Le tigre et l'homme ailé, la fable des mots | STING _ DARYAN
Sujet: Le tigre et l'homme ailé, la fable des mots | STING _ DARYAN Lun 9 Nov - 16:00
Daryan C. Illunar
Click
Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Le tigre et l'homme ailé, la fable des mots Conté par Inari click
Deux siècles. C’est presque deux siècles qu’il m’a fallu pour arrêter de m’ennuyer. Sais-tu qu’est-ce qu’est être une déesse, quelque chose de pur, de vivant, de passionnant, qui est beau, toujours légitime quels que soit ses actes parce que l’on vient des cieux ? Tu ne le sais sûrement pas. Je ne vois concrètement pas pourquoi je te l’expliquerai, cher enfant. Ton menton a beau être bien dessiné, j’aime peut-être faire danser ma paume autour de lui, te gratter le côté des lèvres telle une femme dont la fatalité envoûte le plus ambitieux des hommes qui s’avère être le plus puissant. Tu as beau être magnifique, mon enfant, tu ne me comprendras jamais.
Un jour, lorsque quelqu’un m’a réveillée, je l’ai regardé. Il s’agissait d’une femme. Elle était puissante, déterminée. La force et le courage brillaient dans ses yeux, elle en émanait de trop. Alors je l’ai admirée de la tête aux pieds. Elle était belle. Presque aussi belle que moi. En conséquence je suis restée avec elle. C’était une femme admirable dans les siècles où la position de ce sexe était des plus faibles. Je m’impressionnais à rire d’elle et avec elle, à boire quelques verres les soirs de pleine lune. J’étais une déesse qui complotait, admirait et rêvait avec une humaine. Une pauvre et désespérée humaine.
Mais une femme reste toujours une femme. Un jour elle mourut. Même vieille et endommagée, nous nous retrouvions, quelques soirs, au bord d’une cheminée pour éviter l’humidité extérieure des belvédères anciens de la montagne fatale à ses vieux os. Quelques fois sur un pallier de porte, alors qu’elle s’endormait souvent sur un siège qui basculait en été. Je m’étais prise d’affection pour elle. Une déesse qui se prenait d’affection pour une humaine, c’était impressionnant et choquant. Mais un jour sur son siège elle ne se réveilla pas le matin.
En fait, ce que les individus ne savaient pas, ce que les voisins n’avaient pas compris ce soir-là, lorsque j’ai soufflé la bougie qui nous illuminait pendant notre conversation – notre dernière conversation – c’est que cette vieille et admirable femme venait de s’éteindre définitivement. Certains avaient oublié qu’elle était la porteuse. Alors elle devenait une vieille dame comme les autres : on lui disait bonjour au marché le matin lorsqu’elle achetait ses légumes, on l’appelait « mamie » sans aucun lien familial, on lui souriait car elle était gentille. Je l’ai regardée, j’ai perçu les traits ridés de son visage. Tu sais, jeune enfant, personne n’avait remarqué ma présence mais si ce jour-là j’avais déchiré la peau de mon amie, que j’avais enlevé la pierre que tu portes aujourd’hui en toi, je serai libre. Mais je ne l’ai pas fait. Parce que pendant toute sa vie, cette femme m’avait porté dans son cœur – et littéralement près de son cœur – alors je lui devais le respect.
Les prochains porteurs de la pierre m’ont ennuyée. Des fois lorsqu’ils m’appelaient je ne venais pas. A quoi bon puisqu’une déesse est toujours légitime dans ses actes ? Je pense que je ne te l’avouerai jamais Daryan, mais tu me rappelles cette femme. Ce qui lui donnait la puissance et le courage dans ses yeux c’était l’amour pour la vie, la compensation pour les autres, la sagesse qu’elle expirait. Toi, tu es son contraire. Si elle était la feuille qui danse avec le vent, alors toi tu es le vent qui oblige la feuille à danser avec lui. La puissance et le courage dans tes yeux ne venaient pas de la sagesse qui pourrait émaner de toi. Ils viennent de la haine que tu éprouves – du moins jusqu’à aujourd’hui.
Tu sais Daryan, aujourd’hui dans tes paroles, j’ai encore perçu cette haine. C’est elle, qui me rend intéressée par toi, parce que tu n’ennuies pas la douce Inari que je suis. Mais là je te vois sourire à ce Hibiki, le remercier, regarder le bâtiment que tu nommes « Pegasus » et respirer la haine habituelle. Mais enfin ton regard se tourne vers la grande bâtisse, celle que tu as construit pendant plusieurs mois, seul, à penser à ton père Bob, à ta sœur Abigail, à tes amis disparus, à un Damaz et un Kôta que tu détestes parce que tu te sens responsable de ce qu’il advenu. Je me rappelle te voir jeter un marteau ou une pelle avec rage et finir à hurler de rage et d’énervement. Et cette fois-ci, seulement cette fois, j’ai ressenti autre chose que la haine qui expirait de tes pores : la joie. Elle est immense, belle, admirable. Tu me rappelles ma douce amie.
Alors je ne te dirai jamais comment tu dois agir. Mais si tu veux la puissance, Daryan, si tu veux être celui dont tu rêves secrètement, continues vers ce chemin. Oublie la haine. Deviens sage et continue à sourire. C’est ce sourire qui rend heureuse la déesse que je suis et puissant le pouvoir que tu as. Car je suis peut-être un être à part, quelque chose de relié à toi par obligation, mais j’ai fait une promesse cette nuit-là à ma douce amie. « Inari, le jour où un autre porteur tel que moi se montrera digne de toi, fais lui perdre la haine que les Illunar lui apprendront. Promets-le-moi. » Elle avait une voix de vieille femme, elle marquait une pause plusieurs fois dans ses demandes, elle s’adressait à une déesse avant sa mort, sa sagesse lui avait montré le futur incertain qu’il adviendra et est advenu, et même comme ça, elle restait claire dans son esprit. Alors ce soir-là, Daryan, je n’ai pu que faire une chose ; « Ton dernier vœu sera exaucé. »
Au loin je ressens l’arrivée du dragon blond. Lui qui t’avait emmené tant de nouvelles et de pertes dans tes émotions. Il se pose doucement et tu le regardes. « Bonjour » sont tes mots tandis que je pleure mon amie et Shilla mon égal à ta sœur pose sa main sur ma frêle épaule.
Sujet: Re: Le tigre et l'homme ailé, la fable des mots | STING _ DARYAN Mar 10 Nov - 4:46
Sting Eucliffe
Click
Titre : Chaton grognon Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (24620/35000) Mérite: (968/1800)
Le livre de la vérité
Sting Eucliffe avec – Daryan Illunar
Tous étaient septiques et beaucoup trouvèrent que les choses ne s’arrangèrent pas. On ne faisait que les camoufler derrière des banalités, derrière de nouveaux noms de guildes, derrière de nouvelles institutions faites pour le bien de tous et la paix du pays. Faites pour soulager le mal du peuple. On ne faisait que se mentir en disant que quoi qu’il arrive, à partir de maintenant, les choses allaient changées. En mieux. Quel mensonge. Rien ne s’arrangeait et c’était même de pire en pire. Les hommes n’étaient que des hommes, faits de torts, de travers et de remords. Ils étaient imparfaits, comme leurs idées. Pourtant, malgré tout, l’homme avait cette faculté à toujours essayer. A toujours se relever quand il tombait par terre. Il avait ce don à voir l’avenir en rose, le ciel en bleu alors qu’autour de lui, tout était noir, menaçant. Les hommes avaient cet incroyable pouvoir de l’optimisme ou de l’espérance. Peu importe, cela revenait au même au final. Ils s’accrochaient aux peu de choses qu’ils leur restaient et s’y cramponait fermement, à tel point, qu’ils se blessaient dans leur chair.
