Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Sam 25 Jan - 0:06
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
On casse la barraque Arrivée poussière
Les corps se relèvent, certains disparaissent. La lumière de la vie devient finalement l’obscurité de la mort. Des neufs morts, en fait. Alors que les coups partent, personne ne semble se soucier de moi. Pourquoi ? Une question très intéressante. Comment ? L’idiotie ? L’impossibilité ? Ce doit être ça : l’impossibilité. Je ferme l’œil droit et ouvre le gauche, imprégné de magie. Ma vision s’obscurcit de noir et de blanc alors qu’un bleu marin vient apporter sa touche colorée sur certaines zones. Du côté du blond et de Senji, une masse bleu prodigieuse s’en dégage, une sorte de flamme, concentrée sur leur seul corps. De notre côté, la lumière que dégageait les clones commence à revenir dans le corps de Damaz. Alors que le sablier est aussi joueur que les deux autres hommes, le scintillement de la dernière femme me semble bizarre. Sa magie n’est pas concentrée dans son corps mais se répartit tout autour d’elle… Une magie de terrain ? Ce doit être ça. Oui, c’est ça. Une magie qui s’évapore pour créer un courant de lien entre l’environnement et le corps de l’utilisateur. C’est elle qu’il faut attaquer, c’est la plus faible. Alors que le corps de Damaz commence à devenir d’une lueur blanche écrasante, je colle ma magie à mes deux globes oculaires pour ne pas que la lumière m’aveugle plus qu’elle ne le ferait déjà. Une chaleur énorme, une main qui se ferme. Un, deux, trois. Un, deux, trois. Un. Deux. Trois… Bond sur le côté, concentration au-dessus du corps. Ma magie s’écrase lourdement sur le corps de la bête devenue soleil. L’eau boue instantanément, créant un nuage de gaz et de vapeur autour de nous. Combiner la chaleur et l’eau ? Pourquoi pas. J’intensifie la température, je liquéfie le gaz alentour, pose ma magie d’état sur la bête, pousse d’une pulsion d’air le corps du Pégase sanglier, et nous nous envolons, laissant le sablier à l’intérieur du nuage. Tout en y sortant, je colle la vapeur d’eau à ma peau, changeant mon aspect physique. Ce qui suit fera du bruit. Déjà plus que nous en faisons déjà. Mon seul but : finir ceci au plus vite tout en restant caché. Mes cheveux prennent une teinte blonde, mes yeux passent du vert au marron, une cicatrice qui passe de la joue au nez et une couleur de peau plus bronzé. Et là, nous sortons. Forme physique changeante, corps planant au-dessus de tous, c’est le moment. Un, deux, trois.
« Explosion »
Un mot, un bruit, lourd. Tout le nuage explose comme une bombe magique. C’est tout… Toujours dans les airs, j’annule la magie sur Damaz qui retombe au-dessus du bâtiment, la femme de sablier toujours en bas. De mon point culminant, à la merci de tous – ou pas – j’admire la vue. La vue de la deuxième femme, celle dont la magie semble s’activer sur tout le terrain et tout ce qui l’entoure. Fermant mon poing et mettant en avant seulement mon index et mon majeur, je fais un signe dans l’air, activant le cercle physiquement. Elle le verra venir dès que la chose entrera dans son champ de vision, si ce n’est pas déjà fait. Mais jouant quand même.
« Hydroblast ! »
Du cercle à la couleur bleue intense émane de l’écume. Elle se crée sur tout le contour, et lorsqu’elle commence à exploser et à se répandre sur la surface du cercle magique, celle-ci se développer complètement. Un canon aquatique est invoqué sous les yeux de tous, directement à la vue de la pauvre idiote. Un arrivé, deux de partis.
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Lun 27 Jan - 16:14
Senji Kiyomasa
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Titre : "badasserie à son paroxysme" Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17610/35000) Mérite: (738/800)
Mon combat contre la fille tourna de plus en plus à mon avantage. Je savais qu’à force elle cèderait. Elle n’avait pas l’expérience de combat que j’avais, elle n’avait pas ma force physique non plus et cela paraissait dans ses parades. Lentement, mais sûrement, elle semblait perdre confiance en elle-même et laissa tomber, croyant sûrement que j’allais m’arrêter la seconde qu’elle allait me tourner le dos pour faire face à l’offensive de Damaz. Erreur. La pétasse avait mordu à l’hameçon. Elle s’était retournée, m’avait complètement oublié pour ces secondes critiques. Ma lame invisible quitta mon poing et dans une lancée ravageuse, elle trancha la pouffiasse en deux. À ce moment-là, je crus que ces connards allaient prendre la fuite, alors je me tournais vers eux, vers elle. Elle n’arrivait pas à s’exprimer, complètement sous le choc de voir son amie mourir. Je m’avançais vers eux, mais une rafale de sable vint s’interposer, séparant les deux filles du reste. L’autre, elle n’avait rien fait depuis le début. Était-ce parce qu’elle n’arrivait à rien, ou parce qu’elle réservait quelque chose en suspens? Nous devions nous en méfier…
Le sable reforma la pétasse que j’avais abattue. Tiens… c’est donc ça ton tour de magie? Laisse-moi rire… Se reconstituer devait lui avoir coûté une somme importante de magie… à moins que la personne que j’avais tranchée ne soit qu’un clone au final. J’analysais la scène et plus loin encore avec une de mes techniques de l’espace. Avec ça, je pouvais savoir exactement le nombre de personnes sur les lieux, savoir de qui il s’agissait et où ils se situaient et comprendre la suite des événements que mes yeux avaient loupé. Si cette connasse se cachait, elle n’allait pas m’échapper. Je détestais ces gens qui laissaient leurs subordonnés ou des remplaçants se battre à leur place. Si ils étaient si puissants, s’ils voulaient tant ma tête, pourquoi chercheraient-ils à se cacher? La peur? Je souriais encore plus.
Et là, il y avait le gars de leur bande qui s’adressa à moi avec ce regard noir. Je m’en moquais littéralement. Il m’accusait de tuer une innocente de sang froid… une innocente? Je ricanais, à plein poumons, m’éraflant la gorge au passage parce que c’était… trop drôle. Ces yeux arrogants que je lui lançais, ces lèvres frémissantes, ces crocs qui ne demandaient qu’à goûter, je lui répondis :
Tu devrais devenir humoriste avec des blagues de ce genre! Si elle était si innocente que tu le prétends… pourquoi m’a-t-elle défenestrée, hein? Pourquoi vous êtes là à vous battre? Tu me fais rire Blondie, peut-être t’épargnerais-je au final?
Cette dernière phrase accompagnait cette atmosphère lourde et obscure que je dégageais avec mes propos sanguinaires. Le sang se laissa emporter par cette colère, par cette peur subite de voir son amie être découpée comme du vulgaire beurre et copia ma magie à l’intérieur d’une de ses cartes pour se créer deux bras supplémentaires. Tiens, il se prend pour qui là? Je perdis mon sourire, devenant soudainement à l’affût de la suite du combat, le menton légèrement plus haut. Il fit naître à l’intérieur de ses quatre paumes des sphères de sable et me chargeais à pleine vitesse. Je l’attendais. Pourquoi utiliser une attaque à distance au corps-à-corps? Attentif et concentré, je préparais aussi mon coup. Le branch of sins s’éleva dans les airs sans prendre de forme précise, s’élevant comme un cobra qu’on siffle avec une flûte. Je ressentais une soudaine assurance, cette assurance qui faisait monter mon adrénaline, cette soif de combat qui m’animait depuis le début, rendant encore plus puissante cette analyse. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé et ça me manquait, oh oui ça me manquait…
Puis, à l’instant où je sentis dans l’espace cette anormalité, ma magie me recouvra le corps pour me transformer en colosse de rubis. Dans cette même seconde, mon pied pivota, le mage disparut et réapparut là où j’allais me retourner. J’avais compris la manière dont il avait quitté la chambre, dont il était apparu si rapidement en bas sans se déplacer. J’avais remarqué et retenu ces marques dans l’espace et il l’avait reproduite. Son attaque de sable frappa mon armure dans une tempête de sable déchaînée, aveuglant les plus près de nous. Mon pivot ne m’avait pas servi à recevoir l’attaque de front parce que l’avoir dans le dos, ça aurait eu le même effet, mais pour balancer le poids de mon corps et de la lourde armure dans mon coup et lui asséner violemment dans l’estomac. Après cet assaut des deux camps, l’armure se brisa comme du verre et s’écroula parterre. En même temps, mon poing gauche vint se loger sous son menton pour uppercut, me faisant tituber quelques pas vers l’arrière à cause de la force de l’impact. Je soufflais parce que ma dernière technique était exigeante, mais au moins, j’avais le temps de le faire avant qu’il ne se relève sur ses deux pieds. Se relèvera-t-il après cette riposte? J’espérais parce que contrer sa téléportation me paraissait tout à fait amusante et croyez-moi, je le démontrais parfaitement avec ce sourire sadique.
Ensuite de ça, la patience de Chris s’estompa et il utilisa Damaz pour la suite des événements. L’eau s’évapora dans un nuage important qui entourait les deux femmes. Crocs sortis, soufflant les précédentes combinaisons, je surveillais mon adversaire : Pas question qu’il intervienne. J’allais le poursuivre dans cet espace si c’était nécessaire, j’allais le pousser loin de ce nuage piégé et j’allais faire de lui un épouvantail dans un champ de blé. Je n’avais pas peur de me jeter dans la technique de Chris, je voulais moi aussi en finir avec eux. C’était dangereux, mais c’était le meilleur moyen si je voulais savoir qui ils étaient finalement et ce qu’ils cherchaient en s’en prenant à moi, spécialement moi…
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Mar 28 Jan - 13:00
Hancko Emil
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Titre : J'aime les mésanges mais sans scotch elles meurent :'( Feuille de personnage Maîtrise Magique: (14785/35000) Mérite: (785/800)
Senji était un personnage vicieux et dénué de bon sens. Emil se souvint de Jack, et même d’Aleksander, en l’entendant parler, ce qui ne fut pas sans renforcer sa détermination. Son attaque où il combinait quatre sphères de sable devait être décisive au vu de l’énergie qu’il y consacrait, mais Senji esquiva habilement, utilisant son sang pour former un bouclier dur comme une gemme, et parant efficacement au corps-à-corps les dernières tentatives d’Emil. Il repoussa l’ancien leader de Legion d’un violent coup de poing en plein visage. Emil recula de plusieurs pas, manquant de tomber en arrière sous l’impact, et se retint seulement en s’adossant contre le mur d’un bâtiment. Il se redressa difficilement, reprenant son souffle, et, dans un bruit ignoble, se replaça lui-même sa mâchoire déboitée. « Enflure. Si nous te poursuivons, c’est pour que tu stoppes tous tes méfaits. Notre but n’est pas de semer le chaos et la terreur, mais de rétablir l’ordre et la justice. » Il se mit en garde.
Marre-Chan en avait définitivement terminé avec les hommes-chats, mais le Damaz originel revint, totalement nu, sur le devant de la scène, pour se placer aux côtés de Chris. Ils étaient donc deux hommes contre deux femmes. Jessica, plus confiante de voir Marre-Chan debout, se rapprocha subtilement d’elle. « Hé ! t’es bien monté toi, dommage que tu serves la mauvaise cause, on aurait pu prendre un drink un de ces jours. » Sa seule réponse fut une attaque fulgurante. Le corps de Damaz s’illumina, éblouissant tous les alentours, tandis qu’il lui fonçait dessus pour l’attaquer. Chris activait également sa magie, combinant ses pouvoirs avec les habilités du premier mage pour créer un piège dévastateur autour de Marre-Chan. Elle avait encaissé comme elle l’avait pu les premières attaques de Damaz, restant debout mêmes si elle n’avait pu parer certains coups, mais elle se rendit bien assez vite qu’elle était ensevelie dans un nuage vaporeux. Elle n’eut pas le temps de réagir qu’une immense explosion retentit, et elle se trouvait en son centre. Jessica aussi était cernée par les facultés du mage d’eau. Une nouvelle explosion était imminente, et il était trop tard pour réagir. Elle se recroquevilla sur elle-même en se protégeant le visage.
Tandis la fumée des deux explosions successives s’évaporait, on pouvait discerner deux formes étranges à l’intérieur. D’une part, le corps de Marre-Chan, intact, était entouré d’une sorte de tour intangible et magique qui l’avait protégée de toute attaque. D’autre part, là où se trouvait Jessica, une masse de pierre qui n’évoquait rien s’accumulait autour d’elle comme si elle l’étouffait. Cette masse de pierre se mit à bouger, et rapidement il apparut que ce fut en réalité des statues. 8 longues statues humaines prirent place autour d’une Jessica tout aussi indemne que sa sœur.
Elle ne comptait pas expliquer à ses adversaires ce qui s’était passé, mais Marre-Chan comprit la combine sur le coup. Jessica avait utilisé deux de ses sorts les plus avancés. D’une part, elle avait invoqué la Tour pour protéger Marre-Chan de toute attaque physique ou magique. D’autre part, elle avait invoqué les Huit Pions pour se protéger elle-même. En effet, les statues sont facilement cassables en temps normal, mais lorsqu’elles se figent, elles deviennent totalement invulnérables. Les huit statues purent ainsi recouvrir et protéger totalement Jessica, et en se figeant, ne pas laisser le souffle de l’explosion l’atteindre. Il faut alors attendre une centaine de secondes pour que les statues puissent reprendre vie. La première avait une épée longue. La deuxième un duo d’épées. La troisième une lance. La quatrième une arbalète. La cinquième une hache. La sixième un long bâton. La septième des jambières. Et la huitième un fléau. Toutes sans exceptions excellaient au corps-à-corps. Elles demandaient à Jessica une utilisation considérable de son énergie, mais la situation préconisait d’utiliser ce sort avancé pour en finir avec leurs coriaces adversaires. « A notre tour d’être en supériorité numérique. » La quatrième statue recula et se hissa en hauteur pour dominer la scène. La sixième et la huitième entourèrent Jessica pour la protéger. La deuxième alla rejoindre Emil face à Senji. Les quatre autres s’avancèrent vers Chris et Damaz, accompagnés de Marre-Chan, pour la revanche.
Marre-Chan bondit en première sur Damaz, l’attaquant d’une rafale de coup de pieds et terminant en lui lançant une sphère de sable avant de s’évincer d’un long salto arrière. Mais aucun répit ne fut laissé au mage, car déjà la septième statue lui fonçait dessus, plus agile et rapide qu’un humain, et tenta de le tacler. La cinquième, qui suivait de près, attaqua directement le mage avec sa hache, balayant l’air pour tenter de trancher le mage. Et déjà, la septième statue revenait par derrière pour en finir avec le mage insolent en l’assommant avec ses jambières.
Au même moment, la première des huit statues, avec sa longue épée, s’attaquait déjà à Chris, tentant de le trancher de toute part. Agile et noble, la troisième statue armée de sa longue lance se joignit au combat pour tenter de transpercer le jeune mage. Marre-Chan, après s’être occupée de Damaz, passa du côté de Chris pour soutenir les deux statues qui l’entourait et, attaquant du ciel, déversa un énorme flot de sable pour assommer le frêle mage sous ses pieds.
Plus loin, Emil faisait de nouveau face à Senji, tandis que la statue au duo d’épées rejoignit le combat. Emil ferma les yeux pour se concentrer sur Jessica. « C’est mon combat… » La statue se figea alors immédiatement, laissant le monopole au magicien blond qui put se reconcentrer sur Senji. Ce dernier semblait être au courant de ses aptitudes à la téléportation et, avec d’incroyables réflexes, était prêt à contrer n’importe quelle attaque aussi subite qu’elle ne le soit. Emil invoqua alors deux nouvelles cartes qui se matérialisèrent en un skateboard et une rapière. Il posa la planche à roulette à terre et sauta dessus, prenant de l’élan pour atteindre une vitesse affolante tout en fonçant vers Senji. Il avait dans son main l’épée tranchante. Enfin, dans son autre main, il fit apparaitre une nouvelle sphère de sable. Il se rapprochait, encore et toujours, de Senji. Puis il activa de nouveau la téléportation.
Senji pouvait surement penser qu’il se téléporterait à nouveau dans son dos où dans n’importe laquelle direction, et il n’aurait qu’à se retourner pour contrer violement l’offensive d’Emil. Mais là était toute la subtilité de cette attaque inédite : tout se téléporta, sauf Emil. Ainsi l’épée, avec la vitesse qu’elle avait prise avec le skate, se téléporta à la gauche de Senji pour continuer sa course, prête à s’enfoncer dans le corps du criminel. De même pour le skate, qui réapparut au-dessus de la tête du corbeau pour l’assommer. La sphère de sable qu’Emil tenait réapparut à droite de Senji et fonça de même sur lui. Enfin, Emil, qui n’avait plus d’emprise sur terre mais qui était néanmoins toujours porté par l’effroyable vitesse qu’il avait accumulée avec le skateboard, fonçait mains nues sur le corps du criminel criblé par en haut et de tous les côtés. Emil était certain que, pour une fois, son adversaire ne s’en sortirait pas indemne.
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Mar 28 Jan - 14:01
Damaz Elandez
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Titre : Chaton frisé Crédit : Bebebe Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23560/35000) Mérite: (855/1600)
Inconséquence
Senji, Emil, Chris & Damaz
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Sam 1 Fév - 16:23
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
On casse la barraque Et le sacrée nait
Les pions et la tour. L’échiquier terrestre attaque l’eau des dieux et les cieux d’olympe. Les différentes armes de corps à corps imposent le désir de s’écraser contre ma peau désormais plus bronzée que d’habitude. Les esquives, les sauts, appuis sur une main ; chacun de ces mouvements ne manquent pas à mes actions. Les femmes semblent elles aussi vouloir jouer. La pression horrible émane du lieu, je continue mais bientôt ne plus pouvoir deviendra l’unique impasse. L’épée d’un des pions me tranche généreusement, délicatement, doucement, mais faiblement, la joue gauche. Damaz bête animal n’apprécie plus d’être seul, il désire sûrement jouer. J’ai malheureusement la sale impression que l’arrêt de son état sauvage et naturel que je lui ai imposé était un échange de haine envers mon être par le cœur de la bête. Aussi talentueux que je ne l’avais jamais vu – et je ne l’ai jamais vu combattre comme ça d’ailleurs – il se transforme de nouveau – et si seulement je pouvais en voir moins… Les pions tombent, s’envolent, la tour éclate, plus que quatre. Mais même si sa puissance est-elle que je ne l’aurai jamais pensé, son contrôle de sa puissance me fait divaguer. Je sens quelque chose qui ne me semble pas - ou plus – normale. Comme si l’éthernano produit et modifié était tellement peu modelé que le corps lui-même n’arrivait plus à réagir à la production extérieure de l’être humain désormais bête sauvage à abattre. La tornade d’air et de sable impose sa loi et surclasse de sa puissance.
« Bordel ça devient trop dangereux, arrête ça ! »
L’homme – si on peut encore appeler ça un homme – sur ses quatre membres, possède le regard vite. Comme s’il tournait la tête vers moi et posait en fin de compte son regard sur le point, l’arbre, derrière mon épaule. L’élément naturel qui le devient prend de plus en plus d’ampleur. Elle détruit de voracité sauvage tout ce que son pied ose toucher. La femme à l’échiquier n’attaque plus, trop absorbée sur la tornade et concentrée pour trouver un moyen de se défendre d’elle-même. La catastrophe magique se dirige à grande vitesse sur le sablier. Elle perd l’équilibre de son corps et est prête à détruire l’Est de Crocus. Pulsion aggravée sur mon pied. Mal penché, assez pour un craquement du tendon, mais l’adrénaline est beaucoup trop forte pour s’inquiéter. Mes doigts s’écrasent sans être accompagnés d’un toucher de la paume avec souplesse sur l’épaule du sablier. Une bulle se concentre à l’intérieur de ma paume et la propulse d’un coup direct à plusieurs mètres plus loin de la zone de danger gave. Toujours sans appuie sur la terre, toujours en position pour propulser la jeune femme, il est trop tard ; la tornade me happe. Mon corps entre dans l’objet et il me lacère. Mon visage se peint d’égratignures, le sang vole, mon corps s’emporte. J’ouvre difficilement les yeux. Une goutte de pluie entre par le tube et tombe sur mon front pour couler sur ma tempe et entrer sous ma plaie avant de la contempler de tout son long pour s’y engouffrer, étrangement non prise par le courant. Je suis au cœur de la tornade ? Je réfléchis. Et ce moment, lueur dans mes yeux et idée lumineuse.
« Ventus, Ô Vent Céleste qui se présente à moi. Devient mien, Caelestia Ventus, niveau deux ! »
L’éthernano relâché par Damaz s’extirpe des courants d’airs et dans un même sens de tournant, il s’agrippe à ma peau qu’il n’arrive plus à lâcher. La friction de l’air est complètement modifiée, complètement annihilé. J’ai l’impression de créer et d’invoquer ma technique d’état sans la difficulté physique encourue à chaque fois. La friction absorbée serait déjà un moyen d’utilisation ? Envolé, je me place au centre parfait de la tornade. Mouvement circulaire avec les bras, torses courbés vers l’arrière, jambes décollées l’une de l’autre… Mouvement contraire d’un seul coup.
« Water Blast ! »
Un bruit sourd, fort, grave. L’eau à terre bat son plein pendant qu’elle forme une seconde couche de la tornade à l’intérieur, autour de moi, envoyée dans un centre contraire. Je l’introduit dans les mouvements du sable et de l’eau. Explosion. C’est tout ce que je peux dire. Alors que les deux tornades l’une dans l’autre essayent de survivre en gardant la même vitesse, je sens quelque chose d’horrible arriver. Water Close Je m’enferme sous une fine couche d’eau qui commence à geler par la température et double la tempête. Tout ce que mes yeux ont pu voir avant d’être aveuglés, c’est la foudre qui a été créé et qui s’envole d’un mouvement circulaire tout autour de moi, pour détruire toute vie où nous combattions.
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Lun 3 Fév - 19:56
Senji Kiyomasa
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Titre : "badasserie à son paroxysme" Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17610/35000) Mérite: (738/800)
Le sourire aux lèvres, l’animal éveillé de tous ses sens, dents tranchantes exhibées, j’étais amusé par ce blond. Il m’insultait tout en m’expliquant brièvement la raison de leur irruption subite dans ma chambre d’hôtel. Remettre la justice en place? Éviter un cataclysme? Laisse-moi rire… Le dos légèrement penché vers l’avant, le regardant droit dans les yeux, tentant de retenir mon rire. Il était mal informé, très mal informé. Et quand on vous dit que les médias contrôlent les entrées et les sorties d’information, ce n’est pas pour faire joli…
C’est exactement ce pourquoi on se bat, Superman. Si tu veux que je te raconte la jolie histoire de Crimson Hounds, je te la raconterai et je te donnerai une peluche gratuite en prime. Pour l’instant… FINISSONS-EN!
Il était déjà prêt. Cartes en main, il invoqua quelques trucs en même temps. Le poids réparti sur mes deux jambes, l’équilibre au bout des pieds, dentition cruelle et machiavélique, poils hérissés sur le crâne, rire vibrant dans la gorge, je l’attendais. Analyse de la situation en marche, ces objets de trop et pas maniables toutes en même temps, sa stratégie clochait. Il y avait cette carte tout près qui n’attendait que d’être activée. J’arrêtais cette technique pour me concentrer sur mes sens. Puis, il roula avec sa planche vers moi, armé jusqu’aux dents à une vitesse que mes yeux ne pouvaient pas suivre réellement. Puis, ce changement de direction dans l’espace. Je bondis vers l’arrière juste à temps pour voir trois objets s’écraser entre eux pour causer une poussière dans l’air, puis, mon adversaire en sortant, toujours avec cette même vitesse. Je n’avais même pas eu le temps d’atterrir de mon bond que son poing me frappa dans l’estomac pour m’envoyer défoncer une bene à ordure et pénétrer dans l’hôtel. Et là, je vomissais tout ce que j’avais dans le corps. À quatre pattes, me prenant les côtes à une main, il devait m’en avoir brisé une ou deux en plus de m’avoir défoncé l’estomac avec un coup pareil.
Je me relevais debout, les jambes écartées, les genoux pliés, tentant de retrouver mon équilibre. Oui, je tenais encore debout et là, il y avait mon branch of sins qui guérissait rapidement tout ça sans le faire complètement, juste pour me permettre de ne plus ressentir la douleur, pour ne pas me priver de ma puissance au combat. Je m’essuyais le coin de la bouche avec mon bras et sortis en marchant en laissant mon manteau tomber le long de mes bras pour me retrouver torse nu. Il était toujours là avec le pion un peu plus loin. Dites donc, il était quand même respectable pour refuser l’aide de ce soldat géant… Alors que j’ouvris la bouche pour lui adresser la parole, Damaz se déchaînait sur la place. Il ramassait sable, débris, vache abandonnée dans sa tornade. Mais qu’est-ce qu’il faisait?! Il emporta avec lui les deux alliés du blond. Tant pis pour la pétasse… Mais là, le chaton il en avait pas fini. Sa tornade s’approchait de plus en plus de l’hôtel, ramassant murs et meubles avec elle.
Senji! Arrête Damaz ou il va tuer tout le monde!
Tu veux que j’arrête comment une tornade, hein? HÉÉÉ! DAMAAAZ ARRÊTE TES CONNERIES! ON N’EST PAS LÀ POUR TUER TOUT LE MONDE!
Trop de bruit environnant, il ne devait pas m’entendre. Merde, merde, MERDE! La tornade s’approchait et moi j’eus l’idée du siècle. Pendant que la tornade nous déconcentrait et que j’avais ordonné à Damaz d’arrêter, mon index fit un mouvement subtil latéral et la bene à ordure fut prise dans les vents de la tornade. Ni vu ni connu, j’envoyais la bene sur mon adversaire pour qu’il rejoigne tout le monde dans les vents violents avant de me sentir soulevé. Non non non… non … non… NON! J’utilisais ma magie de déplacement dans l’espace pour rester sur place. C’était assez demandant, donc physiquement à ce moment-là, j’étais vulnérable, mais il n’y avait plus personne en théorie pour me frapper… Mon déplacement était saccadé à vue d’œil.
Finalement, Chris eut cette éclair de génie aussi et utilisa son tourbillon d’eau glacée pour figer la tornade, provoquant une onde de choc que je ne pouvais pas éviter, m’envoyant valser dans les débris qui s’écrasèrent sur moi. Je le voyais, mais l’onde était si forte que je ne pouvais plus me déplacer et le temps me manquait pour voir si la chance serait avec moi quand je serai de l’autre côté. Je combinais mon colosse de rubis et le venin de scorpion tout en me retrouvant en dessous de tonnes de débris concassés. J’attendis qu’il n’y ai plus rien avant de lever mon corps avec cette combinaison de force surhumaine. Le fait qu’ils soient concassés me facilitait la tâche. Devenu pratiquement le double de la taille d’un homme en muscles, on pouvait très bien me voir me relever des débris et les pousser avec force. C’était une combinaison exigeante et je n’aurai plus le droit à l’adrénaline pour le reste du combat, mais n’empêche, j’étais une vraie brute sans ce poison… Je ne pouvais pas cacher mon essoufflement qui se révéla quand le cristal se brisa. Mes muscles reprirent leur forme et leur grosseur normale au fil de mes pas pour me sortir de là et rejoindre tout le reste. Restait-il quelqu’un? Je montais sur une pile de débris pour voir comment ils allaient. Le Conseil n’allait pas tarder à se montrer non plus. Avec une cacophonie pareille, on n’allait pas avoir que la garde à nos trousses. Je devais cesser d’utiliser ma seconde magie, sinon j’allais me brûler le cerveau à force. Mes yeux seuls m’aideraient à détecter la présence de quiconque.
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Mer 5 Fév - 13:24
Hancko Emil
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Titre : J'aime les mésanges mais sans scotch elles meurent :'( Feuille de personnage Maîtrise Magique: (14785/35000) Mérite: (785/800)
Les coups de Marre-Chan et des statues atteignent après quelques tentatives leurs cibles, ce qui provoque la jubilation de la jeune fille. Elle est en plein combat, elle manie le sable combiné à son art martial fétiche, et ses sens sont développés comme jamais ; oui, elle jubile, elle aime se battre pour sa vie, elle aime défendre la cause qu’elle défend, elle aime le combat parce qu’elle est une combattante. Mais, alors qu’elle se concentre sur le nouveau venu, voilà Damaz, le fameux homme-chat désormais plus animal que jamais qui vient tout faire pour l’en empêcher. Elle se dégage de sa présence, recule de quelques pas, jauge les deux adversaires à la fois, et demande au sable de venir, une nouvelle fois, l’aider à en finir avec cet affrontement incessant. Les grains de sables, éparpillés dans toute la zone autour d’elle, se mirent à rouler vers elle, migrant tous vers son corps juvénile. Et soudain, elle ressentit ce changement important dans l’atmosphère. L’espace d’une seconde, elle ne comprit pas ce que c’était. L’espace d’une seconde, elle analysa toute la situation pour voir si elle avait été touchée par derrière, ou par n’importe quel endroit, mais non, elle était intacte – mais alors pourquoi devait-elle affreusement forcer pour appeler le sable ? En voyant le corps du mage de Take-Over extrêmement concentré à matérialiser des bourrasques de vent autour de lui, la jeune fille comprit : son sable était malmené par ce vent. Elle força alors davantage pour montrer qu’elle était plus forte que Damaz.
Mais ce n’était pas Damaz face à elle, ce n’était plus réellement un humain mais une simple bête féroce. Armée de son seul instinct, la bête invoqua les vents et créa une immense tornade, engloutissant progressivement tout autour de lui, rien que pour satisfaire son besoin vital de se défendre des menaces extérieures. Et la bête savait se défendre de la meilleure manière qu’il soit : en attaquant. La tornade prit forme extrêmement rapidement, et Marre-Chan resta debout, face au symbole de cataclysme, immobile, concentrée de toute ses forces sur le contrôle de son sable. Les grains de sable étaient toujours à terre, malmenés entre la volonté de leur maitresse qui les appelait à elle et la violence de la nature qui les aspirait considérablement. La tornade se rapprochait dangereusement de la fille, qui restait immobile, et elle ne fut sauvée que par l’intervention quasi-divine de Chris. Celui-ci l’a envoyée au loin, prenant sa place, et se fit dévorer par les vents ravageurs. Marre-Chan, perturbée dans sa concentration, perdit alors tout contrôle sur ses grains de sables qui vinrent remplir le tourbillon déjà garni de matériaux en tout genre – et même, aussi horrible la vision fut-elle, de corps humains.
La tempête s’attaquait en effet aux bâtiments des alentours, et particulièrement à l’hôtel où Senji, quelques instants avant cette légère apocalypse, se pavanait. La façade fut totalement arrachée, et déjà les divers occupants de l’hôtel étaient happés par le tourbillon. Les cris étaient trop vite étouffés par le fracas retentissant que causait Damaz, ce qui était d’autant plus horrible car on se trouvait dans l’impossibilité de discerner, parmi les formes mouvantes emportées dans le cataclysme, où étaient les hommes. Puis soudain la tempête se figea progressivement. Chris réussit à la canaliser, puis elle s’évanouit dans une effrayante onde de choc, laissant retomber tout son lot dans la rue, provoquant un tremblement de terre important. On ne pouvait même plus discerner où se trouvait l’hôtel, ni même la rue, tellement les débris étaient nombreux. Des corps, inanimés, parfois incomplets, étaient dispersés ici et là. Le calme vint, et pendant de longues secondes il n’y eu aucun bruit. Aucun.
Puis Senji réapparu. Sortant vainqueur des décombres, il se hissa sur une colline de gravats pour contempler l’étendue de la scène. Non-loin de lui se trouvait le corps de Marre-Chan semi-enseveli sous une immense pierre. On ne pouvait distinguer son visage à cause de la poussière, mais surtout à cause du sang qui s’étendait sur celui-ci. La fille avait été sauvée par le sacrifice de Chris, mais elle n’avait pu s’enfuir à temps, car la tempête avait été plus puissante qu’elle. Elle avait été emportée, et elle avait hurlé pendant que son corps commençait à léviter, happé par la violence de la nature. Plus personne ne l’avait revue ensuite.
Mais Senji n’était pas seul debout. Emil était là, lui aussi. Il s’avança, indemne, en direction du leader de Crimson Hound. Il avait un affreux frissonnement à l’échine qui générait une sorte de murmure dans sa tête, un murmure qui lui rappelait que, sous ses pieds et partout autour de lui, il y avait une vingtaine, cinquantaine, voire une centaine de morts. Il s’approcha de Senji et vit le corps de Marre-Chan inerte. Il tenta de déplacer la roche qui l’écrasait, en vain. Il se redressa et regarda son adversaire, les yeux presque embués de larmes à cause du spectacle désolant qui l’entourait. Ressentait-il de la rage, de la hargne, de la haine à l’égard de Crimson Hound ? Non. Il connaissait les pêchés et savait les pardonner en oubliant la vengeance. Mais que pouvait-il faire dans ce cas ? Stopper Senji une bonne fois pour toute. Il avait la juste réserve de magie pour ça. Il utilisa, comme un hommage, la carte de Marre-Chan, et appela le sable à lui.
« Emil. » Le garçon se détourna vivement pour voir, au loin, la silhouette chancelante de Jessica. Ses vêtements étaient rapiécés, elle avait perdu son chapeau et un de ses bras pendait dans le vide d’une manière pathétique. Elle avait du mal à poser une jambe devant l’autre, mais arriva à hauteur de son allié. « Emil. C’est à moi d’en finir avec ce Fou. » Emil acquiesça, puis leva alors les mains devant lui. Il fit tournoyer tout le sable autour de son corps, les grains se rapprochant petit-à-petit, jusqu’à ce qu’une véritable carapace de sable épaisse de plusieurs centimètres l’entoure et le cache de toute lumière et de tout oxygène. Le cocon de sable tomba à terre, incassable, Emil à l’intérieur. Jessica leva son seul bras valide vers Senji et le pointa du doigt. « Toi ! Tout est ta faute. Ma sœur est… Et tous ces morts. Le but que poursuit ton groupuscule peut-être louable, n’importe quel but peut l’être. Mais la prochaine fois, réfléchis aux moyens que tu utilises. Répandre le sang et la mort pour faire tomber le conseil magique ne fera pas de toi un héros, Senji Kiyomasa, mais un simple tyran. » Et là, elle utilisa les dernières parcelles d’énergie qui lui restaient pour invoquer son échiquier. Elle avança la pièce du Fou et déclencha son effet – ce qui allait enfin mettre un terme à toute cette querelle. Mais comment Emil et Jessica ont-ils survécus à la puissante tornade invoquée par l’incontrôlable Damaz ?
Emil se portait fièrement face à Senji après son coup bien placé, et il attendait que son adversaire se relève, s’il en était capable, quand il vit la tornade plus loin. Inquiété par elle, il ne vit qu’au dernier moment la benne à ordure qu’on avait propulsé sur lui, et il fut alors envoyé à toute vitesse en pleine direction de la tornade. C’en était fini, son corps était trop faible et bientôt il fut envolé pour rejoindre la masse déjà imposante de débris qui tournoyaient à toute vitesse dans le ciel. Fort heureusement, il avait rencontré Seisui Nova un an auparavant et connaissait l’art de la téléportation. Il put extirper son corps du tourbillon et réapparaitre une centaine de mètre plus loin. Il vit le monstre de la nature comme prêt à déverser son courroux sur toute la ville. Même Senji n’y résista pas. Avec désespoir, il se rendit compte qu’il ne pouvait rien faire. Quand il vit Chris agir en héros pour stopper le cataclysme, il le soutint de tout son être. Quand la tornade fut maîtrisée et que l’immense onde de choc se déclencha, il fut emporté par le souffle de celle-ci et propulsé sur un mur en arrière, perdant momentanément connaissance.
Jessica avait vu la tornade se développer au loin, elle avait vu sa sœur se faire sauver par Chris et ses pions se faire dévaster par les tourbillons. Elle tenta d’appliquer à nouveau son mécanisme de défense. Elle courut en direction de Marre-Chan, mais la tornade arrivait déjà sur elle. Elle invoqua alors sa deuxième et dernière Tour pour protéger sa sœur dans un élan de désespoir. Désespoir – le mot est juste, car elle savait que la Tour ne protégeait que pendant quelques secondes, et que ce n’étaient que des secondes de répit pour sa sœur. Jessica voulut alors se protéger elle-même, et vit, au loin, la première statue qui avait rejoint Emil mais qui s’était finalement immobilisée pour laisser ce dernier combattre seul. Elle rejoignit son fidèle Pion et l’activa. « Protège-moi, s’il te plait, protège-moi autant que possible. » La statue enveloppa dans son manteau le corps frêle de Jessica et la serra avec ses bras, puis elle se recroquevilla complètement sur la dame à l’échiquier avant de se consolider à nouveau. Elle était ainsi réputée incassable, et quand la statue fut soulevée par la tornade, Jessica était protégée à l’intérieur de celle-ci. Mais une seule statue, un seul corps d’homme, ne pouvait protéger intégralement Jessica ; les désastres de la tornade l’extirpèrent assez rapidement de la statue et elle fut ainsi malmenée quelques secondes par les vents, avant d’être immobilisée en plein vol, puis propulsée au loin par l’immense onde de choc. Elle atterrit sur une pile de gravats, et, ironie du sort, la statue qui l’avait protégée chuta sur elle. Elle tenta d’esquiver, mais son bras fut presque broyé par son incassable alliée.
Marre-Chan fut la moins chanceuse des trois. Elle avait senti son corps se soumettre à la tornade et s’envoler rapidement sans pouvoir rien faire – son sable ne lui répondait plus. Et pourtant, sa sœur, encore une fois, l’avait protégée en invoquant sa deuxième Tour, plutôt que de se protéger elle-même. Pendant dix secondes, Marre-Chan tournoya dans les airs, mais la carapace invisible de la Tour la protégea de tout gravats. Mais le temps s’écoula rapidement, et bientôt elle se retrouva en plein cœur de la tempête, et il était impossible de lutter contre la centaine de débris qui l’assaillaient de partout. Quand l’onde de choc stoppa cette apocalypse, elle était déjà inconsciente. Son corps atterrit brutalement au sol tandis qu’elle crachait du sang, et un bout de façade de l’immeuble vint l’écraser, comme pour l’enterrer à jamais.
Mais Jessica Haïjo, elle, ne connaissait pas la pitié et le pardon qu’Emil prônait ; en voyant le corps inerte de sa sœur, elle se jura de faire mal à Senji Kiyomasa. La présence d’Emil ne l’en empêcherait pas. Elle usa alors la capacité spéciale du Fou, et, instantanément, échangea deux corps dans l’espace. Emil prit la place de Senji en quittant le cocon de sable. Senji prit la place d’Emil à l’intérieur de la prison de sable. Jessica commanda alors à l’ultime pièce de son échiquier encore présente, le premier Pion qui l’avait précédemment protégée et écrasée, de venir vers le cocon et lui ordonna de brandir son épée au-dessus de lui : « Ne le loupe surtout pas. » L’épée se planta alors dans la prison de sable et y resta bien plantée, comme scellant à jamais le corps de Senji Kiyomasa.
Cependant, les gardes de la ville et certains émissaires du Conseil Magique encerclaient déjà la zone détruite. Un homme s’avança, pointant Emil du doigt : « Vo…vous ?! Aleksander ! C’est donc le criminel évadé qui est à l’origine de ce nouveau cataclysme ! » Emil se tourna vers lui, le regard noir, ce qui le fit taire. « Je suis seulement venu vous offrir un cadeau. Dépêchez-vous de le sortir de là, si vous voulez le retrouver vivant avant qu’il ne manque d’air. » Et le garçon donna un coup de pied dans l’immense cocon de sable qui roula jusqu’aux premières lignes des gardes. Emil et Jessica se prirent la main et se penchèrent sur le corps de Marre-Chan. Ils posèrent leurs autres mains sur le visage de celle-ci, puis ils se téléportèrent tous les trois, disparaissant de la vue de tous.
Les corps de Damaz et de Chris se trouvaient toujours dans les débris. Jessica, pendant qu’Emil s’adressait aux représentants du Conseil Magique, sonda leur présence pour leur graver un message dans leurs têtes « Quant à vous les deux poneys, on espère que le récent nouveau statut de Chris lui permettra de justifier sa présence dans cet hôtel. Un recrutement, peut-être ? Choisissez l’un des cadavres parmi tous les morts que vous avez causés et utilisez-le comme un éventuel postulant à Blue Pegasus. Vous vous en sortirez facilement, j’imagine. Emil a été clair sur son but, il ne voulait que Senji, et c’est chose faite. Mais nous, nous nous souvenons de votre véritable identité. Alors remettez le masque de gentils mages légaux que vous portez la majorité du temps, et gardez-le aussi longtemps que possible, si vous ne voulez pas, une fois de plus, vous confronter à nous trois. »
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Mer 5 Fév - 15:39
Damaz Elandez
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Titre : Chaton frisé Crédit : Bebebe Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23560/35000) Mérite: (855/1600)
Inconséquence
Senji, Emil, Chris & Damaz
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Ven 14 Fév - 13:04
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
On casse la barraque Pour crier
Et mon corps tombe. La tornade démantelée, l’énergie électrique évaporée, le quartier explosé, les corps de tout le monde sont comme le mien, écrasé sous les décombres. Je ne dors pas. Mes yeux sont grands ouverts. J’ai envie de pleurer. Mais à la place, je m’énerve. Mon corps convulse. Mes poings grattent le sol. Je m’énerve. J’en ai marre. J’ai envie de crier, de pleurer, d’hurler encore et encore. J’ai envie de poser ma main contre le cou d’un abruti et de le serrer jusqu’à en faire sortir tout le sang existant dans son corps. J’ai envie d’écraser ma main contre le crâne d’un idiot inutil et de le frapper contre un mur encore et encore, frapper l’os, le reprendre, le renvoyer. J’ai envie de m’énerver. J’ai envie de pleurer. J’ai envie de crier. Et je crie. Je hurle. Me faisant souffrir moi-même mes oreilles. Je deviens un courant à moi seul. Un bulle d’air se développe dans mon corps et comme l’onde de choc, elle se propage sur tout le quartier. La magie dans mon corps flambe autour de ma peau. Ma première origine est à zéro. Je frôle la mort. Je m’en fous bordel. J’en ai marre ! C’est quoi ces putains de conneries !? Pourquoi tu m’as amené là ? Pourquoi tu me fais ça ? J’ai envie d’agripper ton cou et te torturer jusqu’à la mort. Mais je te laisserai en vie, pour que tu guérisses. Et je recommencerai. Encore et encore, jusqu’à la fin, depuis le début, depuis le tout, pour détruire ce tout. J’ai envie d’en finir. Et de recommencer. Aujourd’hui, j’ai envie de tout. Les décombres s’envole on-ne-sait-où par la force du vent. Les nuages ne sont pas blancs, ils ne sont pas gris, ils sont noirs. D’un noir tellement obscur, d’un noire tellement envoutant, d’un noir que même la Faucheuse aimerait ne pas regarder dans les yeux ce jour-là. Et la pluie s’abat en douceur. Mes yeux grandissent encore avec rage. La pluie s’abat en violence. Et sa couleur ne semble plus d’une couleur normale. Et la pluie écrase la ville de sa couleur scintillante. Aujourd’hui, j’offre ma vie. Pour en sauver des centaines. Il en faut un. Encore un. Aujourd’hui, je convertis ma magie, je convertis ma vie, e convertis tout ce que j’ai, et seulement pour les sauver. Les corps de centaines sont sous la pluie, et leurs plaies se referment, et leur cœur recommence à battre. Je me lève, des dernières forces que j’ai. Je vois le blond, son amie, la femme semie-morte partir. Et je leur souris. D’une transmission de pensée, on me fait part d’une chose. Et tout ce que je réponds, ce n’est pas pour qu’ils ne s’inquiètent pas, tout ce que je leur réponds, c’est ce mot : « cadeau ». De mes dernières forces je me relève. De mes dernières forces j’attrape le cou de Damaz. De mes dernières forces je ferme les yeux, attendant la larme, mais rien ne vient. Et alors que je serre de rage, de mes dernières forces je me souviens qu’il n’est qu’une victime. De mes dernières forces. Je m’accroche à lui, couvert par une couverture tombée sur lui par les décombres, et mordant dans son énergie magique, dans celle qui flambe encore autour de moi, de mes dernières forces, nous disparaissons, tous les deux, d’une vitesse semblable à la téléportation. De mes dernières forces, j’atterrie en pleine forêt, non loin de la guilde, et puisque je n’ai plus de force, je me laisse m’écrouler sous le déluge pluvieux. Et si je me réveille, ce ne sera pas demain, pas après-demain, sans doute pas le jour suivant. Je m’endors.
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz] Mar 18 Fév - 15:19
Senji Kiyomasa
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Titre : "badasserie à son paroxysme" Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17610/35000) Mérite: (738/800)
Je regardais les morts de haut en soupirant. Est-ce que ça aurait pu vraiment être évité? Est-ce que j'aurais pu faire quelque chose pour ralentir la tornade de Damaz? Je ne pense pas. Je ne peux pas sauver tout le monde non plus. Ça me rendait malade de constater que le prix de la liberté était des vies humaines. Des bruits de pas me forcèrent à me retourner et il y avait le blond et sa compagnonne. Je les regardais les larmes aux yeux, me sentant en partie coupable de la mort de ces innocents. Les accusations tombaient pendant qu'elle enfermait son ami à l'intérieur. Elle était fâchée contre moi alors que c'était eux qui avaient commencé les hostilités, c'était eux qui m'avaient dénombré. Elle avait du culot quand même pour dire que c'était juste de ma faute. J'écoutais sans vraiment écouter ce qu'elle disait, cherchant plutôt à me calmer pour éviter de l'étrangler sur place jusqu'à lui briser la nuque.
Puis, le reste se passa plutôt rapidement. Je me retrouvais à l'intérieur du cocon de sable, privé d'oxygène. Pas moyen de respirer, pas moyen de faire circuler mon sang dans mes veines, pas moyen de bouger. Puis, je sentis cette froideur dans ma poitrine: une lame. Elle fut retirée vivement et je sentis le cocon bouger, se frapper brutalement contre des choses. J'allais bientôt perdre connaissance, mais ce ne fut pas le cas. J'avais bien sûr entendu toute la conversation d'où j'étais. S'ils pensaient qu'ils allaient me livrer au Conseil... Le cocon se dissipa et des gardes m'attrapèrent les bras pour m'immobiliser pendant que je reprenais mon souffle. Ils étaient nombreux et ils pensaient m'avoir attrapé. Par chance, elle m'avait laissé cette trace, cette blessure sur ma poitrine. Je souris au garde qui allait me mettre ce genre de collier qui m'empêcherait d'utiliser ma magie...
Ruby Colossus.
L'entièreté de mon corps fut recouvert de cette armure de rubis. Je me défis de l'emprise facilement et les frappais tous, les uns après les autres jusqu'à la mort. Ils tentaient de m'arrêter, mais c'était impossible. J'étais plus fort grâce à l'adrénaline et leur présence si nombreuse en ces lieux. Je frappais, brisant les crânes et les os jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne à fracasser. Puis, la pluie, la pluie qui leur donna un second souffle de vie, qui me releva de ma culpabilité quant à cette centaine de morts innocentes. Tous, sans exception se relevaient pendant que je partais. J'étais déjà loin lorsqu'ils reprirent leur esprit et le temps qu'ils reviennent à la réalité après avoir réalisé qu'il s'agissait un miracle, j'étais déjà dans la ville suivante. Ni mes collègues, ni mes ennemis étaient à portée, il ne restait que moi sur le terrain enfin, il y avait de cela quelques secondes...
Sujet: Re: On casse la baraque [Chris, Emil et Damaz]