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PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires
 MessageSujet: PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires   PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires EmptySam 8 Mar - 2:07

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De son air arrogant, il grimaçait dans la rue, offrant un spectacle menaçant aux passants. La bourse dans sa main bondissait d’un rythme régulier, sans faille, elle montait dans un bruit de percussions métalliques et retombait avec une précision millimétrique entre les mains de l’amiral. La pêche fut bonne, la paie eut été généreuse. Depuis les quelques années que fonctionnait leur petit commerce, le Léviathan et son acolyte n’avait eu à se plaindre de faille financière. Que la vérité soit dûment révélée, ils étaient bons. Les pactes étaient occasionnels, toujours confidentiels et surtout, toujours réussis haut la main. Le vent souffla avec détermination dans les cheveux d’albâtre du colosse qui s’arrêta net au beau milieu de la rue. Son coéquipier haut comme trois pommes pour cet homme qui avait conservé en six ans toute la maturité de son corps de marin dut freiner également. On n’entendit soudainement plus le cliquetis des jewels.

Il y avait dans l’air un arôme particulier, une perception pour être exact, qui fit lever son nez au marin. C’était un de ces instants sacrés où le destin se penchait vers vous pour vous enlacer l’espace de quelques secondes, un soupir et l’étreinte s’était finie, pourtant l’intensité marquait à vie. Le corsaire dévia le regard vers celui qui avait pris la place d’Anubis depuis un temps déjà. L’avait-il perçue ? Hausserait-il les épaules que cela ne le choquerait guère. Le trentenaire resserra sa poigne sur son butin et ouvrit la porte de la taverne d’un geste indiscret, indélicat et assuré.

Wilfried, avec du coffre : Branle-bas d’bois-sans-soif mégère, c’est nous !

Cette petite mimique monstrueuse à l’allure démoniaque, ce faux-sourire aux dents prêtes à vous descendre de sarcasme irrespectueux, sans pour autant vociférer, d’un calme implacable qui fait son secret ; une chose était sûre, Wilfried n’avait pas tant changé en apparence. L’aubergiste l’accueillit avec un soupir désespéré, lui et ses déboires n’étaient pas inconnus de la maison. Il invita naturellement Azael à choisir où s’installer et on leur apporta leur choix habituel. L’indémodable rhum n’avait, lui non plus, pas subi la poussière du temps. L’antimage savoura avec le même plaisir intemporel les premières gorgées du breuvage alcoolisé bien méritées après une mission prenante. Du haut de sa splendeur narcissique, il examinait d’un regard prédateur les formes et couleurs des différentes résidentes sans qu’aucune ne lui fît envie depuis bien longtemps. Son allure machiste finit par se focaliser sur la personne assise à ses côtés.

Wilfried, lassé : Ca d’viend’rait presque trop simple. Il faudrait vraiment trouver un plan de roi.

Le capitaine prit une autre gorgée de sa chope et mâchonna une nourriture inexistante. Cet homme était on ne peut plus satisfait de sa situation matériel, et noyé de sa superficialité, parvenait à atteindre un état d’euphorie hypocrite à chaque réussite d’objectif. Il ne pouvait toutefois nier le fin fond de sa pensée, toujours le hantait le souvenir de ses débuts avec le jeune homme. Des années durant ils avaient parcouru les terres de Fiore et au-delà afin d’atteindre un but bien précis, un but commun en quelque sorte. Leurs débuts défilèrent dans la tête du vétéran, les deux âmes s’étaient heurtées il y a quatre ans de cela et rapidement, dans une alchimie insensée, s’étaient liées. Il était bien entendu indéniable que les deux hommes s’étaient déjà rencontrés auparavant, à l’occasion de celle qui est aujourd’hui l’objet de leurs recherches, tout éparpillement épargné. Néanmoins des évènements incongrus les amenèrent à se rapprocher, ce fut une véritable entente à l’amiable qui s’insinua entre eux avant même qu’ils s’en rendirent compte. Le démon des mers frappa du poing sur la table sans prévenir, espérait-il sortir de ses propres pensées ou extraire son associé de son apathie, nul ne sut. Une chose demeurait certaine, l’humeur était bavarde.

Wilfried, neutre : Ou peut être que tu voudrais qu’on se recentre ?

