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Le Coeur de l'Âme [PV Yaya]
Sujet: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya]
Lun 21 Oct - 1:11
Uriel Rudraksha
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Titre
:
Rude crachat
Crédit
:
bebebe ♥
Feuille de personnage
Maîtrise Magique
:
(10638/35000)
Mérite
:
(272/400)
</embed><div style="background-color: #FEFEF5; padding: 10px; width:500px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Nothing+You+Could+Do' rel='stylesheet' type='text/css'><div style="width: 500px; text-align: justify; color:#9E9786; font-family: arial; font-size: 10px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px; text-align: center;">« DÉTRUIRE POUR SURVIVRE »</div><br /><div style="width: 372px; font-family: nothing you could do; font-size: 56px; letter-spacing: -3px; text-align:center; color: #6E5753; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;"></div><table cellspacing="0" cellpadding="1"><tr><td><div style="height: 15px; border-right: 230px solid #62CDD7;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 165px solid #9EDDE6;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 100px solid #B6EBEF;"></div></td></tr></table><table cellspacing="0" cellpadding="1" ><tr><div style="width: 470px; font-family: ARIAL; font-size: 12px; line-height: 16px; text-align: justify; padding: 3px 10px; color:#443B2A;"><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#443B2A"><strong><font face="Times New Roman">« T</font></strong></font></span><strong><font color="#40A44D">u dévorerais ton propre frère ? »</font></strong><br /><br /><i>L'écho des mots résonne en mon esprit comme l'impact soudain d'une violence libérée, et le souvenir du ton tranchant qu'elle avait employé me découpe encore ce soir. Les rayures rouges qu'elle a tracées sur et dans ma psyché béent toujours, ouvertes, comme autant de blessures virtuelles qui n'en sont pas moins douloureuses et qui suintent en moi leur propre présence, bourdonnement diffus et imperceptible qui s'amplifie soudain lorsque j'y pense. J'ai beau faire semblant, tenter de ne pas y prêter attention, elles sont là, malgré tout, aussi évidentes que le constat qu'elles véhiculent, avec la force de cette interrogation terrible qui s'impose à moi comme un caillot noir et vicié que mon existence toute entière tenterait d'éviter. Mais je n'ai pas de réponse, et je frissonne, chaque fois que je pose mes yeux sur lui. Je frémis de cette sensation qui m'arrache à la raison et me jette dans les tourbillons d'une obsession névrosée. Je sens les vrilles perverses d'une angoisse sous-jacente s'infiltrer dans mes veines comme un lent pourrissement de l'âme et me compresser la poitrine comme l'on asphyxierait une proie jusqu'à la mort.<br /><br /></i><strong><font color="#40A44D">« Tu dévorerais ton propre frère ? »</font></strong><i><br /><br />La nervosité me gagne, je suis incapable de me concentrer. Je sens les pulsations de mon cœur battre dans mon crâne en un rythme exclusif, comme s'il n'existait rien d'autre que ces vibrations effrénées, ce signe vital que je suis en vie, et qui semble vouloir s'emballer de plus en plus à mesure que je me force à conserver une respiration normale. Mais le fait est là, inébranlable, qui éclipse toute autre chose, et le simple fait d'y penser agite en moi les houles sombres de ces choses que l'on tente d'oublier. Mes yeux rouges glissent vers l'encre du ciel et mon regard se perd dans l'espace sans horizon qui s'étale devant moi. J'accroche l'unique œil d'argent du cyclope fait d'étoiles et de nuit qui me fait face et je fixe comme avec avidité cette intensité d'opale qui se répand sur le monde. Je la vois sans la voir, cette Lune captivante, et toujours ce battement dans les tempes qui vibre comme un écho perpétuel, bien trop fort pour être réel, qui se répand dans mes os et ma chair comme si c'était mon corps tout entier qui pulsait le flux du sang. J'expire. L'empreinte de l'astre profondément imprimé sur mes rétines, je cille, et je regarde autour de moi où je suis et ce que je fais là, comme si je prenais conscience de moi pour la première fois. Je suis sur les nerfs, et je n'arrive pas à établir ce lien particulier entre moi et la nature tout autour, je n'arrive pas à la ressentir comme je la ressens d'habitude. Mon harmonie s'éraille. C'est comme d'essayer de former des phrases quand on n'a pas encore appris à parler. C'est comme d'être sobre et de goûter soudain à l'ivresse, ou bien de sortir de celle-ci et de toucher pour la première fois la réalité, je ne sais pas, mais ça me frustre. Je retire mon vêtement, laissant tomber à terre cet oripeau artificiel, et je sens sur la peau de mon torse nu la température de la nuit.<br /><br />L'éclat de rouge vide que j'ai dans le regard se pose alors à mes pieds, sur les courbes pâles et contrastées de nuit d'une petite boîte de bois noir aux arrêtes dorées. J'inspire, avant de rire nerveusement, comme si la démence pénétrait en moi, et je me force à me saisir de la chose. Mes doigts se crispent dessus et je refoule mon énervement pour m'éviter de la briser volontairement. Les muscles sous ma peau se tendent, comme s'ils n'avaient pas assez d'espace et que j'allais me déchirer. Je brûle, au fond, et si j'avais eu un quelconque pouvoir de flamme, j'aurais détruit tout ce qui m'entoure avec une méticulosité proche de l'obsession pyromane juste pour défouler cet excès. Mais peu importe. Je gronde, et je perçois vaguement l'espèce d'intérêt que j'éveille dans ces psychés célestes qui bordent la mienne. Mais je m'en fous et je les rejette. Je n'ai pas besoin d'elles, pas besoin de cette magie, pas besoin d'une humanité qui me noie. J'en ai marre de ne rien comprendre, marre de ne pas contrôler ces trucs enfouis au fond de moi. J'arrache le couvercle de la boîte comme je briserai un os, éparpillant les morceaux dans l'herbe fraîche, et j’extrais de son écrin ce sésame comme on tirerait un cœur de la chair. <br /><br />Un pommeau, une poignée et une garde. Rien d'autre. Ni fourreau ni lame, juste une prise en main et la fente au centre destinée à accueillir un tranchant qui n'existe pas. Je serre la poignée avec la fermeté de toutes ces années sans sens passées à fuir ici et là, à disparaître et à mentir, à esquiver la société pour mieux se réfugier dans la nature, pour ces restes qu'on tente de sauver. Je canalise mon excitation nerveuse sur la magie qui sommeille en moi, je vibre, je l'appelle, et elle résonne comme un chant silencieux avec les échos brutaux d'instincts que je ne comprends parfois pas. Je sais que mon ignorance est grande, et qu'ils ne me dévoilent pas tout. Mais je connais l'origine de mon mal, et c'est par là que je vais commencer. Une lueur d'un vert fluorescent émane de l'arme tandis que se dessine les contours acérés d'une lame fantomatique, soulignant d'un contraste irréel la nuit qui m'entoure. J'ai l'impression étouffer de chaleur, comme pris dans un souffle d'été, et pourtant je frissonne à ressentir l'énergie qui se dégage.<br /><br />J'expire. J'observe la fine lame magique du tanto avec dans le regard un mélange entre obsession et incompréhension. Un demi rictus de nervosité naît sur mes lèvres tandis que je fais pivoter le manche, à l'horizontal, la pointe dirigée sur mon buste, à quelques centimètres de ma peau. Je place ma main gauche sur le pectoral droit, au-dessus du cœur, et je le sens battre comme s'il savait ce que j'allais faire. Je me concentre, plus encore, pour sentir en moi les choses vivantes qui m'habitent. J'effleure les consciences qui me parsèment, ces graines d'âmes qui m'ont été octroyées et qui m'ont lié à vie à autre chose que l'humanité. Mais ce n'est pas ça que je cherche, et si je les sens frémissantes, je les ignore et plonge plus avant encore. Je cherche ce truc noir et dégoûtant, cette chose qu'ils appellent Fiel et qu'ils me disent être la malédiction des hommes. Ce truc bouillonnant en moi, qui m'asphyxie en permanence, que je refoule et qui m'empêche de laisser pleinement s'exprimer l'animalité inconnue qui résonne en moi. Je cherche cette frontière, cette subtilité dans ce que je suis, ni vraiment animal, ni vraiment humain, ce conflit interne dont je commence à percevoir l'existence. Je me lasse de me bercer dans ces relents de rage qui s'emparent de moi dès que m'effleurent les instincts des Grandes Bêtes. Je me fous complètement d'être normal, mais je ne peux pas envisager faire du mal à mon frère. Si je dois me sacrifier pour lui, je le ferais.<br /><br />Et puis je la trouve. Dans le cœur, évidemment, et la graine noire pulse comme un organe alimenté par les mystères de son origine. Alors ils comprennent, et ils s'éveillent plus encore, s'agitent et voient à l'avance ce qu'il va se passer. Chacun pour des raisons différentes, mais aucun réellement pour moi-même. Sauf une. Ironie du sort, c'est la plus orgueilleuse. Mais je ne leur laisse pas le temps d'agir ou de me détourner que déjà je me crispe, tous muscles contractés, et malgré l'appréhension qui me gagne, c'est sans trembler que d'un geste vif je me poignarde la chair jusque dans le cœur. La lame pénètre aux deux tiers, la douleur explose, je hurle un cri mi-humain mi félin, tandis que je ne peux empêcher ma magie de déborder sur mon corps. Mais ce ne sont pas les chairs que le tanto déchire, tout comme ce n'est pas l'organe que je vise. Non. Le cœur de l'âme, voilà ce que j'atteins. Là où réside l'origine du Fiel et le siège de mon humanité. La substance noire m'envahit d'ivresse comme la décharge d'une drogue, je sens le poison dont j'entreprends de me séparer se répandre dans mon corps et ma chair. Mon sang tourne du rouge au noir, suinte de la plaie du cœur et rugit comme un feu ardent qui s'évapore. Je sens quelque chose hurler en moi comme un million de voix à l'unisson, en un cri qui vibre dans mes os, et, l'espace d'un instant, je ne suis plus vraiment Uriel et je ne suis plus vraiment là. Je coule dans les ombres furieuses qui tentent de s'emparer de moi, je sombre de l'autre côté jusque dans cette chose folle et dégénérée qui tente de pénétrer en moi. J'aperçois, là-bas, l’œil unique qui se pose sur moi, et j'entrevois dans son reflet toute la mesure de ce que j'ignorais. </i>L'humanité.<i> Elle me regarde, je la regarde, et c'est comme si mon esprit entier allait se faire aspirer, broyer, assimiler.<br /><br />Alors je fuis, sans plus aucune raison ni logique, et je m'extirpe de cette vision empli d'une panique que j'ignorais possible. De la plaie dans l'âme s'enflamme le fiel qui se libère, qui tente de sortir, de prendre vie par lui-même, entité résonnante qui vibre de plus en plus d'échos que je ne comprends pas. Cette chose tente de sortir, et j'ai peur qu'elle réussisse. Alors instinctivement je fais ce qu'il y a de plus facile à faire : détruire. Détruire pour survivre. Ma main toujours sur la poignée, je la fait pivoter d'un quart de tour, pour découper ce morceau dont je veux me séparer. L'Humanité ? Pour quoi faire, je n'ai pas besoin d'être humain. Cette évidence m'apparaît pleine de hargne, et c'est ce que j'ai ressentis </i>là-bas<i>. Je la déteste. Je la déteste comme je pourrais détester les gens qui bousillent mon frère, ceux qui lui voudraient du mal ou qui tenterait de nous séparer. La poignée toujours dans le cœur, je puise dans cette volonté qui m'anime grâce à lui, et j'arrache l'arme avec une violence inouïe. La garde vole plusieurs mètres au loin et la lumière verte éclatante qui avait empli la clairière disparaît soudainement. Un instant, le silence, et celui d'après, une tempête. Je souille la terre devant moi, d'un flot de cette substance noire enflammée, qui éclate et propulse quelque chose dans l'herbe en même temps que mon corps tourne à celui de demi jaguar humanoïde. L'éclat de mon âme que je viens de fendre. J'ai mal comme jamais je n'ai eu mal auparavant, et je lance à la face du ciel en un seul rugissement puissant toutes ces années de frustrations, de doutes, de mensonges qui nous ont pourri l'existence. Je hurle cette revanche comme un forcené, dans ce cri qui se finit presque sur un rire aliéné. Je sens dans ma poitrine la brûlure de l'âme que je me suis infligé, et le sacrifice de mon humanité.<br /><br />Je tombe par terre comme si j'avais été vidé de mes forces, inspirant de grandes goulées d'air comme si je respirais pour la première fois de ma vie. La panique, la douleur et la furie s'estompent peu à peu dans les secondes qui s'ensuivent. J'essaie de me redresser, complètement désorienté, mais je n'arrive pas encore à coordonner correctement mes mouvements. Je me sens bizarre, comme différent. Au moins suis-je toujours en vie. Je perçois dans mon esprit leurs présences à tous, dont je suis le centre de l'attention. Mais aucun ne dit rien et aucun ne réagit, témoins muets, et seule Huanchi souffle des naseaux son agitation mortelle, elle qui m'habite, elle qui était connectée et qui a senti la même douleur que moi. Je palpe vaguement mon corps, j'ai entamé involontairement la métamorphose, mais l'incohérence de celle-ci est une première. C'est comme d'en être parvenu à mi-chemin, mais seulement sur des zones aléatoires. J'ai l'air d'un monstre, mais c'est comme une libération. Je sens qu'une seule moitié de mon visage est félin, le reste est... Humain ? Je me touche le visage. Ai-je réussi ? Je ne sais pas. Je regarde ma main droite, devenu patte, et je vois que je tremble. De tout ce qu'il s'est passé, mais aussi du retour que m'envoie Huanchi. J'ai l'impression d'être à cran, sur les nerfs, comme un prédateur en cage. <br /><br />Je me redresse, assis par terre, et je ris. Je ris nerveusement comme au terme d'une bataille où l'on est le seul survivant, comme face au gâchis dont on a été témoin. J'ai encore dans mon crâne la vision dévoilée du Fiel et tout ce que j'ai pu apercevoir dans le reflet de son oeil. Et je ne comprends rien. Je ris, et ce rire se meurt dans les larmes salées qui sortent malgré moi. J'efface d'un revers de poil ces marques de honte et je me sens gronder comme contre moi-même. La férocité du Dieu Bête résonne en moi, mais je ne cherche pas à l'en empêcher. Elle aussi, cette chose l'a déboussolée. En fait, c'en est même un réconfort, et je crois que jamais je n'ai autant apprécié sa présence. Je ronronne, comme un enfant content de voir sa mère lui sourire. Et je souris à mon tour, parce que je ne suis plus humain. Parce que je ne </i>veux plus<i> être humain.<br /><br />Mais au fond, j'ai quand même peur.<br /><br /></i>Je crois que je suis devenu fou.<i></i></div></tr></table> <table cellspacing="0" cellpadding="1"><tr><td><div style="height: 15px; border-right: 100px solid #B6EBEF;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 165px solid #9EDDE6;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 230px solid #62CDD7;"></div></td></tr></table><span style="font-size: 8px; line-height: normal"><br /><div align="right"><font color="grey">made by pandora.</font></div></span></div></CENTER></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--40150" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--40284" id="p40284" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Mar 22 Oct - 20:47</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="40284" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="40284"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #511748; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; color:silver; font-size:12px ;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">Âmes Sœurs ?</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #54304E"><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-YICuUtkjlg?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border: 1px Dotted #511748; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; color:silver; font-size:12px ; text-align:justify;"><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ; text-align:center;">" Ta réalité. "</div><blockquote><br />Une profonde inspiration, expiration dans une buée tamisé. Paupières closes dans les ombres dansantes des silhouettes béantes, un souffle entre les lèvres frémissantes. Inspiration avant l'élan, tes yeux s'ouvrent dans la pulsation des membres puissants. L'air pour te porter dans l'impulsion de ton corps, tes iris couleurs de topaze viennent vriller les ombres de la nuit, analysent les branches sinueuses et tortueuses, calculent la distance dans l'élan. Choc, vibration saisissante des doigts s'agrippant à l’écorce tranchante, balance ton corps vers l'avant dans l'impulsion d'un mouvement, danse dans le labyrinthe sylvestre d'une nuit sous le regard de l'astre céleste. Lueur tamisé et blancheur immaculée, la lune est pleine pour te bercer de sa froideur transcendée.<br /><br />Le crissement des membres dans une impulsion, bondit vers les hauteurs, fuit la noirceur sous le couvert des chênes de terreur. Un souffle, ton corps luis d'un éclat de miel, éclair aux teintes caramel pour s'élancer dans l'immensité reculée de la forêt. Danse d'une âme libérée, sérénité des instincts carnassiers dans l'expression d'une libertés explosée. <br /><br />Le crissement des griffes foulant l'écorce aux cens années écoulées d'un temps que personne ne peut compter. Dérape dans l'accroche brutale, chute dans l'excitation bestiale du danger te saisissant, coeur libéré de l'homme-enfant. Rattrapes dans l'élan alors que pieds et mains viennent s'enfoncer dans la chaire durcie du géant de sève et bois tuméfiés, te figes dans son âme avant de chuter, l'expiration dans un sourire demeuré, soulagement après la montée d'adrénaline venue te bercer. L'attente avant de t'élancer, apprécie l'obscurité que tes yeux viennent percer, apprécies l'endroit reculé de toute humanité sous couvert de l'astre d'acier. <br /><br />Le rythme reposant des feuilles que le vent vient bercer, une biche écarter sous l'impulsion d'un bruit venue l'effrayer. Le silence apaisant d'une nature retrouvée, silence de l'obscurité malgré la vie grouillant dans son havre de paix. Le silence te berçant avant le cri saisissant pour tout briser, cri vrillant ton âme de la douleur qu'il répand tel une traînée malsaine et notes damnées, corruption où se noyer dans un écho strident, saisissant alors que ton ouïe vient caresser les sons de la forêt, repères l'origine du mal ayant hurlé. La curiosité et la douleur pour te guider alors que reprends ta course effrénée sous couvert des branches des géants que le temps ne peut érafler. <br /><br />Course dans l'excitation d'un instant sous l'impulsion de ton animalité exacerbée, le chat comme allié prisé d'une âme esseulée. Imparfaite et incomplète dans sa dualité coeur de ce mal être qui t'avais toujours habité. Impossibilité d'être entier, vulgaire poupée désarticulée s'étant malgré tout relevée dans un but que tu t'étais fixé. Condition de ta survie, la vengeance comme seul fin que tu peux tolérer malgré cette sérénité que ton genre transcendé t'avais apporté, ta réalité.<br /><br />La lumière éphémère, plus présente alors que tes pupilles discernent l'orée de la clairière, l'odeur pulsant dans l'air, sucrée et amer. Humaine et pourtant pleine de non identifiée pour tes sens exacerbées. Ralentis la cadence alors que tes pieds viennent heurter le sol dans un choc sourd, silence quasi absolue du prédateur des rues. La douleur éphémères du choc avec la terre, tu la fais taire dans le soulèvement de poussière des pieds entrant en mouvement, prédation des âmes dansantes, pulsantes dans leur union. Ton corps se fige derrière un tronc desséché que ta main vient caresser, se fige en apercevant la silhouette effondrée d'un humain d'où émane des vaisseaux de faible lumière que tu ne peux identifié, yeux incapables de comprendre ce qu'ils étaient désormais capable de voir sans le savoir, raison de leur changement soudain, de cette couleur azurée écho des fonds marins, la transparence de la clarté. <br /><br />Et ce son si particulier que tu ne connais que trop bien alors que le ronronnement vient bercer ton ouïe dans des râles de pleurs étouffés. Le choc et l'incompréhension alors que tes yeux ne peuvent se détacher de cette posture si familière, de ce splendide mélange que ton corps revêts si souvent. Homme et bête unis dans la difformité transcendée d'un corps décharné, monstrueux et pourtant caresser par la beauté... Comme le don sous-jacent qu'une fée aurait un jour déposé, que chaque jour dans ton horreur pourra être discerné la beauté. Souffles alors que la confusion de cette vision vient te faire commettre une erreur de pure débutant, branche morte craquant sous la pression du pied venant se poser. Cœur qui s’accélère alors que ton dos se plaque contre le tronc venant meurtrir ta chaire dans un râle étouffé, incapable de comprendre les émotions te traversant, la confusion teinté de ce sentiment étrange et réconfortant... Sentiment sur lequel tu ne posais de mot car tu ne l'as jamais ressentie jusqu'à cette vision dans les ombres de la nuit, sous le regard d'une lune bénie... Est-il comme toi ? ... Vraiment comme toi ? Le souffle alors que tu reprends tant bien que mal tes esprits sous la force des instincts mêlés d'une nouvelle passion t'habitant. Un seule réflexe pour venir te faire réagir dans cette torpeur immobilisé alors que tu entends le mouvement de cet être que tu as pourtant déjà croisé le temps d'une soirée d'anniversaire d'enfant attardé.<br /><br />Te redresse, sous tension au son des bruits de pas approchant, retient ton souffle dans l'excitation, attends. Maintenant ! Impulsion de tes membres musclés par des heures de travaille acharné, d'une agilité transcendé par ton travail et ta moitié. Ton corps heurte le siens dans un feulement avant la chute, roulent au sol sous la lueur de votre mère la lune, roulent avant de se stopper, ton corps au dessus du siens, tes yeux de topazes aux iris fendues pour se noyer dans les siens, admirant l'éclat d'un brasier écarlate. Relâchant ta pression sur ses membres sans même que tu n'en ai vraiment conscience, comme hypnotisé par cette rencontre étrange, ce sentiment fugace et pourtant vorace que l'espace d'un instant vous êtes connectés dans une beauté que personne ne peut appréhender. <br /><br />Lueur de bonheur... <br />Âmes sœurs ? ...<br /><br /></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--40284" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--40498" id="p40498" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Lun 28 Oct - 3:26</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="40498" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="40498"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><CENTER><img style="border-radius: 35px 35px 0px 0px; width:500px;" src="https://2img.net/r/hpimg11/pics/361249Moon.jpg"><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/pjcHcd1sjoE?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="background-color: #FEFEF5; padding: 10px; width:500px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Nothing+You+Could+Do' rel='stylesheet' type='text/css'><div style="width: 500px; text-align: justify; color:#9E9786; font-family: arial; font-size: 10px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px; text-align: center;">« COMME UNE PROMESSE TERRIBLE »</div><br /><div style="width: 372px; font-family: nothing you could do; font-size: 56px; letter-spacing: -3px; text-align:center; color: #6E5753; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;"></div><table cellspacing="0" cellpadding="1"><tr><td><div style="height: 15px; border-right: 230px solid #62CDD7;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 165px solid #9EDDE6;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 100px solid #B6EBEF;"></div></td></tr></table><table cellspacing="0" cellpadding="1" ><tr><div style="width: 470px; font-family: ARIAL; font-size: 12px; line-height: 16px; text-align: justify; padding: 3px 10px; color:#443B2A;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#443B2A"><strong><font face="Times New Roman">« C</font></strong></font></span>'est comme la chaleur enveloppante d'une couverture contre le froid de l'hiver, une présence rassurante dans laquelle je baigne comme dans une protection face au monde extérieur, un baume sur des plaies invisibles. J'aurais pu rester ici toute la nuit, à simplement écouter sa conscience résonner dans la mienne, à me perdre dans ces champs de lumière dont elle est faite, empreinte de la beauté particulière de ces choses qui sont vues pour la première fois. Je sens cette férocité grondante en elle se calmer, disparaître, pour ne plus laisser la place qu'à un état d'éveil calme mais alerte, comme si ce qu'il s'était passé venait de déclencher quelque chose dont elle surveillait les conséquences, se contentant de veiller cette âme déboussolée le temps qu'elle se ressaisisse.<br /><br />Et puis l'écho de ce bruit dans mes oreilles, comme une intrusion mentale inattendue, le viol de cette intimité fragile que j'avais trouvée. Comme si le monde extérieur se rappelait soudainement à moi avec toute la force percutante de la réalité, m'empêchant de simplement me laisser dériver vers les flots réparateurs du sommeil. J'essaie de l'ignorer, mais j'ai vu dans mon esprit le mouvement du bruit. Le bois sec craquer sous la pression d'un pas lourd, écrasant la chose avec une lenteur trop artificielle pour être fortuite. Il y a quelque chose là dans le noir, quelque chose qui m'épie peut-être. Animal sauvage, certainement. Danger, possiblement. Mais qu'ai-je à faire de ma propre intégrité physique quand je viens de fêler celle de mon âme entière ? L'harmonie n'est plus, dérangée, et l'origine du bruit devient léviathan obsessionnel dans mon esprit, tranché entre une curiosité inconsciente, une peur de ce que je pourrais y trouver, et la haine morbide de cette interruption mal venue.<br /><br />Je me lève, la pulsation du cœur dans le crâne, tambour infernal battant le rythme de mon corps et de ces pas à la cadence asymétrique que je pose dans l'herbe. Alternance difforme de l'empreinte souple et silencieuse et de ma gaucherie humaine, hybridité porteuse de merveille autant que d'horreur. Mon regard fait du feu rouge perce à jour les mystères confiés au sein de la nuit, balaie les larges ombres d'un mouvement fluide et je tends l'oreille comme pour discerner un rythme autre que mon propre battement de cœur. Le rythme du vent, celui de la respiration des arbres et de la sève qui monte, celui du bruit des bêtes de l'herbe dans la fraîcheur nocturne.<br /><br />Mais d'un rythme de vivant, aucun souffle.<br /><br />J'hésite une seconde ou deux, devant l'expectative muette d'une attente nerveuse, avant de faire un nouveau pas vers l'orée qui me guette. Mais c'est l'avancée de trop et je me fais prendre au piège. Un mouvement vif, un bruit soudain, et a peine ai-je le temps de saisir le trait agressif de l'action que déjà il me percute. Impulsion puissante, mouvement explosif, comme une envolée sauvage après le coup de feu. L'adrénaline surgit et je bascule en arrière, emporté en même temps que lui, avec dans la gorge ce feu sonore agressif que je lui renvoie, réflexe défensif et brutal comme une attaque que je crache avec virulence, car c'est tout ce dont je suis capable. Le choc sourd avec le sol, la confusion des sens et ce corps à corps fait de furie et d'incompréhension. Quelques instants, à peine, mais déjà l'action s'évanouit et retombe, immobile, et le constat m'irrite comme son avancée soudaine : il domine. S'ajoute à mon énervement la sensation d'entrave qu'il m'impose et cela génère en moi une haine farouche. Je veux le mordre, le mordre et sentir le goût du sang sur ma langue, goûter la chaleur du fluide et ses effluves de métal et d'oxyde. Je veux déchirer ces muscles et sentir la résistance douloureuse de la peau sous la courbure de la griffe. Lui faire mal, simplement, comme si cela pouvait focaliser les bris de frustrations qui m'habitent encore et rejeter la culpabilité de toute chose sur lui. Mais soudain, je croise son regard, et l'éclair de cruauté indéfinie qui m'avait habité l'espace d'une seconde vole en éclat et disparaît.<br /><br />Le souffle coupé, toute velléité s'envole à présent. C'est comme une claque dans la figure, un choc inattendu, qu'il me terrasse d'un simple regard comme si se trouvait dans ces billes de topaze fendues tout le poids du monde. L'instant figé, je ne comprends pas, mais je perçois la résonance de nos âmes avec un écho plus que familier, éclat d'azur teinté de cette intimité que je ne croise que dans l'écarlate de mon semblable, ou dans cette chaleur spirituelle qui m'enveloppe en ce moment-même. J'ai la certitude qu'il lit en moi, et je redoute de le laisser faire. C'est comme si une part de nous se connaissait déjà, frères d'âmes, empreints d'une animalité sous-jacente. La chose percute mon esprit comme une impression éphémère. Animal, ou humain ? Une curiosité mêlée de fascination et d'appréhension se forme dans ma conscience double. Je redresse la tête et porte mes sens jusqu'à lui, cette chose inconnue et nouvelle, et je hume les effluves que son corps dégage : l'odeur puissante de la bête et du sable chaud. Je frémis, dérangé par l'homme bête et sa présence indésirée mais pourtant intrigante, envahit par une tension inhabituelle. Elle aussi, hume les senteurs de la peau de miel, son intérêt focalisé sur la même chose que moi. Une question surgit et palpite alors : est-il comme moi ? Et intérieurement je ricane de ma propre condition, car déjà faudrait-il que je sache ce que forme exactement le tas de ces débris qui étaient mon âme.<br /><br />Je grogne, grondement de mise en garde dont la demie hostilité dissimule un certain malaise. Non pas que j'ai souvent l'habitude de me trouver allongé sous un homme nu, mais cette résonance inattendue m'a troublé. Je romps le lien qui nous unit, échappant à cette empathie en repartant sur une pulsation d'âme à un rythme différent. Mais plutôt que de tenter une évasion que je devine difficile, je me soustraie à la place à l'entrave de ses membres, et attrape sa nuque d'un geste vif pour l'attirer plus encore sur moi, réduisant à néant la distance qui restait entre nous, venant le faire baigner dans l'aura spirituelle du Dieu Bête. Nulle ambiguïté, mais dans cette clairière mise à nue par l'opalescence lunaire, il est la seule ombre qui me soit projetée en plus de la mienne, et la sensation du frisson de sa peau contre mon derme disparaît aussitôt alors que je m'évanouis, tombant en arrière comme si j'étais happé par les pas perdus de nos néants nocturnes, ne laissant plus qu'un vide au silence glacial derrière moi.<br /><br />Je reparais quelque part dans les taillis de cette même orée d'où il a jailli, surgissant de l'ombre d'un hêtre séculaire accompagné du bruissement des feuilles que j'écrase sous le poids de mon corps. Je me redresse, aux aguets, avec la vivacité acérée des instincts prédateurs. Mon cœur palpite, et j'essaie de me défaire de cette impression bizarre qui me chuchote l'obsolescence de l'usage d'un masque quelconque maintenant que nous avons mêlé nos âmes l'espace d'une seconde. C'était étrange, perturbant, et non sans me rappeler le mélange de conscience que j'opérais avec Elle ou cette complicité intuitive que je partageais avec Altiel. Je ne doute pas que ce n'est qu'une question de secondes avant qu'il ne me retrouve, dissimulé à l'ombre de l'astre d'argent, mais je suis incapable de détacher mes yeux de cet être mi animal mi humain. Son apparition est-elle une coïncidence ? La chose tourne dans mon esprit comme une obsession névrosée dont je ne peux me défaire. C'est comme hésiter se jeter dans le vide, mais d'être irrésistiblement attiré par ce qu'il se trouve en bas. Mon cœur palpite, les pensées naissent et meurent dans ma psyché à une allure vive sans plus de sens que de raison. Je frémis et mes muscles se tendent, la magie s'écoule hors de mon corps et les traits inhumains ont disparus pour revenir à la gaucherie de la carcasse que je traîne en temps normal, perdant le peu d'agilité conféré.<br /><br />Carcasse humaine, incarnation de la raison étouffant les instincts. Si je sens l'influence sur moi-même d'Huanchi, je ne discerne pas le fiel se mêler à mon agitation. Quelque chose d'autre, à la place, comme une prédation libérée. Je quitte l'endroit et fait un saut de plus, me déplaçant d'une vingtaine de mètres autour de lui pour maintenir cette confusion et cette distance, pour provoquer aussi peut-être, laissant sciemment les branches craquer sur mon passage, comme un jeu de piste stupide, pour le voir chercher, pour le voir </i>évoluer<i> dans ces attributs physiques bestiaux qu'il revêt comme s'ils étaient les siens propre. Comme moi-même. Je feule, d'une imitation fade car humaine. </i>Je suis là. Viens, viens me chercher. Ta proie t'a échappée, elle se moque de toi.<i> Encore un feulement, mais comme un rire. Un rire fou. D'une certaine manière, j'ai la conviction que tout ceci n'arrive pas par hasard, et j'ai vaguement conscience de ce désir dangereux de retrouver la sensation grisante de cette connexion animique. Est-ce qu'il sait revêtir une forme complète ? Une forme complète mais, surtout, stable ? Mon souffle est plus rapide, teinté d'une tension peu commune. Poussé par cette idée et l'élan de nos consciences mêlées, je cède à cette pulsion dans le cœur, cette angoisse pressante et impérieuse qui m'intime que je </i>dois<i> savoir. Cette idée m'obsède, et éclipse tout le reste. Je ne cherche même plus à tenter de me dissimuler, je fonce. Comme si c'était une course contre la mort, une course pour la survie. C'est comme une chasse aux enjeux mal définis, une chasse pour dévoiler l'autre. Comme un maniaque psychotique délirant qui ferait une fixation là-dessus. Je ne peux pas dire que je n'ai pas peur, mais l'adrénaline et le danger dans les veines, ç'a toujours été été son dada, à elle. Le fiel, tout ça, et elle me contamine comme une drogue devenue vitale. Une nouvelle fois j'use de cette magie maudite pour transiter partiellement de mon corps à la chair semi animale, pour sentir la force dans mes muscles, l'agilité dans mon corps, inspirer à pleins poumons les senteurs de la forêt et me perdre dans ces ardeurs aussi dangereuse que le feu est beau. J'inspire. J'inspire l'air frais de la nuit comme si c'était la première fois de ma vie que je respirais pleinement.<br /><br /></i><strong><font color="#046380">_ Viens. Oui viens. VIENS, QU'EST-CE QUE TU ATTENDS. »</font></strong><i><br /><br />Je le crache presque comme une insulte, provocante, je file entre ces troncs, ralentissant exprès si besoin, pour d'un bond discontinu dans la nuit me sortir du pétrin si jamais ma prétention m'amène trop près d'une mort douloureuse. Je veux voir, je veux voir l'ardeur de son cœur, je veux sentir et toucher l'animal, cette beauté que j'ai vu dans son âme, je veux la ressentir comme une libération, comme cette lumière dans l'esprit qui me guide, comme une promesse terrible, une liberté enfin atteinte. Je lui hurle à la face comme une folie palpitante, comme cette vérité entraperçue.<br /><br /></i><strong><font color="#046380">_ MONTRE-MOI CE QUE J'AI VU. »</font></strong><i><br /><br />Je tremble. Je tremble et je cours, comme si c'était la dernière course de ma vie.</i></div></tr></table> <table cellspacing="0" cellpadding="1"><tr><td><div style="height: 15px; border-right: 100px solid #B6EBEF;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 165px solid #9EDDE6;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 230px solid #62CDD7;"></div></td></tr></table><span style="font-size: 8px; line-height: normal"><br /><div align="right"><font color="grey">made by pandora.</font></div></span></div></CENTER></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--40498" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--40517" id="p40517" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Lun 28 Oct - 16:35</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="40517" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="40517"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #511748; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; color:silver; font-size:12px ;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">Âmes Sœurs ?</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #54304E"><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/P0iOz9xf0zY_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border: 1px Dotted #511748; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; color:silver; font-size:12px ; text-align:justify;"><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ; text-align:center;">" No hay más rabia no hay,<br />No hay más sueño no hay "</div><blockquote><br />La connexion vive qui semble durer un fragment éternité. Un instant, un moment où vous ne formez plus qu'un dans une animalité hurlante, comme le contact chaud et impérieux d'un instinct que rien ne peut contrer, briser.<br /><br />Un instant avant le néant. Disparait. Il parait que nos vies ne sont qu'une succession d'instants, de moments, plus ou moins marquants, plus ou moins forts, laissant leur trace en nous, ou bien finissant balayés par les vents de l'esprit, comme le tumulte d'une psyché chassant ce qu'elle ne peut garder, chassant le superflue, sans intérêt pour préserver ce qui lui permet de continuer d'exister. <br /><br />Une succession d'instants, un seul moment pour briser une vie, un seul acte pour la changer, une seule rencontre pour tout bousculer. Il paraît. Et dans cet instant du contact entre vos peaux sucrés, du contact éphémère entre vos regards où se lit la compréhension d'une unique question plus rien n'a d'importance. <br />L'espace d'un instant, seulement.<br /><br />Disparait. Tout se brise dans une pression sur ta nuque pour te rapprocher, que tu sens l'odeur délicieuse de sa peau sucrée, que ta bouche frôle son cou dans un souffle éphémère. Disparait. Face au néant de la terre le temps d'un instant.<br />Un seul moment provoquant l'incompréhension dans ton âme hurlante des désirs ardents. Disparait.<br /><br />La stupéfaction, les prémices de l'action alors que sur tes quatre membres hybridés tu te redresses pour fixer la forêt t'entourant. Tel une proie révélée aux yeux de tous, qu'à tout moment, tout instant quelqu'un pourrait bondir pour te chasser. Jamais. Tu es le prédateur du cœur de la forêt, tu le trouverais. <br /><br />Corps à la posture bestiale se mettant en mouvement dans un craquement alors que la queue féline aux couleurs de la nuit émerge de ton cowys, que ton visage s'affine, se modifie alors que les oreilles du chat viennent se figer sur ton visage déformé, tes yeux de topazes fixent l'obscurité alors que la mutation continue dans une ronde que tu entames, lente et latente sous la tension de tes membres. Mains et pieds foulant le sol en un cercle concentrique pour guetter, localiser celui ayant suscité ton intérêt, celui que ton âme a touché, que tu veux le trouver, le comprendre. Baiser.<br /><br />La mutation continue en des craquements alors que ta mâchoire s'est déformée pour laisser apparaître les crocs du félidé, que ton nez disparait en un museau rosée. Homme et animale synchronisée en une forme hybridée. Continues la ronde, écoute et attends, attends l'instant, le bon moment, car la chasse n'était au final que ça, savoir où et quand frapper, la patience pour gagner. La précision pour tuer. <br /><br />Et tu l'entends s'agitant dans les fourrés, trop instable pour que tu puisses bondir, tu l'entends et feins l'ignorance de sa position, attends le moment parfait. Un feulement brisé, déformé, tu guettes, guettes et attends toujours dans cette ronde patiente créée par ton mouvement, ce n'est pas le bon moment. <br /><br />Puis il jaillie, totalement instable, comme une bête folle, folle et en folie ne connaissant pas les règles primaires de survie, comme si il te provoquait. Il te provoque dans un cri alors que tu te figes pour le vriller de tes billes de topaze du chat dansant dans ton intériorité. Tu te doutes de plus en plus, d'avantage qu'il n'est pas ce que tu as espéré le temps de votre contact. Et pourtant tu l'a ressentie, cette envoutante proximité. Qu'est-il ? Question te hantant alors que tes yeux discernent encore et toujours cette étrange énergie semblant l’envelopper, faible, si faiblement que si tu ne te concentrais pas tu ne la verrais certainement pas, faible, mais bien là. Il s'élance.<br /><br />Maintenant.<br /><br />Ton corps entre en mouvement dans un bond effarant, plusieurs mètres chassés d'une seule foulée pour le rattraper par cette magie envoutant ton être entier. Chasse qui venait de commencer alors qu'il hurle une nouvelle fois, provocation teintée de folie, et pourtant tu veux savoir, tu rentres dans la ronde malgré son comportement n'ayant rien d'un prédateur digne de ce nom. <br /><br />Dans les ombres de la nuit tes yeux se ferment un instant. Un instant seulement alors que la réalité vacille, que dans une sorte de floue d'un tu deviens neufs dans l'ombre dansante d'une forêt hurlante. Neufs âmes pour le traquer alors qu'elles se dispersent entre et dans les arbres pour traquer, que quatre craquent dans une implosion de magie pour entièrement devenir le félidé couleur de nuit. Chat pervers et aguerri.<br /><br />Partie de chasse pour le baiser. <br />Trouver.<br /><br />Trouver alors que deux de tes toi viennent le cueillir du haut des géants millénaires. Chute de l'hybride pour lui couper la route, bond du chat dans son sillage pour heurter son dos, une implosion de magie alors que ton poids s’abat sur lui dans la reprise d'une forme humaine. <br /><br />Alors dis-moi, peux-tu combattre ce que tu ne comprends pas ?<br />Es-tu capable dans ta fuite de mourir huit fois ?<br /><br />Tu l'auras, ce n'est qu'une question de temps alors que ton ouïe capte les bruits de l'affrontement naissant. Que les sept toi restant se dirigent vers la source du feulement.<br /><br />And Nothing Else Matters.<br /><br /></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--40517" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--41035" id="p41035" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Mar 19 Nov - 1:59</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="41035" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="41035"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><CENTER><img style="border-radius: 35px 35px 0px 0px; width:500px;" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/547298KagamiTaiga009.jpg"><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/U6W-I1zVIfE?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="background-color: #FEFEF5; padding: 10px; width:500px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Nothing+You+Could+Do' rel='stylesheet' type='text/css'><div style="width: 500px; text-align: justify; color:#9E9786; font-family: arial; font-size: 10px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px; text-align: center;">« COMME UNE FOSSE D'OU ELLE JAILLIRAIT »</div><br /><div style="width: 372px; font-family: nothing you could do; font-size: 56px; letter-spacing: -3px; text-align:center; color: #6E5753; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;"></div><table cellspacing="0" cellpadding="1"><tr><td><div style="height: 15px; border-right: 230px solid #62CDD7;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 165px solid #9EDDE6;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 100px solid #B6EBEF;"></div></td></tr></table><table cellspacing="0" cellpadding="1" ><tr><div style="width: 470px; font-family: ARIAL; font-size: 12px; line-height: 16px; text-align: justify; padding: 3px 10px; color:#443B2A;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#443B2A"><strong><font face="Times New Roman">« L</font></strong></font></span>'univers entier semble se dérouler sous mes foulées alors que j'avale les mètres comme pris d'une frénésie boulimique, névrose instinctive qui s'empare de mes sens comme un feu qui se répand. J'irrite et je provoque, inconscient, proie irréfléchie, futur morceau de chair froide, défiant l'homme bête avec une audace impulsive, avide de cette perspective grisante qui promet une course vide de sens mais empreinte de la chaleur exaltante du danger et de l'inconnu. Je fends l'air froid de la nuit en même temps que le rationnel s'écoule hors de moi, comme la peau ternie et devenue trop étroite d'une mue que l'on laisserait derrière soi, la déchirant sous la poussée grandissante d'une métamorphose inachevée. Mais courir n'est pas suffisant et n'a d'intérêt que dans l'excitation que cela provoque, la satisfaction malsaine de ce jeu dangereux se trouvant bien au-delà d'une telle trivialité. Non, j'attends de percevoir l'ombre furtive de cette silhouette laissée là-bas, de cette espèce d'éclat troublant que j'ai perçu dans la chaleur qu'il émane, ce feu ardent et animal à côté duquel la nuit paraît si froide. J'attends de le voir surgir de nulle part, comme un tournant inattendu, comme une promesse mortelle, et l'impatience éclate dans mon cœur et dans ces trajectoires presque erratiques que j'emprunte, l'esprit irrésistiblement dérivant vers le souvenir obsédant de cette impression infernale qui a résonné entre nous. Un état d'énervement fébrile s'empare encore un peu plus de moi, dans cet emballement que je ne maîtrise pas, et j'ai la sensation déconcertante de perdre le concept même de futur, de ne plus pouvoir vivre que dans l'exact instant présent, et que l'intensité des choses s'en trouve par conséquent décuplée, comme si j'étais destiné à ne plus jamais devoir les vivre à nouveau.<br /><br />Et puis le frisson, comme une certitude. Il est là. Il surgit d'un détour inattendu, et l'adrénaline pulse plus encore dans mes veines comme l'essence d'une drogue de vie. Il est venu, et mes yeux découvrent avec une fascination morbide la pluralité de son être. Mes pensées s'agitent, mon regard passe frénétiquement de l'un à l'autre en le détaillant, mais il ne me laisse pas le temps de réfléchir et je sens pénétrer dans ma chair les griffes acérées avant que je ne m'écroule sous le poids de la bête et de la surprise. Le souffle fauché, je m'étale contre la terre humide du bois avec la lourdeur d'un cadavre encore chaud. Je me sens tout entier me hérisser face à ce contact et l'instinct de la bête s'agite en mon sein comme un animal dans une cage. Je refuse. Je refuse tout entier cette fin annoncée alors que ce jeu vient juste de commencer. Je lui éclate cette indignation dans un cri rauque et je lutte pour tenter de me défaire du poids qu'il impose comme une insulte à la liberté. Oh non, ça ne finira pas comme ça, pas si vite, pas si </i>facilement.<i> Intérieurement, je jubile, même si c'est en partie nerveux, et là où en temps normal je m'alerterais de savoir combien il est ou bien combien ils sont, ici, ça en devient presque caduc, et je sens la chaleur de son âme comme une brûlure pleine d'ivresse. Je mets toute l'ardeur qu'il m'est possible contre lui, parce que c'est comme un challenge, une rencontre silencieuse et un pas aveugle dans l'inconnu, à la fois terrifiant et terriblement grisant. Et je sens croître ce sentiment dans ma conscience mêlée, par celle qui éprouve la même chose contre cet adversaire improvisé. Mais ce jeu n'en est pas moins dangereux, car quel intérêt il y aurait si la douleur et le risque n'étaient pas réels ? Je me tortille pour échapper à sa prise, je griffe l'air et la chair et la chose disparaît avec la stupeur de la surprise, mais en plus d'être plusieurs contre moi, j'ai cette sensation persistante, cette jalousie innée, cette violence qui tente de s'extraire, pleine d'envie et de frustration, devant la facilité avec laquelle il joue dans cette peau de chair faite d'homme et de bête. J'entrevois cette harmonie utopique dans son regard, je la cherche, comme une convoitise à dérober, quelque chose de jalousé. Mais je me heurte à ma propre incompréhension.<br /><br />Je me dérobe alors, par cet artifice scandaleux, par cette porte de sortie qui n'existe pas, et je me fonds une fois de plus dans l'encre de la nuit, dans les hauteurs boisées des troncs séculaires, retombant comme une masse sur l'un des hommes bêtes avant de m'esquiver d'un bond insolent pour disparaître à nouveau en même temps que la chose infernale se dissipe dans une évanescence irréelle, le faisant disparaître comme les monstres dans Mario quand on leur sautait sur la tête. L'incertitude du nombre me pousse à aller de l'avant, tandis que l'inconscience fébrile me hurle de faire demi tour. J'essaie de réfléchir, mais ma psyché est devenue presque hermétique. Il me faut plus de puissance, plus d'inspiration, plus de celle qui se mêle à moi comme une seconde conscience. J'appelle sa force en mon corps et je sens son enveloppe spirituelle m'investir d'une manière plus tangible. Ma chair s'éloigne d'un pas de plus de l'humanité mais je me sens atteindre le point de crispation au-delà duquel ma conscience s'abandonnerait à cette entité en moi. J'inspire violemment, les pupilles étrécies. Si je vais trop loin, je risque de perdre pied, et laisser gagner l'homme bête de la sorte m'est une idée insupportable. Intérieurement, je rage, et un élan soudain de violence me traverse comme une lame dans le corps. Cette victoire sur elle a toujours eu l'arrière goût amer de la cendre de ce qui a été ravagé, posé là sur la langue comme un relent de regret, ternissant l'objet de la victoire par la victoire en elle-même. C'est bien naïf que j'ai voulu me confronter à cette sorte de dieu, et c'est bien naïf que j'en ai découvert le prix à payer. Car au final, je ne suis qu'un grain de sable dans l'écoulement de son existence, un enfant éphémère qui s'agite et gesticule, et le temps qu'elle pose les yeux sur moi, c'est comme si j'en venais déjà au bout de mon temps. Cela fait longtemps que je la porte en mon cœur, et longtemps aussi que je tente d'apprivoiser le cadeau empoisonné qu'elle m'a transmis en guise de conclusion à toute cette farce. </i>Tu veux jouer ?<i> avait-elle dit. </i>Et bien joue.<i> Et j'avais découvert que ce qu'elle appelait un jeu n'était en fait que la succession perpétuelle de la survie, de l'instinct, de la mort, et l'éclat d'ivoire des crocs qui luisent sous la lune d'argent. J'avais eu l'ego, porté haut et fort comme le triomphe de mon essence. Elle avait eu la réalité, portée lasse et frêle et m'écrasant par le simple poids de son existence. Malgré ce lien que je lui imposais alors, elle n'a jamais vraiment eu besoin de faire d'efforts pour me le faire payer. Me mettre en face de moi-même était largement suffisant. Et maintenant, au bout de trois ans, je commence enfin à comprendre ces choses que j'ai voulu miennes, que tenir les rênes c'est aussi s'exposer à l'emballement. A la révolution, à la crise de conscience aiguë qui vous dit que vous faites de la merde, et que votre faiblesse n'a qu'une seule et même cause : vous-même.<br /><br />Je m'élance dans la nuit noire comme une flèche dans le vent. Je ne peux pas continuer à fuir et prétendre jouer à la chasse, tout ceci n'a pas de sens. Je sens la palpitation fébrile dans le cœur qui s'agite et s'emballe, je perçois, ici et là, par à coups, ces corps qui me pourchassent, et alors, l'espace d'un instant, un éclair de lucidité me traverse et je me demande ce que je suis en train de faire dans cette forêt que je crois mienne, avec cet homme bête que j'incite à me faucher comme un importun trop insolent. Une seconde, je me perds dans l'angoisse, mais c'est comme un murmure dans le vent, et il disparait aussi vite qu'il est inexistant. J’exulte d'allégresse dans un rire qui m'échappe. Ce que je dois faire m'apparaît clairement, désormais. Lutter contre cette conscience qui prend le contrôle de moi est futile et ce n'est pas la bonne approche. Faire plier les pulsions de l'âme sous la rigueur de l'esprit n'est qu'illusion vouée à l'échec. Il me faut être en phase avec elles, adopter leurs formes, comme la souplesse de l'agilité de ce corps qu'elle me donne. J'ai craché sur mon humanité, mais je ne sais même pas encore plonger vraiment dans la bestialité.<br /><br />Je me défais alors de ces doutes comme l'on déchire la membrane d'une chrysalide, et je me laisse porter par l'essence que je sens affluer en moi. Mon pas se fait moins assuré, plus maladroit, et je sens mon corps changer encore à mesure que je plonge dans ce néant qui s'ouvre en moi comme une fosse d'où Elle jaillirait. Je sens les vrilles de grâce et de lumière pénétrer la conscience et m'avaler dans cette démesure spirituelle qu'elle incarne. Je me défais de ces derniers oripeaux artificiels et glissent sur le sol les dernières traces de la civilisation. Ça y est, elle est là, en moi. Ou plutôt, je suis là, en elle, et le corps félin se déplace avec une fluidité nouvelle, comme un requin dans l'eau, porté par l'euphorie étourdissante d'une liberté retrouvée, d'un contrôle laissé tomber. Je plonge dans l'encre noire de la nuit comme des mots éphémères, je m'évanouis ici et là, et c'est comme si je me réjouissais de pouvoir respirer de nouveau, dans ce corps qui a perdu toute allure humanoïde, animal fait de perfection. Je glisse, pour rejoindre sa meute, pour jouer comme un inconscient au milieu des dangers. J'apparais derrière lui comme un tournant inattendu, je le poursuis, parce que j'ai décidé que ce n'est plus moi la proie. Et je disparais encore, parce que je suis insaisissable, et que je peux aussi être à plusieurs endroits à la fois. Il est plein, mais c'est c'est comme être dans une grande famille, être avec autant de frères d'âme. Une grande famille qui peut vous tuer d'un coup de griffe juste pour jouer. J'en fauche un au hasard, parce qu'il a surgit là, et que toute cette agitation excite mes sens et mon esprit dans une folle frénésie. Je lui percute les jambes, et je veux me saisir de lui. Parce que c'est ma souris, et je voulais le mordre au bras pour le garder avec moi, mais il disparaît dans une déception immatérielle, beaucoup trop maladroit et indélicat pour réussir à m'emparer de ce sésame avec la subtilité nécessaire dans la force déployée. Je grogne pour exprimer ma frustration face à cette esquive scandaleuse, incapable de me faire la remarque que j'inflige le même traitement en disparaissant ici et là en profitant des faveurs de la nuit. Je me retrouve surpris, parce que je voulais juste jouer avec lui, et il a disparu comme un voleur presque sans un bruit. Je le voulais comme trophée, comme une prise de guerre, mais il faut croire que ce n'est pas aussi facile que prévu, et je piétine presque devant l'excitation qui roule dans mon corps. J'émets un appel comme pour l'inciter à venir se battre, encore. Je vais l'avoir, je veux l'avoir. Je l'attends, lui, eux, ces frères d'âme. Parce que je veux sentir encore cette odeur d'été et la sensation frissonnante d'empathie instinctive qu'il dégage. Chasser avec lui comme un seul être. Parce que je ne peux plus me dévoyer pour redevenir celui que j'étais il y a une minute déjà. Parce que j'ai fait la seule chose que je pouvais faire pour plonger plus avant dans ce gouffre sans fond mais irrésistiblement attirant. L'émeraude du regard percute alors une silhouette. Un chat, là, qui passe comme une provocation. Je me fige, un quart de seconde, tous sens tournés vers lui, avant de m'élancer comme une fusée de bonds en bonds à la poursuite de la furie noire, avec toute l'agitation possible du monde.<br /><br /></i>Perdre la raison pour dévoiler son instinct.<i></i></div></tr></table> <table cellspacing="0" cellpadding="1"><tr><td><div style="height: 15px; border-right: 100px solid #B6EBEF;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 165px solid #9EDDE6;"></div> <td><div style="height: 15px; border-right: 230px solid #62CDD7;"></div></td></tr></table><span style="font-size: 8px; line-height: normal"><br /><div align="right"><font color="grey">made by pandora.</font></div></span></div></CENTER></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--41035" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--41421" id="p41421" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Lun 16 Déc - 13:54</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="41421" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="41421"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #511748; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; color:silver; font-size:12px ;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">Âmes Sœurs ?</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #54304E"><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/FKgxkxbxI7Q_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border: 1px Dotted #511748; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; color:silver; font-size:12px ; text-align:justify;"><div style="width: 500px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ; text-align:center;">" No hay más rabia no hay,<br />No hay más sueño no hay "</div><blockquote><br /><br />Es-tu capable dans ta fuite de mourir six fois ?<br />Écho lancinant et grandissant dans la complainte du néant. L'ombre fuse dans les ombres, disparait pour réapparaitre, le jeu se corse et l'excitation grandit dans ton être de furie. Danser, chat s'engouffrant sous couvert de sa taille pour le semer, chat fauché d'un coup de griffe bien placé. Cinq.<br /><br />Jeu qui prend une tournure qui te plais, autant qu'elle te déplait alors que les craquements retentissent dans la course de l'infini. Cinq hybrides aux pupilles de topaze chassant les bruits, souris ou chat ? Prédateur ou proie ? Question auquel tu comptes répondre, et tu ne lui laisseras pas le choix.<br /><br />Unisson et union alors que les cinq silhouettes convergent vers le lieu où l'un des tiens a disparu, envolé dans le néant. Piégé, alors que tu émerges des fourrés pour l'encerclé de l'illusion de tes vies dansantes, un regard pour le toiser alors que commence la litanie autour de la panthère incarnée, sens aux aguets tu entames la ronde attendant le moment où les ombres l'emporteront pour frapper, et tu attends, attends le moment parfait, règles d'une chasse improvisée.<br /><br />Un feulement, un miaulement, il disparait, tu disparais alors que quatre de tes parties éclates comme une illusion brisée, s'évaporent dans la nuit alors que les âmes se scindent, qu'une autre entre dans la ronde, que la reine des ombres vient se fondre en toi, gueule à la mâchoire mortelle, pupilles d'émeraudes et griffes effilées, et sous le regard de la lune presque pleine tu entames la danse, la ronde alors que les fils d'énergies se tissent pour jaillir de toi sous l'impulsion de tes pas, il est là. Réapparu dans le vide laissé par la rupture de l'illusion du chat. Et du danses, suspendue à ces fils immaculés, yeux clos pour exécuté la danse oubliée d'une lune trop souvent bafouée, tu danses alors qu'elle se forme et s'agit devant toi, unis à toi par une centaine de fils d'énergie aussi fin que la soie, panthère éthérée grossissant alors que la lune la nourrit, que ta bestialité sors de ton corps dans une pureté jamais égalée. Elle rugit et s'agite alors que sous l'impulsion de tes mouvements, de tes tours et tes entrechats elle s'agitent comme pour danser autour de toi, énergie blanche aux lueurs carmins, carnassière et sanguinaire, bestialité à l'état pure pour le faucher, pour le brûler, que rien ne puisse laisser espérer que tu es celui que l'on peut chasser. <br /><br />Et tu danses, poupée désarticulé alors que seule ton ouïe capte les mouvements environnant, tu danses, danses avec la sauvagerie oublié d'un peuple massacré, tu danses pour implorer la symbolique sacrée d'une lune ravagée. La danse des trois lunes pour le traquer, alors qu'elle cesse de grandir, panthère éthérée d'une taille doublée à la forme originelle de cette animale altier, la lune de ton côté. <br /></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #54304E; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--41421" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--46039" id="p46039" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Lun 28 Avr - 4:57</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="46039" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="46039"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC' rel='stylesheet' type='text/css'><center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/YJ_iS70CLHk?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="width:500px; background-image: url('http://www.hapshack.com/images/uxMYs.png'); border-top: 6px solid #131313;border-bottom: 6px solid #131313;"><br /><div style="width: 470px; font-family: Amatic SC; font-size: 45px; letter-spacing: 0px; text-align:center; color:#054E65; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;">LES LIENS DE L'ÂME</div><div style="width: 150px; color:none; font-size: 8px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px;"><br /><font color="#8A7C55"><div align="justify">« Entends-tu cette mélodie familière qui résonne en ton sein ? Tu sens cette chaleur qui naît et se diffuse ? Ça s'appelle un lien. C'est comme d'être frères, mais sans avoir le même sang. »</div></font><br /></div><br /><div style="width: 470px; text-align: justify; padding: 10px 10px; font-size:12px;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman">« C</font></strong></font></span>'est comme un jeu sauvage, irrationnel et dégénéré. A la poursuite du chat noir, et l’intrigante énergie féline qui s'en dégage. Un frisson parcourt mon échine, électrise mon âme. L'impatience coule dans mes veines et c'est sans retenue que je tente de l'attraper pour le faire mien. Frénésie obsessionnelle, impatience angoissante. Il est à moi, je le veux pour moi et rien d'autre, petite chose agile qui file dans la nuit comme un courant d'air dans le vent. Je devine cette sensation de chaleur enivrante que j'ai perçu dans son âme, mais il est trop loin pour le moment pour vraiment la humer. Il disparait alors, perdu dans les ombres et, les sens à l'affût, je devine que, soudain, la forêt est devenue moins bruyante des multitudes de paires de jambes qui la parcouraient. Quelque chose a changé. Immobile, j'écoute, l'air semble frémir lui-même et mon cœur s'emballe plus avant.<br /><br />Il est là, qui dégage une puissance qui semble trop grande pour être contenue dans si peu de chair. La lumière de la nuit souligne les courbes athlétiques de son corps nu comme le contraste froid d'une statue de pierre. Spectacle absurde, situation aussi improbable qu’intrigante. Un instant, je me demande quelle folie m'a pris à admirer l'image incongrue de cette homme qui rend hommage à la Lune, mais, au fond de moi, je sens l'écho du Dieu Bête répondre à sa présence, à sa danse, à son </i>appel<i>, et c'est une fascination certaine qui transparait dans mes yeux et mon aura. Hypnotiques, ses mouvements sont comme un piège létal, les crocs qui se referment sur la nuque et, à l'affût non loin, je vois se former l'allure spectrale que prennent les fils d'argent, silhouette massive et féline, empreinte de la grâce d'un dieu.<br /><br />Un frisson parcourt ma peau, la figure de lumière fond sur moi, encore à demi homme, à demi bête. Mes pupilles s’étrécissent lorsque je comprends et, d'un bond, je m'esquive pour faire demi tour, laissant sortir de ma gorge l'indignation de se faire chasser par sa propre nature. Un pas sur le côté, agile, puis un autre, une feinte et ainsi de suite. L'espace d'un instant, j'aurais presque pu croire que je pouvais m'en défaire, danse mortelle entre deux entités sœurs, beauté dans la sauvagerie. Je danse, presque, entre ses pattes. Mais c'est faux, je suis incomplet devant lui et sa magie, et la frustration monte en moi lorsque l'animal lunaire me percute. Ses griffes traversent ma chair comme un fantôme mais c'est un cri incontrôlé de douleur que je laisse s'échapper, envolée sauvage qui perce la nuit. Sur ma peau, les rosettes invisibles du pelage brillent d'un éclat d'argent à l'endroit de la griffure et </i>sous<i> la peau, c'est une sensation de brûlure infernale qui semble vouloir la décoller. Mais, le souffle coupé, c'est l'instabilité qu'elle provoque en moi qui me déstabilise le plus. J'ai la sensation terrible que je vais éclater, et ma chair se crispe violemment. Je sens l'entité en mon sein en réclamer plus, son esprit céleste comme soudainement parcouru par un millier de ridules à sa surface. J'en veux plus, comme un drogué, et quelque part au fond de moi, la parcelle de mon esprit encore lucide se rend compte avec une certaine peur que la frontière entre mon âme et l'âme de mon mentor n'existe presque plus. Où finit-elle et où commencè-je ? Je me noie en elle, et elle se répand en moi. Mon identité se dilue, et la panique de me perdre moi-même afflue comme un poison mais disparait aussitôt sous l'indifférence du changement qui s'opère.<br /><br />Elle me frappe, encore, et le signal nerveux de la douleur submerge mon esprit avec une satisfaction à la hauteur du mal qu'elle provoque. Je rage, de nouveau, et c'est en vain que je lui explose ma colère à la figure dans un rugissement qui percute le vide. Et puis ce malaise intérieur, qui vient s'ajouter à la fournaise qui consume ma chair. Mon corps mute, par à coups, sans que je n'y sois pour quelque chose, et chaque fois que je me prends une nouvelle décharge dans la figure, c'est comme si ma chair essayait d'absorber l'éclat de lumière qui la traversait pour s'en nourrir, répandre le motif argenté sur ma peau à cause de l'Ombre d'Huanchi qui entre en résonance, et achever cette transformation chimérique que j'avais entamé avant notre course poursuite. La couture de mon pantalon craque et finit par céder. Les oripeaux tombent un à un comme la peau morte d'une mue. Mais ça fait mal, putain, et c'est en vain que je tente d'éclater cette figure meurtrière qui me déchire. L'aura qui m'enveloppe se renforce et semble prendre plus de consistance, comme si la Lune la rendait visible, et s'affrontent en moi des sentiments avides, farouches, arrogants, et la douleur physique se heurte à l'inconscience d'une entité pour qui cela n'est qu'un mal nécessaire. Notre respiration est comme un sifflement difficile, nous reculons, encore, mais la chose pousse son avantage et nous accule comme un vulgaire chaton. Nous grossissons encore, et nous finissons par faire la même taille que l'être de lumière qui s'oppose à nous. Le motif lumineux est achevé désormais, et c'est comme si la lueur de son monstre d'argent pouvait dévoiler la véritable nature qui nous habitait. Alors nous rions, de cette teinte rauque et grave, cassée, comme une pierre érodée depuis des siècles. Un rire qui n'a rien d'humain, car c'est la Bête qui se tient désormais là, et qui toise son alter ego avec dans le regard cette espèce de folie teintée d'une moquerie cruelle. Quelque chose a changé, et nous ne sommes plus l'espèce d'insolent qui n'a aucune idée de ce qu'il fait. Je ne suis plus tout à fait moi, et elle n'est pas complètement elle. Nous formons une union étrange, une union de l'âme.<br /><br />Nous nous esquivons, là, par une tricherie scandaleuse, à l'ombre d'un chêne, pour reparaître un peu plus loin. Nous reprenons notre souffle, le corps marqué par les multiples brûlures. C'est un calvaire, et j'ai la sensation d'avoir les os en fusion. Mes membres tremblent, je dois me forcer pour me contrôler. Mais, quelque part, je me sens différent. Quelque part, je me sens libre, libre avec </i>Elle.<i> C'est comme le salut d'une révélation, et la fraîcheur de la nuit est la bienvenue. Je hume l'air, un grondement monte dans ma gorge, même si je ne suis pas tout à fait sûr de qui est aux commandes de mon corps une excitation intense parcourt mes veines, adrénaline addictive, à cette rencontre qui tourne à la partie de chasse.<br /><br />Je progresse d'un mouvement fluide et prédateur, beaucoup plus assuré que précédemment, fort d'une expérience qui n'est pas la mienne. Je lui tourne autour, avec la lascivité d'un vautour qui estime une carcasse. Mais il n'y a rien d'hostile dans mes gestes, seulement ce jeu terrible déjà initié. L'âme de cet homme exerce sur moi une attraction irrationnelle. Cet homme, ou plutôt devrais-je dire cette bête. Je l'ignore, j'ai l'impression des deux à la fois, que sa présence trouve écho dans la mienne comme une fraternité insoupçonnée.<br /><br /><strong><font color="#40A44D">« Tu m'amuses, homme. Ta danse était un bel hommage. »</font></strong>*<br /><br />Je glisse dans le sous-bois comme une ombre dans la nuit, presque sans un bruit. Là, à la lisière de sa perception, je me laisse deviner, sans vraiment me cacher, mais sans non plus me dévoiler. Peu d'humains peuvent se gorger d'attiser l'intérêt du Dieu Bête, dans le bon sens du moins, mais à l'image des brûlures que nous avons subit, il y a toujours une certaine perversité malsaine dans ce genre de jeu, parfois mortelle. Ça n'a rien de personnel, mais c'est un peu comme un genre de défi qui peut mal tourner. Soudain, dans un éclair de fourrure noire, je disparais. Je plonge dans les ténèbres du sol pour en ressortir sur son flanc, surgissant des abysses des fourrés pour me jeter sur lui comme l'on convoiterait un objet précieux. C'est plus un jeu qu'une réelle attaque, mais l'orgueil mis à mal de prédateur me pousse à atterrir sur lui, masse colossale de chair féline, pour y faire peser tout mon poids afin de le déstabiliser, et le plaquer au sol encore tout frétillant. L'entité en moi n'a pas encore bien décidé la façon dont elle devait le considérer. Il ressemble à un de ses enfants, mais il se tient sur deux pattes. Alors, dois-je le voir comme un égal ?<br /><br />La puissance de deux grosses pattes sur lui, mon corps ramassé et prêt à bondir en cas de contre attaque, j'approche mon museau massif de son visage, j'inspire les effluves de son corps comme pour mieux me le figurer et je retrouve l'odeur de la bête et du sable chaud. J'expire mon souffle sur sa figure par les naseaux. Je sens en lui la familiarité d'une âme, mais il m'est aussi étranger qu'un parfait inconnu. Alors ? Je gronde, je suis le bruit du tonnerre. Mon âme résonne de nouveau dans la sienne, avec un ton aux accent impérieux mais mêlés d'un intérêt particulier, presque menaçant. Il a existé, fut un temps, des voleurs d'âmes, qui les arrachaient aux corps et se les appropriaient pour récupérer leur force, et il vaudrait mieux que ce ne soit pas le cas ici. <br /><br /><strong><font color="#40A44D">« Quel est ton nom, fils humain, et d'où vient-il que je sente en toi cette familiarité ? »</font></strong>*<br /><br />Et d'accentuer encore la pression sur son torse, le bout des griffes d'ébène venant chatouiller sa peau nue et fragile comme autant d'aiguilles prêtes à percer. Une certaine avidité se ressent dans mes mouvements. </i>A moi, tu es à moi finalement.<i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman"> »</font></strong></font></span></i><br /><br /><br /><span style="font-size: 10px; line-height: normal"><font color="#40A44D">*</font> Ce n'est pas un discours oral, mais plus une communication d'âme à âme.</span><br /><br /><div align="justify"><dl class="codebox spoiler"><dt style="cursor: pointer;" class="spoiler_title">Spoiler:</dt><dd><div class="spoiler_content hidden" hidden="until-found">Bon voilà, j'ai essayé de m'appliquer mais je suis pas tout à fait satisfait <img src="https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_neutral.gif" alt="Neutral" longdesc="20" /> . J'ai pris des libertés à la fin, mais hésite pas à me dire si tu veux que je change. Pareil, te sens pas prisonnier si t'as envie de t'esquiver quand/si ruru t'attrape ou quand il/elle te parle <img src="https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_wink.gif" alt="Wink" longdesc="15" /> </div></dd></dl></div></div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--46039" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--47984" id="p47984" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Mar 10 Juin - 10:02</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="47984" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="47984"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #181E2A; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;color:silver;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">"Âmes sœurs ? "</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #101112"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-_gm0j1H1kc_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #101112; border: 1px Dotted #101112; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ;">" Arrogance "</div><blockquote><br /><div align="justify">Et c'est comme si lentement le monde perdait en consistance, jusqu'à n'être qu'un écho sourd et lointain alors que la lune luit sur ta peau et tes os. Yeux clos alors que la danse la canalise dans la déferlante de ta magie oubliée, de ton âme imparfaite, incomplète alors qu'elle ne sera toujours que moitié. Humaine alors que qu'elle brule en ton corps sous la lueur argentée, qu'elle anime la danse sacré dans ses mouvements primaires et pourtant d'une précision absolue, tel des morceaux de chaires se croisant violemment pour mieux s'ouvrir, tes pieds foulent le sol dans une fermeté teintée de légèreté, comme pour glisser avant que ton corps ne vienne se courber, tel ces danses que jamais ton corps n'as pu oublié, ces danses sacrés cultivés avec les années, hybride divin d'une sauvagerie sanctifiée et d'un savoir faire nommé humanité.<br /><br />Et ton esprit ne perçoit plus qu'un vague écho dans cette transe mécanique, liturgique dont ton corps est pris jusque dans tes tripes, que les minces fils d'énergies luisent de ton âme, scission totale alors que jaillie dans plus profonde pureté ta part animale pour s'animer et danser contre cet intrus n'étant plus qu'un écho lointain discerné ci et là par ton ouïe presque assoupie. Ce sentiment d'équilibre parfait pour t'enlacer dans cette danse sacré, un sentiment de bien être pour apaiser ta haine et noyer la colère dans une communion sous l'oeil lunaire. Cette plénitude pour se propager, car malgré les assauts, malgré l'énergie dansante de ton âme bestiale ta vision, sa vision ne peut qu'inciter à cette plénitude que certain passent leur vie à chercher, à cet équilibre que certains ont toujours cherché sans jamais réussir à le toucher. <br /><br />Puis cette impulsion pour te figer, tel un vrombissement électrisant ton corps entier alors que l'énergie de ton âme la diffuse de la bête à l'homme tel un écho lointain et pourtant strident, sauvage et rugissant pour faire vaciller ta concentration, faire hésiter tes pas l'espace d'un instant. Comme une phrase t'étant adressé par une âme familière. Une phrase aussi étrange que lointaine, une simple phrase provoquant la fin de cette plénitude sereine, provoquant la lutte de l'équilibre contre la colère sauvage face à la provocation vibrante. Un simple écho. <i>Tu m'amuses, homme. Ta danse était un bel hommage.</i><br /><br />Et malgré la panthère dansante de ton âme l'équilibre faiblit et dans son sillage la concentration alors que la canalisation perd en intensité, que le félin d'énergie dansante perd en force, en brillance dans le trouble naissant. Perd sensiblement avant de se rompre d'un choc sur ta peau, brisant violemment et sauvagement la canalisation alors que ton corps se voit plaqué sur le sol d'une poussée puissante. Que tes yeux d'émeraudes s'ouvrent pour apercevoir la panthère noire d'une taille irréelle et son regard perçant. Que tu le sens au fond de ton âme, cette étrange résonance avec elle, elle qui n'est autre que lui alors que tu reconnais sa présence. Et c'est le trouble qui t’envahis, une sorte de confusion étrange alors que la pression s'accroit sur ton être restant stupéfait face à cet homme semblant doté de la même magie que toi, semblant alors que tu le sais, que tu le sens dans la pulsation, cette différence de l'âme vous séparant.<br /><br />Puis la colère dans une nouvelle provocation, dans un nouvelle écho vibrant pour transpercer ton être, comme violant ton âme même par son imposition contre ta volonté. La colère face à l'arrogance de cet humain se prenant pour supérieur dans ses mots, dans son intonation. La colère alors retentit sous une déferlante de magie le premier craquement, que ton corps mute, que ton visage devient gueule hybride à la mâchoire carnassière, que tes membres mutent en quelques secondes, s'imprégnant de l’agité teinté de force de la panthère pour violemment s'abattre sur le torse de l'animal et le propulser de tes mains et pieds, bras et jambes où empreints de la puissance des muscles de la panthère dans un feulement alors que tu te redresse souplement, que tu te laisses tomber en avant, achevant la transformation dans une série de craquements.<br /><br />Et les yeux d'émeraude toisent l'alter égo d'un air mauvais alors que sous ta colère, son tes instincts primaires envahissant ton être c'est ton âme qui résonne pour s'insinuer à celle de l'autre.<br /><br /><font color="seagreen">" Quelle arrogance, c'est une âme incapable d'être par elle-même la forme qu'elle revêt qui ose me questionner ? Tu as peut-être l'apparence d'une panthère, tu sens peut-être comme une panthère, ton âme résonne peut-être comme une panthère, mais je suis certain d'une chose, tu n'as jamais été et ne seras jamais une panthère. Si tu veux exiger une réponse de ma part, il faudrait d'abord me dire comment tu fais. "</font><br /></div></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--47984" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--48524" id="p48524" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Mer 25 Juin - 5:17</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="48524" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="48524"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC' rel='stylesheet' type='text/css'><center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/14bsceXmOYU?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="width:500px; background-image: url('http://www.hapshack.com/images/uxMYs.png'); border-top: 6px solid #131313;border-bottom: 6px solid #131313;"><br /><div style="width: 470px; font-family: Amatic SC; font-size: 45px; letter-spacing: 0px; text-align:center; color:#054E65; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;">L'ÉCHO DES TEMPS ANCIENS</div><div style="width: 150px; color:none; font-size: 8px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px;"><br /><font color="#8A7C55"><div align="justify">« ÇA ME FAIT MAL, AU FOND, COMME UN MORCEAU QU'ON M'AURAIT ARRACHÉ »</div></font><br /></div><br /><div style="width: 470px; text-align: justify; padding: 10px 10px; font-size:12px;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman">« L</font></strong></font></span>'ivresse sauvage, l'effluve du désert qui s'éveille à mes sens et le sable de sa peau. Quelques instants précaires avant que tout ne vole en éclats et que sa magie ne frémisse, impétueuse, gronde son indignation et sa colère. </i>Colère ?<i> Il mute, se fait furie de crocs et de poils, et j'assiste aux premières loges à la beauté terrifiante de la chose. Il déchire son enveloppe humaine et perce la majesté animale. Mais une froideur acérée s'est insinuée dans son âme, et la synergie qui nous animait n'est plus qu'un cadavre vide et creux. Au fond de moi, je frissonne, troublé. Alors il nous repousse, et je bondis dans le même mouvement, suivant son élan pour m'écarter d'une foulée. Je me retourne et je feule, crocs dévoilés, investi des instincts prédateurs de celle qui marche avec moi. C'est un avertissement, une dissuasion à son encontre, un flot de violence pour aller se fracasser contre la sienne. L'achèvement de sa métamorphose, il est plein désormais devant nous, et malgré la discorde qui s'insinue dans l'atmosphère, il existe bel et bien ce lien qui nous relie : nous sommes en quelque sorte frères.<br /><br />Alors surgissent les paroles, pensées folles qui s'envolent, incontrôlables, incontrôlées. Une confusion des sens s'empare de moi. L'incompréhension de ce revirement, la révolte sanglante qui court dans mes veines, la déception amère de ce que je vois. C'est comme une trahison dans mon cœur, née de l'arrogance des mots qui me percutent. Mais si j'en aurais presque reculé de stupéfaction, ce n'est pas son cas à </i>elle<i>, et l'insulte est grande pour celle qui est la mère de toutes les panthères, ma mère à moi, </i>sa mère à lui.<i> Je bous, jusque dans mes tripes, c'est comme du poison distillé dans mes veines, une bombe à retardement, où la pulsion brûlante du cœur serait diluée par le froid infernal de l'incompréhension. Le silence, lourd, pesant, s'installe comme un rapace opportuniste, et enfle en mon sein une colère sourde. Lové là dans la chaleur spirituelle du spectre d'Huanchi, je suis elle et elle est moi, union de l'âme et union de la chair. Et alors je frémis, même moi quand je l'ai défiée je n'ai pas fait preuve de tant d'inconscience. Elle le considère, impassible, de ses yeux sinoples, une tension instable dans l'air.<br /><br />Et tout éclate. Et c'est l'écho d'un rire, hilare et cruel dans sa moquerie, qui s'élève comme un coup de tonnerre, avec la force d'un dieu qui rit. Elle s'esclaffe, tout crocs dehors, de cette voix rauque et tannée par les âges, rugueuse comme la roche des montagnes. Et les oiseaux s'enfuient alentours, face à ce rugissement saccadé. Elle en pleurerait presque, si cela n'était pas si pathétique. Mais cela ne dure, et la colère enfle dans l'énergie qui imprègne notre corps, enfle dans sa gorge et cette voix inhumaine qui se déforme et atteint des proportions cyclopéennes. L'Instinct, voilà ce qu'elle est. Elle s'avance, un pas après l'autre, colosse de chair et d'acier qui coule sous ce pelage emprunté à la nuit, sa présence écrasant tout le reste, moi y compris, alors que son spectre invisible ondoie comme sous les grandes chaleurs de l'été. Elle s'avance sur lui, chaton arrogant fait d'ignorance, et je me surprends à avoir peur pour mon intégrité mentale, alors que je tente de conserver mon individualité, noyé dans la tempête de lumière et de grâce qu'est sa conscience. </i>Je lutte<i>, pour rester en un seul morceau.<br /><br /></i><font color="#40A44D"><strong>_ Mesure tes paroles, humain, nul ne me parle de la sorte impunément. »</strong></font><i><br /><br />La fureur gronde, faite d'éclats d'énergie et de magie, contenue dans la forme des mots. Elle me consume en même temps que j'essaie d'étouffer le Fiel qui sommeille et s'agite, pris de panique à l'idée de sortir de sa torpeur les abysses qui résonnent dans cette graine noire faite de haine.<br /><br /></i><font color="#40A44D"><strong>_ <i>Pas</i> une panthère ? »</strong></font><i><br /><br />Et elle s'esclaffe de nouveau, folle furieuse. Elle le toise, de toute sa fierté, du haut de sa taille irréelle. Ses paroles sont comme le poil qui se hérisse.<br /><br /></i><font color="#40A44D"><strong>_ Je marchais sur le monde avant même que tes congénères n'aient appris la parole. Avant la naissance de ce Royaume et avant même que ta <i>race</i> n'invente le mot pour <i>nous</i> désigner. »</strong></font><i><br /><br />Elle balaie le sol devant elle et fracasse les roches qui s'y trouvaient contre un arbre, mouvement de violence inouï qui éclate comme la guerre sanglante, pour le faire reculer. Elle marche sur lui parce qu'il est l'insolence et elle ne se retient que parce qu'il a la forme d'un de ses enfants.<br /><br /></i><font color="#40A44D"><strong>_ <i>Je</i> décide qui est mon fils et qui ne l'est pas. <i>Je</i> commande à la mort dans la nuit. <i>Ne le sens tu pas en ton sein, mortel ?</i> »</strong></font><i><br /><br />Elle se penche alors sur lui, dans une proximité alarmante, son aura venant baigner son corps comme des flammes invisibles. La colère est toujours dans sa voix, mais son écho n'est plus qu'un murmure, le chuchotis d'une réalité cruelle qu'il ne fait pas bon énoncer tout haut. Et elle plante son regard dans le sien comme deux pieux dans un cœur.<br /><br /></i><font color="#40A44D"><strong>_ Tu ne sais pas ce que tu vois mais sais-tu ce que, moi, je vois ? Je vois l'arrogance et le mauvais, l'insolence propre aux Hommes et à leur félonie, cet éclat de cruauté avide qui luit dans ton regard et la colère qui vous entredéchire. »</strong></font><i><br /><br />Un souffle en suspense, déjà l'énergie spirituelle me quitte. Elle lève les voiles, déconsidère son intérêt et se détourne de cet humain qu'elle avait, l'espace d'un instant, presque apprécié pour ses danses et son animalité. Mais il est comme tous les autres au final, une tumeur pour le monde et la vie, ce n'est qu'un imposteur. Et, avant que la masse impressionnante ne commence à rendre ses droits à mon corps d'homme, c'est une dernière litanie qu'elle libère, résonnant à la fois dans les oreilles et dans l'âme.<br /><br /></i><font color="#40A44D"><strong>_ Je vois un humain. »</strong></font><i><br /><br />Et c'est avec une brutalité sans précédent que je réintègre ma chair, mon esprit faisant surface de nouveau, </i>enfin<i>, mes membres se déformant de nouveau. Et j'inspire des goulées d'air pharaoniques, comme si je vivais pour la première fois, le cœur battant à toute allure alors que je gémis sous la douleur des os qui claquent, se brisent presque, la peur et la panique reprenant le dessus. </i>Je suis en vie<i>. C'est à peine si j'ai la présence d'esprit de me faire la réflexion, que je me crispe face à sa présence à </i>lui<i>, gronde, feule, recule, mais je ne suis plus animal, je suis redevenu humain. Des relents de bestialité sont en mes veines comme le sang dans mon corps et le dérèglement dans mes pensées. Je ne réfléchis plus, je </i>réagis<i>. J'ai à la fois peur de lui, peur de ce froid qu'il a instillé, et de ce vide qui résonne en moi. Je tente de l'appeler de nouveau, elle, ma mère, mais c'est un appel lancé dans le vide. </i>Elle ne répond pas.<i> J'essaie de me calmer, mais je n'y arrive pas. Le contact animique reste sans réponse et, soudain, perdu dans cette forêt inconnue, je suis nu. De corps et d'âme. Ce sont les vrilles déchirantes de la solitude qui me transpercent et, dans ce regard que je lui laisse, c'est la tristesse profonde, pleine de ressentiment et d'une colère faite d'incompréhension.<br /><br /></i>Qu'as-tu fais ?<i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman"> »</font></strong></font></span></i></div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--48524" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--48528" id="p48528" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" />Mer 25 Juin - 16:09</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="48528" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="48528"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #181E2A; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;color:silver;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">"Âmes sœurs ? "</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #101112"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/giNEk_cMs7U?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #101112; border: 1px Dotted #101112; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ;">" Déception "</div><blockquote><br /><div align="justify">Elle grogne, elle gronde alors que l'aura grossit sous tes yeux d'émeraude, elle feule, symbole de l'outrage, sa voix détonne à travers ce corps qui n'est pas le siens. Tu le sens, tu le sais, tu le voix alors qu'il est enveloppé de cette puissance primaire et bestiale, panthère.<br /><br />Et ses mots claquent, comme des baffes à se manger en pleine face. Claquent alors que pourtant tu n'as fait qu'énoncer la vérité face à cette orgueil démesuré, à cet humain se prenant pour ce qu'il n'est pas, pour un Dieu de cet air supérieur et gerbant, un seul fait pour te prouver qu'il est bien incapable de comprendre ce dont il parle, la panthère n'a nul maître, libre et puissante, sauvage et dansante, l'incarnation de l'équilibre sur lequel elle règne au cœur des ombres, desquels elle attend inlassablement pour combattre le dragon, cycle sans fin. Tu le sais alors que si son âme vibre, incomplète à l'image de la tienne, elle ne pulse pas au rythme de l'âme bestiale qui n’habites, usurpateur nécessitant cette présence supérieur enveloppant son être pour devenir ce qu'il a prétendu être. Humain abjecte. <br /><br />Nul ne peut se prétendre panthère, s'il est incapable de comprendre ce qu'elle est, comment elle vit, comment elle agit, si son corps est incapable de craquer par cette osmose créée pour revêtir ce qu'elle est, devenir ce qu'elle est. Et la seule question qui lui vient à l'esprit, en dehors de cette fissure que crée les mots, de cette rage sourde en lui que son feulement exprime dans la proximité, c'est pourquoi cette esprit, cette entité indéniablement panthère à put choisir un être bien incapable de devenir ce qu'elle est, bien incapable de lui ressembler.<br /><br />Et de ton corps entier l'équilibre se propage, latent, mais présent, symbolique émanant de ta peau et de tes os et contre lequel que tu ne peux lutter, don qui t'as été donné par ceux t'ayant jugé digne d’accéder à leur idée, le plan astrale de l'animalité. <br /><br />Puis l'espèce d'incarnation, de déferlement de puissance sauvage disparait, le laissant là, humain et misérable alors qu'il fait comme si, tente de feuler sans y arriver, tel un enfant sauvage, petit chaton que sa maman aurait renié, laissé à l'abandon, perdue avec lui-même alors que tes yeux d'émeraude détaillent ses membres, détaillent son regard perdu, confus, comme si tout était de ta faute. Tellement humain alors qu'au final il ne peut s'en prendre qu'à son incapacité à être sans cette alliée ayant choisis de l'aider. L'incompréhension pour te bercer alors que pourtant fasse à la scène c'est une certaine tristesse que tu ressens, une tristesse, alors que tu réagis que malgré cette proximité d'âme il n'est pas comme toi. Illusion, il s'est joué de toi par cette entité qu'il put appelé, que l'espace d'un instant tu avais cru trouver ton âme soeur, la même anomalie, la même erreur, incomplet dans humanité n'étant que moitié, dans une âme animale n'étant que moitié.<br /><br />Et ton corps mute, tes os craquent en une série de bruits stridents alors que t'étirant de tout long tu reprends forme humaine dans une effusion de sang, que seul tes yeux trahissent désormais l'animalité alors qu'ils luisent toujours de l'âme de la panthère vibrante en toi. Tu te relèves, le toisant de ta hauteur, triste et perplexe, car malgré tout ce qu'il s'est passé t’intrigue, cette puissance sauvage s'étant manifesté, celle t'ayant rappeler ce qui te hante depuis tes plus jeunes années, celui que jamais tu ne seras complet, pour toujours à moitié humain, à moitié déchet.<br /><br />Et tu t'approches lentement de cette chose pathétique alors que l'équilibre émane de ton être, luttant contre les excès, tout les excès. Que lentement tu t’accroupis alors que tes yeux viennent se figer dans les siens, une simple question alors que s'est comme si tu le sonder dans ton son être des te pupilles d'émeraude. <br /><br /><font color="seagreen">" Ton âme n'est pas animale, elle est autre chose. Mais la sienne l'était, puissante, éclatante de sa sauvagerie, de son aura carnassière, pourtant tu l'as fais venir, elle t'as possédé comme une mère protégeant son enfant. Alors je n'ai qu'une question qu'est-tu, ou plutôt comment fais-tu ? Mais surtout plus impotant qui est-elle ? Car elle est très loin de celle que je connais. "</font><br /><br />Et tu attends, ta main venant caresser doucement le visage de l'autre alors que pourtant ton regard trahie la tristesse et la déception. Et pourtant tu la sens encore, cette résonance de vos âmes, si différentes et pourtant si semblables. <br /></div></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--48528" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--0" id="p0" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] Empty" border="0" /></span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"></div><center><a name="0" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="0"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Contenu sponsorisé</span></center><br /><center></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span style="color:#F0606E;"></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><div style="max-width:970px;"> <div id="taboola-below-article-thumbnails"></div> <script type="text/javascript"> window._taboola = window._taboola || []; _taboola.push({ mode: 'thumbnails-Below', container: 'taboola-below-article-thumbnails', placement: 'Below Article Thumbnails', target_type: 'mix' }); </script></div></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--0" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr align="right"><td class="catBottom" colspan="3" height="28"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td width="9%" class="noprint"> </td><td align="center" class="t-title"><a name="bottomtitle"></a> </td><td align="right" nowrap="nowrap" width="9%" class="browse-arrows"> </td></tr></table></td></tr></table><table class="forumline noprint" width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" style="margin: 0 0 1px 0; border-top: 0px;"><tr><td class="row2" valign="top" width="150"><span class="gensmall">Page <strong>1</strong> sur <strong>3</strong></span></td><td class="row1" align="right" valign="top" ><span class="gensmall"><script type="text/javascript"> //<![CDATA[ var agt = navigator.userAgent.toLowerCase(); var originalFirstChild; var display = false; function msg(message) { if( typeof(console) == "undefined" ) { alert(message); } else { console.info( message ); } } function createPagination(which, string, x, y) { if ( display == true ) { destroyPagination(); display = false; } else { display = true; if (typeof(originalFirstChild) == "undefined") { originalFirstChild = document.body.firstChild; } /* Pour maximiser les compatibilites IE6/7/8 en quirk/doctyped */ var de = !document.documentElement.clientWidth?document.body:document.documentElement; x = document.all ? 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