09h57 Ses pieds touchent le sol alors qu'elle était en suspension. Yseult était celle qui prendrait les rennes d'Ajatar Virke face à la ville de Shirotsume. Lorsqu'elle pose le pied par terre, sa chevelure se dégage dans une ruelle peu connue, elle y entre et on ne la voit plus. Un passage sous-terrain ? Un embouchure entre deux maisons ? On entend ses ongles gratter la pierre.
10h20 Tous savent maintenant qu'Ajatar Virke est déjà présent dans Shirotsume. Les deux valets Oméa et Damaz ont déjà fait leur entrée. Mais personne ne l'a encore vu Yseult. Parce qu'Yseult est ici, cachée, assise dans sa ruelle, à attendre. Elle comprend que quelque chose semble bizarre et que son plan ne se déroule pas comme il fallait ; des individus externe à son groupe sont arrivés. Legion a eu l'idée de prendre part aux événements.
10h30 La belle blonde essaye de réfléchir aux conséquences. Elle sait que ses deux valets sont dans les rues. Elle sait aussi que Legion veut aider Ajatar Virke à tout détruire. Mais ce que la population ne sait pas c'est que dans quelques heures Legion n'existera plus. Et dans sa pleine réflexion, Yseult ressent la pression autour d'elle. Juste avant que sa cachette n'explose. Elle l'avait compris : Blue Pegasus avait reçu des ordres stricts. Mais son maître n'était pas encore entrée en jeu... Pas jusqu'à maintenant.
Ordre de réponse : Yseult, Daryan, Yseult, Daryan, PNJ, Yoite... Dans le cas où le PNJ devrait jouer, vous serez prévenus par un message à la suite de votre RP. Vous avez un maximum de 10 jours pour répondre, avant de vous considérer hors-événement.
< Shirotsume. Quelle jolie ville. C’était ce qu’elle pensait, alors qu’elle était assise, guettant comme un prédateur avec un voile de brique face à elle en guise de protection, les gestes des âmes se trouvant à proximité. Ses mains étaient jointes, avec cet air confiant et placide. Ses cheveux se déversaient comme des ruisseaux sur ses épaules –elle réfléchissait. Quelque chose clochait, comme si les assemblages, les paramètres de son plan se reflétaient dans une brume opaque, flous et indécis. Ses sourcils s’inclinèrent en un pli de paupière léger, entre l’étonnement et la méfiance, alors qu’une pression aussi forte que l’étreinte d’un serpent se faisait ressentir autour d’elle. Puis une explosion qui fit sauter le mur de brique en un éboulement. Un souffle de poussière jaillit de l’embouchure causée, comme le souffle d’un puissant dragon qu’on venait de réveiller. Mais les briques qui menaçaient de s’écraser face au mur d’en face restèrent en lévitation, tournant sur elles-mêmes comme des astres. Et ils foncèrent tous, à une vitesse fulgurante, vers l’homme qui avait osé lever sa magie sur elle. Yseult sortit enfin, l’air placide, un sourire maculé d’amusement et de surprise en découvrant l’identité d’un des leaders de Blue Pegasus. D’un geste gracieux de la main, elle plaça nonchalamment l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.
_ Eh bien, si je m’attendais à ça. Un sourire s’inclina sur ses lèvres, Yseult le toisa légèrement, semblant évaluer les capacités de celui qu’on nommait Illunar. Elle n’était pas impressionnée, d’un geste de la main, elle arracha les restes de sa cachette qui vint tourner autour d’elle comme un gong d’avertissement. Sa paume de main se referma et le mur derrière elle explosa en un furieux grondement.
Un nouveau souffle de poussière. Dès que le nuage se dissipa, Yseult n’était plus là. Posée sur un toit, elle étira ses bras vers le ciel. Ses yeux se baissèrent vers L’Illunar.
_ Tu laisses l’honneur aux dames de frapper les premières, j’espère. Un clin d’œil complice. L’index sur les lèvres d’un air rieur, Yseult était comme ces brises, fraîche et revigorante, mais leurs caresses laissaient derrière elles l’amertume d’un coup de fouet.
Attention, Daryan, attention. Tu as la force d’un volcan encore éteint face à toi.
