’est princesse Lucy ! Je ne sais pas comment il faut parler à une princesse, moi ! »

La comédienne remarqua alors le symbole de la guilde de Fairy Tail sur la main de Lucy. Elle fit rapidement toutes les connexions avec toutes les informations qu’elle avait en sa possession. Elle sourit puis demanda : « Excusez-moi, pouvez-vous m’accorder quelques instants s’il vous plait ? » Voyant que j’étais complètement parti dans mon petit monde, à débattre sur le pour et le contre de la situation avec une des mes hallucinations visuelles dont j’avais le secret : « Dites, je sais que ma demande va vous paraître étrange, voire complètement folle. Il se trouve que mon ami ici présent est un grand fan de votre guilde. Je ne vous raconterais pas tout en détails, ça serait beaucoup trop long à expliquer, et sans doute trop intime pour une première rencontre. Il s’avère néanmoins qu’il est persuadé que vous êtes une princesse. Je vous en pries, ne tentez pas de le dissuader du contraire, il a eu tout le temps de réfléchir à ce genre de problèmes durant toutes ces années. »

La voix de Linus la coupa dans son élan de donner des explications. Il salua d’un signe de la tête la mage, avant de lancer : « Alou’, mon grand, qu’est ce que tu fais ? »

J’avais entrepris de planter des petits morceaux de bois dans la neige. Je les avais séparé en deux groupes, et commentais les résultats, demandant parfois conseil à quelqu’un que personne ne voyait à part moi : « Et c’est le oui qui est en train de remporter la partie. Quel revirement de situation, alors qu’il se trouvait très loin derrière le non il y a seulement quelques minutes de cela. La course contre la montre va être serré aujourd’hui ! Oh oui, quel magnifique divertissement ! » Linus dut entrer en contact physique direct avec moi pour que je puisse reprendre pied dans la réalité. Il me reposa sa question, et je lui répondis, très sûr de moi : « Bah c’est le combat du siècle entre le oui et le non : on est en train de répondre à la question existentielle ! »

Alors que je continuais tranquillement ma petite vie, Astrid s’excusa auprès de Lucy : « Désolé, ce n’est pas tout le temps comme ça, c’est juste que… » Ne sachant pas trop ce qu’elle avait le droit de dire ou pas, elle s’éclipsa quelques secondes et vint demander à Linus : « Qu’est ce qu’Alou’ est en train de faire ? »

Linus, le regard sombre, lança à voix basse : « Une crise de schizophrénie. On va dire que ce n’était pas vraiment le bon moment, surtout à côté d’une cathédrale. Espérons que ça passe inaperçu et qu’il se calme avant que l’ecclésiaste que nous avons rencontré crie à l’hérésie et à la possession. Et je ne sais pas ce qui a pu la déclencher. A moins que... » Il jeta un coup d'oeil en direction de Lucy.

Toutefois, les cieux ne l’entendais pas ainsi. Ce qui allait suivre était-il le fruit d’une douce clémence divine ou celui du malin ? Personne ne saurait le dire : l’humanité a cette extraordinaire capacité de vouloir tout expliquer, s’envolant parfois dans les théories les plus folles, clamant avec véhémence une vérité qui tentait à devenir universelle. Et ceux qui n’étaient pas d’accord ? Alors qu’Asgeird s’approchait avec l’homme de Dieu pour nous le présenter, Linus proposa : « Alou’, on va faire un tour ? »

Je répondis naïvement : « Et bah non, Alou’ n’a pas envie ! » Et je lançais, dans un grand éclat de rire, une boule de neige sur Linus : « Alou’ préfère rester ici discuter avec princesse Lucy ! » Je formais plusieurs munitions rondes à l’aide du tapis blanc des rues : « Non, non, non ! Il est temps de s’amuser ! » La suivante atterrit sur le prêtre. Un silence de mort s’ensuivit avant que, dans un grand sourire, l’homme réplique à mon attaque en me renvoyant la balle. Bientôt des enfants vinrent nous rejoindre et la place de la cathédrale se transforma bientôt en champ de rires et de boule de neige. On décida alors de former des équipes pour faire un concours de construction avec, pour principal matériau, la neige. Je me précipitais vers la mage : « Dites, dites, dites, princesse Lucy, vous vous mettez dans mon équipe ? » Je me plantais devant elle, et tout à fait sérieusement, je continuais, comme si je devais justifier chacun de mes gestes : « J’ai été très sage aujourd’hui ! » Le jury serait composé des plus éminents commerçants de la ville, et, alors que les groupes étaient en train de se former, le jury se réunit sur le parvis de la Cathédrale pour décider du thème et des récompenses attribuées à chaque groupe participant.
 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyMar 14 Oct - 9:16

Lucy Heartfilia
Lucy Heartfilia

Fairy Tail

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Défi..
Rp Libre ~

♣ Il fallait croire que ma vie n'était qu'une folle aventure. En faite je ne pensais pas que les choses tourneraient de cette manière et pourtant ce fut le cas. Tandis que je pensais pouvoir aider quelqu'un, je me suis retrouvée à parler à plusieurs autres personnes et à être comparer à une Princesse. Il est vrai que ce titre me plairais bien et que je n'aurais aucun soucis de loyer si j'en étais vraiment une mais en fin de compte...Être une princesse serait bien ennuyeux.

