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Countdown to Zero [Tigre]
 MessageSujet: Re: Countdown to Zero [Tigre]   Countdown to Zero [Tigre] - Page 2 EmptyJeu 12 Sep - 4:13

Uriel Rudraksha
Uriel Rudraksha

[C] Var Ulfur

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Countdown to Zero
~ Elle avait perdu, ils avaient gagné. Au sol, elle le regardait avec, dans les yeux, une fureur sous-jacente qui perçait cette couche de douleur qu'elle tentait tant bien que mal de faire refluer. Elle venait de perdre les quatre doigts de sa main directrice, si elle voulait avoir une chance de les récupérer, elle devait quitter cette arène ici et maintenant. De toutes façons, Uriel avait des doutes quant à la qualité des soins prodigués en arrière salle. Quoi qu'il en soit, ça n'était pas son problème. Pas encore du moins. Il la regarda quitter l'arène avec ses bouts, et il se dit en cet instant qu'il venait de se faire une ennemie. Beuwargh fut traîné à sa suite par des gens qui devaient certainement avoir le sale boulot de se coltiner ce rôle et il n'eut même pas le temps de venir s'enquérir de l'état de son coéquipier - quoi qu'au vu de la manière triomphale dont il tenait le sceptre, il n'y avait pas grande peur à avoir - que zéro leur envoya la suite illico presto. Deux rires inquiétants montèrent derrière la clameur générale et Uriel sut à cet instant que, plus encore qu'affronter des adversaires puissants, c'était en affronter quatre à la chaîne qui risquait de lui être fatal. Il n'avait pas encore finit de reprendre son souffle que, déjà, ils devaient repartir au combat. Il se dit alors que, peut-être, il avait fait une bêtise qu'il risquait de payer cher en choisissant de venir ici.

Il reprit son souffle, astreignant son rythme cardiaque à ralentir. Il sentait l'excitation du combat frémir en lui comme un animal en cage. L'odeur du sang lui titillait les narines et affûtait ses sens. Peut-être que le défi personnel qu'il s'était donné n'était qu'illusion. Il se demandait s'il était vraiment possible de se sortir de là sans magie lorsque leurs nouveaux adversaires s'avancèrent dans la lumière, sous la clameur de la foule.

« _ Eeeeet de retour dans l'arène pour votre plus grand plaisir et le mien, Léoooo et Lokiiii. Rugissez votre plaisir les amis, le combat continue ! Pariez sur vos favoris, sur la nature de leurs magies ou encore sur le premier à mourir. Régalez vous du sang et des cris, la soirée ne fait que commencer ! »

Devant eux étaient deux hommes, d'une taille assez grande, un sourire confiant sur le visage et vêtus de manière simple : amples pantalons en toile et torses nus, à la musculature fine mais dessinée. Blonds, des yeux bleus, et un sourire d'une blancheur aussi éclatante que les projecteurs, ils étaient identiques comme deux gouttes d'eau, des jumeaux ? Mais il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose qu'il ressentit instinctivement, comme une onde frissonnante qui se répandrait sur sa peau et dans sa chair. Il y avait quelque chose de félin, chez ces types. Quelque chose de
dangereux. Uriel rengaina son arme, la main toujours sur la garde de celle-ci néanmoins, mais il devinait déjà une incohérence quelque part, une odeur dans l'air qui lui faisait retrousser le nez et lui hérissait le poil. Ses yeux vont de l'un à l'autre, avec la rapidité d'un éclair. Il sentit s'infiltrer dans son esprit la conscience de son mentor, avec cette impression de puissance camouflée derrière une couche de velours. Déjà, les deux jumeaux s'approchaient en décrivant un cercle pour garder une certaine distance, comme pour les jauger. L'un d'entre eux fixait Uriel de ses yeux d'acier comme s'il prévoyait déjà le repas d'une belle proie. Ils échangent une parole. Cela ne fait que quelques secondes que les nouveaux venus sont là et pourtant il sait déjà qui va lui tomber dessus.

« Celui-ci. »

La voix gronde, grave et rocailleuse.

« Il est comme moi tu crois ? »

« Je ne sais pas. Mais son odeur charrie l'Instinct. »

Il réfléchit. Il sent l'excitation fébrile monter dans sa poitrine, délivrer de plus en plus d'adrénaline dans son cœur et accélérer son métabolisme. Le feu en lui s'agite comme s'il sentait les prémisses de la bataille à venir, et il devine dans la gestuelle et le comportement qui lui fait face le prédateur implicite qui se cache sous des traits humains. Il tourne le masque de fer aux traits tordus vers sa coéquipière et ses deux assistants énormes qui lui pendent à la poitrine comme des ballons de baudruche. Il lui dit en aparté.

_ Hey, Flame. Lui là, à gauche. C'est un... Enfin, je crois que c'est un lion. L'autre, j'en sais rien, il a quelque chose de... Différent. »

Et pourtant, les deux semblent identiques. Il reporte son attention sur le blond à la démarche féline et celui-ci le regarde toujours, presque amusé, avec dans les yeux cette dangerosité latente, comme une arrogance à fleur de peau. Il passe la langue sur ses lèvres, en un sourire provocateur. Derrière son masque, Uriel plisse les yeux. Il sent s'investir en lui le flot de magie, alors que l'air semble se troubler autour de lui comme une ondulation de chaleur. Drapé dans la puissance spirituelle de son mentor, c'est comme si, par instants, Uriel disparaissait pour laisser la place à autre chose : une silhouette massive, sombre et encore mal définie, aux traits noirs moins humains que monstrueux. Imperceptiblement dans sa posture, ses os ont déjà commencé à se déformer, ses tendons à se réagencer subtilement et ses ongles à s'allonger pour devenir des griffes mortelles, alors qu'il perçoit la tension qui augmente de plus en plus. L'autre veut qu'il fasse le premier pas, il le sent, comme une invitation à montrer ce qu'il vaut. Uriel laisse échapper un rire, comme si tout ceci était fait d'une ironie que lui seul pouvait saisir. Un rire à la fois hilare mais blasé.

_ Ouais... On verra bien qui s'en sortira le mieux. »

Sa voix et son attitude ont changés, et il baigne désormais dans une espèce d'aura de puissance discrète mais latente, presque sensuelle. Et elle ricane avec lui, dans son domaine. Elle, elle jubile, de voir ces humains s'écharper dans des combats qui pensent faire d'eux des guerriers, alors que ce ne sont pas plus que des enfants qui se mesurent les uns aux autres dans des babillements maladroits. Mais c'est un rire froid et sans intérêt, car ce qui l'attire vraiment, c'est l'homme au sourire éclatant qui n'attend que le début des hostilités. Charmant. Voyons quel guerrier il fait. Elle s'infiltre plus avant dans les racines de la conscience d'Uriel pour se synchroniser avec lui, ne plus vivre et respirer qu'en un seul et même être. Le mage plonge dans l'esprit de lumière et de grâce qui l'investit, et la sensation enivrante de puissance et de liberté qui l'atteint se fait de nouveau ressentir. La force spirituelle qui l'enveloppe s'affirme et se dessine, comme un filigrane superposé à la réalité : suivant l'angle de vision disparaît le réel et se révèle l’invisible : la tête féline d'un animal, comme les représentations des dieux anciens. Il aime ça. Oui. Il aime ça autant qu'un drogué chérit sa cam, cette sensation de force et le frisson électrique qui parcourt sa peau au contact du danger qui se dresse devant lui. Il en a besoin pour vivre, comme de respirer.

Le duo jumeau se métamorphose en l'espace d'un instant. Leurs carrures doublent, leurs muscles gonflent et une fourrure épaisse recouvre leurs corps et surtout à l'endroit de la crinière. Ils grandissent d'une tête et leurs griffes effilées comme des couteaux remplacent leurs doigts. La gueule n'est plus tout à fait humaine et pas vraiment animale. Ils rugissent ensemble, comme un avertissement exaltant le public qui répond, dévoilant les crocs mortels et Uriel sourit secrètement derrière son masque. Le mage se crispe, ses muscles se tendent, il sent l'aura de prédateur émaner d'en face. Il sent l'incompatibilité notoire de leurs intentions avec les siennes, et le trouble étrange qui entoure le deuxième humain-lion. Il sent en son esprit l'appréciation experte de celle qui l'accompagne.

« Hm. »

« Ils ne sont pas vraiment identiques, n'est-ce pas ? »

Elle ne répond pas, mais il sent en lui l'assentiment silencieux qu'elle confère à sa déduction. Alors, Uriel a une idée. Il se rapproche de son coéquipier, et lui chuchote quelque chose qui ne sera entendu que de lui, alors que les deux fauves ont entrepris de se diriger vers eux pour commencer le spectacle.

_ Méfie toi du deuxième. Il est... Bizarre. Cela dit, vu comme c'est parti, et si on accélérait un peu notre rendez-vous avec tu-sais-qui ? Je me demande s'il apprécierait de voir, hm comment dire, sa si belle arène détruite ? »

Le masque cache l'éclat d'espièglerie dangereuse qui passe dans son expression, mais elle se devine aisément dans la voix. Et puis Uriel s'écarte, pour séparer les combats, et profite des derniers instants de calme pour raccrocher son fourreau à a hanche. Il n'y a pas vraiment de règle dans ce genre de lieux. Du moins, aucune règle hormis celle, explicite, qui décrète que le vainqueur est le dernier debout. Oui, les gens aiment les combats de bêtes, les hommes qui s'éventrent et se mordent à la gorge comme les animaux enragés qu'ils sont. Un combat facile ou technique comme celui d'avant ne les intéressent pas, ce qu'ils veulent, c'est du spectacle, du carnage, du sang. Alors il va leur en donner.

_ Hey gros, c'est quoi cette dégaine là, t'appelles ça un lion ? Laisse moi rire, t'es aussi royal qu'un chat obèse atteint de trisomie... Non, sérieux, ta crinière, tu l'as eu où, dans une pochette surprise ? Avec ton crin dégueulasse, on dirait que tu t'es torché le cul et que t'as collé les poils sur tes joues pour faire de la barbe. »

Instant de solitude poignant où le lion s'arrête, surpris, pendant qu'il se demande s'il a vraiment entendu ce qu'il a entendu, de la part d'un gringalet face à la carrure massive et aux deux têtes de plus qu'il possède. A l'intérieur, il jubile.

_ C'est ton pote qui doit être content, que t'aies le cul tout lisse. Ça va, pas trop râpeuse la lan... »

Le mage eut tout juste le temps de rejeter son corps en arrière pour esquiver le coup de pattes gros comme sa tête d'où sortaient des griffes longues comme des rasoirs. Le corps souple et élastique se tord et se tend, acrobate, avant de mettre une distance plus raisonnable entre lui et son homologue lion d'un bond de plusieurs mètres en arrière. Mais déjà, l'assaut est donné, et le corps du mage explose dans cet effort fluide et gracieux qui accompagne chacun de ses mouvements. Ses pieds sont devenus pattes griffues, recouverts d'une fourrure noire, une queue  d'ébène se courbant dans le sillage de ses pas, équilibre mouvant, et toujours autour, sur et dans lui, l'incarnation spirituelle et animale qui l'étreint comme une nouvelle enveloppe, charnelle et frissonnante. Il est plus qu'un animal, il
est le Dieu Bête, l'Instinct incarné, et c'est d'un éclat de rire enivré de la sensation du danger omniprésent qui court dans ses veines qu'il s'élance en avant, le lion sur les talons. Il devine aisément lequel d'entre les deux est le plus fort, mais il a des atouts que l'autre ne possède pas. Un dieu, en l'occurrence, mais pas que. Il sent dans sa chair la folie furieuse du combat qui l'appelle, l'odeur piquante de chaleur et d'épices de son poursuivant qui l'excite, par dessus les relents de sueur, de bière et les hurlements. Oh oui, il aime ça, mais qu'il ne croit pas qu'il fuit le combat. Au contraire, il s'y jette au devant.

Il saute sur la palissade rudimentaire de bois qui ceint l'arène et poursuit sa course circulaire sur le faîte de celle-ci. Derrière lui, il perçoit le grondement sourd qui promet à sa chair l'agonie de la douleur s'il tombe sous ses griffes. A côté de ça, les siennes semblent ridicules, et ses doigts hybrides ne feront que des dégâts superficiels. Mais il s'en fiche, la substance noire du fiel coule dans ses veines et palpite comme un être vivant, fait de chaleur et de rage, et il se laisse envahir par la primalité du dieu bête qui vit en lui. Il sourit, il a trouvé son bulldozer.

D'une impulsion il se jette dans les airs, côté gradin, entre deux spectateurs hurlant leur excitation et leur surprise, au moment où ils comprennent que le mage au masque de monstre est suivit aussitôt par la carrure massive mais plus lente du lion. Il bondit de nouveau, de banc en banc, preste comme l'eau, alors que derrière lui le roi de pacotille brise les appuis sur lesquels il se tient avec systématisme mais toujours une seconde de retard, dispersant les spectateurs et détruisant sur son passage dans des mouvements de foule chaotique. Ils protestent, mais la partie épargnée de la foule jubile. C'est une danse mortelle, un jeu dangereux, mais ça lui plaît, et si une partie de lui semble vaguement consciente du fait qu'il joue sa vie, l'autre prend un immense plaisir à lancer les dés du destin.


made by pandora.
Spoiler:
 MessageSujet: Re: Countdown to Zero [Tigre]   Countdown to Zero [Tigre] - Page 2 EmptySam 28 Sep - 10:40

Yôshii A.Shunsui
Yôshii A.Shunsui

Indépendant Illégal

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Nul n'eut connu de spectacle aussi divertissant que celui-là. Des fauves dépassant les limites de l'arène, pour s’adonner à des câlins sanglants et déchirants, dans une foule à la fois paniquée et excitée. Qu'elle était les probabilités pour que notre situation de départ tourne ainsi à l'apocalypse dans l'arène ? Probablement mince. Et pourtant cela était arrivé. M'en plaignais-je ? Non, bien au contraire. Voyant une telle tournure de scène se déroulait devant mes yeux excités, je ne pus que frémir d'une excitation enivrante. Des convulsions harcelèrent soudainement mon corps, virevoltant de membres en membres. Sensation étrange. Agréable. Magnifique. Splendide. Jouissive. Je sentais chaque parcelle de mon corps m'abandonner, me marteler, me détruire. Pour finalement me revenir sous une nouvelle forme. La même. Mais... Quelque chose de plus coulait dans mes veines. Quelque chose de... de... frissonnant. Le visage extasié. Le rire poussé au delà de la folie. J’avançais vers une nouvelle voie.

« Ahahah. Quelle magnifique endroit, je m'amuse taannnt ! Zeroo, j’arrive bientôt mon chou ! Attends moi bien sagement !
Ansatsu-sha no ningyō  »


Les bras écartés comme pour accueillir une bénédiction divine, ce corps splendide encore prit par de passionnels convulsions se mit à scintiller comme la plus belle des pierres précieuses. Le rire frénétique de taré que je laissais s'échapper instinctivement laisser bouche-bé mon adverse ne sachant pas réellement comment le prendre. Mais il ne laissait rien transparaître. Aussi impassible qu'un bourreau face à une exécution. L'heure du carnage étant enfin arrivé pour nous. Les deux autres avaient commencés depuis quelques minutes... Et l'amorçage du second acte de ce massacre se fit lorsque ma tenue d'assassin recouvrit mon corps. Un décolté toujours monstrueusement bavant. Et des jambes encore légèrement dénudées. Le murmure d'une mort certaine, qui chante d'oreille à oreille.
Soudainement le combat se déclencha. Sans laisser le temps au temps de se perdre, je dégainais l'épée de mon fourreau pour porter une attaque direct, lame pointée vers l'avant, s'avançant vers la gorge de mon ennemie. Prêt(e) -A croire que je commençais à douter de ma masculinité ? Non ma féminité... Non... Euh... Bref.- à tâcher sa belle crinière d'un rouge ensanglanté. Le bruit d'un grésillement bourdonna aux oreilles lorsque le coup d'épée fut paré et raclé par les griffes de mon opposant. L'épée vola de mes mains qui la tenaient pourtant adroitement et fermement. La lame se brisa en deux morceaux... Alors que je contemplais les restes de mon arme, ainsi que la force de mon adversaire en une fraction de seconde. Un rictus se dessina sur mes lèvres au même instant, mais pour une raison inconnue, je ne pouvais m'empêcher de rire sadiquement. Mon épée venait à peine de tomber et de se fracasser, que je dégainais dans le même instant mes deux dagues pour lui porter une série d'attaque à courte portée, programmé dans un enchaînement acharné et gracieux. Esquive après esquive, le lion que j'affrontais reculer. Les coups s'enchaînaient si bien qu'il ne pouvait pas avoir une seule occasion pour contre-attaquer. Jusqu'au moment où son arrière train se plaqua contre la rambarde de l'arène, distrayant son regard un instant... J'attrapais sa crinière d'une main, puis d'un bond je m'élançais dans les airs dans une acrobatie aussi rapide que magnifique, atterrissant sur le dos de la bête.

« Voilà mon premier cadeau pour toi, ma très chère lionne. »

Je sentis le grognement silencieux de la bête lorsque je lui adressais ces quelques mots, mais elle n'eut pas le temps d'en faire plus. Les deux lames aiguisés comme des rasoirs glissèrent dans la peau de la bête, au niveau de ses pattes arrières. Sans attendre qu'une patte divinement puissante ne me tombe sur le coin de la figure, je glissais en arrière, mes jambes se calèrent sur la rambarde, tandis que mes mains agrippaient les hanches du lion. Un second saut, plus haut, plus long, pour atterrir sur le dos de mon ami à quatre pattes. Certes moins imposant et puissant que ce gros chat, mais suffisamment vaillant et courageux pour m'aider dans ma quête.

Le loup ne tarda pas à sautiller autour du lion d'un pas aille et rapide pour lui taper sur les nerfs. Il lui en fallut peu pour qu'il se mette à nous poursuivre en mode super saya*pan* pas content. Grognement strident qui résonnait dans toute l'arène, glaçant le sang de la foule. Nous sautions dans la foule, poursuivit par ce gros chat, attaquant l'opposé de l'arène par rapport à mon ami Water. D'ailleurs il ne m'avait pas mis en garde sur mon ennemi... Mais de quoi m'avait-il parlé déjà... Buarf, ça ne devait pas être très important ! Nous nous déplacions entre les spectateurs et lorsque l'un d'entre eux nous gênait, je le déplaçais avec tendresse de notre trajectoire par un bon vieux coup de pied dans la tête. Derrière nous, le lion ne faisait pas de quartier, moins de tendresse et plus de sang. Ses griffes volaient aussi facilement que les cris d'un bambin. Il déchirait toute chair qui se trouvait sur sa route, à un point effrayant... Pour un simple humain. Quant à moi, cela ne m'arracha juste un fou rire de folie extasié. Je venais de prendre une belle dose de drogue, à m'en faire tourner de l’œil tellement cela en était jouissif. Malgré les blessures que je lui avais faites pour le ralentir, le lion montrait une telle rage pour nous poursuivre qu'il semblait ne ressentir plus aucune émotion... Mise à part la haine et la colère. Gyuhuh... Poussons le encore plus loin...

« Misérable insecte ! Gros tas de graisse puante mal rasé ! Regarde toi. Roi des animaux ? Mes fesses oui. La seule chose sur laquelle tu peux avoir un peu de pouvoir, c'est lorsque tu t'enfiles l'avant de ton pote. Vas y dis moi tout ! Alors ? Bien juteuse ? Pas trop râpeuse sa langue ?  Oh puis tient, une petite bouboule pour jouer ! »

Je lui balançais à la figure l'une de mes bonnes vieilles petites bombes fumigènes qui lui éclata en pleine figure, de quoi lui taper encore plus surs les nerfs. Et là... Il y eut comme une petite erreur de script. Le sol se mit à trembler, les murs à vibraient et un rugissement encore plus sauvage et plein de rage que les autres résonna...Derrière l'épaisse fumée de la bombe, une silhouette trois fois plus grand que le lion se dessina rapidement, alors que je prenais la fuite avec mon compagnon à quatre pattes, par un couloir de l'arène... Y a un phoque géant dans l'arène ??



 MessageSujet: Re: Countdown to Zero [Tigre]   Countdown to Zero [Tigre] - Page 2 EmptyLun 7 Oct - 1:19

Uriel Rudraksha
Uriel Rudraksha

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