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Sujet: Re: 10h30 ♦ The cerberus : the war on three fronts Jeu 12 Mar - 17:40
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
The Cerberus the war on three fronts
Shirotsume était en train d’être dévastée. Tout Fiore était en train de tomber. Sur les tuiles de cette maison pauvre maison en pierre qui s’effondrera aujourd’hui, je vois les grands lieux de la ville. La fumée dans l’air à la gare, les cris des passants, les pleures des enfants qui perdent leur peluche dans la course. Je les vois tous crier, pleurer, hurler, lever la paume de la main vers leur maison qu’ils ne reverront sans doute plus jamais. Je vois ces mages qui aident l’évacuation. J’entends ces gens qui ne prennent même pas le temps de remercier parce qu’ils sont trop occupés à vouloir survivre. J’entends les murmures de la réalité et de la vérité ; j’écoute ce chant qui veut partager avec moi. Partager la douce vérité de ce monde : les mages ne sont que des objets. Ils ne sont que bon à garantir la survie de ces personnes qui courent et qui ne se défendent pas. La plupart sont frêles, ridicules. Inutiles. Bientôt les rues explosent, les pavés craquent les combats commencent. La douce vérité me murmure encore plus de choses. Il y a certains civils qui aident aussi. Souvent des hommes grands forts imposants. Des fois des femmes minces puissantes droites. Ce sont deux catégories de personnes qui finiront un jour dans cette garantie. Lorsqu’ils sont jeunes on peut sentir leur intérieur rugir, demandant seulement à ce qu’on ouvre la porte du monde magique. Lorsqu’ils sont adultes ce sont souvent des hommes de la défense de la ville. Le reste n’est qu’inutile. Au profond de moi quand je regarde Fiore mourir je vois une renaissance…
Mais j’ai honte. J’ai une honte incommensurable qui me rappe la gorge. Pendant quelques secondes je les regardais tous et me disais que, finalement, je ne vois pas pourquoi on devrait les sauver. Et lorsque je vois de nouveau une petite fille dans les pleures qui a perdu son lapin préféré, je descends de mon perchoir. Ces gens sont de deux groupes. L’un utilise les mages et me crie d’aller faire quelque chose. L’autre m’idolâtre car je suis Daryan le maître de Blue Pegasus, celui qui s’est fait sauter pour le bien de tous plusieurs fois, ce groupe baisse la tête et respecte. Ce sont d’ailleurs ses membres qui ont arrêté de marcher. Pour la confiance. Ils me regardent poser la main sur les cheveux de la jeune gamine et lui retirer les larmes sur ses joues. Ils me regardent bouffer autant de remords avec mes yeux. C’est parce qu’elle me rappelle Lydia. Ils me mirent me relever, me mettre droit, et repartir sur un toit.
Aujourd’hui Fiore est en guerre. Ajatar Virke est la cause. C’est ce que je pensais. Je le pensais réellement quand j’ai senti une jeune femme dans les murs. Pleine de magie. Que l’on peut dévorer le plus possible. Oui, c’est réellement ce que j’ai pensé quand j’ai fait exploser sa cachette grâce aux canalisations des maisons qui l’entouraient. Et quand j’ai vu son doux visage aussi, sa beauté qui m’a transpercé le cœur, ses cheveux blonds qui m’ont fait de l’œil, ses yeux noisettes qui m’ont envahie. Et c’est quand elle a parlé que j’ai ressenti la triste vérité. Fiore était en guerre à cause d’Ajatar Virke. Mais la guilde des origines n’est pas la seule fautive. C’est quand sa magie s’est initiée dans les particules de l’air ; dans la mienne, que j’ai compris. Que j’ai pu voir distinctement deux particules. Il est là. Black Jack.
J’ai réellement envie de croire les dires de Zadig. J’ai vraiment eu envie de croire à son sourire en coin, ses yeux qui me regardaient de côté lorsqu’il m’a fait entendre dire qu’Ajatar Virke n’avait rien à voir avec Legion. J’ai osé avoir confiance en l’ennemi. A me dire que finalement il n’était peut-être pas l’ennemi qu’on pensait, peut-être qu’il n’était pas aussi néfaste que ça. J’ai réellement voulu croire… Y croire alors que je sens la poussière des pierres qui voltent près de la jolie blonde. Cette poussière portée par les vents. Ce vent qui vient murmurer à mes oreilles la douce voix de la déesse dont je connais trop bien le grave. « Ton Père va mourir ». Et j’essaye de faire le lien. J’essaye de me dire s’il est possible que cette femme blonde soit en relation avec Legion, qu’elle ne soit peut être pas d’Ajatar Virke – non ça c’est faux – qu’elle puisse être une traitre. J’essaye de chercher quelque chose dans les dires de l’homme. J’essaye de comprendre ces quatre mots de la déesse qui m’est rattachée. Je calcule aussi la distance qui me sépare de la ville de Rhynal. Je calcule combien de temps j’y mettrai. Je pèse le pour et le contre ; dois-je laisser cette femme ici et partir égoïstement ? Dois-je trahir la Grande Abigail qui me porte toute confiance en laissant mourir son Père ? Et puis je réfléchis. Et mes yeux fondent dans les magnifiques pupilles de la jeune femme.
Yseult le toisa avec un tendre mépris, comme si elle avait à faire à un gamin énervé. Sauf que cet enfant était l'un des piliers de Pégasus. Pauvre guilde, aspiré dans ce fléau d'orage qu'est Légion. Lorsque les insultes jaillirent de sa bouche, comme le souffle d'une tornade, Yseult resta de marbre. Juste un plissement de sourcil amusé et la lueur d’espièglerie se fit lire à l'intérieur de ses iris. En tout cas, il ne faisait pas tâche à la guilde, au contraire, il était plus mignon et encore plus charmant quand la colère se lisait sur ses traits tendus comme l'arc d'une flèche.
Il ne l'attaquait pas, Yseult ne comprenait pas et ne déchiffrait pas où il voulait en venir. Elle songea à prendre cette poignée d'insulte jetée dans le vent pour les lui faire embrasser par la force de son poing. Or, Yseult est plus sage. Yseult est réfléchie. Yseult est stratégique. Yseult n'est qu'une force calme et endormie que seul un tremblement de terre pourrait réveiller. Elle est la sagesse là où les autres sont colères.
Yseult n'est pas comme ces femmes à hurler contre le vent, elle est de celles qui attendent paisiblement leur heure. Elle posa son index sur ses lèvres, comme amusée – mais le pilier flanchait, menaçait de s'ébranler. Parce qu'il a senti Légion foulait de son ombre putride et abjecte les différentes villes, parce qu'il sait qu'ils sont là, dissimuler comme des prédateurs affamés par la destruction. Ajatar Virke n'était pas mieux – mais ils étaient différents. Ils étaient les enfants oubliés de l'histoire. Ceux qui ne faisaient plus parti de cet univers, de cette Fiore dont on avait tant vantés les vertus.
Yseult redressa ses pupilles vers Chris. D'un mouvement d'épaules, elle lui tourna le dos. Bien trop indécis, comme s'il oscillait à la prendre pour alliée ou ennemie. D'un geste ample du poignet, un coup de vent s'engouffra sous le tee-shirt du leader, comme la caresse sensuelle sur un torse. Yseult s'éloigna en faisant claquer ses talons sur la toiture.
_ Si tu es trop indécis, Chris, et que ton combat est ailleurs, vas-y donc. Tu n'es pas ma cible.
C'était froid, comme un pieu de glace que l'on plante dans le cœur.
Sujet: Re: 10h30 ♦ The cerberus : the war on three fronts Mar 7 Avr - 17:10
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
The Cerberus the war on three fronts
Le besoin de se l’avouer me prenait la gorge. Nous avions laissé tomber Bob depuis plusieurs jours, plusieurs semaines. Seul. Il a été à la merci des individus de Legion et nous étions cette traîtrise dont j’ai tant de mal à apprécier chez ceux qui ont déjà trahi notre guilde. Je pense à Damaz et à Kôta. Nous avions trahi un des nôtres. Je réfléchis. En vain. J’ai fusé une insulte il y a peu et je ne sais même pas pourquoi. Ces mots sortis de ma bouche n’avait qu’une intention de haine, une intention pour cracher ma haine sur quelqu’un qui ne l’avait sûrement pas mérité. Je le sais. Je le sais parce que normalement j’aurai sauté sur l’occasion d’avoir un ennemi. J’aurai frappé cette femme jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus bouger. Jusqu’à ce qu’elle veuille bien me donner toutes les informations sur cette terrible attaque. Mais bizarrement mes jambes ne bougent pas. Ce n’est pas sa beauté qui me pétrifie ; en y réfléchissant je pense que je n’ai aucune envie de frapper sur elle. Elle ne m’a rien fait.
Mon t-shirt s’envole et se retire sur mon visage, faisant découvrir dos et buste. Stupidement je m’énerve sur le tissu pour le remettre en place. Je grommèle quelque chose sur cet embarras.
« Si tu es trop indécis, Chris, et que ton combat est ailleurs, vas-y donc. Tu n'es pas ma cible. » Je ne peux pas la laisser partir. Je ne peux pas laisser s’envoler celle qui détient un secret dont j’ai besoin. Voilà pourquoi je n’ai pas engagé le combat. Parce qu’elle semble en savoir bien plus que moi sur ces événements. Voilà pourquoi mon attaque était là pour montrer ma présence et non pour la détruire dès le début. Parce que je sens en cette femme une once d’égoïsme. « Ajatar Virke ou Legion ? Réponds. » Ses talons finissent de claquer. Est-ce par ma réponse, ou la terrible présence que l’on sent tous les deux ? Alors que le roi et la reine se parlaient sur leurs cases respectives, un fou est arrivé.
Sujet: Re: 10h30 ♦ The cerberus : the war on three fronts Ven 10 Avr - 15:40
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Am I so crazy for you ?
Feat. Chris & PNJ Yseult
J'étais là, depuis le début. Comme sortant de la léthargie de mon sommeil, persuadé que jamais Ajatar Virke n'échouerait, tentant de faire le lien entre le présent et le passé, je vous entendais... Votre petit dialogue insignifiant, mais vous... Vous vous étiez important... Vous, et surtout toi, l'Illunar...
Alors que la belle partait, s'éloignant de celui qui était une légende, connu pour ses kamikazes - plutôt ratés, vu qu'encore il était là - destinés à sauver Fiore, le pégase sembla me sentir... La fille peut être, le son de ses talons claquant subitement.
Eh oui mes jolis - enfin surtout toi belle demoiselle - vous n'êtes pas seuls...
Depuis quelques minutes déjà, je m'approchais, habillé de mon manteau d'invisibilité, cachant la plus grande partie de mon aura sombre et maléfique. S'ils m'avaient vus avant que mon visage se dévoile lentement, ils ne m'auraient pas pris au sérieux : j'étais fatigué. Depuis notre récente bataille, à Jiro et à moi, je ne me sentais plus moi... Ou peut être, plutôt, trop moi. Trop le moi d'avant. Trop à son goût...
Je venais tranquillement à la rencontre de la femme, marchant sur le toit d'un pas nonchalant, ma crinière violette fouettant l'air par le vent qui courait à contre sens, mes yeux d'or scrutant sans trop insister qui était devant moi. Tout ce que je savais, c'était sa guilde... Merci Illunar... Si la question de l'un des deux derniers maitres de la triade portait sur uniquement deux choix, je pouvais aisément confirmer mes soupçons, elle était d'Ajatar. Et à la puissance se dégageant de son corps svelte, elle n'était pas simple sbire.
Et il sembla sourire, en moi. Un rictus impossible, un rictus affligeant. Le simplet n'est pas sa cible... Est ce no... toi ? La confiance en Legion, c'est comme la confiance en un lion. Mets ta tête dans sa gueule s'il est sauvage, et espère qu'il ne t'attaque pas... Tu sais... T'es d'un ennui quand tu parles comme ça... Allez bute moi le poney, et prouve que tu es un Legionnaire... Fais pas l'con cette fois... Pardon ? De quoi parles tu ? D'où j'ai fais le con ? Et quand ? Je ne savais pas... Enfin, je ne savais plus, mais Kyofu était au courant... Rien, laisse tomber. Il ne fallait pas pour le Dieu que je refuse son ordre, car si j'étais incapable de me souvenir que j'avais sauvé Abigail Phoibos lors de l'écroulement de sa guilde, lui redoutait que tout me revienne.
Passant au devant, puis aux côtés d'Yseult, mon sourire se dit carnassier, et mes lèvres dansèrent accompagnées de ma langue...
- On fuit, L'Ajatar ? ?
Je n'avais pas chuchoté. Je n'avais pas hurlé. J'avais seulement répondu pour elle, à la question de Chris Illunar, lequel je surplombais du haut du toi, la magie, sombre, parcourant mon sang à vitesse grand V, étant donné la dangerosité du cheval...
- Comment se portent ils, Illunar ? souris je malicieusement.
Comprenais tu, Daryan ? Comprenais tu que j'évoquais désormais sans honte, l'attaque de Legion sur ta guilde, le vol du pégase, Bob...
- Comment se portent tes pégases sans leur guilde, sans Christina...
Carnassier n'était pas le bon mot... Trop faible... C'était tout simplement machiavélique... Je prenais un malin plaisir à lâcher la bombe...
- ... sans Bob ?
Ma magie était prête.
Premier Échec, démerde toi mais fait en sorte que cette passionnante partie ne dure pas 15 secondes...
Yseult observa le nouvel arrivant sans ciller, son indifférence silencieuse résonna comme un mépris abjecte face à l’emblème de Légion qui ornait la peau de l'homme à la crinière mauve. Ses jointures se fermèrent en un poing, tandis qu'elle ignora la question de l'Illunar, préférant interrompre leur dialogue pour accueillir leur nouvel invité comme il se devait. Elle ignora aussi la question de Yoite, son poing se mit à trembler brutalement – comme si sa chair réclamait de s'abattre sur les lèvres dédaigneuses de celui qui se plaisait à se faire nommer « la mort noire ».
« J'attendais que quelqu'un comme toi sorte de sa cachette. »
Une mine calme, pourtant son aura devint soudainement plus hostile, en contraste avec la placidité qui régnait en maître sur ses traits. Yseult corrompait les esprits par la réfléxion, mais son cœur venait d'exploser comme une dynamite. Légion, ceux qui ont rompu avec la réalité et qui se sont endigués dans une vague de haine létale pour le monde et surtout noire pour Ajatar Virke. Que deviendrait l'image de la guilde des ombres, quand on l'associera à cet ouragan qu'était Légion ? Yseult patientait calmement, tandis que Yoite humiliait la guilde des Pégases par des phrases aussi vénéneuses que le poison d'un serpent. Yseult ne se mêlait pas des affaires de guilde, ça ne l'intéressait pas. Elle les observait de loin.
Yoite exposait son dos, tandis qu'il parlait à Chris. Yseult leva sa paume de main vers lui et une onde s'en dégagea, venant s'écraser contre le dos de Yoite, offrant la possibilité pour Chris de le faire taire une bonne fois pour toute. Les nuages se teintèrent d'un fond noir, et une lumière s'abattit – faisant dissiper l'aura la plus dévastatrice qui régnait sur Shirotsume. Un des mages venaient de sombrer, Yseult ne demanda pas son reste, elle laissa à Yoite et Chris le libre arbitre de régler leur comptes et de s'affronter. Dans un mélange de poussière suite à son attaque, elle disparut.
La lumière était bien trop belle pour être ignorée.
Sujet: Re: 10h30 ♦ The cerberus : the war on three fronts Lun 27 Avr - 0:54
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
The Cerberus the war on three fronts
Mon abdominal se contracte sous les rires formés par mes cordes vocales. J’avais confirmation que la jolie blonde n’était pas de Legion. Premier sens venait à dire que j’avais une chance. Sexuellement. Deuxième sens venait à dire qu’elle ne me servait plus à rien pour le moment. En fait, je ris pour l’idiot qui vient d’apparaître. Une Blue Pegasus sans Christina. Une Blue Pegasus sans Bob. Et alors ? Même Abigail était partie. On ne sait où. Je ne sais où. Trois piliers n’étaient plus présents pour le moment et pourtant Blue Pegasus avait réussi à garder tout de sa puissance. Tout de sa terrible mise à mort. Lorsque je vois la jeune femme partir je ne bronche pas. Elle semble suivre un signe dans le ciel. Qui ne m’intéresse pas. Il ne m’intéresse pas parce que je connais un tout autre signe. Je viens d’en trouver un tout aussi intéressant. L’appel du sang. L’appel du sang sonne et hurle à l’intérieur de chacun de mes oreilles. J’ai la terrible impression que le son raisonne dans mes os et finalement se fait entendre dans mon crâne. Ce qu’on me chuchote c’est de prendre sur moi, de réaliser des souhaits qui ont été demandés, d’accomplir une mission qui m’a été désignée. Il a été dit que Blue Pegasus aurait la vengeance dans la peau tant que Legion n’était pas tombée. Tombée de sang. Alors l’homme qu’il reste ici, face à moi, ne pourra, lui, pas partir.
Alors qu’elle disparait, la vile charmeuse ouvre une pulsion au contact des particules de l’air. L’homme de Legion est emporté – poussé – vers moi à vive allure. Une occasion. Sans un rire, sans un pli, j’active les niveaux supérieurs de Ventus. Je sens mes muscles se contracter, mon corps devenir léger ; ma vitesse est multipliée, ma force accrue, la gravitation nulle. Je pousse sur mon pied pour charger sur le projectile humain, épée à la main. Tranchant la chose.
Sujet: Re: 10h30 ♦ The cerberus : the war on three fronts Lun 4 Mai - 21:48
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
My God, it is so… boring ▬ Chris et Yoite
Enervant. Ennuyeux. Ce sont les mots qui viennent à l’esprit alors que l’une part en direction du halo de lumière. Et moi ? Que fais je ? Moi, je me fous éperdument de Black Jack… Il le sait, je le sais. Ce n’est pas une trahison, en soi. Je me fous de lui, mais ne lui ai pas désobéi… enfin, je ne m’en souviens pas. Mais là, franchement, qu’il meure ou non m’est complètement égal, et seul l’Illunar m’importe. En fait… Je me moque de lui, je veux le pousser à bout, mais qu’en ai je sérieusement à foutre ? Ma magie ruisselant désormais mon corps, celui ci change. Mais de façon si indétectable que l’ennemi ne semble pas le voir… Que les ennemis semblent l’ignorer. Ainsi, lorsque la femme me jette dans les bras du sabre du maître de la guilde démolie, celui ci n’est que plumes noires, et nuage. La lame passe littéralement au travers de mon corps en l’explosant en centaines de plumes, qui, souples, peuvent éviter d’être tranchées vives. Et, en mon sein je les dirige, sans Kyofu qui m’importune, pour les amasser là où peu avant, le bleu était.
Reprenant une forme humaine, annulant mon sort avant de me faire pomper toute ma magie, je reste les mains dans les poches, complètement désinterressé.
▬ Daryan… Tu veux te battre… Mais franchement tu sais quoi ? Ca me soule… Tu veux pas plutôt aller chercher la bobombe de ta première rencontre en ces lieus ?
Doucement, en gardant Kyofu en alerte dans mon corps, au cas où le perfide viendrait à oublier l’honneur, je me dirige vers la rue environnante. S’il souhaite se battre, plutôt que de sauver une ville, soit, mais qu’il vienne dans un terrain plus sympatique. Qu’il veuille rattraper la femme ayant ce pouvoir de faire exploser toute une ville dans sa poche, plutôt que d’affronter l’un des hommes qui a détruit sa guilde, soit, mais dans ce cas, je ne devrais plus l’intéresser…
La Peur, vivante, et dangereuse en moi, veut protester, l’entité ne comprend pas, mais c’est un fait. Je change. Je le sais. Black Jack semble mourir, je m’en balance. Chris Illunar, dit le Daryan veut m’abattre, je n’en ai que faire… « Abigail morte… « Je n’ai plus gout à la vie… Alors pourquoi… Qu’ai je fait ? Ma punition n’est elle pas déjà assez grande, mon cœur n’est il pas déjà assez meurtri si cœur j’eus un jour ?
Je me pose de ces questions… Mais la réponse est simple comme bonjour…