J'aime ma vie. J'aime ce qu'elle est et ce qu'elle devient. J'aime vivre des imprévus comme celui d'aujourd'hui et j'aime faire de nouvelles rencontres et tandis que je pensais à tout ça, une bataille de boule de neige s'installa juste devant la Cathédrale. Amusant non ? Cela fait bien quelques années maintenant que je n'ai pas participer à ce genre de jeu et je dois avouée que ça me manquer.

« - Moi dans ton équipe ? Eh bien pourquoi pas après tout ! Je ne te garantis pas la victoire en revanche , fis-je en rigolant. »

Cet homme aux cheveux rouges avait quelque chose dans ses yeux qui...je ne sais pas, qui me rappelais mon enfance. Un brin d'innocence et de naïveté et puis son comportement d'enfant m'amusa beaucoup. Je déposais alors mes sacs devant un marchand avant de retrousser mes manches et de participer à ce qui allait être une véritable catastrophe.

Je ne savais pas du tout tirer dans le mile et j'étais loin d'avoir la force d'envoyer une boule de neige sur mon adversaire du jour.

« - Montrons leur de quoi on est capable et j'offre ma tournée de barbapapa aux gagnants ! »

Autant s'amuser. Je ne connaissais pas ces gens mais ils étaient chaleureux et amicales même si eux devaient se faire une grande idée de qui j'étais...Je les aimaient bien et puis ce gars avec ses cheveux rouges m'amusais beaucoup. Il y avait quelque chose chez lui de frais. Cela peut paraître bizarre mais après tout ce que j'avais traversée ces derniers temps, il était comme le petit clin d’œil du destin qui me faisais croire à quelque chose d'encore possible pour ce monde.

Accroche toi Lucy. La vie est faite de haut et de bas.

Je construis un petit mur avec la neige pour me cacher derrière en boule tandis que j'évitais de peu une boule de neige, me frôlant les cuisses tandis que j'étais en jupe. Oui à la base j'étais venue en ville pour m'acheter des vêtements plus chaud mais bon...Tant pis, il faut croire que je suis embarquer dans quelque chose d'autres.

Cette petite compétition sera jugé à ce que j'ai pu entendre et les commerçants allaient être les juges de ce défi que je ne perdrais pas...quoi qu'il m'en coûtais..J'allais surtout finir ruiner sinon.

Mais bon, l'heure n'est pas aux bavardages, l'heure est à la victoire !

 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyLun 29 Déc - 17:26

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

Indépendant Légal

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Un grand sourire vint illuminer mon visage lorsque la jeune femme accepta sans hésiter mon invitation : comme quoi, les grands n’étaient pas tous mauvais. Je devais avouer que ma réticence à jouer avec des riches venait plus du fait qu’ils jugeaient les petits que de leurs âmes véritables. Il est vrai que beaucoup prenait des airs hautains, comme si la fortune qu’ils n’hésitaient pas, à mon grand désarroi, à montrer au monde sous bien des formes, était la meilleure chose qu’ils leur soient arrivés. C’était répugnant. Ils aimaient venir parader dans des lieux publics, ils appréciaient qu’on s’incline devant cette illusoire splendeur, ils espéraient tellement fort en leurs ressources que, bien souvent, ils perdaient leurs âmes.

Et puis, il y a ceux comme princesse Lucy : parfois, je me demandais si elle aurait été aussi attentionnée si elle n’avait pas quitté sa famille ? Après tout, elle vivait entre deux mondes, entre l’illusion et la réalité de la vie. Est-ce qu’elle regrettait d’avoir quitté toute cette opulence pour une vie de danger, et très certainement de douleur. Elle devait en avoir vu des choses, des belles comme des mauvaises. Je la suivis du regard alors qu’elle déposait ses sacs devant un marchand. C’était un gros homme qui battait des mains pour applaudir cet heureux spectacle. Il affichait un sourire un tantinet naïf, alors que ses yeux restaient à l’affut. C’était l’un de ces grands négociants dont la famille avait fait fortune dans l’importation. Par la suite, il avait développé sa propre marque de tissus : ces derniers se vendaient à des prix exorbitants. L’achat d’une seule de ses pièces couterait certainement une année de labeur pour nous autres, comédiens ambulants.