Les hommes étaient bêtes. Mais c’était certainement cette bêtise qui les rendait dangereux.
Les jours avaient passés. Les semaines. Les mois. Le temps reprit son cours, guérissant les blessures de chacun, effaçant certaines cicatrices, les plus légères seulement. Tous avaient entrepris une nouvelle façon de voir les choses, de concevoir le futur et de s’y préparer au mieux car se faire botter les fesses au nom d’une folie, ne plaisait à personne. Pourtant, c’était autour de cette humiliation nationale que certains se regroupaient. C’était autour de tout ça, que, parmi les corps à terre, blessés et meurtris du peuple de Fiore, des mages de Fiore, de la royauté de Fiore, que se dressaient certains, s’élevant dans l’adversité. S’épanouissant.
Parmi eux, il y avait cet homme. Il avait bien des noms, il avait bien des titres et bien des choses à porter sur ses épaules mais quand on a un rêve aussi fou que le sien…Personne ne peut nous aider. On est seuls. Jusqu’au bout.
Vous l’aviez tous entendu. Sa voix. Pas une seule hésitation, pas une seule fraction de seconde avec un vide. C’était clair. C’était solennel. Tous Fiore l’avait entendu à travers les lacrymas ou par les rumeurs qui couraient de plus en plus. Le discours d’un maître. La voix d’un mage. Les mots d’un homme. Vous l’aviez tous entendu et aujourd’hui encore, tu ignores si ce n’est pas folie que d’y aller.
Le Pegasus.
Tu y as réfléchis depuis sa mise au monde. C’était une bonne chose, comme une mauvaise chose. Réunir tout le monde était une catastrophe comme une idée de génie. Pas mal de guildes ne s’entendaient pas. Les mages eux-mêmes se querellaient pour des broutilles et, dans les derniers mois qui ont suivis les attentats, chacun avait ses reproches et sa culpabilité à trainer.
Alors oui, tu iras. Oui, tu seras présent. Mais ta voix sera-t-elle entendue ? Qu’espérait-il en réunissant toutes les guildes et groupes aussi divers que variés ? Que cherchait-il ? Il te manquait des réponses. Il manquait une logique à tout ceci. Quelque chose qui rendrait son action crédible et légitime, pour ne pas qu’il s’empêtre dans une folie personnelle. Tu avais besoin de réponses et tu étais parti de la guilde en quête de ces dernières. C’était beau…Mais ça l’était trop pour être vrai.
Tu arrives à destination et tu es surpris que de le voir devant toi, comme s’il t’attendait. Comme s’il avait su, d’une quelconque manière, que tu viendrais à lui. Tu ne connais pas celui que l’on dénomme « Daryan Illunar ». Le héros ? Le suicidaire ? Lequel des deux était le vrai ? Peut-être un juste mélange.
Il te salut et tu lui rends la politesse. C’est qu’une fois que tu l’as en face de toi que tu te demandes si c’était une bonne idée de venir. Une bonne idée de lui poser ces questions-là. Pourtant, tu lui avais parlé…une fois. Il y a trois mois de cela. C’était par pur formalisme car tu doutais que Fairy Tail fasse quelque chose à son égard et à l’égard de sa guilde mais tu lui avais parlé. Cette politesse faite de justesse et de faux-semblants. Celle derrière laquelle on se cache pour cacher notre haine et notre chagrin. Mais ça, c’est une toute autre histoire.
« - Bonjour. Désolé de venir ainsi mais j’aimerais que l’on discute vous et moi. »
Entre maîtres. Entre mages soucieux de l’avenir. Entre mots prêts aux milles folies pour mettre fin à cette triste comédie. Entre deux âmes s’égarant et cherchant simplement, la meilleure façon de faire.
