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Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]
 MessageSujet: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptyJeu 19 Juin - 5:21

Enya Taylor
Enya Taylor

Crime Sorciere

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Jeu de Main, Jeu de Vilains
Rp Libre ~

♣ Après avoir échanger mes projets futurs avec Lilith, j'avais quittée le bâtiment de Raven Tail pour prendre l'air. Je ne passais clairement jamais plus d'une journée là-bas, sauf pour y dormir sur une table, affalée de tout mon long tel une étoile de mer. Charmante comparaison non ?

De plus, je ne vois pas pourquoi je resterais là-bas, les mages me prenne pour la peste. Il faut dire que c'est rare que quelqu'un de ma trempe vienne demander de l'aide. Et oui, mes chevilles vont bien, merci de le demander. Je ne me vante pas, je fais une constatation. Raven Tail est une guilde de bons à rien, ils ne savent que crier tout comme leur maître. Ivan n'était qu'un vieux bonhomme grincheux ne sachant rien faire de ses journées à part taper du poing sur la table dés qu'il apprend ce que fait Fairy Tail. Apparemment, les fées battent des ailes en ce moment et ceux en toute quiétude. Au moins, eux ils sont tranquilles mais à cette idée, je ne pus m'empêcher de sourire. J'allais revenir et personne ne s'en doutais. J'allais revenir et cette fois, je raserais au moins le bâtiment. Quitte à retourner en prison...Je devais faire quelque chose pour signaler que je suis passée par là.

Quoi que...Le bâtiment c'est rien, ça signifie rien...Pourquoi pas la ville ? Ouais rasons Magnoria de la carte de Fiore, ça ne se verra même pas ou juste un petit peu.

Il n'empêche que parfois je me pose des questions car j'ai toujours dis que je me vengerais de Fairy Tail mais après quoi ? Après qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je reste sur mes positions ou... ? Ah et puis merde, on verra bien plus tard. L'avenir est fait de surprise comme on dit.

Du moins...Je crois.

En quittant Raven, je m'étais rendue au Lac de Tohra. Pourquoi là ? Une envie de voir les poissons et les amoureux sans doute. Non ! Tout mais pas ça...Pas tant que je ne l'aurais pas retrouver lui ! J'avais tellement de choses à lui dire, à comprendre...Est-ce que les rumeurs disaient vrai ? Mais avant de le retrouver lui j'avais une personne à voir. Celle qui savait tout.

Sybilia Philips. Exécutante du Conseil. On dirait bien que je vais devoir aller faire un petit tour à Era...Encore. Je trouve Sybilia, je trouve Senji. Du moins dans ma tête le plan fonctionnait de la sorte.

En marchant le long des allés, je faisais que croiser des gens se tenant main dans la main...Beurk ! Y'a des lieux pour faire ça bande de dégouttant ! Ayez un tant soit peu de respect pour les pauvres célibataires dont je défends la cause bordel !

C'est alors que je le vis. Ne m'attendant pas pas du tout à le voir ici...Surtout lui. En me rendant bien compte qu'il s'agissait de cette ombre d'il y a 6 ans, je souriais. Avant même de m'approcher, je sais parfaitement comment ça va finir.

« - Alors le minou..On vient pêcher le repas du midi ? Demandais-je en me mettant à côté de lui. »

Damaz Elandez...Le chat de gouttière. Je n'ai jamais connue une personne aussi scandaleuse que ce chaton. Je n'ai jamais compris d'ailleurs pourquoi je l'aimais bien. Il était chiant, presque narcissique et je détestais le fait qu'il existe encore une personne en ce bas monde qui puisse me tenir tête. J'aimais le pouvoir, j'aimais le contrôle mais avec lui, tout ceci n'était guère possible. C'était sûrement pour ça que je le détestais mais que je l'aimais aussi. Enfin c'est pas de l'amour...C'est juste un pote..Enfin je crois ou un truc semblable à un pote, j'en sais rien. J'arrive déjà pas à savoir si c'est un homme ou un travelo ce mec alors pour déterminer le genre de lien que nous partageons...Me demander pas.

Finalement, en le regardant, avec un regard vieux de 6 ans, je compris pourquoi j'aimais le chaton. Son teint légèrement cuivré, ses yeux presque en amande, ses muscles se tordant avec magnificence dans chacun de ses mouvements. Oui c'était quelqu'un qui n'avait rien voler à la naissance et c'est pour ça que je l'aimais sans doute.

Ce n'était pas de l'amour..Ni de l'amitié...Je le haïssais de tout mon être. C'était de l’attirance pure. Quelque chose d'enivrant et de prenant. Quelque chose contre quoi on ne pouvait pas se battre car cela relevait de l'instinct.

Je souris à cette pensée et en repensant au fait qu'il me devait un soutif. Ça par contre, je n'ai pas oublier. Il m'en devait un ou du moins..On aurait pu finir ce qu'on avait commencer.

« - Tu t'es fait chasser de ta chatière pour venir traîner dans le coin ? »

Tout ceci ne sont que les prolongations d'un jeu sans fin.