Elle retroussa ses manches, comme pour se préparer à la rude bataille que nous étions en train de nous livrer sur la place de la cathédrale. Le fait qu’elle offre une récompense aux gagnants me fit sourire et me donna cette envie de vouloir faire tout mon possible pour conquérir les positions ennemies. Néanmoins, le plus dur sera de gagner le concours que préparer les gracieux personnages qui surplombaient ce champ de bataille depuis le parvis de la cathédrale. Je les regardais d’un œil plus ou moins admiratif et, après moult débats avec moi-même, je finis par penser que je préférais ma vie de galère à celle déjà toute tracée de ceux que j’observais. Perdu dans mes pensées, je n’avais point vu que ma camarade s’était déjà construit un rempart de neige pour se protéger des assauts de l’adversaire.

Je me précipitais vers la mage, et, alors qu’un groupe commençait à libérer leur fureur sur notre position, Asgeïrd, Béralde et Linus vinrent à notre rescousse. Bientôt, le petit rempart de départ devint une muraille. Homère et ses enfants préparèrent de nombreuses munitions pour pouvoir riposter quand le moment sera venu. Astrid vint se positionner vers ce que nous pourrions considérer comme une tourelle de surveillance. Nous remarquâmes rapidement que plusieurs groupes avaient signé un traité et qu’ils comptaient nous attaquer en même temps. Nous dûmes trouver rapidement des alliés si nous ne voulions pas mourir sous les puissants jets de nos adversaires.

Deux clans se joignirent au notre. Alors qu’Asgeïrd, Béralde et les chefs des deux autres troupes discutaient stratégies, nous nous occupâmes de fermer les remparts pour que nous soyons protégés de toutes parts. Je vins consolider une partie qui me semblait un peu fragile et, une fois que je fus satisfait de mon œuvre, je regardais mes camarades à l’œuvre. Je me précipitais vers Astrid lorsque je vis qu’elle s’était mise en tête de s’attaquer à une réparation avec de gros blocs de neige :

« Tu devrais faire attention ! Est-ce que tu as demandé au bébé s’il était d’accord que tu te ménages ainsi ? »

Elle me regarda avec de grands yeux avant d’éclater de rire. Un peu vexé qu’elle puisse le prendre ainsi, je me mis à ronchonner dans mon coin. Elle vint s’asseoir à côté de moi et me prit dans ses bras. Je lui tournais le dos, pour lui montrer ma frustration. Elle me demanda alors :

« Ne crois-tu pas que le bébé aimerait aussi s’amuser avec nous ? »

Je me grattais la tête avant de lancer :

« Non mais, ce n’est pas possible que le bébé vienne s’amuser avec nous maintenant. Et puis, je ne suis pas bête, hein ! Le bébé, il ne va pas sortir tout de suite de ton ventre ! »

Je lui lançais, d’un air inquiet :

« Hein qu’il ne va pas sortir tout de suite de ton ventre ? »

Elle vint doucement me caresser le visage. Je lui fis un petit sourire. Nous n’eûmes pas le temps de finir notre conversation que le premier assaut fut lancé. Les murs tinrent bons. J’étais assez content de notre forteresse. Les murs étaient assez grands pour que nous puissions tenir debout sans nous faire toucher, mais assez bas pour que nous puissions viser correctement nos adversaires. Alors que le premier round touchait à sa fin, une partie du mur nord s’écroula. Je me précipitais avec deux camarades pour le réparer, alors que les guerriers nous protégeaient du mieux qu’ils purent. Lorsque les jurys sonnèrent la fin de la première partie, notre muraille avait repris forme. Je cherchais du regard princesse Lucy et lui fis un grand signe de la main avant de la rejoindre. Je m’assis à côté d’elle : j’avais les doigts gelés et mes vêtements étaient trempés.

Il fallait que je me réchauffe rapidement. La journée n’étant pas encore finie, je me devais d’être présentable pour les animations de rues. Alors que les « chefs » de groupes s’étaient réunis à nouveau pour réfléchir à une nouvelle stratégie, je lançais :

« Vous savez, ce n’est pas bien grave si on ne gagne pas ! La revanche ne sera que meilleure à prendre l’année prochaine ! Le plus important, en somme, c’est que, lorsque vous repenserez à cette journée, vous puissiez vous dire que vous vous êtes bien amusés. »

Je me grattais la tête, avant de reprendre :

« Et, puis tant que vous y êtes, profitez de vos heures de liberté pour faire de belles rencontres. Après tout, cette journée est faite pour ça, non ? On a toujours besoin de nos amis, des petits comme des grands. Oh, je ne doute pas que vous en ayez plein dans votre guilde, des illustres personnages que vous considérez très certainement aujourd’hui comme une seconde famille. Dites, princesse Lucy, je sais que vous êtes très occupée à sauver notre royaume, à faire de multiples quêtes pour aider les gens, et vous avez sans doute mille raisons de ne pas vous arrêter… Après tout, votre vie de mage doit vous prendre beaucoup de temps. »

Je me levais et frottais mes vêtements, comme pour enlever de la poussière qui n’existait pas. Je continuais :

« Ne perdez pas de vu que vous avez aussi des amis parmi les tous petits. »

Je lui fis un clin d’œil et courus rejoindre le cercle qui s’était formé autour des trois chefs. Asgeïrd était en train de parler :

« Nous n’aurons jamais assez de munitions pour tenir jusqu’à la fin du second round. Nous devons, de ce fait, envoyé un petit groupe en dehors de l’enceinte protectrice de notre château. Leur mission sera de ramener le plus de neige possible dans les bacs que voici. »

Il pointa du doigt les objets en question.

