Sujet: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Lun 6 Jan - 15:42
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
J'avais rencontré un des hommes les plus recherché de Fiore face à face. Nous n'avions pas engagé le combat parce que je n'étais pas là pour me battre; je cherchais des réponses à mes questions. Je voulais faire mon deuil une bonne fois pour toutes à propos de Cobra et pour cela, je devais m'assurer que je n'avais aucune chance de le faire changer. Comme Kiyomasa me l'a appris, "on ne change pas la nature animale". Dans chacun de nous réside cette nature qui nous pousse à faire des gestes sans explication, et c'est cette partie qui nous donne l'adrénaline pour nous battre, pour nous défendre des dangers qui menacent notre vie. On ne peut retirer cette partie de nous qui nous offre cet instinct de survie et je ne peux simplement pas rendre Cobra amoureux... ou simplement gentil. Il a vécu, il a grandi de cette façon et il ne pourrait pas vivre comme moi.
J'arrivais au boulot en retard, le voyage à travers le pays m'avait épuisée. Par chance, mon patron ne s'en était pas rendu compte. Assise à mon bureau, je regardais la pile de documents avec dégoût. Je n'avais pas envie de m'occuper de ça aujourd'hui, mais plutôt de bouger, partir en mission, m'évader, dépenser mon énergie négative sur des bandits qui méritaient d'être cognés. Je faisais bouger mon crayon entre mes doigts, valsé de haut en bas, frappant un mur invisible rendu tout en haut et quand il redescendit, il frappa mes feuilles dans un bruit sourd. Mes collègues tournèrent la tête dans ma direction, agacés par le geste, mais j'avais ce surplus d'énergie dont je ne pouvais plus me départir. Allez... au boulot Sybi...
PHILIPS!
Aye!?
Dans mon bureau, maintenant.
Aye...
Allait-il encore grogner? Me réprimander parce que j'étais arrivée en retard? Ou parce que je l'avais dérangé avec mon bruit de crayon? Je me levais de ma chaise en soupirant et passant une main dans mes cheveux et rejoignis le boss dans son bureau. Je fermais la porte derrière moi parce que je le sentais que je devais le faire. En me retournant, je vis une autre fille, blonde, masquée d'une sorte de bandage sur les yeux Elle était jolie malgré cette froideur que son visage démontrait ouvertement. Le patron s'asseyait à son bureau et nous présenta:
Synn, je te présente l'agente Philips, Sybilia Philips: la jeune femme dont je t'ai parlée un peu plus tôt. Philips, voici Synn, l'agente avec qui tu vas faire équipe pour une mission.
Enchantée! Patron, j'suis surprise que vous m'agenciez avec une partenaire! Vous faites des progrès...
Garde tes commentaires pour toi, Philips, ça sera pour le mieux...
J'haussais les épaules à sa remarque et souriais à Synn tout en tendant ma main pour qu'elle puisse la serrer... Oh oups, c'est vrai, elle a l'air aveugle la pauvre... Ma main descendit avec lenteur au cas où elle ne l'aurait jamais sentie venir... Je croisais les bras et attendis les instructions.
Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Jeu 9 Jan - 13:47
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♦ Le poignard & La masse ♦
♠ Sybilia Philips & Synn ♠
La fin avait sonné, après le fiasco de ma dernière mutation auprès de l'escroc, le partenariat avait reprit, mais je ne pouvais pas, ne pouvait plus, Colario, malgré tout ce qu'il m'avait apporté ne pouvait rester mon superviseur, il ne le pouvait pour la simple et bonne raison que mes pensées empiraient, et qu'ils pouvaient les lire comme si je n'étais qu'un vulgaire livre ouvert qu'il pouvait fouiller à sa guise. S'en était suivit ce que je devais faire, certainement l'une des dernière que je ferai au sein de cet organe corrompue qu'était le Conseil, j'avais demandé une nouvelle mutation.
Et le superviseur qu'on m'avait attribué avait tout du parfait crétin de base, ronchon et grognon, le cul posé sur son fauteuil toute la journée, j'en étais certaine alors qu'il avait installé un bureau ou chacun s'asseyait pour effectuer son propre travaille entre deux missions. Sa voix était celle d'un alcoolique mal luné, un ours qu'on aurait privé de miel pour l'éternité. Mais au moins il ne pouvait accéder à tout ce que mon esprit voyait défiler ces derniers temps.