 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptyVen 20 Juin - 15:16

Damaz Elandez
Damaz Elandez

Ajatar Virke

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" Bitch please "


Enya & Damaz





" Psychobitchies "

Qu'est-ce que tu fous là ? Ton regard se perd sur les couples amoureux déambulant sur les jolis sentiers bordant le lac. Une monté de nausée devant tant de niaiseries t'entourant. Une simple question, qu'est-ce que tu fous là ? Sur lecoup tu t'étais dis que cela pouvait être une bonne idée, que le lac te permettrait de t'évader, qu'en ce temps froid il serait surement désert. Un lieu parfait pour te retrouver, et te voilà. Le soleil brille comme si l'hiver n'était qu'une blague totalement déréglé. Tant mieux t'aimes pas l'hiver, tu ne l'as jamais aimé, enfant du désert. Et tu déambules entre les passants, cette nausée ne demandant qu'à s'extirper sur les cheveux d'une blondasse décolorée la bouche en coeur tel un poulet au bras de son chéri aussi pathétique qu'un chihouaha froufrouté.

Alors pour échapper à ces visions sortie direct de love story version Laura Hingals tu t'accoudes à l'une des rambardes, ton regard d'azur se perdant sur le lac, un sourire triste s'esquissant légèrement sur tes lèvres. Kota aurait surement adoré cet endroit. Tu chasses la pensée d'une baffe mentale, tes yeux cernés de ces nuits passés à ne pas arrêter de penser à eux, à toi, à cette trahison alors que sur ta nuque le triskel luit là où se trouvait jadis le symbole des poneys. A dire vrai tu n'as pas plus le temps que ça de te perdre à broyer du noir alors que la voix retentit. Une voix venant t'agresser l'ouïe, désagréable, une sonorité que tu connais, reconnaitrais entre mille dans cette intonation de marchande de poisson. Dans cette blague tout sauf drôle, dans cette simple appellation : "minou". Et tu souris alors que ton visage se tourne pour rencontrer son visage alors qu'elle s'est placé à tes côtés. Enya. Cette chère et tendre Enya. La plus grande psychobitch que ce monde n'est jamais porté, à part peut-être toi. Elle parle de son horrible voit alors que tu détailles ses traits, que tu ne peux t'empêcher d'admirer sa chevelure rousse de cinglé, que sur son visage se voit clairement les six années que tu as perdues. Tu réponds, comme si tu t'en foutais, tout en souriant, provoquant.

" T'as pris une sacré claque dans la gueule ma vieille... Ça doit être ça qu'on appel vieillir. "

Un sourire alors que tu la détailles, étrangement t'es heureux de la voir. Et ca te fait chier, vraiment, très chier, car en vrai t'as beau dire que tu la hais, tu ne peux pas pour autant le nier. Tu l'apprécies, de cet espèce amour étrange, comme celui que l'on porte à un animal de compagnie dont pourtant on sait que l’intérêt commun voudrait qu'on le fasse piquer, et pourtant on ne peut pas, car malgré tout on l'aime bien ce chien. Oui c'était exactement ça, Enya était ce chien. En baisable bien entendue, après tout tu l'as toujours dis tant qu'elle se tait elle est plutôt appréciable à regarder. Tant qu'elle se tait, mais elle a jamais compris ce fait pourtant élémentaire. Sois belle et tais toi.

Et tu souris, aguicheur, provoquant alors que tu te retourne pour t'adosser nonchalamment à la rambarde.

" Je suis étonné de voir que t'es toujours vivante, j'aurai pensé qu'un jour quelqu'un finirait par te piquer. C'est presque un miracle de se dire que t'es réussis à survivre si longtemps, mais c'est vrai que les chiens errant c'est de la vrai cagne, ca se pique pas si facilement, d'ailleurs ça répond à ta question, j'erre. "

Ta main se lève pour toucher l'une de ses mèches rousse, la caressant entre tes doigts avec une certaine sensualité.

" T'as pensé à un soin capillaire ? C'est pas parce que t'as la voix d'une marchande de poisson que faut se négliger à ce point, je t'ai connu plus bonne que ça, tu me déçois. Mais on va mettre ça sur le dos de l'enfermement, après tout six ans en taule ça marque sur ton visage "Ravagée par la vie" en rouge clignotant. "

Tes doigts lâchent les cheveux avec un air faussement désolé. Après tout entre vous c'est toujours comme ça que ça a fonctionné, plutôt crever que d'avouer que t'étais heureux de la revoir et que vos rencontres t'avais presque manqué. Mais tu le savais très bien, votre jeu était de toute façon condamné à ne jamais se terminer, même si là maintenant tu la troncherai bien devant tout ces amoureux demeurés.



© Bebebe
 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptySam 21 Juin - 2:27

Enya Taylor
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Crime Sorciere

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Après Toi...
Rp Libre ~

♣ Un rictus se dessine sur mon visage tandis qu'il me traite de vieille. Un second suit le mouvement quand il me comparer à une chienne. Venant d'un chat airant, je devrais certainement prendre ça pour un compliment mais je comprenais très vite son petit jeu. La provocation pour l'affrontement. Tu ne m'auras pas. Pas aujourd'hui en tout cas. Je ne m'abaisserais plus à jouer à ce jeu avec toi. Du moins pas tant que l'on jouera avec tes règles. Il était temps de modifier le règlement à ma convenance, de jouer selon mes règles et selon mes envies.

Je souris en tentant vainement de cacher le fait que je voulais le jeter par dessus la rambarde sur laquelle il était appuyé.

Puis le voilà, jouant avec une mèche de mes cheveux. Ne lève pas le petit doigt, ne le lève pas, laisse toi faire. Souris lui. Dans ma tête, avec son geste, je venais de me passer une dizaine de scénarios sur la façon de le tuer.

Oui...tu venais de mourir dix fois en l'espace d'une minute même pas.

Et voilà qu'il continue son attaque, balançant tout les pics qu'il avait certainement dans son sac. Soin capillaire, la prison...La prison. Un sujet qu'il ne fallait surtout pas aborder en ma présence. Le chat répartit dans son coin et je souriais, poliment.

« - C'est tout ce que tu peux faire ? C'est tout ce que tu arrives à me dire au bout de six ans ? Si j'ai vieillis, toi tu restes ce même bébé faisant dans sa couche dés qu'il a peur. Tu cacherais même dedans, t'enfouissant tête la première si tu pouvais. Aller t'as peur de quoi ? De gâcher le rendez vous de ces messieurs dames ? Tu peux faire mieux que ça. Ou alors ça serait me décevoir »

Tandis que les paroles sortirent de ma bouche, une aura violette se dégagea petit à petit, laissant couler la puissance et l'envie de meurtre sur sa personne. Le sol se mit à craquer sous le poids d'une tension pareil et il n'en fallait pas plus pour déclencher une bataille.

J'aimais ce jeu. Un peu le chat et la souris. Malheureusement, le chat n'est pas toujours celui que l'on croit être. Aujourd'hui, il serait mon désert.

« - Tu me dois un soutien-gorge, fis-je tandis que mes cheveux commencèrent à virevolter dans tout les sens. »

Fronçant légèrement les sourcils, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je ne serais pas aussi gentille que la dernière fois. Je te ferrais ramper à mes pieds, tu me supplieras de t'achever parce que t'es incapable d'aller plus loin. T'es qu'un chaton jouant avec une pelote de laine.

Les amoureux de la nature qui étaient alors à quelques pas de nous, partirent précipitamment de l'endroit, comprenant qu'il ne fallait pas rester là et même si il y avait des fous qui campaient ici, je raserais cet endroit de malheur.

« - Il fut un temps où tu étais un peu plus téméraire mon chaton. Me déçois pas, chuchotais-je au creux de son oreille tandis que je repartis en mordant le bout dans un rire frénétique »

Honneur au trouillard. Après tout, on connaît le résultat non ?

 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptyMer 25 Juin - 14:19

Damaz Elandez
Damaz Elandez

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" Bitch please "


Enya & Damaz





" Psychobitchies "

Un sourire provoquant alors qu'elle réplique. La tension monte, bord de l'implosion. Son aura éclate, sauvage, meurtrière et carnassière, l'air se charge de friction, tension, prête pour l'explosion.

Et tu souris alors qu'elle vient chuchoter au creux de ton oreille, un jeu qui ne s'arrêtera jamais, que le sol semble céder sous vos pieds alors que les premiers amoureux transis fuient dans la tension se répandant dans l'air, animale. Le contact de ses dents contre ton oreille, mordillement et la terre semble gronder. Un léger rire alors que ton âme implose, que le puma vient se loger, tes pupilles d'azur devenant les yeux de topaze, félins empreints de prédation. Ton aura implose, l'écarlate se repend, alimente la tension, confrontation alors qu'elle heurte celle de l'autre dans un contact électrisant, danger alarmant alors que ton bras vient saisir sa cuisse pour la soulever avec fermeté, que ton corps vient se serrer au siens pour la plaquer contre la rambarde. Le sol subit le poids du choc des auras. Bestiale, sauvagerie animale, tension sexuelle, meurtrière. Alors que tes dents s'aiguisent légèrement, mutation alors que de tes doigts les griffes jaillissent en un filet de sang, un mouvement puissant pour la retourner dans cette tension des corps à son apogée.

Que tes griffes vient caresser sa nuque avec douceur, comme prête à lacérer sans pourtant blesser, que ton souffle vient se déposer dans son oreille, que tes dents aux croisement des crocs viennent la titiller, un mouvement sec alors que de ton autre main les griffes perforent le tissu, soutien gorge qui pète, haut lacéré pour révéler sa peau pâle dans un sourire d'excitation.

Un murmure à son intention.

" Il semble que je te doive un autre "

Tes mains viennent saisir ses hanches avec une vitesse stupéfiante, une pression pour les saisir alors que tu la retournes violemment, la toisant de ta hauteur avec un regard pervers alors que tu finis d'arracher son haut sans même te soucier des quelques fous n'ayant pas encore fuit sous la tension émergeant de vous.

Un murmure de ta voix rauque, bestiale.

" La question est plutôt est-ce que toi tu me décevras ? "

Et sans attendre une quelconque réponse ta main vient saisir sa gorge, un mouvement pression alors que tu la plaques au sol comme une vulgaire poupée, que tu lèves sa jambe d'un mouvement sec, que la bosse entre tes jambes viens se frotter contre la fleur de tes cuisses alors que tu raffermis l'étreinte sur sa gorge.

" Alors cher Enya, ton orgueil t'empêchera-t-il d'assouvir ce désir que tu attends depuis si longtemps ? "




© Bebebe
 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptySam 28 Juin - 9:51

Enya Taylor
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Jeu de Mains, Jeu de Vilains
Rp Libre ~

♣ Il n'en fallait pas moins pour me voir hérisser. Un soutien-gorge, ça passe mais deux...Alors là, je ne suis pas d'accord. Les prix de la lingeries sont clairement en hausse et me voilà pratiquement nue et au sol sous son emprise tandis que les derniers curieux avaient fuit la scène par peur de se retrouver mêler à tout cela. Un combat de mage ? Ne soyons pas ridicule. C'était seulement un duel amicale pour savoir lesquels de nous deux n'étaient qu'une immonde salope. Malgré son côté « masculin » le chaton était en réalité la pire des garces que je puisse connaître en ce bas monde et malgré ses attributs plus que charmant, je l'aimais pour ça. Du fait est que sa simple existence rendait la mienne moins pathétique et moins tragique.

