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Les Fragments de nos démences [Groupe D]
 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 2 EmptyLun 31 Mar - 13:50

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 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 2 EmptySam 5 Avr - 19:29

Uriel Rudraksha
Uriel Rudraksha

[C] Var Ulfur

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Haletant après cet enchainement de magie, je garde toujours bien en main mon épée qui désormais servira à me protéger. Ce n’est pas la meilleure manière d’utiliser une lame mais les quelques centaines de bouts de verre qui flottent autour de moi ne me présagent rien de bon. Je m’y attendais de toute façon, une sorcière comme elle se verra obligatoirement contrôler tout ce qui l’entoure et donc ces armes à disposition depuis bien longtemps.

" Ne t'a-t-on jamais dit qu'on ne touchait pas à une femme ? ... "

Quoi de plus ironique dans un combat qu’elle a engagé elle-même ! Je réponds de manière provocatrice accompagné d’un regard prétentieux.

Il faut bien un premier contact avant qu’on la baise.

Le verre vole en ma direction et j’ai le temps de soulever ma lame pour la placer devant mes yeux en guise de seule protection de la zone la plus sensible de mon corps. Et rapidement je sens une première douleur au niveau de mon bras, une autre au cou, puis à la jambe droite, puis dans le dos. Le chaos ne s’arrête pas et c’est comme des multiples griffures que le verre déchire ma peau. Je serre les dents pour contenir ma hargne grandissante puis lorsque la douleur devient trop grande et que le nombre de blessures devient incomptable je me mets à perdre mon sang froid, faisant danser ma lame dans cette tempête de fragments translucides teintés de rouge pour les chasser, dans un élan de démence alors que la douleur devient insupportable.

"Arrête ça tout de suite, sorcière !"


Et comme si mes paroles furent des ordres, les bouts de verres tombent en même temps et mon regard se dirige alors vers la jeune femme qui, accroupie, se maintient la tête comme éprise à son tour d’une folie d’origine inconnue. Quelques bouts de verre se sont incrustés dans ma peau et je profite de cette ouverture pour soulager mon corps.

Corps Stellaire.

Mon corps luit, s’efface, brille et laisse s’effondrer les quelques bouts de verre qui s’étaient logés dans ma chair et lorsque mon corps est enfin purgé quelques secondes après, je reprends ma forme initiale toujours avec ces plaies qui parcourent tous mes membres. C’est vraiment pas cool ça… Mon regard est axé sur mes bras alors que je sens soudain une chaleur s’approcher de moi, je tourne la tête et voit les flammes menaçantes fuser sur moi à toute allure.

Quoi ? D’où proviennent-elles ?

Je reconnais au loin la silhouette du mage de Fairy Tail et je me mets à le maudire. Et soudain, alors que mon destin était déjà écrit, je sens quelque chose serrer mon bras et m’entraîner au loin, m’éloignant du danger flamboyant. Mon regard passant des flammes vers la brune qui venait de me sauver, l’incompréhension commence à s’installer en moi. Pourquoi donc ? Soudain je vois Kôta venir vers moi et me demander de le protéger. Quoi ?! La demande est si inattendue qu’elle me surprend mais je dois avouer que la sensation procurée par la requête, surtout de la part du Leader de ma guilde, me redonne du courage et me motive davantage.

Compris ! Je ferai de mon mieux !

Il invoque une sorte de poison et se recule en nous annonçant de nous protéger de celui-ci. Attendez, je dois le protéger où bien je dois partir ? Pas le temps de réfléchir, la femme me traîne toujours par le bras pour nous isoler.

Attends je dois…

Elle m’entraîne sur une sorte de plateau retenu en hauteur et cette fois-ci j’ai ma réponse concernant le sauvetage des flammes. Explication brièvement donnée, elle souhaite s’occuper de moi d’elle seule et non pas profiter de l’avantage fourni par les autres mages. Je me permets de répondre à cela même si je n’ai pas vraiment compris l’origine de cet acte, son but est de m’anéantir après tout…

Tu veux me… battre ? Non mais… tu aurais pu me laisser crever aussi ça revient au même.