Cette mission avait laissé ses traces en moi, je revois la lumière de son aura et l'ombre dansant en son sein, l'ombre et la lumière mêlée dans leur plus splendide beauté. Abigail. Je peux encore le sentir en moi, ces ténèbres qui nous avaient submergé, cette ombre pour nous noyer, et cette faible lumière agonisante dans notre malédiction. Le fiasco presque éviter, et pourtant depuis cette mission, cette union avec cette femme à la force hors du commun c'est comme si les ténèbres, malgré le sacrifice et sa pureté m'enchaînaient, qu'ils tentaient de me happer, attendant tel le serpent, la moindre faille que je leur offrirai.
Je chasse mes pensées alors qu'ils nous présente. Sybilia... Ce nom m'était familier, très familier alors qu'elle avait été la cause de cette dette que désormais je devais à ce gamin puérile, Sybilia, cette folle qui était tombé dans les filet du serpent, celle aux sources de la mort de dizaines d'hommes. L'ombre danserait-elle aussi en elle ? Et sans trop savoir pourquoi, mes mains viennent détacher le bandeau voilant mon regard, le laissant tomber pour me retrouver face à son aura, aura d'une couleur très particulière, la première fois que je la voyais chez quelqu'un, belle et inquiétante alors que semblent lutter les ténèbres et la lumière... Comme une constante dans l'équation, comme si ces femmes que nous étions étaient poursuivit par un fléau que nous ne pouvions fuir, un fléau pour nous briser, nous baiser et nous faire chuter, tel les anges dont les ailes furent couper.
Et pourtant je garde cet air froid et impassible, ne jamais rien laissé paraître, tel étaient les bases de la survie. Sybilia parle. Étonnant sa voix semble loin de celle d'une femme en pleins conflit intérieur, non elle semble enjouée et excitée, extravagante et pleine de vie, la masse pour vous assommer, alors que je ne suis que le poignard venant vous transpercer en plein coeur de sa létale froideur.
Et je me tais alors qu'il en vient enfin aux faits, qu'il nous confie notre mission, rien de bien folichon, le béaba de ce que cet organe pourrie au sein duquel j'évoluais s'occupait. A savoir arrêter des bandits et autres voyous de bas étages, alors que dehors la corruption et le mal anéantissent tout. Pitoyable. Il finit, je ne dis rien et entre en mouvement, pas un au revoir, à quoi cela servirait-il ? Il parait que je ne suis qu'une conasse froide et haïssable, les connasses ne saluent pas, les connasses ne profèrent jamais d'adieux, les connasses se cassent sans se retourner de leur arrogance teinté de mépris.
Je suis cette connasse que Dieu à bénie. Un simple mot adressé à ma partenaire.
" Je te suis, comme tu l'as sans doute constater ma condition fait de moi un guide loin d'être d'une grande efficacité. "
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Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Jeu 9 Jan - 22:16
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
Ma nouvelle partenaire me remit à ma place de cette mauvaise blague que je m’étais faite en me demandant de la guider. Comment? Je pris sa main dans la mienne et la traîna en suivant son rythme de marche. Bien que parfois je fusse complètement sautée, cette fois, elle pouvait avoir confiance en moi. S’il y avait des marches, je le signalais, un obstacle, une porte ou autre chose dans le genre, je lui disais aussi. Je poussais les gens devant nous qui arrivaient trop près pour éviter qu’on la touche. Quand la vois fus dégagée, je me retournais vers elle, gardant le rythme de marche pour éviter que ça paraisse et la regardais. Je regardais ces yeux enfin libérés de leur voile, ces yeux qui me paraissaient vides, en même temps qu’ils étaient remplis de vie. Des yeux aveugles, mais qui pourtant voyaient, percevaient quelque chose. Qu’est-ce que c’était?