Nous sommes deux...C'est réconfortant.

Les mots n'étaient pas suffisants pour décrire la scène, les tensions purement sexuelles. On serait remonter dans le temps qu'en l'espace de quelques instants, on se serait déjà lancer la moitié du terrain sur la gueule mais aujourd'hui c'était différent. Aujourd'hui on était d'humeur joueuse. Je m'en voudrais d'abîmer ses courbes presque parfaites tandis que je les ai juste là...Tel un désert que l'on offrirait sur un plateau en argent.

« Alors cher Enya, ton orgueil t'empêchera-t-il d'assouvir ce désir que tu attends depuis si longtemps ? »

Je souris tandis qu'il était là, trônant sur son siège de puissance. Je souris à l'entente de sa bêtise. Il faut croire que le temps lui a fait oublier quelques petites notions sur ma personne et plus particulièrement...Mon entourage.

« - Ne me fais pas rire mon chaton mais je dois admettre que le temps t'as rendu sénile au point d'oublier certains détails sur moi. Je me sentirais presque vexée ne viens-tu pas à l'instant de prononcer les mots « orgueil » et « désir » dans la même phrase ? Soufflais-je à son oreille en passant mes bras autour de son cou »

Et sans que je n'eus à demander une faveur, voilà que le match commence. Eh oui chéri, le temps t'as rendu sénile.

« - Je présume que tu n'as pas oublier ce cher Asmodée, soufflais-je dans un dernier rire de victoire »

Je n'avais pas gagner cette bataille, elle n'avait même pas commencer mais cet air déconfit quand à la dernière fois que Damaz ait croiser Asmodée, je n'aurais jamais pu oublier cela pour ma part. Quand à ce petit démon, il était accompagné de Lucifer...Il fallait s'y attendre.

Dans un élan, je basculais tout mon poids en avant pour passer mes jambes au niveau de son torse et m'accrocher à lui pour que les positions soient inversés. Me voilà, reine sur mon trône même si je fus quelques peu honorée en m’assoyant dessus.

« - Eh bien, eh bien...On se lâche au niveau de la ceinture ? Un peu de retenue voyons, il y a des enfants »

La tension avait été balayer, remplacer par quelque chose de plus chaud, de plus ardent. Quelque chose sans nom et sans description réelle.

Une envie, une soif d'assouvir ce qui n'a jamais été fait depuis longtemps.

« - Léviathan mon ami pourrais-tu avoir l'amabilité d'équilibrer ce terrain inégale ? Après tout, si je perds mon haut mon minou, tu perds aussi quelque chose et comme je suis de bonne humeur, ça sera la même pour toi »

Une fois que la barrière de tissu qui me gênais fut retirer, je pus profiter de faire parcourir mes doigts entre les lignes de son torse. Oui, je dois l'avouée...C'est jouissant et je prend mon pieds même si il allait bientôt mettre fin à ce petit jeu.

En me penchant un peu plus près contre lui, mes mèches rouges tombèrent pratiquement contre son visage et dans un dernier souffle dans sa nuque je murmurais les dernières paroles de cet acte.

« - Arrêtons de jouer au chat et la souris Damaz. Passons à un niveau au dessus »

Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que j'avais envie de le faire mais dans mon élan, je l'embrassai. Pourquoi ? Aucune idée, j'avais juste envie. Comme ça. Comme je pourrais avoir envie d'une pizza ou d'un sandwich...J'avais envie de faire ça.

Dans un saut souple et vif, je me retirais plus loin et me redressa.

« - La chienne vient d'embrasser le chat. Comme c'est ironique. »

On était deux nudiste mais on l'assumait totalement, ayant l'habitude l'un et l'autre de se retrouver nu à chaque fois qu'on se retrouvait dans des situations compliquées. Mais bon...encore un soutif quoi. Je lui aurait bien laisser ma petite culotte mais j'y tiens à celle là..Pour l'instant.

« - Jouons nous ou sommes nous ici uniquement pour faire des galipettes ? J'attendais un peu plus de..répartie de ta part chéri. »

Nous venons juste de jouer le prologue d'une longue pièce...Ne peux-tu pas passer à l'acte un ?

 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptyLun 11 Aoû - 10:07

Damaz Elandez
Damaz Elandez

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" Bitch please "


Enya & Damaz





" Psychobitchies "

Un souffle, un rire, les rôles s'échangent dans la friction des chaires. Provoque dans la tension alors qu'elle inverse les positions dans le début d'une pièce interminable, l'histoire d'un jeu sans fin, de ces jeux anciens qu'on va jusqu'à ignorer comment il a commencé, ce qui un jour a pu le débuter, de ces jeux malsains qui ne fait qu'être reporté, car il ne peut jamais cessé. De ces jeux malsains, dangereux, dont on sait pertinemment que la fin ne sera que la destruction et le chaos, auto-destruction, annihilation, incapable de s'arrêter, toujours aller plus loin, trop loin.

C'est l'histoire de deux pétasses qui un jour se sont croisés, la sordide histoire de deux garces qui n'ont toujours cherché qu'à se baiser, se baiser en tout, dans tout. La sordide histoire de deux salopes incapables d'abdiquer ou bien de gagner, l'histoire sans fin d'une pièce vouée a exploser et souffler tout le public dans un final mortel.

Dommage collatéral.