Je me rends compte de l’absurdité de mes paroles, je viens de dire qu’il aurait été préférable que je meure… Je me mets à rire puis les yeux rivés sur la brune elle se met à pleurer, son regard jonglant entre ses mains et mes yeux. Oh non pas ça… Je suis déshabillé mais ce n’est pas vraiment les circonstances pour ça, je veux dire j’ai tout de même de nombreuses blessures qui parcourent mon corps et ça devient vraiment dégoûtant. Et je me rends compte que je ne perçois pas la cause de ces larmes, pourquoi pleure-t-elle ? La femme lévite, s’approche et plaque sa paume contre ma joue pour finalement m’embrasser à nouveau. Surprise fait que j’écarquille les yeux premièrement mais dans cet acte je ne perçois que de la tendresse. Mes yeux se ferment et je prends finalement plaisir à ce baiser qui en est vraiment un, passionné, tendre, éphémère. Une fois nos lèvres séparées elle s’approche lentement de mon oreille avec une légèreté onirique, me murmurant des paroles dont je ne perçois pas le sens. « Elle » ? De qui parle-t-elle ? Elle pose sa main sur ma poitrine et effectue un dernier contact, froid et chaleureux à la fois, sentant mon cœur se précipiter elle se recule pour dire des choses dont je ne comprends toujours pas le sens. Adieu ?

Attends ! Qui est… ?



La femme tend les bras, s’embrase puis éclate en fragments parsemant le sol, sa disparition ne me laissa pas le temps de terminer ma phrase et, étourdi par la situation, je me mets à repenser à chacune de ses paroles pour en trouver le sens. Chris ? Le… leader de Blue Pegasus ? Relativisant en vain, je me rends compte qu’il me manque des pièces à mon puzzle pour en percevoir le sens. Ainsi je me lève et repense directement à Kôta, celui-ci doit être en grand danger puisque je l’ai délaissé alors qu’il demandait mon aide. Le regardant depuis mon perchoir je le vois, à terre, le dos plaqué contre le mur avec en face de lui les deux clones de l’adversaire aux cheveux écarlates hésitant à l’attaquer en raison du poison. D’ici je peux utiliser ma magie il me semble, très bien.

Lueur d’Apollon

Un arc doré apparait dans mes mains avec deux flèches composées d’une lumière jaune et je bande l’arme en direction des clones pour finalement relâcher la corde et faire voler les tiges scintillantes qui fusent dans l’air sans que rien ne les stoppe dans leur course fulgurante.

Bénédiction de Séléné – Arrow


Les jumeaux célestes viendront te secourir dans ta détresse Kôta. Une tige de lumière s’ajoute à mon arc, celle-ci brille d’une lueur verte et chaleureuse et je la décoche en direction de la jambe blessée du mage. Elle se loge alors dans le muscle et diffuse un halo verdâtre qui créé une ambiance adéquate à la cicatrisation et atténue la douleur. Je n’ai pas le temps de m’occuper de mes propres blessures cependant, je dois agir de suite. Je range mon arc dans mon dos à l’aide del’écharpe puis je me prépare à sauter.

Corps stellaire – Boots.

Mes pieds s’illuminent et je saute du plateau surélevé pour retomber sur le sol sans que la chute ne se fasse ressentir puis j’entame une course en direction de Kôta, ramassant mes habits en passant et les plaçant sur mon épaule. Je m’accroupie face à lui en lui demandant si ça va et pour lui expliquer la raison de la flèche tirée sur lui.

Ça va ? Je me suis occupée de mon adversaire elle n’est plus là mais j’aurai besoin d’explication en partant. Ces gens ont l’air d’être des mages tout comme nous, je veux dire, des innocents.

Mon regard se plonge dans le sien et communique une sincérité sans pareille, je le vois souffrant et je lui communique mon empathie en plaçant ma main sur son épaule.

Fais attention à ne pas trop forcer. La flèche qui est dans ta jambe sert en quelque sorte d’antalgique, elle diminue la douleur mais ne la supprime pas. Si tu ne bouges pas trop ta plaie devrait se refermer d’ici une dizaine de minute mais si c’est trop profond ça ne guérira que de l’extérieur donc comme dit, fais très attention. Allez, courage !