La revoilà, elle refit son apparition encore l’espace d’un instant, portée par un courant d’air, cette perception à la fois agréable et dérangeante. Forcé de reconnaitre son impuissance face à ce drôle de sentiment, le bourreau fit craquer les os de son cou comme si cet acte bruyant et vivant eût pu le ramener à la réalité. Aujourd’hui n’était pas une journée habituelle, il pouvait le sentir, de son âge ou de son instinct, une mèche qui titillait l’oppression sous sa poitrine lui affirmait bien qu’il n’était pas tranquille. Fallut-il qu’ils eurent une de ces discussions qu’aucun d’eux n’avait plaisir à partager ? Ces deux-là n’étaient pas de ceux qui résolvaient leurs problèmes par de longs discours, loin d’eux l’idée d’un prétendu poids des mots, d’une force des conflits résolutifs et des complicités gagnées à la sueur d’échanges. Le Léviathan et Azael n’avaient pas gagné leur compréhension silencieuse et tacite, elle leur était tombée dessus sans prévenir. Sans qu’elle soit indestructible, elle n’était, étrangement, pas questionnable. Elle prendrait fin quand elle le devrait et aucun d’entre eux n’irait la retenir.

Voix, à la volée : …Eagle’s Claw…

Ce fut la goutte de trop, le Léviathan avala sa dernière gorgée de travers, toussa, puis s’arrêta comme un golem vidé de toute magie. Le destin se moquait-il de lui comme il adorait le lui faire, ces farces dans lesquelles il cherchait encore aujourd’hui la trace d’humour. Cela faisait une éternité qu’il n’avait pas entendu ce nom, si bien qu’il crût avoir halluciné. Son sourcil haussé s’adressa sans conviction au nain de jardin complice, il se retint de cracher en direction de la voix. Il se retourna sans délicatesse sur sa chaise raclant le sol afin de dévisager les porteurs de ragots, deux petits culs-rouges qui feraient mieux d’envisager de se vêtir de tonneaux dans le but cacher leur graisse débordante de sueur ragoutante. Lequel des démons démontrerait ses affections le premier ?
 MessageSujet: Re: PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires   PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires EmptyMar 11 Mar - 13:49

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Comme à son habitude, Azael marche légèrement en retrait du Léviathan, l'air un peu... pensif, ou lassé. On pourrait se questionner là-dessus, mais après quatre ans ensemble, le colosse a acquis qu'il n'y a rien à comprendre dans cette expression, juste que c'est... naturel – c'est-il seulement questionner un jour là-dessus ? Le diable a rapidement perdu toute son énergie, sa vigueur, la folie d'avoir un corps avec lequel il pourrait vivre sans contrainte autre que la vieillesse n'aura pas duré bien longtemps, et maintenant il tend à n'être plus qu'un simple anti-mage au quotidien. Il ne faut pas croire qu'il est résigné ou quoi, juste que maintenant, il n'est rien de plus qu'un esprit menant une vie d'humain, un peu comme fit Loki selon les souvenirs de son hôte. Ce n'est ni un cadre de vie agréable, ni désagréable, mais cela a le mérite de bien rapporter, à défaut d'être vraiment amusant. Oh, durant ces années, ils ont eu de quoi faire, mais rien ne leur a jamais résisté, et certainement pas un mage. Rien ne fut éprouvant, rien ne fut un défi, et si son équipier réussissait à y trouver une satisfaction, au moins d'apparat, lui n'eut jamais plus d'un sourire. Ont-ils vraiment oublié leur but initial ? Ou d'un accord silencieux ont-il décidé de ne plus l'évoquer ?

Son équipier marque une pause dans sa marche, sous le regard du diable, empreint de toute cette apathie qui lui est propre, et sa non-compréhension lorsque le géant se tourne vers lui. A n'en pas douter, il a senti quelque chose qui a échappé à son attention, bien trop tourné à donner des formes aux nuages passant sous ses yeux. Azael cherche un instant à comprendre, mais l'albinos passe vite à autre chose, sans doute ne fut-ce qu'une impression fugace. Même si ce n'est pas dans les habitudes du Léviathan de se tromper, ou du moins a-t-il toujours le don de se donner raison. Tous deux pénètrent presque machinalement dans leur taverne habituelle, au grand dam du tenancier et des quelques clients étant encore suffisamment lucide pour comprendre que l'un des duos les plus contrastés est de retour. Tous deux s'installent et commencent à boire. Le colosse propose de s'attaquer à un plus gros morceau, il lui répond d'un simple hochement de tête, peut-être encore distrait. Son attention est ailleurs alors que d'un flash il se souvient un temps d'Ijeel. Il serre sa prise sur choppe et étouffe cela dans une énième gorgée. L'esprit a l'impression de devenir peu à peu comme lui, à n'éprouver qu'un plaisir réduit à vivre, une mollesse au quotidien, une fainéantise brisée uniquement par ce boulot qu'il fait avec l'ancien aigle. Il a besoin de quelque chose, d'un bouleversement, il n'aime pas être comme ça mais rien ne semble pouvoir le pousser à reprendre du plaisir dans ce qui semblait en avoir auparavant.

Le borgne le sort de ses pensées par une méthode bien à lui, s'assurant que cette fois il soit tout ouïe, et lui tirant par la même occasion un léger sourire. La suite cependant ne semble pas être du même ton. Se recentrer ? Il observe un temps le Léviathan, et perçoit de nouveau ce même dérangement, quelque chose sortant de l'habituel, sans pour autant pouvoir mettre le doigt dessus. Lui poser la question ne lui effleure pas l'esprit, mais s'il compte répondre à son équipier, il est coupé par deux mots, deux simples mots qui se perdent bien rapidement dans l'agitation de la taverne, sans pour autant n'avoir atteint leurs oreilles. Si l'un est moins réactif que l'autre, tous deux finissent par se retourner en direction de cette voix. Dans quel but ? L'albinos semble l'indiquer à la perfection. L'aubergiste commence à craindre, il sait ce qui va arriver, et certaines tables alentours se vident. Il y a des mots qui ont le don de vous énerver, pour eux il s'agit sans doute d'Eagle's Claw, symbole de leur échec respectif, ramenant son lot de souvenirs plus détestables les uns que les autres. Se défouler leur ferait le plus grand bien, même le diable semble éveiller à cette envie, cependant peut-être faudrait-il laisser une chance à ces deux là de s'expliquer, surtout quand on voit qu'ils sont sur le point de faire une syncope rien qu'en ayant remarqué le géant s'approcher. Qui n'aurait pas peur en le voyant de toute façon ? Il vaut mieux que ce soit le diable qui commence à parler, sans quoi ils risquent de ne pas réussir à entendre la phrase jusqu'au bout, surtout en prenant en compte l'incroyable délicatesse du Léviathan... Il n'y a plus qu'à espérer pour eux qu'ils aient une excellente raison, même s'il y a de quoi en douter, et pas qu'un peu.

« On va vous laisser une chance, une seule, de vous expliquer. Ou du moins moi. Qu'est-ce-qu'il y a de si intéressant chez les aigles pour que vous en parliez ? »

Ils ne semblent pas être en état de répondre, ou du moins ne parviennent-ils pas à articuler quoi que ce soit de compréhensible. Face à l'impression que leur dérouillée se rapproche de plus en plus, l'un d'eux arrive cependant à lâcher quelques mots qui auront l'effet d'un marteau pour Azael, et sans doute pire pour le Léviathan.

« C'est une rumeur, une rumeur comme quoi un aigle serait en ville, elle aurait mis en fuite un groupe de coupe-gorges ! Pi... pitié, ne nous faites pas de mal... »

Le diable jette un regard vers le borgne, délaissant son attention sur les deux pleurnichards pour le moment, cherchant plutôt à savoir ce que cela peut signifier. Doivent-ils encore s'accrocher à la possibilité de la retrouver, au risque d'à nouveau retomber de haut ? Cela fait pourtant si longtemps... Comment pourrait-elle réapparaître d'un coup, du jour au lendemain, comme si de rien était, après tant d'années sans aucun signe, sans aucun indice, sans rien d'autre que le tas de cendres qu'il a trouvé en arrivant là-bas...? C'est juste impossible, et pourtant... Pourtant, il a ce sentiment, comme si cette fois, il est permis d'espérer... Mais pourquoi la cherche-t-il déjà ? Si les intentions du Léviathan ont l'air clair, les siennes ne le sont pas tant que ça, et il n'en a jamais fait part à son équipier, de toute façon, il ne lui a jamais demandé. Cela a-t-il encore vraiment de l'importance de toute façon ? Et où commencer à chercher...? De nouveau il se tourne vers le borgne, l'interrogeant du regard. Après tout, le colosse est plus à même de connaître son ancien maître que lui.
 MessageSujet: Re: PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires   PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires EmptyJeu 13 Mar - 22:05

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Qu’il les trouvât risibles, ces deux têtes de sangliers qui pâlirent aussitôt le colosse s’était dressé devant eux. Il se dut de leur reconnaitre ceci : ces hommes-là avait su éveiller l’intérêt de son comparse. Il était rare de voir Azael aussi rapidement investi en dehors de leur activité professionnelle, son tempérament glacial ajouté à l’aura du Léviathan abaissait la tranchante guillotine à la gorge des interlocuteurs ; qu’ils périssent dans l’hiver éternel ou qu’ils brûlassent au purgatoire. Qu’importe la damnation choisie, la torture d’osciller entre ces deux fins laissait rarement de marbre les abrutis dans leur genre, il n’était pas sans dire que ceux-ci se révélaient particulièrement déplorables. De ce calme olympien qui lui était si propre, le démon des mers ne camouflait que faussement un avertissement agressif, prêt à rugir à tout instant. Il demeura stoïque tandis que le matelot les questionnait et, bien que la réponse ne lui plut guère, lorsqu’ils balbutièrent un embryon de réponse.

Il en allait de leur numéro d’impressionnisme, Wilfried ne les lâcha pas du regard, arborant une neutralité insatisfaite. Il paraissait impossible même pour lui de ne pas être perturbé, mais la tempête qui s’était éveillée dans son esprit l’empêcha même d’exprimer la moindre sensation. Tout ceci lui parût lié d’une logique implacable, presqu’immédiatement son corps se mua d’une force mystérieuse qui lui dicta mieux que son esprit ce qu’il devait exécuter. Il fit un pas de plus en direction des deux couards qui poussèrent en chœur un cri de vierge aux pusillanimités effarouchées, puis de sa poigne qui n’était plus à prouver, il souleva celui qui avait eu le malheur de parler. Pour les marins, le courage payait toujours, à l’exception éventuelle de ce jour. Le bougre d’ostrogoth frôla le malaise, mais l’hostilité qui entourait l’amiral de la tête au pied n’était nettement pas dirigée vers celui-ci. Il prit sur lui et tourna la tête vers Azael, le mollusque pleurnichard à la main.

Wilfried, aussi neutre que le permit son état : Il a dit « elle ».

Une évidence qui soufflait qu'il ne pouvait exprimer clairement ses intentions, elles étaient de toutes façons relativement évidentes pour Azael, sa pause n’était non pas destinée à les clarifier, mais à s’assurer que le matelot n’allait pas abandonner une piste pareille. Durant toutes ces années, ils s’étaient drapés d’un voile flegmatique, ils avaient ri au nez de l’espoir sans qu’aucun d’entre eux soit réellement capables de l’éradiquer. Si un autre jour, il aurait crié aux foutaises, aujourd’hui, cette voix stupide que l’on nommait instinct le poussait à croire que le monde n’était pas devenu si lassant et si prévisible. Oserait-on le contredire par la suite qu’il pourchasserait lui-même l’espérance afin de lui faire subir le supplice de la planche. Il haussa simplement les épaules à l’apathie de son collègue, lui signifiant par la suite de ses actes qu’il ne laisserait aucunement passer cette chance. Il leva alors sa main libre en direction de la propriétaire de lieu, façon à lui de présenter son pardon pour le silence pesant qui s’était installé, puis il sortit du petit commerce afin de lâcher prestement sur les pavés de la ville le pauvre homme.

Wilfried, autoritaire : Où ?

Visiblement en état de choc, le témoin remercia le géant albinos de l’avoir épargné ; lui-même le remercia d’un coup de pied dans la jambe afin de le presser de répondre à sa question. Le minable fit bien de lui pointer du doigt le bout de l’avenue tout en laissant échapper quelques indications de ses lèvres tremblantes, le Léviathan commença sa route avant de s’arrêter, laissant le temps à Azael de se décider. Elles étaient toutes deux capables de tels prodiges, toutes deux réservaient ce genre de surprises aux gens aussi ordinaires et banals que Wilfried. Si cela s’avérait vrai, il devrait admettre qu’il n’était pas à la hauteur, de même qu’il commença à parier sur laquelle des sœurs avait pu commettre un délit aussi mirobolant. Un seul nom lui vint en tête.

Wilfried, à l’intention d’Azael : Je te le dis, tu vas le regretter. Bouge.