Et tu ris, ris alors qu'elle te provoque, ris de plus belle alors qu'elle commence à te dénuder par la biais de son démon. Elle se redresse et tu fais de même, un regard bestiale, un mouvement sec, fatal alors que tu l’attrapes par les hanches, que tes griffes émergent, déchirent le tissu pour faire tomber l'étoffe couvrant ses jambes et entailler légèrement la chaire de cette rousse déjantée. Un léger oups murmuré alors que tu desserres l'étreinte dans une traînée écarlate, que tu prends les devant alors que ton pantalon glisse d'un simple mouvement pour révéler l'organe injecté de sang, tu n'as jamais été du genre à mettre des sous-vêtements.

Elle en veut plus, attends plus, de ça tu n'en douté pas alors que ton aura implose au bord du lac déserté de toute sa population d'amoureux gerbant. Un sourire, carnassier alors que sous l'impulsion du puma et du soleil brillant au zenith ta peau commence à luire, resplendir, captant le soleil comme une bouche avide alors que sa peau étincelle d'une lumière vive, étincelle en même temps qu'elle devient trouble, trouble derrière cette chaleur qui semble l'envelopper comme une aura protectrice. Et la température monte dans l'incarnation du soleil. Un rire pour accentuer la tension, pour l'aveugler alors que ton corps entier brille tel un soleil pour la consumer.

" Eh bien passons au niveau supérieur, augmentant la température. "

Et sur ses mots tes mains l’agrippent pour la serrer contre toi dans un sourire malsain alors que le moindre contact avec ta peau brûle au simple touché, tel était la puissance du soleil incarné, une fraction de seconde pour la prendre en étau de ton corps littéralement ardent, éblouissant, un étau de tes bras puissants pour la brûler peau contre peau, pour la consumer alors que tes lèvres viennent se plaquer sur les siennes avec violence pour l'empêcher de crier.

Brûler.



© Bebebe
 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptyJeu 14 Aoû - 11:50

Enya Taylor
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Jeu de Mains, Jeu de Vilains
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♣ La provocation. Il n'y avait que comme ça que je savais qu'il répondrait à mes avances et c'est ce qui avait toujours maintenue notre « relation » disons. Enfin, si on peut appeler ça une relation. Vous en connaissez beaucoup des gens vous qui adore se taper dessus et se baiser en même temps ? Pas moi et pour être honnête.....C'est pas plus mal ! Honnêtement, je devrais faire de ce chat mon sex-friend sauf qu'on est pas vraiment ami...ni ennemi....Hmm...Je viens de réaliser qu'en six ans...Je n'ai jamais su définir la relation dans laquelle nous étions tout les deux ? Je pourrais presque dire contractuel mais bon..Il n'était pas soumis à contrat et à en voir son pantalon...Son jouet n'était pas soumit aux effets de la gravité non plus.

Oh...mon dieu....Je serais presque choquée. Outrée. Un peu de retenue voyons, il y a des enfants qui nous regarde.

Je ne peux m'empêcher d'admirer la vue en souriant. Souriant à la fois de plaisir, de satisfaction et de victoire car oui tout ça n'était qu'un combat. Qu'on se tape dessus, qu'on se roule par terre ou qu'on se baise publiquement...Tout n'était qu'un duel entre deux âmes cherchant à dominer l'autre. Deux âmes perdues car Damaz était comme moi au fond, il cherchait à comprendre où était son chemin et c'est ce qui faisait qu'il était certainement le seul être capable de me comprendre sur l'instant. J'ai eus des sentiments pour Senji, il est vrai mais dés que j'ai croisée cet homme ma vie à changer. Elle s'est retrouvée bouleversée, renversée, retournée, piétinée avec mon honneur et dégrafée avec mon soutif à dentelle noire qu'il m'avait enlever ce jour là. Jour que je ne pourrais jamais oublier.

Perdue alors sur l'instant par le spectacle, le rythme de cette rencontre improbable et de cette représentation donnée en publique, je ne le vis pas venir.

La plus grosse salope du monde.....Après moi bien-sûr. Il aimait les coups bas et voilà qu'il me sert contre lui, lèvres contre lèvres tandis que je sens son corps brûlant contre le mien. Ce n'était pas le désir...C'était de la magie. Salopard. Même si j'avoue avoir les mérites pour ton petit frère que je sens clairement contre mes cuisses.

Parce que tu crois que c'est en empêchant de crier ou de parler que tu m'empêcheras de faire quoi que ce soit ? Bien essayer. Regardant Asmodée vers le lac, il comprit dans mon regard et avec l'aide de Satan, nous poussèrent tous les deux à l'eau dans un énorme « plouf ». Même une baleine paraît plus délicate.

Il était clairement temps de faire ta toilette mon chaton. Remontant à la surface, les mèches plaquées sur le visage je balançais ma tête violemment en arrière pour avoir une vue dégageait avant de le regarder en rigolant.

« - Trop chaud pour moi, il fallait bien refroidir tout ça tu ne trouves pas ? Fis-je en rigolant »

Je remarquais alors les rougeurs sur ma peau. Brûlée. Tss...

« - Belzebuth, démon de la gourmandise, vient à moi ! »

Belzebuth ressemblait clairement à un énorme choux à la crème mais dans l'eau, il était un redoutable adversaire. En quelques années, j'ai eu le temps de m'améliorer. Il avala alors l'eau nous entourant avant de gonfler.