Je me rhabille alors en vitesse puis je me tourne vers mes nouveaux adversaires en levant mon épée en me souvenant que je suis de nouveau dans le périmètre où je ne peux plus utiliser ma magie. Puis sur un ton menaçant, je reproche à mon adversaire de salir mon image.

Alors comme ça tu te permets d’utiliser mon physique de rêve sans mon avis ? Je vais te le faire payer !

Prenant une posture défensive, je me prépare à repousser mon adversaire malgré mes réserves magiques s’épuisant petit à petit. De toute manière ce sera un combat purement physique, ça se jouera sur mes compétences à l’escrime qui sont plutôt satisfaisantes pour un mage.


©Codage By Aelita pour Morphan


Spoiler:
 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 2 EmptyLun 14 Avr - 14:50

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♠️
♠️ Ajatar Virke ♠️
♠️ Sacrifices ♠️





Il parle, crache les mots à son attention. Un sourire se dessinant sur les lèvres rosées, l'amusement après la frustration du coup esquivé, à un ou deux détails prêt alors que la volonté réintègre son corps fluet, le sens du touché venant de nouveau la bercer, l'ouïe récupérant l'entièreté de ses capacités. Sourire de faible durée alors qu'il contre-attaque, sourire s'effaçant alors que dans un sillage de fumée les flammes exploses et s'emballent, la pensée tournant à vitesse grand V, les mots jaillissent alors qu'elle annonce le prix face au monstre de mort ardent fonçant droit sur elle.

" Soma : Souffle "

Et le souffle se meurt dans son corps entier alors que la volonté jaillie de sa carcasse chutant sur le sol tel une vulgaire poupée, accroit son contrôle sur l'air l'entourant d'une simple poussée, le compactant en augmentant sa pression faisant naître autour de la brune une barrière invisible et opaque rejetant en arrière toute chose entrant en son contact, les fils d'acier dévient de leurs trajectoire alors que les flammes l'engloutissent. Pression de l'air tel des murs de béton inviolables les repoussant autour du corps de la brune prit de convulsion dans le sacrifice du souffle. Maintient la pression pour ne pas finir en vulgaire lambeau de chaire carbonisé alors que l'attaque continue, dévastatrice tandis que le sacrifice arrive à terme. La fumée et le trouble dans le sillage des flammes, la volonté réintègre le corps alors que l'air renait, qu'elle halète happant l'air tel un chien égaré, toussant et respirant lourdement, encore en proie à l'asphyxie qu'elle s'était elle-même infligée. Une impulsion des bras pour se redresser, une poussée sur sa jambe et ses pieds pour faiblement se relever, haletante et encore sous le choc du sacrifice l'ayant sauvée, réalisant alors que l'autre brune n'était plus, disparue... Merde.

Et alors que la fumée se dissipe la scène s'impose à ses yeux, le blond et le petit brun contre son allié, et sur les hauteurs son ennemi ayant tenté de la carboniser, quitte à tous les tuer. Bien alors c'est à ce jeu qu'il voulait jouer ? Bien, elle surenchérirai, mais il était hors de question qu'il quitte cette pièce vivant, quitte à mourir il la rejoindrait dans les limbes, promis juré.

Se redressant lentement dans la dissipation de la fumée elle le toise de ses iris d'azur, tousse un instant reprenant lentement le court de sa respiration. Analyse et rapidité de réflexion, magie de fumée et de flammes, deux contre trois, le jeu n'est plus à leur avantage. Bien il suffisait d'effacer et brouiller les données indésirables. Un regard de défi jeté à son ennemi, un nouveau sourire esquissé faiblement. Il n'était plus question de jouer la carte qu'une quelconque compassion, elle les broierait.

" Bien... Que dites-vous d'un peu d'air, on étouffe ici. "

Et en quelques secondes elle enchaîne, ouvre la bouche, annonce le prix.

" Kardia : Compassion !"

La volonté jaillie alors que l'émotion entame sa décomposition dans le corps de la brune, et dans la mort de la compassion le vent se lève violemment, tourbillonnant alors que dans l'immense salle de bal ils se rencontrent et s'unissent pour former un ballet hurlant de mini tornades tournoyantes aux quatre coins de la pièce immense. Le vent souffle, hurle alors qu'elles commencent leur inexorable quête de destruction dans leurs trois mètres de diamètres et leurs dix mètres de hauteur, quatre tornades venant balayer la pièce et détruire toute chose entrant en leur contact dans l'éviction lente de la compassion au sein de la poupée prête à tout pour accomplir sa mission. Un nouveau sourire alors que l'une d'elle s'approche dangereusement du lustre où séjournait son cher ami, un sourire alors qu'elle se retourne pour vriller du regard le blondinet de trop. Elle enchaîne dans une déferlante de magie, annonce un nouveau prix.

" Soma : Mains. "

La volonté jaillie alors que le sang cesse de circuler dans sa main gauche, et dans l'air émerge de nulle par la chaîne éthérée tel un serpent avide et carnassier pour venir enlacer l'un des poignets du blondinet, enlacer avant de violemment le tirer en arrière alors que la chaîne se tend, chaîne d'énergie prédatrice le suspendant dans le vide d'où elle émerge au milieu des tornades prédatrices. Qu'une deuxième en exacte synchronisation a jailli pour enlacer le poignet du petit brun avant de tirer dans la mort du sang circulant dans sa main droite, suspendant les deux malheureux tel de vulgaire poupées de chiffon au centre de la danse fatale des tornades.

Son visage se retourne pour toiser son ennemi attribué, quelques secondes seulement où les prix furent annoncés, quelques secondes seulement avant que de ses lèvres ne jaillissent un nouveau prix. Thysia une magie pour vous broyer, le sacrifice transcendé alors que la compassion continue de mourir lentement, inexorablement dans son esprit. Le visage de la brune s'imposant à son esprit, la déception de sa mort rapide et sans saveur, un sourire alors que le prix jailli.

" Kardia : Déception. "

Et la déception en vers la télékinésiste commence lentement à disparaître, comme si cette dernière n'avait jamais existé alors que le vent vient violemment se lever dans la pièce par la volonté propulsée dans l'éviction du sentiment à son égard, vent venant nourrir et renforcer les tornades ayant commencées leur œuvre de destruction sous l'impulsion de la volonté. Vents venant former des bourrasques violentes pour fuser contre le mage de fumée, l'assaillant de tout les côtés par la force de la volonté. Tournant après chaque assaut pour venir à nouveau s'abattre sur lui, tel une marionnette naturelle dont elle tirerai les ficelles dans l'éviction de la déception en vers la brune. Et les tornades grossissent continuant leur œuvre dans la mort de la capacité à ne serais-ce que ressentir ou comprendre cette étrange émotion que l'on nommait compassion.

Tornade dont l'une s'approche fatalement des deux poupées suspendus par les chaînes éthérées issue du sacrifice des mains, mains de la brune virant au bleu par le sang ayant cessé d'y circuler. Magie à son apogée dans le cumul des sacrifices pour vous broyer.

Spoiler:


♠️ ♠️ ♠️ ♠️
 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 2 EmptySam 19 Avr - 11:45

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 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 2 EmptyJeu 24 Avr - 1:29

