Un cri qui brise le silence, l'eau s'éclate en une tumultueuse décadence sur le ponton de béton armé. Vient mourir de son écume salée, humidifier l'air de sa tortueuse colère sous les vents déchainés, nul âme qui vive sur le port déserté alors que le temps ne cesse de se couvrir et gronder. Comme si les Dieux abattaient leur colère sur cette ville bien trop calme pour être honnête. Et le cri retentit, féminin et apeuré, au loin son écho sanguinolent résonne encore des bruits des coups porté, vibre encore au rythme des coups de fouet.Une oreille pour le capter, une oreille à vriller de cet hurlement décharné, la peur et la souffrance pour vous briser. Et tu déambules, poupée funambule, Haruijon devait être purifié d'un fléau que trop connu et pourtant oublié, un fléau nommé Bosco. Tes yeux se parent d'une lueur d'animalité alors que la pluie se déverse en trombes déchaînées, que la mer s'agite dans un tumulte sans fin. Ton ouïe capte le son, les sons alors que la course te porte en avant, que sous un ciel de souffre et de gris les silhouettes se dessinent enfin. Elle tente de se débattre sous le tumulte liquide, un coup la happer alors qu'elle s'effondre tel une vulgaire poupée, une vulgaire poupée qui s'était trouvé au mauvais endroit à un moment ou il ne fallait pas. Tel était la façon de fonctionner de ces monstres qui ne vivaient que par la vente de leurs semblables, tout s’achète et tout se vend, et ta magie t'imprègne dans la colère primaire des êtres carnassiers, l'instinct animal pour t'enlacer alors que la hyène vient se loger dans ton âme malade du passé.Et tu revois le monstre hurlant, cette horreur masqué au sein des Millefiore, cette mission qui faillit finir en véritable fiasco. La monstruosité de l'homme, l'incarnation de ses péchés et de l'erreur qu'il était, un rire strident résonnant sous le fracas de la pluie alors que dans ton corps surgit le premier craquement, la douleur vive frappant ta poitrine et ton bassin, sexe mutant et changeant alors que tu perds en grandeur, que ton corps musclé s'affine dans la féminité, que tes cheveux courts devient cascade aux reflet bleutés, et dans ton regard seul la lueur hypocrite de la hyène transparait. Un cri pour les interpeller alors que tu parais comme débauché, îvre et paumée dans tes vêtements trop grand pour ton corps frêle et maigrelet, une invective que tu leur a lancé, les sommes d'arrêter de ta voix rauque et pleine de volupté. Un rire retentissant dans leur gosier alors que l'un des homme lâche lourdement la poupée que l'inconscience à frappée, qu'ils s'approchent de toi l'air mauvais, le coup de poing part pour te frapper, tu l'esquive de tes réflexes exacerbés, ta main part pour gifler avec une violence sauvage, touché. Touché avant que les poigne d'acier ne viennent te saisir un bras pour te le tordre dans un cri strident de douleur vive, un coup de genoux pour le castrer, un coup de boule pour te desserrer de l'étreinte d'enfer qu'il impose à ton corps féminin. Puis plus rien, le néant alors qu'en fourbe le troisième à frappé, un coup pour t'assommer alors qu'à tout tour tu t'effondre tel une poupée de chiffon. Ce qu'ils ignorent c'est que c'est ce que tu attendais, un plan qui avait fonctionner au delà de ce que tu espérais alors que ton corps se voit soulever tel un sac de marchandise à livré, pendant inanimé sur l'épaule du colosse d'acier, alors qu'est ramassée la deuxième victime de ses êtres sans scrupules que le profit régit. Le temps s'écoule avant la faible lueur tamisé, la lueur et la douleur dans ta nuque violemment frappé alors que tu reprends conscience dans une cale poisseuse paré de ta plus simple nudité, pervers et dégénérés alors qu'autour de toi une dizaine d'hommes et femmes apeurés et affamés ont aussi était privé de toute dignité qu'apportait la mascarade humain qui normalement les camouflés. Tu as toute ta dignité alors que ta nudité tu as pour habitude de la transcender. Et la cale tangue dans les flots déchainés, parfait. Un léger sourire venant se dessiner sur tes lèvres fines et rosées alors l'insulte fuse en vers votre geolier, il te toise de cet air mauvais que tu connais si bien, alors que dans un cliquetis de métal la cage d'acier s'ouvre sous l'impulsion de la clef, une poigne de faire pour t’agripper les cheveux et te traîner sur le sol poisseux de la cale aux relans de poissons avariés. Tes mains entravées des chaînes d'acier scindant tes poignée de leur contact aiguisé. La violence d'une poussée alors qu'il te balance au sol avec virulence." Je vais t'apprendre à la fermer pétasse. "Tu lui crache au visage de cette lueur sauvage, la provocation dans tout ses excès alors qu'il vient imposer son poids sur le tient, qu'il commence à déboutonner son pantalon de cet air sadique et mauvais. Commence alors que dans ta gorge le rire retentit, rire aux accents funèbres alors le maléfice vient l'enlacer avec un sadisme dont tu te délecte plus que jamais. La totale obscurité de la complainte des suppliciés