Non Kota tu n'hallucines pas, c'est bien une silhouette inconsciente que tu discernes au loin émergeant des flots. Syla à tes côtés tu te précipites pour découvrir une silhouette familière : Chris.
Tu paniques devant l'étrange scène et ne remarque même pas qu'à un mètre derrière toi Syla est resté totalement interdite en découvrant le visage de Chris...
Il est éveillé mais ne semble pas vous avoir vue. Tu te sens soulagé de l'avoir trouvé, mais l'heure est grave, tu dois lui parler.
Ordre de poste : Chris - Kota - Syla
♦ ♠ ♦ ♠
Sujet: Re: 10h30 - Souvenirs d'Humanité [Chris & Kota] Mar 18 Mar - 12:58
Kôta traversait la forêt avec une détermination sans faille. Il gardait près de lui la femme qui prétendait s’appeler Syla, la femme qui avait tenté de sauver Drake d’une sorte de maléfice mais qui n’avait pas réussi. Drake était censé les attaquer, il était censé être leurs ennemis, mais il était parti en les laissant finalement en vie. Le garçon s’était ressaisi, et ne pouvait plus se laisser aller désormais – l’heure était trop grave. Il restait silencieux, n’osant concrétiser toutes les questions qui se bousculaient dans sa tête. La femme, qui marchait à la même allure que lui, restait également sans voix. Leur silence était troublant et seuls les craquements de brindilles sous leurs pieds brisaient régulièrement le vide qui s’était installé entre eux.
Le garçon ralentit subitement la cadence et laissa ainsi la femme marcher devant lui. Il contemplait son dos, sa silhouette droite et sûre d’elle. Où l’emmenait-elle ? Car il se laissait totalement guider. Elle connaissait la forêt, c’était là qu’elle vivait. Il lui avait fait part de sa volonté de retrouver ses amis, l’amènerait-elle prêt d’un d’eux ? Et si Drake croisait la route d’un pégase ? Et s’il s’en prenait à Damaz, à Abigail, à quiconque qui croiserait son chemin ? Qu’en était-il du Battle Royal, qui était encore en état de tenir tête au colosse que le mage débutant, que leur recrue, était devenu ? Il cessa de se tracasser, car s’imaginer le pire n’apportera pas le bon. Il n’avait qu’une chose à faire ; agir.
Les arbres commencèrent à s’écarter, et bientôt la forêt s’évanouit pour laisser place à la plage. La femme se stoppa à l’orée de la forêt, son regard se perdant au loin. Kôta, intrigué, la dépassa pour voir ce qui se tramait. Ils étaient tombés directement sur Chris ; la femme les avait conduits à lui sans détour. Kôta poussa un profond soupir de soulagement et se perdit totalement dans la horde de sentiment qui l’assaillit. Il traversa les quelques pas qui le séparaient de son allié et il lui sauta au cou. « Oh Chris qu’est-ce que je suis content de te voir ! Tu ne peux pas t’imaginer le souci que je me suis fait ! »
Il recula, presque gêné. Il n’avait jamais été très intime avec Chris, et lui offrit alors plus d’espace, mais le soulagement était encore trop présent pour qu’il ne se calme. « Je crois que le Battle Royal doit être suspendu, l’heure est grave. Cette île est habitée, il y a beaucoup trop de questions sans réponses, et je ne sais plus quoi penser à vrai dire, c’est désolant ! Et Drake est contrôlé par une force mauvaise, je n’ai pas réussi à l’arrêter et il est pris d’une rage meurtrière… Imagine s’il croise Diego ou Aaron, il pourrait les tuer ! » Il reprit son souffle et jeta un coup d’œil à la femme derrière. Elle était toujours immobile. Sur le ton de la confidence, il reprit : « Elle s’appelle Syla, elle veut nous aider contre les autres forces qui habitent l’île… Garde un œil sur elle. Mais qu’est-ce qui s’est passé pour toi depuis le début ? Pourquoi étais-tu dans l’eau ? J’ai tellement à te raconter mais je ne sais pas par quoi commencer. Il faut qu’on retourne dans la forêt Chris, il le faut. C’est une question de vie ou de mort. »
Sujet: Re: 10h30 - Souvenirs d'Humanité [Chris & Kota] Mar 18 Mar - 14:43
Daryan C. Illunar
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Souvenirs d'humanités Du noir et du bleu et
Je m’extirpe doucement de l’emprise de l’eau dont le poids sur mes quelques vêtements me poussaient vers le sol, accompagné des filets aqueux tombant des mailles vers le sable. Je pousse mes muscles vers la terre sans me rendre compte de la masse qui m’agrippe au cou pour me serrer. Aujourd’hui ils ont absolument tous envie de m’étrangler. J’en ai presque l’envie de rage qui se transforme en envie de désespoir. Presque ? C’est fait. Je me calme, petit à petit. Comme si mes sentiments de haine s’évadaient peu à peu au contact de la peau de l’individu qui me touche. L’étreinte diminue, me laissant de quoi respirer. Respirer. Respirer de l’air, oui. Je ne suis pas resté bien longtemps dans l’eau, mais respirer de l’air me fait de nouveau une sensation bizarre. La même que lorsque je suis sorti de l’eau après avoir été envoûté par le chant de Damaz. C’est comme ci mes poumons avaient besoin d’un instant pour recracher toute l’eau emmagasiné pour les remettre à l’intention de l’air. C’est une sensation d’étouffement et pourtant si plaisante. Une purification de mon corps qui se fait sentir dans tout mon être, me faisant trembler. Pourquoi un tel échange ? Nous sommes dans la Battle Royal. Si nous croisons quelqu’un, nous devons en finir avec lui. Alors pourquoi m’attraper comme ça ? Et pourtant, même si je ne le connais pas personnellement, même si je n’ai jamais eu l’occasion de lui parler, sa façon maladroite de parler aux gens me touche. Je n’ai aucune envie de le frapper ou d’en finir, comme je pensais tout à l’heure. Juste mon arcade sourcilière qui remonte un petit peu, manifestant mon incompréhension. Et elle remonte de nouveau alors qu’elle avait repris sa place pendant quelques secondes quand mon regard transperce la femme derrière lui. C’est qui ce truc ?