Sujet: Re: Le tigre et l'homme ailé, la fable des mots | STING _ DARYAN Mer 2 Mar - 23:57
Daryan C. Illunar
Click
Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Le tigre et l'homme ailé, la fable des mots
« Bonjour. Désolé de venir ainsi mais j’aimerais que l’on discute vous et moi. » Vous êtes face à face dorénavant tel le ré et le mi sur le clavier d’un piano alors qu’il tombe des cieux accompagné et se positionne devant toi quelques mots à la bouche, le vouvoiement qui hérite et son visage bien plus juvénile que le tiens, sans doute d’une once de trop. Il a les traits fins et brillants, les cheveux blonds et le corps sculpté, à faire envie les jeunes filles, et les vieux aigris de leur jeunesse, faisant rougir les vieilles mamies, leur rappelant amusement et romance d’un temps. Il se nomme Sting.
Ton menton s’abaisse de respect, le sourire et la fermeture des paupières suivent, faisant redécouvrir des yeux aussi bleus que les siens, plus profonds et plus beaux, plus envoûtants et enivrants ; appelant à mon charme de vieil esprit que je suis et à la jeunesse humaine qui fait tant envie par curiosité et intéressement des yeux lors des siestes sous le soleil, près d’une piscine, regardant ces pauvres plébéiens humains se baigner dans l’accoutrement si facile d’un maillot de bain, tranchant les formes d’un corps parfait, faisant envie à la plus belle des créatures féminines même céleste. Sting Eucliffe brillait par sa beauté, son pouvoir et son charme ; son caractère enfantin et le sourire à ses lèvres ; tu le regardes de haut et d’expérience, de vieillesse et de puissance, tu l’invites à te suivre quand tu lui tournes le dos.
Le dragon a été celui qui t’a annoncé la mort d’un père, le départ vers les cieux de l’être que tu respectais le plus au monde. Ce jour-là, deux questions se sont bousculées à l’intérieur de ton esprit devenu, sur le moment, aussi fragile que l’argile séché ; la première a été le pourquoi ; la deuxième était de te demander si tu devais détester la cause de la mort de ton père, mais surtout celui qui te l’a annoncé. Ta réponse a été de pardonner.
Vous entrez dans la nouvelle guilde et les lumières des vitraux vous fixent, recouvrant la peau si blanche et si jalousée du bel enfant. Je reste loin de vous dans ma forêt, assise à terre à pleurer passé et souvenirs. Sting Eucliffe est la première personne ne concernée qui entre dans ces locaux. Tu passes derrière le bar, je sens la chaleur de tes pas à plusieurs dizaines de mètres ; ils respirent le sourire qui te pousse aux lèvres et la chaleur qui m’émeut à travers les battements incessants de ton cœur.
La bouteille d’alcool entre tes mains se pose au milieu de la vision de l’homme aux cheveux blonds. D’un regard amusé, les sourcils qui se montent, la tête qui penche sur le côté et les plis du front s’ouvrant, tu l’invites à comprendre que le précieux liquide contenancé à le goût sur la langue de l’ambroisie face aux dieux et déesses à milliers de mondes et nuages d’ici.
Le contenant se déverse dans des verres dessinés, vos mains fraiches et lisses cachent les gravures. Vous trinquez. Et même dans son refus possible la politesse prévaut, il portera tantôt l'objet à ses douces lèvres.
Sujet: Re: Le tigre et l'homme ailé, la fable des mots | STING _ DARYAN Sam 5 Mar - 7:24
Sting Eucliffe
Click
Titre : Chaton grognon Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (24620/35000) Mérite: (968/1800)
Le livre de la vérité
Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'habilité de l'amertume de ceux qui ont peur des progrès qu'accomplit l'humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner au peuple. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. Δ Charlie Chaplin.
Quand tu fus invité à pénétrer les lieux, tu eus la désagréable sensation de violer un endroit sacré. C’était neuf, c’était beau, ça oui, le gars il y a mis les moyens mais au-delà des apparences, quelque chose se dégageait des murs, comme s’ils étaient vivants. Il y avait quelque chose qui régnait ici et à chaque coup d’œil que tu poses sur le décor, une image te revient en mémoire. Blue Pegasus te reviens en mémoire. C’est là-bas, pour la dernière fois, que tu l’as vu lui. Même lui semble faire peau neuve en plus de sa guilde. Etait-il vraiment remit de ce qu’il s’est passé ? De la nouvelle que tu lui avais apportée où gardait-il tout ça, scellé, quelque part dans son cœur ? Un homme rongé par la haine et l’envie de vengeance…T’aurait aimé voir un homme pareil. Un homme brisé. Tu te serais senti plus à l’aise étrangement. Mais ce ne fut pas le cas. Il était de dos, te guidant au détour d’un couloir ou deux et de dos...Tout ce que tu vus, fut l’image d’un homme nouveau.
Tu sais peu de chose sur Daryan Illunar. Tu sais certainement ce que tout le monde et ce que tout le monde se contente de savoir à son sujet. Tu connais son parcours de mage et ses quelques exploits héroïques. T’as eu envie de le rencontrer, une fois, tu t’en souviens, mais t’as l’impression que cette époque-là, cette époque où tu voulais rencontrer toutes les stars du royaume est bien loin derrière toi maintenant. D’ailleurs, tu te demandes s’il existe quelqu’un…Qui le connait. Quelqu’un qui saurait vraiment tout de lui. Ce qu’il pense, ce qu’il ressent, ce qu’il veut pour l’avenir. Tu te demandes s’il existe un être comme ça. Capable d’être proche de lui. Il n’a pas l’air d’être le gars qui s’attache.
Pourtant, tu l’as écouté ce jour-là. T’as écouté son discours presque biblique. T’as bu ses paroles parce qu’il t’a vendu quelque chose. Tu voulais y croire. Tu voulais croire non pas à ce nouveau concept idéologique de réunion de mage…Mais tu voulais croire en lui et en ses mots. Tu voulais croire qu’il pourrait changer les choses car les choses doivent changer et ce n’est certainement pas toi qui le feras. T’en ai pas capable.
Depuis, mille et une questions trottinent dans ta tête, font leur bout de chemin. Certaines restent et d’autres s’évanouissent.
Vous trinquez, tu ne sais pas trop à quoi…A ta présence ou à votre future collaboration mais faut-il vraiment une raison pour trinquer ?
Alors c’est à ça que ressemble un héros quand on en a un en face de soi ? Assez impressionnant. Mais pas assez intimidant.
« - J’irais droit au but. J’aimerais savoir ce que tu cherches à faire avec ce Conseil Pegasus ? Concrètement. Je ne veux pas de la merde du style, nouvel organe décisionnel et tout le blabla qui fait joli aux oreilles, non. Je veux la vérité. Qu’est-ce que tu cherches réellement à mettre en place en invitant, dans une même pièce, un ensemble de personne incapable de discuter ?»
C’est direct. C’est franc mais ça t’intrigues malgré tout. Tu ne prétends pas avoir les meilleures alliances du monde et d’ailleurs, tu te demandes bien si t’es l’allié de quelqu’un dans le pays mais avant de te jeter corps et âme dans un projet, tu voudrais savoir si tu n’y risqueras que ta main…Ou bien plus encore. Que ton nom soit brûlé si un jour tout ça foire mais pas la guilde. La guilde, elle, devra tenir, quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne. Les évènements t’ont fait prendre conscience de ça. Sabertooth allait devoir persister et résister, peu importe ce qui allait se passer ou se jouer à l’avenir.
Peu importe les emmerdes et les catastrophes que vous essuieriez.
Tu finis ton verre, cul sec et une fois vide, tes yeux se posent machinalement sur la bouteille posée à côté de toi. T’as juste à tendre le bras.
« - Tu permets que je me serve en attendant ? Ça ne te dérange pas ? »