Maître Renard ~ Uriel Sujet: Maître Renard ~ Uriel Sam 14 Mar - 10:46
Ethan Faun Maître Renard
T'avais attéris là. T'avais littéralement attéris là, comme par magie. Tu sais pas trop comment s'est arrivé, tu sais seulement que t'es arrivé là. Tu t'étais réveillé dans une chambre quelconque et puis t'avais croisé le regard amusé de Bacchus mais rien que de lever les yeux vers lui, t'avais eu le mal de mer. Tu t'es alors souvenu. T'avais bu. D'habitude tu ne bois pas car tu tiens pas du tout l'alcool mais tu voulais répondre à son air hautain et ce défi qu'il te lancer alors t'avais répondu et puis t'étais tombé. A ton réveil, on t'expliqua tout le reste. Quatro Cerberus hein ? Comment t'en es arrivé là ? Putain encore une guilde. Tu fais que ça. T'as l'impression de changer de guilde comme de caleçon mais t’espère juste y rester plus longtemps que Fairy Tail parce que l'ambiance était cool. Ils avaient tous cet air débile sur le visage. Le même que le tiens. C'était pas comme à Fairy Tail même si t'y retourneras prochainement, tu le sais. Peut-être que tu la verras sur la route, tu sais pas trop. Tu sais pas trop quoi lui dire, t'y réfléchis déjà parce que tu te dis que si t'y réfléchis pas, tu trouveras pas les mots. Mais t'as pas envie de te prendre la tête avec ça, alors tu réfléchis puis t'oublies. T'oublies ce que tu vas dire à Azulie. Surement les politesses de base quand deux personnes se séparent. C'est dommage, tu l'aimais bien, ça aurait pu marcher entre vous mais tu voulais pas d'une relation où c'était à sens unique ou étrange ou un truc où tu devais réfléchir. Tu voulais un truc simple. Alors t'allais te mettre en couple avec toi-même ou avec ton lit parce que tu sais que là, y'aura aucun soucis. Après t'être lever et t'être fait à ta nouvelle maison, tu compris qu'il était temps de prendre les choses en main. Assez jouer. Pourtant c'était cool de jouer mais on pouvait pas passer pour un débile heureux toute sa vie, fallait bien faire quelque chose même si généralement, t'as pas encore montrer une seule fois tes réelles capacités en ce bas monde. Tu sors du bâtiment, t'en as finis de l'exploration et t'as déjà repérer les lieux les plus importants, en évitant le bar. Rien que d'imaginer les mecs boire, t'as envie de vomir...Encore. Tu sors et tu vas marcher, te promener, prendre l'air, prendre de nouvelles décisions concernant ton nouveau départ ici bas. Au bout de quelques mètres t'atteins une clairière, un petit bosquet tranquille comme tu les aimes. Tu t'installes au pied d'un arbre pour faire la sieste tranquille...Jusqu'à ce qu'un putain d'écureuil vienne te casser les noix parce que t'étais apparemment chez lui. Ils sont vraiment casse-noisette ceux-là ! Tu rouspètes mais tu te lèves quand même, mains derrière la tête, tu reprends ta balade en sifflant. T'arrives presque à une cascade, t'as une envie de te baigner mais t'as la flemme de tout enlever alors tu fais que la regarder. Plus loin, tu vois une silhouette....Deux silhouettes ? Plusieurs silhouettes ? Putain merde tout un groupe ? Tes yeux te joues des tours. Tu te caches derrière les bosquets et tu te dis que c'est sûrement un groupe de bandits..Personne ne traîne ici..Sauf toi. T'abandonnes ta forme humaine pour celle de renard...N'empêche quand on y pense de la taille d'un lapin nain, t'as quand même pris la taille d'un chat maintenant. T'es tout fier mais t'essayes de te concentrer parce que l'ennemi est là. Il approche. T'entends leurs pas dans les feuillages et tu bondis dés que t'en as l'occasion. « - CHARGGGEEEEEEERRRR !! » Tu commets un plaquage assez impressionnant et tu regardes ta victime que t'as fais tomber en arrière...T'as une impression de déjà vue..une impression....d'être dans le pétrin..là, tout de suite, maintenant. Puis tu réalises... « - Eh merde... » Effectivement, t'étais vraiment dans le pétrin.