« Je ne vous cache pas que ceci est une mission suicidaire et qu’il est fort possible que vous mouriez de la main de l’ennemi pendant l’opération. Néanmoins, si cette dernière se révèle être un succès, nous pourrons repousser encore et encore nos adversaires. Qui se propose ? »

Astrid fut la première à se proposer. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas trop pourquoi elle se portait volontaire. Je m’interposais :

« Moi aussi je veux faire l’intervention suicidaire. Mais je prends la place d’Astrid ! »

Elle me jeta un regard noir. Je lui répondis :

« Ne me regarde pas comme ça. »

Elle croisa les bras et me lança :

« Et pourquoi cela ? Je suis une grande fille, je peux décider pour moi toute seule ! »

Je me plantais devant elle, et croisais les bras à mon tour :

« Tu ne peux pas décider pour toi toute seule. Il faut aussi que tu décides pour le bébé. Et je doute qu’il soit très content s’il se retrouve à être ballonné dans tous les sens ! Je suis contre que tu y ailles ! »

Je me grattais la tête avant de conclure :

« Et puis, la neige, c’est rigolo, mais ça peut être dangereux. Et là, ce n’est pas un jeu. »

Elle fut assez surprise que je m’inquiète autant pour elle, mais surtout pour le bébé. Elle se désista donc, laissant sa place aux autres. Elle vint me chuchoter à l’oreille sous le regard amusé de Linus :

« On en reparlera à la maison, mon grand. Tu es mignon tout plein à t’inquiéter comme ça ! »

Elle vint me déposer un petit baiser sur la joue avant de rejoindre un groupe de femmes qui se tenait non loin de là. Alors que je m’essuyais la joue, Asgeïrd demanda :

« Qui d’autre se propose ? Nous avons encore besoin de un ou deux volontaires qui partiront avec Alouarn et Linus. »

Le médecin était venu se placer à mes côtés, et il m’adressa un joyeux petit sourire.
 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyMar 30 Déc - 7:37

Lucy Heartfilia
Lucy Heartfilia

Fairy Tail

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Je suis celle que je suis
Rp Libre ~

♣ Ces mots résonnèrent encore dans mon esprit tandis que les attaques fusaient de part et d'autres. Cela me fis chaud au cœur mais il n'y avait pas que ça. J'étais gênée. Avais-je pour habitude d'oublier mes amis ? Etais-je vue comme une personne oubliant pourquoi et comment elle réussissait à être encore ici ? Était-ce cela les rumeurs qui couraient à mon sujet en ce moment ?

Je ne pouvais que lui sourire, je n'avais que cela à lui offrir comme réponse même si au fond, je fus quelque peu vexée. Je sais qui sont mes amis. Je sais qui je suis. Je sais à quelle famille j'appartiens. Pouvait-il se permettre de me juger sur des rumeurs alors que cela faisait à peine dix secondes que l'on se connaissait ? Oui, j'étais vexée.

Je lançais une boule de neige avant de me replier et de lui répondre.

« - Des amis chez les tous petits ? Je ne pense pas avoir des amis chez les tous petits car pour moi il n'y a pas besoin de ranger l'amour que j'ai pour certaines personnes dans un quelconque ordre. Je ne sais pas qui vous a parlez de moi mais vous faites fausse route. Je porte tous mes amis dans mon cœur, je sais que je leur dois la vie...à ceux de la guilde ou à ceux rencontrés sur le chemin de la vie. Il est vrai que le travail de mage est prenant mais pas seulement pour les mages de guilde..Pour tout le monde usant de la magie. Tant que la magie existera et qu'elle sera utiliser à de mauvaises fins, la vie sera dangereuse. Je suis peut-être de Fairy Tail mais nous ne sommes pas non plus des héros ni des dieux. Nous sommes des êtres humains et ce qui compte pour nous c'est de vivre notre vie entourés des gens que nous aimons. Je n'ai pas des amis chez les tout petits car j'aime tout ceux que j'ai croisée...Personne n'est petit. Personne n'est grand si je vais dans votre sens. Comprenez vous ? »

J'enlevais mon gant, mettant ma main sur sa poitrine au niveau de son cœur.

