Sujet: 09H15 - Plénitude [Damaz] Mar 11 Fév - 15:08
Personnage Non-Joueur
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♦ Plénitude ♦
♠ 09H15 ♠
Le mage de Take-Over vient de quitter deux pôles de la Triade et s'envole alors vers les cieux, quittant, l'espace d'un instant, l'ambiance oppressante de la forêt, l'électricité qui plane dans l'air à cause du Battle Royal, pour se retrouver seul dans les airs et se laisser porter par les vents.
Il bat des ailes et un groupe d'oiseaux tropicaux viennent le rejoindre pour voler avec lui. Le mage transformé croit les comprendre, et tous les oiseaux lui transmettent leur plénitude. Puis les oiseaux piquent vers le sol, retournent vers l'île, et le mage les suit sans hésiter. Les oiseaux se posent sur la plage, au bord de l'eau, et Damaz se pose à son tour sur le sable fin. Au loin, un immense bateau est échoué sur la plage, il semble être là depuis des décennies. Intrigué, tu t'approches de l'épave. Tu sens une présence à l'intérieur, mais tu ne saurais dire si c'est un humain ou non.
Il arrive dans l'épave grâce à son habilité magique. Dans la cale, il ne trouve rien d'intéressant, tout a été rongé par les eaux, mais un petit escalier le guide vers l'étage supérieur du bateau. Il arrive dans une pièce joliment décorée, est charmé par la beauté originale du lieu qui semble pourtant être là depuis des siècles mais tout est resté en place malgré la puissance de l'océan qui s'abat chaque jour sur le navire échoué. Il voit des reliures, des broderies qui sont accrochées aux murs, et il s'intéresse à ce qu'elles représentent : des femmes aux queues de poissons par dizaine dans un océan entourant une île ensoleillée.
Mais alors qu'il s'intéresse à ces dessins, un bruit le sort de sa rêverie et il se retourne précipitamment : il n'y a pourtant rien dans la pièce.
Rien ? Lentement, il lève la tête, et découvre agrippé au plafond un énorme crabe, deux fois plus grand que l'humain, qui tombe soudainement et se retourne dans un fracas énorme pour lui faire face. Ses multitudes pattes engagent alors une course pour que ses pinces puissent happer l'humain en un seul coup. Ses yeux pernicieux savent que l'humain peut être dangereux, mais le crustacé sait qu'il pourra compter sur sa carapace quasi-indestructible.
Libéré du piège du crustacé, le mage à la peau basanée s'est éloigné du danger pour mieux se reposer; perdu dans sa complainte aiguë, il se laisse bercer par les flots nullement dérangés.
Mais le chaos arriva bientôt, et le mage aquatique arriva tout fantastique. Sur les traces de la sirène, il contournait l'île nullement sereine.
Les deux alliés se virent mutuellement défiés. Et la loi du Battle Royal s'applique sur cette rencontre colossale.
Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Plénitude La Tour avance en mer
Et le corps qui plonge dans l’eau sent les différentes bulles comprimées entre sa peau et ses vêtements se relever pour essayer d’atteindre la surface. Alors que l’oxygène caresse ses jambes et sortent par les ouvertures du short, l’envie de s’apaiser est lourde. Le pull se déchire, le foulard s’élève à la surface, le pantalon avait déjà été abandonné que la terrible écharpe de soie, et l’habit d’été souffle sous les courants du lac. Une magie qui s’écrase sur tous les pores alors que ce corps amplifié d’énergie revient à acquérir une vitesse surhumaine, alors que des yeux s’ouvrent en violence sans prendre en compte les misérables coûts qu’ils peuvent prendre sur leurs globes, alors que mes narines se contractent pour faire sortir la dernière bulle d’oxygène de mes poumons, alors que tout semble prévenir le danger de ma stupidité quant au fait d’avoir plongé sans ne rien avoir préparé, je me souviens de ce jour-là. Ô ce jour-là. Les coups de fouets sur mon corps, mon buste criant au sang et pleurant aux cris, la paume délicate d’une femme qui détache mes liens, des plaies tellement ouvertes que des organes touchés menaçaient