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Jeu 30 Avr - 5:09
Uriel Rudraksha VIDEOMAÎTRE RENARD
« L a contrée du Royaume de Fiore, qui défile là sous mes yeux indifférents. Route qui serpente jusqu'à l'horizon, entre les vallons et les crevasses, de bourg en bourg, dans une succession répétitive de communautés, au gré d'un paysage qui lentement se transforme à mesure que le climat y change suivant la géographie. Mais peu importe le nom que lui donnent les Hommes, peu importe les variations, ici et là, c'est la même chose, partout, la Nature, et ces créatures qui pensent qu'elle leur appartient car ils foulent du pied la terre. Et cette sensation terrible d'écumer cette civilisation à la recherche de mon frère dans une tentative vaine et impuissante de le retrouver. L'angoisse qu'il ne lui arrive quelque chose avant que je ne puisse, de nouveau, saisir cette chair qui est la sienne et la toucher de mes propres mains, sentir sa chaleur contre ma peau, le son de sa voix dans mes oreilles. L'incertitude, quant aux paroles d'Okori, et ce bris dans la foi qui me laisse pantois devant ce en quoi je peux croire. Je lutte contre cet irrépressible sentiment qui m'intime d'éviter les villes, de fuir les Hommes, et je me force à plonger dans cette masse grouillante pour y chercher la tignasse rousse que j'attends avec tant d'avidité, à chaque fois, à tous les coins de rue. Je m'y force, et j'évite la moindre pensée qui pourrait appeler des tréfonds des âges cette force nouvelle que je ne contrôle pas et que, paradoxalement, les humains insupportent. Je frissonne à l'idée de, à nouveau, me perdre dans ces pensées qui ne sont pas les miennes, me faire envahir par une volonté étrangère et ne plus servir que de vaisseau à des forces qui me dépassent. Je marche là sur ces pistes secondaires, à la recherche d'une solution, d'un indice. Je pourrais rédiger une mission pour les guildes, mais cette seule pensée me dégoûte. Je pourrais tenter de nouveau d'entrer en un sanctuaire, mais les gardiens sont cruels et instables, même pour moi. Je vérifie même les avis de recherche, au cas où, sous une autre apparence, à chaque occasion, mais sans succès. Dans mon dos, le lourd paquetage de voyage, avec quelques rations, un arc pour la chasse, et le poids insupportable du fardeau d'une arme de quatorze kilogrammes. Entre les hautes herbes, les traînées fugaces des deux loups qui jouent à se battre. Je pense à ma mère, que j'ai abandonnée là-bas, à Bosco. Mais a-t-elle seulement été présente un jour ? Il vaut mieux pour elle qu'elle soit éloignée des affres des magies que l'on porte et, de toutes manières, je n'éprouve plus aucun lien d'attachement envers elle, si ç'a jamais été le cas. Soudain, un mouvement. L'attention qui divague se recentre, mais il est trop tard, et déjà le prédateur en herbe me saute dessus comme si j'étais un énorme gigot qui sortait du four. A peine ai-je eu le temps de discerner une masse rousse floue que je me sens partir à la renverse, basculant avant de tomber sur le dos. Ou plus précisément, sur tout mon équipement de voyage. Le choc me coupe le souffle et l'adrénaline court dans mes veines, déjà, je sens la rage du combat me parcourir tandis que la réaction purement instinctive a fait appel en moi à des mécanismes primaires, laissant éclater sans contrôle la rage d'un instinct animal. Deux yeux écarlates aux pupilles noires fendues se plantent avec un grognement hargneux dans ceux de mon adversaire, avant de me rendre compte de qui j'avais en face de moi. Mais ce n'est pas le cas des deux acolytes qui m'accompagnent et qui, entendant là le surgissement de l'instinct, laissent leurs jeux guerriers pour venir fondre sur l'importun invité. L'espace d'un instant, je vois parfaitement ce qu'il va se passer. Ils vont se jeter sur lui, mordre sa chair de leurs crocs et secouer la tête jusqu'à en briser les os et le démembrer. L'espace d'un instant, une haine farouche m'anime à l'encontre d'Ethan et je manque presque de ne pas intervenir. Pour que la suite se réalise, par une pure mauvaise foi rancunière et le ressentiment d'avoir eu cette brusque montée de pression. Mais alors, la lucidité me reprend, et et je transmets l'ordre silencieux qui fait s'arrêter les deux bêtes sauvages a quelques mètres à peine d'Ethan, toutes babines retroussées sur un avertissement sauvage sans ambiguïté. Un instant de silence inquisiteur passe, durant lequel je me demande quoi faire de cette chose les sourcils froncés et l'air vraiment pas avenant du tout._ Tiens donc qui voilà. » En effet, il était dans la merde. Du moins, je voulais le lui faire croire. Pourquoi ? Sans doute parce que le contact humain me hérissait ces derniers temps. Aucune autre raison plus poussée n'était nécessaire. C'était moi le problème, et je faisais preuve d'une cruauté passablement gratuite. Néanmoins, je ne bougeais pas spécialement de ma position ni ne cherchait à le faire partir. Je pense qu'il était assez grand pour se rendre compte de la précarité de sa situation. Une sorte de sourire cruel se peignit sur mon visage, mais ça, il devait avoir l'habitude, depuis la dernière fois._ En effet je ne te le fais pas dire. C'est maintenant qu'on vient faire son rapport, lieutenant ? » L'ironie de la situation me sautait aux yeux désormais. Sa présence m'était soudainement comme insupportable, mais ça aurait été n'importe qui d'autre ou presque que je n'aurais pas retenu les bêtes._ Je te présente mes deux mains droites. Ce ne sont pas des kitsunes, mais ils dévorent très bien les gens sans que je n'ai a repasser derrière eux. Maintenant, mon petit, donne-moi une seule bonne raison de ne pas te laisser entre leurs crocs, hm ? » »
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Jeu 30 Avr - 23:41
Ethan Faun Toi, Moche et Méchant Rp Libre ~
♣ Il se dresse devant toi comme une montagne. Cela faisait combien de temps que vos chemins ne s'étaient pas recroisés? Combien de temps que tu pensais avoir une vie longue et paisible loin de cet homme démoniaque? Parfois, tu oublies ce qu'il s'est passé entre vous, tu oublies ce que tu as fait comme ce qu'il t'as fait. Tu oublies ses paroles qui résonnaient toutes comme d'étrange menaces auxquelles tu ne prêtais plus attention car jamais tu n'avais vue en lui quelque chose de dangereux. Jamais...Jusqu'à aujourd'hui. Il t'appelle son lieutenant et tu te rappelles alors cet engagement, la mafia, une forme anormalement plus grande qu'une chambre d'auberge. Tu te rappelles de son corps tatoué de partout comme un dealer de drogue, le dernier des gangster paraissait être un bambin comparer à Uriel. Il se dresse là devant toi, te demandant un rapport quelconque que tu ignorais devoir lui faire mais ce qui t'inquiète le plus ce n'était pas Uriel...C'était les deux bêtes en sa compagnie. Des loups. D'énormes bêtes sauvages qui pourraient faire de toi, le dernier des apéritif si le coeur leur en disait pourtant, ils semblaient être à sa botte et la menace prenait tout son sens. Uriel était dangereux de bien des façon et tout prenait son sens aujourd'hui. Il les présente comme étant ses mains droites et te demandes une raison de ne pas te laisser de faire bouffer devant lui. Dans ses paroles, dans ses mots, résonne quelque chose que tu ne lui reconnait pas. Quelque chose de sec, de froid, de méchant. Tu as l'impression d'en entendre un autre mais pourtant c'est bien le même homme que tu as en face de toi. Tu te rappelles de cet homme, joueur, souriant, sarcastique que tu avais rencontré. Tu te rappelles de cet homme intentiné protecteur malgré tout ce qu'il pouvait dire mais tu ne retrouves pas ces traits en lui aujourd'hui. Il a quelque chose de changer. Mais il n'était pas le seul à avoir changer et aller à Joya, revoir ta mère et rencontrer ton demi petit frère, t'avais fais comprendre que dans la vie, il y a plus que la mafia et les promesses intenables. "- Deux mains droites ? Je pensais que t'étais le genre à avoir deux mains gauches plutôt. Et puis c'est pas à moi de te convaincre de ne pas me laisser bouffer par tes deux toutous domestiques...Dis moi pourquoi tu ne les a pas lâcher plutôt ? Là est la question mon cher. " S'il voulait joué à qui était le plus méchant de vous deux, tu allais joué. Tu restes sous ta forme animal mais il y a des choses que tu lui cachais...En un mois...Tu avais su en faire du chemin et sans lui ce qui te rendais particulièrement fier de toi-même. "- De plus quel rapport te dois-je ? Tu ne m'as rien demander si ma mémoire est bonne. Par contre toi tu t'es tiré du jour au lendemain sans une carte postal envoyé ou un mot même...Alors qui de nous deux doit faire un rapport à l'autre ? T'es peut-être plus costaud et peut-être plus méchant...Mais tu me fais pas peur derrière tes airs de racaille de quartier. " Et toc prends toi ça dans les dents l'affreux moche et méchant! Parce que le petit, il n'a rien perdu de sa répartie...Bien au contraire. Tu as ouvert les hostilités alors autant assumer.
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Ven 1 Mai - 3:59
Uriel Rudraksha VIDEOMAÎTRE RENARD
« UN POULET, PLUS LES INTÉRÊTS »
« F idèle à lui même dans cette inconsciente insolence, une bravoure pleine de panache et d’esbroufe pour tenter de se sortir du pétrin, une frime pleine de bluff et d'arnaque. Il se démenait pour esquiver mes paroles et se sortir de là avec brio, mais la façon dont il s'échinait à trouver une réponse comme en marchant sur des braises était justement là le spectacle que j'attendais. Le faire marcher, lui envoyer ces piques qu'il prenait pour argent comptant sans même les remettre en cause. Je devais avouer qu'il y avait une certaine méchanceté dans mes propos, le menacer après les perspectives entrouvertes entre nous n'était pas très loyal, mais est-ce que ça avait encore de l'importance ? Est-ce qu'il ne fallait pas juste le catégoriser avec les autres humains et confondre son existence parmi cette masse d’êtres que répugnaient les forces qui m'habitaient ? Peut-être, peut-être pas. J'écoute la tirade de survie qu'il me sort avec un léger sourire qui fleurit sur le coin des lèvres. Mais un sourire plein de la mesquinerie propre à la mafia kitsune, si seulement celle-ci existait vraiment. Il pense me donner un argument qui va contre mon sens, mais il est en train de s'emporter lui-même dans les flots d'un funeste destin qui arrive très rapidement. Le pauvre, c'en est presque trop facile._ J'ai des affaires jusqu'en des contrées étrangères, j'avais une guerre civile à mener. » L'incertitude terrible de savoir si c'était la vérité, ou juste une frime de plus, tandis que des échos des souvenirs de Nirlaren me reviennent en mémoire. Les tensions étaient si exacerbées, là-bas, qu'attiser les haines et les ressentiments était un jeu d'enfant pour la ruse du Renard et la Colère des Hommes._ Mais c'est une excellente question que tu soulèves là néanmoins. Pourquoi ai-je retenu ma meute ? Le racket, tu connais ? Ta vie contre quelque chose. A quoi tu me servirais, mort, hein ? Et puis tu me dois toujours un poulet. Plus les intérêts évidemment. Après, peut-être que tu as raison, peut-être que je devrais juste les lâcher sur toi. C'est ce que tu veux ? Dis moi Ethan, tu as bien grossi depuis la dernière fois, tu fais au moins deux fois le poids d'un poulet. Tu pourrais rembourser ta dette facilement en réalité. Par exemple... » Je lui souris. D'un air proprement démoniaque où, dans mes pupilles animales, fendues sur fond rouge, ne résonne que l'éclat de ce sourire aux dents blanches et aux canines pointues._ Mais j'ai souvenir d'un serment que tu as prêté devant les dieux, ton arrivée serait-elle là le signe de ta bonne volonté ? Est-ce que tu m'as apporté des offrandes ? Je suis de bonne humeur aujourd'hui, je sais être magnanime envers ceux qui le méritent et tu sais comme je t'apprécie Ethan. Dis moi petit renard, qu'est-ce que tu souhaites ? Demande et je te l'offrirais. » Car vous n'allez pas me faire croire qu'il était là par hasard. Le hasard n'existe pas, jamais. J'avais appris cette maxime dans la douleur, et les séquelles psychologiques en étaient toujours vives. Ceci ajouté à la frustration de ne pas trouver mon jumeau et d'avoir été éveillé à la vérité d'Akkyshan, autant dire que j'étais très lunatique ces temps-ci, et socialement inapte envers 98% de la population du Royaume de Fiore. Mais heureusement pour toi, Ethan, tu n'es pas tout à fait humain, et c'est peut-être ce qui va te sauver. Néanmoins, si tu connais les histoires que l'on colporte sur les génies, peut-être devrais-tu te méfier de mon offre. Car les désirs égoïstes alliés à la mesquinerie de la mauvaise foi font très mauvais ménage. Après tout, ne suis-je donc pas le fils d'Okori ? »