« - Vous le sentez non ? Ce sentiment qui nous pousse les uns vers les autres. Ce sentiment qui nous lie les uns aux autres. Ce sentiment qui nous donne des ailes et qui pimente notre vie à chaque nouvelles aventures. Vous voyez ça...C'est l'amour. C'est ce qui nous rends forts. C'est ce qui fait que nous sommes humains. Je pense que du moment que nous ressentons tous l'amour au fond de nous, nous pouvons tous faire quelque chose de grand et de bon. Ensemble. »

Puis très vite, le retour au jeu nous ramena dans la réalité de la chose. Un plan fut d'usage et il a été décider qu'une mission suicide serait de rigueur. Des volontaires ? Certainement qu'il y en avait. N'importe qui se jetterait sous une pluie de boule de neige venant d'en face.

Alouarn se porta volontaire, je suivie le mouvement car je trouvais ça amusant d'aller au devant du danger. Je ne risquais rien mise à part de me prendre une boule de neige dans la figure.

On prit les bacs avec nous et au top, on partit, se jetant presque par terre pour glisser et aller au beau milieu du champ de bataille.

« - Vous pensez que je serais capable d'oublier une journée comme celle-là ? Je pense que vous êtes à des années lumières de savoir qui je suis. Je n'oublie pas les gens, les visages et les souvenirs...Aussi bons ou mauvais soient-ils. Cela fait de moi la personne que je suis. Je suis Lucy Heartfilia de Fairy Tail ! »

Oui, je n'ai pas honte d'être qui je suis et de devenir celle que je serais dans un avenir proche car tant que mes amis seront avec moi, je sais que ma vie sera pleine d'aventures, de mésaventures et de rencontres. Tant que j'avancerais dans cette optique, je sais que je pourrais m'en créer...Des souvenirs.

Je raconterais sûrement cette journée à maman ce soir, elle sera sûrement ravie de savoir ce qui m'est arrivé et qui j'ai rencontrée.

Je n'oublie pas les gens non...Je les graves à l'encre de sang dans mon cœur et dans mon corps car c'est comme ça que j'ai toujours fais.

C'est alors que je vis la pluie de boule de neige volante arrivant à toute vitesse dans notre direction.

« - Ahahaha ! On dirait que l'on a été repéré par l'ennemi ! Attention !! criais-je en rigolant et en me protégeant avec le bac »

Oui, je ne vous oublierez pas. Qui que vous soyez. Je ne vous oublierez jamais.

 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptySam 14 Fév - 11:54

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

Indépendant Légal

Click

Code couleur :
Alouarn : #ff9900
Linus : #ff3300
Enfants : #000099

Je ne voulais pas la vexer. Il semblerait néanmoins que mes mots la blessèrent d’une quelconque manière. Je ne savais plus où me mettre, écoutant en silence les dires de la jeune femme. Elle vint poser ma main sur ma poitrine, là où mon cœur battait la cadence. Il est vrai que je m’étais beaucoup avancé dans mon discours, laissant planer un certain malaise sur notre duo, malaise qui s’envola bien vite lorsque le jeu nous rappela à l’ordre.

Que pouvais-je répondre à ce discours ?

Il fallait voir les évènements telle que la vie nous les présentait réellement. Princesse Lucy avait un caractère bien trempé. Elle savait ce qu’elle voulait et, à en juger par son discours, elle connaissait presque par cœur le chemin qu’elle tenait donner à sa ligne de vie. Nous partîmes avec les bacs, laissant derrière nous notre base.

Nous fûmes rapidement repérés par nos adversaires. Une pluie de boule de neige s’abattit sur notre petit groupe. L’une d’elle se glissa dans mon cou, laissant avec plaisir une marque glacée dans mon dos lorsqu’elle le descendit avec une avidité dévorante. Je me tortillais dans tous les sens, poussant un petit cri de surprise lorsqu’elle atteignit mon pantalon.

Le rire de princesse Lucy me ramena quelque peu à la réalité, alors que Linus, après avoir soulevé mon haut, m’aidait à enlever les vestiges de la boule de neige. Elle avait en partie fondu au contact de ma peau. Nous fûmes bientôt entourés d’une ribambelle d’enfants. Ils avaient décidé de faire une équipe sans adultes, préférant de loin la loi de Peter Pan à celle de notre dure réalité.

Ils décidèrent que si nous ne voulions pas mourir sous leurs assauts endiablés, il fallait que nous nous constituions prisonniers immédiatement. Cette mission suicide s’annonçait mal. Dans un éclat de rire, je levais les mains au ciel, invitant mes camarades à faire de même. Les enfants étaient malins. Nous allions devoir faire preuve d’ingéniosité si nous voulions contrer leurs diaboliques plans.

Linus se plaça derrière moi alors que nous avancions en silence. Ils s’étaient aménagés des passages secrets à l’aide de la neige, évitant ainsi les points forts des adversaires. Nous fûmes menés dans un château de glace où un adolescent d’une quinzaine d’années était assis sur ce qui pouvait être nommé un trône.

Il prit la parole sur un ton qui se voulait autoritaire :

« Evitons tout bavardage inutile. Je n’ai pas besoin de vous rappeler que vous êtes maintenant, et jusqu’à ce que bon nous semble, nos prisonniers. »

Il s’arrêta quelques secondes, et se gratta le nez. Je fis la grimace lorsqu’il se mit à se curer cette pro-imminence qu’était son nez.

« Qu’on les jette au cachot le temps que la foule de mes conseillers se rassemblent pour leur jugement. »

Nous fûmes donc, sans ménagement, jetés au cachot. Nous fûmes mis sous bonne garde pour éviter toute tentative de fuite. Je me mis à saigner du nez. Linus tenta bien d’arrêter l’hémorragie avant qu’elle n’atteigne mes vêtements, mais se fut peine perdue. Je profitais de ce moment d’intimité pour m’excuser auprès de princesse Lucy :

« Je vous demande pardon si je vous ai vexé tantôt, ce n’était pas mon intention. Il est vrai que je me suis beaucoup avancé. Je n’ai fait que répéter les bêtises de mes congénères : cela ne se reproduira, j’espère, plus. Je ferais tout pour que mes propres peurs et remarques sur les grands et les petits de ce monde ne viennent pas, ou du moins plus, altérer mon jugement. Acceptez-vous mes excuses ? »

Comme nous ne bougions plus, je commençais à avoir froid, et je me mis bientôt à grelotter. Linus jugea bon que le jeu s’arrête ici pour moi mais nos geôliers ne semblaient pas du tout disposer à nous laisser partir ainsi. Lorsque mon grand frère demanda à ce qu’on nous libère pour que nous quittions la partie, voilà ce qu’on lui rétorqua :

« Cette tactique est aussi vieille que la race humaine, alors ne gaspillez pas votre salive pour si peu. Vous en aurez besoin pour vous défendre tout à l’heure devant le conseil. »

Constatant que nos adversaires n’accorderaient aucune dérogation pour leurs ennemis, Linus vint s’asseoir à côté de moi, tentant tant bien que mal de me réchauffer. Il commença par frotter mon dos, puis mes bras. J’étais fatigué et mes récentes blessures me faisaient souffrir, mais je gardais le sourire. Je n’avais pas dit mon dernier mot et je voulais leur montrer de quel bois je me chauffais par ce rude hiver.

« Avez-vous une idée pour sortir sain et sauf de ce guet-apens ? »

Je reniflais puis, avant que le médecin ne réagisse, je me mouchais dans ma manche, et repris comme si rien ne s’était passé :

« On pourrait peut-être tenter de battre le conseil à son propre jeu, mais je ne suis pas sûr que ce plan fonctionne à merveilles. A moins que nous ayons quelque chose de grandiose sous la main pour les épater, je ne vois pas comment on pourrait s’en sortir. Qu’est ce que vous en pensez, princesse Lucy ? »
 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyDim 15 Fév - 9:21

Lucy Heartfilia
Lucy Heartfilia

Fairy Tail

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Transition
Rp Libre ~

♣ Finalement, l'ennemi nous attrapa et l'on fut conduit en prison comme de vulgaires prisonniers et entre temps, Alouarn me présenta ses excuses. Quelque part, moi aussi je devrais lui en présenter, ayant certainement était un peu dur avec lui.

Tandis que l'on fut amener vers notre résidence secondaire et alors que j'essayais tant bien que mal de retenir mon rire pour paraître sérieuse devant les enfants qui eux, ne cachaient en rien leur fierté d'avoir réussit à abattre l'ennemi adulte, je me retourne vers mon compagnon d'infortune.

"- Vous n'avez pas besoin de vous excusez...Je suis également en tort. Désolée, disons qu'en ce moment ce n'est pas vraiment facile...Sincèrement désolée."

En quoi avais-je le droit de me plaindre? Allais-je me cacher derrière des excuses à chaque fois que je faisais un pas de travers? A chaque fois allais-je tout leur mettre sur le dos? A eux et à leurs absences? Peut-être que ce n'était qu'un moyen de fuir la réalité. Fuir le fait qu'ils ne sont pas là, qu'ils ne reviendront peut-être pas de si tôt et que l'on reste sans nouvelles.

Allaient-ils bien? Que faisaient-ils? Parfois, je m'étonnais de n'avoir rien entendu sur Natsu...Destructeur comme il est...Parfois je m'étonne à imaginer le pire mais était-ce possible? Il arrivait toujours à s'en sortir et puis pourquoi s'inquiéter? Il a Happy.

Je devrais voir le bon côté des choses. Ils continuent leurs vies et je continue la mienne.

Ma vie se résumant à être faite prisonnière d'une troupe d'enfant alors qu'Alouarn semblait en difficulté. Le pauvre, à croire que le destin s'acharne contre lui. On pourrait sortir d'ici avec une telle facilité quand j'y pense mais avions nous le droit de le faire?

Puis la question se posa pour moi. Comme s'il venait de lire dans mes pensées. Je me retourne et rigole bien malgré moi.

"- Ahahaha, il est vrai que nous nous retrouvons dans une situation plus que difficile. On dirait bien que l'on va devoir trouver un plan pour nous sortir de là et les épater par la même occasion."

Je pouvais appeler Virgo qui viendrait nous creuser un tunnel. On pourrait sortir comme ça oui mais à quoi bon? Notre situation actuelle était tellement plus drôle et je dois avouée que cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas autant amusée en une seule journée.

Maintenant, il en allait de notre rôle de terrifiants adultes d'utiliser notre imagination pour sortir du piège de ce terrible ennemi. Si l'on avait 10 ans de moins, on aurait des idées pleins la tête certainement mais étrangement, plus on vieillit et moins on est inventif. On perd beaucoup de choses parfois..Mais on en gagne d'autres même si je doute que négocier avec eux et tenter de les raisonner soit une bonne chose.

Non..Il allait falloir se replier sur la solution du jeu et les épater avec tout ce dont nous étions actuellement capable de faire...Avant que nos doigts ne gèlent sur place.

 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyJeu 19 Fév - 8:31

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

Indépendant Légal

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Code couleur :
Alouarn : #ff9900
Linus : #ff3300

Joshua : #ff33ff
Le chef des enfants : #006600
Autre enfant : #ff6699

Nous allions devoir ruser. Ou prouver que nous étions de bonne foi en proposant à ces enfants quelque chose dont ils auraient vraiment envie, mais que nous seul pouvions leur offrir. Et je pensais avoir une idée. Néanmoins, ça allait se jouer à très peu : il allait falloir frapper juste dés le départ. Avant même que je puisse faire part de mon plan à mes compagnons, on vint nous chercher. Nous fûmes escortés jusqu’à ce qui devait être la place centrale, ou le haut lieu de commandement de nos adversaires. Plus pour longtemps, je l’espérais…

Le même adolescent d’une quinzaine d’années présidait l’assemblée. Il était entouré de six conseillers. Il semblait sûr de lui : chacun de ses gestes trahissait une émotion, souvent l’excitation. Il se sentait fort et puissant. Il prit la parole : elle était forte pour que tout le monde puisse l’entendre, mais aussi maitresse de chacun des sons qu’elle prononçait.

« Vous allez être jugés pour trahison. Je demande au conseil de trancher en leur défaveur. De ce fait, nous allons appeler le premier témoin à la barre. Les accusés assureront eux-mêmes leur défense. La séance peut débuter. »

C’était un jeune garçon, aux yeux bleus, et à la chevelure noire qui s’approcha. Il vint s’asseoir sur une butte de neige et attendit les premières questions du juge. Je souris : je connaissais le témoin et nous pourrions très bien en faire un atout pour notre défense.

« Joshua, connais-tu les accusés ? »

« Je connais Lucy de réputation. Quand aux deux autres, ils font partis d’une troupe de comédiens itinérants. »

A ces mots, beaucoup de flammes s’allumèrent dans le regard des enfants. Non pas des flammes de haine, mais des flammes de convoitise, de naïveté et d’enfantillages. Ils savaient tous que nous connaissions les histoires, les légendes et les contes d’hier, d’aujourd’hui, et de demain.

« Joshua, qu’as-tu à dire sur les accusés ? »

« Je ne peux rien dire sur la mage de Fairy Tail, hormis qu’elle est connue pour sa puissance et ses clés. Linus est médecin. C’est le mec aux cheveux blancs. Il est très courageux et n’hésite pas à venir en aide aux autres, surtout à ceux qui sont dans la nécessité. Quant à Alouarn, c’est un très bon comédien. Il est un peu à l’ouest, mais il a le cœur sur la main. »

« Joshua, n’as-tu pas des éléments à apporter à la cour qui puisse les faire plonger ? »

« Il se trouve que vous auriez pu capturer n’importe quel autre adulte, mais vous êtes tombés sur eux. Je ne dis pas que se sont des anges, ils ont leurs faiblesses, comme tout le monde dans le royaume de Fiore. Je ne peux pas porter un mauvais jugement sur des personnes qui me sont venus en aide lorsque j’étais dans le besoin. »

« Je vois. Joshua, que peuvent apporter les prisonniers à la cours ? »

Il jeta un regard vers nous. Il nous avait déjà bien défendu, c’était à nous d’intervenir.

« Si tu le permets, j’aimerais répondre moi-même à cette question ! »

« Que l’on fasse taire les accusés. La parole ne leur a pas été donnée ! »

Ils se firent menaçants, et je me tus. Une jeune fille, certainement plus proche de l’âge adulte que de celui des enfants qui l’entouraient, prit la parole :

« Joshua, réponds à la question qui t’a été posée, s’il te plait ! »

Elle n’était pas vraiment jolie. Son corps était disproportionné à certains endroits, et certaines de ses dents n’étaient pas droites. Néanmoins, elle pouvait aussi être un allié de poids dans cette aventure qui nous concernait.