d’abandonner ; c’est ce qui me revient. Alors que ma rage continue de me faire nager, alors que telle une fusée mon corps se dirige vers la sortie du lac par la rivière et espérant la mer, alors que toute cette vitesse n’espérait qu’un souffle à reprendre, mon ambition à la mort me fait avancer encore et encore. Mais je ne peux plus. Mon envie me dit d’avancer, mon esprit de respirer. Respirer sous l’eau ? Ce jour-là alors que mes organes criaient à la douleur. Alors que la rage prenait possession de mon corps, alors que la pluie battait sur ma peau et mes muscles perforés. Alors que l’extrême puissance de la divinité des mers prenait habitat en moi, je me souviens de ce jour-là, où mon corps changea. A ce jour mes poumons se transformèrent, à ce jour mes capacités changèrent. Et alors que dans cette haut j’ouvre la bouche, alors que dans cette haut j’inspire violemment pendant ma descente et ma montée de vitesse, tout ce que j’arrive à comprendre, c’est que la divinité en mes poumons n’ont fait d’eux qu’un catalyseur à énergie. L’eau divine s’engouffre dans mon corps, alors qu’il n’attend que de tomber et mourir de noyade, les sensations sont anormales. C’est comme respirer de l’air, en mieux ; presque. C’est comme respirer sous l’eau. Non. C’est, respirer sous l’eau. Une sensation de bonheur. Je sens les courants venir de mon propre déplacement, j’imagine les vagues à la surface sous ma pulsion. Mais alors que je zigzague pour éviter les rochers, mon esprit se perd. Je sens les pleurs, les cris, la détresse des eaux. Au plus prochain, encore plus prochain que ce fond visible, vers les croûtes des montagnes et de la terre, je sens une présence horrible. Ma concentration sur le sauvetage d’Abigail commence à partir en miettes, je désire m’arrête, jusqu’au moment où une horrible mélodie teint au milieu des vagues désirant s’écraser contre mon être sans succès. Je redresse vers la surface, sortant de l’eau comme un Dauphin cependant en ligne droite. Mon corps se redresse à la verticale pour atterrir sur ses deux pieds, tanguant par le courant des mers, marchant sur l’eau comme un être supérieur. Agenouillé, je plonge ma main dans l’océan, mon esprit dans les flux de vent, la détresse vers l’air, la chant vers l’eau. Et je décide de plonger une nouvelle fois en piqué comme tout être le ferait s’il était au-dessus d’une falaise ou d’un plongeoir pour arriver dans la masse aqueuse.
J’avance, encore et encore, jusqu’à perdre de vue mon premier objectif. Et à ce moment-là, une sensation horrible, mon cœur se serre. Je m’arrête sur ma progression et me retourne violemment vers l’île, explorant le pied de la montagne, quelque chose ne va pas. Et pourtant, au moment où je désire faire demi-tour pour me diriger vers mon premier objectif, l’atroce mélodie vient à mes oreilles. Je n’arrive pas à les boucher. Quelque chose m’en empêche. Et soudain, mes yeux deviennent un peu clairs, un peu plus foncés, je ne saurai pas dire en fait. Je sais juste que j’avance droit devant moi et qu’un corps est visible. Mes dents grincent, le flux des océans reviennent à moi. Possession ou extermination ?
Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Plénitude Le désir protecteur de la Tour
Les bras m’enlacent et m’élèvent à la surface, je n’ai plus contrôle de moi-même, ma tête sort de l’eau et mon regard s’échange avec celui de la créature. Créature qui s’avère être le métamorphe Damaz. Son visage semble différent de d’habitude. Normalement, il me parait un peu arrogant, plutôt sauvage. Aujourd’hui, ses traits sont simples, dénaturés. De la peur ? Ses lèvres bougent et pourtant je n’arrive pas à écouter. J’entends, mais je n’écoute pas. Mon esprit a du mal à émettre la nuance. Lorsque l’échange de regard devient complet, lorsque ses yeux se posent dans les miens, la peur – ou le sentiment incorrect sur son visage – semble augmenter. Ma main désire se serrer sur son cou. Et il plonge. Je secoue la tête brutalement.
« Damaz ? Damaz ! Damaz reviens ! »
Détresse alors que je comprends qu’il se passe quelque chose, détresse alors que je comprends que l’homme a voulu m’informer de quelque chose. Je plonge de nouveau, ayant oublié la raison de ma venue ici, ayant oublié la disparition d’Abigail, je plonge pour retrouver l’homme que j’ai le plus l’impression de détester. Je le déteste pour sa faiblesse, je le déteste pour son caractère, je le déteste pour son être animal. Et pourtant, ce sont toutes ces choses qui me touchent. Cette faiblesse me faisant retourner l’esprit, ce caractère arrogant qui n’est que défensif, cet être animal qui n’est en fait qu’un manque de contrôle de lui. Chris, tu deviens sans doute beaucoup trop protecteur avec les membres de Blue Pegasus. Chris, tu as envie de protéger tout le monde aujourd’hui. Et avec cette détresse que tu ressens dans l’air, tu as le désir d’attraper tous les individus que tu estimes, de les plaquer contre toi, et de vous envoler dans les airs pour partir loin d’ici. Ce désir… Vas devenir ma perte.
Je plonge à nouveau dans l’eau. Il essaye de fuir. Son chant qui reprend vie, mes tympans le sentent. Alors que j’étais en position de plongeon, le bras tendu, la main ouverte, essayant de l’attraper. Mon esprit s’évanouie avec le dernier désir de protéger la première personne qui arriverait devant moi ainsi que toutes les autres. Ce désir deviendra me perte… J’arrête de bouger. Et d’un tel moment lourd, j’annule toute pression autour de l’homme bronzé, l’empêchant de bouger. Et d’une vitesse extrême, je l’agrippe de mes deux mains sur ses avants bras, le serrant de toutes mes forces. Son regard n’arrive pas à me percer, pourquoi ? Mon visage s’approche du sien, doucement, doucement, encore plus doucement, et d’une pulsion dans mes muscles, je le plaque sauvagement sur le sable profond, le sol de l’océan. Couché sur ce fond, je me place parallèle à lui, posant ma jambe droite sur con côté droit, ma jambe gauche sur son côté gauche. Et le désir de protection, le désir d’enlacer fortement pour cette protection, non, il ne doit pas augmenter. Il ne doit pas. Non, il ne doit pas. Mais le devoir et le contrôle ne semble plus avoir d’existante. Une de mes mains maintient son épaule au sol, l’autre sa main pour le déstabiliser. Ma tête vient se nicher sur le côté de son cou, caressant doucement la peau de l’homme-dauphin. L’homme lève le menton, stupéfait, sûrement. La magie fait toujours effet dans mon corps, son chant n’arrête pas. Comme si ses cordes vocales étaient elles-mêmes possédées. Ma tête fait le tour de son cou, passant par le bas de son menton, puis se nichant de l’autre côté. Ma main qui entravait la sienne se déplace en douceur, caressant sa paume, son poignet, son bras, son avant-bras, son épaule, allant caresser doucement ses cheveux, passant ses doigts au milieu des boucles crées par l’eau. Alors que j’étais moyennement accroupie, je suis maintenant buste contre buste avec mon contrôleur, mon esprit lutte, mais mon corps n’arrive à rien. Arrête ça… Ma bouche s’élève doucement jusqu’au haut de sa tête et mes dents s’écrasent sur le dessus de son oreille, mordant dedans jusqu’au sang qui danse sous le contrôle de la houle. Ma main qui poussait son épaule va doucement se poser sur sa poitrine, profitant de son corps nu pour y planter des ongles neufs et griffer en largeur sur une dizaine de centimètre. Puis nos regards se manifestent ensemble, l’un d’un bleu profond, l’autre d’une couleur abyssale montrant un non-contrôle total et horrible. Sur le visage non contrôlé un sourire. Doux, perdu, méconnaissable. Et des lèvres qui s’approchent doucement de celles voisines. Doucement. La distance ne fait que diminuer. Les paupières se ferment pour profiter d’un moment où le désir commence, et c’est un arrêt total. Le chant diminue, il se stoppe, mes lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres des siennes. Mes paupières s’ouvrent brusquement. Damaz… ?
Sujet: Re: 09H15 - Plénitude [Damaz] Dim 9 Mar - 20:22
Damaz Elandez
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Titre : Chaton frisé Crédit : Bebebe Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23560/35000) Mérite: (855/1600)
"Battle Royal"
Event Blue Pegasus
Sujet: Re: 09H15 - Plénitude [Damaz] Ven 14 Mar - 20:15
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Plénitude Et un baiser interrogé
Abysse meurt. L’émeraude reprend place sur les globes oculaires. Une main caressant des cheveux, une autre agrippant le sable, le faisant danser contre les doigts d’un humain contrôlé, et des paupières grandissantes. Trois parties d’un corps augmentant l’activité et la chaleur du moment. Les deux premiers par une chaleur de désir, d’envie. La dernière par une surprise, une honte, un embarras, une incompréhension. La quatrième s’impose. Une bouche mi-close, laissant à disposition deux lèvres légèrement ressorties. Celles-ci s’apprêtaient à faire quelque chose. Oui, elles s’y apprêtaient. Le sang qui les gonflait en toute légèreté était pourtant si calme… Oui, si calme. Tel le bruit de la houle causé par l’écrasement des vagues contre l’immensité de la surface aqueuse où nous sommes. Océan de solitude qui est là pour toujours. Je ne fuirai sans doute pas, je ne crierai sans doute jamais, néanmoins je serai surpris pour une vie. Ces pulsions souples d’un cœur, des pulsions sans vie. Alors que le moment semble intense, alors que le moment semble immense, alors que l’immensité désire sans doute naître au plus bas de nous, alors que la tension demande de monter, de grandir, de s’exposer, comme tout autre chose ici, moi, je ne comprends pas. Des pupilles qui s’élargissent pour comprendre ce que mon corps sans réflexion s’apprêtait à faire. Un baiser.
Et finalement, baiser qui eut lieu lorsque le corps animal m’empoigner le dos de ses griffes acérées et pose ses lèvres sauvages sur les miennes. Un instant qui me semble trop long alors que ce n’est pas ce que je désire, ce n’est pas ce que je désire de lui, non. Car je ne désire rien de lui. Un ami ? Après ça ? Pourquoi ? Un abus, comme ça, pourquoi ? Ne me déteste-t-il pas ? Ne me voit-il pas comme l’homme qui a suscité les pleurs et la rage en lui, un jour ? Un jour de soumission ? Une interrogation alors que le baise continue. Je fronce automatiquement mes sourcils, remarquant que le moment dur encore. Et puis, mains plaquant le sable à son tour, moment de solitude au détour, le corps animal qui désire air dans ses poumons à la surface, et l’humain poussé sur le côté pour permettre à l’osé de disparaître. L’humain, moi, accroupie, de rage, de mépris, d’embarras, d’un rouge sur ma peau, d’un rouge sur mes joues, un rouge alliant un sentiment aussi négatif que la colère à un sentiment aussi basculé que l’incompréhension. Un sentiment qui annule toute pression autour de mon corps. Et un sentiment activant à l’extrême les muscles des jambes pour un bond vers l’homme animal.
Bien que transformation eut lieu, bien que transformation eut amené loin, je l’agrippe par la queue. Ce n’est pas ce que j’aurai dû faire tout à l’heure, ce n’est pas ce que j’aurai dû faire maintenant, mais je le fais. Glaciation susurré par mes lèvres dont je ne dirai pas salies –car elles ne le sont pas - mais utilisées et sans doute violées, j’active ma magie par l’épicentre de ma paume. Epicentre d’une structure glacée qui vient se nicher sur la peau lisse de la queue de dauphin, remontant sur le corps du halé. Et pendant que la houle diffère de notre chemin, alors que ses mots, ses cris, ses douleurs viennent pleurer à mes oreilles serviteur de la mer, je lâche le jeune homme. Damaz. Être aussi abjecte que formidable que tu es. Offre-moi la possibilité – et ne l’oublie pas – d’écraser mon point contre ton visage. Offre-moi la possibilité et le devoir de te faire hurler le pourquoi des évènements.
De toute façon, ses membres inférieurs ne dégèleront pas de sitôt. Une glace qui ne se brise pas facilement. Et pourtant, une glace qui n’a pas récupéré assez de magie pour être ce qu’elle est habituellement. Ne t’inquiète pas, elle partira d’elle-même à la chaleur du soleil contrairement aux pensées que tu pourrais te faire. Non, ne t’inquiète pas. Laisse-moi m’inquiéter moi, ô serviteur des dieux. Dieux qui me hurlent aux oreilles alors que je viens d’émerger le danger de la situation mais surtout des lieux. Dieux alors que, accroupie sur l’eau, invoquant la vague de fluide qui me sert de radeau, m’explique le cataclysme. Dieux alors que, posant le premier pied à terre sur l’île, me donnent un ordre. Dieux alors que je viens de comprendre que le désastre va s’abattre. La mort attend de claquer les doigts.