Âme vagabonde, pas qui le guide et le mène, hasard et influence, manque dans un cœur suffoquant, manque d'une identité passée, besoin pressant et enivrant. Âme errante et suffocante, se perdant dans ses pensées, flot imagés de visages oubliés. Un soupire, destin qui nous mène ? Hasard qui règne alors qu'aux abords du désert nos pas nous traînent, désert de Jildore, loin de Desierto et de ses origines louées, pourtant proche de ce qu'il était, l'homme se fige un instant, observe l'étendue sablée, signe qui l'a dirigé en ces contrées ? Sourire blasé qui s'esquisse sur le visage du minet. Saisir la chance, besoin impérieux alors qu'en lui le tumulte des âmes animales se fait plus sérieux, furieux, pulsion, besoin qui nait alors que dans la chaleur étouffante du sable son pieds vient se noyer, besoin qui grandit, appel à la liberté, appel aux origines d'un gamin meurtrie, appel auquel l'humain succombe dans le tourbillon de pulsion teinté d'envie, résistance factice, il se laisse transporter, lâche l'âme la plus précieuse qu'il est eut la chance de rencontré... Enfant du désert pour toujours, à jamais. Un craquement glauque, succession d'os se rompant, écœurant, peau qui devient poils beige aux lueurs dorés, couleur du désert incarné, homme qui s'effondre alors que pattes, queue et crocs reprennent leurs droit, qu'apparait le sublime félin, légende du désert aux pelage du soleil, poil marqué de son symbole révéré. Les yeux d'azur fixent l'horizon, danse des pulsions qui s'entame à l'unisson, besoin de courir et jouir, jouir du sable et du désert, écho de ses racines, origines de la bête sous lequel il venait d'apparaître. Un feulement les pattes s'élancent dans le sable endiablé, course effrénée, sentiment extrême de liberté sans que n'ai besoin de naître le duel de volonté, être entier dans ses âmes fusionnés, deux moitiés, entier car le désert les liés.Temps qui perd sa nuance dans le paysage de dunes et sable orangé. Temps factice et propice alors que l'Escrifa continue sa course, qu'il se stoppe au sommet d'une dune à la hauteur exagérée, que dans un souffle, hurlement jeté au vent, un appel au désert sa magie est lâchée, que de son souffle nait la bourrasque de sable au sortir de sa gueule acérée, appel au désert, ovation à sa grandeur, à sa désertique splendeur. Besoin de liberté qui l’enivre, vivre. Que dans son univers il devient maître, se croit maître du désert par la forme emprunter, qu'il est. Un autre appel jeté, hurlement craché du plus profond de son être transmuté, du tumulte des âmes fusionnés, ode aux dieux oubliés. Que dans desierto il croit errer. Surprise alors que naît inattendue dans la déferlante de sa volonté, que dans le hurlement craché du plus profond de son être la magie est déversée dans un flot endiablée, tornade inanimée. Sable qui se soulève et entame la ronde endiablée, qu'il danse autour de la silhouette du félidé, qu'aux yeux extérieur il devient ombre au creux d'un tourbillon de sable animé. Que dans la spirale est déversé sa volonté, souffle animant le sable dans une mini tornade, sable dansant et puissant. Que prit par l'excitation et ses pulsions le félin s'élance au hasard d'une direction, que dans le mouvement le tourbillon suit son créateur, sable animé de la maie d'une volonté, protection pour ses êtres oublié, roi du désert et de son souffle meurtrier. Course effréné alors qu'il apparait comme un tourbillon de vent et sable mêlée avant que la tornade animée ne finisse par s'effondrer... Sentiment intense de liberté et de bonheur mêlée, alors que de l'Escrifa la compréhension avait augmenter, qu'une nouvelle technique c'était révélée... Os qui craque en un claquement, craquement, que l'humain revient dans le sable brûlant, s'effondrant, pleurant. Joie intense issue de l'expérience, qui lui a redonné confiance, doutes et morosité chassé qu'un coup acéré. Il était de nouveau entier, prêt et entier...