« Ils connaissent beaucoup de choses, surtout des histoires. Je pense qu’il serait judicieux de les avoir comme alliés. »

« Joshua, nous te demandons pas ton avis sur de la stratégie. »

Le garçon ne se démonta par pour autant :

« Je suggère qu’ils en parlent eux-mêmes. »

« Ils n’ont pas encore la parole. A toi de les défendre du mieux que tu le peux puisque tu sembles avoir pris leur parti. »

Il déglutit difficilement :

« Je n’ai pas pris leur parti. Néanmoins, je peux m’avancer sur le fait que les deux hommes connaissent le pays imaginaire et qu’ils s’y sont rendus au moins une fois dans leur vie. »

Des cris d’ébahissement se firent alors entendre dans la foule qui s’était rassemblée. Le conseil nous regardait fixement. Pour sûr qu’ils allaient demander des précisions. C’est alors que la question tomba :

« Et la fille ? Que connaît-elle du pays imaginaire ? »
 MessageSujet: Re: A la conquête de la barbapapa (PV Lucy)   A la conquête de la barbapapa (PV Lucy) EmptyJeu 26 Fév - 7:16

Lucy Heartfilia
Lucy Heartfilia

Fairy Tail

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Peter Pan
Rp Libre ~

♣ La situation devenait autant amusante qu’embarrassante pour nous mais d'un certain côté je profitais du côté naïf du moment. C'était simple, c'était drôle. Peut-être que nous aussi nous devions nous remettre en question quelque fois.

Suite à notre capture, on fut conduit auprès de ce qui semblait être le chef du petit groupe, toujours plus nombreux que nous trois réunis. Quelque part, je fus impressionnée de voir autant d'enfants réunis en un seul et même endroit.

On fit venir un témoin, Joshua, qui témoigna étrangement en notre faveur même si son plaidoyer était à revoir sur certaines choses tandis que j'essayais désespérément de cacher mon sourire amusé par ce que nous vivions. Comment raconter le fait que je venais d'être prisonnière d'une bande d'enfants ?

Il fut mentionné notre réputation à tous. La mienne également. Elle me précédée depuis longtemps d'ailleurs. Lucy Heartfilia de Fairy Tail. Avant j'étais Lucy Heartfilia...Cette fille d'une riche famille, promise à un mariage arrangé. Puis je fus Lucy de Fairy Tail, ayant trouvé sa voie parmi ses amis et ayant survécu à toutes sortes d'aventures grâce à eux également et maintenant...Je suis un peu un mélange des deux. J'ai sû concilier mon passé avec mon avenir. J'ai su apprendre de mes erreurs pour ne plus les répéter.

Joshua continua son argumentation avec l'intervention d'une autre fille, puis Alouarn cherchant désespérément également à défendre sa cause...notre cause. Malheureusement, il faut croire que le chef de la troupe n'était pas prêt de le laisser parler.

Très vite alors, on se retourna vers moi. Très vite, je vis des petits regards d'admiration malgré tout, se retourner vers moi. Pourquoi?

J'étais pensive, peut-être trop, je n'avais pas fait attention à ce qui était dit et il fut mention du "Pays Imaginaire". Le nom me rappela quelque chose...Le nom me rappela un livre que je lisais quand j'étais enfants.

Je n'ai jamais aimé cette histoire. Enfin...Je ne la détestait pas mais petite, je rêvais d'avoir ma vie bien à moi, sans personne pour me dicter ma conduite. Peut-être que j'aurais pu être une petite fille perdue. Peut-être qu'à cet instant là, Peter Pan aurait pu venir et m'emmener avec lui?

Pourquoi parler d'histoire alors que mon Pays Imaginaire est Fairy Tail. De grands enfants, se tapant dessus à longueur de journée, veillant les uns sur les autres, avec un Peter Pan aux cheveux roses aux commandes quand ça lui chantait. C'était vraiment étrange d'ailleurs. Je ne pus m'empêcher de sourire en imaginant tout le monde au Pays Imaginaire.

Mentiras-je alors si je disais que je le connaissais? Non. Les enfants sont naïfs et il était question de notre survie personnelle.

"- Si vous me le permettez honorable dirigeant de cette assemblée. Je connais le Pays Imaginaire et je m'y suis déjà rendue personnellement."

N'était-ce pas là le plus gros mensonge de l'humanité Lucy? Honte sur toi. Disons que je mentais par omniscience car Fairy Tail pour être ce pays en comparaison...Cela serait drôle mais il n'y a pas tant de différences que ça entre les deux.

Je me retourne vers mes deux compagnons d'infortune, haussant les épaules et riant amusée. Cette situation était vraiment dés plus étrange.

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