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Ven 1 Mai - 4:27
Ethan Faun Toi, Moche et Méchant Rp Libre ~
♣ Tu le regardes, septique sous ses mots et ses paroles. Tu ne le reconnais pas, tu ne sais pas qui est l'homme en face de toi, tu as l'impression de parler avec un étranger qui se prend pour le nombril du monde. Un dieu. Uriel avait quelque chose qui le différencier du commun des mortels, tu l'avais vu en lui dés votre première rencontre. Toi qui avais été rejeté, abandonné, insulté, maltraîté...Il avait été le seul à aller vers toi et prendre soin de toi. Certes il y avait derrière son comportement, une raison mais à l'époque ça t'importais peu car tu l'aurais suivi. T'aurais suivie cet homme n'importe où. Mais tu ne suivras pas celui que tu as en face de toi aujourd'hui, celui qui parle de racket, celui qui parle d'offrandes. Ta vie contre quelque chose ? Tu as l'impression de l'avoir perdu. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé auparavant, tu ne comprends pas ses agissements mais tu sais qu'au fond, quelque part dans cette armoire à glace, quelque part ce cache l'homme que tu as connu et tu iras le chercher. "- Bah dis donc...T'as pas trop mal aux chevilles à force de te prendre et de te comporter comme une diva...Ou tu préfères que je t'appelle Monsieur le Nombril du Monde ? Tu crois vraiment que toutes tes menaces de racket et tes histoires vont me faire quelque chose? Je ne sais pas si tu réalises qu'en faite t'es juste entrain de te tourner en ridicule derrière ce comportement ? J'avais déjà pas beaucoup de respect pour toi mon gars... " En faite c'était faux. Pour ce qu'il avait fait, pour ce qu'il représentait, tu éprouvais un énorme respect pour lui. Ces derniers mois, tu t'imaginais ses réactions ou ce qu'il penserait de toi en te voyant maintenant mais voilà que la seule remarque qu'il te fait sur ton poids...Ce rapporte aux intérêts qu'il puisse en tirer. Il te demande alors si tu as un souhait à lui formuler et tu reprends forme humaine, enfilant seulement ton jean pour lui faire face d'homme à homme. Car tu savais que ton souhait était tout particulier mais quitte à traiter avec un Dieu...autant lui demander quelque chose d'impossible s'il voulait vraiment en être un. "- D'accord...J'ai un souhait. Je peux te demander tout ce que je veux hein? " Tu prends une grande inspiration avant de le regarder droit dans les yeux. "- Je souhaite que tu redeviennes l'homme que tu étais. Celui qui avait un minimum de valeur et de compassion pour les hommes. Celui qui promettait tant de choses sans pour autant que ça lui monte à la tête. Voilà..Maintenant exauce mon souhait. " Tu croises les bras alors que le vent caresse ta peau et que tes poils se plient sous chaque va et viens que tu ressens. Tu ne sais pas ce qu'il adviendra de cette rencontre mais déjà tu sais...Que cela ne se passera pas comme auparavant. Plus maintenant. Vous aviez changer tout les deux. Peut-être trop. Peut-être pas passer. Toi tu avais tenté de rester l'homme que tu étais malgré tout...Tandis que tu le reconnaissais à peine mais tu refusais de l'abandonner à son sort. Il s'était passé quelque chose et tu voulais savoir ce que c'était. "- Je t'apprécie aussi...Mais pas quand t'as tes règles alors tu vas te calmer maintenant. " Il peut bien te menacer une énième fois, tu t'en foutais royalement. Uriel avait le don de brasser plus d'air qu'autre chose...Au fond, il n'était pas méchant...C'était juste un idiot, un enfoiré...Mais pas un méchant.
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Ven 1 Mai - 6:35
Uriel Rudraksha VIDEOMAÎTRE RENARD
« LES MIRACLES N'EXISTENT PAS »
« C 'était une bien fragile petite chose, au final, ou peut-être serait-il plus exact de dire qu'il avait survécu jusqu'à présent dans la vie par un heureux concours de circonstances. Si j'avais vraiment voulu l'exécuter, me tourner le dos pour aller chercher son pantalon cul nu aurait été sa dernière erreur. Un jour je le menacerai et il ne me croira pas, et ce jour, il s'en souviendra. Les loups grognants se sont un peu calmés, bien que la transformation en humain ait ravivé une certaine hargne en eux, mais je les apaise d'un contact bienveillant, une main sur le flanc, comme en un signe de paix. Mais la présence de l'être mi humain mi renard les perturbe, et la façon dont il est entré en scène les font plus se tourner vers l'agressive réponse de la chasse que la curiosité joueuse. Je suis un peu déçu par sa répartie, une esquive par le vide. Mais on ne peut pas demander à tout le monde d'être doué sur l'art des mots, n'est-ce pas ? J'attends alors dans l'herbe, un genou sur l'autre, les mains derrière la tête d'un air honteusement sans gêne, qu'il se couvre pudiquement pendant que je dévisage les figures difformes qu'on peut imaginer dans les nuages du ciel. Je réponds vaguement par un assentiment à sa demande de confirmation. Tout ce qu'il veut. Ce n'était pas très honnête de lui proposer ce genre de chose, quand je n'avais pas spécialement l'intention de remplir ma part du contrat si cela ne me plaisait pas ou m'ennuyait. Mes yeux sont redevenus normaux, mes deux compagnons à poils couchés dans l'herbe à côté de moi, à moi sur moi, dans une communion silencieuse, bien qu'ils surveillent toujours le truc blond qui se balade à moitié nu. Maintenant que l'adrénaline est passée, maintenant que le pic de réaction instinctive a disparu, ils sont plus calmes, plus détendus, car je le suis aussi. J'écoute ce qu'il me demande, et les mots glissent sur moi comme de l'huile sur de l'eau. Je ne réponds pas, le silence passe et je me perds dans les nuages qui moutonnent là-haut. Plusieurs secondes de silence passent, mais tout ceci n'a pas réellement d'importance, n'est-ce pas ?_ Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? » C'est l'apanage des Hommes, trop en vouloir, trop en demander, trop abuser. Demander une chose qu'ils ne peuvent atteindre._ Je ne fais pas les miracles. » La compassion, en moi, avait disparue le jour où j'avais découvert les ravages du Fiel. Depuis mon voyage à Bosco, je n'étais plus pareil, même si je ne me l'avouais pas réellement. Une vie qui s'éteint, c'était un peu comme écraser une araignée sous son pied, insignifiant, banal et sans états d'âme. Oui, j'avais changé. Dangereusement._ Je t'ai retrouvé dans une ruelle, tremblant sous la pluie, entre une poubelle et un carton, à essayer de te faire oublier des Hommes car ceux-ci te rejetaient. Pas un seul pour te tendre la main, tous présents pour t'écorcher vif, avec cette solitude au fond qui te ronge comme un bain d'acide dans lequel tu baignerais en permanence, t'y dissolvant lentement mais sûrement, en train d'essayer d'en sortir avant de disparaître. » Un constat. Triste et amer, mais une réalité bien plus présente que l'idylle naïve et colorée qu'on se fait de la vie. La vie n'est pas un chemin bien entretenu, c'est une course pour la survie._ Ils se déchirent entre eux Ethan, et toi tu me demandes d'éprouver de l'empathie pour ça ? Tu crois qu'ils éprouveront de la compassion le jour où ils feront de toi une fourrure ? » C'était cru, mais potentiellement possible. Je ne doutais pas un seul instant que quelqu'un ait essayé sérieusement d'en faire une descente de lit._ Je ne suis même pas humain, et toi non plus. » »
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Ven 1 Mai - 7:00
Ethan Faun Toi, Moche et Méchant Rp Libre ~
♣ Vérité balancée à la figure comme une chaussette en plein visage. Il était assit là, avec ces deux mains gauches, te parlant à peine ou froidement. Monsieur se prends pour dieu mais ne fait pas les miracles hein ? Cela ne t'étonnes même pas. Tu savais déjà qu'en formulant ce souhait, tu allais l'avoir profonds. Tu savais qu'Uriel était un menteur né. Parrain de la mafia ? Ayant une forme originelle énorme ? Capable de réaliser des miracles? N'importe quoi. T'as juste l'impression de perdre ton temps avec lui. Tu ne sais même pas pourquoi tu t'accroches au faite de sa présence. T'es là, subissant les caprices et les sauts d'humeur de Madame la Diva mais t'es incapable d'essuyer ses paroles parce qu'au fond il se veut blessant. Il veut te faire passer un message que tu connais trop bien. Les hommes sont égoistes et cruels mais tu le savais déjà. Tu ne le savais que trop alors pourquoi rajoutait-il une couche par dessus la malédiction que tu portais déjà? Il était sûrement mage par choix lui...Mais ce n'était pas ton cas. Tu étais un homme avant d'être un mage, avant d'être un animal. Tu étais un homme égoïste, narcissique, vaniteux et ayant tous les défauts du monde. Tu étais un homme comme un autre, ressemblant à n'importe quel autre et tu n'aimais pas ses paroles. Tu n'aimais pas qu'il te balance séchement que tu n'étais pas humain. "- Qu'est-ce que tu sais de moi exactement ? " Le ton monte. La colère s'entends dans ta voix. Tu sers ton poing avec l'envie de lui en mettre une et s'il n'avait pas ses caniches de garde, tu l'aurais sûrement frapper, pour de bon, pour le réveiller. Uriel t'avais parler d'un jumeau..Un frère...Etait-ce lui qui s'amusait avec toi à l'instant en ce faisant passer pour cet homme pour qui tu avais de l'admiration et du respect? Non. C'était bien lui. Tu pouvais le sentir. "- Tu sais quoi? Tu commences à me faire chier avec tes caprices et tes sauts d'humeurs de merde. Je suis pas ta serviette sur laquelle tu peux essuyer tes malheurs. On en a tous des traumatismes alors soit tu restes le con que tu es devenu soit tu redeviens celui que tu étais et tu montres que t'es plus fort que ça. Mais moi, j'ai aucun intérêt à prêter serment à une mini divinité ayant les hormones en chaleur ok? " Ton baratin a surement aucun sens à ses yeux. Il va surement te prendre pour un gamin prépubaire qui pique une crise. D'ailleurs la crise de l'adolescence tu l'avais pas eu, t'avais pas eu ce luxe toi. Il a mentionné précédemment une guerre civile...Et maintenant tu t'en fous car toi aussi tu avais eu un moment difficile en retournant chez toi mais c'est pas pour autant que t'as changé. T'es juste toi et t'en as juste marre des conneries des gens, du monde. T'as juste envie de t'enfermer dans un terrier au fin fond de la forêt et de plus y bouger jusqu'à ce que le monde tourne comme avant. "- Et puis cette nuit-là, je t'ai rien demander non plus...T'avais qu'à pas venir me chercher voilà! " Tu lui tournes le dos et reprends ta forme animal abandonnant ton jean au passage. "- Et tu sais quoi ? Aujourd'hui ça fait juste 45 jours...ça te dis quelque chose ou en plus d'être devenu un connard t'as un coeur de pierre? " Tu retiens ta haine et tes larmes, tes nerfs qui craquent devant cet homme que tu ne reconnais pas. Que tu ne connais plus et tu pars en courant dans la forêt, cherchant un abri pour bouder, pour pleurer parce que c'est pas le seul à avoir vécu la merde...Vous êtes deux. Juste deux hommes paumés, se cherchant certainement encore et cherchant les réponses aux mille questions qu'ils se posent.
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Sam 2 Mai - 6:33
Uriel Rudraksha VIDEOMAÎTRE RENARD
« DE L'IMPORTANCE DES MOTS »
« L es paroles lancées à la volée eurent un effet bien troublant chez le petit renard blond, je pouvais le deviner sans même prendre la peine de le regarder plus que ça. Rien que le ton de sa voix était explicite. Sa question, très juste, reste en suspens dans l'air, mais je n'y réponds pas. Quelque part, il y aurait une réponse très simple à donner, mais ce serait signer la fin d'une amitié naissante. La chose me paraît incongrue, au vu de la situation, et moi-même je me demande : pourquoi est-ce que je fais ça, et surtout, si le début de lien tissé en vaut la peine. J'ai conscience de laisser glisser le reste du monde sur ma peau, et à part retrouver Altiel, rien ne m'intéresse réellement. Vraiment ? Je sens la chaleur des corps de Valhar et de Ryn contre le mien, le sceau qui nous lie et ce partage d'un fragment de mon âme en eux. Un goût désagréable d'amertume court sur ma langue. Je ne peux pas penser ça sans être hypocrite, ce serait renier le serment que j'ai passé. Oui en effet, peut-être qu'il reste quelque chose de compassion et de valeurs, mais certainement pas pour les humains. Et puis tout part en vrille, Ethan me véhémente sur mes soit disant plaintes, et je reste les yeux légèrement écarquillés sans rien comprendre de ce qu'il me raconte. Ses mots me blessent, parce qu'ils sont porteurs de vérité, même si Ethan est complètement à côté de la plaque, et un voile sombre passe dans mon regard. Parce que je n'ai aucune idée de comment ni pourquoi il serait au courant, que sa fuite de princesse en émoi m'agace mais aussi parce que ce qu'il dit est un peu vrai au fond. Pourtant, je ne m'explique pas pour autant l'ampleur de sa réaction. Ce que j'ai dit était peut être cru, mais au final, tout était vrai. Même les quarante cinq jours. J'écoute l'écho furtif de ses pas se perdre en faisant craquer les feuilles mortes et les brindilles. Je sens la tension dans les muscles de mes frères, sur le point de se lancer à la poursuite de cette proie nouvellement offerte, l'étrange deux pattes animal, et je soupire vaguement comme si tout ceci était plus ennuyeux qu'autre chose. Peut-être que j'aimerais bien m'en foutre, au final, mais malgré cette espèce de détachement froid et périlleux qui m'anesthésie, il reste un vestige de cette rencontre qui me pousse à bouger mon cul pour rattraper les débris de cette conversation. Étrangement, c'est une sensation de déjà vu, la deuxième fois qu'il part en faisant une esclandre dramatique. Je ne me souviens même plus de la raison de la première, juste qu'il était parti plusieurs heures pour finir dans un carton comme un miséreux. Finalement, je roule à moitié sur le côté, encombré par le poids massif de mon épée et je me relève malgré tout, époussetant les quelques brindilles et feuilles qui sont restées accrochées. Inspirant profondément, mon regard démontre toute la dureté de ma détermination, et l'énergie afflue en moi tandis que je laisse monter de ma gorge le grondement terrible qui signifie quelque chose que Valhar et Ryn reconnaissent tout de suite, qu'ils ont même senti avant que ça n'arrive : la chasse. Deux ailes d'ébène d'une envergure démesurée jaillissent dans mon dos tandis qu'un souffle vient perturber la tranquillité du lieu. Je m'empare du Jean laissé là par l'homme sauvage et les deux loups sonnent le début de la traque par un long hurlement tandis que je m'envole sans plus attendre et que, déjà, ils pistent la trace toute fraîche d'Ethan. Je m'élève à quelques mètres à peine de la frondaison des arbres tandis que mes deux frères de meute se déploient en conséquence pour couvrir une zone optimale de terrain. J'aperçois par intermittence le sous bois et le défilement des troncs au travers de leurs yeux, je sens l'excitation de l'instinct et l'effilement de la prédation meurtrière, affûtée par des milliers d'années de pratique. Ça ne dure pas très longtemps, juste, à vrai dire, ce qu'il faut pour le rattraper, et j'accélère la cadence afin de le dépasser présage funeste dans le ciel, avant de plonger dans un trou entre les arbres, manœuvrant avec une certaine expérience, et ayant l'avantage conséquent d'avoir des ailes immatérielles, permettant ainsi une progression beaucoup plus facile entre les troncs. Je serpente entre quelques uns avant d’atterrir sans aucun ménagement devant l'endroit où il se trouve, les ailes déployées dans une posture pas spécialement rassurant et mes deux frères de chasses encerclant notre proie. Je ressens cet instinct terrible qui cogne dans ma poitrine et qui provient d'eux et de moi-même. Une certaine impétuosité m'envahit, comme l'indomptable des cieux lors du roulement des nuages qui se rassemblent pour l'orage._ ETHAN. » Ma voix est forte, pleine d'une autorité certaine, mais c'est surtout dû au fait que je dois gérer l'afflux instinctif qui me parvient de mes deux compagnons. Ça et une certaine colère néanmoins. Un instant incertain reste en suspens dans le silence de la forêt, uniquement troublé par nous mêmes. Les animaux se sont tu, lorsqu'ils ont entendu le loup hurler._ C'est quelle partie qui te gêne ? Celle sur ta fourrure ou sur la compassion