Soleil qui caresse la peau, chaleur qui tape alors que se crispe les os. Il inspire, expire, yeux clos il laisse sa chaleur l’imprégner, se laisse transporter par le désert et sa beauté. Origines retrouvées dans cette union du passé. Origines reprenant leur droit, peau basanée qui luit et sous la chaleur ploie. Chaleur d’enfer, désert à l’image mortifère, désert qui pour lui restera toujours l’identité d’un cœur bardé de fer. Un souffle, il inspire, expire. Voyage vers Desierto qui l’avait de nouveau entrepris, besoin qui été nait suite aux évènements récent qui avaient bouleversé sa vie. Il attend, attend sous la chaleur du vent… Un signe ? Un sursit ? Quoi faire et comment vivre ? Esprit qui se perd dans l’horizon, yeux clos ou s’entament la mutation, appel sommaire pour le délivrer d’une raison aux chaînes de fer. Ame qui danse, danse et se transporte dans la transe, os qui craquent, corps qui se tord, tombe et s’allonge dans son linceul de songes, prison de sable dans la transformation, libération totale dans une convulsion. Félin aux couleurs du désert, félin retrouvant sa terre, il s’élance, course effrénée dans le désert vallonné de dunes affamées, course qui semble durée le temps de l’éternité. Il se fige, se stoppe net, son qui percute son tympan inerte, voix d’hommes et de femmes à plusieurs mètres, cris qui s’élèvent, il fonce vers leurs origines funeste.
Yeux d’émeraude qui découvrent l’horreur qui rode, souvenirs qui se rappellent à lui en trombe, colère qui monte, jaillie et abonde alors que les brigands attaque le camp où la panique à gagner femmes et enfants… Massacre errant ? Recommençant ? Part humaine qui implose dans l’écho du passé, part animale a qui la fulgurante colère se transmet, yeux qui se recouvrent d’un voile doré… Que la bête perd tout contact avec la réalité. Vent qui se lève dans la foulée, s’intensifie et se renforce dans la foulée, sable qui s’y mêle et l’entraîne, bourrasques qui commencent à battre, saignent. Echo infernal et turbulent alors que nait le rugissement, forces qui grandissent, violence létale de ses caprices, la bête ne bouge pas, ne bouge plus, le désert est là, autour et en elle son appel bat, communion qui sonne le glas.

Quelques secondes où les vents se déchaîne, tourbillons qui se créé et s’aliènent, bourrasques devenu véritable ouragan, tempête de sable écorchant et aveuglant. Brigands pris de panique, tribu qui a déjà entamée sa fuite, vents qui s’intensifient, alors qu’un corps se voit happé par la puissance du souffle de la tempête asséché, qu’il tourbillonne dans l’air dans un cri étouffé, panique, que déjà loin ont fui ses alliés. Tempête qui tourne et rode, autonome elle entame sa ronde, assassine et virulente, elle ne tolère plus la chose vivante. Puis d’un coup net se stoppe, tout s’arrête alors qu’après quelques minutes l’émeraude chasse le voile doré, qu’il sent une fatigue extrême le submergé, l’envouter. Ame qui se scinde car ne peut plus supporter la fusion souhaité, humain qui revient dans un choc brutale, exténué, fatigué et harassé. Genoux au sol sur son œil vient mourir une larme salée. Corps privé de vie gisant à proximité, furie qui refusait de lâcher ce qu’elle piéger, mort par le vent et le sable, désert mortel incarné…