Uriel Rudraksha
Uriel Rudraksha

[C] Var Ulfur

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Le chaos dans un vrombissement assourdissant, la confusion dans des explosions, les meubles valses et implosent, les vents se déchainent et détruisent le moindre obstacle venant contre-carré leur route, et dans les explosions de magies, dans le déferlement de rage et de colère, les effets se conjuguent, cumulent alors que des traînées noires viennent violemment se projeter sur les murs de cette substance immonde que les tornades aspirent pour recracher. Et le sang se meurt dans ses mains sacrifiées, cessant de circuler alors qu'ils sont là, suspendues tel des poupées de chiffons au milieu de vents battants. Projection, alors qu'une masse noire vient se fracasser sur son dos dénudé dans un contact visqueux brisant son intention. S'imprégnant jusque dans sa peau, dans ses os alors qu'elle aspire le fiel, que la rage nait, s'intensifie et grandit dans une colère qui inonde. Et dans les vents violents les sons sont comme étouffés et les projections jaillissent, pas le temps de se retourner alors que cette fois c'est son visage qui se voit percuté par un filet de substance nauséabonde dans un cri dégouté. Moment où le poids s'abat sur elle, un contact pour l'enlacer, la lacéré alors que les fils de fer viennent meurtrir sa peau dans un grognement étouffé. Et alors que sa peau aspire le fiel dans la naissance d'une rage hurlante ses yeux viennent trouver ceux de son ennemi.

De quel droit oses-t-il la touché ? Comment peut-il osait ne serais-ce qu'effleurer sa peau de la sienne ? De son contact putride et rêche, de sa fumée immonde. Il parle alors que leurs corps se voit comprimé, qu'il la saisit par le col dans son étreinte écœurante, et le sang dégouline en de multiple coupure provoquées par les fils d'acier. Et face à la haine la douleur n'est que légère, presque comme une brise d'hiver, éphémère. Il la touche, il lui parle, il la serre, l'entoure de sa fumée, de quel droit ? Comment peut-il oser ? Et dans l'échange alors que la fumée grandit maintenant sans vraiment sans soucier les sacrifices cumulées alors que déjà ses mains virent au violet elle crache les mots dans une hargne décuplée.

" Einstein est parmi nous. "

Et dans cet échange nauséabond, dans un réflexe de pure instinct et de haine elle lui crache au visage, simple geste d'une violence et d'un mépris son nom. Et elle la voit, cette lueur, cette cigarette, la braise d'une flamme. Comprends dans le souvenir encore récent de la tentative de carbonisation. Et c'est dans un souffle qu'elle annonce le prix au moment où les flammes jaillissent pour les engloutir.

" Soma : Souffle."

Et dans son corps nourrit du fiel l'air se meurt alors que la volonté jaillie entre les flammes pour se mêler à l'air, air venant former une couche opaque de pression autour de son corps alors que son corps étouffe, retenue sur ses jambes que par la poigne de son ennemi sur son col alors que sous la force de pression les fils d'acier cèdent, se brisent pour la libérer de leur étau mortel. Et malgré la pression de l'air entourant son corps la chaleur vient meurtrir son corps suffoquant, brûler sa peau par la simple chaleur alors que tout les sacrifices précédent se brisent sous la violence du choc entre les magies. Les chaînes se dissipent alors que le sang renait dans ses mains, laissant chuter les deux malheureux suspendue tel de vulgaire carcasses. Les tornades éclatent comme si elles n'avaient jamais existé et le vent cesse de souffler plongeant la scène dans l’atmosphère lourde imprégné de poison et de fiel. Comprime l'étau alors que dans la suffocation la pression se renforce, vient exercer la pression de mort sur la poigne la maintenant debout, brisant ses os temps de sorte qu'il ne puisse plus que la lâcher dans la colonne de flamme. Le corps s'effondre tel une poupée en pleine convulsion dans la chaleur mortifère, une impulsion, projection alors que l'air compact de pression autour du corps de Salomé vient d'un coup se projeter dans une violence sans nom, tel un mur invisible s'abattant sur les flammes puis le corps de Nathaniel pour le projeter plusieurs mètres plus loin et avec lui le brasier ardent. Puis en quelques secondes la volonté réintègre le corps suffoquant venant frénétiquement happé l'air à l'odeur de chaires brûlées. Qu'il crève, qu'il brûle seul dans son propre enfer.

Difficilement elle se redresse, haletante, haletante et couverte de légère brulures sur tout son corps à cause de la chaleur ardente qui l'a enlacée. Elle se relève, ruisselante de sang et de fiel alors de ses plaies et chaires brûlées. Et ne subsiste plus en elle que cette rage sourde et grondante, que la colère obsédante dans la haine et la douleur d'un corps ayant frôlé la mort. Un sourire sadique alors qu'elle observe le fou brûlant désormais seul dans sa prison de flammes. Qu'il crève, crève de ses affronts, crève de ses effluves de sa putrescence écœurante.

Et à sa vision s'impose les scènes se déroulant ici et là, son allié toujours de bois dans lequel elle peut contempler son reflet, son image déformée, monstre de fiel et chaire brulée alors qu'elle saigne d'un immonde mélange rouge et noire. La haine et la rage, défigurée, bafouée et violée du contact d'un déchet.

Et alors qu'elle se remet du choc sa magie explose dans une pulsation de rage teintée de haine. Le prix annoncé, hurlé à la voute d'une salle de bal ne ressemblant plus qu'à une terre brûlée et dévastée, couverte de poison et de sang.

" SOMA : SENS "

La volonté jaillie. La douleur dans son corps disparait alors que le premier à être entré dans son champ de vision au moment de la déferlante, le petit brun aux ailes d'aigle se voit frappé d'hypersensibilité physique à l'excès, chaque douleur décuplée, chaque sensation de la peau ressentie tel une souffrance dans leurs intensité, froid, chaud, vent, coups. Et l'odorat se meurt dans son nez alors qu'autour du petit brun vient se propager l'immonde fumée porteuse de l'odeur de chaires en décomposition. Le gout disparait dans son palet alors que dans celui du petit brun s'impose celui du piment pour le briser. La vue disparait pour un écran noire et opaque alors que le petit brun voit devant ses yeux sa pire phobie projetée en une hallucination vibrante. L'ouïe se meurt alors que la volonté vient se loger dans sa gorge, qu'elle ouvre les lèvres pour exprimer sa rage et sa haine en un cri venant déchirer l'air de ses ondes puissante et teinté d'ultrasons, cri déchirant les tympans, faisant exploser en morceaux les quelques objets ayant survécut à la puissance des vent sous sa terrible impulsion. Chaque sacrifice amplifié à l'excès par le premier, chaque effet décuplé sur son corps abimé par le premier, le sacrifice du touché et son hypersensibilité exacerbé.

Et alors que le cri retentit comme ne voulant jamais finir la carcasse délabrée de la brune vient s'affaisser au sol, et malgré l'état de son corps nulle douleur ne vient la bercer, de fait qu'elle ne se rend même pas compte que dans la suite du cri de la Banshee elle vomit, vomit sa bile en une marée immonde. Le rien, le néant dans la privation de ses cinq sens. Et après la déferlante de magie pour le briser les sens réintègrent un par un son corps délabré, le l'odorat et le gout, puis la vue et l'ouïe. Un sens gardé actif dans la projection de la volonté et le maintient du sacrifice, celui du touché, quitte à le perdre à jamais, car dans la haine rampante du fiel elle était prête à tout pour les massacrer, prête à se tout donner quitte à se broyer elle-même et la douleur ne saurait avoir sa place pour accomplir cette mission, qui n'en était même plus une. On leur avait ordonné de tuer ces inconnus, ils s'étaient exécute, mais une donnée fondamentale avait désormais fait son entrée. Elle ne voulait plus les tuer car elle le devait, non. Elle voulait tuer ses monstres avec toute la rage et la passion que lui permettait de ressentir son âme.

Et devant le vomit, avec une expression de dégout elle se relève, ruisselante de cette immonde substance noire. Tel un amas de chaire corrompue, magie sacrée pervertie alors que dans une déferlante elle annonce un nouveau prix.

" Kardia : Souvenir "

Et la scène de la mission donnée s'efface alors de son esprit, de manière instantanée. Car après tout quel intérêt de le garder alors que du plus profond de son corps elle ne voulait plus qu'une chose, les massacrer. Et dans la mort du souvenir la volonté jaillie, la foudre s'incarne en instantané alors que l'éclair sort du néant pour venir frapper le reste de chaire brulé de son ennemi. Comme une sentence, un acharnement inutile, simplement dicté par sa haine, dans le but d'une seule chose, qu'il ne puisse en réchapper.

Spoiler:


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