des Hommes ? Le fait que tu me reproches d'avoir changé alors que tu ne me connais pas ou que je nous exclus du genre humain ? Faire l'enfant ne changera pas mes paroles, tu peux bien te terrer dans un trou pour te cacher du monde, le monde ne changera pas pour toi. Ni pour moi non plus. J'ai juste décidé de cesser de légitimer l'arrogance humaine et son comportement. Que ça te plaise ou non, c'est mon choix. Je ne te demande pas de le comprendre. » Néanmoins, tout ceci, je m'en moque. Qu'il fasse un caprice d'enfant, je m'en moque. Dans mon dos, mes ailes s'évaporent et la tension spirituelle disparaît, calmant un peu les deux loups._ Regarde-moi dans les yeux et réussis à affirmer sans ciller que tu aurais préféré que je te laisse à ta solitude. Fais-ça et je m'en irais sans plus jamais interférer avec ton existence. » »
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Sam 2 Mai - 7:02
Ethan Faun Toi, Moche et Méchant Rp Libre ~
♣ Tu pars en courant dans un caprice d'enfant. Toi-même tu le sais que ce n'est pas en agissant de la sorte que tu arriveras à résoudre cette situation, si solution il doit y avoir. Au fond, t'avais juste envie de partir, de tourner le dos, de faire comme si vous ne vous étiez pas croiser, de faire comme si tout était normal mais tu ne pouvais pas lui tourner le dos. Pas à lui. Tout son être semblait être quelque chose d'autre, quelqu'un d'autres et tu ne cesses de te le répéter. Finalement en courant dans la forêt, tu as l'impression d'essuyer chacune de tes pensées concernant Uriel. Tu as l'impression d'effacer chaque souvenir que tu avais de l'homme qu'il était pour accepter celui qu'il est devenu. Puis alors que tu semblais certains d'être assez loin pour l'instant, sa voix résonne comme un écho. Un écho d'un passé qui te paraissais lointain, un écho qui te rappel durant quelques secondes celui qu'il était autrefois. Uriel te rejoins en volant...Eh oui rien que ça. Monsieur peut voler mais à part ça tout va bien et ses chiens de gardes semblent également de la partie. Tu ne sais pas comment interpréter leur présence mais tu te doutes qu'il les a lancer à ta poursuite comme on lâche un chien fous sur un vulgaire petit lapin. Ils ne voyaient en toi que le repas du soir et Uriel venait tout juste de les lâcher sur toi, non pas pour te rattraper car rien en eux ne semblait indiquer qu'ils étaient là pour te ralentir...Ils étaient juste là pour t'empêcher de partir une nouvelle fois. Il commence son long monologue, qui t'aurais presque manquer, en te posant deux ou trois questions auxquelles tu ne réponds pas. "- Nous ? Depuis quand tu parles en notre nom ? Quand tu veux formuler quelque chose parle seulement en ton nom car tu sais qui est le plus humain de nous deux dans cette histoire ? Bah c'est moi. Oui je suis un pauvre petit humain, du genre que t'aimes pas tu vois et j'ai été maudis par une vilaine sorcière...Tu vois le genre d'histoire pas cool qu'on raconte aux enfants le soir ? Je suis humain Uriel donc qu'est-ce qui m'a pas plus dans ce que t'as dis ? Je dirais tout. Tu juges et critiques en mettant tout le monde dans le même lot alors que certains sont juste différents. J'ai rencontrés des humains très bien...Je pourrais tous te les citer mais tu t'en fous certainement. " Tu prends alors une grande inspiration avant de poursuivre sur ta lancée. "- Et tu sais pas c'est quoi le meilleur dans tout ça ? J'ai aussi intégré une guilde d'humains....Et tu dis qu'ils nous excluent ? Non...Ils nous inclue mais à leur façon et je suis très bien là où je suis maintenant. " Il revient à mentionner cette nuit-là. Pourquoi voulait-il absolument parler de cette nuit-là ? "- Comme je te l'ai dis...Je t'ai rien demander ce jour-là. T'es venu me chercher tout seul comme un grand et on a vécu un bon moment, c'était drôle même mais je préfère qu'on se sépare aujourd'hui et convenablement plutôt qu'on continue les dégâts. Je vais être direct, j'ai les humains en haute estime dorénavant...Et je changerais pas d'avis sur eux. J'ai juste appris une leçon. " Tu regardes vers ses compagnons qui semblent attendre son signal et tu sais pas quoi lui dire d'autres. Son air crispé et faussement sérieux te donne envie de le secouer comme un pommier pour voir s'il en tombera quelque chose ...Pour voir si tu le récupéreras...Mais au fond, tu sais que c'est peine perdu. Il s'agit d'Uriel...Cela ne se ferra pas sans mal et si vous continuez ainsi tous les deux...Vous vous ferrez plus de mal qu'autre chose. De toute façon qu'est-ce que tu aurais à perdre ? Ce mec tu le connaissais pas vraiment, tu l'appréciais tout juste...Vous étiez même pas amis..Enfin pour toi vous l’étiez mais dans ta tête, t'es ami avec tout le monde. "- Et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? Sommes nous condamnés à nous regarder dans le blanc des yeux et à nous balancer mutuellement tout ce que l'on pense le plus sèchement possible ou t'as autre chose en tête? Autre bien-sûr que de lâcher tes caniches sur moi. Vas-y propose, je te t'écoute. " Tu sais juste pas quoi lui dire d'autres. Vous étiez juste plus ces deux garçons capables de ce comprendre...Vous étiez devenus différents. Quelque chose vous avez séparés, mis sur des chemins différents. Il fallait l'accepter c'est tout.
