Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mer 2 Juil - 3:23
Uriel Rudraksha VIDEOCETTE LUEUR AU FOND DES YEUX...
« ...QUI ME TRANSPERCE COMME UN TISON DE FEU. »
« L a bête, devant moi, alter ego animal comme le reflet des choses qui grondent au fond de nous. Mes yeux percutent ces fragments d'émeraude qui luisent de reflets de Lune, sertis sur le pelage de la nuit avec l'accroche qu'ont les choses précieuses. La bête au regard d'homme. Des yeux où brillent l'intelligence et la lucidité, et cet éclat pervers d'humanité qui a morcelé la fragile fraternité qui s'extirpait de notre rencontre nouvelle. Deviendra-t-il animal, si je les lui arrache ? L'incongru de la chose m'échappe totalement, s'éparpille dans l'espace de mes pensées et s'évanouit avec les restes de ce quelque chose que j'avais cru une complicité. Je suis là, nu, dépouillé de l'âme et surtout du cœur, instinctivement conscient du danger potentiel qu'il représente, mais toute priorité de préservation semble m'avoir quitté. J'aurais dû fuir, courir, écarter le monde qu'il y avait entre lui et moi, poursuivre la fissure de cette fosse garnie de pieux qui s'est construite, incompréhension douloureuse et primaire. Mais je ne fais rien, et ce froid qui s'est installé en mon sein, je sais qu'une seule chaleur pourrait la combler. Mais elle n'est pas là. Les autres n'ont pas son frémissement, sa témérité, cette sensation dangereuse mais réconfortante d'être comme une machine à tuer. Les autres sont froids. Froids et sans émotions. J'observe, las, sans mot dire, la suprématie de sa chair d'homme reprendre ses droits. J'ai mal. La sensation de le voir disparaître dans une prison. Et le goût du sang sur la langue, que je respire dans l'atmosphère opaque des ombres. Son sang. Et au travers des lances d'argent que perce la Lune sous la voûte des feuilles, dans ce contraste de blancs et de noirs, ces contours qui soulignent les formes sans vraiment les montrer, je sens toute la pesanteur d'un monde dans les membres douloureux qui sont les miens. Sur ma peau, ces traces de violences exacerbées, ces chemins de la souffrance qui sont comme les marques indélébiles des pas de sa danse pour l'astre d'opale. Des brûlures en guise d'offrandes. La consécration de son reniement. Il approche, anomalie humaine dans l'écrin sauvage qui nous entoure. Il me hérisse. Et toujours ces champs de sinople sur son visage, qui hurlent un écho interdit et soufflent sur mon désir de les lui crever. Ses gestes sont sûrs et je demeure immobile. Il se pense maître, mais au fond il est comme moi : un monstre qui a été créé par la magie, associant d'une façon inhumaine deux natures opposées. Nous sommes des aberrations. Et son intérêt, à mes oreilles, n'a aucun sens. Les mots coulent en un flot déliquescent, se dispersent, disparaissent et s'évaporent. Il s'accroupit et ses yeux me font mal. Son regard est plein de cette suprématie qui n'a pour origine que sa nature humaine. Intérieurement, je fulmine. Est-ce le regard que tu portes sur le monde ? Et il me touche, caresse, avec sur le bout des doigts la texture fluide d'en dedans sa chair. Ma main vient rencontrer la sienne, dans cette ambiance irréelle qui nous assomme depuis tout à l'heure, frôle sa peau dans une incertitude silencieuse, et finit par éclater dans ce geste sec, emprunt d'une violence farouche, alors que je repousse sa miséricorde dans le bruit sévère de la peau qui claque contre la peau. Les mots sonnent dans ma gorge comme les reproches de celui qui regrette ces promesses qui auraient pu vivre mais qui sont mortes avant d'avoir vu le jour. _ Arrogant jusqu'au bout, hein ? Tu as cru qu'il était si facile de m'apprivoiser ? Garde cette lueur dans tes yeux pour les humains, je ne me nourris pas de pitié. » Entre nous flotte des échos réminiscents de cet accord instinctif qu'avaient trouvé nos âmes en une silencieuse approbation. La tension, aussi, qui règne comme une ombre dans les eaux troubles des sensations, et qui se nourrit des effluves de la déception. La force qui nous faisait nous heurter était chaude, avant, mais elle a perdu toute saveur à mon goût désormais._ C'est trop tard. Si tu voulais savoir, il fallait écouter. Elle était venue te faire don de sa présence, mais tu l'as trahie. Tu as fait comme les Hommes, tu lui as craché mépris et irrespect à la figure. Tes mots l'ont tuée et elle ne viendra plus maintenant. » J'ai froid. Je ne sais même pas pourquoi j'éprouve cette espèce de déception. Je ne le connais pas, après tout, il n'est rien pour moi. Mais c'est bien ça le problème, j'avais espéré qu'il soit comme moi. Je détourne le regard, ses yeux me font mal. Je pourrais me sentir d'un ridicule achevé, mais je suis juste teinté d'une confusion au goût d'amer. _ J'ai cru que nous étions frères, mais je me suis trompé. » Ma voix a perdu sa véhémence, mais le sentiment n'en n'est pas moins là. J'ai mal dans ma chair et la fatigue mentale m'assomme. J'ai juste envie de m'éteindre, là maintenant, et de revenir au monde quand le soleil sera haut dans le ciel. Je fiche de provoquer une réaction violente ou n'importe quoi d'autre en lui. Il peut me frapper, je ne riposterai pas._ Va-t-en s'il te plaît. » »
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Sam 5 Juil - 15:27
Damaz Elandez "Âmes sœurs ? "
VIDEO" Un jour peut-être "
Et ces mots te tirent un rire étrange, inhumain, à la limite du feulement strident alors qu'il te repousse. Et pourtant dans ce rire il n'y a nulle suprématie, nulle mépris ou moquerie, un simple rire s'extirpant de ta gorge devant le grotesque de la situation, devant celui qui pense t'avoir cerné, te connaître alors qu'il ne connait rien. Et tu te relèves lentement pour le toiser de tes pupilles bestiales, l'équilibre se dégage de toi, tel un berceau salvateur pour lutter contre les excès, les tiens, les siens. Et tu réponds d'une voix neutre, déçue presque, désolé pour lui." La nature elle-même est arrogante, sa meilleure arme contre l'humanité dégénérescente, cette arrogance alors qu'elle rétablit l'équilibre emporte l'humanité qui la ravage par un raz de marée, cette arrogance que tu possèdes autant que moi. Cette arrogance qui fait dire "tu ne me domptera jamais.". Mais jamais je ne chercherai à apprivoiser quoi que ce soit, ou qui ce soit, pas en étant ce que je suis, pas avec cette magie qui coule en moi, cette âme qui m'habite, ces âmes qui font partie de moi. Tu penses pouvoir me connaître ? De quel droit oses-tu me juger ? Tu ne sais rien, rien de moi, de mon humanité ou justement de mon inhumanité. " Tu te tais alors que ton regard se perd sur les troncs des arbres bercés par la lueur lunaire." Il n'est pas question de mépris ou d'irrespect. Mais comprends que quoi que fut cette aura animale qui t'as enveloppé, sa question était en elle-même une insulte. Il n'est pas question de trahison, mais je ne laisserai personne remettre en cause ce que je suis, ce que j'ai toujours été, ce don qui m'a été transmis même si du même coup il me condamne à n'être que moitié tant que le contrôle est gardé. Tout aurait put être différent, mais elle a choisit que non dont sa façon même de se présenter comme mon maître à travers toi qui je le sais n'est pas comme moi malgré cette étrange proximité. " Et ton regard se plonge dans le siens à nouveau, brillant de cet éclat d’émeraude si singulier. " Nous ne sommes pas frères en effet, mais peut-être pouvons nous le devenir un jour. Si un jour tu veux percer le secret d'être ce que tu révères par toi-même viens me trouver, si un jour tu veux plus que ce qu'elle t'offre, si un jour tu veux être capable d'être par la chose la plus primordiale, par communion avec l'animale en question alors trouves-moi et je te montrerai. Mais n'oublies pas une chose fondamentale, l'homme est un animal, dégénéré certes, mais un animal au même titre que tout autre, régit par l'instinct de survie, la seule différence résidant dans cette noirceur qui peut se loger en lui, cette façon de se croire supérieur, cette façon qu'il a d'échapper aux règles les plus primordiales que la nature elle-même impose. Et pourtant l'homme nourrit cette animalité, aux fondements des croyances les plus folles attribués à ces animaux qu'il mésestime, et rien n'est plus fort que la foi, que les croyances pures, elles habitent et créés l'insoupçonné, car c'est bien grâce à cette pureté des croyances que le chat est désormais capable de mourir neuf fois. " Et tu te baisses à nouveau pour te mettre à sa hauteur, tes yeux se plongent dans les siens alors que tu murmures." Je vais te montrer quelque chose. " Et sur ses mots les pupilles d'émeraude de la panthère deviennent celles de topaze du chat, chat laissant la place au guépard, puis au puma, puis au lynx, puis au chien, puis à la hyène, puis au cobra, lui succède alors le fennec puis l’anaconda, le bleu d'azur sacré de l'escrifa, puis l'intensité du faucon puis du dauphin avant de se clore sur le loup dans la valse des âmes permutant en toi, pour finalement disparaître alors que tes yeux redeviennent océaniens, humains." Pour chacun nous sommes liés, liés pour l'éternité alors qu'avec chacun d'entre eux mon âme à communié, par compréhension et symbiose entre nos âmes, car tel sont les règles de cette magie que ma mère m'a transmise, ancestrale et inviolable. Car pour devenir eux, tu dois être capable d'être eux, de penser comme eux, d'agir comme eux, de comprendre leurs règles naturelles et universelles, de ne former plus qu'un alors que ton âme devient la leur. " Et sur ces mots tu te relèves avant de te détourner dans ta plus splendide nudité, bestiale malgré ton humanité avant de t'éloigner." A bientôt. Peut-être. " Et sur ces mots alors que ta magie implose et ton corps sur le point de craquer en une horrible litanie, le sang coule ci et là de tes membres mutant, quelques secondes avant que le faucon ne s'empare de toi et que tu ne t’apprête à t'envoler. A bientôt, tu en étais certain.
© Bebebe
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Sam 12 Juil - 19:32
Uriel Rudraksha LES FILS SAUVAGES
« ET EN EUX LE CHANT DE CES INSTINCTS RÉUNIS »
https://youtu.be/oyOgyur2VQs [le lecteur passe pas avec cette musique aucune idée pourquoi Oo] « I l rit. Comme si tout ça était drôle, comme s'il y avait de quoi se réjouir de la situation dans laquelle nous nous trouvions, l'un face à l'autre, avec ou contre moi je ne le saurais le dire, alors qu'il n'y a rien. Rien d'autre que ce néant qui nous entoure et s'est insinué dans les paroles comme une discorde inattendue. Et ce paradoxe qui s'empare de moi, cette façon qu'il a de m'énerver à faire celui qui sait tout, comme s'il était le porteur de l'amoralité de l'instinct, sa parole et sa chair. Ses mots coulent sur ma peau meurtrie comme un frisson dans le dos, froids et sans raison, jusqu'au centre de cette colère, colère qui pourtant ne cède pas. Je suis calme, et si le mot apaiser n'est pas vraiment approprié, il dégage pourtant un quelque chose qui atténue cette oscillation incertaine qui m'aurait sinon parcourue. Quelque part, je sais que c'est mieux ainsi, mais nos fiertés bafouées sont là et m'intiment de lui en vouloir, de le mordre pour y marquer sa chair de l'empreinte de mes crocs. Et pourtant dans ses mots, côtoyant l'exaspération, se dessinent des formes et des idées que je ne peux renier, des choses qui sont des évidences pour ceux qui les ont aperçues, mais des choses qui n'en sont pas moins vraies. Malgré tout, l'harmonie fugace qui parcourait nos âmes comme une seule tension n'est plus qu'incertaine, et c'est le silence que j'oppose à ce que j'aperçois de lui, alors qu'en mon sein gronde cette révolte qui ne demande qu'à sortir sous forme de mots pour brûler l'esprit comme le feu la chair. Il me montre alors dans ses yeux cette union des spiritualités qui résonnent tour à tour comme un monde entier dans un seul corps. J'aimerais bien m'en foutre, de toute cette merde, de la sienne comme de la mienne, de ces choses qui m'étirent dans des directions contraires pour faire muter ce que je suis. Mais au fond, je sais que c'est trop tard, que dès l'instant où j'ai posé le pied dans ce monde de l'autre côté du voile, que mon corps est entré en contact avec cette magie, dès ce moment, donc, j'ai senti le besoin de combler cette incomplétude qui rugit en moi comme un fauve aveugle, à qui l'on aurait donné des sens, mais aucun monde duquel s'abreuver. C'est une certaine envie jalouse qui trouve écho dans ma chair, une hargne qu'il mériterait que je lui explose à la figure, une confrontation pour briser le corps et ôter toute signification à l'essence même des choses. Juste se battre pour faire exploser ces fragments qui nous habitent, et hurler à leur place cette rage qu'ils véhiculent. Il se relève. À bientôt peut-être. Peut-être ? Mes yeux parcourent le dessin des muscles qui saillent dans le contraste clair obscur sur son dos, étalé là comme un mur de chair et de force. Je sens sa présence jusqu'ici, son aura est comme brûlante et elle irradie le côté de mon corps tourné vers lui. Mon esprit glisse, déviation imperceptible qui touche la raison et l'instinct. Mes muscles se crispent, comme si je grandissais au-dedans et que mon enveloppe m'était soudainement devenue trop étroite, irrespirable. Mes yeux rouges sont fixés sur ces spirales qui ornent sa nuque avec l'insolence bien en vue. Et les mots claquent comme une lame sur du métal. _ Dis moi, quel sorte d'animal est celui qui troque sa liberté pour se laisser marquer au fer ? » L'impavide sévérité s'affiche en un masque fragile sur mes traits. Sur son corps et le mien ces marques sur la peau, mais qui n'ont pas la même signification. Ni la même origine. C'est gratuit, mais c'est le fruit de son choix._ Comment peux oser affirmer qu'elle se prétend ton maître et en plus me dire que tu refuses quand tu as choisi les tiens propres ? » Peu importe si ce qui se dit est vrai, et peu importe, au final, la légitimité de son choix. Si tu refuses le contact d'un dieu, comment peux tu frémir sous celui des Hommes ?_ Tu crois que je t'ai attendu pour savoir tout ça ? Pour apprendre ? Tu crois que je te juges alors que je ne te connais pas ? Tu ne vois qu'insultes là où elle trouve de l'intérêt et de la beauté en toi, dans cette émotion que tu as offerte, cette force qui t'a investi dans la danse. Comment peux tu te dire fils de l'instinct si tu lui renies l'essence même de ce qu'elle est ? » Je me redresse, debout, en équilibre douloureux sur ces pattes où résonnent encore les cicatrices brûlantes dans mon esprit. J'ai juste envie de lui faire du mal, ça et extirper ces choses qui se tapissent au fond de lui. Bien sûr, que je lui en veux, et bien sûr, qu'une partie de ce ressentiment est irrationnel._ Je n'ai que faire de tes leçons, les mots sont des enveloppes vides dans lesquelles on place tout et n'importe quoi. Les mots ont été inventés par les Hommes. Mais toi qui prétends pouvoir m'offrir plus que la fusion avec un dieu Bête des anciens temps... » Je le regarde, je le perce de cette rage qui vibre en moi comme un défi lancé à la figure de ce mortel qui veut se substituer aux dieux._ ...Prouve le. » »
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mar 12 Aoû - 21:35
Damaz Elandez "Âmes sœurs ? "
VIDEO" Divins "
Et alors que tu t’apprêtes à prendre ton envole les mots jaillissent, comme crachés, empreins de mépris mêlés de reproche alors qu'il fait référence au triskel trônant sur ta nuque. Tu te stoppes en pleins mouvement alors que tes bras sur le point de devenir ailes dans une série de craquement cessent toute transformation. Que ton visage se tourne vers lui, hybride et déformé alors que les yeux du rapace le transperce de leur jaune acéré, aux portes de la haine. Que le bec vient se loger dans ta peau pour reformer ta bouche dans une coulée de sang. Et c'est avec la rapidité létale du rapace que tu te détournes pour fondre sur lui, t'arrêtant à quelques centimètres de son visage que les mots te donnent envie de lacérer du bout de tes serres, pourtant tu ne le fais pas, gardant le contrôle contre ces pulsions t’assaillant." Que tu le veuilles ou non tu seras toujours en partie humain, alors tu utilises ces mots que tu renies, tu connais la haine et la colère, tu connais aussi la foie et révère, tu vis en société, car malgré toute ton aversion tu ne peux renier ce que tu es en partie, pour toujours incomplet et tirailler entre deux mondes. Et ce tatouage n'est en aucun cas un abandon de liberté, c'est son incarnation, se donner les moyens d'atteindre son but, une question de choix, le choix le plus difficile que je n'ai jamais eut à prendre de toute ma vie. Celui de la trahison, celui de renier les plus belles choses que m'a offerte l'humanité afin de venger les plus mauvaises. Un simple choix dont un jour je payerai les conséquences. " Et ton visage s'approche du siens alors que l'âme du faucon s'étale totalement dans ton être. " Il n'est pas question de renier ce qu'elle est, il est question d'être ce que je suis, ce que je suis devenue, il est question d'alter égo, il est question de croyances et de foie, il est question d'accepter d'être son propre maître ou non. Il est question d'accepter les messages divins sans pour autant devenir leur pion. Une simple question d'être par moi-même et que tu apprécies ou non, l'âme de la panthère coule en moi qu'elle le veuille ou non, elle ne me l'a pas donné, je ne lui ai pas demandé. Dans ce simple fait se résume tout. " Tu te tais alors que les derniers résonnent dans ton esprit. Prouve le. Tu n'as rien à prouver et pourtant ces mots se distillent comme un poison, comme un nouveau jeu, un défi à relever, de ceux qui t'ont bercés si longtemps alors que le chat s'emparer de ton être. De ces jeux cinglés, déglingués qui t’emmenaient dans les abysses pour mieux te sentir vivant. Prouve le. Et alors que les mots résonnent en toi ton corps commence à irradier, tes bras mutent dans un craquement strident pour devenir les ailes majestueuses du faucon. Ta peau se pare de l'argent alors que les pupilles d'azur redeviennent l'oeil aquilin et prédateur. Un cri strident franchissant tes lèvres alors que les ailes émergent de ton dos, déchirant la chaire et les os dans leur poussé mortelle, taille humaine. Inhumain alors que les quatre paires d'ailes se mettent en mouvement, faisant s’évaporer au vent les traces de sang les souillant. Ta bouche s'étire en un bec acéré alors que tes pupilles prennent la couleur de l'or. Et c'est sans vraiment en prendre conscience, répondant à tes pures instincts que le cri strident du rapace s'élève dans l'air, comme un appel strident en vers des puissances inconnues. Et alors que le cri se stoppe, tu peux sentir la décharge s'emparer de toi alors qu'un cri te réponds, cri de rapace pourfendant l'air. Puis tout se stoppe comme si rien n'avait jamais eut lieu alors que ta peau reprend sa teinte de miel, que l'or se voit chasser de tes pupilles rapaces et que les ailes ayant jaillies de tes omoplates disparaissent. Un simple regard que tu adresses à ton interlocuteur alors que le bec redevient la bouche tachée de sang. Et ta bouche s'ouvre alors que tu le dévisages." Ils sont assez bluffés que Huanchi t'es choisis. A vrai dire ils sont même honorés de rencontrer quelqu'un doté de ta magie, puis-qu’eux même eux n'ont jamais rencontrés les grandes bêtes en personne. Assez logique considérant qu'ils résident sur un autre plan. " Et sur ses mots tu te tais alors que tes yeux continuent de le dévisager. Si semblables et si différents, là se tenait certainement la leçon.
© Bebebe
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Lun 18 Aoû - 2:20
Uriel Rudraksha VIDEOLE CŒUR DE L'ÂME
« CETTE SILHOUETTE QUI SE DÉCOUPE DANS LES TÉNÈBRES, EMPREINTE DE CETTE TEINTE ANIMALE, L'INSTINCT ET LA SAUVAGERIE »
« L a tension flotte dans l'air comme l'incarnation de l'insolente provocation, pulse, palpite dans les veines au rythme des battements de cœur. L'incertitude oscille, entre le désintérêt et la haine. Mes yeux guettent sa réaction avec l'attention frémissante de savoir son prochain mouvement. L'adrénaline diffuse un peu plus son poison dans le corps, je me tiens là, debout dans cette révolte que je lui oppose, cette hargne qu'il me fait sortir, irrationnelle, compulsive, comme un défi jeté à la figure. Prouve-le. Je ne suis qu'avide d'apprendre, alors montre-moi ces choses si secrètes que tu prétends posséder. Et il s'approche, là, dans cette nudité la plus simple, où le sang qui a coulé dessine de fines traces sombres arpentant les reliefs du corps avec la lenteur de ces gouttes qui se meurent. Sur sa bouche, sur son menton, dans la courbure de la gorge. Et j'oppose à cette force qu'il contient la mienne propre, retenant en mon sein l'élan indiscernable de la colère, qui frémit à l'arrivée des mots, n'attend qu'un prétexte pour s'en prendre à cette silhouette là, à moins d'un pas, pour casser cette perfection affichée, cette assurance qu'il déploie. Ça serait facile de briser les paroles, de faire voler en éclat ce qu'il me dit, de broyer dans la violence la tentative de communication. Ça serait facile, de réagir en lâche. Mais je ne fais rien. Je sens irradier une certaine familiarité dans cette magie étrange qu'il déploie, comme les ailes d'un navire inconnu, à la fois objet de fascination et de curiosité. Et de nouveau cette transformation, beauté animale qui s'empare de son corps comme un absolu princier, s'empare de lui avec l'impérieux des dieux. Et les cris qui résonnent trouvent une certaine part d'écho en mon âme, comme l'accroche d'une part infime de l'énergie dégagée. La stupeur fascinée, alors, devant l'être aux huit ailes et à la ramure d'argent, tandis qu'il évoque l'existence de ceux qui marchent parmi nous. Le silence. Simplement bercés par les bruits de la nuit. Là dans l'opaque des ombres, l'argent de la lune souligne le contour de ses formes, le devine plus qu'il ne le montre, monde de contrastes et de lumières. Et je m'interroge, sur la vision que je dois avoir de cet homme. Au fond, l'agitation froide qui menaçait de déferler en une dissonance furieuse se calme peu à peu. Je ne sais pas ce que je dois penser de lui. Ses paroles ont visées juste, portant une part de vérité tranchante jusqu'au cœur, mais de vérité quand même. Tiraillé entre deux mondes. C'est ce qu'il a dit. C'est malheureusement vrai. Il est difficile, de concilier les deux mondes. Je n'ai aucune idée d'à quelles forces il fait référence, et si la curiosité creuse dans ma poitrine, elle est retenue par ce froid encore présent qui flotte quelque part entre nous, et ce refus que moi-même je lui ai opposé plus tôt. Réticent, je sais pourtant que cela serait de la mauvaise foi si je persistais dans cette direction pour l'instant. Je suis obligé d'avouer que ses paroles ont un sens et une pertinence aigus. Je brise le contact des regards, cet immobilisme glaçant à mesure que retombe le feu. Je m'écarte un peu de lui, de sa présence, de cette chaleur qui résonne en moi et qu'il émane de cette familiarité troublante, pour faire quelque pas et me soulager de cette pression singulière. _ C'est moi qui l'ai choisie. Je suis allé en son domaine et je l'ai défiée. » Une façon comme une autre de clarifier les choses. Ce n'est qu'un détail, mais c'est une manière de signifier mon ouverture à ce sujet, et l'arrêt de ce mépris craché à la figure. Dans les faits, la réalité est beaucoup moins glorieuse que ce qu'elle n'y paraît. Mais ça, je le passe sous silence. Le fait que je ne sois pas capable d'achever le contrôle d'une transformation entière également._ J'ignore ce qui t'a paru insultant, mais son intention n'était pas dans l'offense. Elle a simplement choisi de venir à toi pour assister à ta danse. » Il était triste, à mon sens, de voir là où on en était arrivé. Je garde le silence un moment de plus, envisageant diverses possibilités. Pleins de questions sont possibles, mais rien ne vient. Une certaine amertume dans le regard. Pour moi, pour lui, pour tout ça et au final cette magie entière. J'avais ma fierté, qui m'empêchait de lui poser une question, mais, quelque part, je sentais au fond la fébrilité initiale revenir, celle de trouver quelqu'un comme moi. L'espérance secrète que, peut-être, son contact pouvait m'élever dans ma propre compréhension. Il était difficile, après avoir vu l'impressionnante ronde des âmes, de ne pas se sentir ridicule, si ce n'est démuni face à l'écart flagrant de maîtrise dont il semblait faire preuve._ Comment tu t'appelles ? » »
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mer 20 Aoû - 14:24
Damaz Elandez "Âmes sœurs ? "
VIDEO" Communion "
Et tu restes là, les yeux rivés dans les siens alors qu'il répond. En réalité tu n'as pas la moindre idée de ce que sont ces entités dont il est questions. Simple messager que le faucon t'as fait incarné. Et pourtant tu sais qu'elles existent, qu'elles sont là, et que dans leur essence elles possèdent ce quelque chose de divin. Comme perdu toi-même dans cet échange étrange ayant pris le relais sur la naissance de la haine, comme pour vous rapprocher à nouveau dans cette proximité troublante. Au rythme d'un battement de coeur, d'un souffle suspendu. Tu saisis ce quelque chose de fascinant qu'il ya dans ces mots, dans cet acte qu'il décrit sans pouvoir pourtant réellement cerner de quoi il s'agit. Au même titre que tu sens cette proximité résonnante de vos âmes pourtant différente, cet écart dans vos magies, comme tu as put voir le sceptre de la panthère l'entourer sans qu'il n'en devienne une lui-même physiquement. Le fait est que tu ne comprends pas tout, pourtant tu le voudrai et en même temps c'est comme si quelque chose t'interdisais de poser les questions, peut-être car tu ne sais pas où commencer. Et tu ne réponds pas alors qu'il évoque cet être dont le nom t'as été transmis. Huanchi. Et tes yeux se perdent alors que tu rompt cette fixation du regard, que tu détailles son visage et ses courbes, qu'ils se perdent sur son corps saillant sous la lueur lunaire, sur cette chevelure carmin, comme un brasier ne demandant qu'à s'allumer. Que ton regards viens détailler, observer et toiser alors que s'impose à toi par l’œil du faucon la nature de son être, qu'il n'est pas totalement humain. L'observateur des cieux capable de discerner, de voir qu'il est autant humain, qu'il ne l'est pas, comme la fusion étrange d'un homme et d'un esprit, là où la tienne est la fusion de l'homme et de l'animal. Et face à cette révélation que t'offres l'oeil du faucon à partir du moment où tu as pris la peine d'y faire attention tu restes stupéfait, comme perdu dans cette proximité troublante et pourtant si différente que vous partagez. Et son corps saillant t'hérisse, comme cette proximité, cette révélation accentuant les instincts, accentuant les pulsions, les désirs dans cette beauté que tu vois. Autant physique que spirituelle, charnel et pourtant d'avantage alors que tu le dévores presque des yeux comme un prédateur affamé. Et la question tombe, il te demande ton nom. Est-ce que cela à une réelle importance ? Tu n'as même pas le temps de te décider sur le fait de lui répondre ou non que le bruit d'un craquement strident s'impose à ton ouïe et sous cette pulsation la ronde des âmes s'enclenche alors que le faucon déserte ton âme et que le chat la remplace. Que tes yeux deviennent de topaze aux iris fendues, que ton ouïe s'affine d'avantage, tu l'entends distinctement, cette présence imposante s'approchant. Elle est là, toute proche et pourtant invisible encore. Et c'est dans l'excitation de savoir, dans cet espèce de eu de prédation que ton doigt se pose sur ta bouche pour intimer le silence, un chut mimé alors qu'un sourire avide se dessine sur tes lèvres. Et c'est pris dans cette frénésie primaire que ton corps mute légèrement dans ta chaire et dans tes os alors que l'agilité et la souplesse t'imprègnes, que tes membres mutent légèrement pour que les griffes émergent, qu'ils se déforment en hybride entre pieds et pattes, entre mains et pattes alors que dans un bruit des mains viennent fouler le sol, que la longue noire et dansante émerge de ton bassin en une traînée de sang alors qu'elle se met à danser dans l'air sous l'excitation. Et c'est dans un silence parfait que tu entres en mouvement, doucement, prédateur à l'affut, pattes de velours et frères des ombres. Et tu te figes alors que dans l'obscurité tu la distingues au loin, s'approchant de ses pas lourds et puissant. Et c'est l'excitation intégrale qui s'empare de toi alors que tu te figes dans ta posture, que ton torse vient frôler le sol derrière un buisson comme le chat tapis dans l'ombre. Et cette présence que tu as sentis depuis déjà plusieurs instant émerge enfin à la lueur de la lune sur ses quatre membres puissant. Et c'est avec une euphorie extasiée que tes yeux de topaze se tournent vers Uriel face à l'arrivé de l'ours noir pour rompre votre échange. Et l'animal se fige alors qu'il t'aperçoit Uriel, un léger grognement commençant à résonner dans sa cage thoracique, puissant, tonitruant alors qu'il se prépare face au moindre geste d'attaque. Et tu avances de ta souplesse féline, sans un bruit alors que tu t'extirpes de ta cachette pour t'imposer devant l'ours. Il grogne d'avantage alors qu'il t'aperçois, prêt à bondir ses pattes puissantes. Puis tu figes un mètre devant lui alors que nulle agressivité ne se dessine émanant de ton être, simplement cette excitation grandissante trahie par le ronronnement émanant de ta gorge alors que tes membres redeviennent humain, que la queue dansante disparait, que tes yeux reprennent leur couleur d'azur. Que tu restes là, à le fixer alors que tu te redresses sur tes deux pieds. Et pourtant le ronronnement persiste, s'échappant de ta gorge alors que doucement, tu t'avances d'un pas. Et le grognement de l'ours devient plus puissant, comme une menace à ton intention. Tu te figes dans ton mouvement, un instant alors que tes yeux se plongent dans les siens, puis comme après un temps suffisant d'acceptation tu avances à nouveau d'un pas alors qu'il grogne à nouveau. Tu te moques du danger, de cette puissance de la nature capable de te déchiqueter, une seule chose compte, tu veux savoir, tu veux pouvoir. Et tu t'approches à nouveau, tu peux sentir son haleine fétide alors que le rugissement jaillie de sa gueule béante et pourtant tu restes là, calme et confiant, bercé par ce simple ronronnement alors que ton regard est toujours plongé dans le siens. Et que pour la première il semble vraiment te regarder à son tour. Tu peux le comprendre, ce besoin d'éloignement, tu peux comprendre ce besoin d'intimidation, tu le sens au plus profond de toi, le rempart de la protection, car personne ne touchera à tes oursons. Tu peux le sentir, cette chasse pour nourrir les tiens. Et ton regard ne fait plus qu'un avec le siens alors que vous entrez en communion, que vous êtes sur la même longueur d'onde. Tu sais, tu sais et elle sait alors que vos regards sont plongés l'un dans l'autre, que ton bras se tend légèrement alors que l'ours se dresse soudainement sur ses deux membres, comme prête à attaquer, te lacérer. Tu sais que non alors que c'est doucement que sa patte faisant la taille de ta tête vient se poser contre ta main tendu avant que finalement son corps ne retombe. Connexion. La connexion alors que l'âme de l'ours s'empare de toi, que ton corps entame la mutation dans une série de craquement strident te tirant un hurlement. Tes os se disloquent, s'élargissent et se transformes, se replace alors que ta peau se déchire, s'étend pour devenir la fourrure d'ébène, ton visage semble éclater pour devenir la mâchoire infernale. Tes mains s’élargissent pour devenir les pattes puissantes. Quelques secondes et tu n'es plus humain, l'ours s'est emparé de toi, reflet identique de l'animal te faisant face. Un regard échangé alors que lentement, doucement la mère se détourne comme si toute menace ayant put flotté était écarté. Et tu restes là un moment, regardant sa silhouette s'éloigner avant de finalement te détourner dans la mutation de ton corps, dans cette souffrance que ta magie impose, dans cette éclatement que provoque la ronde des âmes. Quelques secondes avant que tu ne redeviennes humain, que tu refixes ton attention sur Uriel alors qu'au coin d'une de tes pupilles d'azur c'est une larme de joie qui vient mourir. Et c'est avec une voix rauque alors que tu tente de reprendre contenance face à l'émotion, que tu réponds sans vraiment savoir pourquoi." Damaz... Et toi ? "
© Bebebe
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mar 23 Sep - 19:18
Uriel Rudraksha VIDEOLES CHEMINS FAITS DU ROUGE SOMBRE DE LA VIE
« C'EST COMME LES MOTIFS D'UNE VÉRITÉ INDÉCHIFFRABLE. UNE VÉRITÉ QUI NE SE VOIT PAS AVEC LES YEUX. »
« U n frémissement imperceptible, comme un contrepoint à cet aveu réticent, vient perturber la scène improbable comme un écho du monde extérieur qui s'infiltrerait entre nous sans vergogne ni tact, avec une brutalité vulgaire comme pour nous rappeler le monde extérieur, impitoyable à nos divagations inhumaines. Il existe, nous sommes là, et ces sensations vaines et silencieuses ne sont que les produits éphémères de nos psychés roulant sur une pente instable. Mes pupilles s’étrécissent, mon rythme cardiaque s'accélère, avec cette sorte de lassitude fainéante du cœur qui a déjà suffisamment donné ce soir ses vas et viens affolés. Un peu plus d'adrénaline vient se mêler aux résidus de l'hormone encore présents dans le sang, l'esprit en alerte, l'attention tournée vers l'extérieur pour en détecter la provenance. Et ce sourire avide d'excitation sur lequel se pose un doigt silencieux, intimant le silence dans la pénombre alors que frémissent les sous bois de la présence obscure d'un quelque chose qui se soustrait à mon regard et nargue ma perception. C'est avec une fascination presque morbide que j'assiste à ce nouveau changement de peau, cette métamorphose qui transcende l'animalité, cette osmose qui naît dans le sang et la douleur, dans une libération qui brise le corps pour le reformer autrement. La pâleur de la lune contraste les chemin faits du rouge sombre de la vie sur son corps, cette chaleur qui s'échappe comme une offrande primaire. Je frissonne. Il y a comme un quelque chose d'indécent dans cette affaire. Dans cette allure dont il est fait, qui dérange mais pourtant attire avec un malsain sinistre et inéluctable. Résonne, profond, la puissance d'un souffle massif, d'une existence colossale qui s'est mise en mouvement de cette allure lente mais absolue qu'ont les titans qui foulent ce monde. Je sens dans l'air et jusque sur la surface de ma peau le contact hurlant de cette présence animale, qui se dévoile, là, sous les travers de nos regards. Et c'est un spectacle hypnotique qui prend vie, incertain, oscillant comme une pensée fragile sur un fil tranchant. Et le contact, rude, avec cette force de la nature, ce grondement sous-jacent qui résonne jusque dans ma cage thoracique. Je suis tendu, mon regard heurte le sien. Il est brutal, violent, mais pourtant empreint de cet éclat troublant fait de ceux qui trouvent la force dans la défense des leurs. L'écho ne dure que quelques fractions de secondes, mais c'est suffisant pour que je rende les armes. Je n'ai pas envie de me battre. Pas contre ce regard, et je le laisse à celui pour qui l'ours semble être venu. Et je reste dans le silence, immobile dans ce contraste de blanc et de noir qui dessine sur nos corps les motifs hallucinatoires de la lune à travers les arbres. Je retiens mon souffle, de peur de briser quelque chose si je venais à déranger la magie de l'instant. Ce que je vois me trouble. J'éprouve une sorte de fascination teinté d'une impression maladive, un tournis et, au fond, une pointe d'envie. Son corps change, ours, et il part rejoindre cette nature animale. C'est comme le don fabuleux de la vie sauvage à son fils. Il reprend alors forme humaine, l'émotion dans les yeux, et me dit son nom. Je suis surpris, comme s'il m'avait fallu quelques instants pour comprendre de quoi il parlait, réponse à ma question précédente, qui semble maintenant si lointaine, alors que les pas de l'ours disparaissent définitivement dans les bruits de la nuit. Est-ce que ce je dois interpréter ce qu'il vient de se passer ? Mais au juste, qu'est-ce qu'il vient de se passer ? _ Je... » L'incertitude, terrible. Et toi ? L'espace d'un instant, je suis incapable de répondre, et quand bien même cela serait le cas, l'intérêt d'une telle chose me semble désuète. Quel est ton nom ? Qu'il me demande. Je le lui murmure, il n'entend pas. Qu'on me répond. C'est comme si, l'espace d'un instant, deux réalités avaient coexisté dans mon esprit, mais que, déjà, le souvenir de la chose s'évaporait en même temps que mon souffle. Devant, je vois cet éclat humide des yeux qui contraste d'une façon sévère avec les motifs et l'odeur de sang qui ornaient son corps quelques instants auparavant. J'ai oublié quelque chose. Cette certitude s'impose a moi avec l'impérieux terrible d'une mise à mort. Un battement de cœur plus fort résonne dans mes tempes, un frémissement de l'esprit, imperceptible, fait vibrer l'espace de mes pensées. Un instant, il n'existe que ça et rien d'autre, la profondeur grave et silencieuse, presque sinistre, comme le calme de la marée qui reflue avant la lame de fond. Un instant, c'est une rancœur sans fond qui pulse comme un poison. _ Je suis Uriel. » Un battement de cœur, le bruit du vent dans les arbres et le froissement doux de son souffle contre ma peau. La tension retombe, comme une descente après un shot pris trop rapidement. Mon cœur bat beaucoup trop vite, et j'ai la terrible sensation que mes propres paroles sonnent comme un mensonge dans ma bouche. J'essaie de garder une contenance, mais tout ce qu'il y a, c'est un ahuri perdu dans les bois, tout nu et en pleine nuit. Je regarde autour de nous comme pour chercher des signes de la présence de l'ours, comme pour se persuader que ce n'était pas un rêve, qu'il y a quelque chose de normal à laquelle se raccrocher._ C'était beau. » Les mots sortent de la bouche, stupides, et résonnent bizarrement. Étrange, voilà ce que c'était. Flippant aussi. Ça et tout le reste, le frisson dangereux qui parcourt la peau comme la caresse d'une brise insensible. C'est pour ça, je suppose, que c'en est terriblement beau. Un sentiment de panique naît dans ma poitrine et commence à se répandre dans mes veines comme un feu qui se propage. C'est comme si je n'avais plus de temps, plus l'espace pour agir. Je contrôle cet élan irrationnel, mais je devine qu' il en est la cause. Lui, ce type que j'envie et je déteste, pour la même raison. Une partie de moi a envie de retourner à cet état de provocation défiante pour le confronter directement. Une autre, néanmoins, sait qu'il représente peut-être plus que ça. Je le regarde, avec une dureté aveugle dans l'écarlate sombre des yeux, y cherchant quelque part un reflet de cette osmose qu'il m'avait dévoilé. _ Apprends-moi. » Moi aussi, je veux marcher avec et non contre Elle._ Montre moi comment tu fais. » »
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mar 25 Nov - 13:04
Damaz Elandez "Âmes sœurs ? "
VIDEO" La peur "
L'attente. Étrange, comme un temps suspendu, un moment sans temps alors que tes pupilles le dévisagent dans la brume de leurs larmes. Un automatisme, un réflexe, une habitude qui fait que contre tout attente tu enchaines. Comme si rien ne s'était jamais produit malgré ce que ton regard trahis. Et tu peux le sentir au fond de tes os, dans les pores de ta peau, ce trouble qui s'est emparait du corps de l'autre, du coeur de l'autre. L'autre. Cet autre si différent et si semblable donc la réalité te revient, comme si le temps reprenait son court après un moment d'absence et de réaction mécanique. Cet autre que tu veux questionner sans pouvoir alors qu'enfin il répond. Pourtant tu es bien incapable de parler en retour, ton corps souffre encore et tu l'ignores, totalement plongé dans ces iris de braise te toisant. L'azur contre l'écarlate, océan contre volcan. Puis cette simple phrase qui vient te vriller, te laissant stupéfait, choqué. Beauté. Tu le dévisages sans comprendre, pourtant au fond tu le sais, tu sais que c'est dans cette proximité troublante que réside la réponse à cette réaction inédite qu'il t'offre. Beauté. Jamais personne n'avait trouvé cela beau auparavant. Dérangeant. Écœurant. Flippant. Tel étaient les expressions que le regard trahie habituellement. La peur, l'incompréhension, le dégout... La haine. Et la suite te choque d'avantage alors que pourtant cette proximité lui donne tout son sens. Mais c'est plus fort que toi, toi d'habitude si fier et confiant dans cette apparence arrogante que tu sers au monde. Outrageant dans tes gestes et tes mots, en cet instant tu n'es plus qu'un corps décharné, choqué, troublé, touché. Paumé. Paumé comme ce petit garçon qui au fond de toi hurle encore en secret, dans cette prison cadenassé que la vie a forgé, que tu t'es forgé pour le laisser s'égosiller sans que jamais le monde ne puisse le soupçonner. Six simples mots qui palpitent et résonnent en écho. Apprends-moi. Montre moi comment tu fais. En es-tu seulement capable ? Sais-tu seulement l'expliquer ? Sais-tu seulement partager ce qui a toujours fait partie de toi, comme une évidence qui pourtant n'en ai est une pour personne. Cette chose qui te parait si simple, si normale tout en sachant qu'elle ne l'est pas. Ce don hérité, ce que t'as mère t'as transmis par le sang, cette évidence qui fait partie de toi, au fondement de ta douleur dans une scission de l'âme. Ta magie. Puis enfin, après un temps que tu ne saurais compter tu réagis enfin, ton visage se secoue légèrement alors que la larme y a séché. Tu réagis, reprend cette contenance, cette arrogance après la langueur presque léthargique du choque qu'il a suscité. Une simple réponse chuchotée comme par peur qu'elle puisse tout briser." Je peux essayer. " Puis c'est comme une évidence qui frappe à la porte de ton esprit. Une évidence qui n'en est pas une, et pourtant elle l'est dans ce simple fait qu'elle représente le seul moyen de montrer. Expliquer. " Suis-moi. " Et sur ces mots ressemblant plus un ordre sans le vouloir tu t'élances dans la forêt alors que la panthère s'empare de ton âme, vient s'y mêler alors que tes pieds n'effectuent plus le moindre son sous ta course. Patte de velours du prédateur d'agilité alors que tu lâches ton ouïe à travers la forêt. Tu tournes et vire au coin d'un arbre avant de finalement te figer. Attendant que l'autre te rejoigne pour une leçon dont tu n'as aucune idée des chances de succès. Alors qu'il arrive tu le pousses à travers les fourrés pour qu'il se retrouve nez à nez avec la panthère se préparant déjà à attaquer. Dans sa suite tu t'élances, un bond pour te placer dans les hauteurs d'un arbre. Ne pas interférer alors que ta voix s'élève au dessus de sa tête. " Premièrement bannis la peur. La peur est un poison, elle distille le doute, ouvre la porte à la haine et à la violence. Elle brise toute communication, toute communion. Ce n'est qu'une fois la peur chassée que tu peux espérer t'approcher sans mourir lacéré. Lenteur et amplitude, respiration maîtrisée et esprit clair sont les premières clefs. "
© Bebebe
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Jeu 22 Jan - 16:50
Uriel Rudraksha VIDEOTHE LAST THING WE DO
« MÊME LES FANTÔMES FINISSENT DANS L'OUBLI »
« P rocession silencieuse et blafarde, là sous l’œil d'opale de la Lune, drapée du mystère d'une nuit aveugle qui baigne le monde dans un voile de ténèbres insondables. Je suis l'empreinte des pas perdus qui disparaissent là devant moi, et sa silhouette fine et agile qui se dévoile au gré des lueurs qui percent la canopée. Nus dans la chair comme dépouillés de l'âme, nous sommes deux sur les chemins invisibles, comme ses enfants à elle, foulant la terre pour retrouver ces choses que les Hommes ont perdues. L'insidieux froid menaçant des ombres qui m'entourent pénètre ma chair comme le cœur à la recherche de ces failles sanglantes qui laissent leurs marques. En mon sein, j'oscille entre le malaise d'un condamné qui grimpe à l’échafaud et l'excitation atrophiée d'une découverte inédite. Résonnent entre nous et jusque dans le silence ces non dits que mes pensées charrient à mesure que je revois ma rencontre première avec celle qui marche dans la nuit comme la nuit elle-même.« Je viens défier l'ébène dans les ombres » Que je lui avais dis, fort de cette insolence arrogante et pleine de faux semblants. « Sais-tu quelle est la dernière chose que nous faisons tous, mortel ? » qu'elle avait répliqué. « Non » Et elle avait ri, de cet éclat rauque aux échos de cruauté « Alors ton corps nourrira la terre avant le coucher du Soleil » fut la réponse donnée. Et lorsque j'ai couru pour ma vie, ce n'est pas la force, la vitesse, l'agilité qui m'ont sauvé la mise, non. C'est le mensonge. Abuser la réalité pour mieux y insinuer la mienne. Sans honneur ni courage, duper la perception et tromper les sens. C'est sans rancune qu'elle me côtoie, la rancune est une affaire d'humain. Il suffit de poser les yeux sur moi et, déjà, je me fâne et disparais. Son caprice, voilà ce que je suis, le luxe d'un amusement qui l'occupe jusqu'au jour où, lasse de ces élans du cœur et de l'esprit, elle ne porte l'attention de ses sens dans un ailleurs qui m'est inconnu. Dans un ou dix ans. Avaient été ses mots. Peu importe. L'inconscience folle d'une vie fragile et babillante qui déjà se voit asservir une puissance qui par définition ne se contrôle. A quoi pensais-je le jour où il m'est venu cette idée ? Et la chose me semble claire, désormais, tandis que se dévoilent face à moi les courbes d'acier de la chasse faite chair. Déjà, monte le feulement hostile de la bête sauvage, face à face que je savais venir presque comme si les méandres de l'à venir m'avaient été dévoilés. Voici la mort. « Inspirer l'effroi facilite l'autorité » Comme à son habitude, il introduisait ses sujets avec un sybillisme ménageant ses effets. Comment se défaire de la Ruse quand la Ruse est en votre esprit comme en son domaine ? « Devenir un monstre inspire l'effroi » Une perspective mise en valeur par la sonorité percutante de mots alléchants. Il y en a d'autres comme moi. Foulant la terre de leur rugissante vérité, ils sont là, invisibles, et ils passent inaperçus, car personne ne regarde les choses telles qu'elles sont vraiment. « De quoi tu parles, encore ? » Ses mots sont des armes, ses jeux de l’esprit des pièges. Mais au sein des mystères qu'il dévoile gisent des secrets qui ouvrent l'âme à une nouvelle dimension, un autre niveau de la réalité. « De Ceux qui marchent parmi vous » Et en rêve je la vois, elle, ce monstre dont il parle, cette chasse sauvage qui cristallise les instincts et la furie, la prédation preste et agile comme l'eau. L’aigu de son regard aveugle brise mon esprit et soutenir sa cataracte m'est un poids trop difficile. Contempler le puits des connaissances qui coulent en ses yeux, c'est accepter d'y voir le reflet de l'ignorance sans bornes que je suis. Je me sens sale. Sale et plein d'une souillure crasse. Celle d'avoir brisé une loi d'équilibre qui pourtant aurait dû m'apparaître comme fondamentale. « Que vois-tu dans mes yeux » Les mots lentement coulés dans la réalité qui m'entoure secouent mon esprit de son ataraxie catatonique. Comme l'inéluctable ils me rappellent à la fatalité du geste à venir, la motivation de ma présence ici. Avec effort, je force l'attention de l'écarlate de mon regard à se reporter sur l'abîme vide et froid qui jette sur moi un regard terne. Au fond, c'est le poisseux brûlant et collant d'une passion déchaînée qui s'agite. L'incontrôlable, cette part indomptée qui s'éveille comme les flots rageurs d'une tempête à venir. « La Ruine » La mienne, la leur, la nôtre. L'irrationnel dans son essence la plus pure. Elle ne me répond pas, absolue dans son silence et dans son immobilisme, et seul l'éclat aveugle de cérulé dans ces orbites qui jamais ne se ferment atteste de la présence d'un esprit dans ce corps. Il n'y a pas de réponse. Jamais. L'élévation était un fardeau dans ce qu'elle éloignait du monde, et la connaissance une sagesse qui aurait dû rester interdite. Il n'y a que des interprétations. Devant moi, l'avertissement explicite