Synn? J’peux te poser une question? Tes yeux… ils sont spéciaux, non? Ils ont quelque chose de particulier que je n’arrive pas à décrire…
La froideur comme elle en représentait me disait que je n’aurais probablement pas de réponse. Du moins, elle savait maintenant que j’avais perçu quelque chose d’anormal, quelque chose de surhumain. Je restais silencieuse le reste du voyage parce que de toutes manières, que voulez-vous que je lui dise? Faire connaissance avec elle? Elle me répondrait à coups de vent et je m’en lasserais. Je préférais être à ses côtés tout au long du périple plutôt que de me la mettre à dos. Je trouvais ça ennuyeux et long, mais au moins, j’aurai toute l’attention sur les possibles dangers que nous rencontrerons.
Notre trajet nous amenait donc à cette forteresse. Avant d’y entrer, je supposais que d’élaborer un plan serait une idée judicieuse. Ma marche se stoppait et je croisais les bras. Des murs de pierre, des barreaux de métal, une porte ancienne, mais pourtant carrément blindée. Devions-nous frapper avant d’entrer? Je pense que la seule chose qu’on en tirerait, serait des poings brisés… je tapais du pied tout en réfléchissant à quelque chose qui pouvait éviter que je fasse tout exploser…
T’as un plan à proposer? Comment fonctionnais-tu dans ton ancienne unité?
Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Lun 13 Jan - 15:14
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Elle saisit ma main de sa peau douce tel la soie. Me la saisit avant de me guider... Désespérant alors que le soupire s'extrait, blasé et frustré. Pourquoi toujours le même shèma ? Je devais reconnaître à Colario qu'au moins il ne m'avait jamais traitée comme une faible handicapée, que seule je pouvais me débrouiller, et tel était la vérité, dire que je n'étais pas la meilleure qualifiée pour guider, ne faisait pas de moi pour autant une faible assister. Mais je ne dis rien, me retient de frapper car bizarrement je sais, je sais que cette femme n'agit par pitié mais pas pure bonté, bonté et efficacité, et ça je ne pouvais le lui reprocher. Puis la question tombe, tel un couperet alors que je me fige, surprise et ne pouvant le cacher, prise au dépourvue comme jamais, mon visage se tourne alors vers elle et sans réellement savoir pourquoi la réponse franchit mes lèvres.
" Je le jour où j'ai perdue la vue j'ai cessée d'être aveugle... Il existe de multiples façons de voir. "
Elle reprend son avancée, comme si jamais l'échange n'avait eut lieu, son visage se parant à nouveau de cette froideur sans nom, poupée glacée alors qu'elle prospère aux côtés de Sybilia, écoutant les sons et les mouvements, les respirations, ressentant les vibrations du sol, tatant de ses mains quand cela pouvait être nécessaire, loin d'un modèle de rapidité et pourtant elle évolue presque naturellement dans l'univers non familier, se fiant à tout ces autres sens exacerbés pour avancer, un moyen comme un autre de prouver à Sybilia qu'elle pouvait compter sur son efficacité, elle n'était pas de ses faibles femmes fuyant la difficulté, elle n'était pas de ces infirmes cherchant la pitié, non... Jamais. Et le trajet se conclue sur un silence quasi religieux, tout comme leurs arrivée à la forteresse puis l'échange reprit, purement professionnel.
" Eh bien nous sommes attendues normalement non ? Donc je propose d'entrée par la grande porte, puis de récolter les informations sur ces rebelles. Histoire de savoir où et quand frappé de manière efficace pour briser leur révolte puérile. Qui plus est la nuit devrait nous avantager."
Elle frappe. Son poing fluet frapper sur la porte blindée, un silence avant qu'elles ne doivent décliner leurs identités, ce qu'elles firent avant de s'engouffrer dans la forteresse où le silence était presque inquiétant. Elle se baisse lentement pour chuchoter à l'oreille de sa partenaire.
" Je ne serai pas surprise qu'une taupe se trouve ici, si tel est le cas ce n'est qu'une question de temps avant que ces rebelles ne soient mis au courant de notre arrivé, alors nous ferions mieux de nous presser. "
Le visage cerclé de blond se tourne alors après la perception d'un son, froid et pleins de dureté alors que sa voit claque en direction d'un amas de caisses.