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel Sam 2 Mai - 8:27
Uriel Rudraksha VIDEOMAÎTRE RENARD
« DE L'IMPORTANCE DES MOTS »
« J 'ai juste envie de lui dire tout ce que j'ai vu, envie de lui peindre le portrait de ces hommes et de ces femmes qui se dévorent la chair à même les os, perdus dans une furie terrifiante qui s'est abattue un jour sur eux sans crier gare, pour la simple faute d'avoir été trop humains. J'ai juste envie de lui dire que la chose que je crains le plus, c'est de me faire submerger moi aussi par cette furie qui ronge le cœur, avant de dévorer à mon tour ce qui m'est le plus cher. J'ai juste envie de tout laisser tomber, cette magie, cette fuite, ces marques psychologiques qu'ils laissent en moi chaque fois qu'ils se servent de mon corps en y imposant leur volonté obscure, et d'oublier jusqu'à même qui je suis, trouver un mage mémoriel et construire un quelque chose de simple et de sans ambition, un quelque chose d'heureux et de satisfaisant. J'ai juste envie d'être ce qu'il affirme avec tant de fierté et de bravoure, changer l'essence de mon être pour devenir ce mensonge que j'ai vécu et cru jusque présent : un être humain. J'avais cru à une certaine complicité, un quelque chose qui aurait pu grandir en naissant de cette particularité commune qui nous lie, cette différence que les autres n'ont pas et qui parfois leur fait si peur, et à moi aussi. J'avais cru à cette solidarité, mais les murs qu'il dresse entre lui et moi me rappellent à cette réalité crue, celle de deux inconnus. C'était drôle, cette histoire de mafia, c'était drôle, de se faire passer pour un parrain kitsune et de le menacer de le manger, mais peut-être que c'était allé trop loin, et peut-être que les choses ne glissaient pas si facilement sur ma peau sans s'y accrocher. J'avais cru à quelqu'un comme moi, mais j'avais oublié à quel point les choses se défont plus vite qu'elle ne se font. Peut être qu'il avait raison et qu'il y avait trop de mauvais en moi, dû à mon ascendance, à mon coeur enchainé à une entité corrompue ou juste parce que tout ceci m'avait changé et que je n'avais là que la réalité du reflet d'un miroir : une image étrangère à ce que je connaissais. Sa réponse me fait mal et je l'encaisse sans réagir, dans le silence entre ses mots. Ce n'est pas celle que j'attendais, ce n'est pas celle que j'envisageais. Ce n'est pas celle que je souhaitais. Mais je ne peux pas aller contre sa volonté et je n'ai jamais réellement voulu le manger. La dureté ferme de mes traits se défait lentement, presque avec apaisement, alors que l'incertitude est balayée sans égards, pour ne plus laisser que la neutralité de quelqu'un qui voit les choses sans vraiment y prêter attention. J'avais vu là l'opportunité rare de retrouver un lien comme, peut-être, celui avec mon frère, un fil pour me relier à l'existence, quelque chose qui aille dans les deux sens au même titre que ce lien nouveau mais salvateur que je partage avec Valhar et Ryn. Mais me voilà, déjà retourné dans les mornes plaines grises que j'arpente et supporte en attendant de retrouver Altiel. Je prends conscience qu'il attend une réponse, que c'est vaguement à moi d'apporter quelque chose. Je me surprends à espérer, quelque part, échapper à cette situation en me laissant investir d'une de leurs énergies spirituelles pour les laisser parler à ma place, faire comme si c'était moi et m'ôter ce moment. Mais non, rien. Juste cette sensation beaucoup trop familière en ce moment, un manque profond qui va au-delà de ce que moi-même je peux appréhender. Un petit vide causé par son rejet qu'il me faudra combler avec autre chose. Juste un de plus. _ Je comprends. » C'est inexact. Je ne sais même pas ce que ça veut dire. Déjà mes pensées ont laissé filer la moitié de ses mots, comme si je n'arrivais pas à retenir bien longtemps le sens de ses paroles. Valhar et Ryn s'agitent, incertains. Derrière leur hostilité, l'incompréhension des échos qui émanent de moi et qui se répercutent directement en eux. Le doute, quant à savoir si ça va ou si ça ne va pas, alors qu'il est évident que la proie est en position de faiblesse._ Malgré ce que tu peux croire, j'ai des valeurs et je ne dévore pas les miens. Parmi elles notamment, la parole donnée, en témoignent mes compagnons ici présents. Alors, si tel est ton souhait, je suis prêt à l'exaucer, homme renard. » Une certaine douleur me serre à l'intérieur, comme un regret inattendu. Quelque chose que je ne pensais pas vraiment possible, ou que je ne voulais pas reconnaître. Il avait l'air cool, Ethan, et même si la croisée de nos vies avait été courte, ç'avait été des moments sincères. A le voir aussi insouciant et léger, on avait naturellement envie être ami avec lui. Je ne suis pas du genre à m'étaler beaucoup en affaires humaines, sur ces choses si personnelles qu'elles en deviennent intimes, alors je ne les laisse pas plus en plan et j'exécute ce qu'il m'a demandé._ Au revoir. » Je ne suis même pas en colère. Je ne suis même pas rancunier. Juste un regret avec une incompréhension générale celui de l'échec. Je me retourne et, déjà, je laisse mon esprit couler ailleurs. Ryn redouble de menaces envers l'homme à la chevelure blonde, comme si l'exacerbation de la violence animale pouvait mettre un terme à n'importe quel problème si elle était portée avec suffisamment d'ardeur. Je m'enfonce entre les arbres pour disparaître et c'est Valhar qui vient, le premier, quitter la position où il était pour suivre mon chemin, suivi finalement peu après par Ryn. Inconsciemment quand ils me rejoignent, dans un geste discret, ma main se courbe légèrement et laisse mes doigts frôler, comme en errant, le sommet des poils tout juste à ma portée. La confiance nouvelle jaillit en moi et se répand en eux, y répondant, au travers de nos marques et, en cet instant, s'ils me rendent le cœur plus léger, j'ai justement la certitude que, sans eux, sans ça, je n'aurais jamais réussi à rentrer à Fiore pour y chercher mon frère. Notre frère. Alors j'attendrais encore un peu, avant d'avoir la joie de le revoir, ce jour impatient où je le retrouverais. »
Sujet: Re: Maître Renard ~ Uriel
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