alors que tu vois l'homme saisit d'une frayeur sans nom, que son visage devient livide et cadavérique, luttant contre l'invisible alors qu'il chute en voulant reculer sous les voix de ceux que sa vie avait emporté. La jouissance de sa décadence alors que tu te redresse de ton air malsain, masculin alors que sous le rire morbide tu as retrouvé ton sexe originel. Un sourire sadique alors dans un craquement ta gueule se déforme pour laisser transparaître la hyène meurtrière, que ton corps vient imposer son poids sur le siens tétanisé du poids des suppliciés. Un mouvement sec et une effusion de sang alors sur sa nuque ta mâchoire de charognard à la force de pression démesurée ses refermées, la délectation du sang dans ton gosier sous les regards tétanisés. Un sourire alors que tu te redresses, que la hyène quitte ton âme et que le chat vient la remplacer, que ses facultés enlacent ta chaire et tes os. Un craquement alors que tes mains se libèrent des entraves d'acier, capacité du chat à déboiter les os de son squelette pour se faufiler. Le jeu pouvait vraiment commencer, la liberté dans sa plus sordide splendeur, celle du carnage primaire du prédateur que tu es. Un faible sourire alors que ton doigt vient se loger devant ta bouche pour intimer de se taire, récupérant la clef tu ouvres la cellule avant de poursuivre ton œuvre, que dans le sang les chaînes se briseront.Tu montes les escaliers de bois de la cale puante à pas feutré, griffes dégainées au bout de tes doigts décharnés. Prédateur du silence et de l'obscurité alors que dans un bruit sourd la trappe se relève pour faire fasse au temps déchainé, bateau violenté par les flots, personne à l'horizon alors que les éclats de rire s'imposent à ton ouïe. Un sourire sadique se dessinant sur ton visage alors que devant la cabine où s'échappe les lueurs des interstices tu balances les chaînes devant la porte avant de te reculer dans l'ombre sur le côté. Le silence complet alors que la porte s'ouvre devant toit pour laisser échappé le gorille venue vérifier, il n'a pas le temps de te voir arriver alors d'un coup de pieds tu refermes la porte derrière lui, que dans les griffes viennent transpercer sa gorge des deux côtés, tel une lame aiguisée dans une projection de sang avant que le corps ne s'effondre dans un ronronnement satisfait.Un faible rire alors que délicatement ta main vient caresser la poignée avant d'ouvrir la porte, te camouflant derrière cette dernière pour ne laisser apparaître que le corps sans vie que tu viens froidement d'assassiner. Et tu les entends les hoquets stupéfaits, les râles alors qu'ils s'extirpent tout les quatre de la cabine pour trouver le responsable. La porte claque dans leur dos alors que tu le révèles ta présence, et ton corps n'a plus grand chose d'humain alors que le cobra princier à remplacé le chat, yeux reptiliens sans paupière, écailles d’ébènes parsemant ton corps musclé, un rire alors que ta bouche s'ouvre pour éjecter le crachat corrosif en plein visage de celui te faisant face, un hurlement de douleur alors que sa peau se voit ronger par le poison corrosif. Un rire dans le cliquetis des armes dégainés, tu te mouves avec la vitesse prédatrice du serpent alors que déjà tes crochets empoisonnés viennent s'enfoncer dans l'une des nuques dénudé pour injecter ton venin létale. Un mouvement esquivant la lame d'acier alors que retentissent les craquements primaires, que tes jambes s'unissent en une queue de serpent d'une noirceurs infinie, que sous leurs regard effrayés tu deviens le lamia incarné, monstre de prédation et de perversité alors que ta queue de trois mètres de long vient frapper les trois hommes restant pour les projeter, mouvements d'une rapidité terrifiante alors que tu es déjà sur eux, que le poison corrosif franchit ta bouche pour provoquer un hurlement de douleur, un rire alors que déjà tu es derrière le deuxième pour enfoncer tes crocs empoisonnés dans sa nuque engraissée. Un rire alors que le serpent disparait en un craquement, que le chat revient prendre contrôle de ton être en une fraction de seconde, un coup violent alors que tes griffes viennent égorger le dernier d'un mouvement sec et maîtrisé dans une nouvelle projection de sang sur ta peau basanée. Gagné alors que sous la tempête hurlante tu parais tel un dieu guerrier dans ta plus sordide nudité. Un faible sourire satisfait alors que les esclaves libérés sortent de la cale pour admirer le carnage. " Est-ce que l'un de vous sait naviguer ? "Un mort hésitant et durement prononcé." Oui... "Un dernier sourire étrange à leur attention alors que tu commences à courir sur le ponton trempée, que tu prends l'élan avant de bondir dans le vide tel un fou, une série de craquement alors que le dauphin vient prendre possession de ton âme, que ton corps mute dans une douleur transcendée, que devant les regards stupéfait tu t'éloignes dans les vagues déchainés en des battements de queue frénétique et des cri hystérique. L'appel de la mer pour t'enlacer.Spoiler: