Sujet: Countdown to Zero [Tigre] Jeu 27 Juin - 0:12
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Countdown to Zero
~ L'avantage qu'il y avait à ce qu'une certaine inimité s'entretienne entre le Conseil de la magie du Royaume de Fiore et les Guildes locales, c'était les opportunités de missions ouvertes à cette pléthore de mages indépendants non affiliés à l'une de ces mafias dont faisaient parti Uriel et son frère. Il avait toujours eu un point de vue plutôt négatif sur ces rassemblements de mages, dans lesquels il voyait plus un lobby des forces magiques qu'autre chose, et il était - dans une certaine mesure du moins - satisfait de voir qu'il n'était pas le seul à porter un regard désapprobateur sur ce genre d'associations. Cela dit, il ne portait pas non plus le Conseil en son cœur, et là où certains voyaient l'autorité légitime du pays, lui ne pouvait s'empêcher de faire la comparaison avec le pays d'où il était originaire et la manière bien plus sévère dont était contrôlé le commerce de la magie. Mais soit, peut lui importait au final. Il n'était ni chez lui, ni dans une guilde, et tout ce qu'il souhaitait, c'était de poursuivre le chemin qu'il avait entrepris avec son frère sans que quiconque ne vienne entraver leurs affaires.
Ce soir, il était agent du Conseil en intérim, et il effectuait une mission pour eux. A vrai dire, il ne saurait exactement dire pourquoi il avait accepté ce genre de boulot, baigner dans la violence gratuite et faire le show avec sa magie pour amuser la galerie était loin d'être son passe temps favori,ni dans ses habitudes, et l'argent n'était pas sa prime motivation. Alors, quoi ? Au fond, il savait, mais il ne voulait juste pas formuler cette idée à voix haute. Tout ce dont il avait besoin, actuellement, c'était de se défouler. Il sentait s'agiter en lui les remous d'un Fiel depuis trop longtemps tenu en laisse, et la pression qu'il exerçait sur sa volonté se faisait un peu plus pressant chaque jour. Alors, quoi de mieux qu'une bonne baston de derrière les fagots pour remettre les compteurs à zéro ? Il savait pertinemment que ce n'était pas la solution pour progresser dans la maîtrise de ce mal qui le rongeait, mais il n'avait tout simplement pas le choix, et entre attendre que l'orage éclate à n'importe quel moment et choisi de décharger le surplus d'adrénaline qui courait en ses veines, il avait vite fait de faire le tour de la question. Le plus angoissant dans ses crises était la perte de contrôle, alors s'il pouvait au moins choisir le où et le quand, c'était déjà bien plus préférable que de se voir éclater sans crier gare.
Marchant d'un pas silencieux et leste dans le calme de la nuit, le fourreau d'une lame lui battant le dos, il se dirigeait, un sac sur l'épaule, une tablette de chocolat au lait à la bouche, progressivement vers un quartier excentré d'Hosenka, là où il devait normalement rencontrer son coéquipier avec lequel il lui fallait accomplir cette mission. Parce qu'évidemment, il fallait être deux, et qu'il n'avait pas osé demander à Altiel. Premièrement car il y allait pour se défouler, chose qu'il s'auto reprochait et qui était déjà assez difficile comme ça à supporter, deuxièmement car il n'aimait tout simplement pas l'idée de son jumeau dans une arène en train de combattre des tarés pour le show. Ses bestioles pourraient y prendre bien trop goût et le risque était trop grand pour qu'il se décide à l'encourir. Alors il marchait seul, plongé dans ses réflexions et embourbé dans la perspective à venir. Il savait que le fatalisme n'était pas une solution, et la Blanche Dague aurait été là qu'elle l'aurait exhorté à la discipline et à profiter de cette occasion pour progresser plus avant. Ce qui, en soit, était pertinent. Il soupira, leva les yeux au ciel. C'était presque la pleine Lune ce soir, et il savait que ceci devrait plaire à quelqu'un qu'il connaissait. Canaliser au lieu d’étouffer, voilà ce qu'il devait faire. Hmf, bien plus facile à dire qu'à faire, bien évidemment. Reportant son attention sur le chemin qu'il suivait, il n'allait néanmoins certainement pas se laisser abattre. L'ascèse de la méditation et la discipline du kendo étaient justement là pour lui procurer la force nécessaire à son contrôle, et avoir peur d'une chose ne faisait que renforcer l'emprise que cette chose avait sur vous, et ça, il le savait parfaitement bien. Ôtant de son cœur tout sentiment d'hésitation, la voie à suivre était claire. C'était l'heure du test,en somme. Ce soir, il ne se laisserait pas dévorer par lui même.
Enfin parvenu à destination, une petite place pavée au centre de laquelle trônait une petite fontaine abimée, il s'assied sur le rebord de celui-ci, à l'endroit convenu pour le rendez-vous, mâchouillant distraitement sa tablette au chocolat au lait de qualité supérieur d'un air un peu absent, attentif surtout aux rares allées et venues qui animaient l'endroit. Ce n'était pas le quartier le plus sûr, même s'il n'avait pas peur de faire de mauvaises rencontre, mais prudence était mère de sûreté.
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Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Jeu 27 Juin - 19:20
Yôshii A.Shunsui
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Titre : Saké. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (7200/35000) Mérite: (355/400)
J'étais chaude. J'étais bouillante. J'étais en manque. Non peut-être pas mais hein, ça fait trash comme entrée au moins, alors ne plaignez-vous pas et laissez la fête continuait dans vos slips ! Laissez votre libido explosait la barrière de vos envies et cédez à chacun de ces caprices que vous ordonne votre cœur en entendant ma voix sensuelle qui vous murmure les folles aventures nocturnes de la demoiselle que je suis devenue. Aussi irrésistible puis-je être, j'ignorai les sifflements des allumeurs dans la rue ou plutôt, je mimai ne pas les entendre en donnant un coup dans une mèche de mes cheveux, d'un air provocateur et innocent. Comment avais-je fini dans cette situation ? Si seulement vous saviez... Je vais vous le dire, puisque c'est vous.
~~~ Dans une sublime demeure, cachée aux yeux de tous. - Non, pas une maison close ! - ~~~
J'étais complètement nu, étalé là, sur cette table de dissection, alors que deux folles sauvages et monstrueuses éclataient de rire comme deux hystériques en racontant des commérages qu'elles avaient entendu par-ci et par là... Moi au centre, j'étais perplexe et je me disais à quel point les femmes étaient terrifiantes quand on écoutait leur conversation. Elles m'ignoraient complètement et papotaient entre elle, alors que j'étais leur jouet, leur marionnette, le moyen ultime d'assouvir leurs fantasmes les plus profonds. Vous ai-je dis que j'étais à poil ? Non, mais vraiment à poil et elles m'avaient même attaché pour se moquer encore plus de moi ! Je ne rigole pas ! Il fallait le voir pour le croire sérieusement. Déjà, moi me faisant torturer, c'était aussi exceptionnel que l'extinction de mes ancêtres les dinosaures, mais en plus de cela, le résultat était tout simplement... Wha... Je fus attaché sur cette table pendant deux jours, nourris par un vulgaire tube qui me donnait de la compote de légumes comme seule nourriture. Help-me please ? Pensez-vous bien. Tous les hommes qui faisaient soi disant partie de mon petit groupe restait dans leurs quartiers, pour ne pas subir le même sort que moi... Parfois je vous jure, il serait plus simple de rester gentil. Mais la vie de méchant était tellement plus distrayante... que... Ouais, bon ok. Là, je regrettai carrément d'être un méchant mais hein. L'habit ne faisait pas le moine comme on disait... Je passai donc ces deux jours à être... * Pleure* ... épilé entièrement. Je n'avais pas trop à me plaindre de ça encore, à la base je ne possédais pas une pilosité phénoménale et je me trouvais vraiment chanceux dans avoir si peu... Car même avec une faible pilosité, la... bah... Tatayooooyoooo... Désolé, ça c'est un effet secondaire. Après l'épilation forcée, vint le tour aux implantations mammaires... Je vous jure ! Elles m'avaient foutu des seins. Et pas des petits hein... Un bonnet E... Bon... Dans un sens, peut-être que j'en ai légèrement profitét pour euh... m'amus... Tatayoooyooooo. Un appareil implantant des seins magiques, vous y croyez vous ? La douceur de ces formes. Le moelleux au toucher. * Essuie la bave qui coule aux coins de ses lèvres. * Et là suite, il serait inhumain de raconter plus de choses encore, car cela ne ferait souffrir que plus encore le cœur des hommes. Et leur masculinité.
~~~ Une belle nuit étoilée, mais où vous ne verrez pas les étoiles. ~~~
Le bruit des talons aiguilles qui résonnaient dans toute la ruelle, le choc entre le talon et la roche détournait à chaque nouveau pas les regards des envieuses et des petits voyeurs cherchant la meilleure vue dans mon décolleté ou ma jupe. Des collants résilles qui montaient jusqu'en dessous de ma mini-jupe, offrant à mes jambes finesse et sensualité qui ne laissaient pas indifférent le regard ces messieurs. Ma mini-jupe virevoltait légèrement au-dessus de mes fesses nues, où l'on pouvait apercevoir un vague morceau du string rouge qui remontait. Comme haut, je portais un top, au décolleté généreux, les épaules et le dos dénudés , ainsi qu'une vue imprenable sur le bas de mon ventre qui lui aussi était à l'air libre. Au bout des doigts, de longs ongles pointus d'un rouge pétant qui n'étaient pas discret du tout, donnant à chacun de mes gestes une sensualité plus prononcée. Un gloss rouge qui brillait de mile éclats sous la lumière, rendant mes lèvres aussi pulpeuses et attirantes, que celles des femmes fatales que l'on pouvait voir dans des films un peu hot. -Owhyeah baby- Eyeliner, mascara, fard à paupière pailleté n'étaient que les autres produits dont je fus la tragique victime. Mais je ne pouvais pas nier le fait que tout cela donnait une intensité meurtrière à mon regard. Je ne pouvais pas m'arrêter de battre des cils en jetant un regard sauvage à un homme pour sentir son cœur lui sortir de la poitrine et m'atterrir dans la paume des mains comme un papillon capricieux et fragile, que j'ignorai et écrasai quelques secondes plus tard. Ensuite, ma magnifique et longue chevelure blonde, où les deux folles avaient passé plusieurs heures à construire ce monument. Avec en plus de cela, une mèche d'un rouge sang resplendissant. Elle brillait comme le trésor d'un pirate rempli de joyaux et de pierres précieuses scintillants de mille feux sous votre regard émerveillé. Et pour finir, ces quelques bijoux de valeurs parsemaient comme une peinture sur mon corps, plusieurs bracelets cliquetant à chaque geste de mes mains, un collier volumineux attirant les regards sur ma poitrine généreuse et des boucles d'oreilles en forme de flammes. Mon physique reposait sur un ensemble de rouge et noir en parfait équilibre, plein de vie et d'envie. -Hm...-
Il y avait un homme assis sur une fontaine abîmée, il s'agissait probablement de la personne avec qui j'allais effectué cette mission. Oui, car en plus de m'avoir déguisé, ces feignasses qui me servaient d'équipe, aucun n'avait voulu m'accompagner donc je me retrouvais avec un inconnu. J'approchai de lui, alors que mes sabots attiraient immédiatement l'attention sur moi avec leurs bruits de claquements. Il mangeait une barre de... Chocolat... J'arrivais en face de lui, un charmant sourire aux lèvres, je me baissai légèrement sous son regard et... J'attrapai sa barre de chocolat au lait, en la croquant d'un air sauvage, tout en m'asseyant à côté de lui, les jambes croisées. Cependant il n'eut pas le temps de réagir car en m'installant à côté de lui, un jeune loup avança entre ses jambes pour sentir son odeur, avant de se coucher à mes pieds d'un air lasse. Je croquai la plaquette de chocolat sensuellement avant de passer ma main le long de mon cou, pour m'arrêter sur la poitrine. D'une voix efféminé – Oui, encore un des tours des deux folles... Quand je vous dis qu'elles se sont fait plaisir hein... - je m'adressai au jeune homme à côté de moi.
« Coucou toi, dis... Tu aimes mon cochon ? »
J'attendis quelques instants, examinant sa réaction d'un air innocent, puis finalement je lui montrai mon tatouage dans le dos. Un cochon bipède hyper musclé, un fouet dans une patte et une rose dans l'autre, dans une posture sexy, digne des Dieux Grecs. Puis je me retournais pouffant de rire.
« Mais sinon mon chou. C'est quoi ton petit nom ? »
Je croisai les jambes pour avoir un appui un peu plus haut, pour poser mon coude dessus et finalement observer mon partenaire en berçant mon menton dans la paume de ma main, le fixant de mon regard félin.
« Ah et trésor, je vais te préciser quelque chose... Je suis un homme. »
Puis je me mis à rire joyeusement de satisfaction en admirant sa réaction. Tandis que je posais une main sur son épaule, comme le faisait les mâles entre eux, marquant leur camaraderie de ce geste quelque peu symbolique.
Are you kidding me ? Owh no baby.
Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Ven 28 Juin - 4:26
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Countdown to Zero
~ Voilà quelques minutes déjà qu'il patientait et le temps s'écoulait avec son flegme nocturne habituel, indifférent aux affaires des Hommes, alors qu'Uriel attendait que se pointe la personne avec laquelle il s'était engagé pour la mission. Il ne savait absolument pas qui c'était ni quelles étaient ses capacités. Ni même son nom, d'ailleurs. C'était un peu débile, quand on y repensait, de simplement se donner rendez-vous là comme ça à la fontaine de l'angelot, mais c'était relativement courant, pour des mages indépendants qui ne se fréquentaient pas plus que le temps d'un contrat. Les membres du Conseil qui avaient été son contact pour commanditer cette mission lui avaient expliqué les modalités qui faisait qu'il fallait être deux, et Uriel avait accepté sans trop broncher, tout en espérant qu'il tomberait sur une personne... Et bien, il ne savait pas trop ? Fréquentable ? Bourrine ? Avec un minimum de jugeote ? Au final, il s'en moquait un peu, puisqu'il ne reverrait probablement jamais le type en question. Toujours était-il qu'il attendait là, sans mot dire, à la faveur de l'éclairage nocturne diffus et de la blancheur laiteuse de Dame Sélène. Patienter ne lui posait aucun problème, et il réussit même, en réalité, à trouver une certaine forme d'harmonie à rester assis ici, entre le calme qui régnait et le bruit léger mais continu de l'eau dans la fontaine.
Et là, ce fut le drame.
L'harmonie fut rompue bien trop vite à son goût, quand, résonnant dans le silence de la nuit, un clac - clac - clac lointain mais régulier se fit entendre de plus en plus fort à mesure que se rapprochaient les talons particulièrement bruyants. De prime abord, Uriel n'y prêta pas plus d'attention que ça, concentré qu'il était sur le calme qui régnait, mais il s'aperçut bien vite que le bruit régulier n'allait pas se contenter de passer à côté de lui pour finir par s'éloigner, non. Ce fut pire, bien pire que ça. La première réaction qu'il eut en tournant la tête en direction du bruit, ce fut de se demander s'il n'avait pas en face de lui une espèce de clown drôlesque et bigarré échappé du premier cirque venu qui déambulait là dans la rue, avant de se rendre compte qu'il s'agissait, en réalité, ce qui se prétendait être une femme. Il avait parfaitement conscience de l'incapacité totale de certains de ses congénères masculins à réfréner leurs ardeurs sexuelles lorsqu'ils croisaient par hasard la route d'un membre de sexe féminin avec quelques atours charmeurs, et du fait que lesdits membres du sexe féminin en profitait parfois - souvent - pour se mettre en valeur. Mais là, là, tout tolérant qu'il pouvait être, il ne put s'empêcher d'adopter intérieurement une réaction à mi-chemin entre l'effroi et l'incrédulité à la vue qui s'offrait à lui. Elle avait une démarche à ce point chaloupée à outrance qu'il hésitait entre un problème de croissance du bassin qui la faisait se tordre de tous les côtés, ou si elle avait juste un balancier profondément enfoncé dans les fesses au rythme régulier duquel elle se dandinait. Mais si seulement c'était là le seul détail visuel qui manquait lui arracher les yeux, il aurait pu encore se contenter de l'ignorer royalement et de retourner à sa semi méditation. Seulement, perchée sur des talons qui ne manqueraient pas de lui faire défaut à la première rue pavée, la madame était une véritable tentative d'assassinat du bon goût dans tous les sens du terme. Il ne savait pas ce qui le faisait halluciner le plus, cette mini jupe d'un rouge scandale aussi courte qu'étaient longues ses jambes, ce mini top ultra serré qui en plus de lui faire carrément un nouveau fessier sur la poitrine plus qu'un décolleté lui boudinait les os des côtes, ou bien juste cette espèce de barbouillage hétéroclite de poussières, de couleurs et de bling bling qui devait, il le supposait, être ce qu'elle qualifiait de maquillage et de bijouterie. Véritable cote de mailles ambulante, la madame semblait se traîner une ferraillerie complète à elle toute seule assez bien fournie pour équiper au moins deux hommes d'arme de la milice avec un équipement intégral. Tout ceci était tellement artificiel, qu'il se demandait comment quelqu'un pouvait réellement songer à ne serait-ce que porter ça, et si ce n'était pas tout simplement une gigantesque blague, du genre enterrement de jeune fille particulièrement arrosé. A mi-chemin entre Peggy la cochonne et la bête du gévaudan, quoique moins poilue, il hésita l'espace d'un instant à s'enfuir lâchement.
Mais à peine eut-il le temps de se remettre de cette vision inattendue, les yeux à demi plissés dans une expression méfiante, que la bougresse était déjà sur lui pour lui voler son chocolat, se penchant vers lui d'une façon scandaleuse dans la manière dont elle mettait en avant ses attributs. A la fois dérangé de l'invasion de son espace personnel et un peu confus par les aises que prenait la madame avec lui, il eut un mouvement de recul léger et il camoufla son embarras derrière un froncement de sourcil intraitable. Il haïssait le rentre dedans, car jouer avec ses émotions, c'était jouer avec le feu, et rien que cette pensée suffit à lui ôter toute idée derrière la tête et à lui procurer la détermination suffisante pour faire front à cette... Chose ? Se bornant à la fixer dans les yeux, elle s'en irait bien une fois qu'elle verrait qu'il n'était pas intéressé. Son attention fut néanmoins vite attirée par le jeune loup qui fila entre ses jambes pour venir le renifler, dans les yeux duquel il aperçut brièvement l'essence animale qui y brillait, avant de finalement venir s'étaler par terre d'un air de gros patapouf. Uriel continua de le fixer quelques instants, conscient que les loups n'étaient pas de ces animaux qu'on domestiquait ou qui se baladaient en ville, et il se demanda si la madame pouvait être sa maîtresse et si, auquel cas, elle avait un quelconque rapport avec la nature.
Ses yeux glissèrent de la bête à poils à la bête sans poils maintenant assise à côté de lui et la réponse s'imposa dans son esprit comme évidente : impossible.
« Coucou toi, dis... Tu aimes mon cochon ? »
Uriel releva les yeux vers les siens et y lut toute l'espèce de malice libertine qui y régnait. Elle était quand même vraiment mauvaise dans son jeu d'acteur qu'elle voulait, il le supposait, sensuel et aguicheur. Même en mettant de côté le Fiel, il était plus repoussé par la vulgarité dont elle faisait preuve qu'autre chose. Et ce cochon... Impossible, c'était une mascarade, il ne pouvait en être autrement, c'était tellement éloigné de l'éducation bienséante que lui avait reçue...
« Mais sinon mon chou. C'est quoi ton petit nom ? »
De plus en plus sceptique, cela ne fit que renforcer l'expression inflexible sur son visage, bien que commençait à pointer un certain malaise de part la proximité collante dont il ne partageait pas le désir. Il sentit frémir en lui la bile noire, mais il ne céda pas, faisant preuve d'un calme égal. S'il n'était pas capable de gérer cette situation de stress, alors non seulement il ne servait à rien qu'il aille se battre dans une arène clandestine, mais en plus il n'était pas digne de la Blanche Dague. Le fait de penser à Elle focalisa son attention et son cœur, dont le battement s'était emballé depuis le début de la rencontre, reprit petit à petit un rythme normal. Il détourna son regard de la madame et l'y fixa sur l'un des colombages d'une des maisons en face.
« Ah et trésor, je vais te préciser quelque chose... Je suis un homme. »
Dit-elle, il ?, en lui posant une main sur son épaule. Il ne put, malgré la maîtrise dont il se voulait le siège, empêcher l'incrédulité se peindre sur son visage face à cette révélation si... Pittoresque et lâchée de plein fouet. Il papillonna des yeux un instant avant d'entre ouvrir la bouche pour finalement n'avoir rien à dire. Et puis, l'impromptu de la situation sembla le frapper comme de plein fouet et il émergea de cette espèce d'ambiance délirante dans laquelle il avait été plongée l'intégralité des deux dernières minutes sans pouvoir respirer quelque chose de normal.
_ Ça suffit. »
Il était rigide dans ses paroles, mais calme. Il ôta la main de la madame à corne doucement mais fermement, et il se leva dans la foulée sans lui laisser le temps de l'attraper. Il se tourna vers elle, l'observant d'un air sévère, quoique plus proche du sentiment d'incompréhension blasé que d'une quelconque réprobation, envie sexuelle ou autre bizarrerie irrationnelle de l'âme. Il jeta un coup d’œil au loup, et il se dit que, pour sûr, d'entre les deux, c'était bien elle qu'il redoutait le plus. Il fouilla ses poches à la recherche de quelque chose, pendant qu'il s'adressait à lui, observant par à-coups le canidé qui accaparait bien plus son attention que la madame. Adoptant un langage au niveau se son interlocuteur, il finit par trouver et lui répondre d'une voix calme et tranquille.
_ Écoute, on va faire les choses simplement... »
Il sortit de sa poche quelques joyaux qu'il lui lui refourgua sans lui demander son avis ni même se préoccuper de savoir combien il y avait. Tout ce qui comptait, au final, c'était qu'elle/il soit payé, n'est-ce pas ?, et tout le monde serait satisfait.
_ Je vais être honnête avec toi, les catins, c'est pas mon style, encore moins les shemales, sans vouloir être vexant. Alors voilà le deal. Tu prends ces joyaux, tu lèves ton fessier de luxe mariné dans la crème anti rides hors de prix et tu continues ton show mais un peu plus loin dans la rue. Comme ça tu ne perds pas ton temps, moi non plus, tu y trouves ton compte, moi aussi, ton proxénète aussi, et on n'en parle plus, ça marche ? »
Un instant de silence, pendant lequel il a l'impression d'expliquer à un enfant qui vient de faire une bêtise que c'était mal. Son ton n'avait pas été particulièrement méchant ou vexant, simplement posé, comme une constatation, même s'il se moquait un peu de savoir si elle le prendrait bien ou mal, dans la mesure où elle l'avait presque agressé sexuellement en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Et puis, ce soir, il n'était pas vraiment de la meilleure humeur qui soit pour respecter l'étiquette et le bien parlé.
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Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Sam 29 Juin - 15:33
Yôshii A.Shunsui
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Titre : Saké. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (7200/35000) Mérite: (355/400)
Ma dernière intervention orale sembla offrir à mon compagnon, une information des plus choquantes. Disons, qu’il ne s’attendait probablement pas à ce qu’un homme se trouve derrière ce magnifique et adorable bonnet E. Un silence mortel s’installa pendant la digestion de Monsieur, en apprenant la nouvelle aussi subitement que violemment. Il était vrai que je n’avais ni pris les pincettes, ni mâché mes mots pour annoncer à mon partenaire ce léger détail. Il se leva, me parla, s’extirpa de mon emprise, tout cela en étant aussi raide que franc dans chacun de ses gestes et paroles. Il me tendit ce qui semblait être ma récompense sans vraiment m’offrir le choix entre refuser et accepter. Des joyaux qui émerveillaient mes yeux comme ceux d’un enfant devant une récompense glacée au gout vanille, avec quelques pépites de chocolat par-dessus.
« Je vais être honnête avec toi, les catins, c'est pas mon style, encore moins les shemales, sans vouloir être vexant. Alors voilà le deal. Tu prends ces joyaux, tu lèves ton fessier de luxe mariné dans la crème anti rides hors de prix et tu continues ton show mais un peu plus loin dans la rue. Comme ça tu ne perds pas ton temps, moi non plus, tu y trouves ton compte, moi aussi, ton proxénète aussi, et on n'en parle plus, ça marche ? »
Je tirai un visage innocent et angélique, qui ne s’accordait pas réellement avec le reste de mon corps… Vu la perfidie de ma tenue, mêlée à sa sensualité. Les femmes étaient des vrais manipulatrices lorsqu’elles le souhaitaient. Hop, une paire de collant, une mini-jupe, un top bien dénudé là où il le fallait, du maquillage et elles excitaient une grande partie des hommes qui se laissaient berner par leur masculinité disproportionné, cédant rapidement à leur instinct de primate en manque pour allumer la demoiselle à son tour et finalement lui sauter dessus comme le plus sauvage des singes. Je ricanai normalement –Par normal, il fallait imaginer que j’usai de mon rire habituel, sadique et carnassier. – Je me levai à mon tour, me tenant droit devant lui, alors que Rico –Le loup- se levait à son tour pour se mettre à côté de mes pieds dans un grognement, sans vraiment aucune signification particulière.
« Pour commencer, je ne suis pas un Shemale comme tu le prétends, disons juste que deux petites garces ne m’ont pas laissé le choix. Et que je me retrouve dans cet accoutrement hors du commun pour un homme, avec un splendide Bonnet E, qui est bien le seul détail qui m’amuse, des talons et tous l’armement lourds de ces Mesdames. Alors si tu ne veux pas recevoir un coup de mes deux obus, tu vas m’écouter encore un peu. »
Je montais sur le dos de mon compagnon à quatre pattes –Non, je parle bien du loup hein, pas de l’autre bipède qui aurait pu éventuellement se mettre à quatre pattes pour que je monte dessus. Hm. Bref. – Je tapotais sur le haut du crâne de mon félin et je continuais ma tirade.
« Si mon attitude t’a paru disproportionnée et exagéré, je m’en excuse. Savoures bien ce que tu viens d’entendre, je ne m’excuse jamais deux fois. Héhé, mais j’aime tester ceux avec qui je travaille pour mieux exercer mon rôle et aussi pour m’amuser un peu en voyant leur réaction, je l’avoue. »
Une petite tape sur le postérieur de mon ami félin et il commença à avancer lentement, se dirigeant vers le lieu où nous devions aller pour offrir un show exceptionnel. J’étais de dos à notre avancé, observant l’homme qui marchait derrière nous. Puis d’un air curieux, mais loin d’être dissimulé, je lui parlais ouvertement et avec une franchise affligeante même après mon entrée assez risquée.
« Puisque nous allons faire équipe dis-moi quelques petites choses. Cela te dérange-t-il s’il y a quelque effusion de sang ? Voir un peu plus qui sait. *Ricanement* J’aimerai aussi savoir ton nom, car il faut bien que je puisse m’adresser à toi par moment et les trucs du genre « Hé, Oh, gnagna » ça passe un moment, mais après c’est assez barbant et soulant. Et enfin, si cela ne te déranges pas, j’aimerai que tu me parles un peu de ta magie, histoire d’établir quelques petits astuces avant les combats. Alors, es-tu prêt à me dévoiler tous ces petits secrets ? Héhé… »
Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Mer 3 Juil - 1:23
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Countdown to Zero
~ Elle se lève, le visage d'un ange sur la figure, à qui on donnerait le bon dieu sans confession si seulement elle n'avait pas été habillée comme une prostituée pimpée avec autant de bon goût qu'un beauf tune une voiture avec des couleurs flashy roses, vertes et violettes. Mais passons. Un instant il redoute l'explosion d'une violence véhémente face à la franchise un peu insultante dont il avait fait preuve juste quelques secondes auparavant. Le loup se redresse aussi et grogne, sans animosité particulière. Sans doute celui-ci a-t-il déjà perçu l'aura particulière qui entourait le jeune mage, en tout cas Uriel n'était pas sans réagir à la présence du dit bestiau. Mais la madame ne fit rien de tout ceci, se contentant d'exploser d'un éclat de rire sardonique avant de partir dans les explications teintées d'une menace de collision boobienne qui devaient révéler à Uriel la nature travestie de son interlocuteur. Il ne bougea pas, se contentant d'écouter en fronçant les sourcils, l'esprit simplement traversé par une pensée qui lui faisait se demander qu'est-ce que c'était que ce mongol. Il lui assurait que c'était un homme, mais, honnêtement, il avait du mal à y croire. Absolument rien ne laissait deviner la chose, et il trouvait qu'une autre explication expliquait très bien toutes ces bizarreries : cette madame était juste totalement dévergondée et un peu fêlée du bocal. Mais il se souvint que le commanditaire de la mission lui avait parlé de l'exigence d'un couple homme femme. Soit, il l'écoute donc, sceptique néanmoins, et non sans une certaine méfiance vis à vis de la chose qui se trémousse devant lui, pour le moins déstabilisante.
« Si mon attitude t’a paru disproportionnée et exagéré, je m’en excuse. Savoures bien ce que tu viens d’entendre, je ne m’excuse jamais deux fois. Héhé, mais j’aime tester ceux avec qui je travaille pour mieux exercer mon rôle et aussi pour m’amuser un peu en voyant leur réaction, je l’avoue. »
Le jeune homme hausse un sourcil. C'est confirmé, s'il avait seulement encore besoin de ça pour en être sûr, son coéquipier est un foutu excentrique.
_ Hm mh. »
Au moins a-t-il arrêté son numéro de catin déchaînée et est-il redevenu sérieux. Enfin, sérieux... Disons qu'il ne tente plus de le violer visuellement, mentalement et physiquement. La garce se sert de son loup docile comme d'un moyen de transport, ce qui remet finalement en doute la précédente conclusion d'Uriel. Peut-être qu'elle a un lien étrange avec l'animal, et peut-être est-elle capable même de percevoir le frémissement qui siège en Uriel. Ce dernier regarde un dernier coup autour de lui, puis décide bon gré mal gré de suivre l'espèce d'énergumène agité qui allait lui servir de partenaire le temps d'une mission.
« Puisque nous allons faire équipe dis-moi quelques petites choses. Cela te dérange-t-il s’il y a quelque effusion de sang ? Voir un peu plus qui sait. J’aimerai aussi savoir ton nom, car il faut bien que je puisse m’adresser à toi par moment et les trucs du genre « Hé, Oh, gnagna » ça passe un moment, mais après c’est assez barbant et soulant. Et enfin, si cela ne te déranges pas, j’aimerai que tu me parles un peu de ta magie, histoire d’établir quelques petits astuces avant les combats. Alors, es-tu prêt à me dévoiler tous ces petits secrets ? Héhé…
Uriel semble percuter un instant ce que l'autre lui raconte. Hm, de la magie ? Il le regarde l'espace d'une seconde comme s'il ne comprenait pas sa demande, en réalisant qu'il serait bien incapable de poser des mots sur ce truc qui lui sert de magie. Uriel continue de marcher, le petit chaperon rouge et le grand méchant loup devant lui, avec l'autre qui le regarde en attendant la réponse et l'espèce d'expression d'excitation intense de savoir sur le visage comme un gosse découvrirait ses cadeaux de noël au pied du sapin. Finalement, presque à contre cœur, il répond.
_ On va participer à des combats illégaux, il y aura forcément des effusions de sang. Et je ne suis pas ta mère, c'est pas à moi de te prendre en charge ni de te dire ce que tu dois faire ou non. Tu fais ce que tu veux et tu en assumes les responsabilités. Le reste, je m'en fous. »
Une pause. Après tout, même si cette mission était officieuse, ils travaillaient pour le conseil. Uriel ne souhaitait pas spécialement la mort de ses adversaires, et il espèrait qu'il n'y en aurait pas. Se battre ne signifiait pas se tuer. Ce n'était pas parce que la chose était illégale qu'elle menait forcément à un destin funeste. Il espérait juste que son compagnon en avait conscience et qu'il ne faisait pas partie de cette catégorie de mages psychopathes qui tuaient sans aucune raison réelle d'une manière totalement immature. Il avait horreur de ça. D'ailleurs, il avait donné un faux nom au représentant du Conseil chargé de la mission, juste au cas ou.
Il fixa le regard plein de cette malice dégénérée de son compagnon. Il n'avait pas répondu à tout et les deux en avaient parfaitement conscience. Mais Uriel aimait prendre son temps, de la même manière qu'il marchait d'un pas tranquille. Il eut une esquisse de sourire d'avance en sachant ce qu'il allait répondre ensuite : pertinemment à côté de la plaque. Chacun son tour.
_ Pour le reste, je croyais que c'était convenu d'avance. Nous sommes le duo Water et Flame. Et au vu de la manière... Hm, scandaleuse dont tu risques d'exciter les hormones, je proposes que tu sois Flame, celle qui met les pinèdes en feu. »
Son sac sur l'épaule, le fourreau aussi, il projeta son regard plus loin encore, sur les courbes nocturnes de l'architecture pittoresque du quartier. Ils n'étaient pas très loin de l'endroit où ils devaient aller. Il laissa se dissiper l'espièglerie qu'il avait mis dans sa dernière phrase et enchaîna.
_ En fait, j'ai choisi de faire cette mission pour une raison très simple : je veux voir ma progression dans le kenjutsu. De ce fait, je ne compte pas utiliser de magie. »
Son regard noisette glisse vers son interlocuteur, le visage éclairé par intermittence par l'éclairage de la ville. Tout était calme, et il était calme aussi. Mais déjà il se préparait mentalement au combat, adoptant un état d'esprit plus ferme et combattif.
_ Ça te pose un problème ? »
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Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Jeu 11 Juil - 15:03
Yôshii A.Shunsui
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Il était le genre de personne qui n'était pas réellement d'excellente compagnie. Si l'on voyait la compagnie seulement comme étant un moyen de discussion pour tisser des liens et autres supercheries. Hors, pour certaines personnes plus rares, la compagnie était aussi le fait d'avoir un compagnon capable de fermer les yeux sur nos actes et ne pas ouvrir sa bouche pour colporter tous nos méfaits aux premiers venus. En clair, j'étais amplement satisfait par mon coéquipier. Pour l'instant en tout cas. J'allais donc pouvoir me faire plaisir sans que l'on vient m'embêter pendant le combat, parce qu'un pauvre adversaire aura perdu quelques morceaux de chairs...
J'attendis toujours dans mon air d'impatience, prêt à entendre la suite de ses moindres mots comme s'il s'agissait du plus tendre des chocolats que l'on savourait dans ses plus infimes recoins pour en découvrir chaque parcelle de long en large. Un peu d'exagération, je devais bien l'avouer. Comme si des mots aussi futiles et sans grandes importances allaient attirer autant mon attention. Tout ce que je fis, se fut de simuler cette réaction.
« Pour le reste, je croyais que c'était convenu d'avance. Nous sommes le duo Water et Flame. Et au vu de la manière... Hm, scandaleuse dont tu risques d'exciter les hormones, je proposes que tu sois Flame, celle qui met les pinèdes en feu. »
Owh Yeah ! J'avais eu le rôle que je désirais jouer. En espérant que le lieu du combat serait assez bien équipé pour jouir de toute ma liberté d'imagination et offrir au public, un joli spectacle en compagnie de mon coéquipier, qu'ils ne seraient pas prêt à oublier.
« En fait, j'ai choisi de faire cette mission pour une raison très simple : je veux voir ma progression dans le kenjutsu. De ce fait, je ne compte pas utiliser de magie. » « Ça te pose un problème ? »
Ne pas utiliser la magie ? Pourquoi pas. Après tout, même pour moi ma magie n'était pas tellement utile dans ce genre de combat direct. Elle me servait à assassiner rapidement, mais n'était pas réellement adaptée pour durer pendant les combats et encore moins pour causer des dégâts lourds. Je le regardais avec un sourire plus naturel que les précédents et me tournais sur le dos de mon compagnon félin, pour être de dos à mon compagnon humain.
« Oh non, ne t'inquiètes pas. Au contraire, cela n'en sera que plus amusant. Puis la valeur d'un homme brille plus fort, lorsqu'il se bat avec le fond de ses tripes. »
Le petit bout de trajet qui nous restait à faire se fit dans un silence des plus complets. Je laissais mon compagnon se concentrer, méditer, penser ou tout ce qu'il voulait, pendant que je rêvassais les yeux rivés vers le ciel, en attendant que le chemin ne se termine.
Nous marchions déjà depuis quelques minutes, sans vraiment voir de bout à notre marche. Le silence rendait ce genre de moment interminable, surtout pour les personnes qui aimaient bien parler - Sifflote - Une légère brise glaciale se leva lentement, faisant frissonner nos pauvres parties dénudées. Je découvrais à chaque nouveaux frissons, que la poitrine était un bijoux formida. Hmm. -Essuie la bave qui coule de sa bouche- Le ciel était d'un calme sinistre. Au-dessus de nos têtes, il était d'un bleu foncé » magnifique, où l'on pouvait aisément distinguer les plus belles des étoiles, mais à l'horizon... Nous n'avions pas le même spectacle. Les nuages immenses grondaient tels des bêtes féroces, abattant leurs foudres sur les pauvres humains en dessous. Dans leurs airs menaçants, ils progressaient vers nous rapidement et allaient sûrement nous faire partager le son roc de leurs hurlements sauvages lorsque nous serions en train de combattre.
« Hey les jeunes. Ici, ici. » Prononça un homme dans une sombre ruelle adjacente à la notre.
Mon compagnon à quatre pattes se tourna vers lui en entendant sa voix, puis sortit les crocs. Oui, il avait les dents faciles aujourd'hui. Ce fus par un « Hmm ? » que j'attendis la justification de cette interpellation, tout en rentrant le bout d'un doigt sensuellement dans ma bouche.
« Vous devez être les derniers participants, le mot-de-passe ? » Chuchota-t-il.
Je regardais mes deux compagnons d'un air un peu surpris. Mot de passe ? Hein ? Je descendis brutalement de mon destrier, claquant mes sublimes talons sur le sol froid, pour faire quelques pas sûrs vers l'inconnu. Il était petit. Très petit. Un nain ? Ils existaient donc ! Les nains naissaient dans des puits ou dans la roche, d'après certaines légendes. Mais tel n'était pas la question. Depuis quand il y avait un mot de passe ! Je me posais droit devant lui, les mains sur les hanches, la poitrine en avant.
« Désolé mon coco, mais il n'a jamais été question de mot passe. Alors tu vas être un chou adorable et tu vas nous conduire à l'endroit où ont lieu les combats, car je suppose que tu es celui qui doit nous y conduire. Et ne me parles plus de mot de passe, les deux donzelles qui m'ont foutu là-dedans ne m'en ont jamais parlé et je ne suis pas d'humeur à faire demi-tour pour aller leur demander. »
Le nain se tourna, fit quelques pas dans l'ombre de la ruelle et sans vraiment nous en rendre compte, nous fûmes aspirés soudainement l'obscurité où il s'était enfoui. Nous réapparûmes l'instant suivant dans une pièce, on ne sait où. Ce fut à ce moment-là qu'un homme masqué apparut à son tour, aussi grand et mince, que le nain était petit et grassouillet.
« Bienvenue mes amis. Je me présente, Zero. Maître des lieux et celui qui voit tout dans son Colosseum. Ici, vous l'aurez compris, il s'agit de mon Colosseum. Je n'ai que peu de temps à vous accorder alors écoutez-moi bien. Dans cette pièce, sont à votre disposition plusieurs costumes en rapport avec vos thèmes « Whater & Flam », alors choisissez vos costumes et accessoires avec brio. Ensuite, mon domestique vous conduira à la salle où sera annoncée les combats. Sur ce, offrez-moi de l'action, de la violence et pourquoi pas du sang ? Héhé. Mais surtout... Pensez au spectacle ! »
L'homme disparut ou plutôt il n'avait jamais apparu. Il avait utilisé un hologramme pour se présenter devant nous, tandis que son domestique -Qui était le nain- avait apporté les costumes. Et bon dieu qu'il y en avait des costumes et accessoires...
Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Mer 31 Juil - 4:15
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
- La valeur d'un homme brille plus fort, lorsqu'il se bat avec le fond de ses tripes. »
Countdown to Zero
~ Un sourire, presque sincère, mais il n'aurait su dire, face au monstre de comédie qu'était là son interlocuteur, si c'était une autre de ses mascarades ou une réelle appréciation. Le jeune homme se méfiait un peu de lui, dans ce qu'il avait d'extraverti et de haut en couleur. Il semblait à la fois savoir parfaitement ce qu'il faisait, mais en même temps, on eut dit que pour lui la tromperie et les faux semblants n'étaient qu'une espèce de jeu acéré et drôle, et ce qu'il voulait éviter, c'était de se faire prendre dans le jeu même malgré lui et d'en subir les conséquences. Toujours était-il qu'à l'écouter, Uriel eut un frisson aux échos dérangeants. Il était d'accord avec son partenaire, sur ce qu'il venait de dire sur les tripes au combat. Néanmoins, quelque part, il appréhendait ceci. Pas de se battre, ni d'avoir mal ou de risquer son intégrité physique, non, mais de perdre le contrôle de son esprit sur son corps et de se laisser emporter dans ce maelström tumultueux contre lequel non seulement il ne pourrait rien, mais dans lequel il risquait en plus de se laisser plonger, pour finir par devenir une part intégrante de cette furie et se faire absorber en elle. Il ne partageait pas l'enthousiasme de son compagnon, non pas car cela le rebutait, mais parce qu'il ne pouvait prendre tout ça à la légère comme lui semblait le faire.
Respectant le silence dans lequel ils finirent leur marche jusqu'à leur destination, Uriel en profita, appréciant le calme pour ce qu'il était, et finissant par se placer à la hauteur de la madame voleuse de chocolat et de son loup, qui, pour le coup, ne manquait pas d'attirer ici et là ses regards. Il se posait des questions sur la relation entre les deux, et cette espèce de proximité qu'elle ou il avait avec cette bête qui n'était pas du genre qu'on apprivoise facilement. Ce genre de relations l'avaient toujours fasciné, mais il se garda pour le moment de poser la question, jugeant que c'était peut être un peu trop intrusif et, surtout, pas du tout l'instant propice à ça. Il n'en restait néanmoins qu'il était curieux de savoir si son compagnon serait capable de voir les spectres qui l'accompagnaient secrètement. Si la nuit était claire, l'air conservait un quelque chose de glacial et, au loin, s’amoncelaient dans le ciel les prémices de la furie d'une cavalcade céleste.
Soudain, ils furent hélés par une voix aux accents de conciliabule et une espèce de demi homme court sur pattes et débordant de chaque côté des cuisses les interpella pour s'enquérir du mot de passe. L'espace d'un instant, Uriel sembla comme bloqué dans la position qu'il avait adopté juste avant et son esprit fit une espèce de court circuit indéfinissable dans lequel ne résonnait plus qu'une seule chose : mot de passe ? Heureusement, son estimée partenaire répondit du tac au tac et se défit de cet obstacle avec le brio du génie pour qui tout ceci n'était qu'une formalité. Pour sa part, il ne fit qu'affecter cet air presque sévère qui signifiait aux gens que ce n'était pas mais alors pas du tout le moment de les contrarier, histoire d'appuyer silencieusement les dires de la madame. Finalement, c'est par un transfert magique indéfini qu'ils se retrouvèrent dans une pièce il ne savait absolument pas où. Perplexe, il n'eut cependant pas le temps d'analyser son nouvel environnement que, déjà, un homme à l'allure dégingandée s'introduisit à eux comme étant Zéro. Le Zéro qui était leur cible pour cette mission. Le cœur d'Uriel loupa un battement avant que, une fraction de seconde plus tard, il ne se rendre compte de la magie utilisée et que cette image n'était en réalité qu'un faux issu d'une projection magique. S'exhortant au calme, il venait d'avoir une pointe d'adrénaline, ne s'étant pas attendu à le voir débarquer si vite. Il blablata un speech typique du type avide de voir son affaire marcher comme sur des roulettes ce soir et les laissa finalement entre les mains maladroite de son nain domestique, qui charriait avec lui un meuble à roulettes avec dessus toute une rangée de costumes, accessoires et choses diverses qu'ils auraient à choisir pour leur prestation.
_ Voilà, si vous savez pas quoi mettre, vous avez qu'à piocher là-dedans, et attendez j'en ai encore tout un wagon, vous avez qu'à me demander, mais trainez pas trop non plus, Zero n'aime pas vraiment les retards, c'est jamais bon pour les profits. »
Aussi empressé que rondouillard avec sa petite taille et ses poignées d'amour sur les côtés, il ressemblait à une grosse boule de chair sur pattes courtes qui se dandinait ici et là avec dans l'allure comme une drôle de manière, un peu à la façon des marins qui se sont accoutumés du tangage sur un bateau, sauf que là, on était sur la terre ferme. Il revint presque aussi vite qu'il s'était éclipsé, les bras chargés de trucs à n'en plus finir et tirant une autre rangée de frusques et de costumes tous plus variés les uns que les autres. Uriel jeta un coup d’œil, autant par curiosité que par appréhension, s'enfonçant de plus en plus dans un scepticisme sans bornes.
_ Je vous laisse, je serai dans la pièce là à côté si vous avez besoin de quoi que ce soit. Je reviendrai vous chercher dans un quart d'heure vingt minutes, essayez d'être prêts à ce moment là. »
Sur quoi, il quitta la pièce sans réellement attendre une réponse de leur part et referma la porte derrière lui. Le calme un peu revenu, Uriel en profita pour détailler un peu plus l'endroit qui l'entourait. C'était une sorte de pièce débarras où traînait tout un tas de trucs plus ou moins poussiéreux, à se demander s'ils avaient jamais servi. Ici, des piles de cartons vomissant des morceaux de tissus, là, des étagères pleines de caisses remplies de papier. Ses yeux revinrent sur les affaires qu'avait apportées le nain et il écarquilla soudainement les yeux en tirant du bout des doigts une des pièces qui dépassaient.
_ Euuh... »
C'était une espèce de combinaison en cuir rose bonbon, aux traits porcins et assez pervers dans la manière dont le tout semblait dénudé, du genre Peggy la cochonne fait une soirée trop arrosée. Brusquement, il se demanda s'il serait capable de trouver quelque chose dans le tas qu'il accepterait de porter.
_ Y a vraiment des gens qui ont porté ça ? J'imagine même pas dans quelles circonstances... »
Et ça pour en avoir, il y en avait des trucs étranges et décalés. Ça allait de la robe à froufrous style madame De Pompadour mais en beaucoup plus courte, au pyjama de ninja, au costume mascotte d'ours qui faisait quand même un peu pédobear sur les bords, à des chaînes à priori de combat, au costard impeccable, j'en passe et pas forcément des meilleurs. Son regard raccrocha par hasard celui de la donzelle, et il y avait, dans la manière dont Uriel la regardait, une espèce de méfiance étrange, comme si, implicitement, il savait qu'il/elle allait adorer l'étape de sélection des costumes et qu'elle risquait de tenter de lui en faire enfiler un.
_ De toutes manières, j'ai déjà mes affaires. Hors de question que je mette quoique ce soit qui provienne de là, c'est même pas la peine d'y penser. »
Déjà, il défaisait le sac et l'arme qu'il avait sur l'épaule, et commença à sortir les affaires qu'ils contenait. Enfin, presque toutes. Il avait amené, secrètement, une poignée de lacrymas explosifs de poche qu'il ne comptait utiliser qu'en cas de nécessité contre Zéro, juste au cas où et qu'il dissimulerait dans une poche de son costume. Il avait beau faire genre, il n'oubliait pas qu'ils étaient en mission et que s'ils étaient découverts, cela pourrait très mal tourner pour eux.
_ Bon, je me change là, c'est pas comme si on était intimes, hein Flame ? Ou comme si tu étais pudique, de toutes manières. Même technique que d'habitude, on leur casse la gueule, on déchaîne le public et on rafle les paris. »
Il parlait d'un ton calme et déterminé, détaché, même si tout ceci n'était pas vrai. En quelques sorte, une manière de lui faire comprendre qu'il valait mieux adopter leurs rôles même s'ils se pensaient seuls, au cas où « Zéro, celui qui voit tout dans son Colosseum» , ne soit en train de faire son gros voyeur pervers à les mater et... En fait, Uriel ne préférait pas imaginer la chose. Il commença à se déshabiller pour renfiler les affaires qu'il avait apporté, en prenant grand soin d'attacher correctement ses vêtements afin de s'assurer qu'il ne serait pas gêné dans ses mouvements. Fin et athlétique, il n'était pas vraiment de ces bestiaux de combat tout en muscles bruts, mais plus dans l'agilité et la célérité, et, sur sa peau nue, se dévoilaient les trois tatouages qui étaient incrustés dans sa chair à jamais. Un entrelacs inextricable d'anneaux serpentins sur le mollet gauche, véritable marée d'écailles noires en un trompe l’œil presque hypnotisant ; un cercle noir tout autour du cou, presque comme un collier, orné à intervalles réguliers de neuf courtes pointes ; et, enfin, les douze premiers chiffres romains disposés en cercle dans le dos, comme sur le cadran d'une horloge, mais sans aiguilles ni rouages, uniquement les chiffres. Uriel ne savait pas quelle tenue allait adopter sa « partenaire », ou si elle allait rester accoutrée comme ça, mais une chose était sûre, elle ne risquait pas de laisser indifférente la gente masculine. Ce qui était plutôt perturbant quand on savait que c'était, en réalité, un mec.
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Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Jeu 1 Aoû - 21:52
Yôshii A.Shunsui
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L’extravagance de certains costumes en ferait pâlir mamie Gertrude dans sa tombe. Dans toutes les camelotes que le nain majordome nous avait ramené, je ne voyais que des objets de décorations avec un niveau d'utilité frôlant le zéro absolu. Trop de froufrous sans signification particulière. J'arpentais monts et rivières dans ce dépotoir à la recherche de la perle d'or, mais elle ne pointa jamais le bout de sa queue en tir-bouchon. Le mieux allait sûrement être de garder ma tenue finalement, ce qui ne me dérangeait guère au contraire... Mais rajouter quelques petites touches en plus ne pouvait que rendre la chose plus amusante. Je saisissais ceci, puis cela, je déchirais le premier ici, et y attacher le second là. Je jetais le tout qui était horrible. Je prenais un nouveau chapeau, puis le trouer à cause de la laideur dont il était horriblement fait. Il n'y avait rien pouvant faire émerger plus encore mon potentiel... Je me contentais donc d'une simple cape, style super héros, d'un rouge vif éclatant, avec une sorte de fourrure à son sommet pour recouvrir le cou du porteur. Pour finir, j'attrapais le seul objet qui attira mon attention dans la pièce... Un sceptre rouge d'un mètre et demi, aussi merveilleux que splendide. Le saisissant d'une main, je me sentis comme revivre. Simple image, car l'objet n'avait ni don magique, ni vertu bénéfique. Il était juste à mon goût. Imaginez un sceptre de cette taille là, le manche blanc, avec au sommet comme ornement... Un magnifique aigle en feu.
Je m'asseyais dans mon coin, sur une chaise. Retirant mes chaussures à talons une à une, passant délicatement ma main sous le talon, puis sur l'avant de la chaussure. Je les remettais et retirais pour finir ma broche des cheveux, je passais un doigt sur la pointe puis la remettez en place. Tout était prêt de mon côté. Je me relevais, balançant la cape sur le côté avant de la mettre sur le dos. J'attrapais un fouet au coin d'une table, pour l'enrouler à ma ceinture et enfin, je prenais mon sceptre dans la main, d'un air fier et satisfait.
« Water, c'est bon de mon côté. On peut y aller. » Prononçais-je aussi sérieusement que j'étais amusé.
C'est ainsi que nous nous dirigions vers la salle de combat. Ou plutôt l’arène. Nous suivions le nain, pendant que ce dernier marmonnait dans sa barbe des choses incompréhensibles. Il semblait légèrement plus étrange que lorsqu'il était sorti de la pièce où nous nous étions changés.
« Vous... Voir... Très amusant... Amusant combattre... Arène.... Très... Trèèès.... Distrayant. Hi hi... »
Il donnait l'impression d'avoir subi un lavage de cerveau à la sauce de folie précieuse. Mais cela ne nous concernait pas, pas moi en tout cas. Je faisais mine de ne rien voir, alors que le nain commençait à baver dans ses jacassements pleins de solitude. Elle ferait presque pitié la créature... Nous étions enfin devant l'arène. Aussi précipité qu'un chacal sautant sur sa proie, il nous jeta dans à l'intérieur. Sans dire un seul mot.
« Je crois bien, qu'il était pas trop d'humeur le nain... Huhu... » Dis-je à mon coéquipier.
« Mesdameeees et Messieuuuuurs. Bienvenue au Colosseum de Zero ! L'endroit idéal pour frissonner de peur avec les bains de sang fréquents dans notre arène. N'oubliez pas de misez sur le duo de votre choix ! Suivez nos favoris grâce aux panneaux de popularité des duos et leur probabilité de succès. Aujourd'hui, en exclusivité rien que pour vous mes amis, nous accueillant un duo hors du commun. Alors applaudissez Water and Flamme, le duo au mélange explosif ! » Prononça un hologramme géant de Zero qui apparut au milieu de l'arène.
Une pluie d'applaudissement s'écroula sur nous à l'instant où il eut fini de parler. De quoi plonger n'importe qui dans l'ambiance du carnage qui s’annonçait à l'horizon. De l'autre côté de l'arène, un autre duo fit son apparition.
« Maintenant je vous présente Roky et Moky, les spécialistes de la s... »
L'ombre d'un colosse se mit à sprinter vers moi, essayant de s'écraser sur mes formes gracieuses et fragiles de tout son poids. J'esquivais d'un pas sur le côté, aussi naturellement qu’innocemment, alors que le gros gaillard se mangeait la porte blindée juste derrière nous. Je me baissais et tapotais sur sa tête.
« Dis donc, c'est tout dur ça, mais mon dieu que c'est vide mon pauvre. Hihihi.... » Dis-je tout en le narguant alors qu'il était encore dans les vapes.
« Bon, je suppose que le combat à commencer ! Gooo ! » L'espace de quelques secondes des hurlements de la foule se firent entendre, pour encourager leur duo favoris, mais rapidement, l'ambiance du combat nous inonda et nous ne fîmes plus attention à cela.
Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Sam 10 Aoû - 19:33
Uriel Rudraksha
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- Minou minou... »
Countdown to Zero
~ Il fit le vide à l'intérieur de lui, pour se ménager une zone intérieure de calme, comme en dressant des murs invisibles entre lui et le monde extérieur, puis entra dans l'arène en faisant quelques pas. Presque instantanément, il ressentit courir le long de son échine le frisson excitant des clameurs qui montait d'une foule pas si petite que ça, réunie dans ce qu'il s'avérait finalement être une véritable arène miniature. Il faisait chaud, l'ambiance était portée sur la violence, les paris et l'alcool, et il sentait les effluves de sueur et de fumée qui émanaient en même temps que se percutait sur ses tympans le brouhaha général de mille clameurs superposées. Il était là, et il n'était plus question de reculer désormais. Aussitôt, il fit un effort de concentration pour assimiler du regard la zone de combat. C'était un espace aménagé en un cercle grossier, mi-enfoncé dans le sol, ceint par une barricade de bois où se discernaient ici et là les traces d'anciens combats qu'on n'avait su retirer complètement. Du sang, évidemment. Les gradins commençaient là et s'élevaient sur une quinzaine de rangées. Un genre d'hémicycle presque fermé. Ils auraient tout à fait pu être dans un ancien théâtre. Le terrain était inexistant, et le sol était de la terre battue.
Flottant dans les airs, trois écrans magiques transmettaient tour à tour de manière circulaire les paris en cours, les cotes, des images en direct ou autre statistiques. Il ne prit même pas la peine d'y porter son attention, tout ceci ne l'intéressant pas. Zéro apparut, image projetée de son vrai lui et entamant son speech. Impossible, donc, de le prendre pour le moment sans savoir où il était réellement. En face, dans un petit écran de fumée minable auquel ils avaient eux aussi eu droit, se dessina la silhouette du duo adverse. Uriel sentit ses muscles se tendre, son pouls s'accélérer et sa respiration se faire plus profonde. Déjà se profilait à l'horizon l’excitation haletante de la bataille et il focalisait sa concentration sur son propre corps et sur la maîtrise de son esprit, dans lequel il sentit une pression spirituelle familière, l'Ombre de la Nuit était là, et elle observait, patiente et alerte malgré l'état apparent de prélassement trompeur dans lequel elle était. Les affaires des mortels ne l'intéressaient pas, mais c'était autre chose quand il s'agissait de combat, et elle avait sentit la préparation mentale à celui-ci d'Uriel alors elle était venu voir. Il ne dit rien, elle non plus, le silence leur convenait parfaitement.
Soudain, le gros mastodonte d'en face fonça sur eux sans même attendre la fin des présentations ni le début du combat, et Uriel n'eut que peu de considération pour ce gros tas de muscles débile qui avait choisi Flame pour cible, soit par perversité, soit par lâcheté en se disant sûrement que cela serait plus facile. Dommage pour toi, gros. Sa "coéquipière" ne lui offrit que ce qu'il méritait et, sous le masque affreux qu'il arborait, il esquissa un demi sourire. En voilà un qui ferait moins le malin. Tout autour, déjà, les gens hurlaient, et il mit un instant avant de comprendre que c'était eux qu'ils encourageaient. C'était... Étrange. Autant ils étaient là des imposteurs, autant il ne comprenait pas comment on pouvait aimer la perversion de la violence de la magie. Il détestait être vu comme un bestiau de combat mais, en même temps, c'était grisant. Il sentit l'approbation silencieuse de l'Ombre, à qui ce genre d'adulation lui convenait, même si elle les méprisait tous.
Puisque sa chère partenaire semblait faire son affaire au gros, Uriel la dépassa elle et son loup et s'avança plus avant, son sabre dans la main gauche, non dégainé pour le moment. Il avait bien conscience que c'était une arme létale, et que la sortir ferait passer le combat un cran au dessus. Il avait en face de lui une femme, habillée dans un costume moulant vert, une veste en cuir, et dont il se disait que, autant elle était belle, autant avec autant de perversité dans son costume elle devait en déstabiliser plus d'un au combat et dans les gradins. Mais le jeune homme resta stoïque, l'expression indéchiffrable derrière son masque et salua, par respect. L'autre sembla le jauger du regard mais ne fit rien à part se mettre en position de combat, comme si elle voulait se battre à mains nues.
_ Aller viens jouer mon chaton. »
Intérieurement, il tiqua. Est-ce que c'était une pique anodine, ou pas ?
Il ne se fit pas prier cela dit, et s'élança vers elle. Il ne savait pas si Flame allait l'accompagner ou profiter de son avantage avec l'autre, mais dans tous les cas, il ne mit ni toute sa vitesse ni toute sa puissance dans sa charge. Il se méfiait, à juste raison, attendant de voir quelle magie fourbasse allait sortir. Au moment où il fut sur elle, il vit la position de ses pieds changer et, tandis qu'il allait pour porter un coup assommant à la tête avec son fourreau, elle se décala et un genre de bouclier d'énergie turquoise apparut autour de son avant bras gauche pour le parer dans une onde de choc énergétique. Son uppercut fendit l'air mais, déjà, il avait fait un pas de côté, prévoyant dans ce genre de manœuvre. Il ne faisait que la tester, au lieu de charger bêtement comme l'autre crétin assommé. Concentré sur la passe d'arme, à ce moment là le reste de l'arène n'existait plus.
Séparés de quelques pas, elle leva ses poings bien haut, un large sourire sur le visage.
_ Hé non, essaie encore chéri. »
Il se garda de répondre, la provocation glissant sur lui comme l'eau contourne le rocher, et elle repartit à l'assaut. Il se déplaçait déjà sur le côté quand un lien magique à l'allure de fouet jaillit de sa main gauche sans crier gare pour venir s'enrouler autour de sa jambe en claquant. L'instant d'après, elle avait formé une lame sur le dos se sa main et était partie pour le trancher en deux. Faisant sortir le sabre d'un geste vif, il eut tout juste le temps de sectionner la liane et de parer sa lame d'énergie. Le métal de son arme s'était enfoncé de quelques centimètres dans son champ d'énergie, et il se dégagea tout aussi vite, grognant sous l'effort. Une seconde de plus et il aurait eu la carotide tranchée.
_ Oh pas mauvais en plus, mais j'ai peur que ça ne soit pas suffisant mon joli. »
Il avait horreur des pipelettes pendant un combat qui se sentaient obligées de meubler le silence pour se la péter ou faire étalage de leur maîtrise. Il était là pour se battre, pas pour prendre le thé. Derrière, il entendait Zéro faire des commentaires, mais il n'y porta pas attention. L'adrénaline pulsait dans ses veines, et son cœur battait rapidement. C'était comme si lui-même pulsait de son être tout entier. Il rengaina, la main toujours sur la garde. Il avait décidé pour lui-même de limiter la dangerosité de ses propres attaque au niveau de son adversaire. Soit en ce cas, aucune. Tant pis pour elle, qu'elle en assume les conséquences.
Elle s'élança, il ne bougea pas. Elle jeta sa lame magique à l'assaut de son visage dans un coup de poing formidable et, au dernier moment, il utilisa l'art du duel pour dégainer, à vitesse maximale cette fois-ci. D'un geste vif, il para en contre attaquant et brisa la concentration de sa magie en lui coupant la partie supérieure de la main. Elle poussa un cri, la foule aussi. Quatre morceaux de doigts s'en vinrent voler dans les airs tandis que, de l'autre main, il frappait avec le fourreau en se servant de l'allonge pour amplifier le poids de celui-ci d'un mouvement circulaire. La douleur et la surprise l'empêchèrent de parer correctement et sa tête partit sur le côté quand le bout métallique de son arme improvisée lui frappa la tempe comme une masse. Le souffle coupé, elle vit trouble l'espace d'un instant et, celui d'après, elle mordait la poussière, à demi consciente.
Une autre clameur monta des gradins improvisés tandis qu'il restait immobile, lui laissant le temps de se relever. Si elle se relevait. La respiration courte, il venait quand même de fournir un effort intense, et si pour le moment tout allait relativement bien, il en profita pour s'apaiser. Peut être avait elle la magie, mais lui avait la technique, et une arme n'était rien sans un bon maniement. Encore avait-elle de la chance. Si elle se dépêchait, elle pourrait avoir une chance de ne pas perdre ses doigts.
made by pandora.
Spoiler:
Hm, désolé, je trouve pas le post très intéressant, mais je me rattraperai à_à. Je t'ai laissé les commentaires de Zéro, je me suis dis que tu trollerais bien mieux que moi si ça te dit xD. Si quelque chose va pas ou si tu aurais préféré réagir avant, hésite pas à me le dire ^^.
Sujet: Re: Countdown to Zero [Tigre] Sam 31 Aoû - 18:24
Yôshii A.Shunsui
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Titre : Saké. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (7200/35000) Mérite: (355/400)
Le combat avait commencé de manière très sauvage et rapide. Était-il possible que les autres participants aient le diable aux fesses ? Peut-être qui sait. Pour ma part, j'avais posé les miennes sur les colosses, m'amusant sur son crâne aussi désertique qu'une forêt où il n'y avait plus d'arbres. Oui, oui. Je sais. Une forêt sans arbre ce n'est plus une forêt, mais ce n'était qu'un détail ! Je vis l'ombre de mon coéquipier avancer vers l'autre membre du duo adverse. Je restais sur ma monture, alors que ce dernier commençait à reprendre ses esprits. Une dernière petite claque sur sa tête, puis je descendais de cet homme colossal couché au sol de manière peu gracieuse. Il se releva lentement, titubant légèrement. Les premières secondes furent rudes. Il se balança de droite à gauche avant de trouver son équilibre, après s'être donné quelques claques étranges, mais au combien ridiculement drôles.
« WAARRGHHH ! »
Il se mit à crier ce mot tout d'un coup, alors qu'autour de lui une épaisse lumière verte se dessina. Une énergie magique. Pas de doute. Une forme de magie, où l'on utilise la magie sous forme d'énergie pure. Peu à peu, cette énergie se dessina, se modela, pour finalement finir par avoir une forme finale. Vêtu de son armure aussi imposante que lui, le colosse refit son cri de guerre sans aucun style plusieurs fois, tout en se frappant la poitrine de ses poings fermés. Il se croyait à l'époque des primates sérieusement ? Il s'élança sur moi avec toute la fougue que son premier assaut. Il ouvra le combat par plusieurs coups de poing auxquels il avait rajouté de l'énergie pure. Une petite pensée me traversa l'esprit pour me dire qu'il fallait probablement éviter de ce faire toucher par cette chose lumineuse autour de son bras, où je pourrais bien finir en gruyère après deux trois coups. Un sourire se dessina sur mon visage, lorsque j'esquivai le premier coup en me baissant. A ce moment-là, je tentai de faire tomber le colosse en lui portant un coup de pied au niveau des jambes pour le déstabiliser, mais le coup ne sembla pas lui faire le moindre effet. Sourire disparu. Panique apparu. Son deuxième coup fut tellement proche, que je n'avais plus le temps de m'échapper. Lorsque son poing fut à quelques centimètres de mon visage, je mis toute la hargne que je pouvais avoir au fin fond de mes tripes, pour changer la trajectoire de son attaque. J'attrapai son poing et le repoussai de toutes mes forces sur lui. Pas très intelligent, le colosse ne comprit pas ce que je faisais et se laissa presque faire. Seul sa force naturelle avait été rude à contrer. Il se reçu son propre coup dans le bassin, tandis que mes mains étaient légèrement brûlé.
Je me relevai rapidement, profitant des quelques pas de retrait qu'avait pris cet homme aux proportions abusés pour me préparer. Les mains encore chaudes et ne sachant pas comment les refroidir. Un seul réflexe. Très étrange pour un homme. Je posai mes mains sur la poitrine. Agréablement sensation provoquant une jubilation extrême. Un sourire d'hom. Femme heureuse. Hum. Bref.
Je prenais position. Convenablement. Humblement. Aussi droite et fière que n'importe quel héros de guerre. Je m'appuyais sur mon sceptre aux formes quelques peu spéciales. Tenu fermement dans mon autre main, la poigne de mon fouet aux épines tranchantes. Le mastodonte s'apprêta à lancer une deuxième vague d'attaque lorsqu'il fut sèchement fouetter par mon fouet. Une expression de terreur se dessina sur son visage lorsqu'il entendit et ressentit le fouet claquer. Il regarda subitement sa partenaire en fixant son fouet. Il y eut comme un déclic, je compris pourquoi il avait tant peur du fouet. J'enchaînais les coups de fouet à ses pieds et sur lui aussi durement et follement, que ses gémissements semblaient exciter la foule. Jusqu'au moment où toujours sous l'emprise de sa terreur, il vit des doigts tomber sur le sol... Et... Il se remit à hurler...
« Bwuarghhh pas content !! Bwuuarghhh tous vous écraser !! »
Il planta ses deux poings dans le sol, imitant presque une position de quadrupède. Sur son visage, malgré qu'il avait la tête légèrement incliné, je pouvais distinguer toute la fureur qui se dessinait dessus. Cette femme en avait fait un objet, une bête qu'elle pouvait contrôler comme un toutou visiblement. Pauvre créature... Si grande. Si forte. Mais la nature n'a pas su t'apporter la chance d'une vie heureuse est tranquille. Désolé. J'agitais mon sceptre en faisant des cercles sur le côté, puis au moment où il fut à porter, je le repoussais. Je mis toute la vitesse et la fureur que je possédais dans cette attaque. Le bout du sceptre glissa d'abord sur le sol avant de remonter brutalement et violemment vers le haut, frappant sous son menton. Le colosse y perdit quelques dents, mais malheureusement je ne pus m'en arrêter là. Je lui portais un coup sec avec la pointe des pieds dans la gorge pour le repousser. Après s'être mordu la langue à cause du coup dans le menton, il avait maintenant du mal à respirer. Et semblait ne plus avoir la force de se relever. J'en avais presque pitié. Mais je savourais ma victoire en levant mon sceptre en l'air pour illustrer ma victoire.
« Applaudissez les ! Nos victorieuuux ! On peut dire que l'entrée de ce soir est vraiment un délice. La suite sera-t-elle tout aussi chaude ? Enchaînons immédiatement alors ! Pour votre plus grand plaisir mes amis, voici le combat numéro 2 ! Alors faites rentrer le duo suivant ! »
Les portes d'acier en face de nous s'ouvrirent lentement, alors que dans l'obscurité du couloir juste derrière nous entendîmes deux rires étranges et inquiétants. Qu'elle allait être notre nouvelle surprise de duo ?