d'un de Ses enfants monte à l'assaut comme l'écho de la guerre, se fracasse sur mes tympans et mon corps comme le bruit d'une arme. La peur ? l'écho de ce mot palpite en mon sein comme une drogue dans les veines, mais ne rencontre qu'une indifférence à la pâleur funeste. Il n'y a pas de hasard, que des opportunités. Les mots d'Okori sont là comme s'il venait de les prononcer. Sa présence n'est pas anodine, l'hostilité de son attaque imminente non plus. Lenteur et amplitude, respiration maîtrisée. Je m'approche la crainte hors du cœur et me tient devant elle dépouillé de prétention et d'orgueil, comme j'aurais dû le faire la toute première fois. La distance entre nous est ridicule, et dans mes yeux, je suis ailleurs, comme absent de cette réalité. Elle feule et se hérisse, crache la furie. Je tends mon bras vers la bête comme la présentation de ce que je suis. D'un geste vif, elle le déchire, imprime la marque acérée de ses griffes dans ma chair, pour y tracer des sillons sanguinolents d'infortune. Pour devenir la Bête, il faut tuer la Bête. Les mots contre nature provoquent un élan d'angoisse dans la poitrine, la douleur, soudaine, fait vaciller cette lucidité et je préviens un écho sonore de sortir brutalement de ma gorge. Quelque chose éclate, la chair profondément mise à vif déverse le flot rouge sombre et mute, incontrôlée, incontrôlable, sous l'impulsion de la magie dans le corps. Bras qui de nuit se pare et se déforme d'une façon inhumaine. Déjà, mon corps bascule dans cet au-delà de l'esprit qui m'accueille chaque fois que la transformation s'annonce. Mais cette fois-ci, rien. Pas de grâce ni de lumière, pas de sa présence plénière et chaude, comme le giron d'une mère. Rien d'autre que le vide affreux et froid de la solitude, ça, et la déliquescence progressive de l'esprit qui coule, s'en va vers ces étendues primales qui ressurgissent. La douleur est comme feu dans les os, s'étend et coule jusqu'au fond de moi-même. Le vagissement inintelligible entre la raison et le rugissement sort de ma bouche comme une anomalie. La Bête est là et se tient prête, sur le point de céder à cette pulsion violente qui lui hurle de déchiqueter mon être, dévorer ce double animal qui se tient face à elle. Une furie bestial m'emplit soudain le cœur. Il n'y a plus de raison, plus de logique, plus de la condition humaine. Seuls restent l'instinct et la bête. La tension aveugle qui menaçait d'éclater cède alors et c'est comme l'écho d'un tonnerre qui se répand alentours. Les cris des deux bêtes s'entrechoquent dans la violence d'un combat qui ne laissera pas indemne. Sous la lune, il ne reste plus rien dans mon esprit que la rage aveugle du sang et de la violence. Déchirer la chair pour la sentir palpiter. Goûter le fer sur la langue et l'adrénaline dans la veine. Savoir la vie qui s'écoule des plaies et souilles le pelage. Rien d'autre, que l'irraison. Sais-tu quelle est la dernière chose que nous faisons tous, mortel ? Dans la dernière parcelle vacillante de lucidité, la réponse apparaît alors avec la certitude d'un phare dans la nuit. Nous mourons. »
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mar 24 Fév - 16:42
Damaz Elandez "Âmes sœurs ? "
VIDEO" La rage "
Le souffle vacille, la respiration palpite, meurt dans les méandres de la nuit. Les pupilles d'émeraude pourfendent l'obscurité de leur éclat acéré, inquiet, intéressé alors que le regard restent braqués en contrebas de l'arbre perché. Sur l'écorce les pieds décharnés imbibent de leur sang les stries centenaires. Membres en tension, corps prêt à l'action. L'effusion, la première alors que le sang gicle en une rosée violente de la chaire lacérée. Moment précis où la situation s'apprête à basculer dans les premiers craquements d'un corps qui n'est pas prêt. Sous le regard d'émeraude le corps se déchire, l'ébène soyeux remplace la peau, crasseux alors que le sang s'y mêle en un mélange impromptu, un feulement, celui d'un instant, de ce feulement sauvage et aberrant, le signe d'un échec cuisant malgré le spectacle s'offrant. Prémices du sang. La bête entre en action, le combat s'engage dans la violence d'un saut où pulse la rage. Tu peux la sentir, elle envahie l'air comme une maladie mortelle, humaine alors qu'il apparait clairement l'issue que donnera l'affrontement des deux bêtes qui se déchaînent. Un craquement, ta cage thoracique implose, ton visage se déforme, ta mâchoire craque pour qu'en jaillisse les crocs, la douleur fugace et vrillante de la queue pourfendant ton bassin, le crissement des griffes sur l'écorce ensanglantée, le chant harmonieux des âmes croisées. Une impulsion, tes pattes foulent le sol avec la délicatesse d'une plume chutant des hauteurs acérées. L'équilibre s'incarne, se répand tel une traînée fugace, barrière entre raison et pulsion, un feulement, ton corps félin s'élance dans la cacophonie de griffe et de crocs, fauche en pleine assaut l'humain qui n'en est plus un, avant l'ultime coup, celui qui aurait semé la mort et le sang. Les corps félins roulent dans la terre et la poussière sous le regard de la lune millénaire. Un feulement jeté en l'air alors que ton regard croise celui de la panthère, vos regardes qui ne font plus qu'un, un simple regard alors que finalement, elle se détourne pour entamer sa course, la fuite d'un affrontement vide de sens. Les griffes te lacèrent le flanc et tu feules du fond de tes entrailles. Et dans son regard tu ne peux lire qu'une chose, la rage, sauvagerie bestiale et aliénée, celle de l'envie impérieuse de tuer, cette rage qui contre toute attente ne vibre d'aucune animalité, cette rage si puissante, sans sens que seul connaissent ceux accablés du fléaux d'humanité. Cette rage absurde qui provoque massacres et désolation, cette rage en dehors de toute instinct de survie, en dehors de tout besoin, la rage pour elle-même. Violence incontrôlable que l’équilibre émanant de ton être semble bien incapable de pouvoir apaiser. Et c'est pas pure instinct que tu te jette sur le porteur de cette rage absurde, en dehors de tout ce que la panthère t'as toujours enseigné, en dehors de l'équilibre tant recherché, de cette incarnation transcendée de la dualité. Ton corps craque à nouveau alors que les pattes redeviennent bras aux griffes acérées pour enlacer les épaules frénétique de l'autre, le plaquer au sol avec violence pour tenter de le maintenir. Ton regard se braquant dans le siens alors que ta gueule se déforme, que ton visage redevient pour partie humain. Une exclamation sauvage. " Ça suffit ! " Elle lutte et dans sa violence féroce tu ne fais pas le poids alors que ton corps roule sur le côté. Avec agilité tu te relèves, prêt à esquiver, contre-attaquer alors que mi homme-mi bête tu foules le sol de tes membres hybridés. " Tu déshonores la panthère et l'animalité. " Un bond alors que vos corps s'entrechoquent avec violence, le sang fuse dans un élan de douleur acerbe. " Aucun animal ne tue pour tuer, si tu es incapable de l'appliquer, de te maîtriser, c'est que tu es et ne restera toujours qu'un pauvre humain camouflé derrière le corps d'une bête. "
© Bebebe
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya]
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