« Je crois que le Battle Royal doit être suspendu, l’heure est grave. Cette île est habitée, il y a beaucoup trop de questions sans réponses, et je ne sais plus quoi penser à vrai dire, c’est désolant ! Et Drake est contrôlé par une force mauvaise, je n’ai pas réussi à l’arrêter et il est pris d’une rage meurtrière… Imagine s’il croise Diego ou Aaron, il pourrait les tuer. Elle s’appelle Syla, elle veut nous aider contre les autres forces qui habitent l’île… Garde un œil sur elle. Mais qu’est-ce qui s’est passé pour toi depuis le début ? Pourquoi étais-tu dans l’eau ? J’ai tellement à te raconter mais je ne sais pas par quoi commencer. Il faut qu’on retourne dans la forêt Chris, il le faut. C’est une question de vie ou de mort. »
Quoi quoi quoi quoi quoi ? Rewing ! S’il te plait ! Rewing ! Je comprends que dalle à ce qu’il dit. Je lui mettrais bien une baffe pour lui apprendre à articuler. Juste une. Non ? Ok, c’est bon… Je lui plaque la paume de ma main contre sa bouche pour l’empêcher de dire quoi que ce soit d’autre – au cas où il n’aurait pas fini. Car oui, j’ai envie de parler moi aussi. Je le lâche et je relève mon dos tout en prenant une voix grave d’énervement.
« Pourquoi j’étais dans l’eau ? Je suis resté inconscient pendant je ne sais combien de temps – et d’ailleurs il est quelle heure ? – parce qu’un petit connard a détruit plus de la moitié des os de mon corps avec sa grosse queue et que j’arrivais à peine à bouger mon majeur pour le lui foutre dans son globe oculaire ! Donc tu vois la petite zone de terre là-bas mouillée ? Tu la vois ? Et bien dis-toi qu’ici j’ai failli crever et que je me suis mis à léviter en m’écrasant dans l’océan. Et pourquoi ? Et pourquoi !? Pour ressouder mes bordels d’os qui me font encore mal alors tu vas me lâcher ok !? »
Je me suis emporté. Beaucoup trop emporté. Je me mords la lèvre inférieur, me gratte la tête, et m’excuse d’une douce et petite voix, n’ayant jamais l’habitude d’en arriver là.
« Si Drake n’arrive plus à se contrôler au point de penser au désir de tuer… J’y vais. »
Et alors que je pousse délicatement Kôta de mon avant-bras, mes yeux tombent sur cette fameuse Syla. « Garde un œil sur elle ». C’était un message de Kôta ou pas ? Non… Il ne sait pas pour ça. Mais… Et s’il aurait croisé Abigail qui lui aurait mandé d’analyser cette femme ? Elle sait, elle, que j’en suis capable. Lors de notre première rencontre avec Lorenz, elle m’avait emprunté ce pouvoir. Ainsi, par grande curiosité, j’active sur mes deux yeux mes lentilles. Habitude de le faire sur un œil, cette fois-ci j’invoque les deux, ne voulant pas annoncer à tous que l’analyse de cette femme est en cours.
Mais je n’aurai sans doute jamais dû. Non… Je n’arrive pas à contrôler mon expression. J’ai du mal. Alors que je désire ouvrir la bouche de stupeur, laisser couleur une sueur froide de ma tempe, grincer des dents, reculer, faire quelque chose. Non. Je reste ici. Figé. Je ne vais plus vers l’avant. Je ne vais plus vers l’arrière. La vision noire et blanc m’offre en bleu tout son potentiel. Alors que cette technique mesure par la largeur de l’aura la puissance magique de toute vision et ceci même lorsqu’un sort pour cacher cette puissance est utilisé, je continue à regarder...
Sujet: Re: 10h30 - Souvenirs d'Humanité [Chris & Kota] Mar 18 Mar - 18:24
Personnage Non-Joueur
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♦ Battle Royal ♦
♠ 10h35 - Événement ♠
La femme restait immobile et son visage était affreusement crispé en observant celui de Chris. Quand le garçon se tourna vers elle pour utiliser son sort et sonder son aura, elle se sentit immédiatement épiée, presque violée. Pouvait-elle laisser passer ça ?
Non.
Chris a sans aucun doute pu voir l’immense aura négative qui émanait d’elle, il a sans doute été largement perturbé de voir une telle intensité au sein du corps féminin. Elle n’allait pas le laisser parler. Elle ferma les yeux et leva ses deux mains devant elle, ses doigts pointant le mage aquatique.
Chris, la scène se fige autour de toi, les couleurs se fanent et les sens et odeurs disparaissent. Puis tout devient flou et se perd dans une obscurité qui t’entoure. Tu es dans un espace infini de négation, un espace de vide, de rien, et tes yeux ne peuvent renvoyer que la noirceur des ténèbres qui habiteront à jamais l’endroit. Mais la femme, elle, est toujours face à toi. Hautaine et noble, elle s’avance vers toi. Tu ne peux ni bouger, ni parler. Seuls tes yeux peuvent exprimer l’angoisse que tu ressens. Car la femme fait peur Elle s’approche de toi, puis une fois à ta hauteur, passe ses bras autour de ton cou, elle t’enlace. « Ça me fait plaisir de te retrouver. » Ses lèvres frôlent presque les tiennes mais elle se retient de t’embrasser. Tout en maintenant le contact entre son corps et le tien, elle glisse lentement pour se retrouver dans ton dos, et elle te souffle alors à l’oreille « Tu es à ma merci cette fois, rien ne pourra s’opposer à notre union ». Puis sans prévenir elle te fit tomber à terre d’une simple béquille. Tu t’écrases contre une surface noire invisible, affreusement froide, en encore une fois tu ne peux pas bouger.
« RELEVE TOI ! » Elle lève le bras et, accompagnant son geste, ton corps et tiré vers le haut et tu es remis sur pied. Elle s’approche à nouveau de toi, le regard empli de hargne, une hargne pernicieuse, emplie de folie. « Te rends-tu comptes de ce que tu m’as fait ? Dans quel état tu m’as laissé ? » Elle te gifle sèchement, attend un peu, puis recommence. Ses ongles s’enfoncent dans la peau délicate de tes joues. Tu ne peux bouger, tu ne peux crier, mais tu ressens la douleur. « Cette fois je vais te tuer et tu te rendras compte de tout ce que tu as causé avec ton ingratitude. Tout est de ta faute, et tu vas payer. Oh oui tu vas payer. Je vais jouer avec toi, je vais te faire souffrir et tu vas comprendre qu’il est dangereux de jouer avec les sentiments d’une femme. Et je vais te tuer, oh oui je vais prendre un malin plaisir à capter la dernière étincelle de vie dans ton regard. »
Puis la scène s’évanouit alors que tu as l’impression de mourir dans une douleur indicible. Le visage de la femme se multiplie autour de toi, s’imprègne dans ta rétine, et tout tourne, tout devient flou, tout disparait.
Seulement une seconde s’est déroulée depuis que la femme a levé les bras en direction de Chris et le mage aquatique tombe à terre lourdement dans le sable comme s’il avait perdu toutes ses forces. Il n’a pas perdu connaissance mais la scène irréelle qu’il croit avoir imaginé l’a totalement perturbé au point qu’il perde toute notion des choses pendant quelques secondes.
La femme rouvre déjà les yeux et s’avance vers les deux garçons. Kôta ne comprend pas l’enjeu de la scène et laisse la femme s’approcher de lui. « Tout ira bien mon garçon. » Elle prend sa tête entre ses mains et le force à l’embrasser, et leurs lèvres restent collées un long moment avant qu’elle ne relâche le garçon. Elle se recule enfin alors que le jeune garçon est totalement déboussolé par ce qui vient d’arriver.
Chris se redresse, revenant petit-à-petit à la réalité, et voit le baiser échangé entre les deux autres. Et il ne reconnait déjà plus le chétif Kôta dont la posture est différente. « Maintenant obéis-moi mon garçon. Trouve nos ennemis et les fouineurs, et débarrasse-toi d’eux. Jusqu’au dernier. » Et le corps de Kôta, soumis à la seule volonté de la femme, s’éloigne alors de la plage pour retourner vers la forêt.
Et la femme se tourne lentement vers Chris, désormais seul avec elle. « Maintenant, à nous deux. »
Ordre de post : Kôta - Chris - Syla
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Sujet: Re: 10h30 - Souvenirs d'Humanité [Chris & Kota] Mar 18 Mar - 18:26
Comme Kôta l’avait pressenti, Chris fut légèrement hostile à leurs retrouvailles trop joyeuses, ce qui se vit autant dans ses paroles que dans ses gestes. Il resta silencieux, écoutant implacablement les paroles de son allié. Chris était beaucoup sur la défensive pour cacher ses faiblesses et n’hésitait pas à renvoyer la faute sur l’autre garçon. Mais il s’excusa, comme Kôta l’attendait aussi. En réponse, il fit une légère moue, toujours content d’avoir retrouvé un ami malgré la réaction voilée de celui-ci. Chris ne cherche pas à en savoir davantage, il est déjà prêt à venir en aide aux autres pégases, et c’est ça que Kôta admire chez lui. Il le regarde s’avancer vers la femme, prêt à la contourner pour aller dans la forêt, mais il s’arrête face à celle-ci, troublé. Le jeune garçon remarque également que la femme a un regard figé en observant Chris, comme s’ils s’étaient déjà rencontrés dans le passé et qu’ils se vouaient une haine mutuelle.
Puis le garçon sentit l’atmosphère changer. Imperceptiblement, il sentit l’utilisation de la magie – d’abord de Chris, puis ensuite de la femme. Qu’est-ce qu’il se passait ? Et sans prévenir, le mage aquatique tomba lamentablement au sol. Kôta s’exclama et s’apprêta à bondir sur son ami pour le relever, mais il fut figé en sentant la silhouette féminine s’approcher de lui. Immobile, il vit Syla le défier sans se soucier une seconde de Chris, il la vit réduire de plus en plus vite l’espace entre eux. Trop vite... Elle tenta de le rassurer et ses lèvres voulurent embrasser les siennes. Le garçon recula, repoussant délibérément la femme, n’aimant pas du tout la tournure des évènements, mais la femme s’empara de lui et le força à unir leurs lèvres. Le baiser fut amer, et Kôta ressenti un engourdissement dans tout son corps naître à une vitesse incroyable. Quand la femme s’éloigna, il ne pouvait rester qu’immobile, dans l’incapacité de faire le moindre geste. Seul l’engourdissement, toujours présent, lui permettait de sentir son corps, mais ses autres sens, eux, étaient comme disparus.
Quand la femme lui ordonna alors quelque chose qu’il ne saisit pas réellement, son corps reçut une sorte de décharge d’allégresse et se mit à bouger. Comme si les paroles de la femme le stimulaient, comme s’il aimait ça. Et Kôta ne pouvait rien faire d’autre que de marcher vers la forêt, quittant Syla, quittant Chris, contre sa volonté. Et il ne pouvait rien faire contre ça.
Intérieurement, il ferma les yeux – parce qu’extérieurement il n’en était même plus capable. Il profita des quelques secondes où il était encore à proximité des deux autres pour réfléchir à toute vitesse. Il était manipulé, il n’était qu’un pantin, qu’une marionnette, comme… comme Drake. Oui, Drake avait aussi embrassé une femme qui ressemblait à Syla selon ses dires, et Syla avait dit que c’était synonyme de mort. Elle lui avait fait boire une potion mais la potion n’avait pas empêché Drake de se métamorphoser et de perdre tout contrôle de son corps en agissant contre ses volontés. Kôta ne s’était pas métamorphosé lui, il n’avait pas gouté de potion, mais il avait reçu un baiser et n’avait plus le contrôle de son corps non plus. Quel était le lien entre tous ces évènements ? La femme avait utilisé sa magie juste avant que Chris ne tombe, il l’avait senti, mais pourquoi n’avait-elle rien dit ? Le fait qu’elle contrôle Kôta ainsi montre bien qu’elle leur a menti sur de nombreuses choses depuis le début, qu’elle ne songe pas à les aider mais à les utiliser dans son combat – et Kôta n’est désormais qu’une arme, qu’un pion qui se battra à mort. Les deux entités qui se battent sur l’île auraient des pouvoirs de manipulation ? Drake serait à la solde des sirènes et Kôta dans le camp adverse ? Ou la potion ne serait qu’une mise en scène et il serait passé à la merci de la femme à l’instar de Kôta ? Et pourquoi n’avait-elle pas utilisé Chris ? Pourquoi (ou pour quoi ?) se le réservait-elle ?
Kôta arrivait presque dans la forêt, il ne pouvait réfléchir davantage et parla alors pour dire tout ce qui se passait par la tête, car sa faculté de parole n’était pas entravée par la femme : « CHRIS ELLE EST MAUVAISE JE NE CONTROLE PLUS MON CORPS ENFUIS TOI VITE RETROUVE LES AUTRES DRAKE EST DANS LE MÊME CAS ENFUIS TOI VITE ENFUIS TOI ELLE VA TE TUER. »
Les quatre derniers mots étaient sortis tous seuls, Kôta n’y avait pas réellement réfléchi, mais désormais ils apparurent comme une évidence. L’atmosphère entre la femme et Chris était trop lourde, trop pesante pour que de bons sentiments ne s’échangent entre eux. Si la femme s’était réservé Chris, si elle ne l’avait pas manipulé pour qu’il devienne un pion comme Kôta, c’était pour une fin beaucoup plus dramatique. Et le garçon disparut dans la forêt, incapable de contrôler sa démarche, tandis que ses derniers conseils ne furent plus qu’un écho pour Chris, resté seul avec la femme.
Sujet: Re: 10h30 - Souvenirs d'Humanité [Chris & Kota] Mer 19 Mar - 21:03
Daryan C. Illunar
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Souvenirs d'humanités la perte d'humanité
Une aura bleuté imposante dont la grandeur nous entoure tous, dont l’aspect néfaste n’attend que des crocs se heurtant contre nos jambes et charcutant peau, muscles, os. Un démon spectral qui ne ressent que l’envie de tuer, de vengeance. C’est ce que je ressens. Un démon qui attend de me croiser dans les yeux pour y planter deux mires et les tourner telle une perforeuse pour en sortir le reste de mes globes oculaires qui tomberont sans doute à terre, dont le sang coulerait à flot et où se baignerait le démon de mes nuits et la femme de mes rêves. Ô cauchemar que j’haïs. Et ce rêve exécrable qui m’entoure me consume telle la brume s’évadant de mon corps, de ma peau, de mon buste ou ma poitrine. Evasion souffrante vers le ciel d’une case obscure où les mouvements de mon corps ne semblent plus être permis, où la soumission est la seule règle, supprimant toutes les autres, où le baiser de la femme était tentation et exaltation. Ces lèvres où je me serai avancé pour l’attraper et l’embrasser. Ces lèvres que j’aurai à présent mordu jusqu’au sang, plantant mes dents dans ses joues, mon poing dans son ventre, mes doigts dans ses yeux. Sensation désagréable pendant que mon seul désir vivant dans mon esprit est la vengeance. Ô Damaz que ma haine envers toi te consume le cœur, ô animal que ma colère envers toi te brûle les yeux, ô saloperie que mon bras se plante dans ton estomac. Ô corps abjecte que tombé tu sois au sol et au cœur des choses. Ô Syla que tes yeux clairs me donnent l’envie de te vomir dessus. Dont le sang pour rejet serait la chose qui te brûlera d’un état corrosif sur ta peau écœurante. Ô Kôta toi maintenant malfaisant au cœur répugnant. Oui, Kôta… Si mes pleurs ressusciterait depuis les quelques minutes vivantes à présent, si ces pleurs reviendraient, ils seront pour toi. Serrant le poing, à terre, alors que tu avances vers la forêt dans l’ordre de tuer et seulement tuer. Serrant le point à terre, alors que tu me parles, que tu m’informes. Serrant le poing à terre, je te jure, ami que tu es, d’écraser ce poing contre ton visage pour te réveiller après avoir écrasé mon genou contre l’être abominable que tu as amené sur cette plage apaisante.
« Me tuer ? Fais-moi rire Kôta. La personne qui me tuera sentira la mort en même temps que moi. »
Et l’écume sortant des vagues et s’écrasant sur la plage n’est plus. Et que l’écume se transforme en vapeur. Et que l’eau touchant le sable boue. Et que les arbres bougent, dansant ombres sur ombres pendant que le vent vocifère. Elle me prend pour quelqu’un d’autre. Elle se venge sur quelqu’un d’autre. Elle confond tout. Le démon devant moi crèvera aujourd’hui. Le démon face à face périra ce matin. Pour moi, pour lui, pour elle, pour eux, pour tous, que ma main se torde contre son cou, que mon épée s’exerce contre son cœur, que mes mouvements embrasses sa peau, je m’en fous. Pour eux, le meurtre devient une option.
Elle te toise d'un air malsain alors que sur son ultime avertissement Kôta disparait dans la forêt, envouté par sa magie oubliée. Elle te toise avec ce sourire entre sadisme et passion consumée. Et ses yeux ne sont plus que l'extension d'un amour perdu teinté de folie t'observant te remettre de l'illusion éphémère qu'elle t'as infligée dans toute sa rancœur et sa cruauté, tu peux le sentir, tu le sais, que ses paroles n'étaient que pure vérité, qu'elle compte te torturer jusqu'à ce que ton corps incapable de résister se voit achever.
Et c'est dans un souffle qu'elle crache dans une voix démente où règne en maître la douleur et le mépris. " Tu vas payer pour toute le mal que tu as causé. "
Et sur cet ultime avertissement aux allures de sentences sa magie brûle, explose en une aura aux couleurs argentées teintées d'ombres, tel un feu dansant de lumière consumée par les ombres. Sa puissance est colossale tu peux le sentir dans toute la déferlante négative que sa magie projette sur la plage où les maigres animaux fuient apeurés. Aux abords de la forêt les oiseaux prennent leur envole dans un présage de mort, comme fuyant cette femme au cœur gangréné par les ombres.
Ses mains se joignent en un mouvement sec et précis, et du bout de ses doigts jaillissent les flammes d'argents aux reflets de ténèbres les dévorant dans leur combustion. Les flammes jaillissent et implosent sous le contact pour se répandre sur le sable en une traînée noire et luisante, le cercle se trace en quelques secondes sur le sable pour vous enfermer face à face dans une prison de flammes. Au coeur de l'enceinte la lumière trésaille, le positif se meurt sous la négativité dégagé par sa magie infernale, un sourire sur son visage alors qu'elle parle à nouveau dans toute sa folie cruelle, que sa voix si douce n'est plus habité que d'une rage funeste. Elle n'a plus rien à voir avec celle rencontrée plus tôt, elle transpire la mort et la destruction.
" Bienvenue dans notre enfer. Dans l'enceinte de cette prison le passé revient hanter les vivants, les morts viennent danser pour réclamer leur dû jamais accordé, les âmes damnées viennent torturer les esprits pour tout le mal qu'ils ont causé, pour qu'il ne reste plus du prisonnier que la haine et la folie, la culpabilité pour te broyer le corps à chaque pensée. "
Et sur ses mots le feu spectrale croit et grandit, s'incline pour couper l'air venant du haut alors que les flammes infernales ne forment plus qu'un dôme infranchissable où hors mis leur lumière obscure ne subsiste plus que les ombres. L'air entier se charge de leurs négativité alors que l'eau piégée devient aussi obscure du poison acérés. C'est là qu'elles émergent des flammes, ces silhouettes de feu obscur et ardent, ces silhouettes d'hommes et de femmes venant danser autour de toi tel des démons. Brise la ronde alors que la première fonce dans ta direction, vient traverser ton corps dans une douleur glaciale et brûlante à la fois, comme si son simple contact déchirait ton âme alors que jaillissent les images du passé, celle d'un homme te ressemblant traits portrait culbutant une blonde aux formes alanguissant. Puis la scène s'évapore dans un hurlement alors que dans un nouveau flash cette brûle au sein des flots, hurle à l'agonie avant que le feu malsain la consume jusqu'à ce que ne subsistes plus rien de son corps à queue de poisson.
Et alors que le flash ayant durait à peine une seconde s'éteint, la silhouette de flammes retournent dans la ronde macabre, et dans sa succession une deuxième, familière dans sa petite taille fonce sur toi alors qu'elle semble crier ton nom avec une voix que tu n'avais pas entendue depuis très longtemps.
Te voilà piégé dans les flammes de l'enfer, ces flammes brûlant ton corps et ton esprit jusqu'à ce que n'en reste plus que pure folie et dans un élan de conscience tu peux l'entendre, elle jouit de ton supplice naissant.
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Sujet: Re: 10h30 - Souvenirs d'Humanité [Chris & Kota] Jeu 20 Mar - 22:14
Daryan C. Illunar
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Souvenirs d'humanité J'aurai préféré qu'il soit
Courbé, mains au ventre, dents qui grincent, un soupir morne. Les âmes s’entrechoquent, différentes contre mienne, laissant douleur et seulement douleur. Les flammes sont glacées, laissant froideur et ardeur. Le sort est peuplé, laissant mort et clameur. Je suis happé de tous, je suis traversé de tout, je peux hurler de tout. Mais pourtant l’incompréhension est un contrôle. L’incompréhension, c’est la chose la plus compréhensible de toutes, ces derniers jours. L’incompréhension, c’est sûrement ce que je comprends le mieux. Pendant que je me fais traverser, je pense m’apercevoir, percutant une beauté blonde au sourire diaboliquement envoutant. Mes paupières se relèvent au maximum. Ce n’est pas moi. Ce ne sont pas mes souvenirs. Normalement, je n’en serais pas certain. Oui, après tout, des souvenirs, c’est ce qui me vient de plus en plus. Oui, après tout, des souvenirs, c’est ce que j’ai le plus perdu dans ma vie. Oui, après tout, ces souvenirs, ce ne sont absolument pas les miens. Je crois me voir, mais ce n’est pas moi. Je crois ressentir une attirance, mais ce n’est pas non plus la mienne. Je secoue la tête avec l’envie de hurler. Mais non, aucunement. La courbe de mon dos n’est plus. Je suis droit. Solitaire. Et sûrement pas seul. Je suis droit. Déterminé. Et sûrement pas mort. Je suis droit. Calmé. Et sûrement mourant. Le monstre de mes devants sera le monstre de mes nuits, extirpant la hallebarde de mon cœur pour en léchant tout le sang. Et au moment où elle posera sa langue sur le liquide de l’acier, des dernières forces de mon corps, une pousse de mes muscles, un acier qui tranche la peau, une arme qui fend mâchoire, un corps qui écrase sable, deux morts sur l’un, l’un sur l’autre, ne se connaissant pas. J’attends. Pourquoi ? Pourquoi, après tout ? Pourquoi attendre ? Pour quoi ? Au plus profond de moi, je pense le savoir. Au plus profond de moi, je crois que le regard de côté a pu comprendre. Extérieurement je reste réfléchi. Intérieurement les causes, les conséquences. Tout. Oui, tout attend.
L’ombre qui rejoint ses semblables, flamme qui perd la ronde, perdue qui tend vers moi. Et moi qui tends vers mes souvenirs. Chronos. Mon amour pour toi sera le plus fort au monde. De ton pouvoir je prendrai main mise, de mes sentiments je serrerai le point, jetant le contenu au fleuve assassin. Ainsi, ton pouvoir continuera sur les flots, ne portant qu’à mes oreilles ta possibilité d’hurler et de crier. Mon esprit s’endort sous ton joug. Mon corps glace sous le tabou. Je pars vers les songes.
Deux enfants au milieu d’une pleine, un corps qu’est le mien debout caché derrière un arbre, des feuillages, un buisson, tout ce que l’on veut, caché par une ombre. La même scène que tout à l’heure. Un jeune enfant brun contrôlant fluide aqueux, une jeune gamine blonde contrôlant ses danses d’autour. Mon corps droit contrôlant son expression du visage, regardant toute la scène d’un air simple, sans sourire, des yeux ouverts à la normal, des arcades levées, mais pas trop. Une main qui s’écorche contre le bois pour finir le songeur. Le sang qui coule de mon doigt afin de tomber à terre. Et de ce sang nait l’obscurité, où cette goutte de sang à elle seule aspire tout ce monde auquel je suis perdu, d’où cette ombre qui avait tout ravagé reprend couleur à partir de ce même point de sang, de ce sang où la nature change du tout au tout. De ce sang où les flammes dansent autour de moi. Je suis le songeur, toujours dans mon cauchemar. Les flammes ne sont pas celles de la ronde. Ce sont celles de maisons. Des hommes tuant, charcutant, halant les têtes d’individus pour couper cou à la hache. Après ça, je crois que la vie ne pourrait plus exister. Un pic naissant du sol, fait de glace, nicher sur du sang. Un contrôleur enfantin, une victime opportun, dont le mal est fait, donc la mort est faite, dont le sang qui a coulé de ses mains est majoritairement et sûrement plus celui d’autres que le sien. Ils sont morts. Mes vêtements sont déchirés, mon haut surtout. Je n’hésite pas à l’abandonner, divaguant mentalement, droit physique, d’un retour de veste et d’une marche lignée, je prends chemin vers les contrées pour me lancer. Je ? Oui, c’est moi. Je suis plus petit, plus jeune. Oui, c’est moi : je marche, je pense. Et bien continuons de devenir spectateur dans un passé où sentiments partagés et mouvements non-contrôlés. Une âme sortant d’un corps. La mienne sortant du mien. Un présent sortant d’un passé, un présent téléporté. Au-dessus de tout. Les flammes ne sont plus, les cendres tombent. D’ailleurs, dans cette cage de flamme, je coule ma première larme, tête ayant perdue l’équilibre et penchée sur le côté, bouche grande ouverte, comme mort. Les flammes ne sont plus, les cendres tombent. Et les pleurs hurlent. Les pleurs d’une jeune fille, les pleurs saccadés. Une jeune fille assise sur ses fesses, les genoux en avant, le reste des jambes pliées, posées sur les côtés : elle semble assise dessus, aussi. Mais non collées. Et elle pleure. Fort. Enormément fort. Les deux poings à terre, sur le dessus, les phalanges contre les cendres. Et elle pleure. Pendant ses pleurs, pendant ses cris, elle hurle un nom. Je descends, volant dans les airs, sous la forme d’un esprit perdu. Je touche terre, lui caresse la tête. Mais elle ne peut pas me sentir après tout.
« Ne t’inquiète pas, Lydia… »
Et Chronos, tu me fais hurler. Je tombe à genoux. Je tombe sur mes coudes, comme un hérisson. Devant l’affreuse connasse devant moi. Mains agrippant ma tête. Et les hurlements se transforment en énervement. La colère prend possession. Cette possession se ressent dans les fluides. Ils montent, ils chauffent. La Tour. Effectivement : la Tour. Elle s’émancipe de la tête pour danser me bordant, m’enveloppant. Tour ou tornade ? Elle n’arrive pas à monter plus haut. Le dôme l’en empêche. Elle craque. Elle craque. Pulsion sur ses pieds alors que le fluide revient à l’assaut vers le haut. Et le dôme se brise.
Une rage incommensurable. Un corps qui se relève difficilement. Des larmes qui ne veulent pas être montrées alors qu’elles tombent à flot. Des cheveux bruns cachant un visage fin et mouillé. Une colonne nullement droite. Une main ouverte sans pression sur la droite. Une magie divine qui se canalise dans la paume. J’en perds la raison. Que le jugement céleste soit…
Et dans le supplice de la danse des souvenirs brisées le rire retentit, froid et cruel, la démence s'est emparé de cette femme au coeur sombre, corrompue par le temps et un pouvoir beaucoup trop grand.
Elle rit de ton supplice, jouit de tes hurlements qui lui déchire pourtant le coeur dans chaque pulsation. Confusion entre les temps, passé et présent alors que dans le cercle infernale vos souvenirs s'entre-mêle pour te te briser, viennent danser pour te donner à voir l'objet de son amour devenue haine enragée. Et les silhouettes de flammes d'argents corrompues par les ombres continuent de danser, se séparant une à une de le ronde pour s'enfoncer et mordre ta chaire de leur touché, t"infligeant les images du passé, du tiens, du siens dans une tourmente ne pouvant mener qu'à la démence. Sa démence pour devenir ta démence, sa démence pour te tuer alors qu'elle se nourrit de ton supplice, qu'elle attend le moment parfait pour t'achever.
Elle alors tu ploies l'échine et tombe à ses pieds elle croit le moment déjà arrivé, la jouissance et la frustration en même temps. Puis tu exploses, elle peut sentir ce déferlement de haine qui lui provoque l'espace d'un instant un regard incrédule, car tu devrais n'être plus déjà que l'ombre de ta moi-même dans le dôme des flammes infernales, tu devrais n'être plus qu'une faible poupée brisée.
Ta magie jaillie en cette tornade d'eau, la tour t'enveloppant pour éloigner les silhouettes dansante issue des flammes, les tuant sous le liquide à l'apparence de poison. Il en est hors de question alors que sa magie jaillie en une violente impulsion de noirceur, aura d'argent corrompues par les ténèbres rampantes, signe d'une pureté qu'un jour elle avait possédé.
Elle hurle de rage, de rage et de souffrance, de frustration dans un cri déchirant de toute sa folie alors que sous l'impulsion du typhon aqueux le dôme se brise. Hors de question !
Et ses yeux noires deviennent ces billes opaques minuscules de ceux dont la folie s'empare et devient maître de leurs rêves et désillusions. Hors de question.
Et sa magie implose en une explosion de flammes nauséabonde pour entourer le typhon, viennent s'enrouler autour, formant par dessus la tour aqueuse une tornade de flammes que l'eau réussit à faire faiblir sans pour autant parvenir à les éteindre dans sa déferlante de magie colossale. Et dans un véritable exploit l'eau s'enflamme alors que l'argenté teinté d'ombre s'y déploie pour la corrompre, que l'eau commence à chauffer dans son étau de feu colossale sous l'impulsion continue de magie de la démente dans un combat de titan entre les deux éléments contraires. Guérison et Destruction.
Et elle hurle dans une nouvelle déferlante de magie, son corps entier paré de cette sinistre aura, terrible négation de la vie alors que de ses mains tendues vers l'avant jaillie le flot continue des flammes corrompues. L'eau chauffe, l'eau commence à bouillir dans sa tour inviolable, le feu pour la corrompre avant la déferlante alors que qu'autour du typhon le feu grandit d'avantage sur la plage tel un une tornade colossale de flammes noires de plusieurs dizaines de mètres de haut et qu'en son centre tu gis dans ta haine, luttant de ta magie.
Implose alors la tornade se déchire, que feu et eau viennent éclater sur des centaines de mètres pour mourir sur le sable alors que ne reste plus que ta carcasse.
Elle s'approche alors tel une furie pour enserrer ta nuque de sa main encore ardente, pour te consumer d'un simple touché alors que dans un mouvement de passion et folie mêlée ses lèvres viennent toucher les tiennes, et tu ressens comme une combustion alors que de ses lèvres nait le feu dévorant pour t'envelopper, que les flammes corrompues se propage pour envelopper ton corps jusqu’à l'extermination dans un dernier baisé. Tu sais ce qui t'attends si tu ne réagis pas, tu l'as vue dans ces horribles visions, celle d'une blonde à queue de poisson consumée jusqu'à ce que même ses os soient réduit en tas de cendre, réduite à néant dans un terrifiant hurlement.
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Sujet: Re: 10h30 - Souvenirs d'Humanité [Chris & Kota] Sam 22 Mar - 16:07
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Souvenirs d'humanités Par des dents
La tour tombe. Le fracas de l’eau est lourd et d’un bruit si fluide. Si fluide qu’il doit être le seul tintement paisible sur toute l’île sans compter les flux océaniques et courant qui désirent bercer mon corps mais dont la pression empêche toute connexion. Exodus se charge. Et alors qu’il est prêt à lancer ; une main qui s’agrippe, un baiser intense et ardent. Littéralement. Un baiser envoûtant qui dur alors que je l’attrape moi aussi par la nuque, des flammes qui se propagent autour de moi. La chaleur est brûlante. J’ouvre mes yeux, reprenant esprits et empêchant désinvolture, je serre mon étreint et brise l’échange. Ma bouche s’ouvre, mes dents sortent, et je les plante en violence contre sa lèvre inférieure, faisant couler le sang à terre encore et encore. Je saute en arrière.
« Poseidon ! »
Je m’asperge d’eau, soignant mes brûlures à la fois interne et externe. Je souffre. Je commençais à devenir le combustible qu’elle voulait. Je prenais feu telle une forêt dont un arbre aurait été touché par la foudre où l’énergie avait continué à se développer sur la végétation. J’étais sa végétation. Un baiser combustible dont l’échange d’étincelles d’un homme et d’une beauté féminine à la mort aux yeux était cet éclair. Eclair qui touchait le bois, qui brûlait le tout, qui détruisait une vie. Purification maximale Je ne pouvais pas mourir brûlé. Et si j’y échappais, il m’arriverait la même chose que Kôta. Un esprit perdu, une âme présente, un corps endormi qui bouge de lui-même. Si je dois tuer quelqu’un aujourd’hui ce ne sera pas les personnes qui sont venues avec moi sur cette île. C’est cette abomination qui touche le même sol sableux que mes pieds. Néanmoins, je n’arrive pas à souffrir. Je me sens au milieu d’un combat. J’hésite entre deux options. La première serait l’oublie des souvenirs qui sont revenus à moi dans cette danse, dans cette ronde de flammes d’argents. Oublier ce qui vient de m’arriver. Juste pendant quelques minutes. Oui, juste pendant qu’elle se trouve là, juste pendant que je ne suis pas seul. Oublier pour pouvoir me concentrer à mon devoir. La deuxième option semble être la plus humaine à mon goût. Tomber, genoux à terre, les yeux vides mirant un grain de sable mais ne se concentrant pas dessus. Des yeux vides mirant un grain de sable mais qui se perd dans un univers jaunis. Me mettre à la merci de tout ce qui pourrait m’arriver par le coup de l’inhumation qui sort de la gueule de l’infâme être s’imposant. Cependant la deuxième solution viendrait à comprendre qu’elle est en vie. Elle était bien en vie quand je suis parti. Lydia aurait vécu de son jeune âge, seule ? Non… Si elle n’est pas morte ce jour-là, elle est morte les jours suivants, ne pouvant gérer sa propre survie. La deuxième solution viendrait à dire que, alors que je croyais responsables de sa mort nos attaquants, le responsable est seulement moi. Moi qui suis parti sans vérification. Moi qui ai fui l’horrible paysage s’offrant. Moi qui ai laissé la faux sous le cou d’une enfant. Et pas n’importe laquelle.
J’envoie de l’eau dans ma bouche pour cracher le sang coulant sur mes dents. C’est qu’elle embrasse bien, oui, mais son sang pue autant qu’un cadavre. Chris t’as pas le droit de déconner. Pas maintenant. Reprends-toi.
« Change. »
L’écume de l’océan nous entoure. Tête d’incompréhension. Utilisation de l’ancienne chaleur ravivée par la magie des vents, la magie céleste. Brume ô brume se couchant autour de nous, nos prenant dans ses vapes, attendant toute action. Ecume ô écume, toi qui as pris mi-forme au gaz. A présent.
« Sword Birth ! »
Brume enveloppée de toute ma magie, l’éthernano qui frotte à l’énergie électrique, des épées sortant du brouillard dans tous les sens ; à gauche, à droite, en haut, en bas sur le sol. Tant que la brume est, rien ne semble pouvoir les arrêter. Augmentation de l’ère. Le nuage aqueux implose. La plage n’est plus, recouverte complètement d’une brume épaisse. La forêt commence à être ravagée par l’humidité profonde et brûlante. La chaleur augmente. Augmente. Encore et encore. L’air est chaud. L’eau est chaude. Ma peau commence à brûler. Si je ne te touche pas avec mes épées. Brûle. Connasse. Et si ça ne marche pas. Alors explose. Et que la brume se dissipe sur mon périmètre, et que je me protège d’un voile d’eau, et que je me bouche les oreilles, d’une violence le sable s’élève, d’une violence la plage échoue, d’une violence… La mort prédatrice se lèche les lèvres. D’une envie.