Quand bien même eu-t-il refusé qu’il l’aurait soulevé sans peine, mais le démon et ce nain de jardin possédait un point commun fatal : il fallait toujours se méfier de l’eau assoupie, du requin rôdant dans les abysses ténébreuses. Il ne pouvait en être plus sûr, il ne pouvait non plus en être moins dérangé, jamais auparavant le géant n’avait été soumis à pareilles émotions. La stupéfaction résidait en l’absence de confusion qui guidait ses actes, le monstre était mené là ses pulsions le souhaitaient sans qu’à aucun moment la raison pût y interférer. Etait-ce là le début de ce que l’on nommait communément folie ? Rien n’était fixé, le doute planait désagréablement au-dessus de la scène, un nuage qui pleuvait une ambiance angoissante dans ce décor d’apparat.
 MessageSujet: Re: PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires   PV Azael | A navire brisé tous vents sont contraires EmptyDim 6 Avr - 20:28

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Gimme my hope back !
PV with Willy d'amour
Qu'il le veuille ou non, Azael ne semble pas avoir d'autre choix que de suivre l'albinos à présent. S'il est en droit de douter de la véracité de tout ça, ou de son envie de la retrouver, il est trop tard pour reculer. Le faire reviendrait à s'opposer au Léviathan, et même s'il se sait capable de lui tenir tête, en aucun cas il pense pouvoir le battre. Qui le pourrait ? Jamais personne n'a pu, du moins, pas à sa connaissance, et il n'a pas envie de s'y tenter. Et de toute façon, ce n'est pas comme s'il comptait ne pas le suivre, leur duo n'en a pas encore fini de faire parler de lui. Même si ce qu'ils vont trouver au bout de cette avenue pourrait bien changer tout ça, tout ce que ce duo a accompli, et tout ce qu'il pourrait encore accomplir. Tout ce qui s'est construit à travers une folie que beaucoup qualifierait de suicidaire. Car ce qui a propulsé la réputation de ce duo, ce n'est pas l'acharnement de petits travaux bien accomplis, non. C'est quelque chose que bien peu ont jamais osé tenter, et qui pourtant assure une renommée quasi instantanée : s'en prendre directement aux guildes. Pour le Léviathan et son allié, cela apparaissait comme une évidence. Il ne leur a plus suffit alors que d'un peu de culot, et le tour était joué...

Quelles guildes ont été la cible des deux anti-mages ? Simplement celles qui connaissaient un essor en profitant de la chute des guildes qui furent autrefois les plus fortes. Les clients ont été nombreux, certains voulant se venger de ces mages, d'autres du fait qu'ils s'en sont vus refuser l'entrée... Le duo se moquait des raisons, il n'avait en tête que la réussite de leur coup. Si cela fonctionnait, alors la demande les assaillirait bientôt. L'échec n'était pas permis, pas dans ces circonstances, mais ni l'un ni l'autre ne craignaient quoi que ce soit. Tous deux étaient conscient de leurs capacités, et se savaient l'exemple parfait de l'anti-mage. C'est ainsi qu'il y a trois ans, à eux deux seulement, ils attaquèrent guilde après guilde sans y recevoir de résistance particulière, avant de les brûler une à une. Ce que le Léviathan avait nommé à l'époque un plan de roi s'était révélé si peu difficile que pour le diable, au final, ça n'a été qu'une grande déception... Suite à ça, les missions comme l'argent n'ont plus été un problème, mais jamais ils n'ont eu le défi qu'ils souhaitent...

S'il est vrai que de suite, Azael a pensé à Misto, il ne doit cependant pas exclure la possibilité que la femme en question soit Nywell, même si c'est moins probable, et pour cause : quand bien même aucun cadavre n'a été trouvé, elle est censé avoir été tuée. Remontant l'avenue en compagnie du géant, qui semble plus pressé qu'il ne se l'avouera jamais (mais il vaut mieux éviter de le lui faire remarquer, à moins d'être réellement suicidaire), il essaie de savoir qu'elle sera sa réaction si, dans le bar où ils vont, il n'y a pas ce qu'ils cherchent. Sans doute se vengera-t-il aléatoirement sur ce qui se trouve aux alentours, ou pourchassera-t-il celui qui leur a donné ces indications, tandis que lui regardera tout ça de loin en soupirant. Après tout, ce ne serait qu'une déception de plus... Ils arrivent enfin devant l'enseigne en question et, alors que l'albinos s'apprête à ouvrir la porte, tous deux ont cette même certitude. Ils savent qu'elle est là, juste derrière, que c'est la fille aux loups. Cependant, ce que le mage ignore, c'est ce que son coéquipier va faire maintenant. Peut-être qu'en fait, il aurait mieux valu ne trouver que des poivrots, tant pour elle, que pour toute cette ville. Un colosse, c'est déjà dur à gérer, mais un colosse énervé, c'est la catastrophe assuré... Surtout s'il est aidé par son équipier.

Lutèce @ Azael
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