« - Technique secrète ! Le jet d'eau ! Criais-je en désignant Damaz du doigt »

Belzebuth lâcha tout ce qu'il avait dans une seule et même pression, de quoi prendre ma revanche.
Pratiquement tous les démons avaient des tours en plus et maintenant, grâce à Damaz, ça m'en faisait trois sur le terrain ce qui n'était clairement pas négligeable mais je pouvais faire mieux. On pouvait rester là à patauger ou....

« - On va rester deux âmes condamnées à jouer en se regardant dans le blanc des yeux ou on va enfin arriver à quelque chose toi et moi ? Réponds moi franchement chéri car ça m'intéresse....A quel point le monde a changer ? A quel point tu as changer ?  »

Mi-Temps.

Parce qu'au fond, il était question d'avoir des informations sur mes années de vide. Il était question de savoir où il se trouvait.

 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptyMer 20 Aoû - 13:25

Damaz Elandez
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" Psychobitchies "

L'étreinte prend fin dans une poussée contre vos peau alors que vos corps basculent par dessus la balustrade. Plouf magistrale. Un filet de vapeur, comme une explosion alors que ton corps ardent entre en contact avec l'eau gelée du lac de Toya. Ton visage émerge de l'eau pour prendre une profonde inspiration avant que tu n'éclates d'un rire déjanté. La prochaine tu la balancerai directement, sans hésiter, car là elle t'avait clairement coupé l'herbe sous le pied.

Ton aura de chaleur s'éteint, inefficace dans cet élément aqueux te rendant comme un sauna vivant. Et tu peines à arrêter de rire, réfréner ce fou rire aux airs de démence alors qu'elle appel un nouveau démon. La gourmandise, intéressant. Et c'est comme des crampes s'affichant à ton estomac alors que le rire s'accentue encore devant le ridicule du fameux démon de la gourmandise, comme un choix à la crème qui aurait trempé dans une baignoire d'alcool à 90, dégoulinant et ridicule à souhait, stop t'as mal au ventre, là maintenant. Et c'est toujours pris de ce fou rire qu'elle surenchérit alors que ce truc ridicule avale l'eau, qu'il le recrache en jet haute pression venant te propulser de pleins fouet. Ton corps expédié contre l'une des parois du lac. Ça, ça fait mal.

Tu tousses un bon coup alors que tu recraches cette eau avalé involontairement, connasse qui t'as fais boire la tasse. Et tu ne ris plus alors que finissant de cracher l'eau comme un chat hérissé tes yeux prennent la couleur des ténèbres, billes opaques couleur d'obscurité alors que dans le monde aqueux qui étouffes les craquements tes jambes s'unissent en une queue de poissé, grisée et lisse comme une peau huilé alors que le puma a déserté ton âme pour le dauphin puisse le remplacer.

Et tu souris dévoilant des milliers de petites dents acérées alors que l'aileron émerge de ta colonne vertébrale, ta peau entière devenue aussi lisse que du verre polie par les marées pour l'optimisation d'une vitesse colossale. Elle parle et tu souris alors que tu disparais sous l'eau en un plongeant. Propulsion dans un battement alors qu'en quelques secondes tu noies la vitesse vous séparant, que ton buste humain émerge dans son dos de rousse totalement frappé.

" Je pense que tu connais déjà la réponse à ta question. "

Et c'est presque mélancolique que tu enchaines.

" Je suppose que même en prison on est vaguement au courant des nouvelles non ? Je suppose que tu as entendu parler de ces poneys qu'on a crus morts pendant six années dans l'explosion de l'île où ils s'entrainaient ? Eh bien j'y étais, six années passées sans qu'en en ont est la moindre idée, après tout on était comme mort, hors du monde et hors du temps alors que sans nous tout continuait de changer, d'évoluer. Et puis un beau jour on s'est réveillé, on était là, sur l'île où tout avait commencé avec une nana encore plus cinglée que toi. Alors on est rentré, un peu perturbé mais sans plus, on pensait simplement avoir été choqué par la fin des événements, par le combats de deux sœurs à la puissance colossales. Puis on s'est pris la nouvelle de pleins fouet, celle que cela faisait six ans. Six ans qu'on été plus là, six ans qu'on nous croyait mort, six ans qu'on n'avait pas vieillis, six ans pendant laquelle notre vie était sur pause, comme quand on stop un mauvais film sur une lacryma. Alors en quelques jours seulement on appris tout ce qu'il s'était passé, le déroulement des événements de l'année 785. Le palais et les mages s'évaporant alors qu'on annoncé notre disparition, la notre et celles des fées ayant connus un sort similaire, que Crimson était morte et Senji volatilisé, que tu t'étais fais arrêté suite à ton coup d'éclat contre les fées. Et alors tu prends conscience soudainement, que tu dois réapprendre à vivre dans un monde que tu ne connais plus, qui ne t’appartiens plus parmi des gens que tu ne connais plus vraiment. Est-ce que j'ai changé ? Physiquement non, mentalement, je suis bien incapable de répondre à ta question.

Et toi dis-moi Enya, la prison et la vieillesse t'ont fait changer à quel point ?




© Bebebe
 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptySam 23 Aoû - 11:19

Enya Taylor
Enya Taylor

Crime Sorciere

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Jeu de Main, Jeu de Vilains
Rp Combat ~

♣ Un battement cil. Un souffle. Une fraction de seconde. C'est le temps qui lui a fallut pour revenir derrière moi et répondre à ma question même si au fond, j'avais une petite idée de la réponse ce qu'il me confirma sans hésitation. Il avait changé. En faite le monde avait changé et je le savais, j'en avais fait les frais de ce monde devenu trop rapide pour moi, trop changeant et trop en guerre avec lui même. Il fut un temps où l'on s'amusait de nos bêtises, on s'amusait et on riait au nez et à la barbe du Conseil mais maintenant il y a tellement de mages dit « illégaux » qu'ils ne cherchent même plus à faire la conversation comme avant. Ces mages illégaux ...Une plaie pour l'humanité, un défi pour le monde car de nos jours, il suffit de tuer pour se dire que l'on est du côté obscure de la force, c'est tellement facile et tellement déroutant. Ces gens qui tombent dedans si facilement, sans se poser de question alors que Damaz, comme moi...On avait quelque chose derrière, on avait nos fardeaux, nos histoires, nos promesses non tenues.

Et tout ça..Je le ressentais dans son récit tandis qu'il était toujours derrière moi à me parler de ces années de vides. Blue Pegasus disparue, Fairy Tail disparue...Crimson...morte...Senji...disparu..Ces paroles balancées dans le vent comme si ce n'était rien signifiaient beaucoup pour moi..Il en parlait comme si cela remontait à bien longtemps mais j'avais passer le plus clair de mon temps depuis ma sortie de prison à rechercher Senji et voilà que Damaz me révèle ce qu'il s'est passer, c'était un pas en avant si grand...Qu'il me tira en arrière. Je n'aurais pas imaginer qu'un jour Crimson puisse être démolie, dissoute comme si de rien n'était et que Senji ai laissé faire les choses...Qu'est-ce qu'il s'est passer ? Je voulais tellement en savoir plus mais à l'entendre, il s'était passer des choses durant ces 6 ans...

J'étais en prison donc peut-être que j'ai été épargner d'un certain côté de ce changement trop brusque dans nos vies, du changement des mœurs et des gens, du changement de la magie. Aujourd'hui de quel côté penchait la balance de la vie ? La lumière ou l'obscurité ? Tout s'était mélangé et on n'y retrouvait plus rien.

Puis vint alors la question que j'avais toujours réussie à esquiver jusqu'à présent à chaque fois que j'étais amenée à la rencontrer. Pourquoi avais-je fuis cette question ? Pourquoi ? Peut-être pour ne pas m'entendre dire que j'avais changée aussi mais j'y croyais à peine...Pourtant c'était bien le cas. J'étais moins folle peut-être enfin c'est relatif et je me comprends quand je dis ça car d'un point de vue extérieur on pourrait dire que rien n'a changer chez moi mise à part le fait que j'ai vieillis, chose que tout les choses que je croise tiennent à me rappeler, comme si c'était un point d'honneur.

Je me retournais en soupirant, regardant l'homme se tenant devant moi tandis que je regardais les perles d'eau stagnant sur son corps sculpté à la peau de bronze. Il aurait presque pu me plaire mais je dis bien presque parce qu'en vérité..C'était plus que ça mais ça..Personne ne le saura.

« - Ce qui est bien en prison c'est que l'on peut dormir toute la journée et jouer tranquillement contre les murs de sa cellule. Après est-ce que j'ai changée ? Je n'en sais rien. Crois-tu que la petite fille à couette qui a passer les portes de la guilde de Blue Pegasus il y a 7 ans maintenant ai changée ? Crois-tu que l'assassinat de mon premier amour m'ai transformer en monstre, la culpabilité me rongeant petit à petit ? Crois-tu que la disparition de Senji m'ai faite changer ? Suis-je toujours la folle rouquine hystérique à tes yeux ou vois-tu autre chose Damaz ? Cessons de jouer et disons nous les choses. On ne peut pas se cacher éternellement derrières des blagues vaseuses et des pics mesquins pour ne pas à avoir parler de nos réels sentiments. Crois-tu que j'ai changée ? A toi de me dire car personnellement...Oui j'ai changée. J'ai grandis dans la promesse de devenir une personne capable de changer de le monde et de faire de mon mieux pour protéger les personnes qui me sont chères hors je n'ai fait que les traîner par le fond. Je n'ai pas su protéger Luka..Je n'ai pas su garder l'amour de Senji, je n'ai pas su tenir ma promesse envers ma seule et unique famille et tellement que j'en ai honte, je suis là courir entre les rues et les ruelles pour fuir la garde en me disant qu'un jour, ils me laisseront tranquille. J'ai changée et le monde a changé également mais je n'ai pas de place dans celui là. L'avenir est parfois cruel et peut-être qu'au fond, je ne voulais tout simplement pas l'accepter, mais ce monde là n'est plus fait pour la personne que je suis devenue et je ne vois pas quelle perspective d'avenir il me reste dans tout ce changement. »

Oui..J'avais changée et je le savais, je le sentais. Ce n'était pas vieillir, non...C'était autre chose. J'avais acceptée le sort qui m'étais réservée..enfin je crois. Senji s'était volatiliser, c'était le signe qu'une époque s'était achevée et que je devais passer à autre chose. Je ne lui courrais plus après. Je ne ferrais plus rien après lui. Je cesserais de courir après les fantômes de mon passé comme je l'ai fais.

J'en ai marre.

Je rejoignis alors la berge sur le côté en quelques brasses et fis égoutter mes cheveux en les tournant dans une poigne ferme. Au fond...Je sentais le chagrin et la douleur montant petit à petit, tentant de prendre le contrôle mais je ne céderais pas..Pas devant lui, hors de question. Je ne m'abaisserais pas à ça.

Il était temps de passer à autre chose. Adieu Senji...J'en ai assez de jouer maintenant.

 MessageSujet: Re: Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez]   Jeu de main, jeu de vilains [Pv : Damaz Elandez] EmptyMer 27 Aoû - 14:55

Damaz Elandez
Damaz Elandez

Ajatar Virke

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" Mise à nue "


Enya & Damaz





" Failles. "

Et tu peux le sentir alors que tu termines ta tirade. Tu l'as vue l'espace d'un instant dans son regard, tu l'as sentis l'espace d'un fragment de seconde, la douleur.

Et tu la sens cette hésitation en elle alors que tu la fixes. Tu la sens comme tu sens la propre peine que te provoques tes propres mots, le rappel d'une trahison, même si tu as volontairement omis de la mentionner. Et alors qu'elle parle elle te touche en pleins coeur, que tu le veuilles ou non. Pour la première fois Enya Taylor t'avais touché. Qui eut cru que quelques secondes auparavant vous en étiez encore à vos jeux mesquins ? A vos provocations dans un jeu sans fin ?

Et quand elle parle tu te rends comptes à quel point tu ne la connais pas et pourtant tu l'as toujours connu. De cette proximité étrange qui vous a lier dès la première fois. Même si vous auriez préféré crever que de l'admettre, de la source de ce jeu sans fin.

Elle nage et rejoint le rivage, tu reste un moment à l'observer, ta queue battant les flots pour ne pas couler avant de finalement embrayer le pas.
Un craquement alors que tu pousses sur tes bras pour t'extraire de l'eau, que la queue de dauphin se sépare en jambes humaine comme un déchirement, que ta peau perd sa propriété luisante alors que tes yeux reprennent leur couleur d'azur, le dauphin désertant ton âme pour te mettre à nue.

Et puis après un temps d'attente, les yeux rivés sur l'eau du lac tu parles enfin, brisant le silence étrange dans lequel vous étiez plongé.

" Tu ne savais pas pour Senji n'est-ce pas ? ... A vrai dire je ne sais pas ce qui lui est arrivé, je sais juste qu'il a disparu. "

Tu te tais, laisses un silence passer avant d'au final continuer.

" Tu n'as jamais été qu'une rousse psychopathe à mes yeux. J'ai toujours su qu'il y'avait plus que ça, comme je suis certains que tu savais en me voyant qu'il y'avait plus qu'un chat cinglé.

...

Le monde a changé et on doit faire avec. On a changé et on doit l'accepter, comme on doit accepter qu'au final nous ne sommes que des fiascos ambulants qui nous réfugions derrière des jeux tordus. Parce qu'au final c'est plus simple, plus facile. Parce qu'on préfère être haïe, pris pour des fous furieux en puissance, que de montrer nos faiblesses. Parce qu'on ne l'accepterait pas, montrer notre faiblesse au monde, c'est comme nous détruire nous-même. Alors on préfère passer pour ces cinglés incohérents, sans buts apparents, traîtres et sans coeur que de s'exposer, parce que montrer nos failles c'est comme nous suicider. Parce que notre passé ne regarde personne, parce que vaut mieux inspirer la crainte que la pitié. Parce qu'on préfère être traqué plutôt que pardonnés.

Je n'aurai jamais cru que t'oserais te pointer à Era et demander les codes de l'Etherion. Encore une liste d'acte cinglés à ajouter à ta liste, parce que c'est plus facile d'être cette rousse psychopathe que l'on oubliera pas, imprévisible et libre, quand bien même tu l'es pas.

Tu sais, je sais qu'ils doivent me haïr. Qu'ils doivent me haïr de tout leur être et ca me donne envie de vomir et d'hurler, je les ai trahis. Et je préfère être un traître à leur yeux plutôt qu'un paumé qui n'a jamais accepté son passé. Moi je sais, moi je les oublierai jamais, ils sont cette seconde famille qui est venue remplacer celle qu'on m'a pris. Mais je ne peux tout simplement pas vivre et faire comme si, faire comme si c'était normal, faire comme si je vivais avec, comme si je les avais oublié alors que ceux qui les ont tué jusqu'aux derniers sont toujours là, leur crime impunis. Et je préfère qu'ils me voient comme ce traitre sans coeur plutôt que de les entrainer avec moi dans ma chute, car on sait tous à quoi mène toujours la vengeance, la violence, la mort et la perte. "


Et lentement tu tournes ton visage vers Enya.

" Alors je crois que je me suis fourré dans un pétrin pas possible. Mais que veux-tu j'ai toujours été doué pour ça. "

Et finalement tu rigoles, comme pour changer de sujet, comme pour faire comme si tout allait bien, car toi comme elle c'est comme ça que vous fonctionnait. Puis finalement tu te lèves.

" On reprendra ça la prochaine fois n'est-ce pas ? Un vrai combat et qui sait, peut-être qu'au final t'auras ce que t'as toujours voulu, soutif exclue. "

Un clin d'oeil pleins de sous-entendus alors que tu te détournes, provocateur avant que tu ne te détournes. Une dernière phrase.

" Ca m'a fait plaisir de te revoir, Enya. "

C'était certainement la première fois que tu l’appelais par son prénom. Et certainement la dernière, car la prochaine fois tu le savais aussi bien que l'air est nécessaire pour respirer, vous retournerez à votre jeu déglingué.
Et c'est sans te retourner sur ton corps mute dans une série de craquement, que tes bras deviennent ailes, que ton corps rétrécie et se couvre de plumes, que l'âme du faucon se mêle en toi avant que tu ne prennes ton envole dans les cieux.

A bientôt Enya.



© Bebebe
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