" Je sais que vous êtes là, sortez. "
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Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Mar 14 Jan - 16:20
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
Nous devions nous débarrasser de bandits situés tout autour de la forteresse. En quoi un gros tas de pierre comme celui-ci pouvait-il les intéresser? Mis à part des gardes, il n'y avait rien qui puisse briller ici. Du moins, pas à première vue. Comment feraient-ils pour traverser ces murs? Comment étaient-ils armés? Combien étaient-ils? Je soupirais, faisant vibrer mes lèvres ensemble au passage. Je repensais à ce qu'elle m'avait dit: Mais comment pouvait-elle mieux voir qu'avant. Ses yeux étaient vraiment très spéciaux... Peut-être me décrira-t-elle ce qu'elle voit avec un de ces jours, mais je ne comptais pas là-dessus. Déjà, elle avait été gentille de me répondre, même vaguement, alors il fallait pas pousser sa chance jusqu'à faire en sorte que ça s'épuise jusqu'à l'os.
Entrée à l'intérieur, un garde nous guidait. Nerveux et méfiant, il gardait une distance entre lui et nous. De quoi avait-il peur? Nous avions notre uniforme du Conseil sur le dos, alors on pouvait pas vraiment nous attaquer à notre employeur du moment... Il me fit grimacer et Synn qui s'adressait à mon creux de l'oreille, encore plus. Une taupe? Pourquoi voudrait-il servir des bandits bas de gamme pour une forteresse? Qu'est-ce qu'il y avait au fond? Ça me rongeait tout ça et je comptais bien m'éclairer la lanterne quand je verrai ce chef de forteresse. Synn s'arrêta de marcher, retournée vers des caisses, elle demanda à un fantôme de sortir de sa cachette. Je me grattais le derrière de la tête, un peu mal à l'aise parce que je ne voyais rien et je n'entendais rien.
Comme par magie, il y avait un gars. Le gars se leva avec lenteur de sa cachette et leva les bras dans les airs pour montrer qu'il n'était pas armé. Bizarre, il faisait quoi couché-là? Il nous espionnait? C'était lui la taupe, hein? Je grimaçais à nouveau alors que les deux autres à côté de moi avaient cette expression de mépris envers lui. Le gars avait l'air mal à l'aise et se gratta le derrière de la tête, légèrement tremblant. Le garde s'adressa à lui de vive voix qui me fit presque sursauter.
Encore là à dormir, Bob?
Héhé... oui, désolé...
Allez, retourne bosser, sinon je le dirai au patron...
Il quitta la scène, ralentissant son pas, puis trottinant jusqu'à ce qu'on le perde de vue. Était-il vraiment en train de dormir? Je consultais Synn du regard avant que nous reprenions notre route. Nous descendions, puis montions vers une autre aile de la forteresse. La pièce où on nous amenait était très mal éclairée. Une table au centre, un plan dessiné reposait, éclairé par la seule lumière qui clignotait dès qu'une caisse, provenant de l'étage au-dessus, tombait. Un homme nous vit arriver, limite souriant, mais plutôt soulagé. Il nous présentait la main pour les présentations.
Sybilia Philips et Synn, du Conseil de la magie, monsieur.
J'ai eu peur que vous n'arriviez pas à temps... asseyez-vous.
Je m'asseyais là où on m'avait proposé de la faire. J'écoutais avec attention les directives qu'il disait. Il disait qu'ils avaient réussi à voir avec un éclaireur, que ces bandits étaient munis d'armes de siège qui pouvaient en effet, détruire les murs de la forteresse. Il avait dénombré les bandits au nombre de dix, mais c'était le minimum qu'on pouvait rencontrer. De quoi ils étaient capables? Ça personne ne le savait, mais ces armes de siège le dérangeaient beaucoup. Je pris une pose pour réfléchir, une pause pour me donner le temps d'assimiler les détails et l'emplacement du camp.
Vous avez une idée de quand ils frapperont?
Leurs armes de siège sont prêtes, alors je ne sais pas ce qui les retient...
Nous pouvions nous concentrer sur le campement et s'attaquer aux armes de siège pour les décourager, mais notre position pourrait être révélée... à moins qu'on les détruise à distance? Je me tournais vers ma collègue pour voir ce qu'elle en pensait. Peut-être aurait-elle une meilleure idée que moi...
Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Mar 21 Jan - 14:39
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Le silence, figé, statique, comme suspendue au temps, l'espace d'un instant seulement. Je ne dis rien, le silence fait partie de moi alors que j'écoute et j'observe, que finalement, lentement les mains viennent détacher le bandeau cerclant mes yeux. Mettre toutes les chances de notre côté alors que les auras fugaces se révèlent à moi, faibles et sans intérêt particulier, d'une simple banalité. Il dormait.
Puis nous continuons, on nous escorte au sein de la forteresse que je ne peux qu'imaginer. Le silence avant que je me décide à parler, que je révèle à Sybilia quelque chose que peut de personnes savaient, quelque chose dont je ne parlais jamais, tout simplement parce que pour une fois cela pouvait nous aider, tout simplement parce qu'elle m'inspirait ? Je ne sais pas, et le chuchotement jaillie avant de pénétrer dans le bureau du capitaine de la forteresse.
" Le joue où j'ai perdue la vue est le jour où j'ai cessé d'être aveugle, un sacrifice trop long provoque ses effets, ici la perte du sens en question et la possibilité de le recouvrait, néanmoins dans sa pureté le sacrifice qui prive confère un don bien particulier. Je ne vois plus et pourtant d'un simple regard les auras dansent devant moi, les courants d'énergie que le monde porte et nourrit. "
Puis le silence, nous entrons. Et je reste silencieuse, cela me sied mieux, conasse à la beauté glacée, voilà ce que j'étais, nul besoin de parler, autant laisser la gentille bouffée par sa culpabilité se rattraper. Et pendant ce temps mon regard se perd sur cet aura étrange dansante devant moi, très étrange, cet homme a ce je ne sais quoi qui me déplait, un je ne sais quoi que je ne peux identifier dans son aura d'un gris parfait. Et je sais, je sais qu'il ne faut pas trop parler, qu'il faut décider dans l'intimité. Alors sans crier gare je me lève, rompant l'échange.
" Nous verrons ce que nous pouvons faire. "
Je ne me suis même pas retournée, beauté glacée alors que lentement j'ai quitté la pièce avec cet air de dédain qui me va si bien. Attendant dans le couloir que Sybilia m'emboite le pas. Ce qu'elle fait enfin. Et sans savoir pourquoi je lui saisis le bras pour parler à nouveau lentement, faiblement, froidement.
" Je crois qu'il est temps de nous éclipser d'ici et de rendre visite à ces rebus. "
Nous partons, sortons alors que nous quittons la forteresse sans prévenir personne, la meilleure défense restait l'attaque, et si cette dernière pouvait être discrète cela était encore mieux alors que la nuit nous voit disparaitre dans la plaine en direction du camp supposé de truands.
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Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Mar 21 Jan - 17:26
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Synn m'avait chuchotée à l'oreille ce fameux secret, ce mystère à propos de ses yeux. Elle avait un sacrifice à faire. Au prix de sa vue, elle a réussi à acquérir cette faculté à voir les auras des gens. Hm... alors saurait-elle détecter notre taupe avec ce don particulier? Lorsque je me retournais pour avoir son avis, elle était déjà au seuil de la porte, quittant les lieux brusquement. Je me levais de ma chaise d'un bond en saluant le chef de la main avant de la rejoindre rapidement. Même si elle arrivait à voir les auras, j'étais surprise de voir qu'elle puisse éviter les obstacles sur son chemin. Tant mieux, je n'aurai pas à m'en faire pour elle en combat. Elle me saisit le bras et je tendis l'oreille à sa demande. Elle avait raison, nous ne devions pas perdre de temps ici, ces criminels ne tarderaient sûrement pas à éclater ces murs.
Nous marchions dans ces couloirs obscurs, la main de Synn toujours accrochée à mon bras, même moi j'avais du mal à traverser. Arrivées à l'extérieur, je nous amenais là où je pensais qu'on pourrait être cachée tout en voyant ce qui se passerait autour de la forteresse. Le campement de ces voyous n'était pas loin et nous n'aurons pas de mal à les prendre en surprise. S'ils nous avaient vues sortir de la forteresse, ils calculeraient le temps approximatif que ça nous prendrait pour nous rendre à eux et voyant que personne ne viendrait, ils baisseraient les bras pour nous prendre par surprise et c'est là que nous arriverions. Il suffisait d'avoir une bonne estimation de la psychologie du groupe quant au temps que cela leur prendra avant de laisser tomber.
Ils nous ont probablement vues sortir et doivent patienter gentiment à ce qu'on les attaque de front. Je suggère d'attendre un peu avant de passer à l'action, comme ça, ils se tanneront et nous aurons plus de chance. Il ne faut pas attendre trop longtemps non plus parce qu'ils s'attaqueront à la forteresse. As-tu quelque chose à suggérer, Synn?
J'espérais qu'ils n'envoient pas d'éclaireur entre-temps. Ça leur gâcherait la surprise qu'on leur réservera avec notre plan. Devions-nous prendre la peine de poser des pièges? Est-ce que je me trompais sur la stratégie? Après tout, c'était basé sur des suppositions. Peut-être qu'ils ne nous avaient pas vues aussi, peut-être qu'ils étaient trop occupés avec leurs armes qu'ils ne pensaient plus à veiller et à se protéger... Mon yeux restèrent fixés sur la forteresse. Qu'avaient-ils en tête?
Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Sam 25 Jan - 22:08
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Elle écoute, écoute patiemment alors que dans la nuit tombante elles progressent vers l'ennemi. Attendre ou pas ? Les avaient-ils vue ou pas ? Il était vrai que toute la question était là et donc elles ralentirent le pas, ne sait-on jamais.
Suffisamment prêt d'un commun d'accord elles se stoppent sous couvert d'un énorme rocher pour observer, observer et attendre, voir si ils veillaient, étaient prêts ou les attendaient. Qui plus quoi de mieux que d'attendre la vraie nuit ? Une réelle attaque nocturne et Synn avait déjà sa petite idée de comment.
" Je vais nous couvrir. "
Et sans attendre d'avantage, la blonde s'extirpe de la cachette pour s'avancer plus prêt du repère des brigands. Elle se fige soudain, captant de ses sens ultra développé les sons et les mouvements de l'air, assez prêt. Un sourire alors qu'elle ouvre la bouche, que son esprit se concentre sur le visage blond de celui a qui elle devait une faveur d'une stupidité affligeante. Elle avait pourtant tenter de le raisonner, mais rien à faire... La tristesse.
" Kardia : Tristesse "
Et tout d'un coup elle commence à s'étioler, la tristesse et a déception en vers le blondinet. Et alors que le sentiment disparait lentement le vent vient se lever violemment devant Synn. Vent soufflant vers le campement, agitant tantes et flammes, provoquant une pseudo panique sur les brigands ne comprenant rien. Maintenant alors qu'elle sait que Sybilia a saisit l'instant aux paroles proférés alors qu'elle attaque les brigands. Et la Blonde suit le mouvement alors que les vents continuent de se déchainer.
" Soma : Ouïe "
Et le son se meurt dans ses oreilles alors que la volonté vient se loger dans sa gorge, et sous les vent violent et battant que la mort de la tristesse en vers le blond s’éteint elle ouvre la bouche. Et dans son cri la volonté jaillie, cri inhumain de la Banshee venant vriller les tympans, faire éclater le verre sous son horrible impulsion. Que le son se mêle à la violence des vents soufflants, se renforçant et s'amplifiant dans son écho strident, propulsant même au contact de ses ondes renforcées par les vents.
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Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Lun 27 Jan - 20:04
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Nous nous y rendions sans papoter d’avantage sur cette stratégie. Elle devait avoir quelque chose en tête. Beaucoup moins réticente que moi, un peu plus rapide que mes pas, je sentais qu’elle voulait faire quelque chose, que son prochain mouvement serait l’assaut du campement des brigands. Nous arrivions, postées sur un rocher, là où rien n’échapperait à notre vision nocturne. Synn se positionna d’abord et fit en sorte que le vent lève en sa faveur. Au milieu de ce bois, il y avait un tas de questions à se poser. Le vent naturellement coupé par les arbres pénétrait maintenant pour voler contre les tentes. Puis, voilà qu’elle crie, qu’une onde puissante aidée par le cent s’échappe de sa bouche pour les rendre sourd. Sourire aux lèvres, c’était mon tour de jouer.
Cachée derrière le rocher, prête à protéger les arrières de Synn, je laissais voler plusieurs papillons vers elle. Les papillons se dirigeaient dans l’onde et dans le vent, accélérant leur course, triplée, jusqu’au campement de nos adversaires pris par surprise. Nous pouvions entendre les cris des brigands touchés et des leaders qui commandaient les hommes dans diverses directions pour nous coincer. Ils étaient largement plus que dix hommes à travailler ensemble… Serait-ce le Capitaine la taupe? Serait-ce lui qui aurait cru nous amener directement dans un piège? Il allait être surpris comment deux femmes pouvaient abattre leur colère contre eux.
J’entendais les pas lourds et rapides des vilains dans les bois. Ils arrivaient très bientôt. Alors que je voulus préparer un piège avant leur arrivée, mes pieds furent ensevelis sous des racines d’arbre, m’immobilisant temporairement. La silhouette d’un homme sortit d’un arbre comme on entre par une fenêtre et poussa une branche délicatement du bout des doigts pour s’approcher. C’était pour cette raison que nous ne l’avions pas détecté… Il sourit, pensant qu’il nous avait eu, que nous serions encerclées dans les prochains instants, mais il se trompait. Paume vers le bas, je sacrifiais le dessus de mes pieds pour me tirer de là. C’était ça ou mourir étranglée par un arbre ambulant. Je lui envoyais plusieurs boules de papillons qui volaient à vive allure vers lui, mais il bloqua en soulevant les racines de la terre devant lui. Je ne pouvais pas faire trop de papillons sinon notre position allait être révélée.
Vivement, je m’avançais vers lui sur la pointe des pieds pour le battre au corps à corps. Il était mauvais, mais cette armure naturelle de bois m’empêchait de pénétrer son véritable lui. Je tentais de jouer le jeu et poursuivis mon assaut en laissant échapper des papillons de temps en autres qui se collèrent à son dos pour exploser et détruire son armure peu à peu. Après un moment, la douleur était trop grande et je dus utiliser que des papillons explosifs contre le bois. En même temps, j’espérais qu’ils ne s’acharnent pas à Synn tout en haut…
Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Lun 27 Jan - 21:07
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Le vent s'élance en avant, les ondes se mêlent à lui dans l'horrible symphonie au sein du quel viennent luire les faibles lueur d'énergies, dizaines de lueur impulsés par le vent avant d'exploser provoquant de nouvelles vibrations dans l'air. Attaque éclair devenue combo d'enfer alors que le cri cesse et que le vent se stoppe brutalement la fin du sacrifice de la tristesse. Les sons reviennent lentement nourrir ses oreilles, les sons des armes et des cris dans la nuit, ils n'était pas qu'une petite dizaine, menteur, piège ? Cela serait à lui de leur dire, car elles survivraient, survivraient et gagneraient. Derrière retentissent les explosions dans la forêt alors qu'elle discerne les deux auras, celle de l'allié et celle inconnue empreinte de magie. Elle entend, ressent, la douleur ? La chasser alors qu'elle annonce le prix pour soutenir sous alliée.
" Soma : toucher "
Et les sensations meurent sur la peau d'ivoire de la blonde aux yeux azurés, se meurt alors que la volonté se projette sur l'aura de son allié. Le sacrifice d'un sens peut-être utilisé pour son influence, ou la privation de ce dernier. Et quoi de mieux quand la douleur nous freine de la faire crever, dangereuse solution aux résultats prouvés alors que Sybilia se voit privé de son sens du touché, que la douleur disparait comme si jamais elle n'avait exister, maintenant il était temps de se concentrer sur la présence se faufilant dans son propre dos alors qu'elle entend la respiration dans sa nuque. Le coup part alors que son coude vient toucher frapper en pleins thorax celui qui pensait être assez discret pour la surprendre, un mouvement pour se reculer, retourner alors qu'elle annonce le prix face à l'aura écarlate.
" Soma : main "
Et dans sa main gauche le sang cesse de circuler alors que jaillie du néant la chaîne éthéré tel un serpent pour enlacer le poignet de l'inconnu. Inconnue alors qu'elle rit, rit suspendue dans les airs par la chaîne entravant son poignet. Chaîne happant le néant alors que devant elle l'aura écarlate scintille et vient retrouver sa place au sol. Magie moléculaire, traverser la matière... Le jeu allait être corsée et c'est à contre cœur qu'elle rompt le sacrifice du touché destiné à soutenir son alliée. Que sur sa peau les sensations renaissent, meilleurs moyen de contrer un adversaire pouvant devenir intangible à volonté. Et dans sa main le sang revient circuler alors que la chaîne disparait, que ses yeux aveugles la scrute de toute leur éclat azuré.
" Je vois... "
Un mouvement, elle enchaîne au moment où l'aura disparait.
" Soma : gout "
Les sensations sur son palet disparaissent alors que le gout de piment rouge vient éclater dans celui de son adversaire. Un juron sur sa droite, trouvée alors qu'elle se retourne violemment, sa silhouette blonde flottant dans l'air alors qu'elle saisit le saï retenant ses cheveux, que d'un mouvement habile l'arme à triple lame vient contrer le coup de poing qui lui était destiné. Rien alors que d'un coup ce dernier vient traverser l'arme et son visage. Échappée belle alors que les deux femmes reculent d'un mouvement souple, l'aveugle contre l'immatériel. Et la femme rit alors qu'elle sent la pression agripper ses chevilles, aura écarlate jaillissant du sol pour l’agripper et l'entraîner, qu'elle se trouve incapable de bouger les pieds prisonniers dans la terre. Les choses se corsant alors qu'elle entend les renforts arriver, qu'elle entend alors que le coup ne vienne meurtrir sa joue sous l'impact du poing féminin. Une vibration dans l'air elle va encore frapper, blonde devenue punching ball incapable de bouger. Presque, alors qu'elle se baisse en avant la jambe frôle sa chevelure au moment de l'impact, que sa tête viennent heurter la cuisse de la femme invisible. Continue et enchaîne alors qu'elle entend le juron et sens sa chevelure saisie d'une poignée ferme avant de la tirer en avant provoquant une douleur violente alors que toujours retenues de la terre ses chevilles craque et qu'elle sent la douleur la vriller, elle ne réfléchit pas alors que le prix succède à son cri dans la nuit.
" Soma : sens "
Que simultanément toucher, ouïe, odorat et gout viennent mourir, que la douleur disparait alors qu'elle crie, que son cri vient briser l'air de son horrible cacophonie, que sur le terrain né la fumée noirâtre porteuse de l'odeur de chaires tuméfiés, que le gout du feu vient pénétrer le palais de la pétasse immatérielle frappée avant toute chose d'hypersensibilité exacerbé. Totalement déboussolée, déboussolée et tangible alors que le poing fluet vient la frapper à la trachée. One Shot alors que qu'elle entend le bruit lourd du corps tomber sur le sol. Pétasse invectivé alors que les sens du gout et du touché lui reviennent, la douleur pour la vriller. Elle hurle sous la douleur, hurle du cri terrifiant de la banshee alors que sous son impulsion les renforts arrivées trop prêts sentir leurs tympans imploser et saigner avant de s'effondrer. Un craquement sec de ses chevilles alors qu'elle réussit finalement à s'extirper du sol avant de violemment tomber au sol, chevilles fracturées. Pétasse. Puis l'ouïe revient lentement alors que le sacrifice touche à sa fin, que ne reste plus sur le terrain que la fumée noire aux odeurs de chaires tuméfiées permettant de la camoufler face aux renforts continuant d'affluer alors qu'elle rampe en serrant les dents sur le côté. Une lente inspiration alors qu'elle réussit à se trainer contre un tronc, quelques minutes de repos avant qu'elle ne soit capable de payer le prix suivant.
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Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn]